Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ce support de cours a été élaboré dans le cadre du présent cours du soir en vue d’être distribué aux
participants à ce cours. Il est destiné à leur usage exclusif. La CSL se réserve néanmoins le droit d’en
distribuer une copie aux personnes ne participant pas aux cours mais souhaitant passer l’examen dans le
cadre du parcours « examen », afin qu’ils puissent préparer l’examen.
Les informations contenues dans le présent document ne préjudicient en aucun cas à une interprétation
et application des textes légaux par les administrations étatiques ou les juridictions compétentes. Le plus
grand soin a été apporté à la rédaction de ce support de cours. Ni l’auteur, ni la CSL ne peuvent être tenus
responsables d’éventuelles omissions et erreurs dans le présent écrit ou de toute conséquence découlant
de l'utilisation de l'information qu’il contient.
Sommaire
1. Introduction..................................................................................................................... 3
2. Les principes comptables ............................................................................................... 5
3. L’ajustement direct d’un compte ....................................................................................12
4. La variation des stocks de marchandises ......................................................................31
5. La variation des stocks dans les entreprises de production ...........................................67
6. Les amortissements ......................................................................................................98
7. Les provisions .............................................................................................................139
8. La cession des biens de l’Actif .....................................................................................189
9. La régularisation des comptes de gestion ....................................................................235
10. Glossaire .....................................................................................................................290
11. Lexique trilingue ..........................................................................................................296
12. Annexe : plan comptable .............................................................................................299
13. Table des matières ......................................................................................................320
1. Introduction :
L’objectif de ce cours consiste essentiellement à étudier les opérations de fin d’exercice. Tout au
long d’une année le comptable enregistre des opérations courantes (achat et ventes de
marchandises, règlements...). Toutes ces opérations sont saisies à partir de pièces (factures, notes
de crédit, extraits bancaires...). À la fin de l’exercice comptable, le comptable doit passer des
écritures qui ne sont pas documentées par des pièces. La plupart de ces enregistrements
concernent l’évaluation des biens de l’entreprise. Ainsi la voiture achetée au début de l’année n’a
certainement plus la même valeur à la fin de l’année. Cette diminution de valeur n’est pas
documentée par une pièce. Pourtant cette dépréciation doit être comptabilisée afin que le bien soit
inscrit à cette valeur inférieure au bilan.
Il s’agit donc de comparer les soldes des comptes à la réalité économique. La loi oblige les
entreprises à établir au moins un fois l’an un inventaire. Cet inventaire consiste à établir une liste
détaillée de tous les avoirs et dettes de l’entreprise et à les évaluer. Les résultats de cet inventaire
sont alors confrontés aux soldes des comptes. Les comptes doivent alors être adaptés pour
correspondre à la réalité.
Le principal but du droit comptable luxembourgeois consiste à énoncer des principes comptables
et à définir des règles d’évaluation.
Ces principes et règles d’évaluation sont régis par la « Loi du 19 décembre 2002 concernant le
registre de commerce et des sociétés ainsi que la comptabilité et les comptes annuels des
entreprises et modifiant certaines autres dispositions légales », ci- après nommée « Loi de 2002
sur les comptes annuels ». Cette loi vient en fait d’une directive européenne (la quatrième directive
qui a initialement été transposée en droit national par la loi du 4 mai 1984). Les principes
comptables sont donc les mêmes dans tous les pays de l’Union européenne.
Cette loi de 2002 sur les comptes annuels ne dit pas grand-chose sur la façon de passer les
écritures comptables, mais elle donne des indications sur la façon :
• d’évaluer les différents biens de l’entreprise
• de présenter le bilan et le compte de profits et pertes (schéma précis).
La loi oblige également les entreprises à déposer leurs comptes annuels au
Elle précise aussi les conditions de contrôle des sociétés. Les sociétés de capitaux d’une certaine
taille doivent se soumettre à un contrôle externe (audit). Ce contrôle externe est effectué par un
réviseur d’entreprises.
Rappelons encore qu’au Luxembourg, le Plan Comptable Normalisé (PCN) ne fournit pas de
règles de comptabilisation (contrairement au plan comptable français).
Suite au Règlement Grand Ducal du 12 septembre 2019, un nouveau Plan Comptable Normalisé
a été introduit au Luxembourg avec prise d’effet au 1er janvier 2020.
Ce plan comptable prend la dénomination de «Plan Comptable 2020».
Les entreprises ont la faculté de ne pas tenir leur comptabilité courante conformément au plan
comptable normalisé. Elles ont donc la possibilité d’utiliser un plan comptable interne.
Dans ce cas, les entreprises documentent adéquatement la correspondance entre leur plan de
compte interne et le plan comptable normalisé.
Lors de l’établissement des comptes annuels, une table de passage sera dressée afin d’assurer
l’articulation et la traçabilité de l’information comptable reprise au PCN avec l’information comptable
synthétisée dans le bilan (ou bilan abrégé) et le compte de profits et pertes (ou compte de profits
et perte abrégé),
Des nouveaux schémas de dépôts des comptes annuels (à savoir bilan, comptes profits et pertes,
et plan comptable sont déjà disponibles sur la plateforme électronique de données financières
(eCDF).
Selon certains critères de taille, les entreprises seront dans l’obligation de déposer soit une version
complète, soit une version abrégée du bilan et du compte de profits et pertes.
5. Principe de prudence
Si l’évaluation au coût historique est la règle, il y a pourtant une exception importante : si le bien
s’est déprécié par rapport à son prix d’achat, il faut tenir compte de cette dépréciation. Si notre
terrain ne vaut plus de 80.000 € à la fin de l’exercice comptable, nous devons l’inscrire à cette
valeur au bilan. La dépréciation de 20.000 constitue une charge qui diminue le résultat. Le
principe de prudence oblige le comptable à tenir compte de toutes les pertes, même si elles ne
sont que probables ! En revanche les gains probables ne doivent pas être comptabilisés.
Exemple : nous achetons au début de l’exercice N une action en Bourse pour 100 €.
• A la fin de l’exercice, le cours boursier tombe à 90 €. Le titre doit figurer au bilan pour une
valeur de 90 €. La perte de 10 € diminue le résultat. Cette perte n’est que probable, le
cours boursier pourrait monter l’exercice suivant.
• En revanche si le cours boursier est de 120 € à la fin de l’exercice, le prix d’achat de 100
€ doit être maintenu au bilan. Il n’est pas tenu compte de la plus-value potentielle.
Les entreprises ont pourtant la possibilité d’enregistrer des plus-values non encore réalisées sur
certains actifs (comme les instruments financiers). Ces actifs sont dans ce cas évalués à leur juste
valeur (valeur du marché). Ainsi, la plus-value de 20 € ci-dessus pourrait être comptabilisée, ce
qui aurait pour conséquence d’augmenter le résultat. Cette possibilité est offerte par loi du
10.12.2010 (loi relative à l'introduction des normes comptables internationales).
Ce bénéfice apparaît au bilan. Les méthodes d’évaluation des éléments du bilan ont donc
une influence sur le résultat de l’exercice.
Au Luxembourg, on applique le principe de l’accrochement du bilan fiscal au bilan
comptable. Ceci signifie que les entreprises tiennent une seule comptabilité. Le résultat de
l’exercice qui est ainsi obtenu sert en principe de base d’imposition.
Lorsqu’il n’y a pas de divergences entre les règles comptables et les règles fiscales, le bilan
fiscal correspond au bilan comptable.
En revanche, si les règles fiscales sont contraires aux règles comptables, le bilan fiscal est
différent du bilan comptable. On parle dans ce cas d’un décrochement. Ceci signifie que le
résultat fiscal est différent du résultat comptable. Le résultat fiscal sert de base pour fixer
l’impôt. Le bilan fiscal est établi sans modifier les écritures comptables.
Si les divergences sont peu nombreuses, il n’est pas nécessaire d’établir un bilan fiscal. Le
résultat fiscal est simplement obtenu en appliquant des ajustements au résultat comptable.
La Loi sur la TVA (LTVA) se prononce également sur la façon d’organiser les comptes, ceci
dans le but de pouvoir contrôler les opérations en relation avec la TVA.
Les normes comptables à respecter dans un pays sont souvent décrites par le terme « GAAP » qui
est un acronyme pour « Generally Accepted Accounting Principles ». Ainsi on peut parler des
LUX-GAAP, c’est-à-dire des règles comptables applicables au Luxembourg, Les règles comptables
américaines sont désignées par l’expression US- GAAP.
Si au sein de l’Union européenne les principes comptables sont similaires (directives
européennes), il n’en va pas de même pour les règles d’autres pays. Selon que la comptabilité est
établie d’après telles normes ou telles autres, le résultat est différent !
A titre d’exemple, le bilan d’Alcatel pour l’année 2000, établi d’après les règles françaises présentait
un bénéfice de 1,3 milliard d’euros. Alors le même bilan établi d’après les US- GAAP faisait
apparaître une perte de 0,5 milliard. Il est facile de comprendre qu’il n’est pas aisé pour un
investisseur international de comparer les entreprises sur base de leurs comptes annuels.
Sur initiative de plusieurs pays, un organisme a été créé qui a pour mission d’harmoniser les
règles comptables. Cet organisme formule des normes comptables internationales appelées
initialement IAS (International Accounting Standards).
Depuis 2001 il y a un changement de terminologie, les normes sont appelées
IFRS (International Financial Reporting Standards).
Ceci pour insister sur le fait que l’on veut harmoniser les règles d’évaluation et de présentation
des comptes annuels et pas forcément la façon de passer les écritures comptables.
Les normes IFRS ne sont pas toujours en concordance avec les principes de la loi de 2002 sur les
comptes annuels. Ainsi le principe de prudence ne doit pas être respecté dans tous les cas, d’après
les normes IFRS.
La loi du 10.12.2010 (loi relative à l'introduction des normes comptables internationales) donne aux
entreprises la possibilité d’établir leurs comptes annuels d’après les normes IFRS. Il s’agit d’une
option et non pas d’une obligation.
Les sociétés européennes cotées en Bourse doivent présenter leurs comptes consolidés (comptes
du groupe) en normes IFRS (il s’agit d’une obligation).
VRAI FAUX
8 Les normes IFRS ne sont pas toutes compatibles avec les règles
de la loi de 2002 sur les comptes annuels.
6488 Charges
D 516 Caisse C D d'exploitation diverses C
1.000 380 50
600 170
750 390
40 50
sd 1.400
2.390 2.390
D 516 Caisse C
vi 1.000 380
600 170
750 390
40 50
1.400 sd
2.390 2.390
© LLLC Page 12 / 323
C2003 La
comptabilité générale : Les opérations de fin d’exercice
Disons tout de suite qu’il ne faut pas attendre la fin de l’exercice comptable pour redresser les
erreurs. On a tout intérêt à les redresser au moment où elles sont détectées.
La plupart des logiciels comptables permettent de valider les écritures comptables. Une fois une
écriture validée, il n’est plus possible de la modifier. Si on constate qu’un enregistrement est erroné,
il faut passer une autre écriture pour redresser l’erreur.
Exemple : Erreur sur le compte
Le comptable a enregistré une vente de marchandises à crédit en débitant le compte Client SCHMIT
de 1.170 € TVAC 17 %. En fait c’est le compte Client SCHMID qui aurait dû être mouvementé.
1ère méthode
Le compte Client SCHMIT est crédité et le compte Client SCHMID est débité. Après cette écriture,
la créance figure bien dans le compte concerné.
Grand livre
4011 Client
D SCHMID C
2) 1.170
2ème méthode
Le redressement de l’erreur se fait en deux étapes : d’abord l’écriture erronée est annulée,
ensuite l’écriture correcte est passée.
Dans la suite de ce cours, nous allons toujours utiliser cette deuxième méthode.
1
4011 Client SCHMIT 1.170
7061 à Ventes de marchandises 1.000
4614 TVA en aval 170
Ventes de marchandises
2
7061 Ventes de marchandises 1.000
4614 TVA en aval 170
4011 à Client SCHMIT 1.170
Annulation de l’écriture précédente
3
4011 Client SCHMID 1.170
7061 à Ventes de marchandises 1.000
4614 TVA en aval 170
Vente (opération 1) Ecriture correcte
Grand livre
4011 Client
D SCHMID C
3) 1.170
516 Caisse
516 Caisse 89
Une entreprise commence son activité avec un capital de 4.000 € sous forme d’une encaisse. Au
courant de l’exercice N, les opérations suivantes ont eu lieu :
10
Virement pour solde des comptes de profits et pertes
(au Grand-Livre uniquement)
Travail à faire :
• Comptabiliser les opérations au Journal et au Grand-Livre
• Etablir le Bilan et le compte de Profits et Pertes.
Grand-Livre
6) 2.293,20 6.289,20 sd
4.000,00 4.000,00
6.293,20 6.293,20
1.544,40 1.544,40
7b) 333,20
sc 139,40
333,20 333,20
10) 40,00
9) 4,00
sc 816,00
2.000,00 2.000,00
Grand-Livre
6488 Charges
D d’exploitation diverses C
9) 4,00 4,00 (10
Bénéfice 816,00
3.4 Exercices
3.4.1 Exercice 1
Une entreprise commence son activité avec un capital de 5.000,00 € sous forme d’une
encaisse. Au courant de l’exercice N, les opérations suivantes ont eu lieu :
Travail à faire :
• Comptabiliser les opérations au Journal et au Grand-Livre
• Etablir le Bilan et le compte de Profits et Pertes.
Grand-Livre
Grand-Livre
TOTAL TOTAL
Total Total
- 32 Stocks de Produits
o 321 Stocks de Produits finis : ce sont des biens qui ont été fabriqués par l’entreprise, à
partir de matières premières et consommables. Ce compte concerne les entreprises de
production (entreprises industrielles)
o 322 Stocks de Produits intermédiaires : il s’agit de biens qui ont accompli une partie du
cycle de production. Par exemple les sièges de voiture. Ces biens sont intégrés dans la
suite du processus de production (dans les voitures qui sont les produits finis). Comme
ces biens ont atteint un certain degré d’achèvement, on pourrait également les revendre
à d’autres entreprises. Ces biens sont encore appelés produits semi-finis
o 361. Stocks de marchandises : ce sont des biens qui sont achetés pour être revendus
tels quels, c’est-à-dire sans transformation. Les entreprises commerciales ont recours à
ce compte.
o 362 Stocks de Terrains destinés à la revente :
o 363 Stocks d’immeubles destinés à la revente :
Les postes 362 et 363 concernent les agences immobilières.
Cette méthode consiste à comptabiliser directement toutes les entrées et sorties dans le compte
de stock concerné.
Exemple : entreprise PERMANENTE
L’entreprise détient au début de l’exercice N un stock initial de marchandises d’une valeur de 100
€. Au courant de l’exercice, les opérations suivantes ont eu lieu :
1. Achat de marchandises pour 1.000 €
2. Vente de marchandises pour 600 €, le prix d’achat de ces marchandises était de 400 € A la fin
de l’exercice comptable, il y a en stock des marchandises pour une valeur de 700 €.
