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Enfin, merci à tous ceux qui ont participé de prés ou de loin à la réalisation de
ce travail.
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SOMMAIRE
Remerciements ...........................................................................................................
Introduction.................................................................................................................
PARTIE 1 : LA TGR ET SON POIDS DANS LE SECTEUR PUBLIC
Conclusion ..................................................................................................................
Annexes.......................................................................................................................
Bibliographie...............................................................................................................
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Abréviations
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INTRODUCTION
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Ce processus de modernisation, qu’a accompagné ADETEF et plusieurs experts de la
Direction générale de la Comptabilité publique française au sein de plusieurs chantiers, a
également associé de nombreux ministères pilotes.
Cette réforme, supportée par le gouvernement de Sa Majesté le Roi, soutenue et observée par
les bailleurs de fonds internationaux, vise à permettre l’institutionnalisation d’un interlocuteur
unique pour l’ordonnateur.
En matière de contrôle a priori, la simplification des procédures, la maîtrise des délais et la
réduction engendrée par l’exercice du contrôle. Cette dynamique vise également la
réorientation du contrôle du ministère vers le renforcement du contrôle a posteriori,
l’évaluation des résultats et l’audit de performance et la responsabilisation des services des
ordonnateurs en leur confiant progressivement l’exercice du contrôle a priori.
Dans un premier lieu il apparaît indispensable de présenter à titre préalable la TGR comme
organisme public, ensuite aborder le service Audit de la capacité de gestion des ordonnateurs
et décrire son fonctionnement. Et enfin, présenter le dispositif de veille comme outil de
contrôle à posteriori.
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Première partie : la TGR et son poids dans le secteur public
D’une manière générale et en termes de perspectives, la TGR s’engage à poursuivre l’effort
de professionnalisation des métiers, à améliorer les circuits internes et à optimiser les flux
entre ses services et ses partenaires, contribuer à l’amélioration de la restitution et la
transparence comptable, mettre à niveau les Ressources, moderniser les outils de gestion et
offrir aux cadres et agents un environnement de travail performant.
L’optimisation de l’exercice des métiers s’articulera autour de deux composantes essentielles :
• Un enrichissement professionnel à même de garantir une efficacité satisfaisante à travers
l’utilisation optimale des capacités existantes et l’exploration des niches de productivité ;
• Un recadrage des métiers par la mise en place de réformes structurelles pour accompagner
les mutations de l’environnement et mieux tenir compte des besoins des partenaires et clients.
La composante informatique en général et le Système d’Information en particulier occupent
une place importante dans la dynamique de modernisation de la TGR.
Aussi, la TGR porte une attention particulière à la mise en œuvre de son schéma directeur
informatique et de télécommunication, et au développement des projets structurants tels que
GID.
Concernant la Réforme du Contrôle de la Dépense Publique, la TGR veillera à la
concrétisation, sur le plan opérationnel, du principe de l’interlocuteur unique des
ordonnateurs. Elle œuvrera également à la mise en place du contrôle modulé de la dépense et
la refonte totale des process et des systèmes d’information de la dépense.
A cet effet, il sera procédé au parachèvement de l’intégration physique et fonctionnelle des
services déconcentrés parallèlement à la mise en place des directions régionales, à la mise en
place des trésoreries ministérielles et à la poursuite du processus d’intégration culturelle.
Pour le second chantier en charge de la TGR dans le cadre de cette réforme, à savoir
l’augmentation de la capacité de gestion des ordonnateurs, un plan d’action sera mis en place
dans l’objectif de combler les insuffisances relevées dans le cadre des audits effectués. Les
bonnes pratiques relevées chez certains ordonnateurs feront l’objet de diffusion après
normalisation et adaptation.
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Chapitre 1: Présentation générale de la TGR
L’Administration Marocaine s’est lancée au cours des dernières décennies dans un vaste
programme d’ajustement structurel ayant pour objectif le rétablissement de la stabilité du
cadre macro-économique. Cette stabilité s’est accompagnée par une accentuation du caractère
libéral de l’économie et son ouverture active sur l’extérieur puis par un désengagement de
l’administration au profit des opérateurs privés.
Avec la mondialisation de l’économie et l’ouverture à la concurrence internationale, les
ressources humaines, qui depuis longtemps étaient considérées comme un coût devant être
assumé par l’Administration, sont aujourd’hui perçues comme un véritable investissement
qu’il faut constamment valoriser afin que la collectivité puisse en tirer le meilleur parti.
La conviction est de plus en plus partagée que les efforts de modernisation ne peuvent aboutir
que dans la mesure où l’on dispose d’une administration adaptée aux nouvelles exigences du
développement économique et social
Durant la dernière décennie, l’administration marocaine à initié de nombreuses réformes et
des actions de modernisation dans le but de faire face aux nouveaux défis.
Les orientations économiques qui s’inscrivent désormais dans le cadre de l’ouverture et du
libre-échange impliquent l’élaboration d’autres modes d’intervention de l’Etat dans la vie
économique et une approche plus dynamique en matière de soutien aux entreprises et à
l’investissement privé. Dans ces nombreux domaines, le rôle et les missions de
l’administration restent encore à définir.
Les administrations publiques doivent également faire face à la question de la contribution
qu’elles doivent apporter pour régler les problèmes sociaux dans des domaines tels que
l’emploi, la santé, l’éducation, le logement et les loisirs. Dans tous ces domaines, il leur est
demandé de faire preuve d’innovation, d’améliorer la qualité de leurs services et de
développer leurs capacités de gestion afin de mieux répondre aux aspirations des populations.
Dans le cadre des grandes réformes de modernisation et de promotion pour la bonne
gouvernance, la Trésorerie Générale du Royaume à entamer une série de réforme articulée
autour d’un projet de modernisation ambitieux, caractérisé par la cohérence des actions
entreprises, la continuité et la pérennité des réalisations
La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus importantes
du Ministère des Finances et de la Privatisation et à travers laquelle transite l’ensemble des
flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités locales.
