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Séminaires sur

Entrepreneuriat

Enseignant : Mohamed AZEROUAL


Concept de l’entreprise, de la société et de l’organisation

En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une


organisation économique, de forme juridique déterminée, réunissant des
moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des
biens ou des services destinés a être vendus sur un marché pour réaliser un
profit ».

En droit, l’entreprise est définie comme « la réunion des moyens matériels et


humains coordonnés et organisés en vue de la réalisation d’un objectif
économique déterminé ».

Contrairement à la société, l'entreprise ne fait pas l'objet d'une réelle


définition légale. C'est une notion avant tout économique et sociale. En
matière économique, elle peut se définir comme une unité organisée
reposant sur la mise en œuvre de moyens humains et matériels de
production ou de distribution.
Concept de l’entreprise, de la société et de l’organisation

Société :
1er sens : Selon l’article 982 du dahir formant code des obligations et des
contrats : « la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
mettent en commun leurs biens ou leurs travail ou tous les deux à la fois en
vue de partager les bénéfices qui pourront en résulter », c’est l’acte constitutif
de la société.

2ème sens : Le contrat de société donne naissance donc à une personne


juridique (personne morale), c'est-à-dire qui a l’aptitude à être sujet de droits
et d’obligations en lieu et place des personnes physiques ou morales qui la
composent ou qui l'ont créée.

Au Maroc, l’immatriculation au registre de commerce confère à la société la


jouissance de la personne morale. Cette immatriculation marque donc la
naissance de la vie juridique de la société. L’attribution de la personne morale,
par le législateur, aux sociétés leur a permet de disposer : d’un nom, d’un
domicile, d’une nationalité, d’un patrimoine, d’une vie juridique propre…etc.
Concept de l’entreprise, de la société et de l’organisation

Organisation :

« Une organisation est la coordination rationnelle des activités d'un certain


nombre de personnes pour l'atteinte d'un but explicite commun, via une
division du travail et une hiérarchie de l'autorité et des responsabilités » (E.H.
Schein, 1970).

 Une entreprise est donc une organisation car une organisation est un


ensemble d'individus :

 Regroupés au sein d'une structure régulée;


 Ayant un système de communication pour faciliter la circulation de
l'information;
 Dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre
des objectifs déterminés ou spécifiques.
Création de l'entreprise : Définition

 La création d’entreprise est définit comme « la mise en œuvre de


nouveaux moyens de production », en distinction des reprises
d’entreprises où le dirigeant perpétue des moyens de production déjà
existants (INSEE).

Derrière la définition de la création d’entreprise se cachent des


étapes/démarches incontournables, mais aussi un mode de vie propre à
l’entrepreneur. Car créer son entreprise revient à créer son propre emploi,
mais aussi à créer de la richesse et à participer pleinement à l’économie
d’un pays.

La création d’entreprise est d’abord une idée, qu’il s’agit de transformer


en activité économique, puis en activité rentable. Il s’agit de formaliser
l’ensemble de ces étapes dans un document appelé le business plan.

Enfin, la création d’entreprise est un mode de vie, un challenge


permanent ; une capacité à jongler avec sa trésorerie et à prendre des
décisions dont les conséquences impacteront le niveau de vie de
l’entrepreneur et de ses collaborateurs.
L’entrepreneur

Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité


économique.

Un entrepreneur est un chef d'entreprise qui possède les compétences et la


motivation suffisantes pour créer une activité économique.

L'entrepreneur est une personne physique qui prend le risque de réunir des
capitaux et des compétences humaines, et qui a pour but de réaliser un certain
nombre d'objectifs économiques.

L'entrepreneur désigne celui qui pense, crée et porte un projet dans lequel il
investit toutes ses forces pour le concrétiser sous la forme d'une entreprise.
Esprit de l’entrepreneur

L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité

Avoir l’esprit entrepreneurial ne signifie pas uniquement avoir l’âme d’un


dirigeant.
Un bon entrepreneur a des idées. Il travaille de manière novatrice plutôt que
de recopier un schéma existant.

Un entrepreneur qui réussit est celui qui parviendra à inventer quelque chose
de nouveau. Il peut s’agir d’un produit ou d’un service qui n’existait pas avant
ou prendre un produit ou un service existant et repenser différemment la
manière de le produire ou la logistique qui l’entoure.

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est donc avant tout se montrer créatif.


Esprit de l’entrepreneur

L’esprit entrepreneurial demande de l’optimisme

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est vouloir changer le monde. Si


l’entrepreneur ne pense pas pouvoir le faire, il n’y arrivera jamais.

L’entrepreneur croit en ses projets. C’est la première étape pour les


concrétiser.

L’entrepreneur qui réussit ne voit pas les difficultés ou des problèmes. Il voit
des solutions et des marchés.

Il réussit à déléguer les tâches peu importantes comme l’administratif pour se


concentrer sur l’innovation.
Esprit de l’entrepreneur

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est être à l’écoute

Pour répondre avant tout le monde aux besoins de ses futurs clients, il faut
être à leur écoute.
L’entrepreneur doit être curieux, sortir de chez lui, intéresser à de nouvelles
choses et être à la surveillance des marchés, des tendances et des problèmes
que rencontrent les consommateurs.
Le produit ou le service qui marche, c’est celui qui répond à un besoin.
Être un bon entrepreneur, c’est trouver des failles ou des marchés sur lesquels
personne n’est jamais allé.
C’est aussi répondre aux problèmes de populations ciblées dont personne ne
s’occupe afin de pénétrer des marchés de niche.
Esprit de l’entrepreneur

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est d’échanger avec d’autres entrepreneurs

Un entrepreneur qui réussit ne travaille pas en vase clos.


Il ne peut pas être coupé du monde. Il doit se constituer un réseau solide et
le nourrir au fil du temps.
Fréquenter des lieux de réseautage comme les salons professionnels est le
meilleur moyen de rencontrer ses futurs partenaires et partage avec eux de
manière transparente ses projets et ses ambitions et leur inspirer confiance.
Il inspire aussi des autres, pas pour les copier, mais pour inspirer de leur état
d’esprit. La plupart des entrepreneurs ont des modèles ou des mentors.
Esprit de l’entrepreneur

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de ne pas courir après l’argent

Ce lui qui cherche à s’enrichir vite, ne se lance pas dans l’entrepreneuriat.


L’esprit entrepreneurial consiste plus à courir après des solutions qu’après de
l’argent.
Il est aussi un atout dans des domaines non marchands, notamment dans le
secteur caritatif.

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de passer à l’action

Le plus dur pour devenir entrepreneur, c’est de se lancer.


Le bon entrepreneur c’est souvent celui qui est toujours dans l’action, qui
tente de nouvelles choses en permanence.
Être entrepreneur n’est pas un loisir. C’est un état d’esprit qu’une personne
souhaitant devenir un entrepreneur doit avoir continuellement.
Entrepreneuriat et innovation

L’invention implique la conversion de nouvelles connaissances dans un


nouveau produit, un nouveau service ou un nouveau procédé.

