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La Direction de la Comptabilité :
La BNA est une entreprise publique. Elle a une obligation de reporting envers le
Ministère des Finances et de ce fait, elle est soumise au contrôle de la cour des comptes. Elle
est aussi cotée sur la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis et par conséquent elle a à sa
charge une obligation de transparence et de divulgation d’une information fiable et à temps.
Puisqu’elle est une société anonyme, la banque est soumise au contrôle légal du commissaire
aux comptes. En outre la qualité de banque met à la charge de la BNA la déclaration de sa
situation financière en vertu d’obligations imposées par la BCT. Et comme toute entreprise,
elle a une obligation de rendement envers ses actionnaires.
Toutes ces contraintes poussent la Banque à créer de la valeur et à produire une
information financière fiable qui satisfait les besoins de tous ces utilisateurs.
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Dans cette logique, la Direction de la Comptabilité est organisée en fonction d’un
processus qui aboutit à la production d’une information financière envisagée comme un tout
qui peut servir les différents utilisateurs. Ce processus commence de la réception des journées
et situations comptables, du contrôle, du rapprochement, du suivi et de la préparation des
états financiers. C’est essentiellement par les états financiers que l’information financière est
communiquée.
Mon stage s’est déroulé au sein de la Direction de la Comptabilité qui appartient à la
Direction Centrale de la Comptabilité, du Marché Financier et des Filiales et Participations
(D.C.C.M.F.F.P). Elle est organisée suivant les dispositions de la circulaire BNA 2001/84 du
27/08/2001 qui prévoit 3 divisions à savoir :
Division Comptabilité Clientèle ;
Division Contrôle Comptable ;
Division Comptabilité Générale.
L’organigramme de la Direction est le suivant :
DIRECTION CENTRALE DE LA
COMPTABILITE, DU MARCHE FINANCIER
ET DES FILIALES ET PARTICIPATIONS
SERVICE
SERVICE SERVICE COMPTABILITE
COMPTABILITE CONTROLE CLIENTELE
GENERALE COMPTABLE
SERVICE ETUDES
2
3
DIVISION
DIVISIONCOMPTABILITE
COMPTABILITE
CLIENTELE
CLIENTELE
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la date de valeur : c’est la date à laquelle un mouvement est pris en compte
pour le calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs. Elle consiste à retarder artificiellement de
quelques jours la date à laquelle une opération est créditée sur le compte et inversement à
avancer de quelques jours la date à laquelle elle est débitée. Autrement et d’une façon
générale, les opérations au crédit sont affectées d'une date de valeur postérieure à la date
d'opération, et celles au débit d'une date de valeur antérieure à la date d'opération. Ce décalage
revient donc à majorer la durée d'un découvert en compte, qui sert d’assiette pour le calcul des
agios.
1-1-2 - Caractéristiques :
La justification des jours de valeur réside dans les délais de traitement des opérations
qui empêchent les Banques de disposer réellement des fonds dès le moment où elles les
comptabilisent et essentiellement en matière de chèques. D’où ce décalage entre la date
d'opération et la date prise en compte pour le calcul des intérêts qui permet de compenser le
temps nécessaire au traitement comptable et technique des opérations.
1-1-3 - Fonctionnement :
Le principe de fonctionnement des dates de valeur est assez simple
Toute opération au crédit est inscrite en compte à une date de valeur
postérieure à la date d’opération.
Toute opération au débit est inscrite en compte à une date de valeur antérieure
à la date de l'opération.
Les dates valeurs sont normalement détaillées sur les conventions de comptes. Elles
sont fixées en vertu de la circulaire BNA 2004/34 du 20/05/2004.
Exemple :
1. Un chèque de 1000 TND remis pour encaissement le 15 sera
crédité avec une date valeur le 17 et un autre de 1000 TND présenté pour payement le 15 sera
débité avec une date valeur le 13. En supposant qu’il n’y a que ces deux opérations sur ce
compte, son titulaire aura un solde débiteur de 1000 TND pendant 4 jours ouvrés et sera tenue
de payer des intérêts débiteurs.
2. Cas d’un compte d’épargne :
La date valeur est de 7 jours ouvrables.
1-1-4-Procédure de contrôle :
Le contrôle a une fréquence mensuelle. Il se fait en respectant les dispositions de la
circulaire BNA N° 2004/34 du 20/05/2004.
Réception du fichier de la Direction Informatique :
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Le fichier envoyé comporte les dates de valeur suspectes qui doivent être contrôlées
par rapport aux normes prédéfinies dans le programme informatique. Toute application
différente est présentée dans ce fichier.
Tableau n°1 : Tableau de suivi des dates valeurs
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Actifs classés : ce sont les actifs dont le recouvrement est incertain voir même
menacé.
Il y a deux types de classification : mécanique et du commissaire aux comptes.
■ Classification mécanique, elle se fait automatiquement par le CCI en fonction du
nombre de jour (nbj) d’impayés. On trouve :
Classe 0 : actifs courants.
Classe 1 : actifs nécessitants un suivi particulier : 1<nbj<=90 ;
Classe 2 : actifs incertains : 90< nbj<=180 ;
Classe 3 : actifs préoccupants : 180 < nbj <=360 ;
Classe 4 : actifs compromis : 360< nbj.
■ Classification du commissaire aux comptes : à la fin de chaque exercice, le CAC
établit un état sur la situation financière des entreprises engagées envers la Banque. Il prend
en compte, en plus du nombre de jour d’impayés, d’autres facteurs pour apprécier le risque
d’insolvabilité tels que les indicateurs économiques du secteur d’activité et la position sur le
marché. A partir de cet état, il fait ressortir une classification en 5 classes qui peut être
différente de la classification mécanique.
Les agios sur les comptes courants débiteurs font parties des actifs de la Banque et
sont par conséquent soumis à la classification. Pour les agios classés dans la classe 0 et 1, ils
seront constatés en produit, tant disque pour les autres classes (2, 3,4) ils seront retirés du
compte produit et constatés dans un compte d’ordre 1105.081303 Agios réservés.
1-2-2 - Procédure de contrôle :
Sur la base d’un état émanant du service informatique, un triage se fait selon la classe
(0 et 1 à éliminer et 2, 3 et 4 à prendre). L’état contient des indices matricules qui concernent
les relations et non les comptes. Ce même service doit fournir aussi un ticket d’agios sur
chaque indice (un indice peut avoir plusieurs comptes et pour chaque compte un ticket) qui
contient les informations suivantes : intérêts perçus, commission de garantie, commission de
péréquation de change, commission de découvert, frais et taxe sur la valeur ajoutée).
Par la suite, l’agent chargé du contrôle vérifie la vraisemblance des tickets. Dans
certains cas, il y a des clients qui bénéficient d’une condition de faveur en terme de
commissions ou de taux, l’agent doit s’assurer qu’elle est correctement appliquée. Par
exemple, pour le cas de la non application d’une commission de découvert, il faut vérifier que
la base de calcul de la TVA en tient compte.
