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GESTION DE LA TRESORERIE BANCAIRE

PLAN DE L’EXPOSE

PLAN DE L’EXPOSE...............................................................................................................1

INTRODUCTION......................................................................................................................2

I. GENERALITES SUR LA TRESORERIE BANCAIRE................................................3

1. Définition.....................................................................................................................3

2. Objectifs de la trésorerie dans une banque..................................................................3

3. Les outils de la gestion de la trésorerie bancaire.........................................................3

a. Les outils directs..........................................................................................................4

b. L’outil indirect.............................................................................................................4

4. Les missions du trésorier.............................................................................................4

II. LES DIFFERENTES APPROCHES OU TECHNIQUE DE LA GESTION DE LA


TRESORERIE BANCAIRE..................................................................................................5

1. L’approche bilancielle.................................................................................................5

a. Fond de roulement.......................................................................................................5

b. Besoin en fond de roulement.......................................................................................5

5. Approche des ratios.....................................................................................................6

III. LES SOURCES DE FINANCEMENT DE TRESORERIE BANCAIRE..................6

1. Financement interne....................................................................................................6

2. Financement externe....................................................................................................6

IV. RISQUES LIES A LA GESTION DE LA TRESORERIE ET LES STRATEGIES


DE LEUR GESTION.............................................................................................................7

1. Les risques bancaires...................................................................................................7

CONCLUSION..........................................................................................................................9

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GESTION DE LA TRESORERIE BANCAIRE

INTRODUCTION

La trésorerie est une fonction financière très importante dans la gestion d’une
Enterprise. En réalité, toutes les entreprises se doivent d’avoir une trésorerie, car c’est elle qui
permet de déterminer la liquidité d’une entreprise et de s’assurer qu’elle dispose toujours
d’argent pour subvenir à ses besoins. De ce fait, la gestion de la trésorerie constitue un des
piliers de la gestion, une préoccupation majeure au sein de toutes organisations. En quoi
consiste la gestion de la trésorerie bancaire ? Pour répondre à cette question, nous allons
présenter la généralité sur la gestion de la trésorerie bancaire, les différentes approches de
cette gestion, les modes de financements et les difficultés liées à cette gestion.

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I. GENERALITES SUR LA TRESORERIE BANCAIRE

1. Définition

La trésorerie bancaire représente l’argent disponible sur le compte bancaire, une fois
vos recettes encaissées et vos dépenses payées. En effet, elle peut être excédentaire ou
positive : dans ce cas les recettes dépassent les dépenses et le solde du compte bancaire est
créditeur. Il peut alors être utile d’étudier une formule de placement dit « la trésorerie ». Elle
peut également être déficitaire ou négative : dans ce cas, les dépenses dépassent les recettes et
le solde du compte est débiteur. Il peut alors être nécessaire de mener une action afin de
revenir en situation créditrice ou d’obtenir un financement à court terme d’un partenaire
bancaire.

2. Objectifs de la trésorerie dans une banque

La gestion de trésorerie vise à avoir une bonne visibilité les dépenses et les recettes,
pour anticiper d’éventuels dérapages et assurer la solvabilité à court et moyens terme de
l’entreprise. Toutefois, une bonne gestion de trésorerie permet :

 D’assurer la liquidité de l’entreprise, en utilisant des outils prévisionnels adaptés ;


 De mesurer les besoins de l’entreprise en matière de financement sur l’exercice à
venir ;
 D’ouvrir les dispositions de change : une position de change définit la situation
financière par rapport aux créances, aux dettes et aux avoirs en devises. Alors elles
doivent être ouvertes, car sont ouvertes lorsque les dettes et les engagements sont
différents.
 De couvrir le capital ;
 De gérer la position de gap : il s’agit ici d’être à mesure de gérer les écarts importants.