L’innovation ajoute la phase critique de la mise à disposition de cette


nouvelle offre, que ce soit par la commercialisation dans le cas des
entreprises privées ou au moyen d’autres techniques de diffusion dans le cas
des services publics.
Entrepreneuriat et innovation

Les formes de l’innovation

Innovation de produit Innovation de procédé

 L'introduction d'un bien ou d’un  La mise en œuvre d’une méthode de


service nouveau production ou de distribution nouvelle
 Des améliorations sensibles des ou sensiblement améliorée
spécifications techniques ou d’autres
fonctionnalités Formes
 Une Adjonction d’un service d’innovation
supplémentaire à un ancien service

Innovation de commercialisation Innovation d’organisation

 La mise en œuvre d’une nouvelle


 L’introduction de changements
méthode organisationnelle dans les
significatifs au niveau de un ou des
pratiques, l’organisation du lieu de
éléments suivants :
 La conception travail ou les relations extérieures de la
firme
 Le conditionnement
 Le placement
 La promotion
 La tarification du produit Source : OCDE
Entrepreneuriat et innovation

Innovation poussée par la technologie ou tirée par le marché ?

 L’innovation est la conséquence de la technologie. Les scientifiques et les


ingénieurs mettent au point des innovations dans leurs laboratoires de
R&D, puis ces innovations sont transformées en nouveaux produits,
services ou procédés (l’entreprise est chargée de fabriquer et de vendre).
 Dans de nombreuses industries, ce sont les utilisateurs et non les
producteurs qui sont à l’origine de nombreuses innovations. Les managers
devraient bien plus observer leurs utilisateurs que financer leurs
chercheurs (répondre aux besoins des clients).
Entrepreneuriat et innovation

Innovation de produit ou innovation de procédé ?


L’innovation de produit concerne le produit ou service qui est commercialisé,
notamment en termes de fonctionnalités (amélioration et modification des
fonctionnalités).
L’innovation de procédé caractérise la manière dont cette offre est élaborée
et distribuée, notamment en termes de coûts et de qualité (l’amélioration de
la production et de la distribution).

Exemple : L’industrie automobile a été dominée par la concurrence sur les


fonctionnalités des produits : types de motorisation (essence, électrique ou à
vapeur), position du moteur (à l’avant ou à l’arrière), nombre de roues (trois
ou quatre), etc.
Une fois le design dominant établi, le taux d’innovations de produit chute car
la concurrence se déplace vers les procédés permettant de produire ce type
de véhicules de manière efficace et efficiente (l’invention de la chaîne
d’assemblage. Henry Ford).
Entrepreneuriat et innovation

Innovation de produit ou innovation de procédé ?

La séquence entre innovations de produit et innovations de procédé.

 Les nouvelles industries privilégient souvent l’innovation de produit, car


la concurrence se focalise sur la définition des fonctionnalités essentielles
du produit ou du service.
 Les industries matures privilégient généralement l’innovation de procédé,
car la concurrence se focalise sur la recherche de production efficiente
d’un design dominant de produit ou de service.
 Les nouveaux entrants de petite taille ont en général le plus de chances
de succès dans la première phase, lorsque la concurrence concerne
encore la définition des fonctionnalités de l’offre.
 Les concurrents établis bénéficient plutôt d’un avantage dans la deuxième
phase, une fois que le design dominant est fixé. Les économies d’échelle
et la capacité à améliorer les processus de manière continue peuvent
alors jouer à plein.
Entrepreneuriat et innovation
Innovation de produit ou innovation de procédé ?

La séquence entre innovations de produit et innovations de procédé.

Taux
d’innovation

Temps

Dans la pratique, les innovations de produit et de procédé sont souvent


simultanées.
Entrepreneuriat et innovation

Innovation technologique ou innovation de modèle économique ?


Un modèle économique est une « manière de faire des affaires » (Gary
Hamel).
« Un modèle économique décrit la structure de l’offre d’une organisation,
son
positionnement au sein de sa filière et le profit qui peut en résulter »

Beaucoup d’innovations réussies ne s’appuient pas uniquement sur des


avancées technologiques, mais sur la recombinaison des différents éléments
du modèle économique.

Des compagnies aérienne ont contourné les agences de voyage en vendant


directement leurs billets sur Internet, mais l’utilisation d’aéroports
secondaires, moins coûteux et moins encombrés, a également contribué à la
redéfinition de l’offre. La simplification du service et le choix d’aéroports ont
été aussi importants que l’innovation technologique.

L’innovation peut provenir de tous les maillons de la chaîne de valeur, pas


uniquement de la recherche et développement.
Entrepreneuriat et innovation

La diffusion de l’innovation

Le retour sur investissement nécessite qu’une innovation soit rapidement et


largement adoptée par le marché.

La vitesse de diffusion est influencée par une combinaison de facteurs liés à


l’offre et à la demande.

Du côté de l’offre, on peut citer les caractéristiques du produit suivantes :

 Le degré d’amélioration de la performance par rapport à l’offre existante;


 La compatibilité avec d’autres éléments de l’offre;
 La complexité doit rester limitée pour le consommateur, l’idéal étant de
lui permettre de conserver la plupart des habitudes qu’il a développées
en tant qu’utilisateur de l’offre précédente;
 L’expérimentation, c’est-à-dire la possibilité de tester l’offre avant de
l’acheter, soit directement, soit grâce au témoignage d’autres clients.
Entrepreneuriat et innovation

La diffusion de l’innovation

Du côté de la demande, les facteurs qui influencent la vitesse de diffusion


sont les suivants :

 La communication est une condition préalable;


 La base installée permet ou non d’enclencher un cercle Vertueux : la
diffusion actuelle encourage la diffusion future, l’absence de diffusion
dissuade les clients potentiels;
 Le comportement des consommateurs. Le comportement des clients
pionniers (les innovateurs) diffère de celui des retardataires (les
conservateurs), mais le comportement des derniers est largement
influencé par celui des premiers.
Entrepreneuriat et innovation
La diffusion de l’innovation

La courbe de diffusion d’une innovation

Diffusion

Temps
Entrepreneuriat et innovation
Les composantes de l’écosystème de l’innovation

Secteur public

Secteur financier Société civile

Universités et
centres de Laboratoires
recherches
Entreprises et
porteurs d’idées
et de projets
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Facteurs de succès et risques liés à l’entrepreneuriat

 Les facteurs individuels, propres à l’entrepreneur : personnalité,


compétences…
 Les facteurs liés à l’environnement de l’entrepreneur : réseau, contacts,
équipe forte et fiable…
 Les facteurs sociaux-économiques, notamment liés aux caractéristiques du
marché visé : positionnement, concurrence, clients, fournisseurs…
Initiateur de projet : Idée / Opportunité

Les motivations

 Le désir d’entreprendre dépend de la personnalité du porteur du projet/idée,


quelle que soit son origine sociale ou le niveau de ses études
 La volonté d’entreprendre est surtout une qualité, une vocation,…
 La volonté d’entreprendre représente des besoins que ressentent certains
individus : le désir d’indépendance (d’être libre), le goût du pouvoir (d’être
son propre patron), la volonté de "se réaliser", l’attrait de l’argent, le goût de
compétition,…

