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III- LES OUTILS DE LA RECHERCHE : LA RECHERCHE

DOCUMENTAIRE
Dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, la
civilisation humaine est caractérisée par deux traditions distinctes : la tradition orale
et la tradition écrite. Ces deux traditions ont accompagné l’humanité dans toute son
évolution. La civilisation de tradition orale est la façon de préserver et de transmettre
les connaissances verbalement. On la retrouve généralement chez les peuples qui
n’ont pas connu un système d’écriture. Les récits, les contes, les chansons
populaires, les proverbes, les légendes… sont pour la plupart des cas son support
de prédilection. La civilisation de tradition écrite quant à elle, est une représentation
de la langue parlée par des signes ou des marques écrite. Cette forme de civilisation
tire ses origines vers 3300 avant JC, une invention des sumériens en Mésopotamie.
Elle s’est répandue dans tout le monde entier grâce aux marchands. Au départ,
étaient des symboles, mais à la suite de l’évolution du temps, ils ont donné lieu à un
système d’écriture sophistiqué avec des signes bien élaborés. Ainsi, nait donc
l’alphabet que chaque langue essaie d’utiliser de nos jours dans la communication.

L’invention de l’imprimerie à caractère mobile, l’avènement du numérique et


de l’Internet ont contribué considérablement à la prolifération du document et de
l’information. Chaque jour, l’homme moderne produit une quantité inexorable des
documents, qui sont parfois issus de ses activités. La nature de ces documents
détermine parfois les délais de leur conservation. En tant que prolongement de la
mémoire humaine, le document est un support d’information très important qui
accompagne l’homme dans ses activités quotidiennes. L’apport de la documentation
en tant que preuve et source d’information est très important. Pour un travail de
recherche, il représente environ 60% de l’effort à fournir. Autrement dit, une
recherche nécessite une documentation en quantité et en qualité.

Partout où l’on se trouve, le besoin d’information est vital pour un être humain
au même titre que l’envie de se nourrir. Ce besoin devient très contraignant pour un
chercheur, dans la mesure où ses travaux doivent le conduire à un résultat.
L’explosion de l’information, favorisée par l’Internet a créé une sorte d’obésité que
l’on appelle généralement « infobésité ». Fort de constat, il est souvent difficile de
retrouver une information et ce malgré les outils de recherche qu’offre l’Internet. A
cet effet, la recherche documentaire devient un exercice pénible, surtout pour des
personnes qui n’en maîtrisent pas les astuces. C’est une technique qui permet donc
de piéger et d’attraper une information que l’on sollicite. Pour cela, il faut développer
une stratégie qui s’appuie notamment sur des techniques spécifiques.

Dans les bibliothèques, la recherche documentaire se fait à travers les notices


bibliographiques. Sur Internet, les outils et les techniques de recherche sont parfois
très complexes. Ils exigent alors une méthodologie particulière, allant de la définition
et de la maturation du thème de recherche jusqu’ à l’élaboration des mots-clés. Un
autre pan du problème réside au niveau de l’évaluation des documents qui
proviennent de ce médium. L’absence de filtre éditorial au niveau du web constitue
un véritable danger qui nécessite une prudence de la part du chercheur. Il peut se
retrouver avec des documents dont les sources et les contenues sont douteux.
Plusieurs internautes ont tendance à considérer la recherche sur Internet comme
étant facile. Ils oublient d’ailleurs que toutes les connaissances humaines ne sont

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pas référencées et disponibles pour un usage universel. Bien plus, les documents les
plus pertinents et actualisés sont inaccessibles gratuitement, pour des raisons
commerciales. Ce chapitre propose d’apporter aux chercheurs quelques solutions à
la problématique de la recherche documentaire, notamment en ce qui concerne les
documents disponibles sur le web visible et le web invisible. Vous y trouverez des
astuces et des techniques pour retrouver sur Internet exactement ce que vous
recherchez comme documents. En fin de compte quelques conseils utiles pourront
vous aider à évaluer l’information extraite dans le cadre de vos recherches.

III.1 – Importance de la recherche documentaire

La recherche documentaire est un outil important de la méthodologie générale


de la recherche. Elle permet d’une part, de retrouver et d’exploiter l’ensemble de la
documentation disponible à la bibliothèque ou sur le web, en relation avec son sujet ;
d’autre part, elle intervient aussi au niveau de l’analyse des corpus documentaire.

III.1.1 - Qu’est-ce que la recherche documentaire ?

La recherche documentaire est un aspect de la méthodologie générale de la


recherche qui s’appuie notamment sur les documents de toute sorte : textuel,
graphique, iconographique, sonore et audiovisuels. Elle est un exercice physique et
intellectuel qui vise à satisfaire généralement un besoin d’information. Pour mieux
cerner ce concept, il est important de le définir, déterminer son but et surtout ses
objectifs.

