Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DOCUMENTAIRE
Dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, la
civilisation humaine est caractérisée par deux traditions distinctes : la tradition orale
et la tradition écrite. Ces deux traditions ont accompagné l’humanité dans toute son
évolution. La civilisation de tradition orale est la façon de préserver et de transmettre
les connaissances verbalement. On la retrouve généralement chez les peuples qui
n’ont pas connu un système d’écriture. Les récits, les contes, les chansons
populaires, les proverbes, les légendes… sont pour la plupart des cas son support
de prédilection. La civilisation de tradition écrite quant à elle, est une représentation
de la langue parlée par des signes ou des marques écrite. Cette forme de civilisation
tire ses origines vers 3300 avant JC, une invention des sumériens en Mésopotamie.
Elle s’est répandue dans tout le monde entier grâce aux marchands. Au départ,
étaient des symboles, mais à la suite de l’évolution du temps, ils ont donné lieu à un
système d’écriture sophistiqué avec des signes bien élaborés. Ainsi, nait donc
l’alphabet que chaque langue essaie d’utiliser de nos jours dans la communication.
Partout où l’on se trouve, le besoin d’information est vital pour un être humain
au même titre que l’envie de se nourrir. Ce besoin devient très contraignant pour un
chercheur, dans la mesure où ses travaux doivent le conduire à un résultat.
L’explosion de l’information, favorisée par l’Internet a créé une sorte d’obésité que
l’on appelle généralement « infobésité ». Fort de constat, il est souvent difficile de
retrouver une information et ce malgré les outils de recherche qu’offre l’Internet. A
cet effet, la recherche documentaire devient un exercice pénible, surtout pour des
personnes qui n’en maîtrisent pas les astuces. C’est une technique qui permet donc
de piéger et d’attraper une information que l’on sollicite. Pour cela, il faut développer
une stratégie qui s’appuie notamment sur des techniques spécifiques.
1
pas référencées et disponibles pour un usage universel. Bien plus, les documents les
plus pertinents et actualisés sont inaccessibles gratuitement, pour des raisons
commerciales. Ce chapitre propose d’apporter aux chercheurs quelques solutions à
la problématique de la recherche documentaire, notamment en ce qui concerne les
documents disponibles sur le web visible et le web invisible. Vous y trouverez des
astuces et des techniques pour retrouver sur Internet exactement ce que vous
recherchez comme documents. En fin de compte quelques conseils utiles pourront
vous aider à évaluer l’information extraite dans le cadre de vos recherches.
III.1.2 - Définition
III.1.3 - But
2
En fin de compte c’est une opération qui amène le chercheur à mieux cerner et
circonscrire son travail afin d’élaborer une revue de littérature.
III.1.4 - Objectif
Définir son sujet revient donc à se poser la question de savoir : qu’est-ce que
mon sujet signifie du point de théorique et épistémologique ? Est-ce en menant une
recherche dans ce domaine, bien que porteur, aurai-je suffisamment des ressources
documentaires nécessaires pour conduire ma recherche jusqu’à la fin de son
processus ? Beaucoup de chercheurs sont ainsi bloqués et sont contraints de faire
marche-arrière ou changer complètement de sujet. Cette situation devient très
compliquée avec la recherche en master ou en doctorat. Le facteur temporel peut
affecter considérablement les délais et pousser le candidat à l’abandon.
Elle consiste à retourner le sujet dans les sens afin de maitriser ses contours.
A l’instar d’une femme qui fait cuire le réas pour sa famille, cette étape préliminaire
de la recherche documentaire est une phase de compréhension tout azimut du sujet.
3
Ainsi, le chercheur doit faire recours aux dictionnaires et encyclopédie qui lui donne
des significations bien claire de son sujet. Très souvent, il faut faire appel à la
méthode QQOQCCP (Quoi, qui, où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi). C’est
une méthode empirique, très ancienne, mise au point à l’époque aristotélicienne pour
le questionnement des problèmes.
Quoi ?
Le problème
Où ?
Qui ? Le lieu
Les acteurs
Le Sujet
Pourquoi ? Quand ?
Le temps
Le but
Comment ?
