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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Peace – Work-Fatherland
Paix – Travail – Patrie
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MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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THE UNIVERSITY OF DOUALA
UNIVERSITE DE DOUALA
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OBJEFTIF DE L’ENSEIGNEMENT
Initiation à la maîtrise des comptabilités spécifiques notamment les règles
prudentielles de la COBAC et ses particularités.
CONTENU
Pour atteindre les objectifs d’apprentissage, le contenu du cours est structuré en trois chapitres
:
CHAPITRE I : LES NORMES COMPTABLES
CHAPITRE II : LES COMPTES D’OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE : LES DEPOTS
DE LA CLIENTELE
CHAPITRE III : LES COMPTES D’OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE : LES
CREDITS A LA CLIENTELE
CHAPITRE IV: CREDIT-BAIL
Chacun des chapitres comporte des applications permettant à l’étudiant de bien assimiler le
contenu du cours.
- La prise en compte des résultats non réalisés sur les titres de transaction
- Le non provisionnement des moins-values latentes sur les titres
d’investissements
- La prise en compte des résultats potentiels sur les instruments financiers à terme
- La valorisation au prix de marché des opérations en devises.
1.2.2. Le nominalisme ou coût historique
Le coût historique auquel un actif ou passif entre dans le bilan doit être
maintenu, ce qui va à l’encontre de l’inflation et la comptabilisation initiale à la juste
valeur. Ce principe comporte aussi dans le domaine bancaire des dérogations
importantes. Les opérations en devise, les titres de transaction, les instruments
La compensation pour les résultats sur les swaps de taux et pour les résultats en
opération d’arbitrage et d’une manière générale pour les résultats sur opérations de
marché (titres de transaction, résultat de change sur instrument financier à terme) pour
lesquels une compensation est possible. La compensation entre avoir et dette d’une
même personne identique exprimés dans la même devise et comportant des termes
identiques.
1.2.10.L’importance significative
Toutes les informations d’importance significatives doivent figurer dans les
documents communiqués aux tiers. En revanche, les informations non significatives
peuvent être omises.
Ce principe trouve son application dans les comptes annuels où certains postes
du bilan et du compte de résultat peuvent être regroupés (mais jamais les postes eux-
mêmes, sauf si aucun montant n’y figure). De même, les informations à fournir dans
l’annexe ne sont données que dans la mesure où elles présentent une importance
significative.
- Sur les opérations en devises, qui stipulent de comptabiliser ces opérations dans
des comptes ouverts et libellés en devise et de réévaluer les comptes en devise
ou à valeur de marché ainsi que de constater dans les résultats le gain ou la
perte consécutive à cette réévaluation.
- Sur les opérations de cession d’éléments d’actif ou de titrisation qui analysent
les opérations de cession temporaire d’actif comme des opérations de trésorerie
avec le maintien à l’actif des éléments ainsi cédés. Si les éléments cédés sortent
du bilan, l’établissement doit continuer à se comporter comme s’ils lui
appartenaient encore.
- Sur les titres qui permettent d’évaluer sur certaines conditions, les titres de
transaction à leur valeur de marché ; d’étaler la prime ou la décote des titres
d’investissement sur leur durée de vie résiduelle et de ne pas constater de
provisions sur ces mêmes titres.
- Les différents comptes des classes 1 à 5 sont dits comptes de patrimoine. Ils
retracent la situation patrimoniale des établissements de crédit.
- Les comptes de classes 6 à 7 sont dits comptes de résultat. Ils enregistrent
respectivement les produits et les charges d’exploitation et hors exploitation. Ils
sont soldés pour obtenir les différentes marges bancaires constitutives du
résultat net.
- La classe 8 recense les comptes qui servent de calcul au résultat net. Il s’agit
des soldes caractéristiques de gestion.
- La classe 9 quant à elle enregistre les engagements hors bilan.
Fiche de travail :
C xt x n C xt x n
I= I=
36 500 36 600
Année simple Année bissextile
Les intérêts sur les comptes de dépôt font l’objet de retenue à la source au taux
en vigueur de 16,5%. Ce taux est appliqué sur le montant des intérêts générés par la
fraction de dépôt excédant 50 000 000 F.
Sur le plan comptable, les dépôts de la clientèle augmente la trésorerie de la
banque et les différents comptes de dépôt selon qu’il s’agira d’un compte à régime
spécial (35.), d’un dépôt à terme (36.) ou d’un compte créditeur à vue (37.) selon le
principe ci-après :
Dépôts de la clientèle
Retraits de la clientèle
Le crédit est une opération par laquelle une personne une somme d’argent
contre remboursement assorti d’un intérêt ; ou alors il prend l’engagement dans
l’intérêt de celui-ci à l’exemple d’un aval ou d’un cautionnement.