III.1.2 - Définition

Globalement, une recherche documentaire est une étape de travail intellectuel


qui permet de repérer et collecter les données bibliographiques et informatives en
vue de produire un document scientifique ou non. Autrement dit, il s’agit de
rechercher les documents et les informations dont les sources sont fiables : les
documents officiels (lois, décrets, circulaires…), les documents universitaires (articles
scientifiques, thèses, mémoires, rapports, ouvrages), les journaux (tabloïdes,
magazines,…) les documents sonores et audiovisuels (film, discours,
enregistrements). A cet effet, il est important de connaitre où se trouve l’information
ou le document recherché : est-ce dans une bibliothèque ? Un centre d’archives ? un
ministère ? Une mairie ? Une base de données gouvernementale ?

III.1.3 - But

Le but de la recherche documentaire est tout d’abord de satisfaire les besoins


de la connaissance et la curiosité naturelle. L’être humain est toujours caractérisé
par le souci de mieux appréhender ce qui se passe autour de lui. Cette raison
développe en lui l’esprit de la recherche qui le pousse à vouloir comprendre certains
phénomènes de la vie, ou alors trouver des solutions à des difficultés qui le
tracassent. Aussi, pour mener à bien une vie citoyenne, un individu a besoin d’être
informé. Cela consiste à savoir repérer et exploiter les flux d’informations qui
s’offrent à lui. La recherche documentaire est un véritable préalable à un travail
scientifique. Elle permet de recenser les travaux antérieurs à un thème de recherche.

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En fin de compte c’est une opération qui amène le chercheur à mieux cerner et
circonscrire son travail afin d’élaborer une revue de littérature.

III.1.4 - Objectif

Comme il a été souligné dans le paragraphe ci-dessus, la recherche


documentaire fait partie intégrante de la méthodologie générale de la recherche.
Fort de ce qui précède, l’objectif de cet exercice est de familiariser tout chercheur
avec la notion de l’information. Il permet ainsi de développer en lui des habiletés et
des stratégies promptes à repérer, sélectionner et utiliser la bonne information dans
l’élaboration de son travail. Il s’agit aussi de le rendre apte à retrouver parmi une
multitude de supports, ceux qui se rapporte au cadre théorique et empirique de son
sujet. La finalité étant de développer chez le chercheur les compétences
informationnelles utiles dans la conduite d’un travail de recherche.

III.2 – Etapes de la recherche documentaire

La recherche documentaire est un travail qui ne se fait pas au hasard. Que


l’on se trouve dans une bibliothèque ou encore sur le web, il faut d’abord déterminer
exactement ce dont on a besoin. Ceci consiste à définir clairement son sujet, le
mâturer et être à même d’en extraire les descripteurs généralement appelés mots-
clés.

III.2.1- Définition du sujet

Le choix du sujet est une étape primordiale de la recherche documentaire. A


l’image d’un agriculteur qui fait le choix de la plante à cultiver, le chercheur doit
exactement avoir une connaissance du sujet qui fera l’objet de sa recherche. Très
souvent, certaines personnes choisissent des thèmes de recherche pour la simple
beauté lexicale. C’est-à-dire, un thème qui sonne bien à l’oreille : « Jeux et enjeux du
pouvoir dans la classe politique camerounaise » Si le chercheur ne parvient pas à
définir ce qu’un jeu du pouvoir et un enjeu du pouvoir, il aura toutes les difficultés à
pouvoir retrouver et rassembler toute la littérature en rapport avec ce thème. Parfois,
il peut bien commencer son travail du point de vue des généralités et être bloqué
lorsqu’il faille convoquer les recettes épistémologiques.

Définir son sujet revient donc à se poser la question de savoir : qu’est-ce que
mon sujet signifie du point de théorique et épistémologique ? Est-ce en menant une
recherche dans ce domaine, bien que porteur, aurai-je suffisamment des ressources
documentaires nécessaires pour conduire ma recherche jusqu’à la fin de son
processus ? Beaucoup de chercheurs sont ainsi bloqués et sont contraints de faire
marche-arrière ou changer complètement de sujet. Cette situation devient très
compliquée avec la recherche en master ou en doctorat. Le facteur temporel peut
affecter considérablement les délais et pousser le candidat à l’abandon.

III.2.2 - Maturation du sujet

Elle consiste à retourner le sujet dans les sens afin de maitriser ses contours.
A l’instar d’une femme qui fait cuire le réas pour sa famille, cette étape préliminaire
de la recherche documentaire est une phase de compréhension tout azimut du sujet.

