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Projet d’étude

Mohammad Shahid
Muhammad Umair
B1 Groupe D
Intro : La blockchain, une technologie émergente dont l'origine remonte à la création du
bitcoin en 2009, suscite un intérêt croissant à travers divers secteurs. Cette innovation
révolutionnaire présente un potentiel significatif pour améliorer la transparence et l'efficacité
dans de nombreux domaines. En tant que système de certification décentralisé et immuable,
la blockchain offre une alternative prometteuse aux méthodes traditionnelles de gestion des
données et des transactions. La blockchain peut être considérée comme une "feuille infinie"
sur laquelle les participants peuvent lire et écrire librement, sans possibilité de suppression
ou de modification ultérieure des informations enregistrées. Cette technologie se distingue
par sa transparence inhérente, garantissant que toutes les transactions et les données
enregistrées sont visibles par tous les participants autorisés. Cela permet une meilleure
confiance et une vérification indépendante des opérations. L'un des principaux avantages de
la blockchain réside dans sa capacité à améliorer la transparence des processus. En éliminant
les intermédiaires et en fournissant une trace immuable de toutes les transactions, la
blockchain permet de vérifier facilement l'origine, la validité et l'intégrité des informations
enregistrées. Des secteurs tels que la chaîne d'approvisionnement, les services financiers et
la gestion des données pourraient bénéficier de cette transparence accrue, renforçant la
confiance des utilisateurs et réduisant les risques de fraude et de manipulation. En outre, la
blockchain peut également améliorer l'efficacité des processus en éliminant les inefficacités
et les coûts associés aux intermédiaires traditionnels. Grâce à des fonctionnalités telles que
les contrats intelligents, des règles préétablies et automatisées peuvent être appliquées,
permettant ainsi l'exécution directe et sécurisée des transactions. Cela peut simplifier et
accélérer les opérations, réduire les erreurs et les litiges, et potentiellement réduire les coûts
associés aux processus traditionnels. Cependant, malgré ces avantages, il est essentiel de
reconnaître les défis et les limites auxquels la blockchain est confrontée. La consommation
énergétique élevée et les problèmes d'évolutivité sont des aspects à prendre en compte lors
de l'adoption de cette technologie. De plus, une mauvaise maîtrise de la blockchain peut
conduire à des failles de sécurité et à des conséquences potentiellement désastreuses. Dans
cette étude, nous nous pencherons sur la façon dont la blockchain peut améliorer la
transparence et l'efficacité malgré ces défis. Nous explorerons les différents cas d'utilisation
de la blockchain, les opportunités qu'elle offre ainsi que les limites actuelles. En analysant les
exemples concrets et les recherches existantes, nous chercherons à comprendre comment la
blockchain peut-elle améliorer la transparence et l'efficacité ?

Compréhension de la blockchain :
La blockchain repose sur trois principes fondamentaux : la décentralisation, l'immuabilité et
la sécurité. Tout d'abord, la décentralisation fait référence à l'absence d'une autorité centrale
dans le fonctionnement de la blockchain. Au lieu de cela, la blockchain opère sur un réseau
décentralisé de nœuds, où chaque participant possède une copie du registre. Cette
décentralisation élimine les intermédiaires et permet une prise de décision collective au sein
du réseau.
Ensuite, l'immuabilité est une caractéristique clé de la blockchain. Une fois qu'une
transaction est validée et ajoutée à un bloc, elle devient immuable, c'est-à-dire qu'elle ne
peut pas être modifiée ou supprimée ultérieurement. Cela est rendu possible grâce à
l'utilisation de fonctions de hachage cryptographiques qui lient chaque bloc au précédent,
formant ainsi une chaîne de blocs. Cette structure rend les données enregistrées sur la
blockchain résistantes à la falsification et à la manipulation.
Enfin, la sécurité est assurée par des mécanismes cryptographiques avancés. Chaque
participant de la blockchain dispose d'une paire de clés cryptographiques : une clé privée et
une clé publique. La clé privée est utilisée pour signer les transactions, tandis que la clé
publique est utilisée pour vérifier les signatures. Ces techniques de cryptographie
garantissent l'authenticité et l'intégrité des transactions en s'assurant que seules les parties
autorisées peuvent accéder aux données et effectuer des opérations.