Il est nécessaire de connaitre vos motivations et mieux connaître vos qualités


(et défauts) en tant que créateur potentiel (ténacité ; esprit d’initiative ; sens
des responsabilités ; résistance aux chocs et aptitude à se contrôler ; capacité
de travail ; santé ; enthousiasme ; aptitude à communiquer cet enthousiasme
aux autres ; aptitude à décider ; art de se vendre ; bon sens ; jugement ;
capacité d’adaptation ; curiosité pour tout ce qui vous entoure ; désir de
comprendre les autres ; flair…).
Initiateur de projet : Idée / Opportunité

Les ambitions et les objectifs

Les ambitions découlent des motivations : Que cherche le créateur ? Quelles


sont ces
ambitions personnelles et quels sont ses objectifs pour son entreprise ?
L’entreprise est-elle créée pour se développer, être vendue, permettre au
fondateur d’en
vivre, s’associer avec d’autres entreprises ?…
L’étude des ambitions et des objectifs permet de se reconnaître, d’harmoniser
la
personnalité du créateur avec son projet et son équipe, et de prendre
conscience du but
d’entreprendre.
Initiateur de projet : Idée / Opportunité

Les bonnes questions à se poser

Les ambitions et les objectifs

Bien vous connaître est une nécessité

Les 4 qualités du créateur d’entreprise

• Aimer la nouveauté
• Être créatif
• Savoir convaincre et vendre
• Être un leader
Initiateur de projet : Idée / Opportunité
Les ambitions et les objectifs

Quel type d'entreprise entendez-vous créer ?

Les 3 règles de la création d’entreprise

• Créer une entreprise à son image


• Croire en soi tout en se remettant en question
• Persévérer dans la difficulté

Les mauvaises raisons de créer votre boîte

Les 3 mauvaises raisons de créer sa boîte

• Ne penser qu'à devenir riche


• Croire qu'un chef d'entreprise est 100 % libre
• Créer sa boîte, c'est chic
Initiateur de projet : Idée / Opportunité

Les ambitions et les objectifs

Partager son idée et son projet, une nécessité ?

 Se poser les bonnes questions sur les avantages et les risques liés à
l’association.
 Faire confiance à son entourage pour tester et challenger son projet.

L’idée - géniale ou non, comme on l’a vu - est un prérequis, une condition


nécessaire à la création d’entreprise, mais certainement pas une condition
suffisante. L’idée doit devenir un projet, viable, pérenne et sérieux.
La mise en vie du projet

L'idée c'est 20 % du succès, sa réalisation c'est 80 % !

La masse des tâches est énorme, on ne sait pas forcément par où commencer, mais
certaines étapes clés méritent une attention particulière :

Les statuts de la société, sa forme juridique

Avoir des statuts souples et une responsabilité limitée


Le moment de la rédaction des statuts permet la définition de l’état civil de votre
boîte.
 Comment s’appelle-t-elle?
 Quel est son objet social? Quelle va être la raison d’être de votre boîte, son ou ses
métiers, l’étendue du champ de son action? Il faut que cet objet soit assez
descriptif de l’activité de base de l’entreprise, sans être restrictif en cas de
développements futurs. Il n’est pas clé dans la protection du concept, qui fera
l’objet d’un dépôt séparé, mais il doit bien définir les intentions de business de
l’entreprise.
 Qui sont les fondateurs? Ce sont les «parents» de l’entreprise, normal qu’ils
soient sur l’acte d’état civil. Les créateurs figurent dans les statuts, avec leur rôle
et leur pourcentage de détention du capital.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

1. Les prérequis pour la création d’entreprise (étapes de création)

 Chercher l’idée correspond à votre projet (Cela implique de réfléchir à


son concept (nom d’enseigne, décoration, atouts de différenciation, image de
l’entreprise, catégories de produits ou de services, etc.). : Il n'est pas forcément
nécessaire de trouver une idée nouvelle pour créer une entreprise. La reprise d'une
idée est parfois aussi un bon moyen pour créer son entreprise.
 Challenger cette idée : En quoi votre idée est-elle nouvelle et différente de ce qui
existe déjà ? Votre idée répond-elle à un vrai besoin ou problème ? Vos futurs clients
ont-ils conscience de ce besoin ou de ce problème ? Sont-ils prêts à payer pour le
résoudre ? Et enfin peut-être la question la plus importante de toutes : comment
pourriez-vous tester votre idée avant même de créer votre entreprise ?
 Définir son projet de création : Une fois l’idée globale de l'entreprise définie, c’est le
moment de réaliser une étude de marché pour vérifier la faisabilité de votre projet.
 La densité de la concurrence dans la zone géographique convoitée,
 La qualité des produits ou services concurrents,
 La diversité de l’offre,
 Les prix pratiqués, etc.
 Élaborer un business plan : Le business plan doit être parfaitement adapté à votre
entreprise, à sa structure, à son contenu et à vos attentes pour le développement de
votre entreprise.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

1. Les prérequis pour la création d’entreprise (étapes de création)

 Trouver les financements de l’activité : Le créateur doit ainsi envisager dans un


premier temps les coûts de sa future activité et ainsi faire un plan prévisionnel des
financements de son activité. Puis après avoir chiffré tout cela, il faudra s’attacher à la
recherche de financements de votre entreprise.
 Choisir la forme sociale de l’entreprise : Le choix d’une structure juridique va
engendrer un certain nombre de conséquences en terme de régime social, souplesse
de gestion, fiscalité, rémunération ou encore responsabilité.
 Rédiger les statuts de l’entreprise : Les statuts sont le squelette de votre entreprise,
car l’ensemble des règles la concernant y sont posées : la détermination des pouvoirs,
son objet social, les apports, le montant du capital social, le siège social, sa
dénomination sociale ... Les statuts s’apparentent à un contrat de société et sont ainsi
nécessairement établis par écrit.
 Commencer les démarches de création de l’entreprise : Une fois tous ces éléments en
main et parfaitement maîtrisés, votre société est prête à être créée. Immatriculation,
insertion d’un avis dans un journal d’annonces légales, dépôt des actes de création et
formalité d'enregistrement.
 Communication  : (création d’un site Web, réseaux sociaux, publicité via la presse
papier et en ligne, distribution de prospectus…).
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Les étapes de création de l’entreprise au Maroc

Etape 1: Certificat Négatif


La dénomination de l’entreprise. Le certificat négatif est indispensable pour
l’identification et l’enregistrement de l’entreprise.
Passé un délai d’un mois, les certificats négatifs non retirés seront annulés. Idem pour les
certificats négatifs retirés et non déposés pour inscription au registre du commerce.
Toutes les entreprises sont concernées par le certificat négatif. Seules les entreprises
individuelles qui n’optent pas pour une enseigne échappent à la règle.
La demande de certificat négatif se fait à l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et
Commerciale représenté au sein du Centre Régional d’Investissement.
Documents demandés :
 Une demande sur imprimé à retirer auprès du CRI
 Carte d’identité nationale ou passeport
 Photocopie de la carte d’identité nationale ou passeport si l’investisseur se fait
représenter par une autre personne
Pour cela, il faut payer :
50 Dh pour la recherche; 100 Dh pour le certificat négatif; 20 Dh pour le timbre de
quittance
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 2: Etablissement des statuts


Un investisseur ne peut créer une société sans statuts. Cet acte notarié est indispensable
pour déterminer les détails techniques de ladite entreprise. Ces renseignements sont à
définir avec le cabinet juridique chargé du dossier de la création.
Les organes concernés de l’établissement des statuts des sociétés sont les cabinets
juridiques, fiduciaires, notaires, avocats, experts comptables, les conseillers juridiques,
etc.
Quant aux frais, le prix de l’établissement des textes est à décider avec le cabinet
concerné. Il entre dans les honoraires du cabinet juridique. En revanche, les frais de
timbres pour la légalisation est fixé à 20 Dh par feuille. Par ailleurs, le droit
d’enregistrement est de 1,5% du capital, avec un minimum de 1000 Dh.