Toutes ces opérations sont comptabilisées dans le compte 361 Stock de Marchandises :
On peut bien sûr se poser la question : pourquoi cette méthode n’est-elle en principe pas utilisée
par les comptables ? La raison tient essentiellement au fait que le comptable doit connaître le coût
d’achat des marchandises qui sont vendues. Or le comptable ne dispose que difficilement de cette
information au moment de la comptabilisation d’une vente, comme l’exemple suivant va l’illustrer.
Dans cet exemple, les prix d’achat ont augmenté au courant du mois de janvier. On connaît les
quantités qui sont sorties et on peut ainsi déterminer le stock final en quantités. En revanche, il
n’est pas évident de déterminer le prix des marchandises qui sont sorties. Il y a plusieurs méthodes.
Dans ce cas le coût d’achat des marchandises vendues n’est connu qu’à la fin de la période, qui
est ici le mois de janvier. Le comptable ne peut donc pas connaître cette valeur au moment où il doit
comptabiliser les ventes du mois de janvier.
Avec cette méthode, le stock n’est évalué que périodiquement et non pas de façon continue. Cette
période peut être le mois, le semestre ou l’exercice comptable. Rappelons que le droit commercial
impose aux commerçants de faire au moins une fois l’an un inventaire extracomptable.
En comptabilité générale c’est la méthode généralement utilisée et non pas celle de l’inventaire
permanent, en raison des difficultés de cette dernière pour évaluer le coût d’achat des
marchandises au moment de leurs ventes.
Dans les exercices de ce cours, les stocks sont évalués une fois par exercice comptable, et ceci à
la fin de chaque exercice. Cette évaluation est fournie au comptable par inventaire physique.
A la fin de l’exercice N, le stock est évalué (quantité multipliée par coût unitaire). Le stock final de
l’exercice N devient le stock initial de l’exercice suivant (N+1). Le compte 361 Stock de
Marchandises n’est donc mouvementé qu’une fois l’année, c’est-à-dire à la fin de l’exercice
comptable. Le compte de stock de marchandises est à ce moment mis à jour. Son solde correspond
à la valeur réelle des marchandises. Cette valeur a été déterminée par inventaire physique. Ce
solde est ensuite repris au bilan de clôture. Au début de l’exercice suivant, le solde à nouveau du
compte de stock correspond au stock initial de cet exercice.
Le compte n’est donc mouvementé qu’une seule fois par exercice (à la fin) et ceci pour la seule
raison de le mettre à jour, c’est-à-dire pour faire correspondre son solde à la valeur du stock obtenu
par inventaire physique.
Toutes les opérations courantes sont enregistrées dans des comptes de charges et de produits.
Les achats et les retours de marchandises aux fournisseurs sont enregistrés dans le
compte de charges 6061 Achats de Marchandises
Les ventes et les retours de marchandises des clients sont enregistrés dans le compte de
produits 7061 Ventes de marchandises.
Ces opérations ont été étudiées dans le module « C2001 : Comptabilité générale : les
opérations courantes ».
Les achats et les ventes y sont traités d’après les règles de la méthode de l’inventaire
intermittent.
Pour expliquer le traitement du stock en fin d’exercice nous allons décrire trois cas.
Grand-Livre
Les achats sont comptabilisés dans un compte de charges au coût d’achat. Les ventes sont
enregistrées dans un compte de produits au prix de vente. Avant d’établir le compte de Profits et
Pertes, il faut encore tenir compte de la variation du stock. Si on néglige cette variation on obtient
le résultat suivant :
Le résultat négatif de 40 n’est pas correct. Les marchandises vendues ont généré un bénéfice :
80 articles sont vendus au prix de vente de 12 €. Ces articles ont été achetés pour 10 € l’unité.
Donc la marge commerciale par article s’élève à 12 – 10 = 2 €. Si on multiplie ce montant par les
quantités vendues, on obtient un bénéfice de 2 * 80 = 160 €.
Que faut-il faire pour obtenir ce résultat dans les comptes ?
La réponse est la suivante :
Dans les comptes de gestion il faut tenir compte du fait que toutes les marchandises n’ont pas été
vendues ! Ces marchandises non vendues pendant l’exercice ne sont pas définitivement perdues,
on pourra les vendre au courant de l’exercice suivant (hypothèse de continuité de l’exercice). Or,
dans le compte Achats de marchandises, nous avons enregistré une charge de 1.000. Cette charge
n’est pas entièrement imputable à l’exercice N.
Le coût d’achat des marchandises non vendues en N doit être affecté à l’exercice suivant, au
courant duquel ces marchandises seront vendues (principe de la spécificité des exercices).
Le coût d’achat des marchandises non vendues correspond dans notre exemple à 200 €, c’est-à-
dire à la valeur du stock final (le stock initial étant de 0).
Le coût d’achat (CA) des marchandises vendues s’élève donc logiquement à 1.000 (achats)
diminué de la valeur du stock final (SF).
Pour tenir compte de ce coût d’achat des marchandises vendues, on pourrait tout simplement
créditer le compte 6061 Achats de Marchandises., pour 200 €. Dans ce cas, le solde de ce
compte serait de 800. Comme les ventes s’élèvent à 960, le bénéfice serait de 160.
Comme le compte 6061 Achats de Marchandises est réservé aux opérations courantes, ce
n’est pas ce compte qui est ajusté en fin d’exercice. Le plan comptable a prévu un autre compte :
607 Variation des stocks. Ce compte est subdivisé de la manière suivante :
D’après le plan comptable, les biens destinés à la revente comprennent les terrains, immeubles
et les marchandises. Nous allons créer un sous-compte supplémentaire :
Grand livre
200 200
D 142 Résultat de C
l’exercice 60761 Variation de
31.12 1000,00 960,00 31.12 stock de
D 4011 Clients C D marchandises C
sc 160,00 200,00 31.12
2) 960 200 (31.12
31.12) 200
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Bénéfice 160
Actif Circulant Dettes
Total 960 Total 960
Clients 960 Fournisseurs 1.000
Stock de
marchandises 200
1.160 1.160
Remarque : dans la présentation du compte de Profits et Pertes prévue par la loi comptable, le coût d’achat des marchandises apparaît dans la
rubrique « Consommation de marchandises et de matières premières et consommables »
Une entreprise commence l’exercice N avec un stock initial de marchandises d’une valeur de 300 €
(30 articles à 10 € / pièce). Au courant de l’exercice, les opérations suivantes ont lieu :
1. Achat de 100 articles (marchandises) au prix unitaire de 10 €
2. Vente de 130 articles au prix de vente unitaire de 12 €
Au courant de l’exercice, les opérations suivantes sont enregistrées dans les comptes de gestion :
Grand-Livre
Comptes de Charges Comptes de Produits
Les achats sont comptabilisés dans un compte de charges au coût d’achat. Les ventes sont
enregistrées dans un compte de produits au prix de vente. Avant d’établir le compte de Profits et Pertes,
il faut encore tenir compte de la variation du stock. Si on néglige cette variation on obtient le résultat
suivant :
Il faut donc ajouter le stock initial aux charges de l’exercice N pour obtenir le coût d’achat de
marchandises vendues.
Grand livre
Comptes d'Actif Comptes de Passif Comptes de Charges Comptes de Produits
Sortie du SI
8) 300,00
sc 260,00
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Remarque : dans la présentation du compte de Profits et Pertes prévue par la loi comptable, le coût d’achat des marchandises apparaît dans la
rubrique « Consommation de marchandises et de matières premières et consommables.
A la fin de l’exercice, l’inventaire physique nous renseigne sur un stock de 10 articles d’une valeur
de 10 € / pièce, ce qui fait un total de 100 €.
Au courant de l’exercice, les opérations suivantes sont enregistrées dans les comptes de gestion :
Grand-Livre
Comptes de Charges Comptes de Produits
Les achats sont comptabilisés au coût d’achat dans un compte de charges. Les ventes sont
enregistrées au prix de vente dans un compte de produits. Avant d’établir le compte de Profits et
Pertes, il faut encore tenir compte de la variation du stock. Si on néglige cette variation on obtient le
résultat suivant :
Produits (Ventes) 1.440
Charges (Achats) - 1.000
Résultat 440
Grand livre
Comptes d'Actif Comptes de Passif Comptes de Charges Comptes de Produits
31.12) 200,00
sc 240,00
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Une variation négative signifie que les charges (en relation avec les achats) de l’exercice diminuent,
parce que l’entreprise a constitué au courant de l’exercice un stock qui pourra être vendu l’exercice
suivant. Le signe négatif veut dire que les charges (en relation avec les achats) doivent être revues
à la baisse. Physiquement le stock a augmenté ! (stockage).
VRAI FAUX
Une entreprise commence l’exercice N avec un stock initial de marchandises d’une valeur de 300 €
et une encaisse de 700 €. Au courant de l’exercice, les opérations suivantes ont lieu :
1. Achat de marchandises pour 200 €, par caisse
2. Vente de marchandises pour 120 €, par caisse
3. A la fin de l’exercice, l’inventaire physique indique un stock final de 400 €
4. Virement pour solde des comptes de profits et pertes
Travail à faire :
• Comptabiliser l’ouverture des comptes, les opérations courantes et de fin d’exercice
au Journal et au Grand-Livre
• Effectuer le virement pour solde des comptes de profits et pertes et clôturer les
comptes de bilan (au Grand-Livre)
• Présenter le Bilan et le compte de Profits et Pertes
Grand-Livre
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Actif Immobilisé Capitaux Propres Consommation de M, MP et C Montant net du CA
Travail faire
Déterminer arithmétiquement (sans comptabiliser) :
1. Le coût d’achat des marchandises vendues
2. La marge commerciale sur la vente des marchandises
3. Le résultat de l’exercice, si le stock final n’est pas évalué à 4.500 €, mais à 4.200 €.
Solution
1. Coût d’achat des marchandises vendues
CA = Achats + SI – SF
CA = 5.000 + 3.000 – 4.500
CA = 3.500
Ou bien :
CA = Achats ± Variation du stock
CA = 5.000 – 1.500
CA = 3.500
2. Marge commerciale
3. Résultat de l’exercice
4.5 Exercices
4.5.1 Exercice 1
Une entreprise commence l’exercice N avec un stock initial de marchandises de zéro. Elle fournit
les renseignements suivants :
Travail à faire
Comptabiliser les opérations ci-dessus au Grand-Livre et établir les comptes de Profits et Pertes.
Solution
Grand-Livre N
4.5.2 Exercice 2
Travail à faire
Comptabiliser les opérations ci-dessus au Grand-Livre et établir le compte de Profits et Pertes.
Solution
Grand-Livre N
Comptes d’Actif Comptes de Passif Comptes de Charges Comptes de Produits
4.5.3 Exercice 3
Travail à faire
Comptabiliser les opérations ci-dessus au Grand-Livre et établir le compte de Profits et Pertes.
Solution Grand-Livre N
4.5.4 Exercice 4
Une entreprise commence l’exercice N avec un stock initial de marchandises d’une valeur de 6.000
€ et un compte bancaire de 4.000 €. Au courant de l’exercice, les opérations suivantes ont lieu :
1. Achat de marchandises pour un montant brut 1.000 € HTVA 17 %. Le fournisseur accorde
sur le brut une remise 10 %, payé par virement bancaire.
2. Vente de marchandises à crédit pour 4.212 € TVAC 17 %.
3. Le client paye sa dette par virement bancaire sous déduction d’un escompte de 2 %.
4. Virement pour solde des comptes de TVA.
5. A la fin de l’exercice, l’inventaire physique indique un stock final de 5.000 €.
6. Virement pour solde des comptes de profits et pertes.
Travail à faire
• Comptabiliser l’ouverture des comptes, les opérations courantes et de fin d’exercice au
Journal et au Grand-Livre.
• Effectuer le virement pour solde des comptes de profits et pertes et clôturer les comptes
de bilan (au Grand-Livre).
• Présenter le Bilan et le compte de Profits et Pertes.
Grand-Livre
Bilan final
ACTIF PASSIF
Actif Circulant
Dettes
Charges financières
4.5.5 Exercice 5
Du point de vue comptable, les matières premières (MP) sont traitées de la même façon que les
marchandises :
• Les achats de l’exercice sont comptabilisés dans un compte de charges 601 Achats de
Matières premières
• La variation des stocks est enregistrée dans un compte de charges 6071 Variation des stocks
de matières premières
• Le stock final figure dans un compte d’Actif : 301 Stocks de Matières premières
Une variation positive des stocks signifie que le stock initial est supérieur au stock final.
L’entreprise a donc puisé dans ses stocks (déstockage). Cette variation doit donc être ajoutée aux
Achats de l’exercice pour obtenir le coût des matières consommées.
Une variation négative des stocks signifie que le stock final a augmenté par rapport au stock
initial (stockage). Cette variation doit donc être diminuée des Achats de l’exercice pour obtenir le
coût des matières consommées.
Remarque : pour les produits finis, le stock initial et le stock final sont de zéro.
Grand-Livre
D 44111 Fournisseurs C
sc 4.500 4.500 (1
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Actif Immobilisé Capitaux Propres Consommation de M, MP et C Montant net du CA
Capital souscrit 2.500 Achats de Matières premières 4.500
Résultat de Variations des stocks de MP 1.300
- 5.800
l’exercice
Actif Circulant Dettes
Stock Matières premières 1.200 Fournisseurs 4.500 Perte 5.800
Total 5.800 Total 5.800
Total 1.200 Total 1.200
© LLLC
Page 69 / 323
Module C2003
La comptabilité générale : Les opérations de fin d’exercice
Les produits finis (PF) sont enregistrés dans les comptes suivants :
• Les ventes sont enregistrées dans le compte de produits :
702 Ventes de produits finis
• La variation des stocks est comptabilisée dans le compte de produits :
7121 Variation des stocks de produits finis
• Le stock final figure dans le compte d’Actif : 321 Stocks de Produits finis
Pour comprendre le problème de la variation des stocks de produits finis, nous allons analyser
trois cas :
En résumé, l’entreprise a commencé sans stock, ensuite elle acheté des matières premières
qui ont été entièrement utilisées au courant de l’exercice pour fabriquer des produits finis.
Aucun produit fini n’est vendu au courant de l’exercice.
Pour simplifier, nous allons supposer que l’entreprise n’a pas eu d’autres consommations (de
matières consommables, d’électricité...), ni d’autres frais (salaires, loyers...)
En l’absence d’autres charges, le coût de production s’élève à 1.000 (coût des matières
premières). Comme aucun bien n’est vendu, on peut parler d’une production stockée.
Quel est le résultat de l’exercice ? Si on se contente de comparer le chiffre d’affaires (ventes)
aux charges, on obtient une perte :
Résultat - 1.000
En réalité l’entreprise n’a pas réalisé de perte, car les produits finis ne sont pas perdus ! La
consommation de matières premières a une contrepartie : la création d’une richesse sous
forme de produits finis. Pour déterminer le résultat exact, il faut donc tenir compte de la
production stockée.
Résultat 0
Remarque
La variation des stocks de matières premières est finalement de zéro (SI = 0 ; SF = 0).