La blockchain est composée de plusieurs éléments clés : les blocs, les transactions, les
mineurs et le ledger.
Un ledger est un enregistrement décentralisé et immuable de toutes les transactions
effectuées sur le réseau.
Le ledger est composé d’un ensemble de blocs. Chaque bloc contient deux parties. La
première partie représente le corps du bloc. Il contient les transactions, appelées également
faits (facts), que la base de données doit enregistrer. Ces facts peuvent être des transactions
monétaires, des données médicales, des informations industrielles, des logs systèmes, etc. La
deuxième partie est l’entête(header) du bloc. Ce dernier contient des informations
concernant le bloc tel que :
-L’horodatage (enregistrement de l'heure et de la date à laquelle un événement ou une
action spécifique s'est produit)
-Le hach des transactions (c’est une sorte de "signature numérique" unique qui identifie de
manière sécurisée cette transaction) etc.
Elle contient aussi le hachage du bloc précédent. De ce fait, l’ensemble des blocs existants
forme une chaîne de blocs liés et ordonnés. Plus la chaîne est longue, plus il est difficile de la
falsifier. En effet, si un utilisateur malveillant veut modifier ou échanger une transaction sur
un bloc, il devra modifier tous les blocs suivants, puisqu’ils sont liés par leurs hachs. Ensuite,
il doit changer la version de la chaîne de blocs que chaque objet participant stocke.
Schéma explicative :
Différence entre blockchain public et privé : ( modifier la transition )
Blockchain publique : Une blockchain publique est un réseau décentralisé accessible à tous.
Dans ce type de blockchain, n'importe qui peut participer au réseau, vérifier les transactions
et ajouter de nouvelles transactions aux blocs. Les données sur la blockchain publique sont
transparentes et visibles par tous les participants. Un exemple bien connu de blockchain
publique est Bitcoin. Dans une blockchain publique, la sécurité repose sur un consensus
distribué, généralement basé sur un algorithme de preuve de travail.
Blockchain privée : Une blockchain privée est un réseau décentralisé accessible uniquement
à un groupe restreint de participants autorisés. Contrairement à la blockchain publique,
l'accès à une blockchain privée est généralement contrôlé par des autorisations et des
restrictions. Les participants doivent être approuvés pour rejoindre le réseau et avoir des
droits spécifiques pour ajouter ou valider des transactions. Les données sur une blockchain
privée peuvent être plus confidentielles, accessibles uniquement aux participants autorisés.

Nous allons maintenant nous focaliser sur les mineurs. Ils jouent un rôle essentiel dans la
sécurisation de la blockchain et la validation des transactions. Pour mieux les comprendre
nous allons prendre un exemple.
Explications des transactions :
Prenons un exemple, si on veut envoyer de l’argent à quelqu’un :
Une personne A veut envoyer de l’argent à une personne B, pour faire cela il doit passer par
une banque, la banque vérifie si la personne A aux fonds nécessaires et si c’est le cas il envoie
de l’argent à la personne B. Pour la blockchain c’est tout le contraire, ils utilisent un système
de Wallet, personne en dehors de ne nous peut vérifier ce qu’il contient. Pour la transaction
dans la blockchain il y a plusieurs étapes :
1.Inscription dans le registre des transactions de la blockchain
2.Regroupement des transactions (représenté par un hash qu’on peut caractériser de
pièce d’identité du bloc )
3.Vérification de la transaction par les mineurs : c’est ceux qu’on appelle les mineurs,
ils vérifient la nature du registre ensuite ils vérifient l'hash du bloc, pour valider une
transaction un mineur lance un programme, ils utilisent donc la puissance de leur
ordinateur pour vérifier les transactions et par conséquent ils sont payés pour chaque
transaction prouvée (proof of work )
4.Horodatage et ajout du bloc à d'autres bloc ce qu’il va former une chaîne de bloc
d’où le nom blockchain la transaction devient visible par tous mais il ne peut plus être
modifié
Plusieurs cryptomonnaies utilisent là blockchain comme par exemple : Bitcoin Ethereum.
Litecoin, XRP, Eos, Tron, Monero, Solana, Stellar, Neo et Dogecoin et plein d’autres. Toutes ces
cryptomonnaies ont besoin de la blockchain pour exister. En résumant tout là blockchain
permet de faire des transactions sécurisées tout en restant anonyme.
Il existe plusieurs mécanismes de validation de blocs tels que la Delegated Proof of Stake
(DPoS), la Proof of Stake/Time (PoST), la Proof of existence (PoE), etc. Je vais en expliquer 2 le
Pow et le PoS.

I ) Le PoW et le PoS :
PoW (prof of work) :
Dans ce mécanisme, un mineur doit effectuer un travail, comme par exemple des calculs
mathématiques difficiles à calculer mais qui sont faciles à vérifier ou des puzzles etc. Le
blockchain ajuste la difficulté du « défi » de validation des blocs en fonction du temps moyen
nécessaire pour les résoudre, afin de maintenir un délai de validation stable. Un exemple de
problème mathématique est le problème du plus court chemin dans un graphe, qui est
utilisé dans certains protocoles de preuve de travail pour sécuriser les transactions. Le
problème consiste à trouver le chemin le plus court entre deux nœuds dans un graphe
donné, en utilisant un algorithme comme l'algorithme de Dijkstra. La difficulté du problème
réside dans le fait que le nombre de chemins possible dans un graphe peut être très grand,
ce qui rend le calcul du plus court chemin très difficile pour les graphes de grande taille.
Comme cité précédemment, si un attaquant veut modifier un bloc, il doit modifier tous les
blocs qui le succèdent et fournir une nouvelle PoW pour chacun de ces blocs, ce qui
nécessite une énorme puissance de calcul et d’énergie