La manière
4
Colonisation.
Le plus souvent, dans les bibliothèques, nous avons un thésaurus ou une liste
de vedettes matières qui sert à orienter le catalogueur dans le choix des mots-clés.
Le thésaurus est un outil qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est donc pour
cette raison que le chercheur devra lui-même chercher d’abord à utiliser le langage
naturel avec tout ce que cela peut comporter comme difficulté, avant de transcrire le
mot en question, en langage documentaire. Il faut noter tout de même que le langage
naturel est cette forme d’expression que l’on utilise le plus souvent dans la
communication ordinaire. A ce niveau, il peut avoir quelques difficultés avec certains
concepts dont la représentation pose des confusions :
Avocat comme fruit ;
Avocat comme profession judicaire.
Le langage naturel n’est pas souvent un langage contrôlé. Cette situation
complique davantage l’extraction des mots-clés. Certains termes n’existent que dans
le langage parlé. Ainsi, bordellerie est employée comme un mot clé et qui en réalité
ne donne pas la signification dans le sens où il est utilisé.
En linguistique, le mot faible est un mot insignifiant. Il est très présent dans les
conversations. Sa présence dans un thème de recherche sert juste à la
compréhension. Le mot faible n’ajoute en rien à la recherche documentaire. Dans
une équation de recherche dans le web, il faut tout de même éviter d’utiliser cette
catégorie de mots. Ils génèrent beaucoup de bruits. Ces bruits dans le jargon
documentaire sont la pléthore de liens qui n’a rien à voir avec la précision dans une
recherche documentaire. Ainsi, les déterminants, les prépositions, les adjectifs
qualificatifs, le pronom personnel constituent les mots faibles, encore appelés mots
vides.
Exemple : La prostitution en milieu universitaire camerounais
5
sonore ou audiovisuel. On peut aussi citer entre autre la presse, la documentation
interne, les statistiques, les bases de données, les réseaux sociaux, les sources
académiques etc.
III.3.1 – La presse
6
III.3.3 – Les statistiques
Par ailleurs, il faut aussi retenir qu’une base de données ne livre des
informations que manière signalétique c’est-à-dire, parcellaire voir superficielle. Une
base de données bibliographique par exemple, peut vous apporter des informations
sur le titre, l’auteur, et la date de publication d’un ouvrage. Ce qui est important
surtout en matière de la recherche documentaire reste et demeure l’accès à la
banque de donnée c’est-à-dire au contenu du document.
L’évolution de l’Internet, parti du web 1.0 au web 2.0 a permis de créer un lien
très fort entre les individus. Cette situation a pour conséquence la fluidité de la
circulation de l’information. Sur le plan scientifique, beaucoup de groupe de
chercheurs se sont constitués en réseau pour échanger des informations. Ces
réseaux peuvent aussi être des sources d’informations vers lesquelles chacun peut
aller puiser des éléments pour ses travaux de recherche. Il faut juste savoir faire le
distinguo entre les réseaux ordinaires et les réseaux scientifiques.
Les sources académiques font partie de la littérature grise, au même titre que
la documentation interne. Il s’agit des thèses, des mémoires, des working paper, des
rapports de recherche, des cours. Ces documents échappent complètement au
circuit commercial. Depuis plusieurs décennies maintenant, beaucoup de chercheurs
font usage de cette source d’information dans leurs travaux à travers les citations.
D’ailleurs, il existe des normes de rédaction bibliographique qui en spécifient leur
utilisation.
7
documents. C’est le contraire avec le web. En réalité, beaucoup de documents qui
sont extraits sur le net ne subissent pas de filtre éditorial. Les informations qui y sont
contenues n’engagent que la responsabilité individuelle de leurs auteurs. Il faut donc
faire très attention, quant à la qualité du document qui doit inspirer les travaux d’un
chercheur. Il existe généralement trois types de documents : les imprimés, les
documents sonores, les documents audiovisuels et les ressources numériques
III.4.1 – Imprimés
Après avoir mis sur pied une bonne stratégie de la recherche documentaire, il
faut faire recours maintenant à la technique qui permet de retrouver exactement
l’information ou le document dont on a réellement besoin. Cette technique s’articule
8
autour de l’élaboration d’une équation de la recherche moyennant les opérateurs
booléens et les opérateurs complémentaires.