Grand-Livre
321 Stock de
D Produits finis C
2) 1.000 1.000 sd
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Au bilan on constate que la diminution de la caisse est compensée par l’augmentation du stock des produits finis.
3b
Dans notre exemple, le stock initial est de zéro et le stock final de produits finis est de 1.000,
la variation des stocks est donc de : 1.000 – 0 = 1.000. Cette variation positive des stocks
correspond à la production stockée.
Attention : le signe positif de la variation des stocks de produits finis (SF – SI) nous indique
qu’il s’agit d’un produit positif. Le compte 7121 Variation des stocks de produits finis est un
compte de produits.
Ceci est le contraire de la façon d’obtenir la variation des stocks de marchandises et de
matières (Variation des stocks de marchandises et de matières = SI – SF). Le signe de la
variation des stocks de marchandises et de matières nous renseigne s’il s’agit d’une charge
positive ou négative, Les comptes de variation de stocks de marchandises et de matières sont
des comptes de charges.
En résumé, l’entreprise a commencé son activité avec des produits finis d’une valeur de
1.000 € (coût de production). Comme l’entreprise n’a pas acheté de matières premières au
courant de l’exercice et comme elle n’a pas non plus puisé dans un stock existant de matières
premières, elle vend des produits qu’elle a fabriqués au courant de l’exercice précédent. Comme
le stock de produits finis a diminué, on peut parler d’une production déstockée.
Résultat 1.200
Ce résultat est bien sûr erroné. Les produits sont vendus pour 1.200 alors que leur coût de
production est de 1.000. Il y a donc un bénéfice de 200 €. Si on tient compte de la production
déstockée, on obtient le résultat suivant :
Grand-Livre
321 Stock de
D Produits finis C
vi 1.000 1.000 (2
Bilan final
ACTIF PASSIF Charges Profits et Pertes Produits
Au bilan, on constate la disparition du stock de produits finis d’une valeur de 1.000. D’un autre côté, le compte caisse a augmenté de 1.200.
La variation négative des stocks de produits finis est inscrite du côté des produits dans le compte de Profits et Pertes, avec un signe négatif. Ceci
correspond à la logique du plan comptable luxembourgeois.
En résumé, l’entreprise a commencé son activité avec des produits finis d’une valeur de 1.000
(coût de production). A la fin de l’exercice il y a un stock final de produits finis de 1.100. Il y a
donc une production stockée de 100 (1.100 – 1.000).
Le résultat peut être obtenu en faisant les calculs suivants :
Résultat 300
Grand livre
321 Stock de
D Produits finis C
vi 1.000 1.000 (4a
4b) 1.100 1.100 sd
2.100 2.100
Bilan final
ACTIF PASSIF
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Capital souscrit 1.800
Résultat de l’exercice 300
Actif Circulant Dettes
Stock de Matières premières 300
Stock de Produits finis 1.100
Caisse 700
Total 2.100 Total 2.100
5a
142 Résultat de l’exercice 600
601 à Achats de Matières premières 600
Virement pour solde du compte crédité
5b
6071 Variation des stocks de MP 300
142 à Résultat de l’exercice 300
Virement pour solde du compte débité
5c
7021 Ventes de PF 500
142 à Résultat de l’exercice 500
Virement pour solde du compte débité
5d
7121 Variation des stocks de produits finis 100
142 à Résultat de l’exercice 100
Virement pour solde du compte débité
Variation des stocks positive charge positive Variation des stocks positive produit positif
(SI > SF) (SF > SI)
Variation des stocks négative charge négative Variation des stocks négative produit négatif
(SI < SF) (SF < SI)
VRAI FAUX
L’achat des matières premières est le seul élément qui entre dans
6
le coût de production des produits finis.
7 Le terme production stockée vise les produits qui n’ont pas été
vendus au courant de l’exercice
Lorsque le stock initial des produits finis est inférieur au stock final,
10
il y a une variation positive.
01.01.N 31.12.N
301 Stock de Matières premières 10.000 12.000
Travail faire :
• Déterminer arithmétiquement les variations des stocks.
• Journaliser les opérations de fin d’exercice (à l’exception des virements pour solde
des comptes de gestion).
• Présenter un extrait du bilan au 31.12.N.
Solution :
31.12.
7121 Variation des stocks de produits finis 6.700
321 à Stock de Produits finis 6.700
Sortie du SI des PF
31.12.
321 Stock de Produits finis 5.000
Variation des stocks de
7121 à 5.000
produits finis
Entrée du SF des PF
31.12
6061 Variation des stocks de marchandises 33.000
361 Stock de Marchandises 33.000
Sortie du SI des marchandises
31.12
361 Stock de Marchandises 29.000
Variation des stocks de
60761 à 29.000
marchandises
Entrée du SF des marchandises
Total Solde
No. Compte
Débit Crédit Débiteur Créditeur
301 Stock de Matières premières 7.690 7.690
321 Stock de Produits finis 12.450 12.450
361 Stock de Marchandises 45.670 45.670
601 Achats de Matières premières 46.038 34.582 11.456
6061 Achats de Marchandises 34.568 1.245 33.323
7021 Ventes de produits finis 456 18.560 18.104
7061 Ventes de marchandises 3.450 98.673 95.223
Travail à faire :
• Déterminer arithmétiquement les différentes variations des stocks.
• Déterminer arithmétiquement la consommation des matières premières et le coût
d’achat des marchandises vendues.
• Présenter la balance après inventaire.
• Etablir le compte de Profits et Pertes en supposant qu’il n’y a pas d’autres charges ni
d’autres produits.
• Déterminer le résultat si le stock final des produits finis est de 14.000.
Solution :
Total Solde
N°. Compte
Débit Crédit Débiteur Créditeur
301 Stock de Matières premières 14.260 7.690 6.570
Si le stock final de produits finis n’est que de 14.000 au lieu de 14.230, le résultat diminue de
230. Le bénéfice est alors de 57.890.
5.5 Exercices
5.5.1 Exercice 1
Une entreprise commence l’exercice N avec une encaisse de 5.000, un stock de matières
premières de 1.600 € et un stock de produits finis de 8.700.
A la fin de l’exercice, le stock final des matières premières est de 1.200 et celui des produits finis
de 6.100.
Les opérations suivantes sont à comptabiliser :
0. Ouverture des comptes
Travail à faire :
• Comptabiliser les opérations ci-dessus au Grand-Livre
• Etablir le Bilan et le compte de Profits et Pertes au 31.12.N
Solution :
Grand-Livre
Bilan final
ACTIF PASSIF
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Actif Circulant
Dettes
5.5.2 Exercice 2
Travail à faire :
• Journaliser les opérations ci-dessus
• Calculer la variation des stocks
o de matières premières
o de marchandises vendues
o de produits finis
• Déterminer s’il s’agit d’un stockage ou d’un déstockage pour chaque type de stock
• Calculer la consommation des matières premières et le coût d’achat des marchandises
vendues, sur base des informations ci-dessus.
Solution :
N° Journal Débit Crédit
5.5.3 Exercice 3
Mêmes données que dans l’exercice précédent, mais sachant que l’entreprise a été constituée au
début de l’exercice N. Les associés ont apporté :
• un mobilier de 10.000 €
• une encaisse de 6.000 €
• le stock de matières premières de 1.300 € (stock initial)
• le stock de marchandises de 24.500 € (stock initial)
• le stock de produits finis de 9.800 € (stock initial)
Travail à faire :
• Etablir le compte de Profits et Pertes fin N
• Etablir le bilan fin N
Solution :
Variation de stocks de
produits
6. Les amortissements
6.1 Définition
Beaucoup d’immobilisations inscrites à l’Actif du bilan ont une durée de vie limitée. Les
véhicules, machines, ordinateurs, etc. ne peuvent pas être utilisés indéfiniment. Leur utilisation
est limitée dans le temps.
Exemple : l’achat d’une voiture
Une entreprise achète au début de l’exercice N une voiture pour 20.000 €. A la fin de
l’exercice, le comptable veut établir le bilan. Il est évident que la voiture ne vaut plus 20.000
€ à la fin de l’année. C’est pourquoi le comptable doit tenir compte de cette dépréciation de
valeur et inscrire la voiture au bilan à une valeur inférieure au prix d’achat (principe de
l’image fidèle).
Le fait d’acheter une immobilisation n’affecte pas immédiatement le résultat de l’entreprise. Un
compte d’Actif est débité et un compte de Trésorerie est crédité (ou un compte de dette). Le
coût d’acquisition doit être réparti sur plusieurs exercices comptables (selon la durée
d’utilisation du bien). Pour reprendre l’exemple de la voiture, si on suppose que sa durée
d’utilisation est de 5 ans, son coût d’achat est réparti sur 5 ans.
Précisons encore que seuls les éléments de l’Actif immobilisé peuvent être amortis. Les
éléments de l’Actif circulant ne peuvent pas l’être. Ainsi des marchandises en stock ne peuvent
pas être amorties. Si on constate une diminution de leur valeur, il faut constituer une provision
pour correction de valeur.
Selon le droit fiscal, les biens amortissables de faible valeur peuvent être entièrement amortis
l’année de leur acquisition. On entend par bien de faible valeur, tout bien dont le prix d’achat
HTVA ne dépasse pas 870 €. Ceci est également toléré par le droit comptable. L’achat d’un tel
bien est alors comptabilisé au débit d’un compte de charges (Fournitures et petit équipement
…). Ceci est une option. Il n’est pas interdit de comptabiliser un bien de faible valeur dans un
compte d’actif et de l’amortir sur sa durée de vie.
Dans les exercices de ce cours, nous allons comptabiliser l’achat des biens de faible
valeur dans un compte de charges s’il n’est pas disposé autrement.
• Le compte d’Actif concerné (Véhicules de transport) est directement crédité. Ceci amène
son solde à 16.000
• Un compte de charges est augmenté ce qui a pour effet de diminuer le résultat de l’exercice.
Le compte de charge utilisé est un compte de « Dotations aux corrections de valeur ». Le
PCN distingue les corrections de valeur sur actifs non financiers et financiers. Les dotations
aux corrections de valeur sur actifs financiers sont à comptabiliser dans des charges
financières. La voiture constitue un actif non financier.
Les comptes de corrections des éléments non financiers sont les suivants (Charges d’exploitation) :
63 Dotations aux corrections de valeur (DCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur frais
d'établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles et sur actifs circulants
(hors valeurs mobilières)
631 DCV sur frais d'établissement et frais assimilés
6311 DCV sur frais de constitution et de premier établissement
6313 DCV sur frais d'augmentation de capital et d'opérations diverses (fusions, scissions,
transformations)
6314 DCV sur frais d'émission d'emprunts
6318 DCV sur autres frais assimilés
632 DCV sur immobilisations incorporelles
6321 DCV sur frais de développement
6322 DCV sur concessions, brevets, licences, marques ainsi que droits et valeurs similaires
6323 DCV sur fonds de commerce dans la mesure où il a été acquis à titre onéreux
6324 DCV sur acomptes versés et immobilisations incorporelles en cours
633 DCV sur immobilisations corporelles et AJV sur immeubles de placement
6331 DCV sur terrains, aménagements et constructions et AJV sur immeubles de placement
63311 DCV sur terrains
63312 DCV sur agencements et aménagements de terrains
63313 DCV sur constructions / bâtiments
63314 DCV sur agencements et aménagements de constructions / bâtiments
63315 AJV sur immeubles de placement
6332 DCV sur installations techniques et machines
6333 DCV sur autres installations, outillage et mobilier (y compris matériel roulant)
6334 DCV sur acomptes versés et immobilisations corporelles en cours
Le désavantage de la méthode directe réside dans le fait qu’il y a confusion entre les
dépréciations et les sorties d’actif. Ainsi le compte 2232 Véhicules de transport peut être crédité
pour deux raisons très différentes :
• la dépréciation du bien
• la vente du véhicule
D’après cette méthode, le compte d’Actif concerné n’est pas directement crédité, mais on utilise
un sous-compte qui est spécialement créé pour enregistrer les amortissements. Dans notre
exemple on va créer le sous-compte intitulé : 22329 Véhicules de transport - correction de
valeur.
Le compte de correction de valeur comporte le même numéro que le compte concerné suivi du
chiffre neuf en dernière position.
Grand livre N
Les comptes de correction de valeur figurent au Grand-Livre parmi les comptes d’Actif.
Ils sont appelés « comptes d’Actif soustractifs ».
Les comptes de correction de valeur sont toujours liés à un compte d’Actif. Leur seule mission
consiste à tenir compte des dépréciations de valeur d’un compte d’Actif. Pour connaître la
valeur comptable d’un bien à la fin de l’exercice, il faut donc également tenir compte du solde
du compte de correction de valeur.
Grand livre N
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Le bilan peut être présenté d’une autre façon qui permet de visualiser les corrections de
valeur :
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Les deux façons de présenter le bilan sont acceptées par la loi. Si l’on présente le bilan avec une
seule colonne à l’Actif, il faut fournir des indications complémentaires sur les amortissements
dans l’annexe.
L’écriture d’amortissement sera encore répétée quatre fois. Rappelons que dans notre exemple,
la voiture est acquise au début de l’année N et que la durée prévue d’utilisation est de 5 ans.
N+1
Bilan final
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif immobilié Capitaux propres
Grand livre N + 2
N+2
Bilan final
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif immobilié Capitaux propres
Grand livre N + 3
Bilan final N +3
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif immobilié Capitaux propres
Grand livre N + 4
Bilan final N + 4
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif immobilié Capitaux propres
Certains biens de l’Actif ont une durée de vie limitée. Nous savons que le coût d’acquisition de
ces biens doit être réparti dans le temps. C’est l’objet de l’amortissement. Nous venons de voir
que la comptabilisation de l’amortissement annuel se traduit par une charge. La question qui
se pose maintenant est de savoir comment établir un plan d’amortissement. De quelle façon,
à quel rythme le bien va t’ il se déprécier ? Dans l’exemple de la voiture, nous avons supposé
une dépréciation constante sur cinq années. C’est le système d’amortissement linéaire ou
constant.
D’autres techniques d’amortissement existent, comme l’amortissement dégressif. Dans ce
cas, on suppose que la dépréciation est plus forte au début qu’à la fin de vie du bien. Les autres
techniques d’amortissement comme l’amortissement variable ne sont pas étudiées dans ce
cours.
Rappelons encore que le plan d’amortissement est établi au moment de la mise en service du
bien, donc à l’avance. On n’attend pas la fin de l’exercice pour constater la dépréciation réelle.
Il est difficile d’estimer, avec précision, à l’avance les dépréciations. Les techniques
d’amortissement constituent toujours une représentation simplifiée de la dépréciation réelle.
Quelle que soit la technique d’amortissement utilisée, nous allons utiliser la terminologie
suivante :
d durée d’amortissement
t = 100 / 5
t = 0,20 t
= 20 %
Remarque :
Le droit comptable luxembourgeois n’indique pas de durée de vie pour les différents biens. Il
ne fournit pas de tableau avec le taux d’amortissement par type de biens. Le comptable est
mieux placé pour estimer lui-même la durée d’utilisation probable des biens de l’entreprise.