« Mauvais coté » du PoW :


Je vais d’abord définir le mot « tragedy of commons » qui me sera utile pour expliquer en
quoi le PoW est défectueux. La "tragedy of the commons" (ou tragédie des communs en
français) est un concept en économie qui décrit la tendance des individus à surconsommer
ou à surexploiter des ressources communes, telles que les forêts, les rivières ou les
pâturages, lorsque l'accès à ces ressources est libre et non réglementé. Cette situation
conduit souvent à la dégradation ou à l'épuisement des ressources communes, car chacun a
intérêt à maximiser son propre bénéfice à court terme sans tenir compte des coûts à long
terme pour l'ensemble de la communauté.la PoW consomme une grande quantité d’énergie
lors de la résolution des défis mathématique.
Dans le contexte de la blockchain, les mineurs sont des acteurs qui utilisent leur puissance de
calcul pour valider les transactions en échange d'une récompense. Cette récompense est
actuellement constituée de deux éléments principaux : les frais de transaction payés par les
utilisateurs et les nouvelles cryptomonnaies créées lorsqu'un nouveau bloc est ajouté à la
chaîne. Cependant, cette récompense est conçue pour diminuer progressivement au fil du
temps, donc les mineurs ne seront plus récompensés par de nouvelles cryptomonnaies, mais
seulement par les frais de transaction.
Cela signifie que dans le futur, les récompenses diminueront, et donc il y aura une diminution
du nombre de mineurs, car leurs profits seront moindres, cela pourrait potentiellement
rendre le réseau moins sécurisé et plus vulnérable aux attaques. Mais cela dépendra
également de la demande de transactions et du montant des frais de transaction, car si les
utilisateurs sont prêts à payer des frais élevés pour que leurs transactions soient traitées
rapidement, cela pourrait compenser la diminution de la récompense de bloc pour les
mineurs.
II ) Proof of Stake (PoS)
Pour résoudre les problèmes du PoW, la PoS (Preuve d’enjeu) a été créé, dans ce mécanisme
on ne doit pas résoudre des calculs mathématiques( donc pas de minages et on utilise
aucune ressources).
Au lieu de cela, les mineurs sont remplacés par ce qu’on appelle les « forgeurs », qui peuvent
valider des blocs en fonction de la quantité de cryptomonnaie qu'ils possèdent. Plus un
forgeur possède de cryptomonnaie, plus sa chance de valider un bloc est élevée. Dans ce
système, chaque forgeur peut être comparé à un parieur qui mise sur un bloc. Lorsqu'un bloc
honnête est ajouté à la chaîne, chaque forgeur reçoit une récompense proportionnelle à sa
mise. Cependant, contrairement au PoW, où les mineurs malhonnêtes peuvent éviter des
sanctions, dans la PoS, tout forgeur dont le bloc est frauduleux est pénalisé et le montant de
sa mise est débité de son solde. Le principal inconvénient de la PoS est que les forgeurs
possédant une grande quantité de cryptomonnaie sont favorisés, créant ainsi une certaine
centralisation. Il existe plusieurs systèmes blockchain utilisant la PoS, tandis que d'autres
remplacent la PoW par la PoS.