1-2-3- Schéma comptable :
Lors de la constatation :
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DT : Intérêts perçus
DT : xxx.1123.112301 Commission de péréquation de change
DT : xxx.1121.112101 Commission de garantie
DT : Commission de découvert
DT : Frais
DT : xxx.1107.110821 T .V. A. collectée
CR : xxx.1105.081303 Agios réservés sur comptes sur comptes clientèles.
Lors de l’annulation :
L’annulation totale ou partielle peut se faire lorsque certains clients viennent régler
leur situation, ou sur la base d’une décision du CCI ou de la Direction Générale ou d’un
redressement qui touche les agios réservés ;
DT : xxx.1105.081303 Agios réservés sur comptes sur comptes clientèles
CR : Intérêts perçus
CR : xxx.1123.112301 Commission de péréquation de change
CR : xxx.1121.112101 Commission de garantie
CR : Commission de découvert
CR : Frais
CR : xxx.1107.110821 T .V. A. collectée
1-3 - L’ARRETE DES COMPTES :
1-3-1 - Présentation et définition :
L’arrêté des comptes consiste à l’élaboration d’une échelle d'intérêt qui est une fiche
qui permet de calculer les agios d'un compte débiteur ou créditeur. Elle est aussi une échelle
d’intérêt unique correspondant aux opérations de plusieurs comptes ouverts au sein d’une
même Banque.
Elle se traduit par la fusion des comptes d’une même relation ayant la même nature et
la constitution d’un compte leader et offre un moyen relativement souple de gestion des
soldes bancaires. La Banque recalcule les intérêts débiteurs ou créditeurs sur le solde fictif du
compte leader.
L’établissement d’une échelle d’intérêts nécessite d’avoir les dates de valeur des
opérations effectuées au cours de la période considérée, les taux d’intérêts débiteur et
créditeur, la base et la fréquence de calcul. Elle se matérialise par l’élaboration d’un ticket
d’agios trimestriel qui se compose de :
Intérêts débiteurs ;
Intérêts créditeurs ;
Commission de découvert ;
Commission de mouvement de compte ;
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Divers frais (frais d’arrêtés de comptes, frais d’envois, de timbre…)
Et TVA.
1-3-2 - Procédure de contrôle :
L’échelle d’intérêts est arrêtée trimestriellement sur les comptes à vue 0101, 0103,
0109, 0115 et sur les comptes spéciaux d’épargne 0121 et annuellement sur les autres comptes
d’épargne (ménage, logement, étude et comptes verts). La Direction Informatique envoie à la
fin de chaque trimestre un bouquin des conditions générales et conditions particulières. Ces
dernières sont prises suivant décision du sous comité de crédit. Sur la base des comptes
leaders, la Direction Informatique procède au tirage des arrêtés des comptes.
Le calcul se fait à travers la méthode des nombres qui consiste à calculer des soldes en
valeur et un produit :
Solde * Nombre de jours /100
Par la suite, il faut appliquer à ce solde le taux d’intérêt débiteur ou créditeur selon le
signe du solde.
Pour les commissions, la circulaire BNA n°2007/20 du 07/03/2007, prévoit :
Commission de péréquation de change = 0,5 ;
Commission de garantie = 0,3125 ;
Commission de découvert = Plus fort découvert*1/16% ;
Commission de mouvement = sur les mouvements débits*1/8%.
Pour la TVA, elle de 18% ayant pour assiette la somme des commissions de
découvert, de mouvement et des divers frais.
Remarque : Base de Nbj : 360 jours.
Les commissions de péréquation de change et commissions de garantie sont versées
périodiquement et respectivement à la BCT et à Tunis Ré.
Pour certains client privilégiés, la Banque peut prévoir l’instauration d’une condition
particulière pour rémunérer leur solde créditeur par un taux créditeur fixe 1% ou 2%.
Le service est tenu d’actualiser ses applications en suivant les nouvelles conditions
éditées. Il est aussi tenu de vérifier leur bonne application et surtout de vérifier l’exactitude
des dates de valeur.
Concernant les comptes d’épargne, l’arrêté, qui consiste à calculer les intérêts suivant
le nombre de jours créditeurs, est soit trimestriel soit annuel. Il est trimestriel pour les
comptes : «0121» : comptes spéciaux d’épargne.
Il est annuel pour les comptes : 0105 : épargne logement, 0111 : épargne ménage,
0177 : épargne études.
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Les taux de rémunération sont soit le taux de rémunération de l’épargne (TRE) pour
les comptes 0121,0105, soit le taux du marché monétaire (TMM) diminué d’un point pour le
compte 0111 ou TMM-0.5 pour le compte 0177.
Lorsque le client ne fait que verser de l’argent dans son compte d’épargne sans faire
des retraits, il bénéficiera d’une prime de fidélité
Il faut remarquer que les intérêts créditeurs sont passibles d’une retenue à la source
selon le taux en vigueur (20%). Les intérêts créditeurs servis sont net de la retenue à la source,
frais, commission et TVA sur commission.
RAS : (Intérêts créditeurs + Prime de fidélité)*taux
TVA : (Découvert + frais + commission)*18%.
1-4 – VIREMENT A CONTENTIEUX :
1-4-1 - Présentation :
Lorsque la situation d’un client est inquiétante à la suite d’un compte débiteur qui
existe depuis une longue période, l’agence concernée est tenue de mener les actions
précontentieuses et de le rappeler pour régulariser son engagement. A défaut, elle est tenue
de déclencher la procédure de transfert à contentieux.
1-4-2 - Procédure de contrôle :
Au niveau de l’agence, le client est invité à régulariser sa situation à l’amiable. Si cette
démarche est infructueuse, l’agence envoie le dossier à la Direction de Recouvrement et de
Contrôle des Engagements.
A ce niveau la Direction de Recouvrement et de Contrôle des Engagements essaye de
voir les causes pour lesquelles l’agence a proposé le virement à contentieux. Suite à une note
de la Direction de Recouvrement, le service est tenu d’envoyer les relevés du compte du client
concerné depuis la naissance du débit. La Direction de Recouvrement et de Contrôle des
Engagements transmet le dossier à la Direction du Contentieux qui déclenche l’action en
justice et donne un nouveau numéro au compte client qui est celui du dossier du contentieux.
Sur la base d’une note de la division contrôle comptable et juridique, le service procède à la
clôture du compte client et à ouvrir un nouveau compte. Dans ce cas le client devient en
relation avec la Direction Contentieux et non plus avec l’agence.
On aura :
0115 devient 1114
0109 devient 1112
Exemple : ancien compte xxx.0115.xxxxxx devient 835.1114.xxxxxx (N°du dossier).
Schéma comptable : le service est tenu d’établir les pièces comptables des écritures
suivantes :
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Concernant l’agence
DT : xxx.1104.xxx835
CR : xxx.0115.xxxxxx
Montant : solde du compte
Concernant la Direction du Contentieux
DT : 835.1114.xxxxxx
CR : 835.1104.xxxxxx
Puis le service envoi les relevés certifiés conformes et les notes à la Direction du
Contentieux. Pour les Directions Régionales de Gabès, Bizerte, Sousse, Sfax et Nabeul, le
virement à contentieux est décentralisé.