- L’escompte
- Le crédit remboursable in fine
- Le crédit amortissable
- Les engagements par signature
1. Notion d’encaissement
L’encaissement est une opération par laquelle le bénéficiaire d’un chèque ou
d’un effet donne l’ordre à la banque et sans garantie de bonne foi de récupérer les
sommes dues par le tireur d’un chèque ou le souscripteur d’un effet.
Lorsque les chèques et effets sont remis à l’encaissement, le compte client n’est
pas immédiatement crédité (37.) ; des comptes de transition seront utilisés jusqu’au
dénouement de l’opération (issue favorable ou pas). Sur le plan comptable, les étapes
suivantes traduisent le processus de réception de chèque et d’effets jusqu’à leur
dénouement :
Retours impayés
Si le retour d’un chèque est dû pour une autre cause, on parle de restitution du
chèque et les écritures seront alors les suivantes :
Restitution du chèque
Puis
- De l’escompte lui-même qui est un intérêt calculé pour une durée séparant la
date de négociation de la date d’échéance ;
- Des commissions dites d’endossement ;
- Des autres commissions et frais de gestion fixes ;
- De la TVA calculée sur ces commissions fixes.
En réalité, lorsque le banquier escompte un effet, il effectue une opération de
crédit à cours terme. Les effets commerciaux (321) sont comptabilisés à leur valeur
nominale c’est-à-dire le montant porté sur le document et qui devra faire l’objet de
paiement à l’échéance.
Très souvent, les banques éprouvent des difficultés à recouvrer leurs créances
du fait du non respect des engagements par les clients.
Une créance est dite impayée lorsqu’elle n’est pas encaissée à l’échéance
convenue. Le compte 341 est alors débité en lieu et place du compte 57. Lorsque
les impayés persistent, la créance impayée est déclassée en créance douteuse.
Créance douteuse : c’est une créance dont le risque de non recouvrement est probable.
Le compte 344 ou 345 est débitée pour solde du compte 341 pour la fraction déjà
constatée en impayée. Puis, par effet de contagion, le reste de la créance est aussi
balancée en créance douteuses. Après mis en demeure, l’huissier constate la défaillance.
Créance irrécouvrable : c’est une créance dont le risque de non recouvrement est
certain. Les comptes 6921 et 6922 sont alors débités pour solde du compte 345 ou 344.
La créance est alors amortie ou abandonnée. Elle sort définitivement du bilan.
NB : Les taux de provision ci-dessous sont appliqués sur la créance douteuse.
344/345
43.
46.
71.
341
Mise en évidence créances douteuses
344/345
30/31/32
Mise en évidence par effet de contagion
9851
9852
9853
9971
9972
9973
Transfert au hors bilan
d°
69
39
Dotation de la provision
6921
6922
344/345
Constatation perte certaine
9971
9972
9973
9851
9852
9853
Solde des comptes
39
79
Reprise provision
En réalité, le crédit-bail est une opération de location assortie d’une option appelée
prix de la levée d’option d’achat.
−n
V O = Loyer HT 1−(1+i) + levée d’option (1+i)−n
i
Avec V O = emprunt
Loyer HT = Valeur actuelle
1) Engagement de la banque
Engagement donné
Acquisition du bien
Engagement frais
Conçu par : M. EBODE Bertin Page 17
Solde des comptes
1) Si les frais d’acquisition sont à la charge de la banque, elle va les immobiliser pour les
amortir au prorata.
Régularisation LCNE
LCNE
Ou
En début d’exercice
Entourne ou annulation
Ou
Entourne ou annulation
Facturation du loyer
Facturation loyer
Recouvrement loyer
Une opération consortiale est un crédit direct ou un engagement de hors bilan accordé
par plusieurs banques à un même bénéficiaire. Lorsque les banques s’associent en pool
bancaire ou consortium de banques ou syndication de banques pour accorder des concours
importants (crédit) ; chacune d’elle, qu’elle ait la position de chef de file, de participant ou
sous-participant, s’engage pour la quote-part qu’elle a accepté.
Le but principal d’une telle opération est non pas seulement le partage de la trésorerie,
mais aussi et surtout la division du risque.
Déblocage de fonds
Banques associées
Mise en évidence quote-part des