5 exemples :
Blockchain dans la médecine :
La blockchain pourrait être utilisée pour enregistrer les informations sur les allergies d'un
patient de manière sécurisée. Chaque fois qu'un médecin diagnostique une allergie chez un
patient, cette information serait ajoutée à la blockchain. Lorsque le patient arrive à l'hôpital
inconscient suite à un accident, les médecins peuvent accéder à la blockchain en utilisant les
informations d'identification du patient, telles que son nom, prénom et date de naissance, et
vérifier rapidement s'il y a des allergies enregistrées.
Cela permettrait aux médecins de prendre des décisions éclairées sur les traitements à
administrer, en évitant les médicaments ou les substances auxquels le patient est allergique.
Cela pourrait potentiellement réduire les risques liés à l'administration de médicaments
incompatibles et améliorer la sécurité des patients.
En utilisant la blockchain, les informations médicales du patient seraient stockées de manière
sécurisée et transparente, avec un historique immuable des ajouts et des modifications
apportés aux données. Cela garantit l'intégrité et l'authenticité des informations médicales,
tout en respectant la confidentialité du patient grâce à des mécanismes de cryptage.
L’utilisation de la blockchain dans le domaine de la médecine peut certainement offrir des
avantages, ce qui pourrait améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients.
Mais ce n’est pas tout, La blockchain permet de crée des dossiers médicaux électroniques
(DME) infalsifiables, protégés par cryptographie et accessibles seulement aux personnes
autorisées. Cela peut aider à prévenir les fraudes, les erreurs médicales et à protéger la
confidentialité des informations personnelles des patients. Un exemple que je peut citer : Le
projet MediLedger est un exemple d'utilisation de la blockchain pour suivre les médicaments
tout au long de la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, de la fabrication à la
distribution et à la vente. Les détails de chaque médicament, tels que les dates d'expiration
et les informations sur les fabricants, les distributeurs et les pharmacies, sont stockés sur la
blockchain pour assurer la transparence et la sécurité des informations. Cela aide les
entreprises pharmaceutiques à prévenir la contrefaçon et à détecter rapidement les produits
défectueux, ce qui améliore la sécurité des patients et renforce la confiance des
consommateurs dans leurs produits.
Cependant il n’y a pas que des bons côtés ( modifier la transition )
Les mauvais côtés :
La blockchain peut stocker des informations médicales de manière sécurisée, mais il est
important de s'assurer que seules les personnes autorisées y ont accès. Il faut prendre des
mesures de sécurité pour protéger les informations personnelles des patients.
La gestion d'une grande quantité de données médicales sur la blockchain peut poser des
défis en termes de capacité et d'évolutivité du réseau. La blockchain doit être en mesure de
gérer efficacement une grande quantité de transactions et de données médicales en
constante expansion pour assurer des performances optimales.
Imaginons que chaque fois qu'un médecin ajoute une nouvelle information médicale à la
blockchain, comme un diagnostic ou des résultats d'examens, cela compte comme une
transaction. Si de nombreux médecins et patients utilisent la blockchain, cela peut générer
un grand nombre de transactions à traiter.
Mais les données médicales elles-mêmes prennent de la place. Elles peuvent inclure des
informations sur les antécédents médicaux, les traitements passés, les allergies, etc. Au fur et
à mesure que de plus en plus de patients rejoignent la blockchain, la quantité de données
stockées augmente rapidement.
Mais, la gestion de cette échelle peut être un défi technique. Il faut s'assurer que la
blockchain est conçue de manière à pouvoir faire face à la croissance continue du nombre de
transactions et de données, en s'assurant qu'elle reste rapide et efficace même lorsque le
réseau est très sollicité. Donc il faut trouver une blockchain publique qui a un grand nombre
de TPS (transaction par seconde).
Même avec l'utilisation de la blockchain, il est possible que des erreurs (humaine) se
produisent lors de la saisie ou de la transmission des données médicales. Par exemple, des
erreurs de frappe ou des inexactitudes dans les informations saisies peuvent conduire à des
données incorrectes dans les dossiers médicaux. Il est donc essentiel d'effectuer une
vérification et une validation rigoureuses des données avant de les enregistrer sur la
blockchain. Par exemple imaginons qu'une personne se rend chez son médecin et reçoit une
ordonnance pour un médicament spécifique. L'ordonnance est ensuite enregistrée sur une
blockchain pour garantir sa sécurité, sa confidentialité et sa traçabilité. Cependant,
imaginons qu’il y a une erreur dans la prescription, on ne pourra pas la changer facilement,
pour modifier l’ordonnance erroné on peut créer un smart contract. Une fois que l’erreur est
detecté par le patient ou le pharmacien, il signale l'erreur, si l'erreur est validée, le médecin
peut être notifié de l'erreur et invité à approuver la correction de l'ordonnance. Une fois que
la correction est approuvée, les détails de l'ordonnance peuvent être mis à jour sur la
blockchain.