2 - SERVICE CLIENTELE :
2-1 – DIFFERENCE DE CAISSE :
2-1-1 - Présentation :
Chaque agence possède une ou plusieurs caisses pour satisfaire les besoins de liquidité
de sa clientèle. Ces caisses peuvent être tenues manuellement (dinars ou devises) ou
électroniquement (GAB). Le caissier de l’agence en est responsable. Suite aux différentes
transactions et après la clôture de sa journée comptable, le caissier peut trouver une différence
de caisse qui est un écart entre le solde comptable de la caisse et l’existant en terme de pièce
de monnaie. Cette différence peut être soit un déficit soit un excédent.
2-1-2 - Procédure de contrôle :
Chaque agence doit déclarer le déficit ou l’excédent conjointement à la situation de
caisse. Une fois la déclaration de la différence constatée arrive au service réclamation, l’agent
doit la porter sur un registre tenu à cet effet et ce en indiquant le numéro d’enregistrement, la
date d’arrivée, la provenance, l’objet et le montant.
Cas d’un déficit :
Le déficit peut avoir les sources suivantes :
Déficit de caisse dinars ;
Déficit de caisse devises ;
Déficit de caisse GAB ; (suivant rapport d’enquête) ;
Faux billets (assimilés à un déficit).
Ces déficits sont supportés par le caissier selon une échelle progressive.
Prise en charge :
Entre 1TND et 50 TND : sont intégralement supportés par le caissier ;
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Entre 51 TND et 500 TND : le caissier doit informer dans les 48 heures la
Direction Régionales dans le but de faire un rapport d’enquête pour voir la cause du déficit ;
* si cause justifiée telle que une mauvaise manipulation de l’argent, on
aura les 3 cas suivants :
- si premier déficit, la prise en charge par la Banque est de 50% ;
- si deuxième déficit, la prise en charge par la Banque est de 30% ;
- si troisième déficit, la prise en charge par la Banque est de 10%.
* si cause injustifiée : autres mesures.
Au-delà de 500 DT : l’agence doit informer la Direction Générale qui prend une
décision de prise en charge totale ou partielle.
L’agence est tenue aussi d’informer la Direction de la Comptabilité qui elle même
informe la Direction de Gestion des Ressources Humaines, service paie pour retenir les
montants des déficits sur les émoluments du caissier après avoir vu l’historique du caissier
pour décider de la prise en charge.
Schéma comptable : tableau n°2 : schéma comptable relatif aux déficits
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Pour le GAB, en cas de problème d’ordre technique, le suivi est du ressort de la
Division Monétique.
Schéma comptable : à passer chez l’agence tableau n°3 : Schéma comptable relatif aux excédents
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DIVISION
DIVISIONCONTROLE
CONTROLE
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Certaines opérations ont le caractère répétitif. On trouve :
Les ristournes d’intérêts : c’est le cas d’un remboursement anticipé d’un crédit
net d’escompte où les intérêts sont décomptés dès le déblocage. Il y aura ristourne des intérêts
(de la période restante). Le service demande aux agences de donner tous les détails concernant
le crédit (taux d’intérêt, principal, échéance, date de remboursement anticipé et tableau
d’amortissement). Le service refait le calcul pour vérification.
Réajustement des cours de change : le stock de devises chez les agences doit
être converti à chaque fin de journée en dinars car la comptabilité est tenue en dinars. Par
conséquent, entre deux jours, il peut y avoir une différence de change, l’agence est tenue de
réajuster la valeur de son stock de devises et d’envoyer au service une copie du tableau de
réajustement comme pièce de justification.
Les annulations et régularisations : c’est le cas d’une erreur ou mauvaise
affectation lors d’une opération ancienne. L’agence est tenue d’envoyer les justifications au
service de contrôle.
1-2 – CONTROLE SYSTEMATIQUE DES COMPTES DE
RESULTAT :
Il s’agit d’un contrôle de certains comptes bien déterminés dans l’objectif de préparer
le décompte fiscal. Ces comptes sont : tableau n°4 : comptes de résultat et décompte fiscal
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1-3 – CONTROLE DES IMMOBILISATIONS :
1-3-1 - Présentation et définition :
Selon les dispositions de la NC 05 du système comptable des entreprises, « les
immobilisations corporelles sont des actifs physiques et tangibles qui :
- ayant un potentiel de générer des avantages économiques futurs,
- sont censés être utilisés sur plus d’un exercice. »
Quant aux immobilisations incorporelles, la norme NC 06 présente cette définition :
« Ce sont des actifs non monétaires identifiables, sans substance physique ».
En outre, un élément des immobilisations doit être inscrit à l’actif lorsque :
- il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront à l’entreprise ;
- le coût de cette immobilisation peut être mesuré de façon fiable.
Si le bien ne respecte pas l’une de ces conditions, il doit être comptabilisé en charges.
L’amortissement des immobilisations est une méthode de répartition du coût. Il vise à
imputer systématiquement une partie du coût à un certain nombre d’exercices qui
bénéficieront de l’utilisation de ces immobilisations. C’est ainsi que la méthode
d’amortissement doit refléter la manière dont les avantages économiques futurs liés à l’actif
sont consommés par la Banque.
Pour les actifs corporels, l’amortissement commence à partir de la première utilisation.
Cependant pour les immobilisations incorporelles, il commence dès que l’actif est prêt à être
utilisé.
1-3-2 - Procédure de contrôle :
L’objectif est de contrôler l’affectation des comptes et leur comptabilisation. C’est un
contrôle à posteriori. Le service informatique envoi un état de contrôle des comptes
d’immobilisation. A partir des mouvements qui figurent sur cet état, il demande les pièces
comptables qui lui permettent de déterminer si l’opération présente le caractère de charge ou
d’actif. S’il y a une anomalie, il envoi une note au service initiateur pour régulariser.
Concernant l’amortissement des immobilisations, le service calcule la dotation aux
amortissements sur toutes les immobilisations sauf pour les mobiliers et matériels de bureau
qui sont traités au niveau de la Direction des Services Communs. Le calcul des
amortissements se fait normalement annuellement, mais pour les besoins des arrêtés
intermédiaires, il se fait soit trimestriellement soit semestriellement et il est dit provisoire. Au
31/12, lors des travaux d’inventaire, il y aura reprise des amortissements provisoires et
constatation de l’amortissement final. En outre, le service élabore un tableau d’amortissement
à joindre à la déclaration fiscale et aussi il prépare la « note 5 : Valeurs immobilisés et
immobilisations incorporelles » au niveau des notes aux états financiers.
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Le service est tenu de préparer aussi les justificatifs de calcul des amortissements pour
les besoins du commissaire aux comptes.De plus, le service est tenu de déterminer la situation
des immobilisations encours qui ne font pas l’objet d’un amortissement.
Schéma comptable :
Débit : Dotation aux amortissements des immobilisations
Crédit : Amortissement des immobilisations.
