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COURS DE COMPTABILITÉ
BANCAIRE
Plan du Cours
Chapitre Introductif : Principes de la comptabilité bancaire en zone CEMAC
I- Les principes
Première Partie : La comptabilité des opérations bancaires et usuelles des moyens de paiement
1- La compensation Aller
2- La compensation retour
L’activité bancaire est une activité à risque, au même titre que celle des sociétés
d’assurance. A ce titre, un plan comptable spécifique a été élaboré pour permettre aux banques
de mieux gérer leur activité, d’apprécier et de mesurer les risques encourus à chaque étape de leur
vie.
I. Les principes
Ils sont essentiellement au nombre de trois (03) :
- La prudence ;
- La régularité ;
- La sincérité.
1. Le principe de prudence
En vue d’éviter de détruire le patrimoine futur de l’établissement de crédit, une appréciation
raisonnable des faits doit prévaloir pour la tenue des comptes. Il en résulte notamment qu’une
charge doit être comptabilisée dès lors qu’elle est probable. Un produit ne doit l’être que s’il est
certain (c'est-à-dire encaissé). De même, les plus-values ne doivent être comptabilisées que si
elles ont été perçues. Les moins-values, même latentes, doivent donner lieu à une constitution de
provision.
2. Le principe de régularité
Ce principe indique que les comptes doivent être établis conformément aux règles et procédures
en vigueur.
3. Le principe de sincérité
Nous retenons dans ce principe que les règles et procédures doivent être établies de bonne foi. À
cet égard, il doit être tenu compte des événements postérieurs à la date de clôture s’ils sont de
nature à altérer la valeur patrimoniale de la société. Il serait en effet trompeur de présenter des
comptes dont on sait à la fin, c'est-à-dire à la date de publication, qu’ils ne reflètent plus la réalité
du patrimoine de l’établissement bancaire.
1. La continuité de l’exploitation
Les comptes sont établis en considérant que les EDC vont poursuivre leur exploitation. Les
conséquences portent donc sur la valorisation des actifs et du passif, car celle-ci obéit à des règles
très différentes si l’on se place dans l’hypothèse des liquidations.
2. La transparence des méthodes
Sauf exception dûment justifiée, les comptes doivent être servis et publiés selon des méthodes
constantes. Lorsqu’un choix est ouvert par la réglementation, l’option exercée par l’EDC a un
caractère définitif.
4. Le coût historique
Les biens acquis par les EDC sont enregistrés à leur coût d’acquisition. Il en est de même des prêts
d’argent qui représentent la principale partie de l’actif des EDC1.
5. La non compensation
Aucune compensation ne doit être opérée entre les postes comptables d’actif et de passif, ou entre
les charges et les produits.
Échappent à ce principe, les comptes de la clientèle sous réserve de l’identité du titulaire ainsi que
les provisions pour dépréciation des comptes d’actif.
6. L’intangibilité du bilan
Le bilan d’ouverture d’un exercice doit strictement correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent. La comptabilité doit en effet refléter de manière continue l’activité de l’EDC de
manière à permettre des comparaisons d’une période à l’autre. Un bilan d’ouverture différent du
bilan de clôture précédent signifierait que des opérations ont été réalisées sans être traitées dans
les comptes (dissimulation).
1
Sujet de réflexion : La dépréciation d’actif sous le coup de la confusion des normes comptables (Cf
cadre normalisation Comptable Internationale)
La numérotation des comptes internes doit donc être conforme à celle indiquée par le plan. Par
ailleurs, il est fait obligation à chaque EDC de consigner les procédures et l’organisation
comptable dans un document dénommé « manuel de procédures », mis à jour régulièrement. Le
manuel de procédures décrit :
4. Les comptes hors bilan représentés par la classe 9. Ces comptes n’entrent jamais dans
le bilan.
Chaque classe de compte comporte un chiffre. Les comptes principaux 2 chiffres, eux-mêmes
répartis en comptes divisionnaires comportant 3 chiffres. Les sous comptes divisionnaires 4
chiffres, jusqu’aux chapitres comptables 6 chiffres. À l’intérieur des chapitres comptables, sont
créés des comptes (la création des comptes se fait à l’intérieur des chapitres).
Les frais et les commissions sur l’ensemble des opérations bancaires, ainsi que les opérations
de change
= ( )+ ( )+ ( °)
La marge sur ressources est la marge dégagée sur les opérations du marché monétaire.