4eme exemple :
Domaine Ventes :
La blockchain peut être utilisé pour enregistrer les mouvements des stocks des produits et
elle permet aussi de mieux gérer les stocks, éviter les fraudes liées à la contrefaçon ou a la
falsification de produits ( que nous verrons plus tard ). Carrefour, une entreprise française,
utilise la blockchain pour suivre et garantir la qualité de ses produits alimentaires, tels que la
viande, le lait et les fruits et légumes. Les clients peuvent scanner un QR code sur les
produits pour obtenir des informations sur leur provenance et leur qualité. La blockchain
assure que les données de chaque produit sont enregistrées de manière sécurisée et
transparente. En cas de problème de sécurité alimentaire, la blockchain permet de retrouver
rapidement les produits contaminés/périmé.
Le mauvais coté : La mise en place d'un système de traçabilité basé sur la blockchain
nécessite une infrastructure solide, comprenant des serveurs et des mécanismes de stockage
etc. Ces éléments peuvent entraîner des coûts initiaux élevés pour l'entreprise, en particulier
lorsqu'il s'agit de gérer de grandes quantités de données provenant de multiples
fournisseurs.
Les entreprises, comme Carrefour, qui utilisent la blockchain pour la traçabilité des produits,
développent souvent des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins spécifiques. Cela
implique des efforts de développement de logiciels, de codage et de test pour créer un
écosystème fonctionnel et fiable. Ces activités de développement peuvent nécessiter des
ressources financières et humaines considérables.
Voyons voir maintenant comment la blockchain permettrais d’éviter certain type
d’arnaque :
Chaine d’approvisionnement :
Pour comprendre les problèmes liés à la chaîne logistique, nous allons essayer d’expliquer le
cycle de vie d’un lot de blé qui va être transporté d’une entité vers une autre.
Pour commencer l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) reçoit la matière
première nécessaire pour l’état à travers deux principales entités: à savoir l’agriculteur
algérien et aussi à travers l’importation du blé à l'échelle internationale. Ensuite, l’OAIC
s’occupe de traiter, de stocker, et d’empaqueter le blé dans des lots prêts à être vendu au
deuxième maillon de la chaîne qui est la minoterie, cette dernière s’occupe de vérifier la
qualité, puis le revendre à la prochaine entité de la chaîne qui est le grossiste pour qu'à la fin
arrivé au destinataire final qui est la boulangerie.
Nous allons voir par la suite les problèmes liés au système actuel ainsi que les pertes causées
par ce dernier et comment la Blockchain va permettre de résoudre les principaux problèmes
de cette chaîne d'approvisionnement.

Voici un schéma plus détaillé Un schéma illustrant


d’une manière globale la chaîne d’approvisionnement
du blé tendre en Algérie
probleme 1 : Une boulangerie peut revendre son blé subventionné à l’OAIC à travers un
agriculteur.

Ce chéma illustre le probleme 1

Problème 2 : Le manque ou l’absence de la traçabilité du blé subventionné à l'échelle des


différentes entités de la chaîne logistique.

Ce schéma illustre le probleme 2 :


Nous pouvons voir que les deux problèmes sont liés principalement à la traçabilité dans la
chaîne logistique du blé tendre subventionné causant des pertes de milliards de dinars
algériens chaque année à l’état Algérien selon les statistiques du ministère du commerce
faites en 2018.
Solution :
(une solution que nous proposons : )Cependant, le blé doit être soumis à un contrôle de
qualité puis divisé en lots pour ensuite être stocké avant de le vendre à une minoterie, cette
dernière achète les lots identifiés, les stocke puis les revendre à un grossiste qui va par la
suite lui-même le revendre à la dernière entité de la chaîne logistique qui est la boulangerie,
considéré comme le consommateur final du blé subventionné.
L’OAIC imprime donc un identifiant unique sous forme d’une étiquette qui sera ensuite
gravée sur chaque lot qu’elle produit, cet identifiant ainsi que d’autres informations tel que la
date et l’heure de la production, le nom de la variété et d’autres informations utiles seront
enregistrés sur la Blockchain en parallèle. Une fois terminer l’organisation peut donc par la
suite stocker le lot et le vendre au prochain acteur de la chaîne d’approvisionnement : la
minoterie.
Le lot du blé est désormais chez la minoterie identifier et enregistrer dans la blockchain avec
différentes informations de contrôle de qualité via les différents capteurs (température,
humidité, date de de l’achat, etc) tout cela à partir d’une application mobile qui peut être
installée sur un téléphone. Le lot va être encore une fois stocké et revendu pour le prochain
maillon de la chaîne logistique : le grossiste.
À présent le lot est stocké chez un grossiste après avoir été identifié et enregistré dans le
réseau blockchain ainsi comme dans la minoterie le grossiste va être passé par un contrôle
de qualité pour lui affecter différentes informations à travers des capteurs via une application
mobile ; pour enfin être vendu au consommateur final de la chaîne: la boulangerie.
Une fois que la boulangerie achète le lot, cette dernière doit valider la transaction via
l’application mobile grâce à l’identifiant unique du lot.
Le schéma suivant illustre le fonctionnement du système d’une manière générale décrit au-
dessus afin de mieux comprendre la structure de notre système basé sur la technologie
Blockchain.
(Vue globale du système de la chaîne d’approvisionnement basé sur la technologie
Blockchain)
Un tel système n'est pas complètement infaillible. Il y a toujours un risque que l'une des
parties intervenantes introduit des données erronées ou ne les introduit tout simplement
pas.
Objectifs du système :
Le système basé sur la blockchain sera autorisé qu’aux membres désirés (c'est-à-dire que
seules les parties autorisées et enregistrées pourront y accéder), pour cela il y aura un
système d'authentification pour distinguer les différentes entités dans le système. L'accès à
toute fiche de suivi de produit spécifique et à sa mise à jour sera limité à l'entité au super
administrateur.