Taux d’amortissement : suivant le décret n° 2008-492 du 25/02/2008 les taux
maximums d’amortissement sont fixés comme suit : tableau n°5 : tableau d’amortissement
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l’annulation de la certification sur simple demande sans pour autant présenter le chèque objet
de la certification. Le client demeure responsable lorsque le dit chèque est présenté pour
paiement.
Schéma comptable :
Pour paiement
DB : xxx.0141.000000
DB : Compte client
CR : Compte bénéficiaire
CR : xxx.0141.000000
Ou pour annulation
Numéro du chèque
DB : xxx.0141.000000
CR : Compte client
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Billet de trésorerie : Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables
émis par les entreprises sur le marché monétaire pour une durée pouvant s'étendre
de 10 jours à 5 ans. Ils sont émis par coupure de 50 000 TND minimum.
Les bons de caisse et les comptes à terme sont accompagnés d’une certaine flexibilité
pour le client matérialisée par les avances et les remboursements anticipés. La demande d’une
avance doit se faire au plus tard 15 jours avant l’échéance. Le taux d’intérêt appliqué est celui
du placement majoré d’un point. Quant au remboursement anticipé, le taux applicable est
celui du placement diminué d’un point. Cependant, si la demande parvient dans les 3 mois qui
suivent la souscription, la Banque ne rembourse que le principal.
Il est à noter que le taux de la retenue à la source au titre des revenus des capitaux
mobiliers est de 20%.
Le contrôle de ses opérations consiste à rapprocher les données issues des différentes
sources avec les données comptables. Les sources sont de trois types :
Source comptable : liste de contrôle envoyée par le service informatique
Source extra comptable : fichiers reçus par transmission
Source trésorerie : état déclaré par la Direction de Trésorerie sur les différentes
opérations de placement des agences.
Le tableau suivant récapitule les tâches du service.
Tableau n°6 : récapitulation des placements
NATURE DU SOURCE TACHE
PRODUIT
Epargne ménage Déclaré annuellement
Compte vert Déclaré annuellement
Compte de Trésorerie Rapprochement par rapport au
placement comptable
BTCA Trésorerie Rapprochement par rapport au
comptable
Epargnes Liste de Rapprochement par rapport au
contrôle comptable
Compte créditeur Liste de Rapprochement par rapport au
contrôle comptable
BC et CAT Transmission Rapprochement par rapport à la liste
de contrôle
BTA Liste de Rapprochement par rapport au
variation comptable
Certificats de dépôts Trésorerie Rapprochement par rapport au
comptable
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1-6 - DECLARATION DES RETENUES A LA SOURCE :
La retenue à la source est déclarée et payées mensuellement au niveau de la
déclaration mensuelle d’impôt et annuellement au niveau de la déclaration de l’employeur.
Dans la déclaration mensuelle, on déclare seulement le montant de la retenue à la source qu’il
y a lieu de payer. Par contre dans la déclaration d’employeur, on y joint un état contenant
l’identité détaillée du bénéficiaire et aussi le détail des opérations (base de la retenue, taux,
montant retenu).
Les opérations passibles et les taux de la retenue à la source sont : tableau n°7 : synthèse des RAS
1107.110901 Retenue à la source TVA Sur les marchés et concerna la Sur les résident 50%
/marché TVA
Non résident 100%
Impôts /intérêts
1107.110853 les intérêts servis aux 20%
servis/emprunts obligataires
souscripteurs des emprunts
obligataire émis par la Banque.
Retenue à la source IRPP et
1107.110877 IS/plus value immobilière. L’acquisition des valeurs 2.5%
immobilières
20
Retenue IRPP et IS/loyer
1107.110837 les charges de loyers payées 15%
payes
par la Banque
PROCEDURES DE CONTROLE :
Les agences sont tenues d’effectuer la retenue à la source sur les différentes opérations
citées ci-dessus et d’envoyer au service un état d’information détaillé sur les retenues
effectuées. Ces informations sont nécessaires pour l’établissement de la déclaration de
l’employeur de fin d’année.
Il y a 3 sources d’informations :
Source comptable : liste de contrôle envoyée par le service informatique
Source extra comptable : fichiers par transmission
Source trésorerie : état déclaré par la Direction de Trésorerie sur les différentes
opérations de placement des agences.
Le service est tenu, chaque mois, de rapprocher ces états et de s’assurer de la bonne
application de la réglementation en vigueur. En premier lieu, il procède au rapprochement du
comptable par rapport à l’extra. Les différences relevées telles que le changement de la
nature, un taux erroné ou une omission, doivent être justifiées en consultant le détail de
l’opération par Starfind ou par un entretien téléphonique avec l’agence concernée. En
deuxième lieu, il procède au rapprochement du comptable par rapport à l’état reçu de la
Direction de Trésorerie et de même pour la justification des différences s’il en existe.
Cependant, lorsqu’une agence ne transmet pas le détail de ses opérations, l’agent
envoi un état sous forme de tableau qui contient les détails qui manquent.
En outre le service reçoit pour les besoins de la déclaration, les listes des retenues à la
source suivantes :
Listes des RAS sur les intérêts à servir sur les différents types de placements émanant
du service contrôle comptable ;
Listes des RAS sur les intérêts créditeurs des clients émanant du service comptabilité
clientèle ;(arrêté trimestriel des comptes dépôts à vue)
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Listes des RAS sur les jetons de présence servis émanant du service comptabilité
générale ;
La déclaration mensuelle doit se faire au plus tard le 28 de chaque mois. Elle se fait
par télé déclaration. La déclaration de l’employeur se fait une seule fois par an avant le 28
Février.
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La Direction Informatique envoi au service le premier tirage qui contient les suspens
fictifs, réels et en cours d’affectation. Le deuxième tirage est envoyé après l’apurement des
suspens fictifs par le service inter siège.
Exemple : selon les statistiques du service, lors du premier tirage, il y a environ
30.000 suspens global 10.000 fictifs et 20.000 à apurer dont 5.000 réels et 15.000 en instance
d’affectation et qui concernent la monétique, la télé compensation et l’étranger.
2 – 1 – 1 – Les suspens fictifs :
Les suspens fictifs sont causés par un problème de référence. Ainsi toute opération
(montant) ayant la même référence est éliminée automatiquement. Par conséquent chaque
opération qui dégage une différence de référence, sera présentée dans un état appelé « état de
suspens fictifs » édité et envoyé par la Direction Informatique. Le service diagnostique les
opérations de cet état. Après leur identification, il communique à la Direction Informatique les
numéros d’enregistrement relatif à ces opérations pour correction. Ce rapprochement est
effectué manuellement.
2 – 1 – 2 – Les suspens réels :
Ils sont causés par une affectation irrégulière au niveau du compte inter siège. Ils sont
de vrais suspens qui nécessitent une analyse sur la base de l’écriture comptable justifiant
l’inter siège tout en se référant à la circulaire qui régit l’opération. Il n’y a pas de procédure
standard. Chaque cas est étudié à part. La solution trouvée sera communiquée par courrier à la
structure concernée pour procéder à l’apurement.