Remarques :
• A la fin de l’année N+4, la VCN est de zéro. La voiture a sans doute encore une valeur au
bout de cinq ans. On pourrait tenir compte de cette valeur résiduelle dans le plan
d’amortissement. Pour des raisons pratiques, cette valeur résiduelle est généralement
négligée.
• Le moment à partir duquel on commence à pratiquer l’amortissement est la date de mise
en service. Dans ce cours, nous supposons que la date de mise en service coïncide avec la
date d’acquisition.
Pour une annuité entière de 4.000, la première annuité correspond à 9 ∕ 12 de 4.000, c’est-à-
dire à 3.000. On dit que la première annuité est calculée « prorata temporis ».
Remarques :
- On tient toujours compte du mois d’acquisition, même si le bien est acquis le dernier jour
du mois. Par exemple, si le bien est acquis le 30 avril, la première annuité correspond
malgré tout à 9/12 de l’annuité entière.
- La dernière annuité sera également une annuité réduite.
Dans l’exemple, elle sera de 3/12 d’une annuité normale.
Le tableau d’amortissement va comporter une ligne de plus par rapport à un tableau établi
pour un bien acquis au début de l’exercice.
Remarques :
Le droit fiscal connaît une simplification pour déterminer la première annuité :
• Une annuité pleine peut être déduite si le bien est acquis pendant la première moitié
de l’exercice.
• Une demi-annuité peut être déduite si le bien est acquis au courant de la deuxième
moitié de l’exercice.
Cette façon de faire n’est pas interdite par le droit comptable, le comptable a donc le choix
entre ces deux méthodes :
• décompte exact (nombre de mois restants jusqu’à la fin de l’exercice)
• mesure de simplification (annuité pleine ou demi-annuité).
Exemples :
Date Annuité
Décompte exact Mesure de simplification
d’acquisition normale
03.01.N 1.000 12 mois 1.000 1 annuité pleine 1.000
09.02.N 6.000 11 mois 5.500 1 annuité pleine 6.000
30.06.N 1.200 7 mois 700 1 annuité pleine 1.200
15.07.N 3.000 6 mois 1.500 1 demi-annuité 1.500
30.10.N 3.600 3 mois 900 1 demi-annuité 1.800
Dans les exercices de ce cours, nous utiliserons la méthode du décompte exact, à moins
qu’il n’en soit disposé autrement.
Cette méthode tient compte du fait qu’un bien peut se déprécier plus fortement au début qu’à
la fin de la période d’utilisation.
Exemple : une machine est à amortir de façon dégressive sur une durée de 6 ans, au taux
dégressif de 30 % à appliquer à la VCN.
Dans le tableau ci-dessous on peut voir le plan d’amortissement des trois premières années :
On peut constater que l’annuité diminue d’année en année. Ceci est le but de l’amortissement
dégressif. On obtient l’annuité en appliquant le taux de 30 % à la VCN. Comme la VCN diminue
d’année en année, l’annuité aussi diminue. Il s’agit du système dans lequel on applique un taux
fixe d’amortissement à la VCN.
Le taux dégressif est fixé par le comptable. Le droit fiscal impose des plafonds :
Pour résoudre le problème, le droit fiscal dispose qu’il faut changer de système, c’est- à-dire
passer à l’amortissement linéaire dès que l’amortissement linéaire est supérieur à
l’amortissement dégressif.
VRAI FAUX
1 L’amortissement constate une dépréciation irréversible.
Une machine achetée pour 56.000 € HTVA 17 % le 04.01.N est amortie linéairement en
5 ans.
Travail à faire :
1) Calculer le taux d’amortissement et l’annuité
2) Présenter le tableau d’amortissement
3) Journaliser la dotation annuelle au 31.12.N
4) Compléter l’extrait de bilan au 31.12.N+2
Solution :
2) Tableau d’amortissement
Installations techniques et
22…9 à
machines – correction de valeur 11.200
Solution
Une machine a été achetée pour 28.000 € HTVA au début d’un exercice. Après 3 années
les amortissements cumulés pratiqués sur cette machine s’élèvent à 8.400 €.
Calculer le taux d’amortissement sachant que l’entreprise pratique l’amortissement linéaire.
Solution :
Annuité = Cumul des annuités / 3
= 8.400 / 3
= 2.800 €
Un mobilier a été acquis pour 16.000 € HTVA au début d’un exercice. Il a fait l’objet d’un
amortissement linéaire au taux de 10 %. Dans le bilan du 31.12.N, on constate que les
amortissements cumulés s’élèvent à 6.400 €.
Sur combien d’années a porté l’amortissement ?
Présenter un extrait de bilan au 31.12 de l’année N+1.
Solution :
Montant de l’annuité : 16.000 * 10 % = 1.600
Durée d’amortissement réalisée : 6.400 / 1.600 = 4 ans acquisition début N-3
Travail à faire :
1) Journaliser l’acquisition du mobilier
2) Présenter le tableau d’amortissement
3) Journaliser la dotation annuelle au 31.12.N
4) Présenter un extrait du bilan au 31.12.N
5) Journaliser la dotation annuelle au 31 12.N+3
6) Présenter un extrait de bilan au 31 12 .N+3
7) Présenter un extrait du bilan au 31.12 .N+6, en supposant que l’entreprise est
toujours propriétaire du mobilier.
Solution
2) Tableau d’amortissement
6.6 Exercices
Quel a été le coût d’acquisition d’un mobilier acheté le 01.07.N-5, sachant que dans le bilan au
31.12.N, le total des amortissements pratiqués s’élève à 22.000 € ? (Le mobilier est amorti
linéairement au taux de 10 %).
Solution
Une entreprise a acheté une voiture de livraison le 1er juillet N pour 46.800 € TVAC 17%. La
première annuité calculée au prorata temporis, d’après le procédé de l’amortissement linéaire,
s’élève à 4.000 €.
Travail à faire
1) Déterminer le taux d’amortissement et la durée probable d’utilisation.
2) Présenter un extrait du bilan au 31.12.N+1
3) Présenter un extrait du bilan au 31.12.N+2
4) Présenter un extrait du bilan au 31.12.N+5
Solution
Une entreprise vous soumet les extraits de bilan de deux années consécutives :
Extrait du bilan N
Travail à faire
Solution
1) Taux d’amortissement
2) Date d’acquisition
Bilan du 31.12.N+3
Actif Brut CV Net
Actif
immobilisé
Une voiture achetée le 12.05.N pour 24.000 € HTVA 17 % est à amortir linéairement sur 4 ans.
Le calcul de la première annuité se fait prorata temporis (nombre exact des mois).
Travail à faire
1) Présenter le tableau d’amortissement
2) Journaliser la dotation annuelle pour N
3) Journaliser la dotation annuelle pour N+4
1) Tableau d’amortissement
N+2
N+3
N+4
2) Journal N
3) Journal N+4
Un mobilier est acquis le 20.01 N au prix de 100.620 € TVAC 17 %. Durée probable d’utilisation : 10
ans. Taux d’amortissement dégressif : 30 %.
Un ordinateur est acquis le 27.06.N au prix de 4.000 € HTVA. Durée d’utilisation probable : 4
ans. Le comptable veut profiter de la tolérance fiscale et déduire une annuité entière pour
l’année N. Taux d’amortissement dégressif : 30 %
Une entreprise commence l’exercice N avec un stock initial de marchandises d’une valeur de
16.000 € et un compte bancaire de 54.000 €. Au courant de l’exercice, les opérations suivantes
ont lieu :
6. Achat d’un mobilier, le 07.11.N, payé par virement bancaire, TVAC 17 % 4.680
Amortissement linéaire sur 8 ans. Le comptable a opté pour la tolérance
fiscale.
7. a. Virement pour solde du compte TVA en amont.
b. Virement pour solde du compte TVA en aval.
8. a. Sortie du SI des marchandises.
b. Entrée du SF des marchandises. 21.000
9 a. Dotation à l’amortissement de la camionnette.
b. Dotation à l’amortissement du mobilier.
10 Virement pour solde du compte RRR obtenus.
11 Virement pour solde des comptes de gestion.
Travail à faire :
• Comptabiliser l’ouverture des comptes, les opérations courantes et de fin d’exercice
au Journal et au Grand-Livre.
• Clôturer les comptes de bilan et effectuez le virement pour solde des comptes de
gestion et (au Grand-Livre uniquement).
• Présenter le Bilan (une colonne à l’Actif) et le compte de Profits et Pertes
• Présenter les tableaux d’amortissement.
Grand-Livre
Grand-Livre (suite)
Bilan final
ACTIF PASSIF
Charges financières
7. Les provisions
7.1 Définition
L’objet des travaux d’inventaire consiste à ajuster les comptes pour tenir compte de la réalité.
Nous venons de voir que certains biens de l’Actif (biens amortissables) se déprécient d’une
façon certaine. L’amortissement a pour objectif de tenir compte de cette dépréciation
irréversible.
D’autres biens de l’Actif n’ont pas de durée de vie limitée et on ne peut pas déterminer à
l’avance si ces éléments vont se déprécier ; ce sont :
• les terrains (ils ont une durée de vie illimitée, pour les comptables)
• les valeurs mobilières de placement (actions, obligations...)
• les créances sur les clients (qui peuvent avoir des problèmes de paiement)
• les biens en stock.
Ces éléments peuvent se déprécier, dans ce cas il faut en tenir compte au niveau comptable.
Il faut constituer une provision pour dépréciation d’un élément d’actif.
Les biens de l’Actif peuvent donc subir deux types de dépréciations :
• des dépréciations certaines et irréversibles Amortissement ;
• des dépréciations réversibles Provision pour dépréciation.
Les biens qui figurent à l’Actif du bilan peuvent éventuellement s’apprécier. Ainsi le cours
boursier d’un titre peut augmenter et dépasser le prix d’acquisition. Le principe de prudence
interdit de tenir compte de cette appréciation. La plus-value n’est pas certaine, tant que le titre
n’est pas vendu.
A côté des provisions pour dépréciation il existe aussi des provisions pour risques et
charges. Il s’agit de pertes ou de charges probables qui ne sont pas directement liées à un
élément de l’Actif.
Exemples :
• litiges avec un salarié, un fournisseur, un client, une administration ;
• amendes qu’on risque de devoir payer ;
• frais importants à venir.
• Au crédit d’un compte d’actif soustractif : dans ce cas l’on crée un compte qui a le même
intitulé que le compte qui est sujet à dépréciation et on ajoute l’expression
« correction de valeur ». Le numéro de compte est le même que le numéro du compte
visé par la dépréciation, auquel on ajoute le chiffre « 9 ».
Comme les provisions n’ont qu’un caractère provisoire, les provisions doivent être adaptées à
la fin de chaque exercice comptable.
Exemple : terrain
Une entreprise a acheté au courant de l’année N -1 un terrain au prix de 100.000 €, payé par
virement bancaire. A la fin de l’année N, le comptable apprend qu’il est prévu de construire une
usine chimique dans la région. Le comptable estime que le terrain n’a plus qu’une valeur de
80.000 €.
Grand livre N
Grand livre N +1
La provision totale s’élève alors à 30.000. La VCN du terrain est donc de 70.000.
Grand livre N +2
Après cette écriture, la correction de valeur est de 25.000 et la VCN du terrain est de 75.000.
Grand livre N +3
Après cette écriture, la correction de valeur est annulée et la VCN du terrain est de 100.000.
Les valeurs mobilières de placement sont des titres négociables. On peut notamment
distinguer les actions et les obligations.
Les actions sont des titres de propriété. Si une personne achète une action, elle devient
propriétaire d’une partie du capital de la société qui a émis le titre. Comme cette personne,
l’actionnaire, détient une partie du capital d’une société, elle a également droit à une partie du
bénéfice de cette société. La part de bénéfice à laquelle l’actionnaire à droit s’appelle dividende.
Les obligations sont des titres de créance. La personne qui achète une obligation prête de
l’argent à la société qui a émis le titre. Cette personne, l’obligataire, a droit à un intérêt.
L’obligataire se fait payer un coupon d’intérêt.
En comptabilité il est important de savoir si ces titres sont achetés pour rester durablement
dans l’entreprise ou non.
Les titres qui vont servir durablement à l’entreprise sont comptabilisés dans un compte d’Actif
immobilisé (immobilisations financières). Les titres sont par exemple achetés en vue d’un
placement à long terme. Les actions qui sont achetées dans le but d’exercer un certain contrôle
sur la société émettrice (participation importante) doivent toujours être comptabilisées comme
actif immobilisé, quelle que soit la durée de détention prévue. Ce cas n’est pas traité dans ce
cours.
Les titres qui ne sont pas destinés à servir durablement à l’entreprise sont comptabilisés dans
un compte de l’Actif circulant. Il s’agit de titres achetés dans un but de spéculation ou de
placement à court terme.
23 Immobilisations financières
235 Titres ayant le caractère d'immobilisations
2351 Titres immobilisés (droit de propriété)
23511 Actions ou parts sociales
235111 Actions cotées
235112 Actions non cotées
23518 Autres titres immobilisés (droit de propriété)
2352 Titres immobilisés (droit de créance)
23521 Obligations
23528 Autres titres immobilisés (droit de créance)
50 Valeur mobilières
Remarque :
Les éléments qui figurent à l’Actif du bilan doivent être évalués à leur coût d’acquisition qui
correspond au prix d’achat augmenté des frais d’achat. Quand on achète des titres en Bourse,
on doit payer des frais qui sont appelés courtage. Le courtage est exprimé en pour mille (‰) du
prix d’achat.
Par exemple, pour l’achat d’un titre au cours boursier de 1.000, la banque nous facture un
courtage de 8 ‰. Le titre doit dans ce cas figurer au bilan pour une valeur de 1.008.
Remarque : les obligations sont cotées en Bourse en pourcentage de leur valeur nominale.
Pour des raisons pratiques nous exprimons les cours des obligations en valeur monétaire.
Comptabilisation de l’achat :
A la fin de l’exercice N, les valeurs boursières des titres sont les suivantes :
• Obligations : 17.000
• Actions : 1.200
La créance sur un client peut se déprécier. Ceci est le cas lorsque le client ne peut ou ne veut
pas payer sa dette. La constitution d’une provision pour les comptes clients présente deux
particularités :
• Le client qui a des difficultés de paiement est identifié en tant que tel. En comptabilité
on parle de reclassement du client en client douteux.
• La créance sur le client comporte de la TVA. Or la provision se calcule sur le montant
hors TVA.
Comptabilisation de la vente :
Reclassement du client :
Reclassement du client
Grand-Livre N
En N+1, le comptable constate que la société ARDOISE est encore plus endettée que prévu. Il
compte récupérer seulement 10 % de la créance.
Au Grand-Livre on a :
Grand-Livre N+1
En N+2, la société ARDOISE est liquidée et le comptable constate que 140,40 € ont été virés sur
le compte courant bancaire.