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Ainsi, le chercheur doit faire recours aux dictionnaires et encyclopédie qui lui donne
des significations bien claire de son sujet. Très souvent, il faut faire appel à la
méthode QQOQCCP (Quoi, qui, où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi). C’est
une méthode empirique, très ancienne, mise au point à l’époque aristotélicienne pour
le questionnement des problèmes.

Quoi ?
Le problème

Où ?
Qui ? Le lieu
Les acteurs

Le Sujet

Pourquoi ? Quand ?
Le temps
Le but

Comment ?
La manière

Figure N° 1 : Représentation schématique de la méthode QQOCCP

Si le sujet ou le thème de recherche peut déjà s’articuler autour de la plupart


de ces questions. Il est fort probable que le chercheur tienne véritablement les
cordons de son travail ; Ceci peut déjà l’amener à une autre étape de ces
préliminaires à savoir l’identification et l’extraction des mots-clés.

III.2.3 - Identification et extraction des mots-clés

Selon le dictionnaire de l’information, le mot clé est un mot ou groupe de mots


qui sert à caractériser le contenu sémantique d’un document ou d’une information.
C’est le point d’accès à une information. A cet effet, nous distinguons les mots forts,
les mots faibles et les mots vides.

III.2.3.1 - Les mots forts

De manière générale nous savons que le mot-clé est régulièrement utilisé


pour faire des recherches sur le web et aussi dans les catalogues de bibliothèques.
C’est pour cette raison qu’il doit revêtir d’une force en tant qu’élément essentiel et
significatif d’une phrase. On distingue cette force à travers sa valeur informative.
Généralement, le mot clé est représenté sous la forme d’un concept ou d’un nom :
 Chimie ;
 Chimie minérale ;
 Géographie ;

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 Colonisation.

Le plus souvent, dans les bibliothèques, nous avons un thésaurus ou une liste
de vedettes matières qui sert à orienter le catalogueur dans le choix des mots-clés.
Le thésaurus est un outil qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est donc pour
cette raison que le chercheur devra lui-même chercher d’abord à utiliser le langage
naturel avec tout ce que cela peut comporter comme difficulté, avant de transcrire le
mot en question, en langage documentaire. Il faut noter tout de même que le langage
naturel est cette forme d’expression que l’on utilise le plus souvent dans la
communication ordinaire. A ce niveau, il peut avoir quelques difficultés avec certains
concepts dont la représentation pose des confusions :
 Avocat comme fruit ;
 Avocat comme profession judicaire.
Le langage naturel n’est pas souvent un langage contrôlé. Cette situation
complique davantage l’extraction des mots-clés. Certains termes n’existent que dans
le langage parlé. Ainsi, bordellerie est employée comme un mot clé et qui en réalité
ne donne pas la signification dans le sens où il est utilisé.

Exemple : La bordellerie en milieu universitaire camerounais

III.2.3.2 - Les mots faibles ou mots vides

En linguistique, le mot faible est un mot insignifiant. Il est très présent dans les
conversations. Sa présence dans un thème de recherche sert juste à la
compréhension. Le mot faible n’ajoute en rien à la recherche documentaire. Dans
une équation de recherche dans le web, il faut tout de même éviter d’utiliser cette
catégorie de mots. Ils génèrent beaucoup de bruits. Ces bruits dans le jargon
documentaire sont la pléthore de liens qui n’a rien à voir avec la précision dans une
recherche documentaire. Ainsi, les déterminants, les prépositions, les adjectifs
qualificatifs, le pronom personnel constituent les mots faibles, encore appelés mots
vides.
Exemple : La prostitution en milieu universitaire camerounais

Dans ce cas de figure, les termes, LA, EN, MILIEU, UNIVERSITAIRE,


CAMEROUNAIS, n’apporterons aucune substance à la recherche à faire en ce qui
concerne le thème repris dans l’exemple ci-dessus. Pour ce cas précis, seule
PROSTITUTION est significative. Les adjectifs UNIVERSITAIRE et CAMEROUNAIS
doivent être simplement repris dans les noms auxquels ils se rapportent :
UNIVERSITE et CAMEROUN. Cela permettra d’avoir une équation de la recherche
formée des mots-clés suivant : PROSTITUTION, UNIVERSITE, CAMEROUN. Cette
équation, ainsi formulée pour permettre aux moteurs de faire une recherche qui
présentera des résultats beaucoup plus précis.

III.3 – Identification des sources d’informations

Les sources d’informations bibliographiques peuvent être un document, une


personne ou une organisation… qui est à l’origine d’une information. Elle permet de
se rassurer et de valider une information afin d’éviter les rumeurs, la fausse
information ou encore la désinformation. Généralement, les médias sont les plus
grands producteurs de l’information. Cette information peut être sur support écrit,

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sonore ou audiovisuel. On peut aussi citer entre autre la presse, la documentation
interne, les statistiques, les bases de données, les réseaux sociaux, les sources
académiques etc.