Le système permet le suivi et la traçabilité des articles, l’emplacement, le porteur actuel


(OAIC, minoterie, grossiste ou boulangerie) ainsi que d'autres types d’informations capturées
à partir des dispositifs enregistrés sur la Blockchain.
Le système prend en charge l’identification d’un produit via le code QR.
Les identifiants QR code peuvent être utilisés pour accéder à la fiche d'un produit. Cette
fonctionnalité permet de voir et vérifier en temps réel la localisation du produit ainsi que les
différentes informations sur ce dernier qui est lié à chaque maillon de la chaîne logistique.
Réponse au problèmes :
En utilisant la solution basée sur la blockchain et l'identification unique de chaque lot de blé,
il devient plus difficile pour une boulangerie de revendre le blé subventionné à l'OAIC par le
biais d'un agriculteur. L'identifiant unique du lot est enregistré sur la blockchain à chaque
étape de la chaîne logistique, ce qui permet de suivre son parcours depuis l'OAIC jusqu'à la
boulangerie. Si une boulangerie tente de revendre le blé subventionné, cela sera détecté lors
de la validation de la transaction sur la blockchain, car l'identifiant unique du lot ne
correspondra pas aux enregistrements appropriés. Ainsi, la solution renforce la transparence
et empêche les pratiques abusives de revente du blé subventionné.

La solution basée sur la blockchain permet d'établir une traçabilité complète du blé
subventionné tout au long de la chaîne logistique. Chaque lot de blé est marqué avec un
identifiant unique, enregistré sur la blockchain et associé à des informations telles que la
date, l'heure, la variété, les conditions de stockage, etc. Les capteurs collectent en temps réel
les données de contrôle de qualité, telles que la température et l'humidité, et les
enregistrent sur la blockchain. Ainsi, chaque entité de la chaîne logistique, de l'OAIC à la
boulangerie, peut accéder aux informations de traçabilité du lot de blé subventionné, vérifier
son historique, sa provenance et les conditions de stockage tout au long du processus. Cela
améliore la transparence et permet de s'assurer que le blé subventionné est utilisé
conformément aux réglementations et aux objectifs établis.

3eme exemple : les smart contracts


L’objectif des smarts contracts :
Les smart contracts ont pour objectif la conclusion de contrats à la différence que cette fois le
contrat est totalement dématérialisé/ automatique et se conclue sans intérmediaires.
Prenons un exemple : si on souhaite acheter une maison, un smart contract me permettras
de conclure un contrat avec un vendeur sans un intermédiaire donc sans une banque, un
notaire, l’agence immobilière etc. La transaction se fera en direct entre le propriétaire et le
client.

Smart contracts et blockchain : Les smart contrats sont principalement utilisés sur des
plateformes de blockchain, telles que Ethereum, qui prennent en charge les contrats
intelligents en tant que fonctionnalité de base.
Il y a 4 grande caractéristique dans le smart contract :
1) Un contrat sans intermédiaire
2) Un contrat automatique ( il s’exécute et s’applique tout seul )
3) Un contrat impossible à modifier
4) Un contrat public ( visible par tout le monde )

Pour illustrer tout ce que j’ai pu dire je vais prendre un exemple :


Imaginons une personne A et B qui souhaite conclure un contrat concernant un bien
dématérialisé, A qui est l’acheteur et B qui est le vendeur. Il y’aura plusieurs étape :
1) La personne A et la personne B se mette d’acord pour conclure un contrat, il se
mettent d’acord sur les conditions, les termes et donne tous les deux leur
consentement
2) Un dévellopeur écrit alors cette volonté des deux parties dans un programme
informatique dont le langage informatique est souvent solidity
3) Le smart contract est intégrer a la blockchain et prend en la forme d’une transactions
entre A et B. A va envoyer l’argent a B mais la somme en question va d’abord être
mise séquestre sur l’adresse du smart contract ( La mise sous séquestre sur l'adresse
d'un smart contract signifie que des fonds ou des actifs sont temporairement gelés
ou bloqués sur une adresse de contrat intelligent (smart contract) pour une période
donnée, conformément aux termes et conditions d'un contrat.) En outre la somme
ne va pas a la personne B directement
4) Lors de cette étape 2 scénarios sont envisageables
- Premiers scénarios si les conditions ne sont pas remplies : dans ce cas-là, l’argent
est restitué a la personne A et B conserve son bien et le contrat prend fin
- Deuxièmes scénarios si les conditions sont remplies : dans ce cas le smart cotract
qui a mit les somme en séquestre envoie l’argent A vers B et s’assure que B a bien
donner sont bien a A, la transaction et donc effectif et devient visible par tous sur
la blockchain et tout ceci bien sur anonyme, tout ce qu’on pourrais savoir c’est la
nature de la transactions et son montant
Les limites du smart contrat.
1ere limites : la transaction en elle-même, comme cité dans l’exemple précedent la personne
B vend un bien immatérielle, mais on se pose alors la question suivante : comment ça se
passe si je veux vendre par exemple une voiture ? en sachant qu’une voiture est physique on
peut donc pas l’intégrer à la blochain. Dans ce cas le smart contract n’a aucun moyen de
savoir si B a bien donner sa voiture a A au moment où A a payé la somme. Dans ce cas il va
falloir faire appelle a un tiers de confiance qu’on appelle un « oracle », c’est lui qui devra
intégré dans la blockchain l’information selon la quelle B a bien vendu sa voiture a A(donc
quand A a payer il devient le propriétaire de la voiture). Pour résumé l'oracle fournit des
données fiables à la blockchain.

