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La relation entre l’éducation ou la capitale humaine et la productivité est bien établie dans la
littérature économique. Plusieurs études ont montré que l’investissement dans l’éducation et
la formation des travailleurs peut conduire à une augmentation significative de la productivité.
Aussi plusieurs auteurs on définit le capital humain et la productivité différemment
L'investissement concerne à la fois les machines, les usines mais il ne faut pas oublier que
l'investissement concerne également le capital humain.
Becker définit le capital humain comme un stock de ressources productives incorporées aux
individus eux-mêmes, constitué d'éléments aussi divers que le niveau d'éducation, de
formation et d'expérience professionnelle, l'état de santé ou la connaissance du système
économique. Toute forme d'activité susceptible d'affecter ce stock (poursuivre ses études, se
soigner, etc.) est définie comme un investissement (chapitre I). L'hypothèse fondamentale de
Becker est que les inégalités de salaires reflètent les productivités différentes des salariés
Pour Becker, le capital humain se réfère aux connaissances, compétences, habitudes et
capacités acquises par un individu au cours de sa vie qui peuvent augmenter sa productivité et
son revenu.
Capital humain. Selon Mincer, le capital humain se réfère aux connaissances, aux Jacob
Mincer a également apporté une contribution importante à la théorie des compétences et aux
capacités d'un individu, ainsi qu'à ses traits personnels tels que l'intelligence, la motivation et
la personnalité. Plus précisément, Mincer définit le capital humain comme "l'ensemble des
connaissances, des compétences, des talents et d'autres aptitudes acquises par les individus
dans l'exercice de leur activité économique, ou par l'éducation, la formation et d'autres formes
d'investissement en eux-mêmes".
Mincer a également souligné que le capital humain est un actif productif qui peut être
augmenté grâce à l'éducation, la formation et l'expérience professionnelle. En conséquence, il
est considéré comme un investissement dans le capital humain qui peut accroître la
productivité et les revenus d'un individu, ainsi que la croissance économique d'un pays dans
son ensemble.
Plus précisément, Mincer définit le capital humain comme "l'ensemble des connaissances, des
compétences, des talents et d'autres aptitudes acquises par les individus dans l'exercice de leur
activité économique, ou par l'éducation, la formation et d'autres formes d'investissement en
eux-mêmes".
Mincer a également souligné que le capital humain est un actif productif qui peut être
augmenté grâce à l'éducation, la formation et l'expérience professionnelle. En conséquence, il
est considéré comme un investissement dans le capital humain qui peut accroître la
productivité et les revenus d'un individu, ainsi que la croissance économique d'un pays dans
son ensemble.
POUR LA PRODUCTIVITE :
Selon Solow, la productivité peut être mesurée par le ratio de la production à la quantité de
facteurs de production utilisés. Les facteurs de production comprennent généralement le
travail, le capital physique (machines, équipements, etc.) et le capital humain (compétences et
connaissances des travailleurs).
Adam Smith, économiste écossais du XVIIIe siècle et souvent considéré comme le fondateur
de l'économie politique moderne, a formulé une définition de la productivité dans son ouvrage
majeur "La richesse des nations" (1776).
Selon Smith, la productivité est déterminée par la quantité de biens et de services qu'un
travailleur peut produire dans une période donnée. Il a également souligné l'importance de la
division du travail, qui permet à un travailleur de se spécialiser dans une tâche spécifique et
d'augmenter ainsi sa productivité.
Smith a également émis l'idée que l'augmentation de la productivité peut conduire à une
augmentation de la richesse nationale. Il a soutenu que l'augmentation de la production permet
de répondre aux besoins de plus de personnes, ce qui peut conduire à une augmentation de la
demande de biens et services et ainsi stimuler l'économie.
Ainsi, pour Adam Smith, la productivité est un élément clé de la croissance économique et du
développement de la richesse nationale.
Ils précisent que le capital humain joue également sur la capacité des individus à travers
l’adaptation de nouvelles technologies. Ils proposent une fonction de la forme suivante :
Y = F [K (t), A(t)L(t)]
Ils ont formellement inclus le capital humain dans un modèle utilisant une spécification de
Cobb-Douglas à rendements d’échelle constants pour la production globale. Ces auteurs
considèrent la fonction de production suivante :
OU
Y= Kα Hβ (AL) 1−α –β
Lucas (1988) propose un modèle alternatif de croissance économique qui cadre mieux, selon
lui, avec les observations internationales. Il considère un modèle fermé dans lequel il adjoint
au côté du facteur travail, I, et du capital physique, K, un troisième facteur de production : le
capital humain, h. La production est donnée par la combinaison de ces trois facteurs suivant
une technologie de type Cobb-Douglas (en omettant l’indice temporel) :
Pour la présentation de son approche, il considère une économie composée d'individus
identiques qui vivent de façon indéfinie et qui choisissent de répartir à chaque date leur temps
entre la production courante et le développement de leur niveau d'éducation permettant
d’augmenter la production future. Sa modélisation est assez sommaire. La première équation
de base de son modèle s'écrit:
K = kβ (uhi) 1−β –C
• k désigne le stock de capital physique dont l'accumulation est basée par l'équation suivante
3 références bibliographiques :
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=REDP_301_0005&download=1
file:///C:/Users/ADMIN/Downloads/economiepublique-4762.pdf
file:///C:/Users/ADMIN/Desktop/Economie%20de%20l'%C3%A9ducation%203%20%20en
%20L3%202021.pdf