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Elle est également au centre d’un maillage institutionnel constitué d’administrations
publiques, d’établissements publics, de collectivités locales et d’autres grandes institutions
financières tous concernés par la gestion des deniers publics. La TGR a initié, depuis 3 ans,
un grand projet de modernisation dont la vision stratégique est sous-tendue par deux objectifs
fondamentaux à savoir :
1. Historique :
Constituée sous le règne du sultan Moulay Slimane (1792-1822), le corps des oumana fut
organisé et structuré sous le règne du sultan Moulay El Hassan et comprenait une
administration centrale et une Administration locale. Les oumana assuraient le recouvrement
des impôts, le paiement des dépenses publiques et octroyaient des avances à l'Etat.
L'amin el oumana, qui disposait également d'une béniqa au mechouar, était placée à la tête du
corps des oumana et dirigeait l'ensemble des services financiers. Il avait une parfaite
connaissance de la situation financière de l'Etat, tant en ce qui concerne les recettes et les
dépenses du makhzen que pour ce qui est de ses biens mobiliers et immobiliers dont il tenait
constamment la situation à jour.
Compter de 1907, le rôle de trésorier général de l'Empire fut confié à la banque d'Etat du
Maroc, par l'acte d'algésiras en vertu duquel elle devait remplir à la fois de fonctions de «
trésorier général de l’Empire et d’argent financier du gouvernement ».
A partir de 1916, la Banque d'Etat du Maroc Perdit ses fonctions de Trésorier général de
l'Empire. C'est désormais le trésorier général du Maroc qui fut chargé, dans la zone
d'influence française, de centraliser les opérations de recettes et de dépenses de l'Etat,
d'assurer le paiement des dépenses publiques et le mouvement de fonds et de gérer les
réserves du trésor.
Le dahir du 9 juin 1917 sur la comptabilité publique confia le pouvoir financier aux
comptables du Trésor, rendus responsable sur leurs deniers personnels de toute opération
financière exécutée par leurs soins.
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Bien que relevant directement du ministre français pour ce qui concernait les opérations
métropolitaines, le trésorier général était placé sous l'autorité du directeur général des finances
du protectorat pour les opérations concernant le budget marocain.
Il assumait donc à titre « Principal » les fonctions de comptable français et, à titre
« accessoire », celle de comptable marocain, cette situation a prévalu jusqu'à l'indépendance
du Maroc, en 1956.
La Trésorerie Générale a donc connu une période transitoire (1959 à 1961) au cours de
laquelle le premier trésorier général du Maroc indépendant fut de nationalité française avant
qu'un cadre marocain ne lui succédât le 1er octobre 1961.
Depuis la Trésorerie Générale du Royaume a franchi plusieurs étapes qui lui ont permis, après
la phase de marocanisation de ses cadres, d'accompagner l'évolution de son environnement.
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Publique
1970 Nomination de Mr Yahia Ben toumert à la tête de la TGR
1973 Nomination de Mr Ahmed Bensalem à la tête de la TGR
22 Novembre 1978 Décret relatif aux attributions et à l'organisation du
Ministère des Finances et de la privatisation
1986 Nomination de Mr Salah Hamzaoui à la tête de la TGR
1998 Nomination du feu Mr Abdelftah Benmansour à la tête de
la TGR
Mai 2002 Restructuration de l'administration centrale avec création
de services déconcentrés opérationnels à compétence
nationale : Trésorerie Principale, la Paierie Principale des
Rémunérations et de la Trésorerie des Chancelleries
Diplomatiques et Consulaires.
Septembre 2003 Nomination de Mr Saïd IBRAHIMI, Trésorier Général du
Royaume du Maroc
2004 Mise en place d'une nouvelle organisation et lancement du
projet de modernisation de la TGR
Janvier 2006 Rapprochement stratégique entre la TGR et le CED
La TGR assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics, la perception des
recettes fiscales et non fiscales, à travers notamment :
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La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de «fonds
de roulement »consentis par des organismes de financement des projets publics;
L’élaboration des statistiques concernant la situation du recouvrement de créances
publiques;
b. Le contrôle et le paiement des dépenses publiques
La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau de la TGR
est chargé de contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité des dépenses de
l’Etat. Elle assure à travers son réseau de comptables, le règlement desdites dépenses. En
effet, au vu des propositions d’engagement et des ordres de paiement transmis par les
ordonnateurs accrédités, les services de la TGR procèdent au règlement des créances de l’Etat.
La Trésorerie Générale assure également par le biais de la Paierie Principale des
Rémunérations (PPR), le contrôle et le traitement de la paie de prés 650.000 fonctionnaires.
c. La gestion des finances locales
A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la gestion des
budgets de 1659 collectivités locales, de 86 groupements et de 41 arrondissements,
En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs créances, au règlement des leurs dépenses
et à la paie de leur personnel.
La TGR met à contribution également son expertise en offrant le conseil et l’assistance
nécessaire aux collectivités locales .Ce conseil qui est de nature juridique et financière,
concerne, entre autres, la modernisation des procédures comptables, l’analyse financière et
l’élaboration des tableaux de bord.
d. La gestion des dépôts au Trésor
La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à travers cette
activité au financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, elle gère les comptes des
entreprises et établissements publics qui sont soumis à l’obligation de dépôt de leurs fonds au
trésor. Cette activité est étendue également à la gestion des dépôts d’autres personnes morales
ou privées.
e. La production de l’information financière et comptable
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restituer rapidement une information fiable et indispensable à la prise de décision.
préparer les documents relatifs à la reddition des comptes.
Suite au chantier de mise en place de la réforme du Contrôle, le réseau de la TGR a fait l’objet
d’une réorganisation dont l’objectif principal était de consacrer le principe de l’interlocuteur
unique des ordonnateurs et des sous ordonnateurs : Ce processus de réorganisation a été
consacré par la mise en place des directions régionales et des trésoreries ministérielles et par
l’intégration des réseaux des contrôleurs et des comptables publics.
Par ailleurs, l’Administration Centrale de la TGR n’a été doté que d’un organigramme
provisoire dont la mise en place rapide a été un facteur important dans la réussite du projet
d’intégration de la TGR et du CGED, amorcé en 2006.
Tout en tenant compte des nombreuses forces existantes, en conservant les schémas dont
l’efficacité a fait ses preuves, l’organisation a été élaborée de manière à permettre d’évaluer
les résultats afin de « rétroagir » sur les méthodes de gestion ou sur les choix d’action dans le
but de corriger ou d’adapter le système de management de la TGR, pour mieux le mettre en
cohérence avec les besoins des partenaires.
