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PLAN DU COURS 

CHAPITRE INTRODUCTIF : PRINCIPE DE LA COMPTABILITE


BANCAIRE EN ZONE CEMAC.

I. LES PRINCIPES
II. LES REGLES
III. L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
IV. L’ORGANISATION COMPTABLE
V. LE PLAN DES COMPTES

PREMIERE PARTIE : LA COMPTABILITE DES OPERATIONS


BANCAIRES ET USUELLES DES MOYENS DE PAIEMENT

CHAPITRE 1 : LES OPERATIONS DE CAISSES

I. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES CAISSES


II. LES OPERATIONS DE VERSEMENT
III. LES OPERATIONS DE RETRAIT
IV. LES VERSEMENTS POUR ACHAT DE PRODUITS ET
SERVICES
V. LES OPERATIONS INTERCAISSE ET DE LA BANQUE
CENTRALE

CHAPITRE 2 : LES OPERATIONS DE COMPENSATION

I. ORGANISATION ET PRINCIPE DE LA COMPENSATION


1. La Compensation ALLEZ
2. La Compensation RETOUR
3. Les Ecritures de la Chambre de Compensation
II. PRATIQUE DE LA TELECOMPENSATION
III. GESTION DES OPERATIONS DE COMPENSATION
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CHAPITRE 3 : LES OPERATIONS DU PORTE FEUILLE LOCAL

I. LES REMISES DE CHEQUE A L’ENCAISSEMENT


II. LE TRAITEMENT DES EFFETS DE COMMERCE 1
III. LA REMISE A L’ENCAISSEMENT DES EFFETS DE
COMMERCE
IV. L’ESCOMPTE DES EFFETS DE COMMERCE

CHAPITRE 4 : LES OPERATIONS DE VIREMENT, DE CERTIFICATION


DE CHEQUE ET DE SERVICE DIVERS

I. LES OPERATIONS DE VIREMENT


1. Les Virements sur Place (Compte à Compte)
2. Les Virements Inter Agence
3. Les Virements Inter Bancaire
4. Les Mises à Disposition
II. CERTIFICATION DES CHEQUES ET EMISSION DES CHEQUES
BANQUES
III. TRAITEMENT DES OPERATIONS COMPTABLES DES
OPERATIONS DES SERVICES ET PRODUITS BANCAIRES
SPECIFIQUES

DEUXIEME PARTIE : LES OPERATIONS DE DEPOT CLIENTELE

CHAPITRE 1 : LE COMPTE A REGIME SPECIAL

I. LES BONS DE CAISSE


II. LES CERTIFICATS DE DEPOT
III. LES COMPTES ET PLANS D’EPARGNE LOGEMENT
IV. LES PLANS D’EPARGNE RETRAITE
V. COMPTABILISATION
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1
Titre de mobilisation de Créance (lettre de change, billet à ordre, récépissé ou Warrant)

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CHAPITRE 2 : LA GESTION DES DEPOTS A TERME ET LES COMPTES
D’EPARGNE

I. LES DEPOTS A TERME


II. LES COMPTES D’EPARGNE

TROISIEME PARTIE : LES OPERATIOSN DE CREDIT

CHAPITRE 1 : LES CREDITS PAR CAISSE

I. PROCESSUS D’OCTROI DE CREDIT


II. COMPTABILISATION ET MISE EN PLACE DU CREDIT OU
DEBLOCAGE DU CREDIT

CHAPITRE 2 : LA VIE DU CREDIT

I. GESTION DU CREDIT AVEC DIFFERE DES INTERETS


II. GESTION DU CREDIT SANS INCIDENCE DE PAIEMENT
III. GESTION DU CREDIT AVEC RETARD DANS LE
REMBOURSEMENT
IV. GESTION DES IMPAYES DU CREDIT
V. LES CREANCES EN SOUFFRANCE : LES DOTATIONS AUX
PROVISIONS
VI. LES CREANCES EN SOUFFRANCE : LES REPRISES SUR
PROVISIONS
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CHAPITRE INTRODUCTIF : LES PRINCIPES DE LA
COMPTABILITE BANCAIRE EN ZONE CEMAC.

L’activité bancaire est une activité à risque au même titre que celle des
sociétés d’assurance. A ce titre, un plan comptable spécifique a été élaboré pour
permettre aux banques de mieux gérer leur activité, d’apprécier et de mesurer
les risques encourus à chaque étape de leur vie.

Les établissements de crédit (EDC), à l’instar de l’ensemble des sociétés


commerciales se doivent de respecter certains principes généraux ou certaines
règles visant à atteindre leurs objectifs parfois transcrits dans la loi comptable.
Ces principes constituent des points de repère permanent pour définir les
orientations en matière de méthode applicable.

Dans le cas où un établissement de crédit décide sous le contrôle des


commissaires au compte (CAC) de déroger à certains de ces principes, il doit en
faire explicitement mention dans l’information destinée aux tiers.

I. LES PRINCIPES :

Ils sont essentiellement au nombre de 03 :

 La Prudence : En vue d’éviter de détruire le patrimoine futur de


l’établissement de crédit, une appréciation raisonnable des faits doit
prévaloir pour la tenue des comptes. Il en résulte notamment qu’une
charge doit être comptabilisée des lors qu’elle est probable. Un produit ne
doit l’être que s’il est certain (c’est-à-dire encaissé). De même, les plus-
values ne doivent être comptabilisées que si elles ont été perçues. Les
moins-values, même latentes, doivent donner lieu à une constitution de
provision.
 La Régularité : Ce principe indique que les comptes doivent être établis
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conformément aux règles et procédures en vigueur.