Les opérateurs booléens sont des outils linguistiques utilisés dans le cadre
d’une recherche informatisée pour apporter beaucoup plus de précision aux résultats
d’un besoin en information. Autrement dit, ils servent à relier les idées, les concepts
et les mots clés employés lors d’une recherche afin d’aboutir à des résultats plus
pertinents que possible. Il existe trois types d’opérateurs booléens : OU/OR,
ET/AND, SAUF/NOT.
Le terme OU/OR est une expression utilisée par les moteurs de recherche
pour retrouver tous les documents les mots-clés d’une équation de recherche
posée. C’est-à-dire le mot-clé A et le mot-clé B :
9
III.5.2.2 – Opérateur d’intersection ET/AND
Exemple : Elevage ET Porc pour rechercher tous les documents qui traitent de
l’élevage du porc
Cet opérateur sert à éliminer l’un des termes de la requête. Il permet alors de
réduire les résultats de l’équation en apportant plus de résultats.
Exemple : Elevage ET Porc SAUF Dschang pour rechercher tous les documents qui
traitent de l’élevage du porc sauf dans la ville de Dschang
10
III.5.3 – Troncatures
Elle recherche des mots ou des termes à partir de sa racine afin d’aboutir sur
ses déclinaisons possibles.
III.5.4.1 – Guillemets
Ils sont généralement utilisés pour rechercher des expressions exactes. Ceci
permet donc aux moteurs de recherche de ne chercher que des pages ou des liens
où ne figures ces termes.
III.5.4.2 – Parenthèses
Dans ce cas précis, le moteur de recherche retrouve tous les documents qui
traitent du stress au travail et tous ceux qui traitent aussi de l’emploi.
11
III.5.5 – Bruit et silence documentaire
III.5.5.1 – Bruit
Cette situation intervient lorsque vous n’avez pas effectué une équation de
recherche qui puisse amener le moteur de recherche à faire des distinctions : quand
vous mettez dans l’interface de saisie des thèmes qui comportent des articles, des
pronoms, des adjectifs, des déterminants, bref tout ce qui résulte de la structure
d’une phrase, ceci donne lieu donc à un bruit documentaire.
12
III.5.5.2 – Silence
13
III.6.2 - Hiérarchisation de l’information
Il faut aussi noter que l’adresse internet ou nom de domaine est très
importante dans la hiérarchisation de l’information. Ainsi, des noms des adresses se
terminant par .fr, .edu., org, .cm, véhiculent des vraies informations, contrairement au
nom de domaine .com qui parfois recèle des contenus tronqués et très dangereux.
En fin de compte, le chercheur doit d’abord donner la priorité aux livres,
dictionnaires, encyclopédies, revues et rapports dans les sites gouvernementaux,
des universités et des entreprises, avant de trier sur le volet les contenus qui
peuvent provenir des blogs ou des sites web personnels.
III.7.1 – Catalogage
14
Zone 2 : Zone de l’édition ;
Zone 4 : Zone de l’adresse ;
Zone 5 : Zone de la collation ;
Zone 6 : Zone de la collection ;
Zone 7 : Zone des notes ;
Zone 8 : Zone de l’ISBN.
Toutes ces informations sont contenues dans une fiche que l’on appelle fiche
bristol. Elles sont conservées dans des fichiers, une sorte d’armoire et organisées en
fonction des différentes entrées dont on a fait allusion dans le paragraphe ci-dessus.
III.7.2 – Indexation
15
III.8.2 – Plateformes de recherche documentaire
Conclusion
La recherche documentaire est aussi une technique dont il faille maitriser les
contours, afin de collecter au maximum les documents qui sont intéressants dans la
conduite des travaux de recherche. Que ce soit en bibliothèque ou sur le net, il est
important à un chercheur de mieux connaitre les règles et les procédures de
recherche utilisant toutes les techniques en la matière afin d’éviter une perte de
temps.
16
BIBLIOGRAPHIE
17