Promouvoir une politique de gestion des risques induits par les activités de la
Trésorerie Générale du Royaume et par son environnement ;
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Réaliser des études à caractère financier et économique pour évaluer l’impact des
procédures de gestion sur les finances publiques.
Elle contribue à la mobilisation des acteurs autour d’engagements inscrits dans les
orientations stratégiques de la Trésorerie Générale du Royaume par la promotion du dialogue
de gestion. Elle est chargée également de mettre en place une démarche qualité et de
concevoir et mettre en œuvre un système de contrôle interne moderne et efficace.
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Réaliser les études et enquêtes de satisfaction auprès des clients et des partenaires de
la Trésorerie Générale du Royaume.
Déployer le dispositif de contrôle interne dans ses deux volets relatifs aux contrôles
permanents et aux contrôles périodiques (référentiel des risques et plans de test) ;
Élaborer la synthèse des reporting périodiques et des résultats des plans de test dans un
rapport rendant compte du niveau du risque au niveau de la Trésorerie Générale du
Royaume, de l’efficacité et de la pertinence du dispositif mis en place et de la qualité
comptable.
Élaborer et mettre à jour les documents de base du contrôle interne : la charte, les
guides méthodologiques, le fiches de contrôle ;
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encadrer les acteurs du contrôle interne, particulièrement les relais locaux, et améliorer
leurs compétences en matière de contrôle interne (formation/ sensibilisation).
Élaborer des rapports périodiques relatifs à l’état d’avancement des réalisations par
rapport aux objectifs assignés aux services de la Trésorerie Générale du Royaume.
Administrer les aspects fonctionnels de l’outil décisionnel (gérer les droits et les
privilèges d’accès, assurer le paramétrage fonctionnel de l’outil) ;
Traiter les observations soulevées par les services concernant la fiabilité des valeurs et
la pertinence des indicateurs.
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1.2 Division de l’audit et de l’inspection
En matière d’inspection, cette division est chargée de contrôler si les comptables publics
s’acquittent de leurs missions conformément aux dispositions législatives et
réglementaires aussi bien pour ceux relevant de la Trésorerie Générale du Royaume que ceux
qui lui sont rattachés (receveurs d’administration fiscale, receveurs des douanes et impôts
indirects, secrétaires greffiers, régisseurs de recettes et de dépenses, etc.), de vérifier et
inspecter les services et établir, en cas d’anomalies et de non-conformité, les responsabilités
individuelles et collectives et d’assurer la soumission et le suivi des dossiers relatifs à des
actes délictuels en liaison avec les autorités judiciaires compétentes.
Par ailleurs, elle est chargée d’assurer l’organisation et le suivi de l’audit externe (de la
capacité de gestion) exercé par la Trésorerie Générale du Royaume sur les ministères dans le
cadre de la mise en œuvre du décret relatif au contrôle modulé de la dépense.
Évaluer la conformité des entités et des processus par rapport aux référentiels et
procédures préalablement arrêtés ;
Élaborer les synthèses des rapports d’audit interne pour information de la hiérarchie ;
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Élaborer le rapport annuel sur l’audit interne destiné au Trésorier Général du
Royaume.
Encadrer les auditeurs internes dans leur activité quotidienne pour maintenir ou
renforcer leur niveau de compétence.
Diligenter suite aux dénonciations ou réclamations reçues des enquêtes sur pièces et
sur place ;
Vérifier la conformité des opérations réalisées par les comptables publics par rapport
aux lois et règlements en vigueur ;
Apprécier les performances des postes comptables de l’Etat dans les différents métiers
de la Trésorerie Générale du Royaume ;
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Produire et envoyer les rapports de vérification ou enquêtes aux départements
ministériels en cas d’irrégularités constatées à l’occasion des enquêtes ou vérifications
des régies relevant de leurs compétences ;
Assurer la coordination, le suivi et l’amélioration des contrôles sur place exercés par
les inspections régionales ;
diligenter suite aux dénonciations ou réclamations reçues des enquêtes sur pièces et
sur place ;
vérifier la conformité des opérations réalisées par les comptables chargés de la gestion
des budgets des collectivités territoriales par rapport aux lois et règlements en vigueur
assurer la coordination, le suivi et l’amélioration des contrôles sur place exercés par
les inspections régionales ;
assurer le suivi des dossiers soumis par la Trésorerie Générale du Royaume à l’Agence
Judiciaire du Royaume afin d’actionner les poursuites pénales à l’encontre d’auteurs
de détournements de fonds, de falsifications etc.
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- Bureau de la gestion des missions d’audit de la capacité de gestion
Service de l’audit de
la capacité de gestion
des ordonnateurs
Programmer et encadrer les cycles de formation des auditeurs en coordination avec les
services de la direction des ressources et du système d’information en charge de la
formation.
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Le bureau du système de veille est chargé de :
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Partie 2 : Audit de la capacité de gestion des ordonnateurs
Rendre compte de la gestion et évaluer les performances , les expériences ont partout
démontré que les organisations qui font des progrès sont celles qui ont su, sans complexe,
intégrer en leur sein des systèmes de contrôle de gestion et d’évaluation des performances.
Dans l’administration de demain, les usagers ne sauront plus se satisfaire d’entendre parler de
politiques, de plans et d’actions. Ils voudront être régulièrement renseignés sur les résultats. A
leur tour, les fonctionnaires et les autres agents de l’Etat qui veulent mettre à contribution leur
compétence et leur énergie dans le travail estiment que leur engagement à atteindre les
objectifs n’a de sens que si leur action est valorisée et les résultats de leurs efforts
équitablement évalués et appréciés.
Tenir les gestionnaires et les chefs d’administration comptables des résultats de leur gestion et
considérer qu’ils doivent informer le public de leurs réussites comme de leurs échecs sera
demain non seulement un moyen de réhabiliter l’administration aux yeux des citoyens mais
aussi le procédé qui assurera sa survie et sa capacité d’adaptation.