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 La Sincérité : Notons que les règles et procédures doivent être établies
de bonne foi. A cet égard, il doit être tenu compte des évènements
postérieurs à la date de clôture s’ils sont de nature à altérer la valeur
patrimoniale de la société.
Pour la clôture de l’exercice on tient compte de 03 dates :
Date de clôture (31 Décembre), Date d’arrêté des comptes (30 Avril) et
Date d’approbation des comptes (30 Juin).
Condition pour être évènement postérieur à la clôture :
 Valeur connue, bien estimée
 L’évènement doit avoir un lien direct et prépondérant avec
l’exercice achevé
 L’évènement soit de nature à compromettre la continuité de
l’exploitation

Ils seraient en effet trompeurs de présenter des comptes dont on sait à la fin, c.-
à-d. a la date de publication qu’il ne reflète plus la réalité du patrimoine de
l’établissement bancaire.

II. LES REGLES :

En plus des principes généraux, des règles plus précises ont été élaborées et
concernent un certain nombre d’hypothèse implicitement adopté par les
établissements de crédit. On peut en distinguer 06 :

 La Continuité de l’exploitation : les comptes sont établis en considérant


que les établissements de crédit vont poursuivre leur exploitation. Les
conséquences portent donc sur la valorisation des actifs et du passif, car
celles-ci obéissent à des regels très différents si l’on se place dans
l’hypothèse des liquidations.
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(La dépréciation d’actif sous le coup de la confusion des normes
comptables : OHADA prend le cout historique alors qu’IFRS les valeurs
du marché)

 La Permanence des méthodes : sauf exception dument justifié, les


comptes doivent être servis et justifiés selon des méthodes constantes.
Lorsqu’un choix est ouvert par la réglementation, l’option exercée par
l’établissement du crédit a un caractère définitif.
 La Spécialisation des exercices : dans la zone CEMAC, les comptes
sont clôturés au 31 Décembre de chaque année. Les charges et les
produits doivent être rattachés à l’exercice au cours duquel ils ont été
générés, sauf exception prévue par les textes. En conséquence, les intérêts
provenant des créances en souffrance ne doivent être porté au produit
qu’au moment de leur perception effective.
 Le Cout Historique : les biens acquis par les établissements de crédit
sont enregistrés à leur cout d’acquisition. Il en est de même des prêts
d’argent qui représentent la principale partie de l’actif des établissements
de crédit.
 La Non Compensation : aucune compensation ne doit être opérée entre
les postes comptables d’actif et de passif ou entre les charges et les
produits.
Echappent à ce principe, les comptes de la clientèle sous réserve de
l’identité du titulaire, ainsi que les provisions pour dépréciation des
comptes d’actif.
 Intangibilité du Bilan : le bilan d’ouverture d’un exercice doit
strictement être égal au bilan de clôture de l’exercice précédent. La
comptabilité doit en effet reflété de manière continue l’activité de
l’établissement de crédit de manière à permettre des comparaisons d’une
période à l’autre. Un bilan d’ouverture différent du bilan de clôture
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précédent signifierait que les opérations ont été réalisées sans être traitées
dans les comptes (dissimulation).

III. L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS :

Les opérations doivent être comptabilisées le même jour qu’elles ont été
ordonnées. Les assujettis doivent veiller à ce que la clôture d’une journée
comptable n’autorise pas l’enregistrement des écritures à postériori. Seul le
recours exceptionnel aux journées complémentaires (travaux de fin d’exercice)
devrait permettre la comptabilisation des opérations qui n’ont pût l’être à bonne
date.

IV. L’ORGANISATION COMPTABLE :

Le plan comptable des établissements de crédit révèle un caractère obligatoire.


La numérotation des comptes internes doit donc être conforme à celle indiquées
par le plan. Par ailleurs, il est fait obligation à chaque établissement de crédit de
consigner les procédures et l’organisation comptable dans un document
dénommé ‘manuel de procédures’, mise à jour régulièrement. Le manuel de
procédure décrit :
 Le mode de constitution des actifs et passif
 Le système de saisie, de traitement et d’archivage des données
 Les conventions de présentation des états de synthèse
 Les méthodes d’évaluation

V. LE PLAN DES COMPTES :

Le plan comptable des établissements de crédit comporte 09 classes réparties en


04 catégories :
 Les comptes de Patrimoine ou de Bilan : qui parte de la classe 1 à 5.
 Les comptes de résultat : qui sont constitués les classes 6 et 7
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 Les soldes caractéristiques de gestion : représentés par la classe 8

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 Les comptes hors bilan : représenté par la classe 9. Ces comptes
n’entrent jamais dans le bilan
Chaque classe de compte comporte un chiffre. Les comptes principaux 02
chiffres, eux même répartis en compte divisionnaire comportant 03 chiffres.
Les sous comptes divisionnaires 04 chiffres, jusqu’au chapitre comptable 06
chiffres. A l’intérieur des chapitres comptables, sont créés des comptes

Liste des comptes :


 Classe 1 : Compte de Capitaux
 Classe 2 : Compte d’Immobilisations
 Classe 3 : Compte d’Operations avec la clientèle
 Classe 4 : Compte d’Operations avec les tiers (Etat, Organismes Sociaux)
 Classe 5 : Compte d’Operations de marché Inter Bancaire et de Trésorerie
 Classe 6 : Compte de charges et de perte
 Classe 7 : Compte de Produits et de profit
 Classe 8 : Compte de résultat
 Classe 9 : Compte Hors bilan

1. Les Comptes de Patrimoine :


Ce sont des comptes qui retracent la situation patrimoniale de l’entreprise. Ils
s’étendent de la classe 1 à la classe 5 et permettent de suivre l’évolution des
ressources et des emplois. Ce sont des comptes qui augmentent du coté où ils se
trouvent dans le bilan et diminuent du côté opposé.

