Vous êtes sur la page 1sur 40

PRESENTATION DE LA BNA

I- La Banque Nationale Agricole :

1-Historique de la BNA:

La création de la Banque Nationale Agricole : le 1er Juin 1959, trois ans après
l'indépendance de la Tunisie, a été vécue comme un événement de souveraineté
nationale. En effet, à cette époque l'agriculture était financée par l'ancien système de
crédit agricole constitué par la Caisse Mutuelle de Crédit Agricole, la Caisse Foncière
et les Sociétés Tunisiennes de Prévoyance et adapté aux structures du Protectorat.

Par la création de la BNA, le Gouvernement a voulu unifier le crédit agricole et


encourager le développement de l'agriculture.

Dix ans après, en 1969, la croissance spectaculaire de l'activité de la BNA et son


importante participation au développement du pays, par l'ouverture de ses
financements aux différents secteurs de l'économie a entraîné le changement de sa
dénomination, en Banque Nationale de Tunisie BNT.

La restructuration de la BNT et sa fusion avec la Banque Nationale de


Développement Agricole intervenue le 24 juin 1989 devaient contribuer à redonner à
la Banque sa dénomination initiale et unifier de nouveau les structures d'octroi du
crédit agricole. Cette opération de fusion; dont la BNA est précurseur, à cette
époque, a été la prémisse des opérations de restructuration du système bancaire
tunisien. Elle avait pour objectif de renforcer la vocation agricole de la BNA et lui
permettre de jouer efficacement son rôle de développement de la production agricole
dans le cadre de la politique tracée par les Pouvoirs Publics, de faciliter l'accès des
agriculteurs aux crédits agricoles à court terme et à moyen terme et de regrouper les
moyens matériels, humains et financiers des deux institutions pour plus d'efficience
en matière de gestion du secteur agricole.

En 1990, évoluant dans un environnement marqué par les mutations entraînées par
la libéralisation de l'économie et son ouverture sur l'extérieur et les réformes
engagées par les autorités au niveau du système monétaire, financier et bancaire, et
afin de s'adapter à ce nouvel environnement, la BNA a restructuré son organisation,
modernisé ses outils et ses méthodes de gestion et mis en place une stratégie
commerciale axée sur l'approche client / produit, l'amélioration de la qualité du
service et l'innovation financière.

La refonte de son système d'information engagée dès 1996 par le lancement du


Schéma Directeur Stratégique, va permettre à la BNA outre la réalisation de ses
objectifs commerciaux, de maîtriser ses risques globaux et d'améliorer sa
compétitivité et sa rentabilité.
La BNA a par ailleurs, contribué au développement des opérations sur les marchés
de capitaux, intervenant massivement sur ces marchés, dans le financement de
l'économie.

2-Présentation générale de la BNA :


 Dénomination : Banque Nationale Agricole.
 Forme juridique : Société anonyme.
 Siège social : Rue DE SYRIE 1001 Tunis.
 Date de constitution : 1er Juin 1959.
 Capital social : 200 000 000 Dinars.
 Objet social : Activités bancaires.
La BNA compte 164 agences couvrant tout le territoire de la République et 15
Directions Régionales qui sont installées dans les chefs-lieux des gouvernorats.

Forte d'une expérience plus qu'un demi- siècle, la BNA ne cesse de consolider sa
position grâce à :

 Son professionnalisme.
 Sa capacité d'innovation.
 L'amélioration de ses méthodes de gestion.
 L'intégration de nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
 L'ouverture sur les nouveaux métiers.
 Le développement et la modernisation de son réseau de distribution.
 L'élargissement de son réseau de correspondants dans le monde.

En outre, pour être d'avantage proche de ses clients, la BNA n'a cessé de
multiplier les canaux d'accès aux services de la banque, ainsi que le développement
de la banque à distance.

L’ensemble des aspects ressources humaines et organisationnelles de la BNA


peut se résumer par l’organigramme suivant :
II-Organigramme schématique de la BNA
La Direction de la Comptabilité :
La BNA est une entreprise publique. Elle a une obligation de reporting envers le Ministère des
Finances et de ce fait, elle est soumise au contrôle de la cour des comptes. Elle est aussi cotée sur la
Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis et par conséquent elle a à sa charge une obligation de
transparence et de divulgation d’une information fiable et à temps. Puisqu’elle est une société
anonyme, la banque est soumise au contrôle légal du commissaire aux comptes. En outre la qualité
de banque met à la charge de la BNA la déclaration de sa situation financière en vertu d’obligations
imposées par la BCT. Et comme toute entreprise, elle a une obligation de rendement envers ses
actionnaires.

Toutes ces contraintes poussent la Banque à créer de la valeur et à produire une information
financière fiable qui satisfait les besoins de tous ces utilisateurs.

Dans cette logique, la Direction de la Comptabilité est organisée en fonction d’un processus
qui aboutit à la production d’une information financière envisagée comme un tout qui peut servir les
différents utilisateurs. Ce processus commence de la réception des journées et situations
comptables, du contrôle, du rapprochement, du suivi et de la préparation des états financiers. C’est
essentiellement par les états financiers que l’information financière est communiquée.

Mon stage s’est déroulé au sein de la Direction de la Comptabilité qui appartient à la


Direction Centrale de la Comptabilité, du Marché Financier et des Filiales et Participations
(D.C.C.M.F.F.P). Elle est organisée suivant les dispositions de la circulaire BNA 2001/84 du
27/08/2001 qui prévoit 3 divisions à savoir :

 Division Comptabilité Clientèle ;

 Division Contrôle Comptable ;

 Division Comptabilité Générale.


L’organigramme de la Direction est le suivant :

DIRECTION CENTRALE DE LA COMPTABILITE, DU


MARCHE FINANCIER ET DES FILIALES ET
PARTICIPATIONS

DIRECTION DU DIRECTION DE LA DIRECTION DES


MARCHE FINANCIER COMPTABILITE FILIALES ET
PARTICIPATIONS

DIVISION DES ETUDES DIVISION CONTROLE DIVISION


ET ANALYSES DES COMPTABLE COMPTABILITE
PROCEDURES CLIENTELE
COMPTABLES
SERVICE CONTROLE SERVICE
DES COMPTES DE RECLAMATION
SERVICE JOURNEE
LIAISON
COMPTABLE

SERVICE
SERVICE SERVICE CONTROLE COMPTABILITE
COMPTABILITE COMPTABLE CLIENTELE
GENERALE

SERVICE ETUDES
DIVISION COMPTABILITE
CLIENTELE

1- SERVICE COMPTABILITE CLIENTELE :


En vertu de la circulaire BNA 2001/84 du 27/08/2001, les attributions de ce service sont les
suivantes :

 Contrôler les échelles d’intérêts et les balances d’agios éditées par la Direction
Informatique ;

 Etudier les réclamations de la clientèle concernant les décomptes des intérêts des
comptes clients ;

 Traiter les dossiers des comptes clients à contentieux ;

 Contrôler l’application des dates de valeur ;

 Etudier les états des anomalies établies par la Direction Informatique et procéder aux
régularisations en collaboration avec les services centraux et les agences ;

 Excédent de caisse et déficit de caisse ;

 Suivi des agios réservés ;

 Elaboration et rectification des échelles d’intérêt.

1-1 DATE VALEUR


1-1-1 - Présentation et définitions :

Sur la plupart des relevés de compte, apparaissent deux dates distinctes : une date
d'opération et une date de valeur.

 la date d'opération : c’est la date à laquelle le mouvement a été matériellement


enregistré sur le compte : date de remise d'un chèque à l'encaissement, d'enregistrement d'un
virement au crédit du compte, par exemple. C'est à partir de cette date que la Banque apprécie si le
compte est suffisamment provisionné pour accepter ou refuser les paiements qui se présentent sur
le compte. La date prise en compte par la Banque comme date d'opération peut dépendre du jour et
de l'heure du dépôt voire, éventuellement du canal utilisé (guichet, automate...)

La date d'opération, ou date comptable, est aussi la date à laquelle a été enregistrée en
comptabilité l'opération de retrait, de paiement ou de dépôt. La date comptable peut être reportée
au lendemain lorsqu'une opération est parvenue tardivement à la Banque pour pouvoir être
enregistrée le jour même.
 la date de valeur : c’est la date à laquelle un mouvement est pris en compte pour le
calcul des intérêts débiteurs ou créditeurs. Elle consiste à retarder artificiellement de quelques jours
la date à laquelle une opération est créditée sur le compte et inversement à avancer de quelques
jours la date à laquelle elle est débitée. Autrement et d’une façon générale, les opérations au crédit
sont affectées d'une date de valeur postérieure à la date d'opération, et celles au débit d'une date de
valeur antérieure à la date d'opération. Ce décalage revient donc à majorer la durée d'un découvert
en compte, qui sert d’assiette pour le calcul des agios.

1-1-2 - Caractéristiques :

La justification des jours de valeur réside dans les délais de traitement des opérations qui
empêchent les Banques de disposer réellement des fonds dès le moment où elles les comptabilisent
et essentiellement en matière de chèques. D’où ce décalage entre la date d'opération et la date prise
en compte pour le calcul des intérêts qui permet de compenser le temps nécessaire au traitement
comptable et technique des opérations.

1-1-3 - Fonctionnement :

Le principe de fonctionnement des dates de valeur est assez simple

 Toute opération au crédit est inscrite en compte à une date de valeur postérieure à
la date d’opération.

 Toute opération au débit est inscrite en compte à une date de valeur antérieure à la
date de l'opération.

Les dates valeurs sont normalement détaillées sur les conventions de comptes. Elles sont
fixées en vertu de la circulaire BNA 2004/34 du 20/05/2004.