Les chantiers en cours au Royaume du Maroc montrent bien la volonté d’impliquer
l’ensemble des acteurs de la gestion publique à la démarche de modernisation. Déjà, la
nouvelle approche budgétaire consacre le rôle important de l’ordonnateur dans la chaîne de la
dépense en lui octroyant davantage de souplesse dans les procédures budgétaires tout en le
responsabilisant davantage sur la recherche de la performance.
Naturellement, cette responsabilisation s’accompagne d’un dispositif d’évaluation de la
performance, reposant sur des indicateurs associés à des objectifs, et cherchant à mesurer les
résultats au regard des moyens utilisés.
La mise en place d’un dispositif de contrôle modulé de la dépense publique au Maroc s’inscrit
dans une volonté de réforme globale et de modernisation profonde des procédures
administratives marocaines.
Elle préfigure une réforme plus profonde consistant à responsabiliser les gestionnaires
ordonnateurs dans le cadre d’un vrai contrôle interne, effectif et efficace, c’est-à-dire
répondant aux standards internationaux mais conservant les caractères positifs de
l’Administration marocaine et tous les acquis qui pourront être valablement intégrés dans le
nouveau système.
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Chapitre 1 : ACGO au sein de la TGR
La démarche de modernisation engagée par l’Administration marocaine répond à une
préoccupation qui se dessine progressivement dans le paysage administratif de nombreux
pays.
Cette démarche consiste à orienter progressivement l’action administrative vers l’optimisation
des procédures, c’est-à-dire la recherche de la performance et des résultats assortis d’un
dispositif d’évaluation sous forme d’audit.
En particulier, la mise en place d’un dispositif de Contrôle Modulé de la Dépense (CMD), qui
vise à alléger les contrôles au stade de l’engagement et du paiement, constitue une étape
décisive dans le processus engagé de modernisation et de rationalisation.
Ce nouveau contrôle de la dépense a donc pour ambition de promouvoir progressivement le
rôle du gestionnaire dans la chaîne d’exécution de la dépense publique, bien qu’il ne s’agisse
de supprimer toute forme de contrôle, ce qui serait contraire à la logique de sécurité des
deniers publics.
La logique de la réforme n’est donc pas à proprement parler de « transférer » le contrôle de la
dépense chez l’ordonnateur, mais plutôt de s’assurer que celui-ci est en capacité suffisante
pour garantir la sécurité et la qualité des procédures de dépenses dans son rôle de service
dépensier.
Dès lors que la qualification par l’IGF des services ordonnateurs à l’un des deux paliers
prévus par le dispositif du CDM (conformité et performance), est donnée, celui-ci bénéficiera
de l’allègement des contrôles.
Aussi, pour accompagner les ordonnateurs dans le renforcement de cette capacité de gestion,
le Ministère des Finances et de l’économie a mis en place un chantier dédié, piloté par la
TGR.
Ce chantier de renforcement de la capacité de gestion piloté par la trésorerie générale du
royaume, vise à accompagner les services ordonnateurs dans l’ensemble des domaines de la
réforme de façon à garantir une montée en charge effective de la réforme au sein des
ministères.
Ce chantier a reposé sur deux étapes majeures :
– un diagnostic de la gestion budgétaire de sept ministères dont l’objectif a été d’identifier au
sein et avec les départements ministériels les points forts (outils techniques, manuels, guides,
bonnes pratiques, méthodes de travail, organisation efficiente, pilotage, reporting) et les
besoins de renforcement des capacités de gestion pour les zones de fragilité observées.
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Il s’agit d’identifier tout élément susceptible de renforcer l’aptitude du dispositif de contrôle
interne de tous les ordonnateurs à s’autocontrôler pour assurer une maîtrise satisfaisante des
risques liés à la régularité et à la performance des opérations de dépense ;
– l’élaboration d’un plan d’action de renforcement de la capacité de gestion qui repose
notamment sur la mise en œuvre d’un plan de formation complet et d’un processus de
mutualisation des outils et bonnes pratiques identifiées en phase de diagnostic. Cette
mutualisation s’appuie sur la mise en place d’un espace d’échanges dédiés aux ordonnateurs.
La charte d’audit fixe les conditions d’exercice des missions d’audit de la capacité de gestion
des ordonnateurs (CGO) en termes de droits et devoirs des auditeurs. Elle a pour objet :
• d’informer sur les objectifs et les méthodes d’audit ;
• de clarifier la mission tant pour les auditeurs que pour les audités ;
• d’établir des rapports de confiance entre les auditeurs et les audités sur la base de
règles claires et transparentes ;
• de souligner l’intérêt du respect des règles de conduite.
L’audit de la capacité de gestion des services ordonnateurs, prévu dans le cadre du contrôle
modulé de la dépense (CMD), a pour objectif de faire bénéficier les services ordonnateurs
remplissant certains critères du contrôle allégé ou du contrôle allégé supplémentaire, et ce
conformément aux dispositions de l’article 27 du décret n° 2-07-1235 du 4 novembre 2008
relatif au contrôle des dépenses de l'Etat.
L’audit de la CGO vise à obtenir une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des
opérations et de l’organisation des services audités et à formuler des recommandations
d’amélioration.
a. Organisation
Comité d’audit
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l’élaboration des décisions du ministre chargé des finances ayant pour objet
l’accréditation d'autres organes de contrôle ou organismes de contrôle ou d’audit qui
pourraient être chargés de l’évaluation de la capacité de gestion des services
ordonnateurs ;
la centralisation et l’exploitation des rapports d’audit en vue de l’établissement des
arrêtés de classement et de déclassement des services ordonnateurs ;
le respect des critères énoncés par le référentiel de l’audit de la CGO par les
différentes missions d’audit.
Domaine d’intervention
L’audit de la CGO est confié à l’Inspection Générale des Finances (IGF), à la Trésorerie
Générale du Royaume (TGR) et à tout autre organe d’inspection ou de contrôle ou tout
organisme de contrôle ou d’audit accrédité par arrêté du ministre chargé des finances.
Le domaine d’intervention de la mission d’audit de la CGO est défini par les dispositions du
décret n°2-07-1235 du 4/11/2008 relatif au contrôle des dépenses de l'Etat et de l’arrêté
n°2292-08 du 19/12/2008 fixant le référentiel d’audit de la CGO.