Le contrôle peut révéler des cas douteux. Dans ce cas, le service saisit la Direction de
l’Inspection, la Direction de l’Audit interne et parfois la Direction Générale.
2 – 1 – 3 – Les suspens en cour d’affectation :
Ce sont des opérations initiées à la fin du mois dont le dénouement est effectué au
début du mois suivant. Le contrôle se fait en vérifiant si leur affectation a été réalisée, à
défaut, ils seront classés au niveau des suspens réels et subiront le même traitement.
2 – 2 – Service rapprochement des comptes de trésorerie :
Ce service est chargé de confronter les soldes des comptes de trésorerie (BCT et CCP)
sur nos livres avec ceux sur les livres de nos correspondants.
Le rapprochement est décentralisé au niveau des directions régionales où se trouve un
comptoir BCT et CCP (Tunis seulement). Ainsi un état de rapprochement de tous les
mouvements inscrits sur les extraits de la BCT ou CCP (leurs livres) avec ceux inscrits sur le
relevé mensuel (nos livres) est réalisé afin de dégager éventuellement des suspens. Les
suspens ainsi relevés feront l’objet d’une correspondance avec le service concerné (suivant le
libellé) afin de se renseigner sur le sort qui leurs a été réservé. Le service vérifie sur la base
des états de rapprochement établis par les Directions régionales si ces suspens ont été apurés
ou non.
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DIVISION
DIVISIONDES
DESETUDES
ETUDESET
ETANALYSES
ANALYSES
DES
DESPROCEDURES
PROCEDURESCOMPTABLES
COMPTABLES
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Parallèlement à ces états financiers, la Banque est tenue d’établir l’état de flux de
trésorerie et les notes aux états financiers lors de l’établissement des états financiers
intermédiaires et de fin d’exercice.
1-1-2-1 - Les états financiers :
Les états financiers comprennent les états suivants :
Bilan : situation des actifs, passifs et capitaux propres
Etat des engagements en hors bilan : engagements qui ne donnent pas
lieu à utilisation de la trésorerie tels que cautions, avals…
Etat de résultat : charges et produits
Ces états financiers se subdivisent en deux types :
Etats financiers individuel.
Etat financier du groupe consolidé (BNA avec ses filiales).
Cadre réglementaire :
L’obligation d’établissement des états financiers est prévue par la Loi n°96-112 du
30/12/1996 relative au système comptable des entreprises.
Les états financiers doivent être préparés conformément aux dispositions des normes
comptables tunisiennes prévues par le système comptable des entreprises et notamment les
normes comptables sectorielles n°21 à 25 relative aux établissements de crédit.
Déroulement des travaux :
A chaque date d’arrêtée, le service informatique envoi par Lotus note à la Direction de
la Comptabilité un classeur retraçant la situation comptable de la Banque à cette date. Ce
classeur contient cinq feuilles :
Etat des rejets,
Balance,
Situation des actifs, passifs et capitaux propres,
Etat de résultat,
Etat des engagements en hors bilan.
Une fois ce classeur est reçu, l’agent chargé de l’établissement des états financiers doit
procéder à l’ajustement du dit classeur tout en passant par les étapes suivantes : affectation
des rejets, affectation classique et affectation de l’inter siège.
L’affectation des rejets : elle porte, à la fois, à l’affectation des comptes
fantaisistes (voir leur imputation exacte) et à l’affectation des comptes nouvellement
mouvementés dans les postes des états financiers correspondants par leur actualisation au
niveau du système central du programme du bilan gérer par la Direction Informatique.
Exemple : 1105 le sous compte doit commencer par 081xxx ;
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1106 le sous compte doit commencer par 082xxx ;
Si on a dans la liste de rejet : 1105.082275, dans ce cas, on doit imputer le compte
rejeté au compte suivant 1105.081275.
Pour les comptes qui demeurent sans explications, ils sont classés dans la
rubrique AC7A sous l’intitulé compte fantaisiste. Le service rapprochement est tenu de suivre
ces comptes pour une éventuelle régularisation.
Affectation classique : elle consiste à affecter la différence des comptes en hors
bilan, les doubles solde et le rachat des actions BNA détenues par les fonds gérés.
La différence en hors bilan se subdivise en deux types de différences, à savoir,
différence des intérêts à échoir et différences des comptes en hors bilan. Pour la différence des
intérêts à échoir (différence entre intérêt à courir et intérêt à percevoir) est transmise au niveau
du bilan sous forme d’agios réservés en soustraction des impayés en intérêts pour établir
l’équilibre de l’équation suivante :
1105 Intérêt à courir = 1106 intérêt à percevoir + 1106 impayés en intérêt
∟Hors bilan ∟ Hors bilan ∟ Actif
1106 impayés en intérêt =1105 Intérêt à courir - 1106 intérêt à percevoir
∟ Actif └ c’est la différence des intérêts à échoir┘
Alors que la différence des comptes en hors bilan est inscrite dans la rubrique AC7A si
elle est débitrice ou PA5B si elle est créditrice.
Quant au double solde il est affecter pour corriger les dépôts et les comptes débiteurs
des clients. Concernant le rachat d’actions propres, l’affectation vise à corriger les capitaux
propres et le portefeuille titre en l’occurrence les fonds gérés.
Affectation de l’inter sièges : il s’agit de défalquer le suspens inter siège en
fonction des codes d’opérations classés dans les différentes rubriques du bilan.
Après avoir terminer les différentes affectations, l’élaboration des états financiers doit
se conformer aux principes de la permanence des méthodes et de rattachement des charges
aux produits.
Le principe de la permanence des méthodes prévoit que les mêmes méthodes de prise
en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par la Banque d’une période à l’autre.
Si par exemple un reclassement de compte est effectué au cours de l’exercice N, on doit alors
procéder à un retraitement des postes des états financiers de l’exercice N-1 et ceci pour
assurer la fiabilité de la comparaison.
Quant au principe de rattachement des charges aux produits, il vise à établir une
correspondance directe ou indirecte entre les charges et les produits de la Banque. Ainsi,
lorsque des revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les charges ayant
concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées et rattachées à ce même
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exercice. Pour se conformer à ce principe, on va se référer à la technique de l’abonnement des
charges et des produits. Il se fait extra comptablement pour les états financiers intermédiaires
et comptablement pour les états financiers de fin d’exercice.
Le calcul du résultat est le suivant :
Résultat comptable
(–) Produits perçus d’avance
(+) Produits à percevoir (Les produits qui ne sont encore échus à la date d’arrêtée
mais qui ne sont pas encore comptabilisée tel que les intérêts courus et non échus sur un
placement)
(–) Charges à servir (Les charges non décaissées, mais encourues à la date d’arrêté, et
qui ne sont pas encore constatées dans les charges d’exploitation bancaire).
(+) Charges payées d’avance (Les charges d’intérêts et les commissions décaissées et
qui concernent des périodes postérieures à la date d’arrêté et qui sont prises en compte dans
les charges d’exploitation bancaire).