Figure N°2 – Les sources d’informations

III.3.1 – La presse

L’information a pris une tournure explosive au siècle de la renaissance, grâce


à l’invention de l’imprimerie à caractères mobiles de l’Allemand Johannes Gutenberg.
Le 23 février 1455 marque une date inoubliable dans l’histoire des médias :
l’impression de la Sainte Bible. A cette époque, environ 180 exemplaires de la Bible
ont été imprimés, une véritable révolution dans la circulation de l’évangile. Bien après
Gutenberg, le livre fut le tout premier média de masse à pouvoir propager les idées
et informer le public en grand nombre. Par la suite viendront les journaux sous toutes
les formes que nous connaissons aujourd’hui sous la dénomination de presse.

La presse reste et demeure une source d’information très fiable. L’équilibre


dans le traitement de l’information peut amener toute personne à pouvoir s’inspirer
de la presse pour appuyer son discours. Qu’il, s’agisse d’une revue de presse ou
d’un dossier de presse, il faut noter que pour un travail de recherche les journaux et
les magazines sont des potentielles sources d’inspiration du chercheur.

III.3.2 – La documentation interne

La documentation interne fait partie des sources d’informations non


commerciales. On les compte parmi les rapports, les comptes rendus, les décisions,
les notes de services, les textes de lois… Ces documents sont très fiables, car, ils
sont signés par une autorité compétente. Cette documentation peut faire l’objet
d’archives qui constitue la mémoire institutionnelle d’un service ou d’une entreprise.

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III.3.3 – Les statistiques

Les statistiques sont des potentielles sources d’informations très importantes


dans une recherche documentaire. Elles aident à la compréhension et à l’évaluation
de certains phénomènes. Ainsi, les statistiques sur le recensement de la population,
ou encore sur l’évolution climatique sont des outils de prise de décision et d’analyse
pour un chercheur. Généralement représentée sous la forme numérique ou chiffrée,
les statistiques ont l’avantage d’être synthétiques en termes d’informations.

III.3.4 – Les bases de données

Une base de données est l’ensemble d’informations souvent accessible via un


logiciel informatique. Au XXIe siècle, les bases de données numériques se sont
développées de manière très exponentielle. L’avènement de l’Internet a été d’un
apport incommensurable dans leur prolifération. Mais, il faut retenir que la plus
grande partie des bases de données n’est pas accessible dans le web visible.

Par ailleurs, il faut aussi retenir qu’une base de données ne livre des
informations que manière signalétique c’est-à-dire, parcellaire voir superficielle. Une
base de données bibliographique par exemple, peut vous apporter des informations
sur le titre, l’auteur, et la date de publication d’un ouvrage. Ce qui est important
surtout en matière de la recherche documentaire reste et demeure l’accès à la
banque de donnée c’est-à-dire au contenu du document.

III.3.5 – Les réseaux sociaux

L’évolution de l’Internet, parti du web 1.0 au web 2.0 a permis de créer un lien
très fort entre les individus. Cette situation a pour conséquence la fluidité de la
circulation de l’information. Sur le plan scientifique, beaucoup de groupe de
chercheurs se sont constitués en réseau pour échanger des informations. Ces
réseaux peuvent aussi être des sources d’informations vers lesquelles chacun peut
aller puiser des éléments pour ses travaux de recherche. Il faut juste savoir faire le
distinguo entre les réseaux ordinaires et les réseaux scientifiques.

III.3.6 – Les sources académiques

Les sources académiques font partie de la littérature grise, au même titre que
la documentation interne. Il s’agit des thèses, des mémoires, des working paper, des
rapports de recherche, des cours. Ces documents échappent complètement au
circuit commercial. Depuis plusieurs décennies maintenant, beaucoup de chercheurs
font usage de cette source d’information dans leurs travaux à travers les citations.
D’ailleurs, il existe des normes de rédaction bibliographique qui en spécifient leur
utilisation.