3. Annulation de la provision
Au Grand-Livre on a :
Grand-Livre N +2
7.3.1 Définition
Les provisions pour risques et charges ont pour objet de couvrir des pertes ou des charges qui ont
pris naissance au courant de l’exercice, mais dont un élément au moins n’est pas certain. Ces
provisions constituent donc des dettes probables dont un élément au moins n’est pas certain.
Par exemple, un litige oppose l’entreprise à un de ses salariés qu’elle a licencié. Le salarié a intenté
une action en justice contre son ancien employeur pour licenciement abusif, et demande des
dommages et intérêts. A la fin de l’exercice, le procès est toujours en cours et l’entreprise peut
s’attendre à devoir indemniser son ex-salarié.
Si l’événement défavorable se réalise, il entraînera la création d’une dette sans contrepartie à l’actif,
donc une charge. Il est normal de faire supporter cette charge à l’exercice au cours duquel le conflit
est né, donc à l’exercice qui s’achève, et de noter le montant du risque au crédit d’un compte qui
représente un passif éventuel et qu’on appelle compte de provisions pour risques et charges.
Ces provisions constituent des dettes probables dont un élément au moins n’est pas certain :
• La réalisation du risque lui-même n’est pas certain (le salarié va intenter une action en
justice ou non).
• La réalisation est certaine, mais l’échéance n’est pas connue.
• Le montant ne peut pas être chiffré avec précision (le litige est en cours, le montant des
indemnités à payer ne sera connu que le jour du jugement).
A noter que l’on peut créer des provisions uniquement pour des risques définis avec précision. Il ne
saurait donc être question de créer une provision pour le risque de baisse d’activité ou une provision
pour catastrophe naturelle (inondation pour une entreprise située dans une zone où les inondations
sont fréquentes).
Les provisions pour risques et charges figurent au Passif du bilan, entre les Capitaux propres et les
Dettes :
PASSIF
A. Capitaux propres
B. Provisions pour risques et charges
C. Dettes
18 Provisions
181 Provisions pour pensions et obligations similaires
182 Provisions pour impôts
183 Provisions pour impôts différés
188 Autres provisions
1881 Provisions d'exploitation
1882 Provisions financières
Dans ce cours nous nous limitons à l’étude des provisions d’exploitation. La constitution d’une
provision d’exploitation est comptabilisée en mouvementant les comptes suivants :
Les provisions se traduisent par la comptabilisation d’une charge, elles diminuent ainsi le résultat et
donc le bénéfice qui peut être distribué aux propriétaires de l’entreprise. Ceci permet de conserver
de l’argent pour faire face aux risques à venir. Les provisions sont en principe des charges
fiscalement déductibles.
Attention, il ne faut pas confondre les provisions avec les réserves. Les réserves remplissent la
même fonction de conserver des fonds. Mais contrairement aux provisions, la constitution de la
réserve ne se traduit pas par une diminution du résultat. La réserve est amputée du résultat de
l’exercice. La partie restante peut être distribuée. La réserve n’est pas une charge fiscalement
déductible (ce n’est pas une charge non plus au sens comptable).
Pour réduire ou pour annuler une provision, le compte de Produits 749 Reprises sur provisions
d’exploitation est crédité.
Un salarié que l’entreprise a licencié a porté plainte devant le tribunal du travail. Le comptable a
décidé de comptabiliser une provision de 10.000.
Finalement le procès se termine et l’entreprise doit verser au salarié 8.000 à titre de dommages et
intérêts.
Comptabilisation du paiement
Annulation de la provision
VRAI FAUX
Travail à faire
• Comptabiliser l’achat des titres (Journal et Grand-Livre).
• Effectuer les écritures d’inventaire fin N et fin N+1.
• Présenter un extrait du bilan fin N et fin N+1.
Solution
N° Journal N Débit Crédit
01.03.
5081 Actions – Titres cotés 2.580,48
5131 à Banques 2.580,48
Achat titres X
09.07
23521 Obligations 43.717,50
5131 à Banques 43.717,50
Achat titres Y
31.12
6511 DCV sur immob. financières 1.217,50
235219 à Obligations - CV 1.217,50
Provision Titres Y (87,4350 – 85) * 500
Grand-Livre N
Bilan final
ACTIF PASSIF
Grand-Livre N+1
D 5081 Actions - Titres cotés C D 50819 Actions - Titres cotés - CV C D 6531 DCV sur val. mob. C
vi 2.580,48 180,48 (31.12 31.12) 180,48
Tableau des créances sur les clients avant les écritures d’inventaire de l’exercice N:
1. La créance sur le client XAVIER peut être considérée comme étant perdue à 95 %.
2. La perte probable sur le client YPSILO est évaluée à 15 %.
3. Le client ZETTA est subitement tombé en faillite, la créance est entièrement
irrécouvrable.
Travail à faire
• Comptabiliser les opérations au Journal et au Grand-Livre.
• Compléter le tableau des créances sur clients à la fin de chaque exercice.
Solution
Grand-Livre N
Créance irrécouvrable
Grand-Livre N+1
6351 DCV sur créances de l'actif 7351 RCV sur créances de l'actif
D 4011 Client ZETTA D 4614 TVA en aval C D circulant C D circulant C
vi 15.912 15.912 (3 3) 2.312 1) 1.900 325 (2
Grand-Livre N+2
6351 DCV sur créances de l'actif 7351 RCV sur créances de l'actif
D 5131 Banques C D 4614 TVA en aval C D circulant C D circulant C
1a) 9.360 1b) 5.100 C 36.100 (1c
2a) 7.605 975 (2b
Une société a vendu au courant de l’exercice N des aspirateurs pour 100.000 € HTVA. Elle
accorde une garantie d’un an sur les produits qu’elle vend. D’après l’expérience du comptable,
la garantie joue dans 5 % des ventes.
Au courant de l’exercice N+1, la garantie a effectivement joué dans 4 % des ventes. Les
charges correspondantes ont été comptabilisées (achat de pièces de rechange, charges de
personnel...)
Pour N+1, le chiffre d’affaires s’est élevé à 300.000 €. Grâce à une amélioration technique des
produits, la garantie ne devrait plus jouer que dans 3 % des ventes.
Travail à faire
Journaliser :
• pour N : la constitution de la provision fin N
• pour N+1 :
o l’annulation de la provision constituée fin N (devenue sans objet)
o la constitution de la nouvelle provision.
Solution
Remarque
Pour l’augmentation de la provision, il existe l’autre méthode qui consiste à passer une seule
écriture (augmentation de 4.000).
7.6 Exercices
Prix unitaire
Titre Date d’achat Quantité Courtage
en euros
ALPHA 07.05.N 300 10 8‰
OMEGA 12.08.N 100 20 5‰
Cours boursier
Titre
en euros
ALPHA 9
OMEGA 25
Cours boursier
Titre
en euros
ALPHA 11
OMEGA 18
Travail à faire
Solution
Grand-Livre N
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Grand-Livre N+1
Tableau des créances sur les clients avant les écritures d’inventaire de l’exercice N:
1. Le client BARIOLO est déclaré en faillite, 70 % de la créance peuvent être considérés comme
perdus.
2. Le client CAMUS a des difficultés pour payer ses dettes, seulement 40 % de la créance pourront
être récupérés.
1. La créance sur le client BARIOLO peut être considérée comme étant perdue à 60 %.
2. La perte probable sur le client CAMUS est évaluée à 80 %.
3. Le client ARA est subitement tombé en faillite, la créance est entièrement irrécouvrable.
Travail à faire
• Comptabiliser les opérations au Journal et au Grand-Livre.
• Compléter le tableau des créances sur clients à la fin de chaque exercice.
Solution
Corrections de
Nom du client Créance TVAC 17 % Net
valeur
ARA
BARIOLO
CAMUS
Grand-Livre N
Comptes d'Actif Comptes de Passif Comptes de Charges Comptes de Produits
D C D C
D C
D C
D C
D C
D C
D C
Grand-Livre N+1
D C D C D C D C
D C D C
D C
D C
D C
Corrections de
Nom du client Créance TVAC 17 % Net
valeur
ARA
BARIOLO
CAMUS
Grand-Livre N+2
D C D C D C D C
D C D C
vi
D C
D C
D C
A cause d’une fuite de mazout causée par la faute d’un salarié au courant de l’année N, une
entreprise risque de devoir payer une amende à l’Administration de l’Environnement ainsi que
des dommages et intérêts. Le comptable estime le coût total à 32.000 €.
Au courant de l’année N+1 le procès a commencé. Les expertises font ressortir que les dégâts
sont moins importants que prévus. Le comptable évalue fin N+1 le montant à payer à 18.000 €.
Au courant de l’année N+2, le procès est terminé et l’entreprise est condamnée à payer une
amende de 5.000 € et des dommages et intérêts pour 11.000 €.
Travail à faire
Journaliser les opérations d’inventaire de chaque exercice ainsi que le paiement de l’amende
et des dommages et intérêts
Solution
N° Débit Crédit
N° Débit Crédit
N° Débit Crédit
N° Solde Solde
Intitulé Total Débit Total Crédit
Compte débiteur créditeur
2234 Mobilier 8.000,00 8.000,00
22349 Mobilier – CV 400,00 400,00
2322 Véhicules de transport 24.000,00 24.000,00
22329 Véhicules de transport - CV 7.200,00 7.200,00
301 Matières premières 56.000,00 56.000,00
321 Produits finis 74.000,00 74.000,00
4011 Client MATHIEU 16.100,00 3.230,00 12.870,00
4013 Client douteux ou litigieux 3.042,00 3.042,00
ROGER
4019 Client ROGER - CV 600,00 600,00
5081 Actions – Titres cotés 1.200,00 1.200,00
50819 Actions – Titres cotés – CV 300,00 300,00
Travail à faire
• Journaliser les opérations d’inventaire :
Solution
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif Immobilisé Capitaux Propres
En principe, l’effet sur le résultat s’obtient en comparant le prix de vente au coût d’acquisition
du bien. Trois cas peuvent se présenter :
• le prix de vente est égal au coût d’acquisition, l’effet sur le résultat est de zéro
• le prix de vente est supérieur au coût d’acquisition, il y a une plus-value
• le prix de vente est inférieur au coût d’acquisition, il y a une moins-value.
Le traitement comptable est différent selon qu’il s’agit d’un bien de l’Actif immobilisé ou d’un
élément de l’Actif circulant.
Le calcul de la plus-value ou moins-value est plus compliqué lorsqu’il s’agit d’un bien déjà
partiellement amorti.
Plus-
Prix de vente value
Coût d’acquisition
Moins-
value
Coût d’acquisition
Prix de vente
Les immobilisations sont destinées à rester durablement dans l’entreprise. La sortie d’un bien
de l’Actif immobilisé est toujours considérée comme une opération exceptionnelle.
Néanmoins, depuis l’entrée en vigueur du PCN 2020, les comptes de charges et produits
exceptionnels ont été supprimés. En conséquence, les comptes d’autres charges
d’exploitation et d’autres produits d’exploitation seront mouvementés et plus aucun résultat
exceptionnel ne sera constaté.
Lorsqu’une entreprise vend une immobilisation, il faut tenir compte de la TVA. En effet la
livraison d’un bien par un assujetti est une opération soumise à la TVA. Ceci est donc le cas
pour la plupart des immobilisations corporelles : voiture, mobilier, machines, ordinateurs, etc.
Il n’y a pas de TVA sur les terrains et les constructions existantes. Les ventes de titres
(immobilisations financières) ne sont pas soumises à la TVA.
Le traitement comptable est différent selon qu’il s’agit d’une immobilisation amortissable ou
non.
La vente d’un bien partiellement amorti comporte une particularité : il faut tenir compte des
amortissements déjà pratiqués pour déterminer le résultat de l’opération.
Pour déterminer le résultat, le prix de vente n’est pas comparé au coût d’acquisition, mais à la
valeur comptable nette.
En effet, si on fait la différence entre le prix de vente et le coût d’acquisition, on obtient une
moins-value de 20.000 – 11.000 = 9.000. De façon absolue ceci représente bien la « perte »
en relation avec ce bien (n’oublions pas que la voiture a servi à l’entreprise pendant 2 années).
Comme l’amortissement constate une dépréciation irréversible, les dotations des exercices
précédents ne sont pas annulées lors de la vente du bien.
CA©des
LLLC marchandises vendues = Achats - SF Page 192 / 323
La comptabilité générale : Les opérations de fin d’exercice
Si le bien est vendu au courant de l’exercice, il faut encore comptabiliser une dotation à
l’amortissement complémentaire du début de l’exercice jusqu’à la date de cession.
Dans notre exemple, la voiture est vendue le 01.07.N, il faut alors tenir compte de
l’amortissement des six premiers mois de l’exercice N. Ce qui fait : 4.000 * 6/12 = 2.000.
Comme la voiture est vendue le 01.07.N pour 11.000 HTVA, le total des amortissements
s’élève à 10.000 et la Valeur comptable nette est de : 20.000 – 10.000 = 10.000.
Dans ce cas, il faut enregistrer une plus-value de 1.000 pour l’exercice N (Prix de vente –
VCN). La perte globale est toujours la même, c’est-à-dire 9.000 (différence entre le prix de
vente et le coût d’acquisition). Cette perte est répartie de la façon suivante :
A compter du 01.01.2020
a) Amortissement complémentaire
Grand-Livre N
22329 Véhicules de
D transport - CV C
8.000 vi
2.000 (a
b) Cession
Grand-Livre N
74422 Produits de
2232 Véhicule de 6333 DCV sur autres IMO cession
D transport C D 461411 TVA en aval C D (y compris matériel roulant) C D d’immob. corporelles C
vi 20.000 1.870 (b a) 2.000 11.000 (b
22329 – Véhicule de
D transport - CV C
8.000 vi
2.000 (a
D 5131 Banques C
b) 12.870
c) Sortie du patrimoine
Grand-Livre N
D 5131 Banques C
b) 12.870
74422 Produits de
2232 Véhicules de 6332 DCV sur autres IOM cession
D transport C D 4614 TVA en aval C D (y compris matériel roulant) C D d’immob. corporelles C
vi 20.000 20.000 (c 1.870 (b a) 2.000 11.000 (b (
b
Perte 1.000
Total 2.000 Total 2.000
Pour les biens non amortissables, il n’y a aucune écriture à passer concernant l’amortissement.
L’enregistrement de la vente se fait en deux étapes :
a) Comptabilisation de la cession avec la réalisation du prix de vente
b) Sortie du bien du patrimoine de l’entreprise
Si le terrain a fait l’objet d’une provision, il faut encore annuler la provision qui est devenue
sans objet, par le crédit du compte 733 Reprises de corrections de valeur sur immobilisations
corporelles.
Si dans notre exemple, le terrain a fait l’objet d’une provision de 20.000, il faut annuler cette
provision par l’écriture suivante :
N° Journal Débit Crédit
c)
22119 Terrains - CV 20.000,00
733 à Reprises de corrections de valeur
sur immobilisations corporelles 20.000,00
Annulation de la provision
Quand une immobilisation financière est cédée, les comptes suivants sont à utiliser :
752251(plus-values) ou 652251 (moins-value)
Valeur comptable de titres cédés ayant le caractère d’immobilisations
À l’Actif circulant ne figurent pas beaucoup de biens qui peuvent être cédés.