Etape 3: Etablissement des bulletins de souscription


L’établissement des bulletins de souscription ou des actes d’apport (le cas échéant)
concerne les sociétés commerciales, particulièrement la Sté anonyme (SA), Sté par action
simplifiée (SAS) et Sté en commandite par action (SCA).
A l’instar des statuts, cette mission est à confier aux cabinets juridiques, fiduciaires,
notaires, avocats, experts comptables et aux conseillers juridiques, etc.
Une seule pièce justificative est fournie. Il s’agit du bulletin de souscription signé par les
souscripteurs. En revanche, les honoraires du cabinet juridique chargé du dossier sont
négociables.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 4: Blocage du montant du capital libéré

Une société commerciale, notamment une SA, SARL ou une SAS, c’est tout d’abord un
capital. C’est pourquoi l’étape du blocage du montant du capital libéré est fondamentale.
Elle revêt une grande importance.
Ainsi, le dépôt doit être effectué dans un délai de 8 jours à compter de la réception des
fonds par la société. Une attestation de blocage de capital libéré doit être délivrée par la
banque.
Quant aux pièces justificatives, elles sont :
Pour SA, SAS : les statuts, certificat négatif, pièces d’identité, les bulletins de souscription
Pour SARL : toutes les pièces sauf les bulletins de souscription.
Pour SAS : blocage total du montant du capital libéré.
Pour SA et SARL : blocage de 25% du montant du capital libéré.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 5: Etablissement des déclarations souscription/Versement

Elle concerne les SA, SAS et les SCA. Les fiduciaires, notaires, avocats, experts comptables
et les conseillers juridiques s’en chargent.
Mais quelles sont les formes juridiques de la déclaration de souscription et de
versement? Le législateur, qui a exigé le dépôt de la déclaration au greffe de tribunal du
lieu du siège social, l’a fixé ainsi :
Un acte authentique établi par un notaire
Un acte sous seing privé établi par le cabinet juridique
Les bulletins établis par le notaire et l’attestation de blocage du capital libéré de la
banque sont les seules pièces justificatives délivrées.
Bien évidemment les honoraires sont à discuter avec le notaire ou la fiduciaire chargé du
dossier.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 6: Dépôt des actes de création et formalité d'enregistrement

Les sociétés concernées par cette procédure sont les SA, SARL, SNC, SCS et les SCA. Le
dépôt des actes se fait au niveau de la Direction Régionale des Impôts représentée au
sein du Centre Régional d’Investissement.
Pour ce faire, il faut présenter les documents cités plus haut :
Pour les toutes les sociétés: Dans le mois de l’acte (30 jours) à compter de la date de
l’établissement
Pour toutes les sociétés : le contrat de bail ou l’acte d’acquisition doivent être enregistrés
dans le mois de leur établissement
Les frais de dépôt varient d’une forme de société à une autre. Ainsi, pour les SA, il faut
payer 1,5% du capital, avec un minimum de 1000 Dh. S’y ajoute également un timbre de
20 Dh par feuille pour les statuts de la société. Quant aux frais de PV de nomination du
président et de conseil d’administration, ils sont fixés à 200 Dh. Idem pour les autres
formes de sociétés.
Pour les SNC et les SCA, quelque soit le montant du capital, les frais sont fixés à 1000 Dh.
Sans oublier les frais de timbres estimé à 20 Dh par feuille pour les statuts de la société.
Pour toutes les sociétés, l’enregistrement du contrat de bail coûte 200 Dh (délai 30 jours).
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 7: Inscription à la patente et l'identifiant fiscal


L’inscription à la patente et à l’identifiant fiscal varie d’une entreprise à une autre. Pour
les entreprises individuelles, il faut s’inscrire à la Patente, IGR et à la TVA.
En revanche, à l’exception de la SNC sur option, les sociétés commerciales s’inscrivent à
la Patente, IS et à la TVA.
L’enregistrement se fait à la Direction Régionale des Impôts représenté au sein du Centre
Régional d’Investissement.
Pour la patente, il faut délivrer les documents suivants :
Agrément ou diplôme pour les activités réglementées
Accord de principe pour les établissements classés
Le contrat de bail au l’acte d’acquisition ou attestation de domiciliation par une personne
morale
Il n’y a pas de frais d’inscription.

Etape 8: Immatriculation au registre de commerce


Toutes les sociétés commerciales sauf la société en participation sont concernées. Le
dépôt de la demande d’immatriculation au registre de commerce se fait au niveau du
Tribunal de Commerce représenté au sein du Centre Régional d’Investissement.
Cette opération coûte 350 Dh pour les personnes morales (Dépôt des statuts : 200 Dh ;
immatriculation au RC : 150 Dh) et 150 Dh pour les personnes physiques.
Processus entrepreneurial et action d’entreprendre

Etape 9: Affiliation à la CNSS


Toutes les sociétés commerciales doivent s’affilier à la Caisse Nationale de la Sécurité
Sociale. Cette opération sans frais se fait au niveau de la CNSS représentée au sein du
Centre Régional d’Investissement.

Etape 10: Publications officielles


Jadis la publication officielle se faisait uniquement sur le bulletin officiel. Désormais, il
est possible de publier la création sur les journaux d’annonces légales.
Toutes les sociétés commerciales doivent le faire. Pour les SA, SAS et les GIE, la
publication se fait en deux étapes : la première dans un Journal d’annonces légales avant
immatriculation au RC et la seconde dans un Journal d’annonces légales et au Bulletin
officiel après immatriculation. Pour les autres formes de sociétés commerciales, la
publication dans un Journal d’annonces légales et au Bulletin officiel se fait après
l’immatriculation au RC.
Les frais d’annonces varient d’un journal à un autre selon le nombre d’espace acheté.
Le financement de l’innovation

Les instruments de financement de l’innovation :


 Fonds propres : l’autofinancement
 Banques
 Financements extérieurs : appel à projet par les institutions internationales (FMI,
BM, centres de recherches et universités étrangers ...)
 Financements publics (Etat et EEP)
 Réseau de Diffusion Technologique (RDT) géré par le Ministère de l’Industrie,
de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique;
 Programmes de recherche et innovation du Ministère de l’Education
Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la
Recherche Scientifique;
 Réseau Maroc Incubation et Essaimage (RMIE) géré par le Centre National
pour la Recherche Scientifique et Technique(CNRST), mettant en synergie les
moyens des partenaires associés à ce réseau (Départements ministériels,
secteur financier, bailleurs de fonds, etc);
 Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise
(TAMWILCOM) : contribuer à la levée des obstacles devant l’accès des TPME
au financement à travers une panoplie d’instruments de financement.
Exemples (Programme INTELAKA; innovation; prêts étudiants..).
Le financement de l’innovation

Les instruments de financement de l’innovation :


Financements publics (Etat et EEP)
 OCP :  Le programme d’accélération IMPULSE, propulsé par l’UM6P,
accompagne les start-ups des secteurs de l'agritech et de la biotechnologie
dans leur accès au marché; un fonds de capital-risque permettant d’investir
dans les entrepreneurs et start-ups les plus prometteurs du secteur agricole;
"BloomLab" pour booster l’Innovation Participative.

