Chapitre1 : Périmètre d’utilisation
définition et d’outils de mesure de
l’économie de la santé
L
’économie de la santé est un
domaine appliqué de l’économie, elle utilise
les concepts et la théorie développés en
économie générale pour expliquer les
phénomènes observés dans les champs
particuliers de la santé. Il s’agit d’une
discipline récente puisque ce n’est qu’à partir
des années 1960 que l’économie de la santé a
commencé à se constituer en temps que
sous-disciplines scientifique autonome, son
fondateur est KENNETH ARROW prix
Nobel de l’économie en 1972.
- L’émancipation de la discipline par
rapport du reste de l’économie est
aussi à relier au développement rapide
des systèmes de sécurité sociale après
la deuxième guerre mondiale qui a eu,
pour conséquence l’accroissement des
dépenses de santé a un rythme bien
supérieur à celui de l’accroissement du
PIB faisant occuper à la santé une part
de plus en plus importante de la
richesse crée et générant à partir du
milieu des années 70 les premiers
contraintes de financement.
Parce que le financement du système de
santé à largement était effectué par les
mécanismes de prélèvement obligatoire
via des cotisations sociales ou des impôts.
- L’économie de santé a d’abord
principalement mobilisée dans ses
analyses le corpus théorique de
l’économie publique. Par ailleurs
KENNTH ARROW envisage les
biens et services de santé comme
spécifiques par rapport aux autres
biens économiques, il identifie
certains caractéristiques associés à la
demande et l’offre de soins qui
fondent selon lui la nécessité de
remettre en cause l’organisation
marchande de cette activité.
Ce constat d’échec du marché dans sa
capacité de détermination du niveau de
production et de la consommation
optimale des soins a conduit différents
acteurs à se structurer spontanément or
marché, et a organisé des assurances
sociales le pouvoir public ont postulé que
l’organisation efficiente équitable de
système de santé ne pouvait
majoritairement reposer sur le recours
aux marchés privés, et qu’une intervention
régulatrice forte de la puissance publique
s’avérait indispensable. Mais alors le
financement et l’organisation
principalement or marché de la plus part
des systèmes de santé amènent à
s’interroger sur la capacité de la puissance
publique en temps que régulateur a
organisé de manière efficiente la
production des biens et services de santé
(efficacité productive). Et conduise en
suite a étudiée de la location des
ressources publique au système de santé
(efficacité allocutive).Pour répondre a ces
questionnement sur l’efficacité
l’économie de la santé mobilise d’autre
champs de l’économie comme notamment
l’économie de l’assurance, l’économie
industrielle, la théorie de l’agence, la
théorie de jeux…etc.
І – Ses différents champs d’applications et
utilisations
Les domaines d’application de l’économie de
la santé sont très variés, ils dépendent de la
perspective retenue pour mener l’analyse.
L’économiste peut ainsi se situé du point de
vue de financiers (assurance maladie
organisme d’assurance complémentaire, Etat,
citoyen). Mais également de celui du
producteur des soins (Médecin, professionnels
de santé, établissement de santé, industrie
pharmaceutique ou producteurs du matériel et
dispositifs médicaux) ou encore du point de
vue de la société toute entière.
Les applications les plus courantes sont celles
qui consiste à mener les évaluations
économiques des types coûts efficacités, coûts
utilités ou coûts bénéfices. Il s’agit alors de
déterminer si une dépense de soins en vaut la
peine pour un financier donné au regard des
résultats attendus ou observés chez les
patients. Mais le champ de l’économiste de la
santé ne s’ arrête pas là, l’économiste de la
santé intervient également pour déterminer les
modèles des tarifications ou des facturations
des offreurs les plus appropriés dans ce cadre
s’est la théorie des incitations ou de l’agence
qui sont utilisés, il peut aussi se situé d’un
point de vue macroéconomique en cherchant à
éclairer les différents arbitrages budgétaires
auxquels doivent procéder les décideurs
publics, enfin l’économiste de la santé
s’intéresse aux questions d’organisation des
soins ainsi par exemple il peut étudier
comment fonction les services d’un hôpital,
pour optimiser les flux des patients, limiter le
temps d’attente.
ІІ – définition et outils de mesures :
La définition la mieux connue et la plus
admise est celle proposée par l’OMS en 1978
« la santé est un état complet de bien-être
physique, mental et sociale qui ne consiste
pas seulement a une absence de maladie ou
d’infirmité ».
Cette définition a l’intérêt de n’est pas limité
la santé à son aspect physique mais d’intégrer
également la dimension psychique ainsi que
la composante sociale (un chômeur qui vie
mal sa situation ne sera par exemple pas
considéré comme en bonne santé).
Pour autant le bien-être considéré ici est en
faite un ressenti (être en forme) démédicalisé
est subjective. On peut se sentir en bonne
santé mais en fait être malade.
Par exemple une maladie comme la diabète
peut évoluer à bas bruit pendant des
nombreuses années dans ce cas de faite d’aller
chez le médecin va transformer le ressenti de
l’individu qui suite aux diagnostics va se
trouver malade alors qu’il s’est santé en
forme.
Pour ses raisons on est les plus souvent amené
à définir la santé non pas comme un idéale
vers lequel on doit tendre mais plus
modestement par l’inconvénient qui résulte
d’un mouvais état de santé à savoir la
maladie.
La santé est associée à une valeur positive
alors que la maladie possède une connotation
négative.
La santé se définira alors comme l’absence de
maladie. Mais la notion de maladie est
également difficile à appréhender on utilise
généralement le terme de morbidité, on
distingue deux types de morbidités :
- La morbidité ressentie : une personne
à la suite d’une gêne ou d’une douleur
prend conscience que peut être une
maladie se développée cette morbidité
ressentie dépend beaucoup du groupe
social auquel appartient l’individu qui
détermine la capacité à être à l’écoute
de son corps.
- La morbidité diagnostiquée : est celle
qui est reconnue par un médecin qui
va utiliser ses compétences
professionnelles et scientifique pour
interpréter la morbidité ressentie et
objectiver l’existence de la maladie les
deux morbidités ressentie et
diagnostiquée ne coïncide pas
forcement on peut se sentir un peut
malade mais n’est pas allé chez le
médecin et à l’inverse avoir recours au
médecin à titre préventive (avant
d’être malade). Le besoins de soins
d’une personne ne coïncide pas
forcement avec la demande des soins
qui s’exerce auprès d’un
professionnel.