La comptabilisation des ventes de biens qui figurent dans les stocks (produits finis ou
marchandises) a déjà été étudiée. Pour rappel : elle se fait en utilisant un compte du Chiffre
d’affaires (7021 Ventes de produits finis ; 7061 Ventes de marchandises)
La plus-value réalisée par la vente de VMP est enregistrée dans un compte de produits
financiers :
754 Plus-value de cession et autres produits de valeurs mobilières
Contrairement à la cession d’une immobilisation, la cession est enregistrée dans une écriture,
en déterminant directement le résultat (plus-value ou moins-value).
Compte de Produits
Si les titres ont fait l’objet d’une provision il faut encore l’annuler. Si, comme dans notre exemple,
une provision pour dépréciation de 100 € a été constituée fin N-1 il faut passer l’écriture
suivante au moment de la vente :
Vente de titres
Grand livre N
D 5081 Actions-Titres cotés C D 6133 Services bancaires et assimilés C D 754 Plus-value de cession C
vi 1.000 1.000 (08.02 08.02) 80 200 (08.02
D 5131 Banques C
08.02) 1.120
Annulation de la provision
Grand livre N
Comptes d'Actif Comptes de Passif Comptes de Charges Comptes de Produits
D 5081 Actions-Titres cotés C D 6133 Services bancaires et assimilés C D 754 Plus-value de cession C
vi 1.000 1.000 (08.02 08.02) 80 200 (08.02
D 5131 Banques C
08.02) 1.120
D 5081 Actions-Titres cotés C D 6133 Services bancaires et assimilés C D 754 Plus-value de cession C
vi 1.000 1.000 (08.02 08.02) 80 200 (08.02
D 5131 Banques C
08.02) 1.120 Profits et pertes
CHARGES PRODUITS
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
Services bancaires 80
Produits financiers
Charges financières
Plus-value de cession 200
RCV 100
Bénéfice 220
Si on avait vendu les titres pour un prix de vente de 800, on aurait réalisé une moins- value :
Compte de Charges
Grand livre N
D 50819 Actions - Titres cotés - CV C D 654 Moins value sur cessions C D 7533 RCV sur CV de Val. Mob. C
08.02) 100 100 vi 08.02) 200 100 (08.02
D 5131 Banques C
08.02) 720 Profits et pertes
CHARGES PRODUITS
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
Services bancaires 80
Perte 180
Récapitulations :
Cession
Immobilisation
Non Actif
Amortissable amortissable circulant
Immobilisation non financière Immobilisation financière
1.Amortissement complémentaire 1.Cession* 1.Cession* 1.Cession et sortie du patrimoine
644 ou 744 Produits de cession 652 ou 752 Produits de 7542 Plus-value de cession et autres
d’immobilisations incorporelles et cession d’immobilisations produits de valeurs mobilières
corporelles* financières
2.Cession* 2.Sortie du patrimoine 2.Sortie du patrimoine ou bien :
74412 Produits de cession 644 ou 744 Valeur comptable des 652 ou 752 Valeur comptable des 6542 Moins-values de cession de
d’immobilisations incorporelles et immobilisations incorporelles et immobilisations financières cédées valeurs mobilières
74422 Produits de cession corporelles cédées*
d’immobilisation corporelles
3.Sortie du patrimoine 3.Annulation provision 3.Annulation provision 2.Annulation de la provision
74411 Valeurs comptables 733 RCV sur immobilisations 751 RCV sur immobilisations 7531 RCV sur corrections de valeur
d’immobilisations incorporelles corporelles financières sur valeurs mobilières
cédées 74421 Valeurs comptables
d’immobilisation corporelles cédées
VRAI FAUX
Une machine a été acquise début N-3 pour 48.000 € HTVA. Amortissement linéaire sur 4
années. La machine est vendue le 28.02.N pour 3.000 € HTVA 17 %.
Travail à faire :
• Enregistrez au Journal et au Grand-livre de l’exercice N :
a) L’amortissement complémentaire
b) La cession avec la réalisation du prix de vente
c) La sortie du patrimoine
• Présentez le compte de Profits et Pertes
Solution
N° Journal Débit Crédit
a)
6332 DCV sur Machines 2.000,00
22229 à Machines – CV 2.000,00
Dotation à l’amortissement complémentaire
b)
5131 Banques 3.510,00
64422 à Produits de cession
d’immobilisations 3.000,00
corporelles
4614 TVA en aval 510,00
Cession de la machine
c)
22229 Machines – CV 38.000,00
64421 Valeur comptable des
immobilisations corporelles
cédées 10.000,00
2222 à Machines 48.000,00
Sortie du patrimoine de la machine
Grand livre N
CHARGES PRODUITS
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
DCV sur véhicules de transport 2.000
Des obligations ont été achetées au courant de l’année N-2 dans un but de placement à long
terme. Coût d’acquisition : 10.000 €. Ces titres figurent au bilan de l’exercice pour une valeur
comptable de 9.000 €. Le 05.07.N, les obligations sont vendues au cours boursier de 12.500
€. Le courtage et les commissions bancaires se chiffrent à 250 €.
Travail à faire
• Enregistrer les opérations en relation avec la cession au Journal et au Grand- livre N
• Présenter le compte de Profits et Pertes.
Solution
N° Journal Débit Crédit
a)
5131 Banques 12.250,00
6133 Services bancaires et 250,00
assimilés
752252 à Produits de cession 12.500,00
d’immobilisations financières
Vente titres
b)
752251 Valeur comptable des 10.000,00
immobilisations financières
cédées
23521 à (Titres immobilisés) Obligations 10.000,00
Sortie des titres
c)
23529 (Titres immobilisés) 1.000,00
Obligations- CV
7531 à RCV sur immobilisations 1.000,00
financières
Reprise Provision
Grand-livre N
Des obligations ont été achetées dans un but de placement (à court terme) à la fin de l’exercice
N-1. Coût d’acquisition : 23.000 €. Ces obligations sont vendues le 09.04.N au cours boursier
de 21.000 €. Le courtage et autres frais bancaires se chiffrent à 300
€. Les obligations figuraient à l’Actif circulant du bilan de l’exercice N-1 pour une valeur de
20.000 €.
Travail à faire
• Journaliser au Journal et au Grand-livre
a) La cession
b) L’annulation de la provision
• Présenter le compte de Profits et Pertes de l’exercice N
Solution
Grand-livre N
Bénéfice 700
Total 3.000 Total 3.000
8.5 Exercices
Immob. corporelles
Véhicules de transport 36.000 18.360 17.640 Dettes
Mobilier 26.000 14.625 11.375
Matériel informatique 10.800 4.200 6.600
Immob. financières
Titres immobilisés - Actions 1.600 215 1.385
Actif Circulant
Banques 3.000 3.000
77.400 37.400 40.000
Travail à faire
• Compléter les tableaux d’amortissement.
• Comptabiliser les opérations au Journal et au Grand-livre.
• Etablir le Bilan et le compte de Profits et Pertes de l’exercice N.
Solution
Tableau d’amortissement dégressif :
Date d’acquisition : Durée d’utilisation :
Valeur d’acquisition : Taux dégressif :
Années VCN au début de Annuités Cumul des VCN à la fin de
l’exercice annuités l'exercice
Grand-livre
Comptes d’Actif
Grand-livre (suite)
Comptes de Passif
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Immob. incorporelles
Immob. corporelles
Dettes
Immob. financières
Actif Circulant
Produits financiers
Grand-livre
Comptes d’Actif
Grand-livre (suite)
Comptes de Passif
Bilan final N
ACTIF PASSIF
Brut CV Net
Actif Immobilisé Capitaux Propres
Immob. incorporelles
Immob. corporelles
Dettes
Immob. financières
Actif Circulant
Les opérations courantes sont comptabilisées sur base de pièces (factures, notes de crédit,
extraits bancaires, etc.). Les charges et les produits sont comptabilisés au moment où le
comptable dispose des pièces en question.
Par ailleurs, le résultat ne doit contenir que les charges et les produits correspondant à
l’exercice. Ceci résulte du principe de l’indépendance des exercices comptables.
Or, il peut y avoir un décalage dans le temps entre l’enregistrement de la pièce et le moment
où la charge ou le produit a été généré.
Cette charge n’a pas été comptabilisée avec les opérations courantes en N, faute de pièce.
Comme il s’agit d’une charge consommée au courant de l’exercice N, il faut en tenir compte
dans le résultat de l’exercice N. A la fin de l’exercice N, il faut donc ajuster le compte de gestion
6153 Frais postaux et frais de télécommunications. La régularisation des comptes de gestion
fait partie des travaux d’inventaire.
Il s’agit de charges qui concernent l’exercice, mais le comptable ne dispose pas encore de la
pièce au moment de la clôture de l’exercice.
On peut citer les charges suivantes qui ont été consommées alors que la pièce n’est pas
encore disponible : les frais de téléphone, la consommation d’électricité, les marchandises
reçues, le loyer du mois de décembre, etc.
Contrairement aux provisions, les charges à payer sont connues avec certitude (même s’il faut
éventuellement estimer le montant).
1. À la fin de l’exercice N : il faut passer une écriture de régularisation. Pour cela, le compte
de charge en question est débité par le crédit d’un compte de dette. Les comptes de dettes
comprennent un sous-compte pour tenir compte du fait, que la pièce n’est pas encore
parvenue. Par exemple : 44112 Fournisseur – Factures non parvenues. Si le tiers n’est pas
un fournisseur, on peut utiliser le compte 47 Autres dettes. Nous allons créer les sous-
compte 47281 Autres dettes diverses – charges à payer (par exemple pour le loyer dû).
Dans cette écriture de régularisation, la TVA est négligée pour des raisons pratiques.
2. Au début de l’exercice N+1 : l’écriture de régularisation est contrepassée.
3. Au courant de l’exercice N+1, la pièce est saisie (opération courante).
Il s’agit de charges qui ont été comptabilisées au courant de l’exercice N, mais qui sont à
rattacher l’exercice suivant. Exemples :
Pièce Charge
Au mois de décembre N, le loyer est payé pour le mois de janvier N+1 : 1.000 €.
Si la charge comptabilisée en N concerne en partie l’exercice N et en partie l’exercice N+1, la régularisation ne porte que sur la partie qui est à rattacher à
l’exercice N+1.
Exemple : une prime d’assurance de 6.000 € est payée en N et couvre la période du 01.09.N jusqu’au 31.08.N+1. La régularisation porte sur 8/12 de la prime,
c’est-à-dire 4.000 €.
Un produit est à rattacher à l’exercice N, mais la pièce n’est pas encore parvenue.
Exemples :
Le loyer du mois de décembre N, n’est pas encore perçu fin N ; des marchandises ont été
envoyées au client, mais la facture n’est pas encore établie fin N.
Fin N, le comptable constate que le locataire n’a pas encore versé le loyer pour le mois de
décembre : 1.200 €.
À la fin de l’exercice N un loyer de 600 est encaissé. Ce loyer concerne le mois de janvier
N+1.
Récapitulations :
Une entreprise commence le mois de décembre N avec un capital de 5.000 €, sous forme
d’un dépôt bancaire.
Au mois de décembre N, le comptable dispose des renseignements suivants :
Travail à faire
• Comptabiliser les opérations au Grand-livre de l’exercice N et N+1.
• Présenter le bilan et le compte de Profits et Pertes des exercices N et N+1.
Solution
Grand-livre N
44112 Fournisseurs –
D 481 Charges à reporter CD Factures non parvenues C
2.250 2.250
Grand-livre N+1
44112 Fournisseurs –
D 481 Charges à reporter CD Factures non parvenues C
2.836 2.836
Perte 1.650
Total 1.650 Total 1.650
Une entreprise commence le mois de décembre N avec un capital de 3.000 €, sous forme
d’un dépôt bancaire de 2.000 € et un stock de 1.000 €.
Au mois de décembre N, le comptable dispose des renseignements suivants :
1a Réception d’un loyer trimestriel, par virement bancaire (avis de crédit) 1.200
couvrant la période du 01.12.N au 28.02.N+1
1b Ecriture de régularisation
2 Livraison de marchandises, HTVA 17 % ; la facture n’est pas encore établie 600
à la fin de l’exercice
3 Le stock final des marchandises est de : 750
4 Virement pour solde des comptes de gestion
Travail à faire
Solution
Grand-livre N
7061 Ventes de
D CD marchandises C
4) 600 600 (2
Dettes
Actif Circulant
Stock de Marchandises 750
Client – Factures à établir 600
Banques 3.200
4.550 4.550
Bénéfice 750
Total 1.000 Total 1.000
Grand-livre N+1
4.652 4.652
Consommation de M, MP et C
Bénéfice 800
Total 800 Total 800
• La pièce comptable
• La régularisation à la fin de l’exercice N
• La contrepassation au début de l’exercice N+1
Solution
A
N° Journal Débit Crédit
31.12.N
4014 Clients – Factures à établir 50.000
7061 à Ventes de marchandises 50.0000
Régularisation vente
01.01.N+1
7061 Ventes de marchandises 50.000
4014 à Clients – Factures à établir 50.000
Contrepassation
15.01.N+1
4011 Client MAXIM 58.500
7061 à Ventes de marchandises 50.000
461411 TVA en aval 8.500
Facture no….
Contrepassation
C
N°. Journal Débit Crédit
31.12.N
611 Loyers et charges locatives 5.000
Autres dettes diverses –
4718 à
charges à payer 5.000
Contrepassation
05.01.N+1
611 Loyers et charges locatives 5.000
516 à Caisse 5.000
D
N° Journal Débit Crédit
20.12.N
6061 Achats de Marchandises 3.000
421611 TVA en amont 510
44111 à Fournisseur BOBO 3.510
Facture no. …
31.12.N
481 Charges à reporter 3.000
6061 à Achats de Marchandises 3.000
Régularisation achat
01.01.N+1
6061 Achats de Marchandises 3.000
481 à Charges à reporter 3.000
Contrepassation
9.5 Exercices
Une entreprise commence le mois de décembre N avec un capital de 6.000 €, sous forme
d’un dépôt bancaire de 1.000 et d’un stock de marchandises de 5.000.
Au mois de décembre N, le comptable dispose des renseignements suivants :
Travail à faire
• Comptabiliser les opérations au Grand-livre de l’exercice N et N+1.
• Présenter le bilan et le compte de Profits et Pertes des exercices N et N+1.
Solution
© LLLC Page 261 / 323
Module C2003
La comptabilité générale : Les opérations de fin d’exercice
Grand-livre N
Grand-livre N (suite)
Dettes
Actif Circulant
Grand-livre N+1
Dettes
Actif Circulant
Une entreprise commence le mois de décembre N avec un capital de 7.000 €, sous forme
d’un dépôt bancaire de 3.000 € et un stock de 4.000 €.