3. Les outils de la gestion de la trésorerie bancaire

Le trésorier peut avoir un contrôle sur les départements préteurs et emprunteurs de


fonds grâce aux outils suivants :

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a. Les outils directs

 Le comité de trésorerie : il est considéré comme étant une opportunité pour influencer
les prix côtés par les autres départements de la banque. Il comprend le directeur
général de la banque, le trésorier, le responsable de la clientèle, l’économiste.
 Le taux de cession interne : c’est le taux de transfert des liquidités d’un département à
un autre. Le taux que le trésorier paye pour l’utilisation des fonds doit être inférieur
ou égal au taux auquel il est capable d’emprunter les fonds sur le marché.

b. L’outil indirect

L’intermédiation directe sur le marché : on peut constater que le système de taux de


cession interne n’est pas suffisant pour influencer les secteurs commerciaux de la banque afin
de ramener les montants, les échéances et les devises. Il est donc judicieux de créer une
structure à l’intérieur de la trésorerie qui collecte les fonds directement de la clientèle.

4. Les missions du trésorier

Au sein d’une banque, le trésorier à pour mission de :

 Assurer la gestion de la liquidité : il se doit de garantir à la banque la possibilité


d’honorer tous ses engagements immédiats. Lorsque cette contrainte n’est pas assurée,
le trésorier doit obtenir la liquidité en mobilisant des crédits de trésorerie.
 Maîtriser les risques : en effet, toutes les décisions prises par le trésorier comportent
des risques financiers spécifiques qu’il faut maîtriser. Il s’agit essentiellement du
risque de signature qui réside dans le non-respect des engagements de la contrepartie
(risque de contrepartie) ou dans la défaillance de celle-ci (risque de défaut).
 Améliorer le résultat financier : cela signifie concrètement moins de frais ou plus de
produits financiers. Pour se faire, la trésorerie doit négocier les conditions de
financement, chose qui nécessite le calcul du taux effectif global.
 Assurer la liquidité des transactions : c’est l’une des préoccupations majeures pour les
trésoriers compte tenu du nombre croissant des tentatives de fraude pour réduire ce
risque, il faut mettre en place des procédures interne et d’utiliser des moyens de
paiement.

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II. LES DIFFERENTES APPROCHES OU TECHNIQUE DE LA


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1. L’approche bilancielle

C’est le point selon lequel on doit accorder une importance primordiale au


recensement ; à la mesure et à la constatation des actifs et des passifs dans la détermination
du résultat net de l’exercice. L’analyse statique des bilans permet de développer les trois
grandes masses du bilan à savoir le fond de roulement, le besoin en fond de roulement et la
trésorerie.

a. Fond de roulement

C’est un ensemble de fond dont l’entreprise dispose pour financer ses besoins. La
première règle qui reflète le fond de roulement est celle de l’équilibre financier minimal, elle
consiste à dire qu’il faut proportionner la nature des ressources à la nature des emplois de
l’entreprise. Le fond de roulement devrait être supérieur ou égal à zéro.

Lorsque le fond de roulement est positif il sert à consolider la trésorerie. Il faut donc éviter les
endettements à court terme excessifs.

FR = capitaux permanent – AI

b. Besoin en fond de roulement

C’est la partie de besoin cyclique n’étant pas financé par les ressources cycliques
restant à la charge de l’entreprise et sera financé par le fond de roulement s’il est positif soit
par les concours bancaires

BFR = actif circulent – passif circulent

Si le fond de roulement est inférieur au besoin en fond de roulement, il existe donc un besoin
financier, l’entreprise devra faire appel aux crédits bancaires et aux financements externes à
court terme. On distingue donc deux éléments constitutifs de la trésorerie à savoir : la
trésorerie réelle et la trésorerie potentielle.

 La trésorerie réelle est la différence entre le fond de roulement et le besoin en fond de


roulement.

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 La trésorerie potentielle est la trésorerie qui doit être mobilisée rapidement pour tout
éventuel emploi. Exemple : mobilisation des créances

5. Approche des ratios

Elle a pour principale objectif de mieux connaitre l’entreprise et à évaluer


l’importance de ses qualités et défauts. Elle permet également de financer sur la rentabilité, la
liquidité et la structure financière d’une entreprise on a :

capitaux propres
Ratio d’autonomie =
dettes

actif circulant
Ratio de liquidité =
dettes à court terme

CA
Ratio de solvabilité =
total passif

III. LES SOURCES DE FINANCEMENT DE TRESORERIE


BANCAIRE
Afin de limiter les risques financiers, la banque peut recourir au financement interne
et au financement externe.