Exemple :

1. Un chèque de 1000 TND remis pour encaissement le 15 sera crédité


avec une date valeur le 17 et un autre de 1000 TND présenté pour payement le 15 sera débité avec
une date valeur le 13. En supposant qu’il n’y a que ces deux opérations sur ce compte, son titulaire
aura un solde débiteur de 1000 TND pendant 4 jours ouvrés et sera tenue de payer des intérêts
débiteurs.

2. Cas d’un compte d’épargne :

La date valeur est de 7 jours ouvrables.


1-1-4-Procédure de contrôle :

Le contrôle a une fréquence mensuelle. Il se fait en respectant les dispositions de la circulaire


BNA N° 2004/34 du 20/05/2004.

 Réception du fichier de la Direction Informatique :


Le fichier envoyé comporte les dates de valeur suspectes qui doivent être contrôlées par
rapport aux normes prédéfinies dans le programme informatique. Toute application différente est
présentée dans ce fichier.

Tableau n°1 : Tableau de suivi des dates valeurs

Agence Compte Date Date X Y Code Montant Signe N° d’enregistrement

d’opération valeur opération

 Fixation des paramètres de vérification :

Ces paramètres consistent essentiellement à faire apparaître les opérations dont le nombre
de jours, le montant et/ou l’antériorité ou la postériorité des dates valeurs appliquées sont assez
importants. Par conséquents, elles constituent des zones de risque et doivent faire l’objet de
vérification.

 Etablissement des notes :

A la suite de la vérification, des notes sont adressées aux agences concernées pour demander
des explications et pour régularisation.

 Réception et étude des notes de réponses :

Les notes de réponses émises par les agences font l’objet d’une étude et d’analyse. L’agent
chargé se base, dans son étude, en plus des explications fournies par l’agence sur le journal auxiliaire,
les décisions et les circulaires en application.

 Rectification des erreurs et note d’information à la Direction Informatique :

L’agent chargé rectifie les dates de valeurs erronées en saisissant les bonnes dates et en
informe la Direction Informatique. Cette dernière procède à la clôture du mois et remet au service
clientèle la prise en charge des rectifications par le système central.

1 - 2 - AGIOS RESERVES
1-2-1 - Présentation et définition :

Trimestriellement un ticket d’agios sera prélevé sur les comptes courants débiteurs des
clients. Ces agios seront constatés normalement en produit. Toutefois en cas d’insolvabilité ces
créances seront classées. En effet, selon les dispositions de la circulaires BNA 1991-106 du
30/11/1991, la Banques est tenue d’effectuer une classification de tous leurs actifs quelles qu’en soit
la forme, qu’ils figurent au bilan ou en hors bilan, libellés en dinars ou en devises.

Pour l’évaluation du risque d’insolvabilité, la Banque doit distinguer leurs actifs du bilan et
hors bilan en :

 Actifs courants : ce sont les actifs dont le recouvrement intégral dans les délais paraît
assuré et qui sont détenus sur des entreprises dont la situation financière est équilibrée.
 Actifs classés : ce sont les actifs dont le recouvrement est incertain voir même menacé.

Il y a deux types de classification : mécanique et du commissaire aux comptes.

■ Classification mécanique, elle se fait automatiquement par le CCI en fonction du nombre


de jour (nbj) d’impayés. On trouve :

Classe 0 : actifs courants.

Classe 1 : actifs nécessitants un suivi particulier : 1<nbj<=90 ;

Classe 2 : actifs incertains : 90< nbj<=180 ;

Classe 3 : actifs préoccupants : 180 < nbj <=360 ;

Classe 4 : actifs compromis : 360< nbj.

■ Classification du commissaire aux comptes : à la fin de chaque exercice, le CAC établit un


état sur la situation financière des entreprises engagées envers la Banque. Il prend en compte, en
plus du nombre de jour d’impayés, d’autres facteurs pour apprécier le risque d’insolvabilité tels que
les indicateurs économiques du secteur d’activité et la position sur le marché. A partir de cet état, il
fait ressortir une classification en 5 classes qui peut être différente de la classification mécanique.

Les agios sur les comptes courants débiteurs font parties des actifs de la Banque et sont par
conséquent soumis à la classification. Pour les agios classés dans la classe 0 et 1, ils seront constatés
en produit, tant disque pour les autres classes (2, 3,4) ils seront retirés du compte produit et
constatés dans un compte d’ordre 1105.081303 Agios réservés.

1-2-2 - Procédure de contrôle :

Sur la base d’un état émanant du service informatique, un triage se fait selon la classe (0 et 1
à éliminer et 2, 3 et 4 à prendre). L’état contient des indices matricules qui concernent les relations
et non les comptes. Ce même service doit fournir aussi un ticket d’agios sur chaque indice (un indice
peut avoir plusieurs comptes et pour chaque compte un ticket) qui contient les informations
suivantes : intérêts perçus, commission de garantie, commission de péréquation de change,
commission de découvert, frais et taxe sur la valeur ajoutée).

Par la suite, l’agent chargé du contrôle vérifie la vraisemblance des tickets. Dans certains cas,
il y a des clients qui bénéficient d’une condition de faveur en terme de commissions ou de taux,
l’agent doit s’assurer qu’elle est correctement appliquée. Par exemple, pour le cas de la non
application d’une commission de découvert, il faut vérifier que la base de calcul de la TVA en tient
compte.

1-2-3- Schéma comptable :

Lors de la constatation :

DT : Intérêts perçus
DT : xxx.1123.112301 Commission de péréquation de change

DT : xxx.1121.112101 Commission de garantie

DT : Commission de découvert

DT : Frais

DT : xxx.1107.110821 T .V. A. collectée

CR : xxx.1105.081303 Agios réservés sur comptes sur comptes clientèles.

Lors de l’annulation :

L’annulation totale ou partielle peut se faire lorsque certains clients viennent régler leur
situation, ou sur la base d’une décision du CCI ou de la Direction Générale ou d’un redressement qui
touche les agios réservés ;

DT : xxx.1105.081303 Agios réservés sur comptes sur comptes clientèles

CR : Intérêts perçus

CR : xxx.1123.112301 Commission de péréquation de change

CR : xxx.1121.112101 Commission de garantie

CR : Commission de découvert

CR : Frais

CR : xxx.1107.110821 T .V. A. collectée

1-3 - L’ARRETE DES COMPTES :


1-3-1 - Présentation et définition :

L’arrêté des comptes consiste à l’élaboration d’une échelle d'intérêt qui est une fiche qui
permet de calculer les agios d'un compte débiteur ou créditeur. Elle est aussi une échelle d’intérêt
unique correspondant aux opérations de plusieurs comptes ouverts au sein d’une même Banque.

Elle se traduit par la fusion des comptes d’une même relation ayant la même nature et la
constitution d’un compte leader et offre un moyen relativement souple de gestion des soldes
bancaires. La Banque recalcule les intérêts débiteurs ou créditeurs sur le solde fictif du compte
leader.

L’établissement d’une échelle d’intérêts nécessite d’avoir les dates de valeur des opérations
effectuées au cours de la période considérée, les taux d’intérêts débiteur et créditeur, la base et la
fréquence de calcul. Elle se matérialise par l’élaboration d’un ticket d’agios trimestriel qui se
compose de :

 Intérêts débiteurs ;
 Intérêts créditeurs ;

 Commission de découvert ;

 Commission de mouvement de compte ;

 Divers frais (frais d’arrêtés de comptes, frais d’envois, de timbre…)

 Et TVA.

1-3-2 - Procédure de contrôle :

L’échelle d’intérêts est arrêtée trimestriellement sur les comptes à vue 0101, 0103, 0109,
0115 et sur les comptes spéciaux d’épargne 0121 et annuellement sur les autres comptes d’épargne
(ménage, logement, étude et comptes verts). La Direction Informatique envoie à la fin de chaque
trimestre un bouquin des conditions générales et conditions particulières. Ces dernières sont prises
suivant décision du sous comité de crédit. Sur la base des comptes leaders, la Direction Informatique
procède au tirage des arrêtés des comptes.

Le calcul se fait à travers la méthode des nombres qui consiste à calculer des soldes en valeur
et un produit :

Solde * Nombre de jours /100

Par la suite, il faut appliquer à ce solde le taux d’intérêt débiteur ou créditeur selon le signe
du solde.

Pour les commissions, la circulaire BNA n°2007/20 du 07/03/2007, prévoit :

 Commission de péréquation de change = 0,5 ;

 Commission de garantie = 0,3125 ;

 Commission de découvert = Plus fort découvert*1/16% ;

 Commission de mouvement = sur les mouvements débits*1/8%.

Pour la TVA, elle de 18% ayant pour assiette la somme des commissions de découvert, de
mouvement et des divers frais.

Remarque : Base de Nbj : 360 jours.

Les commissions de péréquation de change et commissions de garantie sont versées


périodiquement et respectivement à la BCT et à Tunis Ré.

Pour certains client privilégiés, la Banque peut prévoir l’instauration d’une condition
particulière pour rémunérer leur solde créditeur par un taux créditeur fixe 1% ou 2%.

Le service est tenu d’actualiser ses applications en suivant les nouvelles conditions éditées. Il
est aussi tenu de vérifier leur bonne application et surtout de vérifier l’exactitude des dates de
valeur.
Concernant les comptes d’épargne, l’arrêté, qui consiste à calculer les intérêts suivant le
nombre de jours créditeurs, est soit trimestriel soit annuel. Il est trimestriel pour les comptes :
«0121» : comptes spéciaux d’épargne.

Il est annuel pour les comptes : 0105 : épargne logement, 0111 : épargne ménage, 0177 :
épargne études.

Les taux de rémunération sont soit le taux de rémunération de l’épargne (TRE) pour les
comptes 0121,0105, soit le taux du marché monétaire (TMM) diminué d’un point pour le compte
0111 ou TMM-0.5 pour le compte 0177.