Les interventions des auditeurs peuvent s’exercer de manière indépendante au niveau de
chaque entité de contrôle ou dans le cadre d’un audit conjoint regroupant les intervenants de
plusieurs entités. Cet audit, diligenté par le ministre chargé des finances de sa propre initiative
ou sur demande du ministre intéressé, concerne aussi bien les services ordonnateurs centraux
que déconcentrés.
b. Méthodologie de l’audit
Les auditeurs interviennent sur la base de lettres de mission leur conférant mandat pour
réaliser les travaux requis. Ces lettres arrêtent notamment l’objet, l’étendue de la mission et,
éventuellement, sa durée.
Ces missions sont menées suivant une méthodologie se référant aux normes et pratiques
professionnelles reconnues. Les travaux des auditeurs s’appuieront essentiellement sur le
référentiel d’audit de la CGO, objet de l’arrêté du ministre de l’Economie et des Finances
n°2292-08 du 19/12/2008.
Les missions sont programmées annuellement par le comité d’audit. Toutefois, des missions
hors programme peuvent être réalisées à l’initiative du ministre chargé des finances ou sur
proposition du ministre intéressé.
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Conditions d’intervention
La mission d’audit de la CGO est enclenchée par une prise de contact avec les responsables
de l’entité concernée lesquels sont informés de la mission avant son démarrage effectif.
Les travaux d’audit sont réalisés sur place et sur pièces dans un climat de confiance entre les
auditeurs et les audités. A cet effet, les auditeurs procèdent à :
• la tenue d’une réunion d’ouverture avec les responsables de l’entité à auditer pour
notamment rappeler l’objet de la mission et communiquer le programme prévisionnel de
travail ;
• la remise de la charte d’audit.
Les auditeurs mettent en œuvre des outils, méthodes et pratiques qui leur permettent
d’identifier les risques et d’en évaluer l’impact sur la gestion. Il s’agit en l’occurrence de :
• questionnaires écrits, préalablement établis ou déclinés pendant le déroulement de la
mission ;
• entretiens avec les responsables et cadres de l’entité auditée ;
• l’exploitation des documents descriptifs (réglementation, organigramme, manuels de
procédures, documents comptables, etc.) ;
• l’interrogation des fichiers informatiques ;
• l’observation directe, de la circularisassions, etc.
Restitution des résultats
Chaque mission d’audit donne obligatoirement lieu sur place à une réunion de clôture qui a
pour objectifs de :
• informer les responsables de l’entité auditée sur les principales constatations et
recommandations ;
• valider les observations relevées par la mission ;
• inviter les responsables à mettre en œuvre les mesures de correction d’urgence.
Le rapport définitif de la mission d’audit est établi en temps utile et doit exposer l’objet de la
mission et l’étendue des travaux effectués, énumérer les constats relevés et les
recommandations émises. Il doit, en outre, prendre en considération les réponses formulées
par les audités lors de la réunion de clôture.
Ce rapport, est transmis aux responsables concernés pour qu’ils examinent les
recommandations et élaborent, éventuellement, des plans d’action de mise en œuvre y
afférents.
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Suivi des recommandations
La mise en œuvre des recommandations incombe aux audités. Le comité d’audit est tenu
informé en permanence des mesures prises à la lumière de ces recommandations.
c. Règles de conduite
• les auditeurs ont accès à toute donnée nécessaire à la réalisation de leur mission
dès lors qu’ils sont soumis au secret professionnel;
• les auditeurs exercent une fonction d’évaluation indépendante, qui se conclut par
des recommandations ;
• les auditeurs sont tenus de signaler, sans délai, toute fraude ou irrégularité grave
à leur supérieur hiérarchique ;
• les auditeurs doivent éviter, dans l’exercice de leur mission, de porter des
préjugés, de se mettre en position de conflit d’intérêt réel, potentiel ou
apparent, qui serait de nature à compromettre ou risquerait de compromettre
leur indépendance, l’objectivité de leur jugement ainsi que leur impartialité. Ils
doivent veiller au bien fondé et pertinence des constats, conclusions et
recommandations ;
• les auditeurs doivent en permanence agir et se comporter avec intégrité et
probité.
• les auditeurs doivent procéder, à la fin de leurs travaux, à la restitution orale des
conclusions de leur mission aux responsables de l’entité auditée ;
• les entités auditées ne doivent pas porter de limitations aux interventions des
auditeurs, ni s’ingérer dans l’exercice de leurs travaux ;
• La responsabilité de la gestion, de la mise en œuvre des dispositifs de contrôle
interne et de la maîtrise des risques incombe aux services gestionnaires.
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Chapitre 2 : la réforme du contrôle des dépenses de l’état
Le rapprochement des structures de la trésorerie générale du royaume et du Contrôle général
des engagements de dépenses de l’Etat, et l’évolution du contrôle d’exécution de la dépense.
Ce chantier piloté par la trésorerie générale du royaume vise à :
– harmoniser et optimiser le contrôle d’exécution de la dépense et mettre en place un
dispositif de contrôle modulé de la dépense en fonction des enjeux et des risques. Ce
dispositif repose sur l’évaluation faite, dans le cadre d’un audit de capacité de gestion, par
l’Inspection générale des Finances, du niveau maturité des ordonnateurs à prendre en charge
dans le cadre d’un contrôle interne effectif et efficace les points de contrôle prévus par la
réglementation ;
– générer des synergies et réduire le coût du contrôle d’exécution exercé par le ministère des
Finances et de la Privatisation ;
– faire converger les systèmes d’information et les rendre cohérents et ineffaçables avec ceux
des ordonnateurs.
Le nouveau dispositif institué dans le cadre de cette Réforme, appelé « Contrôle Modulé de la
Dépense »(CMD), s'inscrit dans un processus global de modernisation de l'ensemble de
l'Administration marocaine.
Il est l'aboutissement du processus de réforme démarré en 2006 par le rapprochement des
structures de contrôle à priori du CGED et de la TGR.
Les modalités de ce nouveau dispositif peuvent être résumées comme suit :
• Évaluation de la capacité de gestion des ordonnateurs pour déterminer leur aptitude à
remplir cette nouvelle fonction de contrôle et à prévenir les risques ;
• Allégement des contrôles du Ministère des Finances et de la Privatisation de façon modulée
en fonction de la capacité de gestion des ordonnateurs ;
• Mise en place d'un dispositif de veille pour la sécurité de la gestion des deniers publics.