La marge sur emplois représente les produits d’intérêts liés aux opérations avec la clientèle
(crédits) moins les charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle (dépôts).
= ( )+ ( )
= é ô &
Le résultat courant
Ce résultat est obtenu à partir du résultat brut d’exploitation diminué des risques de contrepartie.
=
Le résultat exceptionnel
Il est donné par la différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles.
= +
Le résultat net
Il représente le résultat après prise en compte de l’ensemble des produits et des charges enregistrés
au courant de l’exercice, y compris l’impôt.
= ô éé
Application :
Dans un EDC, les produits d’intérêts liés aux opérations avec la clientèle sont estimés pour le mois
de janvier à 150 000 000 F CFA. Les charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle sont
chiffrées à 100 000 000 F CFA. Au cours du même mois, la marge dégagée sur opérations du
marché monétaire s’élève à 75 000 000 F CFA, et les commissions bancaires à 25 000 000 F CFA.
On vous communique en outre que les charges d’exploitation générale sont égales à 50 000 000 F
CFA. Les produits accessoires se chiffrent à 42 000 000 F CFA.
Une observation des comptes de gestion de l’établissement indique que la marge brute dégagée
sur les activités courantes se chiffre à 78 000 000 F CFA. Les frais de personnel prévisibles au
titre de l’exercice annuel sont de 240 000 000 F CFA, alors que les impôts et taxes sont estimés à
90 000 000 F CFA. Les dotations aux amortissements de l’exercice s’élèvent à 48 000 000 F CFA.
4. Calculer le résultat brut d’exploitation
5. En déduire le résultat courant sachant que les risques de contrepartie sont évalués à
18 000 000 F CFA.
Vous disposez également d’informations au sujet des comptes d’exploitation exceptionnels. Les
produits d’exploitation exceptionnels sont estimés à 15 000 000 F CFA, alors que les charges
d’exploitation exceptionnelles sont évaluées à 18 000 000 F CFA.
Le code général des impôts de l’exercice indique pour les EDC que l’impôt sur les sociétés est
fixé à 48% du Bénéfice.
Correction
Éléments Montants
produits d’intérêts liés aux opérations avec la clientèle 150 000 000
charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle 100 000 000
Marge sur emplois 50 000 000
marge dégagée sur opérations du marché monétaire 75 000 000
Marge sur ressources 75 000 000
Marge d'intermédiation 125 000 000
commissions bancaires 25 000 000
PNB (Produit net bancaire) 150 000 000
charges d’exploitation générale 50 000 000
produits accessoires 42 000 000
PGE (Produit global d'exploitation) 142 000 000
marge brute dégagée sur les activités courantes 78 000 000
frais de personnel 20 000 000
impôts et taxes 7 500 000
dotations aux amortissements 4 000 000
RBE (Résultat brut d'exploitation) 46 500 000
risques de contrepartie 18 000 000
RC (Résultat courant) 28 500 000
produits d’exploitation exceptionnels 15 000 000
charges d’exploitation exceptionnelles 18 000 000
RE (Résultat exceptionnel) - 3 000 000
RAI (Résultat avant impôt) 25 500 000
Impôt sur les sociétés 12 240 000
RN (Résultat net) 13 260 000
PREMIERE PARTIE : LA COMPTABILITÉ DES OPÉRATIONS USUELLES DES
MOYENS DE PAIEMENT
La caisse principale
La caisse secondaire
La caisse automatique
Cette organisation prend en compte le volume des transactions traitées et le volume des fonds
mobilisés. Elle prend également en compte l’aspect sécuritaire de la transaction.
Application :
Le 1er février 2016, Melchior effectue un versement de 2 000 000 dans son compte courant
domicilié à la société commerciale de banque, agence du boulevard du 20 mai. Le même jour, il
effectue un versement de 1 200 000 dans ce même compte à l’agence Kennedy.
Journaliser les opérations de versement
Solution
Le chèque
Le flash cash
Le chèque de voyage
Application :
Le 15 février, Melchior effectue un retrait de 600 000 par chèque sur son compte domicilié à la
SCB, boulevard du 20 mai.