III.4 - Typologie des documents

Pour mener à bien une recherche documentaire, il faut maitriser la nature et la


typologie des documents. Dans les bibliothèques, ce problème ne se pose pas
assez. Car les documents sont passés sous les fourches caudines des maisons
d’édition. Ils sont considérés à juste titre comme des « bons » ou « vrais »

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documents. C’est le contraire avec le web. En réalité, beaucoup de documents qui
sont extraits sur le net ne subissent pas de filtre éditorial. Les informations qui y sont
contenues n’engagent que la responsabilité individuelle de leurs auteurs. Il faut donc
faire très attention, quant à la qualité du document qui doit inspirer les travaux d’un
chercheur. Il existe généralement trois types de documents : les imprimés, les
documents sonores, les documents audiovisuels et les ressources numériques

III.4.1 – Imprimés

Tous les documents sur du support papier porte la dénomination générique


d’imprimés. Il s’agit pour la plupart des cas des livres, des journaux, des revues, des
rapports, des procès-verbaux, des cartes… Dans une recherche documentaire, le
chercheur doit fournir des efforts pour les rassembler en quantité dans la mesure où
leur provenance ne crée pas beaucoup de doute. Ces imprimés se retrouvent dans
la plupart des cas dans les bibliothèques, les centres de documentation et les
archives. Il faut toujours songer à bien identifier leurs sources, car il est important
dans la caractérisation de leurs contenues.

III.4.2 – Documents sonores

Les sources sonores sont de plus en plus présentes dans la revue de la


littérature. Il s’agit parfois de la musique, des discours et même parfois des pièces de
théâtre. Ils peuvent être sur disque de vinyle, bande magnétique ou tout simplement
sur un disque compact. Actuellement, avec le développement de la technologie,
nous avons des livres audio pour des personnes mal voyant.

III.4.3 – Documents audiovisuels

Il s’agit notamment des films, des documentaires et autres enregistrements


vidéo qui sont très riches en information. Certains événements scientifiques par
exemple ont été immortalisés sur des supports audiovisuels. Bien plus, les
documentaires sont une mine d’informations pour un chercheur. Il peut l’utiliser pour
contextualiser ou même conceptualiser son travail. D’ailleurs les normes de citations
bibliographiques les plus connues en font allusion.

III.4.3 – Ressources numériques

Elles sont la version dématérialisée des livres, musiques, cinémas… Les


ressources numériques sont des fichiers qui peuvent être téléchargés en ligne. Ils
sont parfois payant ou en libre accès. Ces documents sont partageables et circulent
plus rapidement que les imprimés Ce qui rend leur accès très facile aux chercheurs.
Certains de ces documents sont édités sur format kindle, avec des terminaux de
lecture particuliers.

III.5 – Techniques de la recherche documentaire

Après avoir mis sur pied une bonne stratégie de la recherche documentaire, il
faut faire recours maintenant à la technique qui permet de retrouver exactement
l’information ou le document dont on a réellement besoin. Cette technique s’articule

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autour de l’élaboration d’une équation de la recherche moyennant les opérateurs
booléens et les opérateurs complémentaires.

III.5.1 – Elaboration de l’équation de la recherche

Une équation de la recherche est une opération à travers laquelle il y a


combinaison des mots-clés dans un espace de recherche sur une plateforme
numérique avec pour but l’obtention d’un résultat. Elle se fait avec se fait grâce aux
opérateurs booléens, les opérateurs de troncature et les opérateurs complémentaire.

III.5.2 – Opérateurs booléens

Les opérateurs booléens sont des outils linguistiques utilisés dans le cadre
d’une recherche informatisée pour apporter beaucoup plus de précision aux résultats
d’un besoin en information. Autrement dit, ils servent à relier les idées, les concepts
et les mots clés employés lors d’une recherche afin d’aboutir à des résultats plus
pertinents que possible. Il existe trois types d’opérateurs booléens : OU/OR,
ET/AND, SAUF/NOT.

III.5.2.1 – Opérateur d’union OU/OR

Le terme OU/OR est une expression utilisée par les moteurs de recherche
pour retrouver tous les documents les mots-clés d’une équation de recherche
posée. C’est-à-dire le mot-clé A et le mot-clé B :

Exemple : si dans une équation de recherche vous avez besoins des


informations sur Internet ou web, la requête moyennant cet opérateur permettra de
retrouver en même temps les documents le mot « Internet » ainsi que le mot
« Web », voire tous les deux mots.

Généralement, l’opérateur OU/OR augmente le nombre de résultats de la


requête que vous avez introduite. Il doit être utilisé des cas de synonymes (téléphone
cellulaire OU téléphone portable) ou encore de variantes d’orthographe (Clé ou Clef).

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III.5.2.2 – Opérateur d’intersection ET/AND

L’opérateur ET/AND sert à relier deux termes se trouvant ensemble dans le


même document. Il permet d’affiner, de préciser la recherche en croisant plusieurs
termes à la fois.

Exemple : Elevage ET Porc pour rechercher tous les documents qui traitent de
l’élevage du porc

III.5.2.2 – Opérateur d’exclusion SAUF/NOT

Cet opérateur sert à éliminer l’un des termes de la requête. Il permet alors de
réduire les résultats de l’équation en apportant plus de résultats.