La contribution de la TGR dans la Réforme du Contrôle de la Dépense de l’Etat se fait à
travers trois composantes essentielles : l'intégration TGR/CGED, la mise en place du CMD et
l’amélioration de la performance des ordonnateurs.
Les avancées relatives aux métiers de la TGR ont été réalisées dans un contexte où l’effort
d’optimisation des ressources matérielles et humaines a été maintenu.
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1. Le principe d’application d’ACGO au sein de la TGR
Dans le cadre de la réforme du contrôle de la dépense publique, lancée depuis février 2006 à
travers la fusion des services du contrôle des engagements de dépenses (CED) et de la
Trésorerie du Royaume (TGR), celle-ci a entamé la deuxième phase du déploiement -
progressif- de ce que l’on appelle le contrôle modulé de la dépense (CMD).
Comme son nom l’indique, ou le suggère à tout le moins, le CMD signifie que certains
contrôles tatillons, redondants et liés à des dépenses présentant de faibles risques ou
comportant des enjeux mineurs n’ont plus à être effectués par les contrôleurs et les
comptables publics, mais directement par les ordonnateurs. C’est une manière à la fois de
responsabiliser ces derniers, de fluidifier le circuit des dépenses publiques et, au final, de
réduire les délais de paiement.
Toutefois, l’allègement de ce contrôle de régularité au profit d’un contrôle ex-post est
tributaire de la capacité de gestion dont dispose chaque ordonnateur. Comment évaluer la
capacité de gestion d’un ordonnateur ? A travers des missions d’audit, au terme desquelles un
ordonnateur sera ou non qualifié pour organiser lui-même, à son niveau, le contrôle a priori
(ou de régularité). C’est celle-là la deuxième phase de déploiement du CMD. Au cours de
cette étape qui va de 2009 à 2011, les ordonnateurs et sous-ordonnateurs qui auront accepté
d’être évalués feront l’objet d’une qualification au terme de laquelle ils seront classés soit
dans le niveau 1 (contrôle allégé) soit dans le niveau 2 (contrôle allégé supplémentaire).
En fait, cette étape a été «enjambée» en quelque sorte, puisque la TGR a, depuis début 2009,
fait bénéficier l’ensemble des ordonnateurs et sous-ordonnateurs des premiers allègements des
contrôles habituellement exercés par les comptables. Il s’agit des allègements dits de droit
commun qu’elle appelle aussi le «bonus de la réforme». Mais il ne faut pas s’y méprendre :
ces allègements sont décidés certes, mais sans que la sécurité des opérations financières de
l’Etat en soit affectée. Si certaines dépenses, suivant leur nature et leur montant, sont en effet
dispensées du contrôle a priori, cela ne signifie pas qu’elles ne sont pas du tout contrôlées
préalablement. Cela veut dire tout simplement que le contrôle de régularité pour ces dépenses
est désormais transféré là où il est censé être le plus efficace, c’est-à-dire au cœur même de la
gestion des ministères (les ordonnateurs). Autrement dit, le contrôle a priori continuera de
s’exercer mais cette fois en interne.
Pour résumer, après avoir allégé le contrôle préalable sur certaines dépenses au profit des
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ordonnateurs au titre du «bonus de la réforme», il s’agit maintenant de procéder à la
qualification de ces derniers pour leur permettre de se classer dans le niveau 1 ou 2 et donc de
bénéficier des allègements de contrôles conséquents. La TGR, suivant le calendrier qu’elle a
établi pour la réforme du contrôle, a fixé à 2012 la date où l’ensemble des ordonnateurs (et
sous-ordonnateurs) devrait être classé soit au niveau 1 (contrôle allégé) soit au niveau 2
(contrôle assurément en efficacité, en productivité. allégé supplémentaire).
Cela va de soi, cette réforme est très importante, tant pour les usagers qui n’auront plus à
souffrir de la lenteur des délais de paiement, que l’administration elle-même qui gagnera
Dans le but de réduire les délais de paiement, la TRG a allégé depuis janvier 2009 le contrôle
de régularité sur certaines dépenses au profit des ordonnateurs et sous-ordonnateurs, devenus
ainsi responsables de leurs actes. Les dépenses concernées par ces allègements sont les
suivantes :
Ce projet de modernisation de la TGR continue toujours avec le même rythme et les mêmes
convictions et les résultats des efforts consentis commencent à se faire sentir ; en témoignent
les performances réalisées qui reflètent un processus d’amélioration continue. Le contrôle
modulé de la dépense repose sur deux principales dispositions qui sont l’audit de la capacité
de gestion des services ordonnateurs et le système de suivi de la qualité d’exécution de la
dépense des ordonnateurs appelé système de veille, qui consiste à vérifier la régularité des
dépenses ainsi que l’évolution de la qualité de gestion, vu son importance ce dispositif va
faire l’objet de la troisième partie.
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PARTIE 3 : LE SYSTEME DE VEILLE AU SEIN DE LA TGR
Le contrôle des dépenses de l’Etat prévoit la mise en place d’un système de suivi de la qualité
d’exécution de la dépense des ordonnateurs, composante essentielle dans le déploiement du
contrôle modulé de la dépense (CMD). Il a pour but de «s’assurer que la qualité et la sécurité
des procédures d’exécution des dépenses de l’Etat du service ordonnateur sont maintenues au
même niveau de capacité de gestion qui lui a permis de bénéficier du contrôle modulé de la
dépense » .
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- définir les indicateurs de suivi de la qualité de l’exécution des dépenses ;
Le suivi de la qualité des procédures d’exécution des dépenses des services ordonnateurs doit
être assuré à travers la mise en place d’un dispositif qui repose sur trois volets :
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satisfaisant, satisfaisant, peu satisfaisant et insatisfaisant) permettant ainsi aux
comptables d’effectuer leurs appréciations de manière cohérente et harmonieuse :
Le taux de visa au contrôle de régularité par itération ;
Le délai moyen de préparation des dossiers d’engagement pour les marchés par
le sous-ordonnateur ;
Le délai moyen global entre la date du service fait et la date d’envoi pour
paiement ;
Le taux d’engagement (montant des crédits engagés par rapport au total des
crédits) ;
Le taux d’émission (montant des émissions par rapport au total des crédits) ;
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Pour chaque ordonnateur, l’échantillon est réparti en 2 classes :
Les marchés publics à hauteur de 60%. Cette proposition doit elle-même être
décomposée à hauteur de 40% de marchés des travaux, de 30% de marchés des
fournitures et de 30% de marchés des services ;
Les autres dépenses doivent constituer 20% de l’ensemble de l’échantillon et peuvent être tirées
de manière aléatoire.