Solution
15 février
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
372 Compte chèque (C/Chèque) 600 000
57 Caisse 600 000
Suivant (S/) Retrait N°______
17 février
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
381 Guichet automatique 200 000
57 Caisse 200 000
Suivant (S/) Retrait par guichet automatique
Toutes les opérations passées en compte notamment dans les comptes ordinaires de la clientèle
comportent 2 dates :
IX. Une date de valeur qui permet au banquier de calculer les intérêts débiteurs ou
créditeurs.
Par convention, les opérations passées en compte courant ou compte chèque ont pour date de
valeur jour + 1 en ce qui concerne les versements et jour – 1 pour les retraits.
Pour les comptes d’épargne, les dates de valeur applicables sont pour les versements J + 15 et
pour les retraits J - 15. On dit que ces comptes sont des comptes à fonctionnement par
quinzaine. Pour les versements le 1er jour ouvrable de la quinzaine suivante, pour les retraits, le
dernier jour ouvrable de quinzaine précédente. En conséquence, le jour optimal pour faire une
opération sur un compte d’épargne est le 15 pour le retrait et le 16 pour le versement.
Agence de retrait
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
452 Liaison retrait ××××××××××
57 Caisse ××××××××××
S/ Retrait
M. ESSOMBA achète pour sa mission du 31 janvier 2016 sur la Guinée Équatoriale des flash cash
(40 flash cash de 500 000 l’unité).
Le même jour, son épouse Emmanuela procède à une recharge directe de 10 000 000 F et demande
la souscription d’un chèque de 5 000 000.
31 janvier 2016
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
57 Caisse 35 000 000
381 Comptce d’ordre 35 000 000
S/ Approvisionnement
CAISSE
CAISSES DE SURFACE
SECONDAIRE
DÉPÔT CAISSE
COFFRE CENTRALE TERMINAUX
AUTRES TYPES
DE PAIEMENT
Lors des opérations interbancaires, il est courant que les caisses effectuent un certain nombre
d’opérations entre elles. Notamment entre les caisses secondaires et la caisse principale. Ces
opérations portent particulièrement sur les transferts de fonds et sur les approvisionnements des
caisses secondaires. De même, les opérations de retrait et de versement entre les banques primaires
et la banque centrale s’opèrent à partir de la caisse principale.
L’écriture inverse est passée lors de l’approvisionnement de la caisse secondaire par la caisse
principale.
XIII. Un solde théorique qui est représenté par le solde informatique du compte
Lorsque la différence de caisse est un manquant, elle est imputée à la caissière. Par contre,
lorsqu’elle est un excédent, on la met de côté dans l’attente que le client vienne récupérer son dû.
S’il ne vient pas, on l’enregistre dans le compte Produits divers en fin d’exercice.
Compte tenu de l’accroissement du volume des opérations bancaires au-delà des frontières
nationales, la nécessité d’un système centralisateur est née pour faciliter ces opérations ainsi
que pour accroitre la vitesse de traitements de ces opérations. C’est ainsi que le système de
compensation a vu le jour. En effet la compensation peut être définie en droit bancaire comme un
« Accord entre des parties ou des participants à un système consistant à ramener à un solde unique
leurs obligations mutuelles, notamment dans le cas d’obligations commerciales, par
l’intermédiaire d’une contrepartie centrale par exemple, et d’accords visant à régler, sur une base
nette, des instructions de transfert de titres ou de fonds ». Il s’agit d’une technique d’échange de
valeurs (chèques et effets de commerce) entre différentes banques d’une même place bancaire. Ce
mécanisme recouvre plusieurs notions liées que sont :
L’échange d’informations liées aux transactions réalisées ;
La compensation dont l’objectif est de déterminer les acteurs (qui doit à qui) et les
montants engagés ;
Le règlement qui consiste en un versement des sommes dues.
Dans la zone CEMAC cette technique a connu une évolution remarquable. Ainsi on est passé
du système de compensation manuelle à un système de compensation automatique appelé
télé-compensation. Dans le présent chapitre, nous examinerons tours à tours les détails de
l’opération de compensation proprement dite, ainsi que son évolution vers un système automatique
dénommé SYSTAC et enfin la gestion des impayées relevant de la compensation.
I. LE PRINCIPE DE COMPENSATION
1. Compensation Aller
Par ce mécanisme, une banque transmet des informations sur des transactions au système de
compensation. Ici, la banque qui effectue l’opération est celle du commerçant qui s’est fait régler
par chèque ou par un effet de commerce (banque acquéreur), elle agit en tant qu’acquéreur des
transactions et à ce titre détient une créance sur la banque émettrice de
l’effet. Elle doit créditer le compte du commerçant du montant de la transaction et informer la
banque émettrice de la dette que cette dernière porte envers elle.