Au mois de décembre N, le comptable dispose des renseignements suivants :
700
1b Ecriture de régularisation
2 Le loyer pour le mois de décembre n’est pas encore encaissé à la fin de
l’exercice 900
3 Le stock final des marchandises est de : 3.800
4 Virement pour solde du compte TVA aval
5 Virement pour solde des comptes de gestion
Travail à faire
Solution
Grand-livre N
Grand-livre N (suite)
Dettes
Actif Circulant
Grand-livre N+1
Dettes
Actif Circulant
• la pièce comptable
• la régularisation à la fin de l’exercice N
• la contrepassation au début de l’exercice N+1.
Solutions
A
N°. Journal Débit Crédit
B
N°. Journal Débit Crédit
C
N°. Journal Débit Crédit
D
N°. Journal Débit Crédit
No Solde Solde
Intitulé Total Débit Total Crédit
Compte débiteur créditeur
101 Capital souscrit 5.000 5.000
2234 Mobilier 3.000 3.000
22…9 Mobilier – CV 450 450
301 Matières premières 1.200 1.200
321 Produits finis 300 300
4011 Client FABER 234 234
5131 Banques 716 716
Totaux 5.450 5.450 5.450 5.450
Travail à faire :
• Comptabiliser les opérations au Grand-livre.
• Etablir le bilan et le compte de profits et pertes.
Grand-livre N
Grand-livre N (suite)
Dettes
Actif Circulant
Travail à faire
• Présenter les tableaux d’amortissement du véhicule et du mobilier.
• Journaliser les opérations.
Solution
10. Glossaire
Acquisitions Opération par laquelle un assujetti identifié à la TVA d’un Etat membre de
intracommunautaires l’Union Européenne se fait livrer des biens meubles corporels en provenance
de biens (AIC) d’un autre Etat membre de l'UE.
Actif circulant Biens qui ne sont pas destinés à rester durablement dans l’entreprise
(stocks, créances clients, valeurs disponibles).
Actif immobilisé Ensemble des actifs destinés à rester durablement dans l’entreprise (terrains,
constructions, mobilier, véhicules de transport, etc.).
Action Titre émise par une société de capitaux (par exemple, une société anonyme)
qui confère à son détenteur la propriété d’une partie du capital. L’action
donne un droit au bénéfice, un droit de vote, etc.
Actionnaire Détenteur d’une action.
Administration de Administration de l’Enregistrement et des Domaines, une des trois
l’Enregistrement (AED) administrations fiscales qui a pour mission, entre autres, de percevoir la TVA.
Apports Transferts de biens ou de fonds monétaires du patrimoine privé vers le
patrimoine de l’entreprise.
Assujetti Est considéré comme assujetti quiconque accomplit d’une façon indépen-
dante et à titre habituel des opérations relevant d’une activité économique
généralement quelconque, quels que soient les buts ou les résultats de cette
activité et quel qu’en soit le lieu.
Balance de vérification Tableau faisant apparaître pour chaque compte, son numéro et son nom, le
total des débits et le total des crédits, ainsi que le solde.
Bilan Tableau qui résume la situation patrimoniale d’une entreprise à une date
donnée. Le bilan se présente en deux parties : l’actif indique les avoirs et le
passif les dettes ainsi que le capital de l’entreprise.
Bourse (des valeurs Lieu où se négocient des valeurs mobilières, d’après les règles de l’offre et
mobilières) de la demande.
Capital Valeur des apports effectués par les propriétaires de l’entreprise lors de sa
création. Le capital peut être augmenté ou diminué par la suite.
Capitaux propres Il s’agit du capital, des réserves et du résultat.
CCP (CCPL) Compte chèque postal, compte auprès de l’entreprise des Postes et Télé-
communications du Luxembourg.
Champ d’application Livraisons de biens et prestations de services qui peuvent être soumises à la
de la TVA TVA si certaines conditions sont remplies.
Charge Coût qui diminue le résultat de l’entreprise.
Charges à reporter Charges qui sont imputables à l’exercice, mais dont la pièce n’a pas encore
(Charges à payer) été saisie au courant de l’exercice.
Charges constatées Charges qui concernent l’exercice suivant, mais dont la pièce y relative a
d’avance déjà été saisie au courant de l’exercice.
Chiffre d’affaires Valeur des ventes effectuées pendant une certaine période.
Clôturer un compte Déterminer le solde des comptes de bilan à la fin de l’exercice comptable.
Comptabilité en partie Technique qui consiste à inscrire chaque opération simultanément au débit
double d’un ou de plusieurs comptes et au crédit d’un ou de plusieurs comptes, de
telle sorte que le total des montants inscrits au débit soit égal au total des
montants inscrits au crédit.
Comptabilité Système qui permet de traduire l’activité d’une entreprise en valeur monétaire
et de dégager le résultat de l’exercice et la situation financière
Comptes annuels Ils sont composés :
• du Bilan qui résume la situation patrimoniale de l’entreprise
• du Compte de Profits et Pertes qui dégage le résultat de l’exercice
• de l’Annexe qui complète et commente les informations données par le
Bilan et le Profits et Pertes.
Comptes de Utilisés à la clôture d’un exercice pour répartir les charges et les produits
régularisation dans le temps, de manière à imputer à un exercice déterminé uniquement les
charges et les produits le concernant.
Comptes soustractifs Permettent d’enregistrer les opérations en sens opposés de celles des
comptes auxquels ils sont rattachés. Au Grand-livre, les comptes soustractifs
sont à classer parmi les comptes d’Actif.
Corrections de valeur Toutes les corrections destinées à tenir compte de la dépréciation des
éléments du patrimoine constatée à la date de clôture du bilan. Il peut s’agir
d’amortissements ou de provisions
Ecritures d’inventaire Encore appelées « écritures de fin d’exercice », elles sont passées en vue de
la préparation des comptes annuels. Elles consistent essentiellement à
mettre à jour la valeur des éléments du bilan.
Emprunt Somme d’argent prêtée par une autre personne ou entreprise (souvent une
banque) à l’entreprise.
En-cours de Biens et services en cours de formation au travers d’un processus de
production production. Ces en-cours ne sont, en principe, pas vendables dans l’état où
ils se trouvent.
Entreprise Entreprise dont l’activité consiste, souvent, à acheter des marchandises pour
commerciale les revendre.
Escompte L’escompte de règlement est une réduction de prix accordée pour paiement
de la facture avant sa date d’exigibilité.
Espèces Billets (de banque) et pièces de monnaie.
Exercice comptable Période qui s’étend entre deux clôtures successives des comptes. En
principe, l’exercice comptable couvre une période de douze mois. L’exercice
comptable coïncide souvent avec l’année civile.
Grand-livre Registre qui comprend l’ensemble des comptes utilisés dans la comptabilité
d’une l’entreprise.
Image fidèle Fait que la comptabilité doit refléter au mieux la réalité économique.
Importations Biens en provenance de pays ne faisant pas partie de l'UE, qui entrent à
l'intérieur du pays.
Insolvabilité Etat d’une personne qui ne peut pas payer ses dettes.
Intérêt Rémunération d’un crédit ou d’un prêt, versée par l’emprunteur au prêteur.
Inventaire extra- Inventaire qui est obtenu par observation de la situation réelle.
comptable (inventaire
physique)
Inventaire intermittent Méthode de tenue des stocks qui consiste à comptabiliser le stock final à
certains intervalles (par exemple à la fin de l’année). C’est le contraire de la
méthode de l’inventaire permanent, où le stock est mis à jour
continuellement.
Inventaire Opération qui consiste à recenser l’ensemble des éléments de l’actif et du
passif d’une entreprise à une date donnée et à procéder à leur évaluation à
cette même date.
Journal unique Livre dans lequel sont enregistrées, par ordre de date, toutes les opérations
de l’entreprise.
Journaux multiples Les opérations sont saisies dans différents journaux d’après leur type.
(journaux auxiliaires) Exemples : journal des achats, journal des ventes, journal financier, journal
des opérations diverses...
Matières premières Objets ou substances plus ou moins élaborés destinés à entrer dans la
composition des produits traités ou fabriqués.
Net commercial Dans une facture, montant obtenu par différence entre le prix de vente de
base et les réductions commerciales (rabais, remises, ristournes).
Net financier Dans une facture, montant obtenu par différence entre le net commercial et
l’escompte.
Numéro matricule TVA Le numéro qui sert de référence entre l’assujetti et l’Administration de
l’Enregistrement.
Obligataire Propriétaire d’une obligation.
Obligation Titre de créance, qui donne, à son détenteur, le droit à encaisser un coupon
d’intérêt.
Opérations exonérées Opérations qui sont dans le champ d’application de la TVA, mais qui sont
expressément dispensées de son paiement.
Opérations hors Opérations qui ne sont pas dans le champ d’application de la TVA.
champ
Passif Terme comptable pour désigner les dettes internes (capitaux propres) et
externes (dettes) de l’entreprise.
Patrimoine net = Avoirs – Dettes envers les tiers.
(fortune nette)
Prêt Opération consistant à mettre de l’argent à disposition d’une personne
pendant une durée déterminé.
Principe d’indépen- Principe qui consiste à découper la vie des entreprises en périodes appelées
dance des exercices exercices comptables. Chaque exercice comptable ne doit contenir que les
(principe de spéciali- charges et les produits qui le concernent.
sation des exercices)
Principe de prudence Principe qui consiste à n’enregistrer que les bénéfices réalisés, mais toutes
les pertes réalisées ou non (pertes probables).
Prix d’acquisition (coût Prix d’achat augmenté des frais d’achat (courtage, assurance...).
d’acquisition)
Produits à recevoir Produits qui concernent l’exercice, mais dont la pièce n’a pas été comptabi-
lisée au courant de l’exercice.
Produits à reporter Produits qui concernent l’exercice suivant, mais dont la pièce a déjà été
(produits constatés saisie pendant l’exercice qui se termine.
d’avance)
Produits finis Produits qui ont atteint un stade d’achèvement définitif dans le cycle de
production
Produits semi-finis ou Produits ayant terminé une partie du cycle de production. Ces produits
Produits peuvent être livrés à des tiers comme tels ou être intégrés dans un cycle
intermédiaires complémentaire pour en faire des produits plus élaborés (produits finis).
Réductions Rabais, remises ou ristournes. Ces réductions sont accordées aux clients sur
commerciales le prix de vente de biens ou de prestations de services relevant de l’activité
habituelle de l’entreprise.
Résultat d’exploitation Résultat obtenu en faisant la différence entre les produits l’exploitation et les
charges d’exploitation.
Résultat financier Résultat obtenu en faisant la différence entre les produits financiers et les
charges financières.
Résultat Bénéfice ou perte réalisé, par une entreprise, au cours de l’exercice
comptable.
Ristourne Réduction de prix calculée sur l’ensemble des opérations faites avec un
même tiers pendant une période déterminée.
Solde à nouveau Reprise, lors de la réouverture des comptes, du solde qu’avait ce compte à la
clôture de l’exercice précédent.
Stock Un stock est constitué de biens (de l’actif circulant) qui sont conservés par
l’entreprise et dont on tient un compte pour enregistrer les entrées et sorties.
Taxe sur la valeur Impôt sur le chiffre d'affaires qui grève la consommation finale.
ajoutée (TVA)
Titres immobilisés Titres que l’entreprise a l’intention de garder durablement.
Trésorerie Ensemble des liquidités dont l’entreprise dispose pour faire face à ses
dépenses.
TVA La taxe sur la Valeur Ajoutée est un impôt de consommation perçu par
l'entreprise au profit de l'Etat. Cet impôt est supporté par le consommateur
final.