Le système de veille sera complètement automatisé et alimenté par les données du système
GID (gestion intégrée des dépenses) et du portail des marchés publics.
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Le reporting du système de suivi :
Les résultats du contrôle a priori et de l'évaluation a posteriori ont une utilisation directe par le
service de contrôle en vue d’alimenter les indicateurs de performance de l'ordonnateur.
Procéder au contrôle de régularité sur les actes ayant bénéficié du contrôle allégé
conformément à son niveau de classement.
Le comptable élabore, selon les documents modèles mis à sa disposition et conformément aux
dispositions de l’artiche 24 alinéa 2 du décret sur le CMD « une situation de suivi des dépenses
par service ordonnateur sur la base des indicateurs de suivi de la qualité d’exécution des dites
dépenses qu’il transmet au Trésorier Général du Royaume ».
Sur la base des situations adressées par les comptables, les services centraux de la TGR
préparent un rapport synthétique semestriel des conclusions issues du processus de suivi. Ce
rapport est adressé par le Trésorier Général du Royaume au Ministre de l’Economie et des
Finances qui le communique à son tour au ministre concerné.
Compte tenu des éléments figurant dans ce rapport d’évaluation, un nouvel audit peut, le cas
échéant, être demandé dans le cas où le système de suivi révèle qu’un service ne satisfait plus
les conditions qui lui ont permis de bénéficier du contrôle allégé, le Ministre de l’Economie et
des Finances peut suspendre, par voie d’arrêté pris, après information du Ministre concerné,
l’application audit service du contrôle modulé et ordonner un nouvel audit.
.Le dispositif de veille est une étape indéniable dans le processus d’augmentation de la capacité
des ordonnateurs, dans la mesure où il permet de suivre la démarche du suivi de la qualité des
procédures d’exécution des dépenses à travers l’utilisation de certains indicateurs afin d’établir
des conclusions issues du processus de suivi, ces conclusions vont faire l’objet de rapports
synthétiques semestriels qui vont donner naissance par la suite à des actions correctives.
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Chapitre 2 : le système de veille au service de déploiement du CMD
Selon l’article 21 du décret n° 2-07-1235 du 04 novembre 2008 relatif au contrôle des
dépenses de l’Etat : « la Trésorerie Générale du Royaume est chargée de mettre en place un
système de suivi permettant de s’assurer que la qualité et la sécurité des procédures
d’exécution des dépenses de l’Etat du service ordonnateur sont maintenues au même niveau
de capacité de gestion qui lui a permis de bénéficier du contrôle modulé de la dépense »
Le TGR est l’acteur concerné par la mise en place de ce système, puisque le contrôle modulé
de la dépense permettra d’organiser une nouvelle répartition des tâches du contrôle basée sur
l’allégement des procédures, il est évident qu’elle garde en main la responsabilité du contrôle
à posteriori pour s’assurer de la qualité d’exécution de la dépense publique.
Le dispositif de suivi va être mis en place à travers le système GID qui va permettre de
calculer l’ensemble des indicateurs de suivi. En effet le système GID constitue le support
informatique de la réforme du contrôle modulé de la dépense, il permet d’assurer une
connexion permanente entre les différents réseaux du contrôle de la dépense publique, à
savoir l’autorité compétente et le service gestionnaire, c’est un système de partage de
responsabilité entre ces deux entités.
A côté du calcul des indicateurs de suivi le système GID va permettre de sélectionner les
échantillons qui font l’objet d’une vérification a posteriori exhaustive, la TGR a opté pour une
sélection automatique en s’inspirant des informations collectées lors des phases de contrôle,
sans intervention effective du comptable public.
connaitre en temps réel, l’état d’exécution de la dépense réalisée par chacun des
acteurs et à chacun de ses stades (engagement et paiement). Cela facilite la localisation
immédiate des points d’anomalies dans l’état d’avancement de l’exécution.
Assurer un suivi en temps réel l’état de consommation des crédits alloués.
Produire automatiquement les données nécessaires pour le calcul des indicateurs de
suivi.
Accélérer et fiabiliser la sélection automatique des échantillons selon des critères
objectifs, par addition des informations spécifiques tout au long de la chaine du
contrôle.
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Le système de suivi constitue le dispositif d’accompagnement de la nouvelle réforme du
contrôle de la dépense qui va permettre d’introduire des allégements dans les procédures du
contrôle a priori , tout en gardant en main le contrôle a posteriori ( c'est-à-dire après le stade
de paiement ) . Ce système de veille permet d’analyser en continu la capacité de gestion des
services gestionnaires, et de les accompagner dans leur travail de renforcement de la qualité
de leurs procédures d’exécution de la dépense.
L’élaboration d’un système de suivi efficace consiste à orienter les audits de la capacité de
gestion des services ordonnateurs pour assurer le maintien de la qualité de gestion, au même
niveau qui leur a permis de bénéficier des allégements offerts par le CMD, cela se fait à
travers :
Cependant, le système de suivi risque de dévier des résultats attendus et par conséquent de
l’âme de la réforme souhaitée, d’où la nécessité d’identifier une cartographie de causes
possibles pouvant entraver l’obtention d’un tel système, pour pouvoir les éviter et assurer
ainsi l’atteinte des objectifs stratégiques de la réforme. Il s’agit en effet des causes suivantes :
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Coût élevé de la mise en œuvre du système : la fréquence (chaque 6 mois), ainsi que le
coût des ressources humaines massivement dédiées au contrôle à posteriori.