2eme limites : le caractère immuable (Impossible a changé), si le développeur qui a créé le


contrat a malencontreusement mal codé et qu’il contient des bugs alors ces bugs peuvent
être exploité par des personnes malveillantes comme des hacker. On peut prendre l’exemple
de DAO, DAO est un projet qui permet a des utilisateur anonyme d’accorder ou non des
financement a d’autres projet via des smart contracts. Mais une faille dans le code de ses
smart contract a permis à un hacker de récupérer 3 millions d’ethereum ce qui ferait
aujourd’hui environ 5 milliards d’euros.

3eme limites : le smart contract se base sur l’ethereum, c’est une cryptomonnaie dont le cour
varie constamment puisque c’est une monnaie décentralisé(il n’est pas régie par une
banque), il n’est donc pas prudent de conclure un smart contract qui se base sur une
monnaie qui est volatile. Pour remédier a ce problème, il est possible d’utiliser des Stable
coins, ce sont des cryptomonnaie dont le cours ne change pas (exempe l’USDC)

2eme exemple : plateforme musicale : ( modifier la transition )


Une plateforme de streaming basé sur la blockchain permettrait aux artistes de distribuer
leur contenu directement aux auditeur, sans passer par des intermédiaires traditionnels tels
que les maisons de disques ou les plateformes de streaming centralisées.
Sur cette plateforme, les artistes pourraient télécharger leurs chansons et albums, qui
seraient ensuite enregistrés sur la blockchain. Chaque enregistrement serait doté d'un
identifiant unique, ce qui garantirait l'authenticité et l'origine du contenu.
Les auditeurs, quant à eux, pourraient découvrir et écouté directemen la musique des
artistes sur la plateforme. Les paiements seraient effectués en utilisant des crypto-monnai ou
des jetons (tokens) spécifique à la plateforme, permettant une rémunération instantanée et
équitable pour les artistes.
La blockchain garantirai la transparence des flux de revenus. Les artistes pourraient voir en
temps réel les revenus générés par leur écoute. Cela éliminerait les problème lié à la
comptabilité et aux retard de paiement souvent rencontrés dans l'industrie de la musique.
De plus, cette plateforme permet également aux auditeur de soutenir directement les artiste
en leur versant des pourboire ou en achetant des tokens numériques exclusifs, créant ainsi
une relation plus directe et transparente entre les artistes et leur public.
Grâce à la blockchain, cette plateforme de streaming de musique offre une transparence
complète dans la gestion des droits d'auteur et des revenu. Elle élimine les problème de
redistribution inéquitable des revenu et de manque de transparence qui peuvent exister
dans les modèle traditionnel de l'industrie musicale. Les artiste sont rémunéré de manière
équitable et les auditeur ont la certitude que leur soutien va directement aux artistes qu'ils
apprécient.
Les paiements sont effectués en crypto-monnaie directement aux artistes de manière
transparente et instantanée, sans nécessiter d'intermédiaires tels que des maisons de
disques ou des sociétés de gestion des droits d'auteur.
Prenons l'exemple d'une plateforme de streaming de musique basée sur la blockchain qui
intègre les NFTs pour offrir des œuvres musicales uniques ou des éditions spéciales.
Sur cette plateforme, les artistes peuvent publier leurs chansons et les associer à des NFTs.
Chaque NFT représente une œuvre musicale spécifique et contient des métadonnées
détaillées sur l'œuvre, telles que le titre, l'artiste, l'année de sortie, etc. Ces NFTs sont créés
et enregistrés sur la blockchain, ce qui garantit leur authenticité, leur traçabilité et leur
propriété.