= Résultat brut réajusté
Pour le calcul de l’impôt sur les sociétés, il faut déterminer le résultat imposable. Ceci
se fait à travers le décompte fiscal.
Calcul du décompte fiscal :
Résultat brut réajusté
(+) Réintégrations (ce sont les charges qui ne sont pas fiscalement admises en
déduction mais qui sont comptablement déduites. Exemple : pénalité de retard, timbre de
voyage).
(-) Déductions (ce sont les produits qui ne sont pas imposables mais qui sont
comptablement pris en compte. Exemple : dividendes, plus values sur cessions de titres de
participations).
= Résultat corrigé
(+) Réintégrations des provisions
(-) Provisions admises en déduction (créances douteuses, fonds gérés et titres de
participations).
Résultat fiscal
(-) Dégrèvements fiscaux
= Résultat imposable
(-) Impôts sur les bénéfices (35%)
= Résultat net de l’exercice
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1-1-2-2- Les indicateurs d’activités :
Les indicateurs d’activité sont élaborés et présentés conformément aux principes
comptables généralement admis en Tunisie et notamment les normes relatives aux
établissements bancaires (normes 21 à 25) ; ainsi qu’aux règles de la BCT édictées par les
circulaires 91/24 du 17/12/91, 93/08 du 30/07/93 et 99/04 du 19/03/99.
Ces indicateurs émanent de l’état de résultat (Produit et charge d’exploitation bancaire,
produit net bancaire, autres produits d’exploitation et charges opératoires) et du bilan
(situation du portefeuille, emprunts et ressources spéciales et capitaux propres).
1-1-2-3- L’état des pertes et profit :
Cet état est préparé à partir des rubriques de l’état de résultat. C’est une autre manière
de détermination du résultat en fonction du modèle prévu par la Banque Centrale de Tunisie.
1-1-2-4- L’état de flux de trésorerie :
L’objectif de l’état de flux de trésorerie est de fournir l’information pertinente
concernant les rentrées et les sorties de liquidités durant l’exercice. Il présente l’effet sur la
trésorerie des activités d’exploitation d’une entreprise, de ses activités d’investissement, de
ses activités de financement et de l’augmentation ou la diminution nette des liquidités et
équivalent de liquidités durant le même exercice. En effet, les activités d’exploitation
comprennent les opérations qui entrent dans la détermination du bénéfice net et qui ont un
effet sur la trésorerie. Pour les activités d’investissement, elles comprennent l’octroi ou le
recouvrement de prêts, l’acquisition ou la cession de titres de créances ou de capitaux propres,
ainsi que l’acquisition ou la cession d’immobilisations. Les activités de financement portent
sur les changements dans les passifs et les capitaux propres tels que l’apport en capital, les
emprunts effectués et les remboursements réalisés.
Le lecteur de l’EFT examine d’abord les flux de trésorerie d’exploitation pour voir si
l’entreprise est capable grâce à ses activités courantes de générer suffisamment de liquidités
pour régler ses engagements à court terme sans faire appel aux emprunts.
1-1-2-5- Les notes aux états financiers :
Le service établit les notes aux états financiers qui font parties intégrantes des états
financiers. Ces notes contiennent des informations complémentaires et réunissent des données
qui ne sont présentées nulle part ailleurs dans le bilan ou état de résultat ou fournir des
explications ou des nuances sur certains postes. Trois types d’informations sont généralement
présentés, il s’agit des éventualités, des méthodes comptables et des engagements.
1-2 – VOLET FISCAL
Le volet fiscal concerne la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur les bénéfices
et les acomptes provisionnels.
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1-2-1 – La TVA :
La TVA est déclarée et payée mensuellement avant le 28 de chaque mois. Le montant
dû est égal à la différence entre la TVA collectée d’une part et la TVA déductible et la retenue
à la source sur TVA d’autres part, à la fin de chaque mois. Il y a lieu de signaler que
conformément à la réglementation en vigueur, les sociétés dont le chiffre d’affaire comporte
des opérations exonérées ou hors champs d’application de la TVA, sont obligées de calculer à
la fin de chaque exercice le taux de déduction à appliquer. La Banque procède à la fin de
chaque exercice au calcul du taux de déduction de la manière suivante :
Prorata de = Commissions taxables TTC + (Commissions en suspension + TVA Théorique)
déduction Chiffre d’affaire HT + TVA à payer + TVA Théorique
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Et aussi le bon fonctionnement des banques au niveau de leur
solvabilité et du respect des réglementations.
Concernant la politique monétaire, il s'agit dans la plupart des cas de la lutte contre
l'inflation afin de garantir la valeur de la monnaie. Généralement, la Banque Centrale s'est
fixée un niveau d'inflation à ne pas dépasser, pour cela, elle dispose de plusieurs instruments
lui permettant de faire varier la masse monétaire en circulation dans le pays et le coût des
crédits accordés aux particuliers et aux entreprises. Parmi ces instruments, il y a la réserve
obligatoire, les bons de trésor et le taux directeur. La Banque Centrale exerce son rôle
d’organe de contrôle des banques afin de s’assurer de leur bon fonctionnement. Les travaux
de déclaration de la situation comptable de la Banque suivent cet objectif.
La déclaration à la Banque Centrale de Tunisie est régie par les dispositions de la
circulaire BCT n°93/08 du 30/07/1993 qui prévoit les différentes informations et annexes à
joindre à la déclaration. Cette dernière peut être soit mensuelle soit trimestrielle. Deux dates à
respecter chaque mois ; au plus tard le 10 et le 25 de chaque mois. En effet il faut déclarer au
plus tard le 10 du mois la situation résumée des emplois et ressources (SRER) du mois qui
précède et au plus tard le 25 du mois la situation mensuelle comptable des actifs passifs et les
engagements en hors bilan ainsi que les différents annexes. Cette déclaration a une fréquence
mensuelle, cependant chaque trimestre, en plus des documents mensuels il faut joindre
d’autres annexes.
1- 3 – 2 - Déroulement des travaux :
A la fin de chaque mois, la situation comptable de la banque est arrêtée par la
Direction Informatique qui l’envoi électroniquement au service pour préparer la déclaration.
Au niveau du service, et moyennant une application informatique BCT, l’agent effectue un
tirage de la balance de contrôle qui contient d’une part une liste détaillée (compte, sous
compte et mouvement) des comptes rejetés, et d’autre part la situation mensuelle comptable
selon les dispositions de la B.C.T. En effet la situation mensuelle comptable de la BCT est
organisée d’une manière différente à celle des états financiers. Elle est organisée en indice,
chapitre, paragraphe, signe, compte et sous compte.
Tableau n°8 : organisation BCT
INDICE CHAPITRE PARAGRAPHE SIGNE COMPTE SOUSCOMPTE
1 (actif) 10 180 M (mixte)
2 (passif) 160 190 D (débit)
3 (hors 350 C (crédit)
bilan)
Les travaux préparatoires suivent 3 étapes :
1. l’affectation des rejets ;
2. l’affectation de l’inter siège ;
3. l’affectation classique.