Il faut disposer d’un instrument de mesure spécifique , pour que , d’une part , un cadrage
rigoureux du CMD soit assuré , selon les ambitions affirmées de la réforme et les moyens mis
à sa disposition , et d’autre part , la valeur et la portée de l’effort fourni soit évaluée en
matière de renforcement de la capacité de gestion des services gestionnaires , selon les
exigences et les spécificités du changement induit.
Le tableau de bord stabilise l’information : en effet, l’information est changeante par nature.
Le tableau de bord propose un instantané cohérent de la situation à surveiller. Les
informations présentées ne sont pas en décalage temporel l’une par rapport à l’autre pour
permettre aux gestionnaires d’apprécier globalement le contexte. Le tableau de bord pour le
suivi de la qualité d’exécution des services gestionnaires, permettra ainsi de générer une vue
globale et synthétique (issue de l’ensemble des informations disponibles sur le système GID)
valable pour la durée de six mois qui sert à collecter les données.
Aussi le tableau de bord contribue à une prise de risque bien réfléchie et bien étudiée, et
dynamise la réflexion. Sachant par ailleurs que toute décision est une prise de risque, on ne
peut envisager à priori avec certitude les résultats et les conséquences d’une décision, ce qui
introduit une part plus ou moins importante de risques. En facilitant la prise en compte du
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contexte de la décision, le tableau de bord contribue en quelque sorte à mieux apprécier la
valeur et la portée du risque de la décision.
Enfin, le tableau de bord facilité la communication. En fait, dans le cas ou’ notre tableau de
bord serait bien conçu, il pourra constituer un référentiel commun pour des échanges
constructifs entre l’autorité chargée du contrôle et les services gestionnaires, des échanges qui
viseront à détecter les défaillances de fonctionnement du CMD et les solutions appropriées y
associées. Tout cela pourra permettre de renforcer la capacité de gestion des services
gestionnaires.
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CONCLUSION
.Le stage que j’ai effectué au sein de la TGR m’a permis de découvrir un nouveau domaine
ainsi que son fonctionnement, il s’agit d’un l’audit propre à la TGR et qui n’existe nulle part
dans le secteur public.
Pendant une durée d’un mois j'ai eu l’occasion d’acquérir de nouvelles pratiques en travaillant
sur le thème « le dispositif de veille et le maintien de la capacité de gestion des ordonnateurs
», qui est un projet en cours d’instauration au sein de la TGR.
Le thème qui fait l’objet de mon rapport consiste à assurer la qualité des dépenses soit à
travers la confirmation de la pérennité de la qualité d’un ordonnateur soit la prévention en cas
de risque de dégradation.
La période de stage que j’ai passé au sein du Service Audit de la Capacité de gestion des
Ordonnateurs m’a été vraiment bénéfique et m’a permis de découvrir la méthodologie mise en
place pour l’évaluation de la capacité de gestion de la dépense publique, ainsi que les
changements apportés par la nouvelle réforme pour mener à bien le fonctionnement dans le
secteur publique.
41
ANNEXES
42
ROYAUME DU MAROC
Lettre de mission
Cette mission qui prend effet à partir du xx décembre xxxx procédera à l’évaluation de la
capacité de gestion des services sous ordonnateurs et ce selon les règles édictées par le
référentiel susvisé, notamment tout les aspects relatifs à la capacité de gestion financière,
d’exécution de la dépense, de contrôle interne et de gestion de l’information.
A cet effet, il est recommandé aux services compétents de mettre à la disposition des
auditeurs toute la documentation et toute autre information nécessaire à l’accomplissement
de la présente mission.
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BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE
44
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE ................................................................................................................ 3
Abréviations .............................................................................................................. 4
INTRODUCTION ........................................................................................................ 5
Première partie : la TGR et son poids dans le secteur public .............................................................. 7
Chapitre 1 : Présentation générale de la TGR .................................................................................... 8
1. Historique : .......................................................................................................................... 9
2. LES MISSIONS DE LA TRESORERIE GENERALE DU ROYAUME ............................................ 11
a. Le recouvrement des créances publiques ................................................................. 11
b. Le contrôle et le paiement des dépenses publiques ................................................. 12
c. La gestion des finances locales .................................................................................. 12
d. La gestion des dépôts au Trésor ................................................................................ 12
e. La production de l’information financière et comptable .......................................... 12
Chapitre 2 : Organisation de la TGR ................................................................................................. 13
1. Emplacement de la Direction du contrôle de l’audit et de l’inspection ............................ 14
1.1 Division de la qualité et du contrôle................................................................................ 15
a. Service de la démarche qualité ................................................................................. 15
b. Service du contrôle interne ....................................................................................... 16
c. Service du contrôle de gestion .................................................................................. 17
1.2 Division de l’audit et de l’inspection ............................................................................... 18
a. Service de l’audit interne........................................................................................... 18
b. Service de l’inspection des comptables de l’Etat ...................................................... 19
c. Service de l’inspection des comptables des collectivités territoriales ...................... 20
d. Service de l’audit de la capacité de gestion des ordonnateurs ................................. 20
Partie 2 : Audit de la capacité de gestion des ordonnateurs ............................................................ 23
Chapitre 1 : ACGO au sein de la TGR ................................................................................................ 24
1. La charte d’audit et la capacité de gestion des ordonnateurs .......................................... 25
a. Organisation .............................................................................................................. 25
b. Méthodologie de l’audit ............................................................................................ 26
c. Règles de conduite .................................................................................................... 28
Chapitre 2 : la réforme du contrôle des dépenses de l’état.............................................................. 29
1. Le principe d’application d’ACGO au sein de la TGR ......................................................... 30
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1.1. Le bonus de la réforme.............................................................................................. 31
PARTIE 3 : LE SYSTEME DE VEILLE AU SEIN DE LA TGR ...................................................................... 32
Chapitre 1 : le système de veille outil de contrôle à posteriori ........................................................ 32
1. Définition du système de veille : ....................................................................................... 32
2. Les moyens utilisés ............................................................................................................ 33
Chapitre 2 : le système de veille au service de déploiement du CMD .............................................. 37
1. Le tableau de bord instrument de pilotage de la capacité de gestion des services
gestionnaires ............................................................................................................................. 39
CONCLUSION ......................................................................................................... 41
ANNEXES ................................................................................................................ 42
L’organigramme de l’administration centrale ...................................................... 42
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE ......................................................................... 44
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