Exemple : Elevage ET Porc SAUF Dschang pour rechercher tous les documents qui
traitent de l’élevage du porc sauf dans la ville de Dschang

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III.5.3 – Troncatures

La troncature en recherche documentaire est un signe qui remplace une ou


plusieurs lettres d’un mot. Généralement, la troncature est représentée par le signe
d’astérisque. Elle est utile dans le cas d’une recherche utilisant un seul terme. Il
existe de manière usuelle deux façons de tronquer un mot : à gauche et à droite.

III.5.3.1 – Troncature à gauche

Elle s’appuie sur le préfixe du mot. Les préfixes se placent généralement


devant la racine d’un mot. En recherche documentaire, l’usage de la troncature à
gauche est un peu rare. Beaucoup de moteurs de recherche ont de la peine face à
cet exercice. Tronquer à gauche signifie donc placer l’astérisque à gauche du
préfixe.

Exemple : * Extra pourra moissonner extraordinaire, extravagant,


extracellulaire…

III.5.3.2 – Troncature à droite

Elle recherche des mots ou des termes à partir de sa racine afin d’aboutir sur
ses déclinaisons possibles.

Exemple : fem* pourra moissonner femme, féminin, féministe, féminité …

III.5.4 – Opérateurs complémentaires

En dehors des troncatures, il existé au niveau de la recherche documentaire


des opérateurs complémentaires que sont les guillemets et les parenthèses.

III.5.4.1 – Guillemets

Ils sont généralement utilisés pour rechercher des expressions exactes. Ceci
permet donc aux moteurs de recherche de ne chercher que des pages ou des liens
où ne figures ces termes.

Exemple : « Monde diplomatique », « tendon d’Achille », « Maladie de


parkinson » …

III.5.4.2 – Parenthèses

Elles permettent de donner la priorité à certains mots selon la préférence de la


recherche. Elles servent aussi à regrouper les mots-clés séparés par l’opérateur
booléen OU.

Exemple : Stress ET (travail OU emploi)

Dans ce cas précis, le moteur de recherche retrouve tous les documents qui
traitent du stress au travail et tous ceux qui traitent aussi de l’emploi.

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III.5.5 – Bruit et silence documentaire

L’une des raisons qui amène des complications au niveau de la recherche


documentaire c’est le bruit et le silence documentaire. Ces deux notions sont à
l’opposé de la précision et de la pertinence en ce qui concerne la recherche d’une
information.

III.5.5.1 – Bruit

Le bruit documentaire est comme une sorte de perturbation dans la recherche


documentaire. Il se caractérise le plus souvent par l’apparition en surnombre des
documents non pertinents dans les résultats d’une recherche. Il se manifeste par une
multitude de pages et de liens qui n’apportent pas de réponses concluantes à votre
équation de recherche.

Cette situation intervient lorsque vous n’avez pas effectué une équation de
recherche qui puisse amener le moteur de recherche à faire des distinctions : quand
vous mettez dans l’interface de saisie des thèmes qui comportent des articles, des
pronoms, des adjectifs, des déterminants, bref tout ce qui résulte de la structure
d’une phrase, ceci donne lieu donc à un bruit documentaire.

Exemple : La virilité masculine chez les pygmées Baka du Cameroun

Figure N°3 : Capture d’écran d’un bruit documentaire

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III.5.5.2 – Silence

Le silence documentaire est considéré plutôt comme l’inverse du bruit


documentaire. Il se manifeste par la pauvreté de ses résultats. Ce silence peut être
aussi attribué à la conséquence d’une mauvaise élaboration de l’équation de la
recherche. Ce qui amène le moteur à ne rien comprendre de ce que demande
exactement le chercheur. Le silence documentaire apparait souvent lorsqu’un
concept est mal utilisé dans le cadre d’une synonymie (Football et soccer) ou parfois
des fautes d’orthographe.

III.5.6 – Pertinence et précision dans la recherche documentaire

La pertinence et la précision sont généralement utilisées pour caractériser le


succès obtenu au niveau de la recherche documentaire. La pertinence s’illustre par
le nombre de résultats recueillis qui satisfait les exigences de la recherche, tandis
que la précision détermine exactement le rapport de proximité des termes utilisés par
rapport à l’équation de la recherche.

Une recherche documentaire doit chercher à s’accommoder à tout prix de ces


deux notions. A cet effet, l’équation de la recherche devra s’affiner au maximum afin
de capitaliser le taux de pertinence et le taux de précision. Le choix des mots-clés
doit tenir donc compte de cette exigence afin d’avoir des résultats probants. Ainsi, la
force expressive et informative d’un terme est un déterminant important pour aboutir
à des résultats de qualité.