2. Les Comptes de Résultat :


a. Les comptes de charges : les comptes de la classe 6 enregistrent les
charges supportées par les établissements de crédit. Ces charges sont
enregistrées ou comptabilisées hors taxe lorsqu’elles sont déductibles et
TTC dans le cas contraire. Les charges des établissements de crédit
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comprennent les charges liées à l’activité bancaire qu’on appelle charges

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d’exploitation bancaire. Et celles liées à l’exploitation courante qu’on
désigne par charges d’exploitation générale.
 Les charges d’exploitation bancaire : ces charges se rapportent à
l’activité d’intermédiation et regroupent notamment :
 Les charges d’intérêts : en matière de charges d’intérêts il y a
lieu de distinguer les intérêts sur les opérations du marché
monétaire (compte 60) et les intérêts liées aux opérations
avec la clientèle (compte 61)
 les frais et les commissions sur l’ensemble des opérations
bancaires ainsi que les opérations de change.
 Les charges d’exploitation générale : entrent dans ces charges, le
cout de fonctionnement des établissements bancaires.
b. Les comptes de produits : ces comptes enregistrent l’ensemble des
produits générés par l’activité des établissements de crédit. Ils sont
comptabilises hors taxe. Pour l’essentiel, les comptes de produit
sont constitués des intérêts issus de l’activité bancaire. Il s’agit
notamment des intérêts perçus sur les opérations du marché
monétaire, sur les opérations de crédit accordés à la clientèle, sur
les commissions des services vendus et éventuellement les gains et
les pertes de change.
3. Les Soldes caractéristiques de gestion (classe 8) :
Ils sont regroupés dans la classe 8 et comprennent :

 Les produits nets bancaires : ils se définissent comme la différence


entre les produits et les charges d’exploitation bancaire. C’est la marge
dégagé par l’activité bancaire. Le produit net bancaire est un agrégat
capital
PNB = Marge sur Ressource (MR) + Marge sur Emploi (ME) +
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Commissions (Co)

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Les commissions représentent les revenus des services
MR + ME = Marge d’Intermédiation (MI)
La marge sur ressource est la marge dégagée sur les opérations du marché
monétaire. La marge sur emploi représente les produits d’intérêts liés aux
opérations avec la clientèle (crédits) – les charges d’intérêts sur
opérations avec la clientèle (dépôts).
 Le produit global d’exploitation : Le produit global d’exploitation est la
marge brut dégagé sur l’ensemble des opérations courantes qu’elles
soient bancaires ou non. Il est donné par la formule :
PGE = PNB – Charge d’exploitation + Produit d’exploitation
 le résultat brut d’exploitation : c’est la marge dégagée sur les activités
courantes après prise en compte des frais de structure constitués des frais
de personnel, des impôts et taxes, et des dotations aux amortissements.
RBE = Marge sur les activités courantes (M/AC) – (Frais de personnel +
Impôts (I) + Amortissements (A))
 Le résultat courant : ce résultat est obtenu à partir brut d’exploitation
diminué des risques de contre partie
RC = RBE – Risque de contre partie
 Le résultat exceptionnel : il est donné par la différence entre les produits
exceptionnels et les charges exceptionnelles.
Rexceptionnel = Pexceptionnel - Chargeexceptionnel
 Le résultat avant impôt : c’est la somme du résultat courant et du
résultat exceptionnel.
Ravant impot = RC + Rexceptionnel
 Le résultat Net : il représente le résultat après prise en compte de
l’ensemble des produits et charges enregistrés au cours de l’exercice y
compris l’impôt.
RN = Ravant impot – I/R
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4. Les comptes hors bilan :
Regroupé au sein de la classe 9, les comptes hors bilan enregistrent les
engagements par signature qui sont des droits et des obligations résultant des
dispositions contractuelles dont les effets sur le patrimoine de l’établissement
bancaire sont subordonnés à la réalisation des évènements. Ils sont enregistrés
hors bilan des lors qu’ils sont reçus ou donnés à titre onéreux et qu’ils revêtent
un caractère irrévocable. Les comptes hors bilan comptabilisent les promesses.

APPLICATION :

Dans un établissement de crédit, les produits d’intérêt liés aux opérations avec
la clientèle sont estimés pour le mois de Janvier à 150 000 000 de FCFA. Les
charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle sont chiffrées à 100 000 000
de FCFA. Au cours du même mois, la marge dégagé sur opération du marché
monétaire s’élevé à 75 000 000 de FCFA et les commissions bancaires à
25 000 000 de FCFA.

1. Calculez la marge d’intermédiation


Marge d’intermédiation = (150 000 000 – 100 000 000) + 75 000 000 =
125 000 000 FCFA
2. En déduire le produit net bancaire
Le produit net bancaire = 125 000 000 + 25 000 000 = 150 000 000
FCFA

On vous communique en outre que les charges d’exploitation générale sont


égale à 50 000 000 de FCFA. Les produits accessoires se chiffrent à 42 000 000
de FCFA.

3. Quel est le produit global d’exploitation de cet établissement de crédit


Le PGE = 150 000 000 – 50 000 000 + 42 000 000 = 142 000 000 FCFA
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Une observation des comptes de gestion de l’établissement indique que la
marge brute dégagée sur les activités courantes se chiffre à 78 000 000 de
FCFA. Les frais de personnel prévisible au titre de l’exercice annuel sont de
240 000 000 de FCFA alors que les impôts et taxent sont estimés à 90 000 000
de FCFA. Les dotations aux amortissements de l’exercice s’élève a 48 000 000
de FCFA.