 CDG INVEST (la branche investissement du Groupe CDG) : Programme


d'accompagnement et de financement pour accélérer le développement des
startup au Maroc et à l'international.
Il est ouvert à l'ensemble des secteurs d'activité et s'adresse aux jeunes
diplômés, salariés ou entrepreneurs de toutes nationalités, ayant pour ambition
de développer un projet en lien avec le Maroc. Un dispositif de
financement entrepreneur friendly, allant DU 3 MDH jusqu'à 10 MDH.
Le financement de l’innovation

Les instruments de financement de l’innovation :


 Instruments centre marocain de l’innovation
 INTILAK est destiné aux startups innovantes ayant moins de deux ans
d’activité en phase de démarrage, porteuses d’un projet d’innovation ou
d’un projet de valorisation R&D, et finance 90% des dépenses du projet, dans
la limite d’un million de dirhams TTC.
 TATWIR est destiné aux entreprises ayant plus de deux années d’existence,
dédié aux projets de R&D portés par une entreprise ou un groupement
d’entreprises agissant dans le cadre d’un cluster en phase de développement
ou un consortium d’entreprise(s) et organisme(s) de recherche et finance
50% des dépenses du projet, dans la limite de 4 millions de dirhams TTC.
 PTR (Prestation Technologique Réseau) est destiné aux projets d’appui à
l’innovation et au développement technologique portés par des entreprises,
consortia ou groupements d’entreprises, et couvre les dépenses afférentes
aux prestations éligibles à hauteur de 75% et ce dans la limite de 100 000
dirhams TTC.
 Centres régionaux d’investissement : exp CRIBK :
 IZDIHAR est un programme d’accompagnement intégré qui implique tous les
acteurs d’accompagnement pour mettre à la disposition des entrepreneurs
et des TPME des services d’appuis leur permettant de créer et de pérenniser
leurs entreprises.
Le financement de l’innovation

Les solutions de financement de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et


Moyenne Entreprise (Maroc PME):

 MOWAKABA : Les offres de ce programme sont composées d’actions


d’accompagnement et d’appui financier permettant de répondre aux besoins
spécifiques des TPME ;
 NAWAT : financements pré-création et post-création;
 CRÉATIVITÉ & CO-DÉVELOPPEMENT : Cette offre est destinée aux PME en
amorçage ou en croissance dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
200 MDH avec un fort potentiel de croissance. Le programme contribue à la
réalisation du projet de créativité & co-développement de l’entreprise à travers
une prise en charge partielle du coût du projet;
 ISTITMAR TPE et PME (projet de développement à fort impact).
 TATWIR STARTUP (accompagnement de bout en bout des projets de startups
allant de l’idée jusqu’à l’industrialisation en passant par les différentes phases
d’incubation) et TATWIR ROISSANCE VERTE (l’efficacité énergétique et
d’intégration des énergies renouvelables, industrie verte…).
Le financement de l’innovation
D’autres instruments de financement de l’innovation

 Le crowdfunding :  C’est un financement participatif ou collaboratif ouvert à tous, qui


convient parfaitement à l’esprit créatif et innovant des Startups. Il est apparu
comme un nouvel outil de financement qui permet de mobiliser des fonds de la part
de contributeurs à destination des entreprises sous forme de capital, de prêts, ou de
dons.
Il est particulièrement avantageux pour les Startups car il permet non seulement d’avoir
plusieurs sources de financement, mais il augmente également la visibilité du projet de
démarrage de l’entreprise sur Internet.

Maroc : La mise en place d’un cadre juridique réglementant et encadrant le


financement collaboratif (Loi n° 15-18 relative au financement collaboratif
«Crowdfunding »), voir Dahir n° 1-21-24 du 22 février 2021 promulguant la loi n° 15-18,
publié au BORM n° 6967.

Loi de finances 2022


 Programme FORSA

Pour plus d’informations voir le portail national d'appui à l'entrepreneuriat


https://www.almoukawala.gov.ma/fr
Le financement de l’innovation

Les instruments de financement de l’innovation : Benchmark


Cas de la France :
 Les programmes d’investissement d’avenir ;
 Le fonds pour l'innovation et l'industrie, créé en 2018, avec une enveloppe
budgétaire de 10 milliards d’euros destiné à accélérer le développement des
jeunes entreprises à forte intensité technologique;
 Crédit d'impôt en faveur de la R&D qui figure parmi les plus généreux de la zone
OCDE. II s’agit de deux mesures fiscales-phares qui sont le Crédit impôt recherche
(CIR) et le Crédit impôt innovation (CII), cumulables pour les entreprises
innovantes. Le CII vise le soutien des PME qui engagent des dépenses spécifiques
pour innover. Les dépenses concernées par le CII sont celles des opérations de
conception de prototypes, de nouveaux produits ou d'installations pilotes de
nouveaux produits. A titre illustratif, le taux du CII est fixé à 20% des dépenses
engagées par l'entreprise, avec un plafond de 400.000 euros. «Les CIR et CII
appliqués en France sont très intéressants pour les entreprises qui font de
l’innovation leur cheval de bataille».
Le financement de l’innovation

Animation de l’innovation : Les différentes méthodes et techniques de créativité


Design Thinking : Qu’est ce que le Design Thinking ?
C’est une méthode ou un process de conception globale centré sur l’utilisateur. En
partant des problèmes concrets de ses clients ou de sa cible, la méthode Design
Thinking sert à imaginer et réaliser des services ou des produits innovants.

Idéation Prototype

Définition Test

Implimenta-
Empathie
tion
Le financement de l’innovation

Animation de l’innovation : Les différentes méthodes et techniques de créativité

 Le brainstorming : C’est une technique qui permet de trouver un maximum


d’idées en un minimum de temps. Imagination de toutes les idées possible et
puis sélection des idées susceptibles de fournir les meilleures solutions;
 Les séances de créativité (débat ouvert, échanges bilatéral, sous-groupe, forum
ouvert) : La créativité est d’abord le fruit d’interactions sociales. Elle ne relève
pas seulement de traits psychologiques individuels innés, mais de capacités que
tout un chacun peut développer, dans le cadre d’une séance de créativité en
équipe.
Le financement de l’innovation

Animation de l’innovation : Les différentes méthodes et techniques de créativité


 La méthode SCAMPER / SCAMMPERR : Cette méthode permet d’examiner
une idée, un produit, un évènement, un problème, une solution… sous
différents angles, grâce à l’application systématique de questions facilitantes et
puis trouver une réponse créative.

Modifier
Adapter Produire

Combiner Éliminer
SCAMPERR

Substituer Réorganiser
/renverser
Partenariats innovants

Open innovation : L’innovation ouverte correspond à l’ensemble des process


d’innovation basés sur le partage et la collaboration. Cela veut dire que dans son
processus de R&D, l’entreprise n’est plus fermée sur elle même, mais s’ouvre au
contraire à d’autres acteurs externes.