III.6 – Typologie des documents et hiérarchisation de l’information

Un document peut être un écrit, un enregistrement sonore ou audiovisuel qui


sert de preuve ou de renseignement. Le document joue un rôle important dans la
mémoire humaine en tant que support d’information. Le cerveau de l’homme ne peut
pas tous retenir. C’est donc sur le document qu’il consigne l’essentiel de ses activités
quotidiennes. Il est un vecteur de communication et de transfert de la connaissance.
Longtemps, le document a été un compagnon qui a accompagné l’homme et la
société dans leur évolution. Mais, la valeur informationnelle que recèle tout document
est fonction de son utilisateur. Bien plus, avec la révolution technologique, la
production du document a pris des allures vertigineuses. Une situation qui amène à
faire des distinctions dans l’utilisation ou l’exploitation d’une information.

III.6.1 - Typologie des documents

La typologie des documents dépend souvent de leur nature et de leur


contenu. Ainsi, nous avons des documents imprimés (livre, journal, lettre…), des
documents sonores (disques, platines, bandes, cassettes…), les documents
audiovisuels (bande-vidéo, film, CD, DVD…), les documents numériques (livres
électroniques, logiciels, CD, DVD…). Tous ces documents sont des supports
d’information dont le contenu peut intéresser le chercheur et lui fournir des éléments
qui peuvent l’aider à conduire ses travaux.

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III.6.2 - Hiérarchisation de l’information

Avec la multitude de supports d’information que nous avons aujourd’hui, la


question d’évaluation du contenu se pose acuité. L’avènement du numérique et de
l’Internet a provoqué une explosion tant au niveau de supports que du contenu de
l’information. Face à un besoin en information, le chercheur se retrouve souvent
devant une multitude de réponse sur Internet. Il est confronté à des difficultés de
choix parce que les liens qui s’offrent à lui sont porteurs d’informations. Cependant,
ces informations doivent être prises avec beaucoup de pincettes, car le web ne
dispose pas d’un filtre éditorial : chacun y met ce qu’il veut. On y retrouve beaucoup
de bonnes informations tout comme des fausses.

Le web a l’avantage de transcender les frontières, contrairement aux


bibliothèques des contraintes dans la diffusion de l’information. Bien plus, une
information sur support numérique, peut être accessible et partagée sans que son
auteur n’en soit dépossédé. Mais, tout compte fait, les informations publiées dans
des livres, des dictionnaires, des encyclopédies, des revues physiques ou
électroniques sont beaucoup plus vraies, que d’autres informations prises au hasard
sur un document présent sur le net.

Il faut aussi noter que l’adresse internet ou nom de domaine est très
importante dans la hiérarchisation de l’information. Ainsi, des noms des adresses se
terminant par .fr, .edu., org, .cm, véhiculent des vraies informations, contrairement au
nom de domaine .com qui parfois recèle des contenus tronqués et très dangereux.
En fin de compte, le chercheur doit d’abord donner la priorité aux livres,
dictionnaires, encyclopédies, revues et rapports dans les sites gouvernementaux,
des universités et des entreprises, avant de trier sur le volet les contenus qui
peuvent provenir des blogs ou des sites web personnels.

III.7 - Référencement de la connaissance

Le référencement de la connaissance, encore appelé référencement


documentaire est une opération à travers laquelle on assigne à une connaissance
des caractéristiques bibliographiques qui peuvent faciliter son stockage et son retrait.
Cette opération passe nécessairement par le catalogage et l’indexation.

III.7.1 – Catalogage

Communément appelé description bibliographique, le catalogage en science


de l’information et des bibliothèques, est un exercice qui vise à décrire dans une
norme un document ou une information en vue de permettre à un chercheur de le
retrouver aisément dans un fichier ou un catalogue. Généralement, la recherche d’un
document ou un livre dans un catalogue s’opère en fonction des différentes entrées :
le titre de l’ouvrage, l’auteur et la discipline.

Mais, il faut noter que la description bibliographique se fait à partir du livre


même moyennant la norme ISBD-M (International standard book description) pour
les monographies. Cette norme spécifie le catalogage en 08 (huit) zones principales,
dont 07 (sept) sont utilisées :
Zone 1 : Zone du titre et mention de responsabilité ;

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Zone 2 : Zone de l’édition ;
Zone 4 : Zone de l’adresse ;
Zone 5 : Zone de la collation ;
Zone 6 : Zone de la collection ;
Zone 7 : Zone des notes ;
Zone 8 : Zone de l’ISBN.

Toutes ces informations sont contenues dans une fiche que l’on appelle fiche
bristol. Elles sont conservées dans des fichiers, une sorte d’armoire et organisées en
fonction des différentes entrées dont on a fait allusion dans le paragraphe ci-dessus.