4. Calculez le résultat brut d’exploitation


Le RBE = 78 000 000 – 20 000 000 – 7 500 000 – 4 000 000 =
46 500 000 FCFA
5. En déduire le résultat courant sachant que les risques de contrepartie sont
évalués à 18 000 000 de FCFA.
Le RC = 46 500 000 – 18 000 000 = 28 500 000 FCFA

Vous disposez également d’informations au sujet des comptes d’exploitation


exceptionnels. Les produits d’exploitation exceptionnels sont estimés à
15 000 000 de FCFA alors que les charges d’exploitation exceptionnelles sont
évaluées à 18 000 000 de FCFA.

6. On vous demande de dégagé le résultat exceptionnel


Le RExceptionnel = 15 000 000 – 18 000 000 = - 3 000 000 FCFA
7. En déduire le résultat avant impôt.
Le Ravant impot = 28 500 000 – 3 000 000 = 25 500 000 FCFA

Le code général des impôts de l’exercice indique que l’impôt sur les sociétés est
fixé à 33%.

8. dégagez le résultat net du mois


Le RN = 25 500 000 * 0,67 = 17 085 000 FCFA
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PREMIERE PARTIE : LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
USUELLES DES MOYENS DE PAIEMENT

CHAPITRE 1 : LES OPÉRATIONS DE CAISSE

A l’instar des entreprises, les opérations de caisse dans les établissements de


crédit, ont cette particularité de traité de la liquidité c’est-à-dire des espèces.
Compte tenue donc de la complexité des activités bancaires, des risques
encourus, ainsi que du volume des transactions quotidiennement traité, les
opérations de caisse sont régulièrement organisées et structurées. On distingue :

 La caisse principale ;
 La caisse secondaire ;
 La caisse des devises ; et
 La caisse automatique.

Cette organisation prend en compte le volume des transactions traitées et le


volume des fonds mobilisés. Elle prend également en compte l’aspect
sécuritaire des transactions.

Les opérations effectuées sont regroupées en trois catégorie :

 Les opérations de versements ;


 Les opérations de retraits ;
 Les opérations de changes.

Nota bene : généralement les trois opérations ci-dessus sont effectuées dans
trois guichets différents parce qu’il est nécessaire d’éviter les compensations :
en respect au principe de non compensation

I. Organisation et fonctionnement des caisses

Elles sont organisées en fonction du volume des transactions et en fonction de la


sécurité des encaisses. Elle augmente au débit et diminue au crédit. En terme de
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risque, les caisses bénéficient d’une couverture d’assurance. Le coffre-fort est

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assuré en fonction de son plafond, c’est-à-dire en fonction du montant
maximum qu’il peut détenir. Les caisses de surface (distributeurs, guichets de
paiement) sont également assurées. L’assurance prend en compte également la
sécurité des agents de caisses (garde militaire, ainsi que les gardes non armées :
les caméras).

II. Les opérations de versement

Les versements sont généralement effectués par les clients pour approvisionner
leurs comptes ou pour l’achat des prestations de services. Ces versements ont
pour but d’augmenter les encaisses de la banque.

A. Versement au guichets sur un compte

Le versement au guichet s’effectue à l’aide d’un bordereau appelé bordereau


de versement. Pour effectuer un versement, le client doit remplir ce bordereau
en indiquant :

 Le numéro du compte ;
 L’intitulé du compte ; ainsi que
 Le détail du versement à effectuer.

Il n’est pas prudent de surcharger le bordereau de versement. Après saisi du


bordereau de versement par la caissière, l’écriture comptable générée par cette
opération est la suivante :

D : 57 caisse

C : 371 compte courant

C : 372 compte chèque

C : 373 compte épargne

Suivant versement…
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B. Versement déplacé hors guichets de domiciliation des comptes

Dans ce cas, l’opération nécessite l’utilisation d’un compte auxiliaire appelé


compte de liaison inter agence dans la mesure où l’opération met en jeu deux
agences bancaire

1) Agence de réalisation de l’opération

D : 57 caisse

C : 452 liaison versement

2) Agence de domiciliation de l’opération

D : 452 liaison versement

C : 371,372,373

APPLICATION

Le 1er novembre 2015 monsieur BIKOMIN effectue un versement de 5000.000


FCFA dans son compte à la société générale du Cameroun (SGC) agence du
boulevard Kennedy. Le même jour, il effectue un autre versement de 3000.000
FCFA dans ce même compte à l’agence de BIYEM ASSI.

TAF : journaliser les opérations de versement

Solution :

1)

D : 57 caisse 5000.000

C : 371 compte courant Bikomin 5000.000

Suivant chèque N°…


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A. Agence de versement

D : 57 caisse 3000.000

C : 452 liaison versement 3000.000

Suivant versement N°….

B. Agence de domiciliation

D : 452 liaison versement 3000.000

C : 371 compte courant Bikomin 3000.000

Suivant chèque N°…

C. Supports de caisse
 Bordereau de versement en compte ;
 Bordereau de versement déplacés

Dans certains cas il peut avoir plusieurs types de bordereau alors que dans
d’autres il peut y avoir un seul type de bordereau.

D. Les risques encourus lors du traitement des opérations 

On retient quatre grand risques :

 Le risque de réseau qui est dû à la mauvaise connexion et qui empêche la


saisie et l’enregistrement à temps de l’opération ;
 Le risque de faux billets ;
 Risque liés au montant (mauvaise réputation du montant à débiter ou à
créditer). Au lieu d’enregistrer un million, il peut arriver qu’on enregistre
cent milles ;
 Le risque de confusion des comptes (changement du titulaire du
comptes).
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III. Les opérations de retraits

Contrairement aux opérations de versements qui engendrent l’augmentation des


encaisses, les opérations de retraits induisent une diminution des encaisses.
Pendant que les opérations de versements peuvent être effectuées par les
titulaires ou d’autres personnes, les opérations de retrait ne peuvent être
effectuées que des personnes autorisées (les signataires du compte).