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■ L’affectation des rejets : elle a la même définition que celle au niveau des travaux
des états financiers. L’affectation consiste à déterminer les indices, chapitre, paragraphe et
signe afin de les classer dans leurs rubriques. En outre l’agent doit mettre à jour l’applicatif
des comptes nouvellement mouvementé.
■ L’affectation de l’inter siège : il s’agit d’affecter le compte 1104 en fonction des
codes opérations et des indices, chapitre et paragraphe.
■ L’affectation classique : elle concerne le double solde, les agios réservées, la
différence en hors bilan, les sociétés de leasing, le rachat d’action propres et le marché
monétaire.
L’affectation du double solde, des agios réservés et le rachat d’actions propre suit la
même démarche que celle au niveau des états financiers. Les sociétés de leasing sont
assimilées à des établissements de crédit et par conséquent elles sont reclassées au niveau du
chapitre système financier. Le marché monétaire comprend les prêts et emprunt en dinars ou
en devises réalisés avec les intervenants (BCT, inter banque et hors cotes). Ces opérations
seront affectées en fonction des rubriques qui les concernent.
Par la suite, la situation résumé des emplois et ressource sera éditée et déclarée avant
le 10 de chaque mois et la situation mensuelle comptable sera éditée et déclarée avant le 25 de
chaque mois. A cette dernière date, et chaque mois le service est tenue de déclarer les annexes
9 et 14 ainsi que la réserve obligatoire, le ratio de liquidité et l’effort des banques dans
l’investissement de l’économie.
L’annexe 9 nous renseigne sur la ventilation des ressources collectées par la Banque
auprès de la clientèle par catégorie d’agent économique. La répartition se fait suivant le
caractère de résidence et en fonction du secteur d’activité. L’annexe 14 nous renseigne sur les
crédits à long terme accordés par la Banque sur la base de ses fonds propres. Le service
détermine le solde théorique de la réserve obligatoire et le déclare à la BCT. Il détermine aussi
le ratio de liquidité de la Banque qui est le rapport entre les emplois et les ressources de la
Banques. La préparation de ses différents états se fait essentiellement sur la base de la
situation mensuelle comptable.
Après les déclarations à la B.C.T, le service effectue une analyse de la variation des
différentes rubriques de la situation telle que le portefeuille escompte les comptes courants de
la clientèle, pour les justifier auprès de la B.C.T. L’analyse porte aussi sur la situation de la
liquidité et la position de la Banque (emprunteur ou prêteur).
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1-4 – SERVICE RAPPROCHEMENT DES COMPTES
GENERAUX :
1-4-1 - Définition et présentation :
Le rôle du service de rapprochement des comptes généraux consiste à confronter la
situation comptable mensuelle éditée par l’informatique et les états des existants réels
émanant des agences et Directions centrales. La finalité de ce travail est produire une
information financière fiable ayant pour pièces de justification l’état des existants.
En effet, la transmission mécanisée des journées comptables permet à la Direction de
l’Informatique d’éditer une situation comptable mensuelle appelée aussi situation ordinateur,
pour chaque agence, Direction centrale et régionale. Dans cette situation figure tous les
comptes mouvementés au niveau de la structure pendant tout le mois avec leurs soldes finales
à la date du dernier jour ouvrable du mois. Quant à l’état des existants c’est la déclaration de
tous les comptes généraux existants au niveau de l‘agence que ce soit manuels ou mécanisés.
Le rapprochement est un contrôle, réalisé par le comptable dans le but d'amener les
soldes des existants déclarés aux soldes comptables, c'est-à-dire vérifier la concordance des
deux soldes. Les discordances sont dites des anomalies et elles sont :
Comptes non déclarés : ils existent dans la situation mensuelle comptable mais
non pas dans l’état des existant.
Comptes non détaillés : certains comptes sont à déclarer en détail tels que
(0202, 0329,110701 …).
Comptes en différences : absence d’équilibre entre les soldes comptables et les
soldes des extras.
Comptes fantaisistes : ce sont les comptes qui n’existent pas sur le plan
comptable de la Banque.
Mauvaises imputation : le montant de l’opération comptable est affecté à un
compte autre que le compte approprié.
Comptes non symétriques : pour les comptes qui doivent être symétrique, le
solde comptable au débit n’est pas égal à son ou ses opposés au crédit (exemple : le cas des
comptes des engagements par signature).
Comptes anormalement débiteurs ou créditeurs : ce sont des comptes dont le
signe de leur solde ne convient pas avec leur nature.
Chevauchements : c’est une opération passée à tort dans un compte autre que le
compte approprié engendrant la même différence pour les deux comptes.
Les différentes anomalies relevées sont inscrit dans un état dit état de rapprochement
permettant d’éditer une note à la structure concernée afin d’apporter les corrections
nécessaires.
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1-4-2 - Déroulement des travaux :
Mensuellement et avant le 10 de chaque mois, chaque structure est tenue d’envoyer
l’état des existants en un exemplaire sauf pour le mois de Décembre où elle doit être en
double pour les besoins de la mission du commissaire aux comptes et muni d’une note
d’accompagnement signée par le chef d’agence et portant le cachet de l’agence. Chaque
document doit porter la signature du chef d’agence, le cachet de l’agence et la
mention « Existants vérifiés et reconnus exact ». A défaut d’envoi de la situation des existants
dans le délai de rigueur, une note de rappel sera adressée à la structure concernée et
éventuellement une deuxième note de rappel 10 jours après la première. Le service reçoit du
service informatique dans le même délai les situations comptables mensuelles des différentes
structures.
Le rapprochement consiste à prendre l’état des existants enregistrés par la structure
d'une part, et les opérations enregistrées sur la situation mensuelle comptable par la même
structure d'autre part. Il s'agit d’abord de confronter les soldes des deux états pour une même
opération, puis de "pointer", c'est-à-dire cocher, les opérations que l'on retrouve des deux
côtés et qui présentent le même solde. A défaut, les différentes anomalies relevées sont
représentées dans un état de rapprochement pour une même structure.
Par la suite des notes seront rédigées et envoyées aux agences pour demander des
éclaircissements et des justificatifs. Les réponses doivent être reçues dans les 10jours qui
suivent l’envoi. A défaut, une note de rappel sera envoyée et une copie pour information à la
Direction Régionale, la Direction de l’Inspection et la Direction de Gestion du Réseau. La
réponse contient entre autre les explications et les additifs. Par la suite, si l’anomalie est
régularisée, une mention « Nécessaire Fait » sera inscrite sur l’état de rapprochement.
2 – SERVICE JOURNEE COMPTABLE
Ce service a pour mission la réception des journées comptables provenant des
agences, des Directions Régionales et des services centraux, leurs dépouillement, le contrôle
physique des pièces comptables et éventuellement des justificatifs, la séparation de ces
pièces par catégories de comptes (comptes clients et comptes généraux pour les journées
comptables des agences et comptes généraux et comptes inter-siège pour les journées
comptables des Directions régionales ainsi que celles des services centraux.) et enfin le
contrôle de la prise en charge par l’ordinateur centrale des journées comptables.