L’innovation ouverte se caractérise par des politiques encourageant la R&D, mais


le partage des résultats obtenus doit être collaboratif et générer une externalité
positive en interne et en externe.

Innovation collaborative : L’innovation collaborative consiste, pour une entreprise


souhaitant élargir son champ de développement, de s’associer avec d’autres
organisations partenaires (entreprises, organismes de recherche, Centres
Techniques…) pour faire émerger, décider et/ou réaliser un ou plusieurs projets
d’innovation de façon conjointe. L’innovation collaborative implique pour ces
partenaires de trouver un accord concernant la propriété intellectuelle, le partage
des risques, la mise en commun des ressources et la répartition des bénéfices du ou
des projets d’innovation objet du partenariat.
Partenariats innovants

Innovation participative : L’innovation participative est une démarche


managériale d’intelligence collective qui, dans un écosystème ouvert, facilite
l’émission d’idées, la mise en œuvre et la diffusion de solutions innovantes par tous
les collaborateurs. Elle favorise la création de valeur et l’épanouissement au
travail.

Le mot innovation invite à l’audace, la curiosité et à l’esprit entrepreneur.


Le mot participative évoque le management, les hommes et les femmes, leur
motivation, leur envie de progresser et de s’impliquer dans leur entreprise.
1. Qu'est-ce qu'un business plan ?

 Le business plan (Plan d’affaires ou Plan d’entreprise) est le reflet de l’entreprise et de


ses possibilités d’évolution. Il définit de façon claire et concise les buts et objectifs
d’une activité, esquissant les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs.
 Le business plan est un outil permettant au management de rassembler en un seul et
même endroit l’état de sa réflexion, sur tous les axes qui constituent le projet. Il doit
être un document mesurable.
 Le business plan est toujours d’une grande utilité lorsqu’une entreprise se trouve
devant une étape importante de son développement (création d’une société,
introduction d’un nouveau produit, expansion à l’étranger, fusion-acquisition ou la
planification de la succession).
 Il constitue donc un excellent instrument de communication pour les investisseurs et
les fournisseurs désirant comprendre les opérations et les buts de l’activité.
 Le plan d’affaires est un document dynamique. Puisque chaque entreprise est unique,
le plan d’affaires devrait souligner cette spécificité.
Il est important de montrer avec le business plan que toutes les chances de succès sont
réunies, ce qui requiert une étude approfondie du marché et une planification précise
des activités de l’entreprise.
1. Un business plan nécessite :

 Que le management expose ses propres conceptions et objectifs de façon claire,


précise et compréhensible pour tous ;

 Que le management présente aux partenaires commerciaux éventuels ou aux futurs


cadres les perspectives et les risques de la stratégie commerciale envisagée ;

 La mise en valeur des actifs et/ou du potentiel de l’entreprise ;

 La cohérence et le bon sens des éléments financiers ;

 L’exposition de façon transparente des solutions retenues pour satisfaire les


véritables besoins des clients, générant ainsi la confiance dans l’entreprise ;

 La conviction en montrant l’expérience et l’engagement de l’équipe.

Il constitue la base requise pour l’obtention de rendements durables, supérieurs à la


moyenne.
2. Objectifs et buts d’un business plan :

Le business plan :

 Permet d’étudier de façon approfondie une idée ou un projet commercial et d’en


démontrer la faisabilité ;
 Procure des bases de décision aux futurs partenaires commerciaux ;
 Permet de présenter des projets commerciaux de façon efficiente.

Le but est donc de :

 Rassurer : par exemple, au moment de contracter un emprunt, le banquier attend


de l’entreprise de démontrer sa capacité à rembourser et que le projet marche
ou non (prise de risque limitée et rentabilité assurée) ;
 Mettre en valeur : afin de convaincre des investisseurs et les embarquer dans le
projet de l’entreprise. 
3. Les utilisations majeures du business plan

 L’entreprise elle-même :

Pour s'assurer de sa démarche et mettre sur papier les différentes étapes de son
projet. Il s’agit de s'obliger à faire une analyse poussée de son projet et mettre par écrit
les hypothèses que l'on souhaite vérifier par la suite sur le terrain en lançant son
entreprise.

Le Business plan aide le management à l'auto-organisation de ses affaires, car les


plans élaborés :
 expliquent mieux les forces et les faiblesses de l'entreprise et aident à formuler une
stratégie de commercialisation ;
 ne seront pas facilement oubliés ou ignorés par les dirigeants exécutifs. Le contrôle
des activités et des résultats est plus facile ;
 sont un bon moyen de discussion avec des partenaires ;
 fixent les responsabilités et sont la base de l'évaluation des résultats ;
 expliquent les tâches à suivre pour la commercialisation et l'exportation.

Voir plus loin, anticiper et prévoir les grandes étapes du


développement de l’entreprise
3. Les utilisations majeures du business plan

 L’entreprise elle-même :

 Il est un outil de gestion


Le plan d’affaires est un guide qui servira de cahier de bord et aidera à évaluer le
progrès.

 Il constitue un cahier de bord


Il doit indiquer de quelle façon le management va lancer et diriger son entreprise;
 Il doit motiver le management à démarrer le projet.

 Il doit permettre d’évaluer la rentabilité du projet


L’entreprise sera-t-elle rentable ?
L’entreprise sera-t-elle profitable ?
L’entreprise aura-t-elle besoin de financement ?
Quels seront les obstacles à la réussite?
Est-ce que le projet permet de créer l’emploi de manière durable?
3. Les utilisations majeures du business plan

 L’entreprise elle-même :

 Il doit aider à prendre les meilleures décisions


Le plan aidera le management à prévoir les solutions en cas de problèmes;
La cueillette d’information augmentera la connaissance du secteur de l’industrie,
ce qui aidera le management à prendre des décisions réfléchies.

 Il doit permettre d’évaluer la viabilité du projet


Il soulignera ce qu’on attend de l’entreprise ;
Il identifiera les forces et les faiblesses de l’entreprise.

 Il est un outil de vente


Le plan évaluera la possibilité d’investissement lors de négociations avec des
investisseurs, des partenaires et des institutions financières.
3. Les utilisations majeures du business plan

 Recruter des associés ou des collaborateurs de haut niveau :

Lorsque une entreprise est de petite taille, peu connue et sans moyens, c’est parfois
difficile de donner suffisamment confiance et envie aux meilleurs talents de la
rejoindre. Le business-plan peut les convaincre en leur montrant comment elle voit les
choses et pourquoi leur présence est nécessaire.

Cela est également une marque de confiance puisque le management leur montre des
choses qui peuvent être confidentielles.

Enfin, c’est aussi un bon exercice pour le management, puisque il va avoir du feedback
sur son projet de la part de personnes qu’il estime être crédibles.
3. Les utilisations majeures du business plan

 Recherche d’investisseurs et consolidation des capitaux propres :

L’entreprise cherche de nouveaux actionnaires pour réaliser ses stratégies d’avenir. Or,
ces investisseurs exigent toujours un business plan, au moyen duquel ils passent en
revue les projets en tenant compte de conceptions commerciales de l’entreprise en
vue de perspectives de marché prometteuses.