Lorsque le client ne fait que verser de l’argent dans son compte d’épargne sans faire des
retraits, il bénéficiera d’une prime de fidélité

Il faut remarquer que les intérêts créditeurs sont passibles d’une retenue à la source selon le
taux en vigueur (20%). Les intérêts créditeurs servis sont net de la retenue à la source, frais,
commission et TVA sur commission.

RAS : (Intérêts créditeurs + Prime de fidélité)*taux

TVA : (Découvert + frais + commission)*18%.

1-4 – VIREMENT A CONTENTIEUX :


1-4-1 - Présentation :

Lorsque la situation d’un client est inquiétante à la suite d’un compte débiteur qui existe
depuis une longue période, l’agence concernée est tenue de mener les actions précontentieuses et
de le rappeler pour régulariser son engagement. A défaut, elle est tenue de déclencher la procédure
de transfert à contentieux.

1-4-2 - Procédure de contrôle :

Au niveau de l’agence, le client est invité à régulariser sa situation à l’amiable. Si cette


démarche est infructueuse, l’agence envoie le dossier à la Direction de Recouvrement et de Contrôle
des Engagements.

A ce niveau la Direction de Recouvrement et de Contrôle des Engagements essaye de voir les


causes pour lesquelles l’agence a proposé le virement à contentieux. Suite à une note de la Direction
de Recouvrement, le service est tenu d’envoyer les relevés du compte du client concerné depuis la
naissance du débit. La Direction de Recouvrement et de Contrôle des Engagements transmet le
dossier à la Direction du Contentieux qui déclenche l’action en justice et donne un nouveau numéro
au compte client qui est celui du dossier du contentieux. Sur la base d’une note de la division
contrôle comptable et juridique, le service procède à la clôture du compte client et à ouvrir un
nouveau compte. Dans ce cas le client devient en relation avec la Direction Contentieux et non plus
avec l’agence.

On aura :
0115 devient 1114

0109 devient 1112

Exemple : ancien compte xxx.0115.xxxxxx devient 835.1114.xxxxxx (N°du dossier).

Schéma comptable : le service est tenu d’établir les pièces comptables des écritures
suivantes :

Concernant l’agence

DT : xxx.1104.xxx835

CR : xxx.0115.xxxxxx

Montant : solde du compte

Concernant la Direction du Contentieux

DT : 835.1114.xxxxxx

CR : 835.1104.xxxxxx

Puis le service envoi les relevés certifiés conformes et les notes à la Direction du Contentieux.
Pour les Directions Régionales de Gabès, Bizerte, Sousse, Sfax et Nabeul, le virement à contentieux
est décentralisé.

2 - SERVICE CLIENTELE :
2-1 – DIFFERENCE DE CAISSE :
2-1-1 - Présentation :

Chaque agence possède une ou plusieurs caisses pour satisfaire les besoins de liquidité de sa
clientèle. Ces caisses peuvent être tenues manuellement (dinars ou devises) ou électroniquement
(GAB). Le caissier de l’agence en est responsable. Suite aux différentes transactions et après la
clôture de sa journée comptable, le caissier peut trouver une différence de caisse qui est un écart
entre le solde comptable de la caisse et l’existant en terme de pièce de monnaie. Cette différence
peut être soit un déficit soit un excédent.

2-1-2 - Procédure de contrôle :

Chaque agence doit déclarer le déficit ou l’excédent conjointement à la situation de caisse.


Une fois la déclaration de la différence constatée arrive au service réclamation, l’agent doit la porter
sur un registre tenu à cet effet et ce en indiquant le numéro d’enregistrement, la date d’arrivée, la
provenance, l’objet et le montant.

Cas d’un déficit :

Le déficit peut avoir les sources suivantes :


 Déficit de caisse dinars ;

 Déficit de caisse devises ;

 Déficit de caisse GAB ; (suivant rapport d’enquête) ;

 Faux billets (assimilés à un déficit).

Ces déficits sont supportés par le caissier selon une échelle progressive.

Prise en charge :

 Entre 1TND et 50 TND : sont intégralement supportés par le caissier ;

 Entre 51 TND et 500 TND : le caissier doit informer dans les 48 heures la Direction
Régionales dans le but de faire un rapport d’enquête pour voir la cause du déficit ;

* si cause justifiée telle que une mauvaise manipulation de l’argent, on aura les 3
cas suivants :

- si premier déficit, la prise en charge par la Banque est de 50% ;

- si deuxième déficit, la prise en charge par la Banque est de 30% ;

- si troisième déficit, la prise en charge par la Banque est de 10%.

* si cause injustifiée : autres mesures.

 Au-delà de 500 DT : l’agence doit informer la Direction Générale qui prend une décision
de prise en charge totale ou partielle.

L’agence est tenue aussi d’informer la Direction de la Comptabilité qui elle même informe la
Direction de Gestion des Ressources Humaines, service paie pour retenir les montants des déficits sur
les émoluments du caissier après avoir vu l’historique du caissier pour décider de la prise en charge.

Schéma comptable : tableau n°2 : schéma comptable relatif aux déficits

< 500 TND > 500 TND

Chez l’agence DB xxx.2114.211406 X% DB xxx.1106.082186/190

Dinars et GAB CR xxx.1106.082186 1-X% CR xxx.0202.xxxxxx

Devises Ou xxx.1106.082190 1-X% Ou xxx.0204.xxxxxx

Chez la DGRH DB xxx.0103.88+Mat DB xxx.0103.88+Mat

Dinars et GAB CR xxx.1106.082186 CR xxx.1106.082186

Devises Ou xxx.1106.082190 Ou xxx.1106.082190

Cas d’un excèdent :

L’agence est tenue de déclarer cet excèdent à la Direction de la Comptabilité. En réponse à sa


déclaration, l’agence reçoit de la part du service une note pour régulariser sa situation comptable en
lui ordonnant de mettre le montant de l’excèdent au crédit du compte 1105-08185 pour l’excèdent
en dinars et dans le compte 1105-08193 si c’était en devise ou encore au compte 1105-081281 s’il
est constaté au niveau du GAB.

Pour la restitution réclamée par la clientèle, l’agence est tenue d’adresser une note
circonstanciée, la demande du client et l’avis favorable du chef d’agence à la Direction de la
Comptabilité qui l’examinera avant d’instruire l’agence pour la régularisation.

Pour le GAB, en cas de problème d’ordre technique, le suivi est du ressort de la Division
Monétique.

Schéma comptable : à passer chez l’agence tableau n°3 : Schéma comptable relatif aux excédents

Excédent dinars devises GAB Restitution dinars et devises Restitution GAB

DB xxx.0202.xxxxxx DB xxx.1105.081185 DB xxx.1105.081281

CR xxx.1105.081185 Ou xxx.1105.081193 CR compte client

CR compte client

2-2 – RECLAMATION CLIENTELE DES DOCUMENTS ARCHIVES:


Chaque opération sur le relevé du compte peut faire l’objet d’une demande de réclamation
par le client. Il y a des réclamations qui sont à la charge des agences telle que les attestations de
solde. D’autres sont du ressort de la Direction de la Comptabilité telles que les copies de chèques, les
virements débiteurs ou créditeurs ou l’échelle d’intérêt. Par contre, si le client est en contentieux, ses
réclamations ne doivent pas avoir des réponses car son compte est transféré et possède un nouveau
numéro après avis de la Direction du Contentieux.

A fin de donner suite à la réclamation, l’agent responsable procède soit à la consultation des
journées comptables pour les copies des avis ou des chèques, sinon soit au tirage sur STARFIND pour
les relevés des comptes et échelles d’intérêts.

Les réponses sur les demandes de réclamation des clients sont rémunérées par des
commissions, par nature d’opération et par nombre. A cet effet, le service adresse une note à
l’agence concernée pour prélever les frais de recherche et TVA.

Schéma comptable :

DB : Compte client

CR : xxx.2103.210421 Commissions perçues sur recherche pour le compte de la


clientèle de documents archivés

CR : xxx.1107.110821 TVA (18%).


DIVISION CONTROLE

D’après la circulaire n°2001/84 du 27/08/2001, la division contrôle comptable est composée


de deux services à savoir le service suivi des comptes de liaisons et des comptes de trésorerie et le
service contrôle comptable.

1 – SERVICE CONTROLE COMPTABLE :


Ce service a pour mission :

 de contrôler les opérations affectant les comptes de résultat, ainsi que les retenues
d’impôts effectuées ;

 d’effectuer les travaux de vérification et de rapprochement des comptes


d’immobilisations et la comptabilisation des amortissements ;

 de contrôler les décomptes des intérêts servis sur les placements en dinars ;

 et de rapprocher les comptes chèques à payer.

Nous remarquons que ce service se focalise sur les comptes de charges et de produits
autrement dit, sur l’état de résultat. Ce dernier mesure le succès de l’exploitation d’une entreprise au
cours d’une période donnée. Le monde des affaires et la finance se sert de cet état pour, entre
autres, mesurer la valeur d’un investissement et évaluer la solvabilité et la rentabilité d’une
entreprise. L’information que présente l’état de résultat aide les différents utilisateurs, dirigeant,
investisseurs, créanciers et l’administration fiscale, à évaluer sa fidélité et à analyser et prévoir le
business plan des exercices futurs. C’est pour ces raisons et pour d’autres, le contrôle des différents
comptes qui touchent l’état de résultat et l’analyse de cohérence des différentes rubriques s’avèrent
nécessaire.

1-1 – CONTROLE GENERAL DES COMPTES DE RESULTAT :


Sur la base d’un état édité mensuellement par le service informatique, il est procédé à un
contrôle des comptes de charges et de produits. Ce contrôle consiste à détecter les comptes de
produit qui présentent un mouvement débiteur et les comptes de charges qui présentent un
mouvement créditeur. Ces mouvements sont considérés comme étant anormaux. Le premier niveau
de vérification est de consulter l’application « STAR FIND » pour voir s’il n’y a pas des écritures
d’annulation ou de contre passation constatée à la même date d’opération.
Les opérations détectées seront corrigées par le service. Pour le reste, des notes seront
éditées et envoyées aux agences pour demander des éclaircissements et des explications (détails des
opérations) et éventuellement des corrections.