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Comptage du nombre de pièces.
Contrôle de la conformité entre les montants indiqués sur la récap et les bandes faites par
l’agence.
Contrôle de la validité juridique des pièces comptables (ex : pour les chèques, vérifier
l’existence de la signature, l’endossement, la conformité du montant en chiffres et en
lettres), et de l’existence de la référence sur les pièces comptables pour les comptes inter-
sièges.
Séparation des pièces par catégorie de comptes :
- Comptes clients et comptes généraux pour les agences.
- Comptes généraux et comptes inter-siège pour les services centraux.
Enfin, chaque catégorie de comptes sera classée dans une enveloppe portant l’indice
de l’agence, sa dénomination, la date de la journée comptable et la mention « comptes
généraux », « comptes client » ou « comptes de liaison » selon le cas.
Pour les journées des virements, elles seront classées de la même manière.
En cas d’anomalie (tel que pièce manquante…), l’agent est tenu d’adresser une note
à l’agence concernée pour information et pour régularisation dans les meilleurs délais.
A la fin de la journée, l’agent établit une fiche d’activité comprenant l’indice des
agences qu’il a travaillé, le totale mouvement et le total des virements et ce afin de les
confronter avec le chargement pour le journal auxiliaire.
3 - SERVICE ETUDE :
Ce service joue un rôle important dans le processus de production de l’information
financière. En effet c’est à travers l’étude et l’analyse des procédures comptable,
l’élaboration des schémas et la tenue du plan comptable que s’illustre ce rôle.
Des procédures comptables claires, compréhensibles et bien diffusées favorisent
l’efficience et la transparence de l’élaboration des différents reporting financiers.
Le service assure le suivi de l’application du plan comptable et analyse les comptes
d’ordre. Les anomalies relevées au cours des différentes missions de rapprochement,
d’inspection et d’audit sont étudiées pour être régularisées. Le service participe aussi dans
les réunions des différentes commissions et comités visant le lancement de nouveaux
produits ou la mise en place de nouveaux projets afin d’assimiler les procédures de gestion
pour la création des schémas comptables appropriés.
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Conclusion
La qualité de l’information financière constitue un facteur déterminant aux yeux des
différents utilisateurs. Or de nos jours, le contexte économique et financier est caractérisé par
des difficultés et des crises. De ce fait, la banque est exposée à des risques multiples tels que
le risque de liquidité qui peut aboutir à des situations de rupture d’activité et par la suite à la
faillite de l’établissement, chose qui va avoir des incidences néfastes sur le secteur bancaire
du pays (risque systémique). Pour se prémunir contre une telle situation la Banque est tenue
de veiller à l’application stricte des recommandations de la BCT ( règles prudentielles).
L’exigence donc d’une information financière, fiable, rapide et pertinente s’est accrue.
La Direction de la Comptabilité, de par ses trois divisions, est engagées dans ce sens.
Cependant, certaines difficultés et tracas qui font l’objet de nos remarques ci-dessous peuvent
constituer un handicap et nuire à la qualité des informations fournies :
Nonobstant les notes adressées par la Direction de la Comptabilité aux différents
services gestionnaires de la Banque leur demandant d’envoyer avant un certain délais
les informations nécessaires à l’établissement des travaux périodiques communiqués à
la BCT (situation résumée des emplois et des ressources et situation mensuelle
comptable) et au CMF (états financiers et indicateurs d’activités trimestriels), un
retard de disponibilité de l’information persiste chose qui va peser lourd sur
l’avancement des travaux. A titre d’exemple, nous pouvons citer le cas des échelles
d’intérêts trimestriels nécessaires à l’établissement des indicateurs d’activités qui
doivent parvenir au CMF dans les 20 jours qui suivent la date d’arrêté alors que cette
balance ne peut être établie par la Direction informatique qu’au cours de la deuxième
moitié du mois.
Le retard au niveau du service de rapprochement. En effet la situation des existants
envoyée par certaines agences parvient en retard. De plus, la masse d’information à
rapprocher est très importante (situation des existants de 148 agences et masse de
paperasse grande). En outre, le rapprochement des mois de Janvier, Février et Mars est
suspendu tant que l’exercice précèdent n’est pas encore clôturé. Une fois clôturé et à la
reprise du rapprochement, le volume des anomalies peut être élevé.
Concernant le compte 1104 inter siège, il dégage chaque mois des suspens très élevés
en volume (environ 30.000 suspens) et en montant (au-delà de 50 millions de dinars).
Ceci peut retarder les travaux périodiques.
Ces remarques peuvent avoir une influence sur la fiabilité et la rapidité de divulgation
et par conséquent la non satisfaction des différents utilisateurs de l’information financière.
Outre les contraintes externes (CMF, BCT, CAC, Ministère des Finances et actionnaires), la
Banque est confrontée à des contraintes propres, concernant son système d’information.
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Dans ce sens la Banque a adopté durant la dernière décennie un plan de restructuration
à travers un nouveau schéma directeur stratégique du système d’information. C’est dans ce
cadre que les agents de la Direction de la Comptabilité sont impliqués dans plusieurs projets
et chantiers. En effet SMILE, SAEB, référentiel comptable, Mégara Forex et la centrale des
risques sont des illustrations de ces projets.
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TABLE DES MATIERES
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1-1-2-2- Les indicateurs d’activités :________________________________________________________5
1-1-2-3- L’état des pertes et profit :_________________________________________________________5
1-1-2-4- L’état de flux de trésorerie :________________________________________________________5
1-1-2-5- Les notes aux états financiers :______________________________________________________5
1-2 – VOLET FISCAL____________________________________________________________5
1-2-1 – La TVA :_______________________________________________________________________5
1-2-2 – Les Acomptes provisionnels :_______________________________________________________5
1-2-3 – La Détermination de l’impôt sur les sociétés :__________________________________________5
1-3 – DECLARATION BCT_______________________________________________________5
1- 3 – 1 – Présentation___________________________________________________________________5
1- 3 – 2 - Déroulement des travaux :________________________________________________________5
1-4 – SERVICE RAPPROCHEMENT DES COMPTES GENERAUX :___________________5
1-4-1 - Définition et présentation :__________________________________________________________5
1-4-2 - Déroulement des travaux :__________________________________________________________5
2 – SERVICE JOURNEE COMPTABLE_________________________________________5
2-1 – Déroulement des travaux :___________________________________________________________5
3 - SERVICE ETUDE :________________________________________________________5
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LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1 : tableau de suivi des dates de valeurs …………………………..P6
TABLEAU N°2 : schéma comptable relatif aux déficits………………………….P12
TABLEAU N°3 : schéma comptable relatif aux excédents……………………….P13
TABLEAU N°4 : comptes de résultat et décompte fiscal…………………………P15
TABLEAU N°5 : tableau d’amortissement…………………………………….….P17
TABLEAU N°6 : récapitulation des placements………………………………..…P19
TABLEAU N°7 : synthèse des RAS………………………………………………P20
TABLEAU N°8 : organisation BCT……………………………………………….P31
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