 Création, regroupements, reprises, planification de la succession et vente


d’entreprises :

En cas de vente, un business plan aidera à présenter l’entreprise de façon


transparente. Un acquéreur éventuel examinera de plus près les sociétés dont la bonne
santé lui semble évidente et qu’il sait pouvoir intégrer avec succès.
A l’inverse, en cas d’acquisition, on prouve au management de la société que nous
voulons reprendre que nous pratiquons une politique d’ouverture, en lui donnant un
droit de regard dans notre propre entreprise.
3. Les utilisations majeures du business plan

 Dans les cas de regroupements, reprises, planification de la succession et cession


d’entreprises, le Business plan est généralement basé sur l’expérience des périodes
d’activités antérieures.

 Dans le cas de la création de l’entreprise, le plan d'affaires est basé sur des
recherches initiales et des estimations.

Donc le plan d'affaires des créateurs doit être plus détaillé en terme d’informations sur
les données personnelles du promoteur, le choix de l'emplacement stratégique, la
disponibilité des équipements et l'initiation d'une gestion et comptabilité
3. Les utilisations majeures du business plan

 Demande de financement par crédit ou par leasing :


Aujourd’hui, la plupart des banques ne se contentent plus des traditionnels bilans et
comptes de résultats.
Les perspectives économiques de l’entreprise constituent un facteur de plus en plus
important dans l’idée que se fait une banque de la solvabilité d’une entreprise.
Même si les banques n’exigent pas toujours un business plan, ce document aide le
management à présenter son entreprise ou ses projets de façon simple et rapide et à
convaincre des bailleurs de fonds et des établissements financiers.
Un business plan bien formulé indique aux partenaires que le management a
soigneusement préparé ses affaires.

 Autres :
Il existe encore de nombreuses autres possibilités d’utiliser un business plan, par
exemple pour acquérir un nouveau client, pour obtenir des subventions, pour régler
les questions de succession, etc.
4. Forme et contenu du Business plan

 Règles concernant le fond

 Un business plan doit être court et précis. Expose des conceptions et des
formulations de façon brève, claire et compréhensible ;

 Fait ressortir une distinction précise entre faits réels et projets. Evoque
également les aspects négatifs de l’affaire. Justifie les suppositions du
management quant à l’avenir ;

 Un business plan ne doit pas être rédigé de façon pléthorique mais se concentrer
sur l’essentiel. Il convient donc de fournir les informations de fond ou
complémentaires en annexe et d’y faire référence dans le corps du texte .
4. Forme et contenu du Business plan

 Règles concernant la forme

 La première page porte le nom, l’adresse, le numéro de téléphone de la société


ainsi que le nom du principal responsable. En cas de distribution du business plan
à différents investisseurs, il est recommandé de numéroter et de personnaliser les
différents exemplaires ;
 Un sommaire dans lequel les différents chapitres devront être structurés de façon
logique. Les pages doivent être numérotées, ce qui permettra à l’investisseur de
trouver plus facilement les informations qui l’intéressent ;
 Les pièces jointes (bilans, analyses, CV des membres de la direction, comptes
rendus de journaux, documentation sur la société et ses produits, lettres de
clients et de fournisseurs, etc) ont leur place dans l’appendice ;
 Une structure rationnelle: dans la pratique, la structure de la check-list et celle du
chapitre «Structure et contenu du business plan» sont recommandés.
5. Structure du Business plan

5.1. Résumé (Management Summary)

Ce chapitre présente un aperçu du business plan. Le lecteur doit pouvoir le parcourir


en quelques minutes et comprendre « comment fonctionne l’entreprise et ce qui est
attendu de lui». La présentation doit être limitée à deux pages.

Il faut réfléchir aux questions susceptibles d’intéresser les futurs partenaires de


l’entreprise :
 Quelle est notre idée commerciale?
 Dans quelle branche d’activité notre entreprise est-elle particulièrement active et
quelles sont nos prestations commerciales?
 Comment comptons-nous vendre nos prestations commerciales?
 Quel est le potentiel de croissance du marché?
 Qui sont nos cadres? De quelle expérience disposent-ils?
 Pourquoi sommes-nous persuadés de notre réussite?
 Quels sont nos besoins financiers? Dans quel but avons-nous besoin de capital
supplémentaire? A quelles conditions sommes-nous prêts à céder des voix et du
capital (prime d’émission, droits de vote, options, etc.)?
5. Structure du Business plan

5.2. L’entreprise et sa stratégie

Le business plan doit informer en détail sur le contexte général de l’entreprise. Il


présente l’évolution passée de l’entreprise, les étapes franchies et les changements
intervenus dans ses activités. De plus, ce chapitre évoque ses forces et ses faiblesses.
La stratégie de l’entreprise constitue la base du business plan, lequel doit être en tous
points conforme avec elle. Il faut donc exposer brièvement et simplement en quoi la
stratégie de l’entreprise consiste et définir les objectifs stratégiques concrets.

5.3. Produits/ services


Les produits et services adaptés aux besoins des clients d’aujourd’hui et de demain.
Le Business plan doit expliquer les prestations existantes et envisagées: qu’est-ce qui
les rend particulièrement attrayantes, qu’est ce qui les caractérise? Il doit souligner
bien les aspects paraissant les plus importants.
5. Structure du Business plan

5.4. Marchés/clients
Aucune entreprise ne peut gagner sans une connaissance parfaite des marchés et des
besoins de ses clients.
L’entreprise doit :
 Présenter son marché en analysant la place qu’elle y occupe ;
 Précisez la position qu’elle pense pouvoir atteindre dans le futur ;
 Expliquer comment elle réagira à de nouvelles tendances.

5.5. Concurrence
Sur la base d’une analyse de la concurrence, le management est appelé à présenter un
bilan comparatif des atouts et faiblesses de son entreprise face à ses concurrents
effectifs ou potentiels.

5.6. Marketing
Dans ce chapitre, le management cherche à convaincre le lecteur qu’il poursuit une
orientation bien définie en terme de marketing.
Il est appelé à expliquer comment il juge le comportement d’achat actuel et futur des
consommateurs? Quelle politique de prix il adopte? Quels moyens publicitaires il veut
utiliser pour promouvoir efficacement la distribution de ses produits et services?
5. Structure du Business plan

5.7. Production/ livraison/ Approvisionnement


Dans ce chapitre, le management :
 Décrit les équipements de production actuels et futurs ainsi que les technologies
qu’il envisage d’appliquer ;
 Précise quels sont les produits semi-finis ou les services qu’il fournisse lui-même
et ceux qu’il veut procurer sur le marché ;
 Cite les noms de ces principaux fournisseurs et expose l’évolution du marché des
matières premières sur lequel il s’approvisionne.

5.8. Recherche et développement


Le lecteur souhaite :
 Connaître l’origine du savoir-faire qui permet à l’entreprise de faire face aux
évolutions et tendances de son secteur d’activité et comment le management
pense pouvoir conserver à long terme un avantage stratégique sur ses
concurrents ;
 Savoir comment le management réagisse face aux nouveautés? Quels sont les
projets de développement en cours ou planifiés? Et comment il protège ses
produits et ses marques?
5. Structure du Business plan

5.9. Localisation/administration

 Localisation: où se trouve le siège de l’entreprise? Est-ce qu’elle est implantée


ailleurs? Quels avantages/inconvénients et possibilités de développement
présentent les sites choisis?
 Administration: l’activité de l’entreprise doit être soutenue par une administration
efficace. Le management doit expliquer comment il pense organiser ses services
administratifs.