Certaines opérations ont le caractère répétitif. On trouve :

 Les ristournes d’intérêts : c’est le cas d’un remboursement anticipé d’un crédit net
d’escompte où les intérêts sont décomptés dès le déblocage. Il y aura ristourne des intérêts (de la
période restante). Le service demande aux agences de donner tous les détails concernant le crédit
(taux d’intérêt, principal, échéance, date de remboursement anticipé et tableau d’amortissement).
Le service refait le calcul pour vérification.

 Réajustement des cours de change : le stock de devises chez les agences doit être
converti à chaque fin de journée en dinars car la comptabilité est tenue en dinars. Par conséquent,
entre deux jours, il peut y avoir une différence de change, l’agence est tenue de réajuster la valeur de
son stock de devises et d’envoyer au service une copie du tableau de réajustement comme pièce de
justification.

 Les annulations et régularisations : c’est le cas d’une erreur ou mauvaise affectation


lors d’une opération ancienne. L’agence est tenue d’envoyer les justifications au service de contrôle.

1-2 – CONTROLE SYSTEMATIQUE DES COMPTES DE RESULTAT :


Il s’agit d’un contrôle de certains comptes bien déterminés dans l’objectif de préparer le
décompte fiscal. Ces comptes sont : tableau n°4 : comptes de résultat et décompte fiscal

Comptes Libelle Comptes Libelles

210232 Intérêts débiteurs sur le 214452 Aide sociale exceptionnelle


compte BCT

211365 Profit exceptionnel 214454 Frais de timbre de voyage

211408 Perte exceptionnelle 214676 Autres frais divers

214410 Habillement des huissiers 215006 Taxes diverses

214444 Jardin d’enfant 214448 Activités culturelles

214442 Prime scolaire 214450 Bon de fête religieuse

214446 Colonie de vacances

Le contrôle s’effectue sur les mouvements de la liste de contrôle mensuelle, si le mouvement


est jugé trop élevé, on demande les pièces comptables et on vérifie les écritures passées par les
autres structures (libellé et détail de l’opération). Pour les besoins du décompte fiscal, les soldes
annuels des comptes doivent être justifiées.

1-3 – CONTROLE DES IMMOBILISATIONS :


1-3-1 - Présentation et définition :

Selon les dispositions de la NC 05 du système comptable des entreprises, « les


immobilisations corporelles sont des actifs physiques et tangibles qui :

- ayant un potentiel de générer des avantages économiques futurs,

- sont censés être utilisés sur plus d’un exercice. »

Quant aux immobilisations incorporelles, la norme NC 06 présente cette définition :

« Ce sont des actifs non monétaires identifiables, sans substance physique ».

En outre, un élément des immobilisations doit être inscrit à l’actif lorsque :

- il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront à l’entreprise ;

- le coût de cette immobilisation peut être mesuré de façon fiable.

Si le bien ne respecte pas l’une de ces conditions, il doit être comptabilisé en charges.

L’amortissement des immobilisations est une méthode de répartition du coût. Il vise à


imputer systématiquement une partie du coût à un certain nombre d’exercices qui bénéficieront de
l’utilisation de ces immobilisations. C’est ainsi que la méthode d’amortissement doit refléter la
manière dont les avantages économiques futurs liés à l’actif sont consommés par la Banque.

Pour les actifs corporels, l’amortissement commence à partir de la première utilisation.


Cependant pour les immobilisations incorporelles, il commence dès que l’actif est prêt à être utilisé.

1-3-2 - Procédure de contrôle :

L’objectif est de contrôler l’affectation des comptes et leur comptabilisation. C’est un


contrôle à posteriori. Le service informatique envoi un état de contrôle des comptes
d’immobilisation. A partir des mouvements qui figurent sur cet état, il demande les pièces
comptables qui lui permettent de déterminer si l’opération présente le caractère de charge ou
d’actif. S’il y a une anomalie, il envoi une note au service initiateur pour régulariser.

Concernant l’amortissement des immobilisations, le service calcule la dotation aux


amortissements sur toutes les immobilisations sauf pour les mobiliers et matériels de bureau qui
sont traités au niveau de la Direction des Services Communs. Le calcul des amortissements se fait
normalement annuellement, mais pour les besoins des arrêtés intermédiaires, il se fait soit
trimestriellement soit semestriellement et il est dit provisoire. Au 31/12, lors des travaux
d’inventaire, il y aura reprise des amortissements provisoires et constatation de l’amortissement
final. En outre, le service élabore un tableau d’amortissement à joindre à la déclaration fiscale et
aussi il prépare la « note 5 : Valeurs immobilisés et immobilisations incorporelles » au niveau des
notes aux états financiers.

Le service est tenu de préparer aussi les justificatifs de calcul des amortissements pour les
besoins du commissaire aux comptes.De plus, le service est tenu de déterminer la situation des
immobilisations encours qui ne font pas l’objet d’un amortissement.

Schéma comptable :

Débit : Dotation aux amortissements des immobilisations

Crédit : Amortissement des immobilisations.

Taux d’amortissement : suivant le décret n° 2008-492 du 25/02/2008 les taux maximums


d’amortissement sont fixés comme suit : tableau n°5 : tableau d’amortissement

Actifs Taux Méthode d’amortissement

Immeubles d’exploitations 2 à 5% Linéaire

A.A.I 10% Linéaire

Matériel informatique 15% - 20% Linéaire

Charges à répartir 100% ou 33% Linéaire

Logiciel 33% Linéaire

MMB 20% Linéaire

Rayonnages métalliques 15% Linéaire

Coffre fort 33 ans Linéaire

Matériel de transport 20% - 33% Linéaire

1-4 – CONTROLE DES CHEQUE A PAYER :


Il s’agit du contrôle des chèques certifiés. L’opération de certification consiste à
confirmer par l’agence l’existence de provision dans le compte du client. Lors de la
comptabilisation, l’agent doit saisir le numéro et le montant du chèque. Un programme
informatique est conçu pour rapprocher les écritures comptables. Lorsqu’il trouve le même
numéro et même montant d’un chèque dans les écritures comptables de constatation et de
paiement du chèque, il les élimine. Il ne reste que des suspens créditeurs c'est-à-dire des
chèques certifiés en attente de paiement. Par contre, il ne faut pas avoir des chèques payés
mais non encore certifiés. Parfois, il y a des opérations ayant le même montant sans pour
autant avoir le même numéro, ces opérations seront soldées par le service.
En se référant à la circulaire BNA 2003/03 du 23/01/2003, le chèque certifié est
valable pendant 8 jours ouvrables en Tunisie. La Banque est tenue dans ce délai de garder le
solde du montant du chèque. Toute fois le client tireur peut venir à l’agence et demander
l’annulation de la certification sur simple demande sans pour autant présenter le chèque objet
de la certification. Le client demeure responsable lorsque le dit chèque est présenté pour
paiement.
Schéma comptable :

Constatation de la certification Paiement ou annulation du chèque

Pour paiement
DB : xxx.0141.000000
DB : Compte client
CR : Compte bénéficiaire
CR : xxx.0141.000000
Ou pour annulation
Numéro du chèque
DB : xxx.0141.000000
CR : Compte client

1-5 – CONTROLE DES INTERETS SERVIS SUR LES PLACEMENTS :


Un placement, est le fait de bloquer pendant une certaine durée un certain montant
d'épargne dans une opération financière pouvant apporter un gain. Dans notre cas le placement se
fait à un taux fixe déterminé dès la souscription. La B.N.A. propose à ses clients différents types de
placements :

 Bons de caisse : Le bon de caisse est un placement à rentabilité fixe. Il est matérialisé par
un titre endossable et négociable sur le marché monétaire. Le montant, l’échéance et le
taux d’intérêt sont fixés à la souscription. le capital minimum exigé est de 500 TND et la
durée varie entre 3 mois et 5 ans. Les intérêts sont servis soit au début de période soit en
fin de période après déduction de la retenue à la source.

 Comptes à terme : C’est un compte de dépôt à terme nominatif, l’échéance et la


rémunération sont fixées dès la souscription. La durée est supérieure à 3 mois et
inférieure à 5 ans. Les intérêts sont servis à l’échéance tout en tenant compte de la
retenue à la source.

 Bon du Trésor négociable : Il est émis par le trésor public sous forme d'adjudications
hebdomadaires ou mensuelles. Les durées habituelles des bons du Trésor sont 13, 26, 52
semaines, 2 ans et 5 ans. L'intérêt du produit réside avant tout dans la qualité de la
signature de l'émetteur et l'important encours des bons du Trésor négociables
garantissant une liquidité satisfaisante, même pour les gros volumes. Les investisseurs
peuvent y trouver une solution relativement intéressante pour des placements de courte
durée.
 Billet de trésorerie : Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables émis
par les entreprises sur le marché monétaire pour une durée pouvant s'étendre de 10
jours à 5 ans. Ils sont émis par coupure de 50 000 TND minimum.

Les bons de caisse et les comptes à terme sont accompagnés d’une certaine flexibilité pour le
client matérialisée par les avances et les remboursements anticipés. La demande d’une avance doit
se faire au plus tard 15 jours avant l’échéance. Le taux d’intérêt appliqué est celui du placement
majoré d’un point. Quant au remboursement anticipé, le taux applicable est celui du placement
diminué d’un point. Cependant, si la demande parvient dans les 3 mois qui suivent la souscription, la
Banque ne rembourse que le principal.

Il est à noter que le taux de la retenue à la source au titre des revenus des capitaux mobiliers
est de 20%.

Le contrôle de ses opérations consiste à rapprocher les données issues des différentes
sources avec les données comptables. Les sources sont de trois types :

 Source comptable : liste de contrôle envoyée par le service informatique

 Source extra comptable : fichiers reçus par transmission

 Source trésorerie : état déclaré par la Direction de Trésorerie sur les différentes
opérations de placement des agences.