12 Réserves de réévaluation
122 Réserves de mise en équivalence
123 Plus-values sur écarts de conversion immunisées
128 Autres réserves de réévaluation
13 Réserves
131 Réserve légale
132 Réserve pour actions propres ou parts propres
133 Réserves statutaires
138 Autres réserves, y compris la réserve de juste valeur
1381 Autres réserves disponibles
1382 Autres réserves non disponibles
13821 Réserve pour l'impôt sur la fortune (IF)
13822 Réserves en application de la juste valeur
13823 Plus-values immunisées
138231 Plus-values immunisées à réinvestir
138232 Plus-values immunisées réinvesties
13828 Réserves non disponibles non visées ci-dessus
14 Résultats
141 Résultats reportés
1411 Résultats reportés en instance d'affectation
1412 Résultats reportés (affectés)
142 Résultat de l'exercice
18 Provisions
181 Provisions pour pensions et obligations similaires
182 Provisions pour impôts
183 Provisions pour impôts différés
188 Autres provisions
1881 Provisions d'exploitation
1882 Provisions financières
21 Immobilisations incorporelles
211 Frais de développement
212 Concessions, brevets, licences, marques ainsi que droits et valeurs similaires
2121 acquis à titre onéreux (hors fonds de commerce)
21211 Concessions
21212 Brevets
21213 Licences informatiques
21214 Marques et franchises
21215 Droits et valeurs similaires
212151 Droits d'auteur et de reproduction
212152 Quotas d'émission de gaz à effet de serre et assimilés
212158 Autres droits et valeurs similaires acquis à titre onéreux
22 Immobilisations corporelles
221 Terrains, aménagements et constructions
2211 Terrains
22111 Terrains au Luxembourg
221111Terrains bâtis
221112 Droits immobiliers et assimilés
221118 Autres terrains
22112 Terrains à l'étranger
23 Immobilisations financières
231 Parts dans des entreprises liées
232 Créances sur des entreprises liées
233 Participations
234 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
235 Titres ayant le caractère d'immobilisations
2351 Titres immobilisés (droit de propriété)
23511 Actions ou parts sociales
235111 Actions cotées
235112 Actions non cotées
23518 Autres titres immobilisés (droit de propriété)
2352 Titres immobilisés (droit de créance)
23521 Obligations
23528 Autres titres immobilisés (droit de créance)
2353 Parts d'OPC
2358 Autres titres ayant le caractère d'immobilisations
236 Prêts, dépôts et créances immobilisés
2361 Prêts
2362 Dépôts et cautionnements versés
2363 Créances immobilisées
32 Stocks de produits
321 Stocks de produits finis
322 Stocks de produits intermédiaires
323 Stocks de produits résiduels (déchets, rebuts, matières de récupération)
41 Créances sur des entreprises liées et sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien
de participation
411 Créances sur des entreprises liées
4111 Créances sur des entreprises liées dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
41111 Ventes et prestations de services
41112 Prêts et avances
41118 Autres créances
41119 Corrections de valeur
4112 Créances sur des entreprises liées dont la durée résiduelle est supérieure à un an
41121 Ventes et prestations de services
41122 Prêts et avances
41128 Autres créances
41129 Corrections de valeur
412 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
4121 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation dont la durée
résiduelle est inférieure ou égale à un an
41211 Ventes et prestations de services
41212 Prêts et avances
41218 Autres créances
41219 Corrections de valeur
4122 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation dont la durée
résiduelle est supérieure à un an
41221 Ventes et prestations de services
41222 Prêts et avances
41228 Autres créances
41229 Corrections de valeur
42 Autres créances
421 Autres créances dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
4211 Personnel – Avances et acomptes
42111 Avances et acomptes
42119 Corrections de valeur
4212 Créances sur associés ou actionnaires (autres qu'entreprises liées)
4213 Etat – Subventions à recevoir
42131 Subventions d'investissement
42132 Subventions d'exploitation
42138 Autres subvention
43 Acomptes reçus sur commandes, dans la mesure où ils ne sont pas déduits des stocks de
façon distincte
431 Acomptes reçus dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
432 Acomptes reçus dont la durée résiduelle est supérieure à un an
44 Dettes sur achats et prestations de services et dettes représentées par des effets de commerce
441 Dettes sur achats et prestations de services
4411 Dettes sur achats et prestations de services dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
44111 Fournisseurs
44112 Fournisseurs – Factures non parvenues
44113 Fournisseurs débiteurs
4412 Dettes sur achats et prestations de services dont la durée résiduelle est supérieure à un an
44121 Fournisseurs
44123 Fournisseurs débiteurs
442 Dettes représentées par des effets de commerce - Effets à payer
4421 Effets à payer dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
4422 Effets à payer dont la durée résiduelle est supérieure à un an
45 Dettes envers des entreprises liées et des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de
participation
451 Dettes envers des entreprises liées
4511 Dettes envers des entreprises liées dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
452 Dettes envers des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
4521 Dettes envers des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation dont la durée
résiduelle est inférieure ou égale à un an
45211 Achats et prestations de services
45212 Emprunts et avances
45218 Autres dettes
4522 Dettes envers des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation dont la durée
résiduelle est supérieure à un an
45221 Achats et prestations de services
45222 Emprunts et avances
45228 Autres dettes
47 Autres dettes
471 Autres dettes dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an
4711 Dépôts et cautionnements reçus
4712 Dettes envers associés et actionnaires (autres qu'entreprises liées)
4713 Dettes envers administrateurs, gérants, commissaires et organes assimilés
4714 Dettes envers le personnel
4715 Etat – Quotas d'émission de gaz à effet de serre et assimilés à restituer ou à acquérir
4716 Emprunts et dettes assimilées
47161 Autres emprunts
47162 Dettes de leasing
47163 Rentes viagères
47164 Autres dettes assimilées
4717 Instruments financiers dérivés
4718 Autres dettes diverses
472 Autres dettes dont la durée résiduelle est supérieure à un an
4721 Dépôts et cautionnements reçus
4722 Dettes envers associés et actionnaires (autres qu'entreprises liées)
4723 Dettes envers administrateurs, gérants, commissaires et organes assimilés
4724 Dettes envers le personnel
4726 Emprunts et dettes assimilées
47261 Autres emprunts
47262 Dettes de leasing
47263 Rentes viagères
47264 Autres dettes assimilées
4727 Instruments financiers dérivés
4728 Autres dettes diverses
48 Comptes de régularisation
481 Charges à reporter (sur un ou plusieurs exercices)
482 Produits à reporter (sur un ou plusieurs exercices)
483 Etat - Quotas d'émission de gaz à effet de serre et assimilés alloués
484 Comptes transitoires ou d'attente – Actif
485 Comptes transitoires ou d'attente – Passif
486 Comptes de liaison (succursales) – Actif
487 Comptes de liaison (succursales) – Passif
50 Valeurs mobilières
501 Parts dans des entreprises liées
502 Actions propres ou parts propres
503 Parts dans des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
508 Autres valeurs mobilières
5081 Actions – Titres cotés
5082 Actions – Titres non cotés
5083 Obligations et autres titres de créance émis par l'entreprise et rachetés par elle
5084 Obligations – Titres cotés
5085 Obligations – Titres non cotés
5088 Autres valeurs mobilières diverses
62 Frais de personnel
621 Rémunérations des salariés
6211 Salaires bruts
62111 Salaires de base
62112 Suppléments pour travail
621121 Dimanche
621122 Jours fériés légaux
621123 Heures supplémentaires
621128 Autres suppléments
62114 Gratifications, primes et commissions
62115 Avantages en nature
62116 Indemnités de licenciement
62117 Trimestre de faveur
6218 Autres avantages
6219 Remboursements sur salaires
622 Autre personnel
6221 Etudiants
6222 Salaires occasionnels
6228 Autres
623 Charges sociales (part patronale)
6231 Charges sociales couvrant les pensions
6232 Autres charges sociales (y inclus maladie, accident, etc.)
624 Autres frais de personnel
6241 Pensions complémentaires
62411 Primes à des fonds de pensions extérieurs
62412 Variations sur provisions pour pensions complémentaires
62413 Retenue d'impôt sur pension complémentaire
62414 Prime d'assurance insolvabilité
62415 Pensions complémentaires versées par l'employeur
6248 Autres frais de personnel non visés ci-dessus
63 Dotations aux corrections de valeur (DCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur frais
d'établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles et sur actifs circulants
(hors valeurs mobilières)
631 DCV sur frais d'établissement et frais assimilés
6311 DCV sur frais de constitution et de premier établissement
6313 DCV sur frais d'augmentation de capital et d'opérations diverses (fusions, scissions,
transformations)
6314 DCV sur frais d'émission d'emprunts
6318 DCV sur autres frais assimilés
632 DCV sur immobilisations incorporelles
6321 DCV sur frais de développement
6322 DCV sur concessions, brevets, licences, marques ainsi que droits et valeurs similaires
6323 DCV sur fonds de commerce dans la mesure où il a été acquis à titre onéreux
6324 DCV sur acomptes versés et immobilisations incorporelles en cours
633 DCV sur immobilisations corporelles et AJV sur immeubles de placement
6331 DCV sur terrains, aménagements et constructions et AJV sur immeubles de placement
63311 DCV sur terrains
63312 DCV sur agencements et aménagements de terrains
63313 DCV sur constructions / bâtiments
63314 DCV sur agencements et aménagements de constructions / bâtiments
63315 AJV sur immeubles de placement
6332 DCV sur installations techniques et machines
6333 DCV sur autres installations, outillage et mobilier (y compris matériel roulant)
6334 DCV sur acomptes versés et immobilisations corporelles en cours
65 Charges financières
651 Dotations aux corrections de valeur (DCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur immobilisations
financières
6511 DCV sur immobilisations financières
65111 DCV sur parts dans des entreprises liées
65112 DCV sur créances sur des entreprises liées
65113 DCV sur participations
65114 DCV sur créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de
participation
65115 DCV sur titres ayant le caractère d'immobilisations
65116 DCV sur prêts, dépôts et créances immobilisés
6512 AJV sur immobilisations financières
652 Charges et moins-values de cession d'immobilisations financières
6521 Charges des immobilisations financières
65211 Parts dans des entreprises liées
65212 Créances sur des entreprises liées
65213 Participations
65214 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
65215 Titres ayant le caractère d'immobilisations
65216 Prêts, dépôts et créances immobilisés
6522 Moins-values de cession d'immobilisations financières
65221 Parts dans des entreprises liées
652211 Valeur comptable de parts cédées dans des entreprises liées
652212 Produits de cession de parts dans des entreprises liées
65222 Créances sur des entreprises liées
652221 Valeur comptable de créances cédées sur des entreprises liées
652222 Produits de cession de créances sur des entreprises liées
65223 Participations
652231 Valeur comptable de participations cédées
652232 Produits de cession de participations
65224 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
652241 Valeur comptable de créances cédées sur participations
652242 Produits de cession de créances sur participations
65225 Titres ayant le caractère d'immobilisations
652251 Valeur comptable de titres cédés ayant le caractère d'immobilisations
652252 Produits de cession de titres ayant le caractère d'immobilisations
65226 Prêts, dépôts et créances immobilisés
652261 Valeur comptable de prêts, dépôts et créances immobilisés cédés
652262 Produits de cession de prêts, dépôts et créances immobilisés
653 Dotations aux corrections de valeur (DCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur valeurs mobilières
6531 DCV sur valeurs mobilières
65311 DCV sur parts dans des entreprises liées
65312 DCV sur actions propres ou parts propres
65313 DCV sur parts dans des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
65318 DCV sur autres valeurs mobilières
6532 AJV sur valeurs mobilières
72 Production immobilisée
721 Immobilisations incorporelles
7211 Frais de développement
7212 Concessions, brevets, licences, marques, droits et valeurs similaires
72121 Concessions
72122 Brevets
72123 Licences informatiques
72124 Marques et franchises
72125 Droits et valeurs similaires
721251 Droits d'auteur et de reproduction
721258 Autres droits et valeurs similaires
722 Immobilisations corporelles
7221 Terrains, aménagements et constructions
7222 Installations techniques et machines
7223 Autres installations, outillage et mobilier (y compris matériel roulant)
73 Reprises de corrections de valeur (RCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur immobilisations
incorporelles et corporelles et sur actifs circulants (hors valeurs mobilières
732 RCV sur immobilisations incorporelles
7321 RCV sur frais de développement
7322 RCV sur concessions, brevets, licences, marques ainsi que droits et valeurs similaires
7324 RCV sur acomptes versés et immobilisations incorporelles en cours
733 RCV sur immobilisations corporelles et AJV sur immeubles de placement
7331 RCV sur terrains, aménagements et constructions et AJV sur immeubles de placement
73311 RCV sur terrains
73312 RCV sur agencements et aménagements de terrains
73313 RCV sur constructions / bâtiments
73314 RCV sur agencements et aménagements de constructions / bâtiments
73315 AJV sur immeubles de placement
7332 RCV sur installations techniques et machines
7333 RCV sur autres installations, outillage et mobilier (y compris matériel roulant)
7334 RCV sur acomptes versés et immobilisations corporelles en cours
734 RCV sur stocks
7341 RCV sur stocks de matières premières et consommables
7342 RCV sur stocks de produits en cours de fabrication et commandes en cours
7343 RCV sur stocks de produits
7344 RCV sur stocks de marchandises et autres biens destinés à la revente
7345 RCV sur acomptes versés sur stocks
735 RCV et AJV sur créances de l'actif circulant
7351 RCV sur créances résultant de ventes et prestations de services
7352 RCV sur créances sur des entreprises liées et sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un
lien de participation
7353 RCV sur autres créances
7354 AJV sur créances de l'actif circulant
75 Produits financiers
751 Reprises de corrections de valeur (RCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur immobilisations
financières
7511 RCV sur immobilisations financières
75111 Parts dans des entreprises liées
75112 Créances sur des entreprises liées
75113 Participations
75114 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75115 Titres ayant le caractère d'immobilisations
75116 Prêts, dépôts et créances immobilisés
7512 AJV sur immobilisations financières
752 Revenus et plus-values de cession d'immobilisations financières
7521 Revenus des immobilisations financières
75211 Parts dans des entreprises liées
75212 Créances sur des entreprises liées
75213 Participations
75214 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75215 Titres ayant le caractère d'immobilisations
75216 Prêts, dépôts et créances immobilisés
7522 Plus-values de cession d'immobilisations financières
75221 Parts dans des entreprises liées
752211 Valeur comptable de parts cédées dans des entreprises liées
752212 Produits de cession de parts dans des entreprises liées
75222 Créances sur des entreprises liées
752221 Valeur comptable de créances cédées sur des entreprises liées
752222 Produits de cession de créances sur des entreprises liée
75223 Participations
752231 Valeur comptable de participations cédées
752232 Produits de cession de participations
75224 Créances sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
752241 Valeur comptable de créances cédées sur participations
752242 Produits de cession de créances sur participations
75225 Titres ayant le caractère d'immobilisations
752251 Valeur comptable de titres cédés ayant le caractère d'immobilisations
752252 Produits de cession de titres ayant le caractère d'immobilisations
75226 Prêts, dépôts et créances immobilisés
752261 Valeur comptable de prêts, dépôts et créances immobilisés cédés
752262 Produits de cession de prêts, dépôts et créances immobilisés
753 Reprises de corrections de valeur (RCV) et ajustements de juste valeur (AJV) sur valeurs mobilières
7531 RCV sur valeurs mobilières
75311 Parts dans des entreprises liées
75312 Actions propres ou parts propres
75313 Parts dans des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75318 Autres valeurs mobilières
7532 AJV sur valeurs mobilières
754 Plus-values de cession de créances de l'actif circulant et de valeurs mobilières ainsi qu'autres produits de
valeurs mobilières
7541 Plus-values de cession de créances de l'actif circulant
75411 sur des entreprises liées
75412 sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75413 sur autres créances de l'actif circulant
7542 Plus-values de cession de valeurs mobilières
75421 Parts dans des entreprises liées
75422 Actions propres ou parts propres
75423 Parts dans des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75428 Autres valeurs mobilières
7548 Autres produits de valeurs mobilières
75481 Parts dans des entreprises liées
75482 Actions propres ou parts propres
75483 Parts dans des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
75488 Autres valeurs mobilières
755 Autres intérêts de l'actif circulant et escomptes
7552 Intérêts bancaires et assimilés
75521 Intérêts sur comptes bancaires
75523 Intérêts sur leasings financiers
755231 Intérêts sur leasings financiers - entreprises liées
755232 Intérêts sur leasings financiers - autres
7553 Intérêts sur créances commerciales
7554 Intérêts sur des entreprises liées et sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de
participation
75541 Intérêts sur des entreprises liées
75542 Intérêts sur des entreprises avec lesquelles l'entreprise a un lien de participation
7555 Escomptes d'effets de commerce
75551 Escomptes d'effets de commerce - entreprises liées
75552 Escomptes d'effets de commerce - autres
7556 Escomptes obtenus
75561 Escomptes obtenus - entreprises liées
75562 Escomptes obtenus - autres
7558 Intérêts sur autres créances
75581 Intérêts sur autres créances - entreprises liées
75582 Intérêts sur autres créances - autres
10615 Cotisations
106151 Assurances sociales (assurance dépendance)
106152 Allocations familiales
106153 Cotisations pour mutuelles
106154 Caisse de décès, médico-chirurgicale, Prestaplus
106158 Autres cotisations
10617 Acquisitions
106171 Mobilier privé
106172 Voiture privée
106173 Titres privés
106174 Immeubles privés
106178 Autres acquisitions
10618 Impôts
106181 Impôt sur le revenu payé (IRPP)
106183 Impôt commercial communal (ICC) - arriérés payés
106188 Autres impôts
10619 Prélèvements privés particuliers
106191 Réparations aux immeubles privés
106192 Placements sur comptes financiers privés
106193 Remboursements de dettes privées
106194 Dons et dotations aux enfants
106195 Droits de succession et droits de mutation par décès
106198 Autres prélèvements privés particuliers
1062 Suppléments d’apports privés de l’exploitant ou des coexploitants
10621 Héritage ou donation
10622 Avoirs privés
10623 Emprunts privés
10624 Cessions
106241 Mobilier privé
106242 Voiture privée
106243 Titres privés
106244 Immeubles privés
106248 Autres cessions
10625 Loyers encaissés
10626 Salaires ou rentes touchés
10627 Allocations familiales reçues
10628 Remboursements d’impôts
106281 Impôt sur le revenu (IRPP)
106284 Impôt commercial communal (ICC)
106288 Autres remboursements d’impôts
10629 Quote-part professionnelle de frais privés