III.7.2 – Indexation

L’indexation est la seconde phase de la description bibliographique. Elle


découle de l’analyse de documentaire. L’indexation est une opération qui consiste à
analyser le contenu d’un livre pour en extraire le concept qui le caractérise. A l’issu
de cette opération les concepts ou mots-clés sont représentés sous forme de
langage documentaire, le plus souvent, prescrit par une liste d’autorité ou un
thésaurus. Ces termes normalisés sont utilisés dans la recherche documentaire, que
ce soit dans les fichiers systématiques des bibliothèques ou encore dans le cadre
d’une recherche sur le web. Le référencement de la connaissance n’est qu’une
simple étape de la normalisation de la connaissance. Il permet de constituer une
base de données bibliographique qui permet de repérer une information.

III.8 – Bases de données et plateformes de recherche documentaire

Les bases de données et plateformes de recherche documentaire en science


de l’information et de la communication pose généralement le problème d’accès aux
documents et à l’information. Comme nous le savons bien, une bibliothèque est un
lieu par excellence de la collecte, du traitement, du stockage et de la diffusion de
l’information. Mais, le comble, c’est qu’elle ne peut pas tout avoir, connaissant les
caractéristiques omnipotentes de l’information. Dans ce cas, les plateformes de
diffusion de l’information offre des solutions palliatives aux bibliothèques. Cependant,
toutes ces plateformes ne sont pas faciles d’accès pour des raisons de propriété
intellectuelle : D’où le débat houleux dans l’espace scientifique mondial.

III.8.1 – Bases de données bibliographiques

Une base de données bibliographique est un fichier ou l’ensemble des fichiers


informatiques muni ou non d’un index permettant l’accès à l’information recherchée.
Elle ne joue qu’un rôle essentiellement signalétique, donc d’orientation. Pour que le
chercheur puisse accéder au contenu du document, il faut automatiquement se
rendre à la bibliothèque ou encore avoir accès à la banque de données.

De manière très régulière, au cours d’une recherche documentaire, les


chercheurs tombent le plus souvent sur des bases de données et ont toutes les
difficultés pour accéder au contenu. Il faut noter que les bases de données ne jouent
que des fonctions référentielles et de marketing. Leur accès est plus facile par
rapport aux banques de données. C’est pour cette raison qu’il faille passer par une
plateforme documentaire pour avoir accès à certaines informations.

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III.8.2 – Plateformes de recherche documentaire

L’avènement du numérique et surtout de l’internet dans le monde a favorisé la


circulation des idées et surtout de l’information. Les plateformes de’ diffusion
documentaire sont une aubaine pour les chercheurs. Ces plateformes font partie du
web invisible, c’est-à-dire cette partie du web dont l’accès se fait aux moyens d’un
nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Si le chercheur ne dispose pas de la clé
d’accès il est véritablement difficile pour lui d’entrer en possession des meilleurs
informations.

Dans le domaine de la science la plupart des disciplines, du moins dans les


pays développés dispose d’une plateforme de diffusion scientifique. Certains
gouvernements ont donné accès libre à leur site. Le problème se pose dans les
universités des pays sous-développés, comme en Afrique où le numérique et
l’Internet n’ont pas véritablement pénétré les habitudes.

Tout compte fait, le chercheur doit rechercher plus l’information (articles et


publications) de son domaine de connaissance. Les plateformes disciplinaires offrent
des informations actualisées et parfois instantanées. Ces informations peuvent être
des ouvrages ou même des revues scientifiques. Il est très difficile de donner dans
cet ouvrage un répertoire qui récapitule toutes les plateformes de diffusion
documentaires dans le monde. Chacun doit faire des efforts pour les identifier dans
son domaine de connaissance.

Conclusion

La recherche documentaire est une réponse incommensurable aux besoins de


l’information. C’est un exercice qui occupe environ 50 à 60 % du temps d’un
chercheur, car il lui permet de mobiliser les documents et surtout de l’information qui
pourra l’aider à construire et mâturer l’introduction générale et la revue de la
littérature et le cadre théorique du thème sur lequel il va porter ses analyses.

La recherche documentaire est aussi une technique dont il faille maitriser les
contours, afin de collecter au maximum les documents qui sont intéressants dans la
conduite des travaux de recherche. Que ce soit en bibliothèque ou sur le net, il est
important à un chercheur de mieux connaitre les règles et les procédures de
recherche utilisant toutes les techniques en la matière afin d’éviter une perte de
temps.

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BIBLIOGRAPHIE

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Montréal : Presse Universitaire de Montréal ;
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7. Cazabon M., Dussert-Carbone I. (2007). Le catalogage : méthode et
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Paris : Editions du Cercle de la Librairie.
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mieux trouver l’information utile. Paris : ADBS.
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