A. Retrait sur un compte auprès d’un guichet

Les retraits peuvent être effectués à l’aide de supports tels que :

 Le chèque ;
 Les fiches de retrait ;
 Le flash cash ;
 Le chèque de voyage ;
 Les produits de la monétique (monnaie électronique : carte de retrait
électronique.

Lors du retrait l’écriture suivante est requise :

D : 371 compte courant

D : 372 compte chèque

D : 373 compte épargne

D :381 compte guichet automatique

C : 57 caisse

Application
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Le 04 novembre, madame Valdores laeticia effectue un retrait de 2000.000
FCFA par chèque sur son compte domicilié à Ecobank agence de la poste
centrale. Le même jour, elle tire à l’aide de sa carte automatique 700.000 FCFA

TAF : journaliser les opérations de retrait :

SOLUTION

1) À l’aide de son chèque

D : 372 compte chèque 2000.000

C : 57 caisse 2000.000

2) À l’aide de sa carte

D : 381 guichet automatique 500.000

C : 57 caisse 500.000

Toutes les opérations passées en compte notamment dans les comptes ordinaires
de la clientèle comporte deux date :

 Une date comptable ou date d’opération ;


 Une date de valeur qui permet au banquier de calculer le montant des
intérêts débiteurs ou créditeurs.

Par convention, les opérations passées en compte courant ou compte chèque, on


pour date de valeur 1 jour + 1 en ce qui concerne les versements et 1 jour – 1
en ce qui concerne les retraits.

Pour les comptes d’épargne, les dates de valeurs applicables sont pour les
versements, j+15 et pour les retraits j-15. On dit que ces comptes sont les
comptes en fonctionnement par quinzaine.

Pour les versements, c’est le premier jour ouvrable de la quinzaine suivante et


pour les retraits c’est le dernier jour ouvrable de la quinzaine précédente. En
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conséquence, le jour optimal pour faire une opération sur un compte
d’épargne est le quinze pour les retraits et le seize pour les versements.

B. Retrait déplacé ou retrait hors domiciliation du compte

On dit que le retrait est déplacé lorsqu’il est effectué hors domiciliation du
compte.

Dans ce cas, on fait intervenir le compte 452 : liaison retrait. Quand les agences
sont interconnectées, les écritures comptables sont générées simultanément dans
l’agence de retrait et dans l’agence de domiciliation des comptes 

1) Agence de retrait

D :452

C : 57

2) Agence domiciliation du compte

D : 371

C : 452

C. Retrait à l’aide d’un compte spécifique : flash cash, i-card

Il existe autant de comptes d’ordre de la clientèle qui exige les besoins de la


banque. L’écriture comptable générée par cette opération est la suivante :

D : 381 disposition à payer (DAP)

C :57 caisse

IV. Versement pour achats de produits et services


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Entre dans ce cadre, les opérations qui concernent généralement les personnes
non clientes à la banque ou alors les clients dont les comptes ordinaires
présentent une position difficile.

Les services sollicités par les clients peuvent être :

 Achat de produits spécifiques (flash cash) ;


 Recharge directe (porte-monnaie électronique) ;
 Achat de chèque banque.

Le schéma d’écriture générée par cette opération est le suivant :

D : 57

C : 381 compte d’ordre

APPLICATION

Madame EWANE achète pour sa mission 31 octobre 2016 sur le Gabon, des
flashs cash (25 flashs cash à 400.000 FCFA/unité). Le même jour, son époux
Mac Raoul, procède à une recharge directe de 8000.000 de FCFA et demande la
souscription d’un chèque de 4.000.000FCFA.

TAF : passer au journal les écritures nécessaires

D : 57 caisse 22.000.000

C : 381 compte d’ordre 22.000.00

V. Les opérations inter caisse avec la banque centrale

Caisse
secondaire
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Depôt Caisse
caisse centrale Terminaux

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Caisse de surface

BEAC
Autres
types de
On trouve les caisses de surface dans les banques primaires.
paiement
Lors des opérations interbancaires, il est courant que les caisses effectuent un
certain nombre d’opérations entre elles. Notamment un entre les caisses
secondaires et la caisse principale. Ces opérations portent particulièrement sur :

 Les transferts de fonds ; et


 Sur les approvisionnements des caisses secondaires

De même, les opérations de retrait et de versement entre la banque primaire et la


banque centrale, s’opèrent à partir de la caisse principale.

A. Opération de transfert de fonds de la caisse secondaire vers la caisse


principale

Le support comptable est ticket, débit reprise crédit comptabilisé uniquement


par la caisse principale :

D : 57100000001 caisse

C : 57100000014 caisse 14

Suivant versement caisse 14 (caisse des banques secondaires exemple


ECOBANK…)

L’écriture inverse est passée lors de l’approvisionnement de la caisse secondaire


par la caisse principale.

B. Versement et retrait à la banque centrale


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Les opérations de versments sont effectués dans le but d’approvisionner le
compte de la banque auprès de la banque centrale. Le schéma comptable
indiqué par cette opération est le suivant :

D : 561 BEAC

C : 571 caisse

Suivant versement du…

Lorsqu’il s’agit d’un retrait il s’agit de passer l’écriture inverse.

VI. Présentation du compte caisse

Le compte caisse retrace toutes les opérations enregistrées au courant de la


journée. Sa tenue est fonction du système d’exploitation utilisé. Compte tenu du
volume des transactions, le système généralement utilisé est celui des journaux
auxiliaires. Le journal de caisse s’apparente ainsi à l’historique du compte
caisse donc le schéma est le suivant :

Date N° compte Libellés Montant


D C
1/11/16 - Solde initial Xxxxxxxx
D° 373 Versement Xxxxxxxx
espèces
2/11/16 372 Retrait Xxxxxxx
3/11/16 371 Versement xxxxxxx
D° 373 Retrait Xxxxxxx
D° 452 Liaison Xxxxxxx
D° 452 Liaison Xxxxxxx
4/11/16 571 Caisse Xxxxxxx
Solde Xxxxxxx xxxxxx
débiteur
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VII. Complément sur les opérations de caisses

La caisse est un compte qui sou tend l’existence de deux soldes :

 Solde théorique qui est représenté par le solde informatique du compte ;


 Solde réel est représenté par le montant des encaisses.