Aujourd’hui il existe des plateformes qui utilise cette technologie je vais en citer quelques-
unes :
1) Ujo Music : cette plateforme utilise la blockchain ethereum pour permettre au artiste
de télecharger les œuvres de manière transparente (qui on été évoqué
précédemment)
2) Mycelia : cette plateforme propose la gestion des droit d’auteur, la traçabilité des
œuvres etc..
3) Choon : cette plateforme permet aux artistes de télécharger leur musique, d'établir
des contrats intelligents et de recevoir des paiements en crypto-monnaie. Les
auditeurs peuvent écouter de la musique et soutenir directement leurs artistes
préférés en utilisant le token natif de la plateforme. ( tous ces méthode on été
évoqué plus en haut )
Mauvais côté : ( modifier la transition )
1) La capacité du réseau bitcoin est limité a 7 transactions par seconde, ce qui est pas
beaucoup. Elle peut entrainer des retards dans le traitement des transactions liées au
streaming ( par exemple si on veut acheter du contenu sur la plateforme ). Tout cela
peut affecter l’expérience utilisateurs la plateforme de streaming peut même être
temporairement fermé a cause du nombre excessif d’utilisateurs. ( l’etherum varie
entre 15 et 30 TPS )
2) Quand la demande de transaction est saturé, les frais de transaction sur le bitcoin on
tendance a augmenter et rendre les transaction plus couteuse ce qui peut dissuader
certains utilisateurs.
3) Impacte environnementale : comme je l’ai expliqué dans un autre word de notre
projet d’étude l’utilisation de la blockchain dans la diffusion continue de contenu peut
avoir un impact environnementale négatif, c’est a cause du proof of work qui
nécessite beaucoup de puissance de calcul et d’électricité.

Dernier exemple : ( modifier la transition )


De nos jours, nos données personnelles sont souvent collectées, vendues et utilisées sans
notre contrôle. Pour remédier à cela, une solution propose de traiter les données
personnelles comme des actifs numériques sur une technologie sécurisée appelée
blockchain.
La blockchain est un registre numérique sécurisé qui permet de stocker des informations de
manière transparente. En utilisant la blockchain, nos données personnelles peuvent être
cryptées et associées à des "tokens" qui prouvent que nous en sommes les propriétaires
légitimes.
Dans ce système, les données personnelles cryptées sont stockées sur la blockchain. Les
marques intéressées par l'utilisation de ces données peuvent obtenir une clé cryptée pour y
accéder. Ainsi, nous, les utilisateurs, avons un contrôle total sur nos données, en sachant qui
les achète et à quelles fins.
En utilisant la blockchain pour le traitement des données, cela permet de contourner les
intermédiaires traditionnels, tels que les plateformes de publicité et autres. Les utilisateurs
peuvent directement négocier et échanger leurs données avec les marques, ce qui réduit les
coûts et les inefficacités liés à ces tiers.
Ce concept crée un marché transparent où nous pouvons échanger nos données avec les
marques, tout en respectant les réglementations de protection des données personnelles
telles que le RGPD.
Lorsqu'une transaction a lieu entre une entreprise et un utilisateur, un "Smart Contract" est
créé sur la blockchain. Ce contrat numérique garantit l'authenticité et la sécurité de la
transaction.
Nous pouvons choisir de rendre nos données publiques ou privées, et réguler les droits
d'utilisation de nos données selon nos préférences.
La start-up Dawex a développé une plateforme qui met en œuvre ce concept, permettant
aux utilisateurs de contrôler et de monétiser leurs propres données personnelles. Les
données sont cryptées et stockées de manière sécurisée sur la blockchain, ce qui réduit les
risques de piratage ou de violation de la confidentialité.
La plateforme de Dawex facilite la création d'un marché où les utilisateurs peuvent échanger
leurs données avec des marques intéressées. Les utilisateurs peuvent choisir les données
qu'ils souhaitent partager, définir les conditions d'utilisation et fixer un prix pour ces
données. Cela leur donne un réel pouvoir sur la valeur de leurs informations personnelles.
La plateforme de Dawex utilise également des Smart Contracts pour réguler les transactions
de données.
Mauvais coté :
-La nature immuable de la blockchain peut poser des problèmes en matière de
confidentialité des données. Une fois que les données sont enregistrées sur la blockchain,
elles ne peuvent généralement pas être supprimées ou modifiées. Cela peut poser des
problèmes si des erreurs sont commises ou si des données sensibles sont divulguées.

-Lorsque de nombreuses données sont enregistrées sur une blockchain, cela peut ralentir le
processus de traitement des informations. Imaginez une file d'attente pour faire enregistrer
vos informations sur la blockchain. Si beaucoup de personnes souhaitent enregistrer leurs
données en même temps, cela peut prendre plus de temps pour que toutes les transactions
soient traitées. (plus il y a de données stockées sur la blockchain, plus la blockchain elle-
même devient lourde à gérer pour les ordinateurs qui la maintiennent.)

Ou rajouter l’histoire de MTGox ?


Et faire la projetction et la conclusions

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