5.10. Technologie de l’information et de la communication

Les TIC revêtent une importance croissante pour une entreprise, tant pour la
production des marchandises et des services que pour sa présence sur le marché. Le
management doit exposer quelles applications sont déterminantes pour la mise en
œuvre de sa stratégie d’entreprise et comment il assure à long terme l’accessibilité et
l’actualisation de ses infrastructures technologiques.
5. Structure du Business plan

5.11. Management/outils de conduite/ organisation

 Management: il faut présenter l’équipe de direction (nom, formation et fonction


de ses membres). Si l’entreprise dispose de conseillers ou d’un réseau d’experts, il
convient également de présenter ces personnes ainsi que leur parcours
professionnel.
L’entreprise a-t-elle fixée ses principes de conduite par écrit? Quelle est sa politique
salariale et comment elle conçoit le développement de son personnel?
 Outils de conduite: Il faut expliquer comment le management définit ses objectifs,
comment il surveille leur réalisation et comment il informe les organes de direction
et le conseil d’administration de l’évolution de l’entreprise. De plus, il est appelé à
exposer la structure et le rôle de sa gestion des risques.
 Organisation: ce chapitre décrit l’organisation de l’entreprise (structure et
processus).
5. Structure du Business plan

5.12. Analyse des risques

Un certain nombre de risques peuvent menacer le projet commercial de l’entreprise.


Donc, il est important d’analyser les risques internes et externes à l’entreprise et
procéder à leur évaluation tout en présentant des alternatives possibles à l’action
envisagée.

5.13. Finances/planification financière

Il est important :
 D’exposer la situation financière actuelle de l’entreprise ainsi que les principales
évolutions ;
 Indiquer, à l’aide de la planification financière, la provenance des moyens requis et
la manière dont ils doivent être utilisés de façon que les objectifs de l’entreprise
puissent être atteints dans les délais prévus ;
 Déterminer les besoins de l’entreprise en capitaux et élaborer un concept de
financement.
Les dix règles d’or pour rédiger un business plan

1. Valorisez votre équipe;


2. Expliquez la valeur créée pour vos clients (votre offre, bénéfice pour le client);
3. Démontrez l’efficacité de votre exécution;
4. Expliquez clairement votre business plan (accessible et compréhensible);
5. Privilégiez le fonds ;
6. Expliquez vos chiffres ;
7. Soyez honnête (évoquez les faiblesses mais indiquez les solutions);
8. Facilitez la lecture du document;
9. Réalisez une page de synthèse (soignez cette synthèse);
10. Adaptez vous à votre lecteur (banquier, investisseur, fournisseur, distributeur..).
La mise en vie du projet

Les pré-requis pour la réussite d’une organisation


(entreprise) dans le temps :

 faire les bons choix, sélectionner les bonnes stratégies et


mettre en place les organisations humaines capables de
mettre en œuvre ces stratégies de manière compétitives ;
 s’adapter en permanence aux nouvelles conditions et
exigences des marchés, de la concurrence et de
l’environnement.

La culture devra être prise en considération et quand il y a


contradiction entre la stratégie et la culture de
l’entreprise, c’est la culture qui l’emportera.
La mise en vie du projet

 la culture, la vision et les valeurs tiennent une place


cruciale dans la réussite ou l’échec d’une organisation ;
 un ensemble de disciplines et de pratiques contribueront
au succès de l’organisation. Le fait d’ignorer une
discipline ou une pratique majeure conduira
automatiquement à l’échec.
La mise en vie du projet

Missi
on

Vision

Stratégie

Architecture pour l’alignement stratégique


La mise en vie du projet

 La mission : c’est la raison d’être d’une organisation. C’est


une déclamation faite par une société de ses principes
généraux d’exploitation ;
 La vision : c’est une image ou une description d’un état
futur désiré. Elle décrit un état futur sans donner
nécessairement une indication sur comment il sera
obtenu.
Le mécanisme pour la réalisation de la vision est décrit en
terme de stratégie ou une manière de réaliser le
changement telle qu’un projet ou un programme ou un
portefeuille de projet.

Une vision doit être claire, facile à comprendre et à


communiquer et sa réalisation doit être mesurée ou
constatée
La mise en vie du projet

Facteur déclencheur : situation , évènement interne ou


externe qui stimule ou provoque le besoin du
changement. Cela peut être une nouvelle réglementation
(interdiction des sacs en plastique), la concurrence,
l’insatisfaction client, un risque (opportunité ou menace)
ou un problème.
La mise en vie du projet

 La stratégie : une méthode ou un plan choisi pour mener


à un futur souhaité, comme l’atteinte d’un objectif ou la
résolution d’un problème ;
 La stratégie consiste en la définition d’actions cohérentes
selon une logique séquentielle pour réaliser ou pour
atteindre un ou plusieurs objectifs. Elle se traduit en
suite, en plans par domaines et par périodes, y compris
éventuellement de plans alternatifs utilisables en cas
d’évènements changeant fortement la situation.
La mise en vie du projet

Principes de la stratégie :

 Visez la victoire et n’engager le combat que si vous


disposez des atouts ;
 Concentrez vos moyens sur vos forces ;
 Estimez les risques de la stratégie choisie ;
 Soyez capable de vous remettre en cause ;
 Abandonnez si la situation évolue défavorablement.
La mise en vie du projet
Qu’est-ce que le management de projet ?
Le management de projet est l’application de
connaissances, de compétences, d’outils et de techniques
aux activités d’un projet afin d’en satisfaire les exigences.
Il est effectué en appliquant et en intégrant, de manière
appropriée, les processus de management de projet
groupés logiquement et classés en cinq groupes de
processus qui sont :
Clôture
Surveillance et
maîtrise

Exécution

Planification

Démarrage
La mise en vie du projet
Qu’est-ce que le management de projet ?
Le management d’un projet consiste à :

• Identifier les exigences ;


• Aborder, pendant la planification et l’exécution du projet,
les divers besoins, soucis et attentes des parties
prenantes ;
• Etablir, entretenir et assurer des communications de
nature active, efficace et collaborative entre les parties
prenantes ;
• Gérer les parties prenantes de manière à satisfaire les
exigences du projet et à créer les livrables de projet ;
• Maintenir un équilibre entre les contraintes, qui sont en
concurrence et qui comprennent, entre autres : le
contenu, la qualité, l’échéancier, le budget, les
ressources, et les risques.
La mise en vie du projet
Projets et planification stratégique

Les projets constituent souvent le moyen utilisé pour


réaliser, directement ou indirectement, les objectifs
énoncés dans le plan stratégique d’une organisation. Les
projets sont habituellement autorisés à la suite d’une ou
de plusieurs des considérations stratégiques suivantes :

 Une demande du marché ;


 Une opportunité stratégique ou un besoin d’affaires ;
 Un besoin social ;
 Des considérations environnementales ;
 Une demande des clients ;
 Une avancée technologique.
La mise en vie du projet
Caractéristiques du cycle de vie du projet

La notion de cycle de vie est utilisée pour définir :


Le début et la fin du projet
La succession des phases du projet

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