Le tableau suivant récapitule les tâches du service.

Tableau n°6 : récapitulation des placements


NATURE DU SOURCE TACHE
PRODUIT

Epargne ménage Déclaré annuellement

Compte vert Déclaré annuellement

Compte de Trésorerie Rapprochement par rapport au


placement comptable

BTCA Trésorerie Rapprochement par rapport au


comptable

Epargnes Liste de Rapprochement par rapport au


contrôle comptable

Compte créditeur Liste de Rapprochement par rapport au


contrôle comptable

BC et CAT Transmission Rapprochement par rapport à la liste de


contrôle

BTA Liste de Rapprochement par rapport au


variation comptable

Certificats de Trésorerie Rapprochement par rapport au


dépôts comptable

Le service est tenu de déterminer le montant de la retenue à la source à déclarer et de


transmettre une liste au service chargé de la déclaration.

1-6 - DECLARATION DES RETENUES A LA SOURCE :


La retenue à la source est déclarée et payées mensuellement au niveau de la déclaration
mensuelle d’impôt et annuellement au niveau de la déclaration de l’employeur. Dans la déclaration
mensuelle, on déclare seulement le montant de la retenue à la source qu’il y a lieu de payer. Par
contre dans la déclaration d’employeur, on y joint un état contenant l’identité détaillée du
bénéficiaire et aussi le détail des opérations (base de la retenue, taux, montant retenu).

Les opérations passibles et les taux de la retenue à la source sont : tableau n°7 : synthèse des RAS

N° du compte Libelle Objet Taux

1107.110843 Les honoraires servis aux 15% sauf pour ceux

Autres retenues impôts/le huissiers notaires, avocats et soumis au régime réel :

revenu & les sociétés experts 5%

Retenue à la source IS sur


1107.110899 marché Les marchés 1,5%

1107.110861 Les intérêts servis aux 20%


Impôts /intérêts
souscripteurs des billets de
servis/billets de trésorerie
trésorerie

1107.110901 Retenue à la source Sur les marchés et concerna la Sur les résident 50%

TVA /marché TVA


Non résident 100%

Impôts /intérêts
1107.110853 les intérêts servis aux 20%
servis/emprunts
obligataires souscripteurs des emprunts
obligataire émis par la
Banque.
Retenue à la source IRPP et
1107.110877 IS/plus value immobilière. L’acquisition des valeurs 2.5%
immobilières
Retenue impôt /int des
1107.110889 prêts payés à des Banques Remboursement des 2.5%
non établies en Tunisie emprunts à des Banques non
établies

Retenue IS /les honoraires


1107.110841 des avocats honoraires des prestataires 15% sauf si le
réalisés en toute bénéficiaire est soumis
indépendance au régime réel
Retenue IS/le revenu &/les
1107.110847 sociétés/les intérêts Revenu des capitaux mobiliers 20%
créditeurs

Retenue IRPP et IS/loyer


1107.110837 payes les charges de loyers payées 15%
par la Banque

1107.110807 Retenue à la source / jetons Les jetons de présence servis 20%


de présence servis aux membres du conseil
d’administration

Retenue IS /les honoraires


1107.110839 des huissiers notaires Honoraires des prestataires 15% ou 5% si le
réalisés en toute bénéficiaire est soumis
indépendance au régime réel

PROCEDURES DE CONTROLE :

Les agences sont tenues d’effectuer la retenue à la source sur les différentes opérations
citées ci-dessus et d’envoyer au service un état d’information détaillé sur les retenues effectuées. Ces
informations sont nécessaires pour l’établissement de la déclaration de l’employeur de fin d’année.

Il y a 3 sources d’informations :

 Source comptable : liste de contrôle envoyée par le service informatique

 Source extra comptable : fichiers par transmission

 Source trésorerie : état déclaré par la Direction de Trésorerie sur les différentes
opérations de placement des agences.

Le service est tenu, chaque mois, de rapprocher ces états et de s’assurer de la bonne
application de la réglementation en vigueur. En premier lieu, il procède au rapprochement du
comptable par rapport à l’extra. Les différences relevées telles que le changement de la nature, un
taux erroné ou une omission, doivent être justifiées en consultant le détail de l’opération par Starfind
ou par un entretien téléphonique avec l’agence concernée. En deuxième lieu, il procède au
rapprochement du comptable par rapport à l’état reçu de la Direction de Trésorerie et de même pour
la justification des différences s’il en existe.
Cependant, lorsqu’une agence ne transmet pas le détail de ses opérations, l’agent envoi un
état sous forme de tableau qui contient les détails qui manquent.

En outre le service reçoit pour les besoins de la déclaration, les listes des retenues à la source
suivantes :

 Listes des RAS sur les intérêts à servir sur les différents types de placements émanant du
service contrôle comptable ;

 Listes des RAS sur les intérêts créditeurs des clients émanant du service comptabilité
clientèle ;(arrêté trimestriel des comptes dépôts à vue)

 Listes des RAS sur les jetons de présence servis émanant du service comptabilité générale ;

La déclaration mensuelle doit se faire au plus tard le 28 de chaque mois. Elle se fait par télé
déclaration. La déclaration de l’employeur se fait une seule fois par an avant le 28 Février.

2 – SERVICE SUIVI DU COMPTE DE LIAISON ET RAPPROCHEMENT


DES COMPTES DE TRESORERIE
Ce service est chargé de rapprocher les comptes de liaisons, d’analyser les suspens dégagés
et de s’assurer de leur apurement. Il est aussi chargé de rapprocher les comptes de trésorerie au
niveau de la Banque Centrale de Tunisie et des comptes chèques postaux.

2 – 1 – Service contrôle des comptes de liaison :


Le compte de liaison ou compte inter siège est un compte de comptabilisation des transition
des opérations qui se réalisent entre les structures de la banque c'est-à-dire entre agences, entre
Directions et entre Directions et agences. Il prend le numéro 1104 « comptes inter siège ». Il est
composé de 13 chiffres répartis comme suit :

xxx 1104 000xxx

Indice de la structure compte Indice de la structure

initiatrice inter siège réceptrice

Chaque opération inter siège est accompagnée d’une référence qui est composée de 9
caractères :

 3 caractères indice de la structure qui initie l’opération.

 3 caractères quantième de l’année (correspondance du jour /année).

 3caractères n° d’ordre de l’écriture comptable.

Les références constituent un paramètre de rapprochement mécanisé du compte 1104.

Les codes opérations sont des codes composés de 2 chiffres et qui indiquent la nature de
l’opération. Ils sont utilisés pour récapituler les opérations communiquées à la Division de
procédures comptables pour les besoins des travaux d’arrêtée des états financiers et de déclaration
BCT.

Les opérations sur le compte 1104 peuvent donner lieu à des discordances ou suspens en 3
catégories :

1. suspens fictifs ;
2. suspens réels ;
3. suspens en cours d’affectation.

Ces suspens doivent être apurés. Au 31/12, le solde du compte 1104 doit être nul.

La Direction Informatique envoi au service le premier tirage qui contient les suspens fictifs,
réels et en cours d’affectation. Le deuxième tirage est envoyé après l’apurement des suspens fictifs
par le service inter siège.

Exemple : selon les statistiques du service, lors du premier tirage, il y a environ 30.000
suspens global 10.000 fictifs et 20.000 à apurer dont 5.000 réels et 15.000 en instance d’affectation
et qui concernent la monétique, la télé compensation et l’étranger.

2 – 1 – 1 – Les suspens fictifs :

Les suspens fictifs sont causés par un problème de référence. Ainsi toute opération
(montant) ayant la même référence est éliminée automatiquement. Par conséquent chaque
opération qui dégage une différence de référence, sera présentée dans un état appelé « état de
suspens fictifs » édité et envoyé par la Direction Informatique. Le service diagnostique les opérations
de cet état. Après leur identification, il communique à la Direction Informatique les numéros
d’enregistrement relatif à ces opérations pour correction. Ce rapprochement est effectué
manuellement.

2 – 1 – 2 – Les suspens réels :

Ils sont causés par une affectation irrégulière au niveau du compte inter siège. Ils sont de
vrais suspens qui nécessitent une analyse sur la base de l’écriture comptable justifiant l’inter siège
tout en se référant à la circulaire qui régit l’opération. Il n’y a pas de procédure standard. Chaque cas
est étudié à part. La solution trouvée sera communiquée par courrier à la structure concernée pour
procéder à l’apurement.

Le contrôle peut révéler des cas douteux. Dans ce cas, le service saisit la Direction de
l’Inspection, la Direction de l’Audit interne et parfois la Direction Générale.

2 – 1 – 3 – Les suspens en cour d’affectation :

Ce sont des opérations initiées à la fin du mois dont le dénouement est effectué au début du
mois suivant. Le contrôle se fait en vérifiant si leur affectation a été réalisée, à défaut, ils seront
classés au niveau des suspens réels et subiront le même traitement.
2 – 2 – Service rapprochement des comptes de trésorerie :
Ce service est chargé de confronter les soldes des comptes de trésorerie (BCT et CCP) sur nos
livres avec ceux sur les livres de nos correspondants.

Le rapprochement est décentralisé au niveau des directions régionales où se trouve un


comptoir BCT et CCP (Tunis seulement). Ainsi un état de rapprochement de tous les mouvements
inscrits sur les extraits de la BCT ou CCP (leurs livres) avec ceux inscrits sur le relevé mensuel (nos
livres) est réalisé afin de dégager éventuellement des suspens. Les suspens ainsi relevés feront l’objet
d’une correspondance avec le service concerné (suivant le libellé) afin de se renseigner sur le sort qui
leurs a été réservé. Le service vérifie sur la base des états de rapprochement établis par les Directions
régionales si ces suspens ont été apurés ou non.