1. Financement interne

C’est le fait pour une entreprise de se financer elle-même sans avoir recours à
l’extérieur. En outre la banque peut s’autofinancer par ses propres moyens à partir de ses
fonds propres c’est-à-dire les moyens misent à sa disposition par les actionnaires et son
bénéfice qui n’est pas encore distribué. Par conséquent elle peut émettre plus d’actions ou
conserver ses bénéfices pour un plus de financement.

2. Financement externe

Lorsque les ressources de la banque sont insuffisantes, elle peut faire appel à des tiers
par recours aux emprunts obligataires et aux marchés interbancaires c’est-à-dire qu’elle
échange des actifs financiers de court terme avec une autre banque. En d’autre terme, elle
peut emprunter auprès d’une autre banque qui a des liquidités disponibles pour un besoin de
financement.

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IV. RISQUES LIES A LA GESTION DE LA TRESORERIE ET LES


STRATEGIES DE LEUR GESTION

1. Les risques bancaires

La gestion de la trésorerie ne saurait être parfaite, il y a toujours des difficultés liés à


cette gestion. Nous pouvons citer entre autre :

 Le risque de marché : il est considéré comme le risque de perte qu’une opération


de taux, de change, d’action ou de matière première peut entrainer dans
l’hypothèse d’un scénario défavorable des paramètres des marchés. Les
paramètres de marchés sont les taux d’intérêt et les prix de créance.
 Le risque d’illiquidité : en effet, l’obsession d’un opérateur est qu’il ne puisse pas
concrétiser un gain sur une opération qu’il a contracté auparavant. Une des raisons
possibles de ce scénario peut être celle de la disparition soudaine, progressive,
partielle ou totale du marché concerné.
 Le risque de contre parties : il peut être apprécié à partir du taux de défaillance des
contreparties avec lesquelles l’établissement a conclu des transactions de marché
 Le risque d’erreur lors de la conclusion de l’opération : un opérateur de salle de
marché peut commettre plusieurs types d’erreur lorsqu’il négocie et traite une
opération. Il peut également se tromper de montant ou de devise.
 Le risque de fraude : il n’est pas malheureusement à exclure, il peut s’agir de
fraude avec ou sans enregistrement personnel. En effet, il peut s’agir pour
l’opérateur de dissimuler des pertes et/ou des positions spéculatives dans l’espoir
de réaliser des gains.
 Les risques physiques et techniques : il s’agit de l’incident technique qui empêche
l’opérateur de traiter et donc couvrir ou gérer ses positions.
1. Stratégie de gestion des risques

L’efficacité de la gestion de risque repose sur la capacité de la banque à identifier,


mesurer et gérer le risque. En effet, face au risque la banque peut opérer pour une des
stratégies suivantes :

 Eviter les risques : elle consiste donc à éviter totalement un type de risque et
renoncer à certaines opérations.

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 Transférer le risque : c’est le fait d’accepter de payer une prime de risque par un
établissement afin de transférer totalement ou partiellement un risque qu’il ne
souhaite pas garder.
 Limiter le risque : cette stratégie vise à accepter un risque mais en fixant des
limites que la banque s’interdit de franchir. Ces limites peuvent être déterminées
en volume, en valeur, en montant de fond propre engagées ou en perte maximales.
 Payer le risque : cette stratégie consiste pour une banque a supporter directement
le coût d’un risque en le payant éventuellement par prélèvement sur ses fond
propres ou ses réserves.

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CONCLUSION

Au terme de notre travail, nous avons porté notre attention sur la gestion de la
trésorerie bancaire où il était question pour nous de dire en quoi consistait la gestion de la
trésorerie dans une banque. En effet, la trésorerie est un aspect important dans une banque.
Ainsi dire, nous avons pu donner les différentes approches de gestion de trésorerie bancaire,
les sources de financement de trésorerie bancaire et les risque liés à la gestion de trésorerie
bancaire et les stratégies de leurs gestion. Après notre étude nous avons pu constater que la
gestion de trésorerie bancaire consiste à avoir un équilibre financier tout en limitant les
risques.

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