Lorsque ces deux soldes ne sont pas identiques, il y a une différence à


régulariser. Cette différence de caisse à régulariser est logée dans le compte
453. La différence peut être soit :

 Un excédent (SRST) ;
 Un manquant (SRST). Dans ce cas, on parle de manquant de caisse.

Lorsque la différence est un manquant, elle est imputée à la caissière. Par contre
lorsque c’est un excédent, elle est mise à côté pour que le client vienne
récupérer son dû. S’il ne vient, cette différence est enregistré dans le compte
produit divers en fin d’exo.

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Comptabilité des assurances

I. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX EN COMPTABILITE DES


ASSURANCES :
a. Le principe de PRUDENCE :
La prudence est définie comme l’application raisonnable des faits afin d’éviter
le risque de transfert sur l’avenir, l’incertitude présente susceptible de grever le
patrimoine et le résultat de l’entreprise.
b. Le principe de la REGULARITE et de la SINCERITE :
Le principe de la régularité est défini comme la conformité aux règles et
procédures en vigueur. Le sincérité est l’application de bonne foi des regels de
prudence et de régularité des procédures en fonction de la connaissance que les
responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de
l’importance des opérations (évènements et situations).
c. Le principe de la PERMANENCE DES METHODES :
Il est également appelé principe de la FIXITE. Ce principe vise spécifiquement
à assurer la comptabilité dans le temps. Les méthodes d’évaluation notamment à
l’inventaire et à la présentation des comptes ne peuvent être modifiées d’un
exercice à l’autre.
d. Le principe du cout historique ou méthode d’évaluation
monétaire :
Ce principe qui est universellement connu et appliqué présente l’avantage d’être
relativement simple même s’il ne peut être logiquement dissocie du principe de
prudence particulièrement lors des inventaires. Il est également appelé principe
du nominalisme ou principe de la stabilité d’unité monétaire.
e. Le principe de la SPECIALISATION ou INDEPENDANCE DES
EXERCICES :
L’activité de l’entreprise est découpé en période comptable appelée exercice. La
spécialisation ou l’indépendance des exercices trouvent son fondement dans le
principe d’établissement des comptes périodiques. Ce principe exige que les
charges et les produits de chaque exercice comptable soient imputés à la période
au cours de laquelle ils ont pris naissance. Il fait également appel à la notion
d’exercice de prise d’effet de la garantie pour les primes.
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f. Le principe de l’INTANGIBILITE DU BILAN :
Il constate la correspondance du bilan de clôture de l’exercice précédent avec le
bilan d’ouverture de l’exercice en cours. Il interdit l’imputation directement sur
les capitaux propres d’ouverture, des incidences des changements de méthode et
les omissions de produits et de charges des exercices antérieurs.

G. le principe de l’importance significative

Ce principe vise l’information pertinente. Selon ce principe, l’information


significative serait celle dont l’omission ou la déformation pourrait influencer
l’opinion des lecteurs des états financiers. L’information significative fait appel
à la notion de seuil de signification. Elle s’applique notamment dans
l’élaboration de l’état annexé ou la production de certaines informations n’est
requise que si elles ont une importance significative par rapport aux données des
autres états financiers, sans préjudice des obligations légales.

En assurance, tout information quel que soit son caractère significatif doit
figurer dans le dossier annuel.

H. Le principe de congruence entre l’actif et le passif

Par ce principe, on entend la nécessité technique ou règlementaire de


représenter les passifs en devise par les actifs exprimés ou convertible dans la
même devise.

I. Le principe de la continuité de l’exploitation

On considère ici que l’entreprise n’arrête pas ses activités mais, qu’elle les
continuera à l’infini neceresse qu’au terme d’un futur prévisible.

SECTION II : LE CHAMP D’APPLICATION

A. La tenue des livres ou des documents comptables

Les livres ou documents comptables, prévus dans le présent chapitre, peuvent


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être établis par tout moyen ou procédé confèrent par eux même un caractère

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d’authenticité aux écritures comptables et permettant le contrôle de la
comptabilité. La comptabilité ici est tenu à parti double.

B. Tenue de la comptabilité

Les entreprises dont le système comptable fait appel à l’informatique doivent


respecter les règles suivantes :

 L’organisation du système de traitement doit garantir toutes les


possibilités d’un contrôle éventuel ;
 Le système de traitement doit être établi sur papier ou éventuellement sur
tous supports offrant les conditions de garanties et de conservation
définies en matières de preuves.
 Le régime, le contenu et l’importance de chaque donnée doit être
indiqués. Il en est de même de leurs imputations.

Lorsque les données sont transcrites par un procédé qui, autrement, ne laisse
aucune trace, elle doit être également constatée par un document écrit.

 Il doit être possible à tout moment, de reconstituer à partir de données ci-


dessus les éléments de comptes, état et renseignement soumis à
vérification. Tout solde de compte doit pouvoir être justifier par un relevé
d’écriture ;
 L’exercice de tout contrôle doit comporter un droit d’accès aux la
documentation relative aux analyses, à la programmation et aux éditions
des traitements ;
 Les procédures de traitements automatisé des comptabilités doivent être
organisées, de manière à permettre à contrôler si les exigences de sécurité
et de fiabilité requise à la matière ont été bien respectées ;
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 Au cas où une liste est nécessaire pour justifier un montant porté en
comptabilité (sinistre en suspend, provisions mathématiques, primes
émises etc…), chaque article de la liste doit comporter les références
indispensables au contrôle.
C. Justifications des écritures comptables

Les entreprises d’assurance doivent être en même d’apporter la justification de


toutes leurs écritures comptables, y compris celle qui sont relative aux
entreprises à l’étranger.