DIVISION DES ETUDES ET ANALYSES


DES PROCEDURES COMPTABLES

1- SERVICE COMPTABILITE GENERALE :


En vertu de la circulaire BNA 2001/84 du 27/08/2001, les attributions de ce service sont les
suivantes :

 Etablir les situations périodiques de la Banque ;

 Contrôle et régularisation des comptes généraux : rapprochements des existants des


agences, services centraux et Direction régionales avec les soldes comptables;

 Assurer les liaisons de la Banque avec les organismes extérieurs (recette des finances,
CMF ...).

1-1 – ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS


1-1-1 - Présentation :

Les états financiers présentent la situation financière de la Banque à une date donnée. Ces
états financiers fournissent de l’information sur la nature des ressources dont la Banque dispose et
sur les sommes qu’on y a investies, ainsi que sur les obligations de la Banque à l’égard de ses
créanciers et sur l’intérêt des propriétaires dans les ressources de la Banque. Ils aident à prévoir les
montants et le calendrier des flux de trésorerie futurs, et la probabilité de réalisation de ceux-ci.
L’information présentée permet d’évaluer le risque et les flux de trésorerie futurs. Pour y parvenir, il
faut analyser les états financiers, puisque cela permettra en retour d’établir la liquidité et la
solvabilité de la Banque ainsi que sa flexibilité financière.
1-1-2 - Reporting comptable :

Le reporting des états financiers porte sur les états suivants :

 Etats financiers intermédiaire : fin Juin

 Etat financiers trimestriels : fin Mars et fin Septembre

 Etats financier de fin d’exercice : le 31/12 de chaque année

 Les indicateurs d’activités

 L’annexe des pertes et profit suivant modèle BCT

 Les annexes BCT publiables

Parallèlement à ces états financiers, la Banque est tenue d’établir l’état de flux de trésorerie
et les notes aux états financiers lors de l’établissement des états financiers intermédiaires et de fin
d’exercice.

1-1-2-1 - Les états financiers :

Les états financiers comprennent les états suivants :

 Bilan : situation des actifs, passifs et capitaux propres


 Etat des engagements en hors bilan : engagements qui ne donnent pas lieu à utilisation
de la trésorerie tels que cautions, avals…
 Etat de résultat : charges et produits
Ces états financiers se subdivisent en deux types :

 Etats financiers individuel.


 Etat financier du groupe consolidé (BNA avec ses filiales).

 Cadre réglementaire :
L’obligation d’établissement des états financiers est prévue par la Loi n°96-112 du
30/12/1996 relative au système comptable des entreprises.

Les états financiers doivent être préparés conformément aux dispositions des normes
comptables tunisiennes prévues par le système comptable des entreprises et notamment les normes
comptables sectorielles n°21 à 25 relative aux établissements de crédit.

 Déroulement des travaux :


A chaque date d’arrêtée, le service informatique envoi par Lotus note à la Direction de la
Comptabilité un classeur retraçant la situation comptable de la Banque à cette date. Ce classeur
contient cinq feuilles :

 Etat des rejets,

 Balance,

 Situation des actifs, passifs et capitaux propres,


 Etat de résultat,

 Etat des engagements en hors bilan.

Une fois ce classeur est reçu, l’agent chargé de l’établissement des états financiers doit
procéder à l’ajustement du dit classeur tout en passant par les étapes suivantes : affectation des
rejets, affectation classique et affectation de l’inter siège.

 L’affectation des rejets : elle porte, à la fois, à l’affectation des comptes fantaisistes
(voir leur imputation exacte) et à l’affectation des comptes nouvellement mouvementés dans les
postes des états financiers correspondants par leur actualisation au niveau du système central du
programme du bilan gérer par la Direction Informatique.

Exemple : 1105 le sous compte doit commencer par 081xxx ;

1106 le sous compte doit commencer par 082xxx ;

Si on a dans la liste de rejet : 1105.082275, dans ce cas, on doit imputer le compte rejeté au
compte suivant 1105.081275.

Pour les comptes qui demeurent sans explications, ils sont classés dans la rubrique
AC7A sous l’intitulé compte fantaisiste. Le service rapprochement est tenu de suivre ces comptes
pour une éventuelle régularisation.

 Affectation classique : elle consiste à affecter la différence des comptes en hors bilan,
les doubles solde et le rachat des actions BNA détenues par les fonds gérés.

La différence en hors bilan se subdivise en deux types de différences, à savoir, différence des
intérêts à échoir et différences des comptes en hors bilan. Pour la différence des intérêts à échoir
(différence entre intérêt à courir et intérêt à percevoir) est transmise au niveau du bilan sous forme
d’agios réservés en soustraction des impayés en intérêts pour établir l’équilibre de l’équation
suivante :

1105 Intérêt à courir = 1106 intérêt à percevoir + 1106 impayés en intérêt

∟Hors bilan ∟ Hors bilan ∟ Actif

1106 impayés en intérêt =1105 Intérêt à courir - 1106 intérêt à percevoir

∟ Actif └ c’est la différence des intérêts à échoir┘

Alors que la différence des comptes en hors bilan est inscrite dans la rubrique AC7A si elle est
débitrice ou PA5B si elle est créditrice.

Quant au double solde il est affecter pour corriger les dépôts et les comptes débiteurs des
clients. Concernant le rachat d’actions propres, l’affectation vise à corriger les capitaux propres et le
portefeuille titre en l’occurrence les fonds gérés.

 Affectation de l’inter sièges : il s’agit de défalquer le suspens inter siège en fonction


des codes d’opérations classés dans les différentes rubriques du bilan.
Après avoir terminer les différentes affectations, l’élaboration des états financiers doit se
conformer aux principes de la permanence des méthodes et de rattachement des charges aux
produits.

Le principe de la permanence des méthodes prévoit que les mêmes méthodes de prise en
compte, de mesure et de présentation soient utilisées par la Banque d’une période à l’autre. Si par
exemple un reclassement de compte est effectué au cours de l’exercice N, on doit alors procéder à
un retraitement des postes des états financiers de l’exercice N-1 et ceci pour assurer la fiabilité de la
comparaison.

Quant au principe de rattachement des charges aux produits, il vise à établir une
correspondance directe ou indirecte entre les charges et les produits de la Banque. Ainsi, lorsque des
revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les charges ayant concouru à la réalisation
de ces revenus doivent être déterminées et rattachées à ce même exercice. Pour se conformer à ce
principe, on va se référer à la technique de l’abonnement des charges et des produits. Il se fait extra
comptablement pour les états financiers intermédiaires et comptablement pour les états financiers
de fin d’exercice.

Le calcul du résultat est le suivant :

Résultat comptable

(–) Produits perçus d’avance

(+) Produits à percevoir (Les produits qui ne sont encore échus à la date d’arrêtée mais qui
ne sont pas encore comptabilisée tel que les intérêts courus et non échus sur un placement)

(–) Charges à servir (Les charges non décaissées, mais encourues à la date d’arrêté, et qui ne
sont pas encore constatées dans les charges d’exploitation bancaire).

(+) Charges payées d’avance (Les charges d’intérêts et les commissions décaissées et qui
concernent des périodes postérieures à la date d’arrêté et qui sont prises en compte dans les charges
d’exploitation bancaire).

= Résultat brut réajusté

Pour le calcul de l’impôt sur les sociétés, il faut déterminer le résultat imposable. Ceci se fait
à travers le décompte fiscal.

Calcul du décompte fiscal :

Résultat brut réajusté

(+) Réintégrations (ce sont les charges qui ne sont pas fiscalement admises en déduction
mais qui sont comptablement déduites. Exemple : pénalité de retard, timbre de voyage).

(-) Déductions (ce sont les produits qui ne sont pas imposables mais qui sont comptablement
pris en compte. Exemple : dividendes, plus values sur cessions de titres de participations).

= Résultat corrigé
(+) Réintégrations des provisions

(-) Provisions admises en déduction (créances douteuses, fonds gérés et titres de


participations).

Résultat fiscal

(-) Dégrèvements fiscaux

= Résultat imposable

(-) Impôts sur les bénéfices (35%)

= Résultat net de l’exercice

1-1-2-2- Les indicateurs d’activités :

Les indicateurs d’activité sont élaborés et présentés conformément aux principes comptables
généralement admis en Tunisie et notamment les normes relatives aux établissements bancaires
(normes 21 à 25) ; ainsi qu’aux règles de la BCT édictées par les circulaires 91/24 du 17/12/91, 93/08
du 30/07/93 et 99/04 du 19/03/99.

Ces indicateurs émanent de l’état de résultat (Produit et charge d’exploitation bancaire,


produit net bancaire, autres produits d’exploitation et charges opératoires) et du bilan (situation du
portefeuille, emprunts et ressources spéciales et capitaux propres).

1-1-2-3- L’état des pertes et profit :

Cet état est préparé à partir des rubriques de l’état de résultat. C’est une autre manière de
détermination du résultat en fonction du modèle prévu par la Banque Centrale de Tunisie.

1-1-2-4- L’état de flux de trésorerie :

L’objectif de l’état de flux de trésorerie est de fournir l’information pertinente concernant les
rentrées et les sorties de liquidités durant l’exercice. Il présente l’effet sur la trésorerie des activités
d’exploitation d’une entreprise, de ses activités d’investissement, de ses activités de financement et
de l’augmentation ou la diminution nette des liquidités et équivalent de liquidités durant le même
exercice. En effet, les activités d’exploitation comprennent les opérations qui entrent dans la
détermination du bénéfice net et qui ont un effet sur la trésorerie. Pour les activités
d’investissement, elles comprennent l’octroi ou le recouvrement de prêts, l’acquisition ou la cession
de titres de créances ou de capitaux propres, ainsi que l’acquisition ou la cession d’immobilisations.
Les activités de financement portent sur les changements dans les passifs et les capitaux propres tels
que l’apport en capital, les emprunts effectués et les remboursements réalisés.