À l’appui des opérations de l’inventaire annuel, sont dressé les balances de tous
les comptes ou sous comptes. Ces balances doivent permettre de contrôler les
centralisations des écritures figurant au grand livre général.

D. Les engagements en monnaie étrangère

Dans le cas où l’entreprise possède un actif, exprimé ou des engagements


libellés en monnaie étrangère, les comptes concernés sont tenus dans cette
monnaies.

E. La comptabilité des valeurs

La comptabilité des valeurs est tenue par prix d’achat. La moins-value pouvant
résulter d’un écart entre la valeur d’achat et la valeur de réalisation fait l’objet
d’une provision dans les écritures d’inventaire, sauf autorisation spéciale de la
commission de contrôle des assurances (logée au MINFI).

Les cessions des titres en portefeuille sont réputées portées par priorité sur les
titres de même nature acquis ou souscrits à la date la plus ancienne.

Les plus ou moins-values résultant des cessions en cause sont déterminées en


fonction de la valeur d’origine pour lesquelles les titres figuraient au bilan.

F. La ventilation des différents risques


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Les risques doivent être ventilés entre les catégories suivantes :

 Accidents corporels et maladies (dont accident de travail) ;


 Véhicules terrestre en moteur : responsabilité civile ;
 Véhicule terrestre en moteur : autres risques ;
 Incendies et autres dommages de biens ;
 Responsabilité civile générale ;
 Transport aérien ;
 Transport maritime ;
 Autre transport ;
 Autre risques direct dommages ;
 Acceptation dommage ;
 Assurance sur la vie humaine : grande branche ;
 Assurance sur la vie humaine : collective ;
 Assurance sur la vie humaine : complémentaire ;
 Assurance sur la vie humaine : autres risques ;
 Capitalisation ;
 Acceptation vie ;
 Véhicule de tourisme ;
 Véhicule de transport privé ;
 Véhicule de transport publique de marchandises ;
 Véhicule de transport publique de voyageurs ;
 Véhicule à deux roues ;
 Autres véhicules (véhicules spéciaux, engins de chantier…).

SECTION III : DOCUMENT ET REGISTRE COMPTABLES

A. Les livres comptables

Entre dans ce cadre :


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 Un livre journal général ;

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 Un grand livre général ;
 Un livre de balance trimestriel ;
 Un livre relié des inventaires annuels ;
 Un dossier des opérations d’inventaire ;
 Un ou plusieurs livres de caisse ;
 Des livres de banques et de chèques postaux (CCP) ;
 Des relevés journaliers.
B. La gestion des titres, immeubles et prêts

Les titre mobiliers, immeubles et prêts font l’objet d’un inventaire permanent
qui repose sur la tenue des relevés individuels et des régimes des mouvements.
Les relevés individuels sont établis suivant l’ordre du plan comptable.

SECTION IV : TENUE DES DOCUMENTS RELATIFS AUX CONTRATS,


AUX SINISTRES ET A LA REASSURANCE

A. Enregistrements des documents

Les entreprises d’assurance doivent soit délivrer des polices sous un numéro
continu pouvant comprendre plusieurs séries sans omissions, ni double emploi,
les avenants successifs étant rattachés la police d’origine, soit affecter aux
assurés, ou sociétaires des numéros continus répondant aux même exigences.

Les informations relatives à ces documents doivent être à tout moment d’un
accès facile et comporter au moins les éléments suivants :

 Numéro de la police ou de l’avenant ;


 Date de souscription et durée du contrat ;
 Nom du souscripteur, de l’assuré ;
 Éventuellement nom ou code de l’intermédiaire ;
 Date et heure de la prise d’effet stipulé au contrat ;
 Date et motif de la sortie éventuelle ;
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 Monnaie dans laquelle le contrat est libellé ;

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 Catégorie et sous-catégorie d’assurance ;
 Montant des limites des garanties, du capital ou de la rente assurée.
B. Enregistrement des sinistres

Cet enregistrement est effectué par exercice de survenance ou en ce qui


concerne les transports par exercice de souscription.

SECTION V : DISPOSITIONS PARTICULIERE AUX OPERATIONS


DE COASSURANCE, COREASSURANCE ET ACCEPTATION EN
REASSURANCE

A. Enregistrement des opérations de réassurance

Les traités de réassurance, acceptation, d’une part, cessions et rétrocession


d’autre part, sont enregistrés par ordre chronologique avec les indications
suivantes :

 Numéro d’ordre du traité ;


 Date de signature ;
 Date d’effet ;
 Durée ;
 Nom du cédant, du cessionnaire ou du rétrocessionnaire ;
 Nature des risques, objet du traité ;
 Date à laquelle l’effet prend fin ;
 Nature du traité.

Les registres peuvent être tenu à feuillets mobiles

B. La comptabilisation des opérations de coassurance

Les opérations de coassurance effectuées par une entreprise directement ou par


l’intermédiaire d’un groupement ou d’une association d’entreprises, doivent,
pour la plupart souscrites être comptabilisés comme les opérations d’assurance
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directe et sont soumises à toutes les règles applicables à cette dernière.

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C. La comptabilisation des opérations de Co réassurance

Toute entreprise qui participe à l’intérieur d’organisme commun, à des


opérations de compensations, de répartitions, ou de Co réassurance, doit
comptabiliser en assurance directe l’intégralité des affaires souscrites
directement par elle.