Le lecteur de l’EFT examine d’abord les flux de trésorerie d’exploitation pour voir si
l’entreprise est capable grâce à ses activités courantes de générer suffisamment de liquidités pour
régler ses engagements à court terme sans faire appel aux emprunts.
1-1-2-5- Les notes aux états financiers :

Le service établit les notes aux états financiers qui font parties intégrantes des états
financiers. Ces notes contiennent des informations complémentaires et réunissent des données qui
ne sont présentées nulle part ailleurs dans le bilan ou état de résultat ou fournir des explications ou
des nuances sur certains postes. Trois types d’informations sont généralement présentés, il s’agit des
éventualités, des méthodes comptables et des engagements.

1-2 – VOLET FISCAL


Le volet fiscal concerne la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur les bénéfices
et les acomptes provisionnels.
1-2-1 – La TVA :
La TVA est déclarée et payée mensuellement avant le 28 de chaque mois. Le montant
dû est égal à la différence entre la TVA collectée d’une part et la TVA déductible et la retenue
à la source sur TVA d’autres part, à la fin de chaque mois. Il y a lieu de signaler que
conformément à la réglementation en vigueur, les sociétés dont le chiffre d’affaire comporte
des opérations exonérées ou hors champs d’application de la TVA, sont obligées de calculer à
la fin de chaque exercice le taux de déduction à appliquer. La Banque procède à la fin de
chaque exercice au calcul du taux de déduction de la manière suivante :
Prorata de = Commissions taxables TTC + (Commissions en suspension + TVA Théorique)
déduction Chiffre d’affaire HT + TVA à payer + TVA Théorique

TVA théorique = Commissions en suspension * 18%

TVA à payer = Commissions taxables * 18%

Chiffre d’affaire Hors Taxes = la sommes des comptes de produit – reprise de provision
sur créances et titres – plus values sur cession de titres – service de conseil et d’assistance – jetons de
présence encaissés.

1-2-2 – Les Acomptes provisionnels :

Les acomptes provisionnels sont des avances sur l’impôt sur les sociétés (IS) qui sont égales
en tous à 90% de l’IS de l’exercice précédent et qui sont payés sur trois tranches égales. Ils sont
déclarés et payés (selon la LF pour la gestion 2007) pendant les 28 premiers jours du sixième,
neuvième et douzième mois.

1-2-3 – La Détermination de l’impôt sur les sociétés :

Après avoir déterminé le résultat imposable (Voir modalité de calcul du résultat de l’exercice
net), on applique le taux d’imposition du secteur bancaire (35%) pour avoir l’impôt dû. Lors de la
liquidation de l’impôt, il faut tenir en compte les retenues à la source supportées par la banque sur
les différents revenus et les acomptes provisionnels payés.
IS à payer = IS due – Acomptes provisionnels – retenues à la source supportées

Si le solde est > 0, c’est l’impôt à payer

Si le solde est < 0, c’est un report

L’IS est déclarée une fois par an avant le 25 Mars qui suit la date de clôture de l’exercice.

1-3 – DECLARATION BCT


1- 3 – 1 – Présentation

La banque centrale est une institution chargée de superviser :

 La politique monétaire ;

 Et aussi le bon fonctionnement des banques au niveau de leur solvabilité et du


respect des réglementations.

Concernant la politique monétaire, il s'agit dans la plupart des cas de la lutte contre l'inflation
afin de garantir la valeur de la monnaie. Généralement, la Banque Centrale s'est fixée un niveau
d'inflation à ne pas dépasser, pour cela, elle dispose de plusieurs instruments lui permettant de faire
varier la masse monétaire en circulation dans le pays et le coût des crédits accordés aux particuliers
et aux entreprises. Parmi ces instruments, il y a la réserve obligatoire, les bons de trésor et le taux
directeur. La Banque Centrale exerce son rôle d’organe de contrôle des banques afin de s’assurer de
leur bon fonctionnement. Les travaux de déclaration de la situation comptable de la Banque suivent
cet objectif.

La déclaration à la Banque Centrale de Tunisie est régie par les dispositions de la circulaire
BCT n°93/08 du 30/07/1993 qui prévoit les différentes informations et annexes à joindre à la
déclaration. Cette dernière peut être soit mensuelle soit trimestrielle. Deux dates à respecter chaque
mois ; au plus tard le 10 et le 25 de chaque mois. En effet il faut déclarer au plus tard le 10 du mois la
situation résumée des emplois et ressources (SRER) du mois qui précède et au plus tard le 25 du mois
la situation mensuelle comptable des actifs passifs et les engagements en hors bilan ainsi que les
différents annexes. Cette déclaration a une fréquence mensuelle, cependant chaque trimestre, en
plus des documents mensuels il faut joindre d’autres annexes.

1- 3 – 2 - Déroulement des travaux :

A la fin de chaque mois, la situation comptable de la banque est arrêtée par la Direction
Informatique qui l’envoi électroniquement au service pour préparer la déclaration. Au niveau du
service, et moyennant une application informatique BCT, l’agent effectue un tirage de la balance de
contrôle qui contient d’une part une liste détaillée (compte, sous compte et mouvement) des
comptes rejetés, et d’autre part la situation mensuelle comptable selon les dispositions de la B.C.T.
En effet la situation mensuelle comptable de la BCT est organisée d’une manière différente à celle
des états financiers. Elle est organisée en indice, chapitre, paragraphe, signe, compte et sous compte.
Tableau n°8 : organisation BCT

INDICE CHAPITRE PARAGRAPHE SIGNE COMPTE SOUSCOMPTE


1 (actif) 10 180 M (mixte)

2 (passif) 160 190 D (débit)

3 (hors 350 C (crédit)


bilan)

Les travaux préparatoires suivent 3 étapes :

1. l’affectation des rejets ;

2. l’affectation de l’inter siège ;

3. l’affectation classique.

■ L’affectation des rejets : elle a la même définition que celle au niveau des travaux des états
financiers. L’affectation consiste à déterminer les indices, chapitre, paragraphe et signe afin de les
classer dans leurs rubriques. En outre l’agent doit mettre à jour l’applicatif des comptes
nouvellement mouvementé.

■ L’affectation de l’inter siège : il s’agit d’affecter le compte 1104 en fonction des codes
opérations et des indices, chapitre et paragraphe.

■ L’affectation classique : elle concerne le double solde, les agios réservées, la différence en
hors bilan, les sociétés de leasing, le rachat d’action propres et le marché monétaire.

L’affectation du double solde, des agios réservés et le rachat d’actions propre suit la même
démarche que celle au niveau des états financiers. Les sociétés de leasing sont assimilées à des
établissements de crédit et par conséquent elles sont reclassées au niveau du chapitre système
financier. Le marché monétaire comprend les prêts et emprunt en dinars ou en devises réalisés avec
les intervenants (BCT, inter banque et hors cotes). Ces opérations seront affectées en fonction des
rubriques qui les concernent.

Par la suite, la situation résumé des emplois et ressource sera éditée et déclarée avant le 10
de chaque mois et la situation mensuelle comptable sera éditée et déclarée avant le 25 de chaque
mois. A cette dernière date, et chaque mois le service est tenue de déclarer les annexes 9 et 14 ainsi
que la réserve obligatoire, le ratio de liquidité et l’effort des banques dans l’investissement de
l’économie.

L’annexe 9 nous renseigne sur la ventilation des ressources collectées par la Banque auprès
de la clientèle par catégorie d’agent économique. La répartition se fait suivant le caractère de
résidence et en fonction du secteur d’activité. L’annexe 14 nous renseigne sur les crédits à long
terme accordés par la Banque sur la base de ses fonds propres. Le service détermine le solde
théorique de la réserve obligatoire et le déclare à la BCT. Il détermine aussi le ratio de liquidité de la
Banque qui est le rapport entre les emplois et les ressources de la Banques. La préparation de ses
différents états se fait essentiellement sur la base de la situation mensuelle comptable.
Après les déclarations à la B.C.T, le service effectue une analyse de la variation des
différentes rubriques de la situation telle que le portefeuille escompte les comptes courants de la
clientèle, pour les justifier auprès de la B.C.T. L’analyse porte aussi sur la situation de la liquidité et la
position de la Banque (emprunteur ou prêteur).

1-4 – SERVICE RAPPROCHEMENT DES COMPTES GENERAUX :


1-4-1 - Définition et présentation :

Le rôle du service de rapprochement des comptes généraux consiste à confronter la


situation comptable mensuelle éditée par l’informatique et les états des existants réels
émanant des agences et Directions centrales. La finalité de ce travail est produire une
information financière fiable ayant pour pièces de justification l’état des existants.
En effet, la transmission mécanisée des journées comptables permet à la Direction de
l’Informatique d’éditer une situation comptable mensuelle appelée aussi situation ordinateur,
pour chaque agence, Direction centrale et régionale. Dans cette situation figure tous les
comptes mouvementés au niveau de la structure pendant tout le mois avec leurs soldes finales
à la date du dernier jour ouvrable du mois. Quant à l’état des existants c’est la déclaration de
tous les comptes généraux existants au niveau de l‘agence que ce soit manuels ou mécanisés.
Le rapprochement est un contrôle, réalisé par le comptable dans le but d'amener les
soldes des existants déclarés aux soldes comptables, c'est-à-dire vérifier la concordance des
deux soldes. Les discordances sont dites des anomalies et elles sont :
 Comptes non déclarés : ils existent dans la situation mensuelle comptable mais
non pas dans l’état des existant.
 Comptes non détaillés : certains comptes sont à déclarer en détail tels que
(0202, 0329,110701 …).
 Comptes en différences : absence d’équilibre entre les soldes comptables et les
soldes des extras.
 Comptes fantaisistes : ce sont les comptes qui n’existent pas sur le plan
comptable de la Banque.
 Mauvaises imputation : le montant de l’opération comptable est affecté à un
compte autre que le compte approprié.
 Comptes non symétriques : pour les comptes qui doivent être symétrique, le
solde comptable au débit n’est pas égal à son ou ses opposés au crédit (exemple : le cas des
comptes des engagements par signature).
 Comptes anormalement débiteurs ou créditeurs : ce sont des comptes dont le
signe de leur solde ne convient pas avec leur nature.
 Chevauchements : c’est une opération passée à tort dans un compte autre que le
compte approprié engendrant la même différence pour les deux comptes.
Les différentes anomalies relevées sont inscrit dans un état dit état de rapprochement
permettant d’éditer une note à la structure concernée afin d’apporter les corrections
nécessaires.
.
2 – SERVICE JOURNEE COMPTABLE
Ce service a pour mission la réception des journées comptables provenant des
agences, des Directions Régionales et des services centraux, leurs dépouillement, le contrôle
physique des pièces comptables et éventuellement des justificatifs, la séparation de ces
pièces par catégories de comptes (comptes clients et comptes généraux pour les journées
comptables des agences et comptes généraux et comptes inter-siège pour les journées
comptables des Directions régionales ainsi que celles des services centraux.) et enfin le
contrôle de la prise en charge par l’ordinateur centrale des journées comptables.