Elle doit ensuite comptabiliser la part non concernée par elle sur ces propres
souscriptions, comme cession d’affaire directe, et enregistrer la part qui lui
revient dans les affaires apportées à l’association par les autres entreprises
adhérentes, comme acceptation.

Toute fois, elle peut, avec l’accord de la commission des assurances, utiliser
tout autres méthodes, évitent la duplication des primes.

D. Groupement des Co assurance et Co réassurances

Les groupement s ou association de Co assurance ou de Co réassurance, ne


peuvent réunir que des entreprises d’assurance agrées et éventuellement des
entreprises de réassurance. Ils doivent tenir une comptabilité conforme aux
règles posées par le Code CIMA (conférence interafricaine des marchés
d’assurance).

E. Provisionnement

En ce qui concerne les acceptations en réassurance, les entreprises qui


enregistrent immédiatement en comptabilité tous les éléments reçus de leur
cédant, doivent en l’absence d’information suffisante compenser provisoirement
les soldes de tous les comptes incomplets d’un même exercice par une écriture
d’attente qui sera contrepassée à l’ouverture de l’écriture suivante.
En tout état de cause et quel que soit le mode de comptabilisation retenue,
lorsque le réassureur en possession de tous les comptes d’un ou plusieurs traités
connait une perte, celle-ci doit être provisionnée pour son montant prévisible.
SECTION VI : LE CADRE COMPTABLE (confère plan comptable)
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TRAVAUX DIRIGES
PREMIERE PARTIE
1) Les facteur clés d’une opération de crédit
 Le temps
 La confiance
 Le risque
 L’action de spéculation de la part du créditeur
Le crédit c’est la confiance.
Ce qui peut donner au banquier la confiance c’est les suretés, la garantie, la
crédibilité de la personne …
2) Présentation du compte d’exploitation général d’une société d’assurance
(voir exposé)

3) Tableau de définition
ELEMENT DEFINITON PLACE
Provision technique Sommes constituées en Au crédit
attente des couvertures
des risque
Provision pour prime
Provision pour sinistre

4) Quittance d’assurance : c’est un document séparé faisant état du paiement


effectif de la prime.
5) Le SYSTAC et le SYGMA
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SYSTAC : système de télé compensation en Afrique Centrale

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SYGMA : système des gros montants automatisés
Fonctionnement (voir document)
6) bordereau 1111 : ce sont des bordereaux de transaction par banques
7) gestion des dépôts à terme : c’est une opération qui consiste pour la banque
de gérer un contrat de placement effectué entre son client et lui. C’est-à-dire
faire apparaitre la durée du placement, le taux d’intérêt, la période de
rémunération des intérêts librement fixé. Les D.A.T correspondent
généralement à ce que l’on appelle des comptes bloqués. Sur le plan fiscal, les
intérêts produit par ce placement sont soumis à l’IRCM au taux retenu.
8) télé compensation
La modernisation des systèmes du fait des innovations technologique et
l’accélération des mouvements de capitaux requiert une modernisation des
systèmes pour sécuriser et développer les flux financiers.
La télé compensation est un traitement automatique des instruments de
paiements dématérialisés. Elle a pris en charge dans une première phase le
chèque normalisé avant de s’étendre à l’ensemble des moyens de paiement.
Le système net de paiement de base de la CEMAC dénommé système de télé
compensation en Afrique Central (SYSTAC) est un système sécurisé,
automatisé et dématérialisé qui traites les opérations de débit et de crédit de
volume important ne présentant pas un caractère d’urgence et dont le montant
unitaire est inférieur à 100 millions de FCFA. Les valeurs traitées dans le
SYSTAC sont normalisées dans le cadre du comité régional de normalisation
financière (CORENOFI) et respecte les standards internationaux. Sont éligible à
la participation au SYSTAC :
 La banque centrale, indépendamment de son rôle d’administrateur et de
superviseur du système ;
 Les établissements de crédit ;
 Les services financiers de la poste ;
 Les trésors publics
9) la différence entre la lettre de change et le billet à ordre est que le billet à
ordre contrairement à la lettre de change n’est pas un acte de commerce par sa
forme.
10) le warrant est un document qui atteste le dépôt des marchandises dans des
magasins généraux
11) les mentions obligatoire d’un ordre de virement :
Pour effectuer un virement, le donneur d’ordre doit remplir un ordre de
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virement qui comporte sans être exhaustif :

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 Le nom du donneur d’ordre et N° de compte ;
 Le nom du bénéficiaire et N° de compte ;
 Le montant en chiffre et en lettre ;
 La date du virement ;
 Le motif ou la raison du virement ;
 La signature du donneur d’ordre.

marge dégagée sur les opérations de marchés ou marge sur ressource  


produit d'intérêt  
charge d'intérêt  
marge sur emploi 0
marge d'intermédiation 0
commissions  
produit net bancaire 0
charge d'exploitation  
produit d'exploitation  
produit global d'exploitation  
marge sur activité courante 135000000
frais de personnel 45000000
impôt et taxe 22500000
dotation aux amortissements 33750000
résultat brut d'exploitation 33750000
risque de contrepartie 15000000
résultat courant 18750000
produit exceptionnel  
perte exceptionnel  
résultat exceptionnel 0
résultat avant impôt 18750000
impôt sur les société 6187500
résultat net 12562500

La mise au rebut est une mise hors service avec évacuation.


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Le processus de mise au rebut :

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 L’immobilisation est identifiée ;
 Les responsables donnent leurs quitus pour l’évacuation suivant les
procédures ;
 Un huissier de justice est invité et participe à la sortie de l’immobilisation
de l’entreprise ;
 Le rapport de l’huissier sert de preuves à l’expert-comptable ou au CAC ;
 Comptabilisation.

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