3 - SERVICE ETUDE :

Ce service joue un rôle important dans le processus de production de l’information


financière. En effet c’est à travers l’étude et l’analyse des procédures comptable,
l’élaboration des schémas et la tenue du plan comptable que s’illustre ce rôle.
Des procédures comptables claires, compréhensibles et bien diffusées favorisent
l’efficience et la transparence de l’élaboration des différents reporting financiers.
Le service assure le suivi de l’application du plan comptable et analyse les comptes
d’ordre. Les anomalies relevées au cours des différentes missions de rapprochement,
d’inspection et d’audit sont étudiées pour être régularisées. Le service participe aussi dans
les réunions des différentes commissions et comités visant le lancement de nouveaux
produits ou la mise en place de nouveaux projets afin d’assimiler les procédures de gestion
pour la création des schémas comptables appropriés.
Conclusion
La qualité de l’information financière constitue un facteur déterminant aux yeux des
différents utilisateurs. Or de nos jours, le contexte économique et financier est caractérisé par des
difficultés et des crises. De ce fait, la banque est exposée à des risques multiples tels que le risque de
liquidité qui peut aboutir à des situations de rupture d’activité et par la suite à la faillite de
l’établissement, chose qui va avoir des incidences néfastes sur le secteur bancaire du pays (risque
systémique). Pour se prémunir contre une telle situation la Banque est tenue de veiller à l’application
stricte des recommandations de la BCT ( règles prudentielles). L’exigence donc d’une information
financière, fiable, rapide et pertinente s’est accrue.

La Direction de la Comptabilité, de par ses trois divisions, est engagées dans ce sens.
Cependant, certaines difficultés et tracas qui font l’objet de nos remarques ci-dessous peuvent
constituer un handicap et nuire à la qualité des informations fournies :

 Nonobstant les notes adressées par la Direction de la Comptabilité aux différents services
gestionnaires de la Banque leur demandant d’envoyer avant un certain délais les
informations nécessaires à l’établissement des travaux périodiques communiqués à la BCT
(situation résumée des emplois et des ressources et situation mensuelle comptable) et au
CMF (états financiers et indicateurs d’activités trimestriels), un retard de disponibilité de
l’information persiste chose qui va peser lourd sur l’avancement des travaux. A titre
d’exemple, nous pouvons citer le cas des échelles d’intérêts trimestriels nécessaires à
l’établissement des indicateurs d’activités qui doivent parvenir au CMF dans les 20 jours qui
suivent la date d’arrêté alors que cette balance ne peut être établie par la Direction
informatique qu’au cours de la deuxième moitié du mois.

 Le retard au niveau du service de rapprochement. En effet la situation des existants envoyée


par certaines agences parvient en retard. De plus, la masse d’information à rapprocher est
très importante (situation des existants de 148 agences et masse de paperasse grande). En
outre, le rapprochement des mois de Janvier, Février et Mars est suspendu tant que
l’exercice précèdent n’est pas encore clôturé. Une fois clôturé et à la reprise du
rapprochement, le volume des anomalies peut être élevé.
 Concernant le compte 1104 inter siège, il dégage chaque mois des suspens très élevés en
volume (environ 30.000 suspens) et en montant (au-delà de 50 millions de dinars). Ceci peut
retarder les travaux périodiques.

Ces remarques peuvent avoir une influence sur la fiabilité et la rapidité de divulgation et par
conséquent la non satisfaction des différents utilisateurs de l’information financière. Outre les
contraintes externes (CMF, BCT, CAC, Ministère des Finances et actionnaires), la Banque est
confrontée à des contraintes propres, concernant son système d’information.

Dans ce sens la Banque a adopté durant la dernière décennie un plan de restructuration à


travers un nouveau schéma directeur stratégique du système d’information. C’est dans ce cadre que
les agents de la Direction de la Comptabilité sont impliqués dans plusieurs projets et chantiers. En
effet SMILE, SAEB, référentiel comptable, Mégara Forex et la centrale des risques sont des
illustrations de ces projets.
TABLE DES MATIERES
1- SERVICE COMPTABILITE CLIENTELE :_____________________________________
1-1 DATE VALEUR_______________________________________________________________
1-1-1 - Présentation et définitions :__________________________________________________________
1-1-2 - Caractéristiques :__________________________________________________________________
1-1-3 - Fonctionnement :__________________________________________________________________
1-1-4-Procédure de contrôle :_______________________________________________________________
1 - 2 - AGIOS RESERVES__________________________________________________________
1-2-1 - Présentation et définition :___________________________________________________________
1-2-2 - Procédure de contrôle :______________________________________________________________
1-2-3- Schéma comptable :_________________________________________________________________
1-3 - L’ARRETE DES COMPTES :__________________________________________________
1-3-1 - Présentation et définition :___________________________________________________________
1-3-2 - Procédure de contrôle :______________________________________________________________
1-4 – VIREMENT A CONTENTIEUX :_______________________________________________
1-4-1 - Présentation :_____________________________________________________________________
1-4-2 - Procédure de contrôle :______________________________________________________________
2 - SERVICE CLIENTELE :____________________________________________________
2-1 – DIFFERENCE DE CAISSE :___________________________________________________
2-1-1 - Présentation :_____________________________________________________________________
2-1-2 - Procédure de contrôle :______________________________________________________________
2-2 – RECLAMATION CLIENTELE DES DOCUMENTS ARCHIVES:___________________
1 – SERVICE CONTROLE COMPTABLE :_______________________________________
1-1 – CONTROLE GENERAL DES COMPTES DE RESULTAT :________________________
1-2 – CONTROLE SYSTEMATIQUE DES COMPTES DE RESULTAT :_________________
1-3 – CONTROLE DES IMMOBILISATIONS :_______________________________________
1-3-1 - Présentation et définition :___________________________________________________________
1-3-2 - Procédure de contrôle :______________________________________________________________
1-4 – CONTROLE DES CHEQUE A PAYER :_________________________________________
1-5 – CONTROLE DES INTERETS SERVIS SUR LES PLACEMENTS :__________________
1-6 - DECLARATION DES RETENUES A LA SOURCE :______________________________
2 – SERVICE SUIVI DU COMPTE DE LIAISON ET RAPPROCHEMENT DES
COMPTES DE TRESORERIE__________________________________________________
2 – 1 – Service contrôle des comptes de liaison :________________________________________
2 – 1 – 1 – Les suspens fictifs :_____________________________________________________________
2 – 1 – 2 – Les suspens réels :______________________________________________________________
2 – 1 – 3 – Les suspens en cour d’affectation :_________________________________________________
2 – 2 – Service rapprochement des comptes de trésorerie :_______________________________
1- SERVICE COMPTABILITE GENERALE :_____________________________________
1-1 – ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS___________________________________
1-1-1 - Présentation :_____________________________________________________________________
1-1-2 - Reporting comptable :______________________________________________________________
1-1-2-1 - Les états financiers :______________________________________________________________
1-1-2-2- Les indicateurs d’activités :_________________________________________________________
1-1-2-3- L’état des pertes et profit :__________________________________________________________
1-1-2-4- L’état de flux de trésorerie :_________________________________________________________
1-1-2-5- Les notes aux états financiers :_______________________________________________________
1-2 – VOLET FISCAL_____________________________________________________________
1-2-1 – La TVA :________________________________________________________________________
1-2-2 – Les Acomptes provisionnels :________________________________________________________
1-2-3 – La Détermination de l’impôt sur les sociétés :___________________________________________
1-3 – DECLARATION BCT________________________________________________________
1- 3 – 1 – Présentation____________________________________________________________________
1- 3 – 2 - Déroulement des travaux :_________________________________________________________
1-4 – SERVICE RAPPROCHEMENT DES COMPTES GENERAUX :____________________
1-4-1 - Définition et présentation :___________________________________________________________
1-4-2 - Déroulement des travaux :___________________________________________________________
2 – SERVICE JOURNEE COMPTABLE__________________________________________
3 - SERVICE ETUDE :________________________________________________________
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°1 : tableau de suivi des dates de valeurs …………………………..P6
TABLEAU N°2 : schéma comptable relatif aux déficits………………………….P12
TABLEAU N°3 : schéma comptable relatif aux excédents……………………….P13
TABLEAU N°4 : comptes de résultat et décompte fiscal…………………………P15
TABLEAU N°5 : tableau d’amortissement…………………………………….….P17
TABLEAU N°6 : récapitulation des placements………………………………..…P19
TABLEAU N°7 : synthèse des RAS………………………………………………P20
TABLEAU N°8 : organisation BCT……………………………………………….P31

Vous aimerez peut-être aussi