Au préalable, la banque acquéreur effectue la pré-compensation des transactions, ce
qui permet de générer des bordereaux de transactions par banque. Ce bordereau est connu
sous l’appellation de bordereau 1111. Un fichier est donc spécifiquement constitué pour
chaque destinataire (banque émettrice) et contient la liste des transactions effectuées par les
porteurs d’effets de la banque en question. Chacun de ces fichiers est ensuite envoyé vers le
système de compensation, ce qui constitue un flux sortant pour la banque (Outgoing). Ces
fichiers contiennent aussi les rejets de transactions provenant du flux (Incoming).
La banque reçoit un acquittement par le système de compensation et procède à
l’ensemble des opérations de crédit sur les comptes des commerçants concernés par ces
transactions.
2. La compensation Retour
Ici, la banque est celle du porteur de l’effet. Elle reçoit quotidiennement un état de ses
dettes en cours. Les fichiers reçus sont ceux constitués et transmis par l’ensemble des
établissements financiers lors de la phase de « Compensation Aller » moyennant quelques
ajustements par le système de compensation interbancaire. Ces fichiers contiennent
l’ensemble des transactions effectuées par les différentes banques pendant une période
donnée.
La banque émettrice effectue une analyse de ces fichiers permettant :
Un rapprochement entre les transactions présentes dans le fichier de compensation
avec les autorisations délivrées par la banque émettrice;
Une analyse des transactions et de leur contenu (cohérence des fichiers, des
transactions, vérification si compte existant, si carte périmée ou en opposition, etc.) ;
Un contrôle des doublons.
À l’issue de cette analyse, si une erreur est détectée, la banque émettrice alimente un fichier
de rejet (exemple cas de chèque sans provision) qui sera transmis au système de compensation
lors du prochain flux sortant. Sinon, elle procède aux différentes opérations de débits des
comptes client.
D : 56 Banque X xxx
D : 56 Banque Y xxx
D : 56 Banque Z xxx
C : 56 Banque W xxx
S/écriture de compensation
b) Ecriture qui consiste à créditer les comptes des clients ayant fait des remises
D : 415 Compte d’encaissement xxx
C : 371 Compte client xxx
Suivant/approvisionnement client
c) Ecriture qui consiste à débiter les comptes des clients qui on tirés des chèques
D : 371 Compte client xxx
C : 41101 Retour CF A xxx
C : 41102 Retour CF B xxx
C : 41103 Retour CF C xxx
Suivant/paiement chèque compensation
b. Ecritures de compensation :
- Au niveau de la Banque Centrale :
- Au niveau de la banque A
D : 412 Chambre de compensation 525
C : 415 Encaissement client 525
S/remise chèque à l’encaissement
1. Contexte
L’accélération des mouvements de capitaux et la globalisation de l’économie mondiale
consécutive aux innovations technologiques, notamment dans le domaine de l’information et
des télécommunications, requiert des systèmes de paiement et de règlement moderne et
efficace pour sécuriser et développer les flux financiers.
Au plan international, la modernisation des systèmes de paiement a coïncidé avec la
dématérialisation des valeurs. En effet la mobilisation et la circulation des instruments de
paiement par voie électronique se sont substituées à l’échange physique des moyens de
paiement. Le règlement des transactions par des moyens électroniques doit alors répondre
aux standards internationaux afin de faciliter leurs échanges et d’en limiter les risques.
Dans la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale CEMAC regroupant le
Cameroun, La République Centrafricaine, le Congo, le Gabon , la Guinée Equatoriale et le
Tchad, les systèmes de paiement et de règlement gérés par la Banque des Etats de l’Afrique
Centrale (BEAC) relève de nombreuses insuffisances liés aux contreperformances de la
compensation manuelle et des systèmes nationaux de télécommunication, mais également à la
faible bancarisation de l’économie et à l’importance de l’économie informelle.
Les pays de la CEMAC ont dans le cadre des mesures du programme de redressement
économique et financier de la sous-région, par le comité ministériel De l’union monétaire de
l’Afrique Centrale, décidé d’initier en juillet 1999 une réforme de leur système de paiement
et de règlement. Celle-ci permet au système bancaire des Etats de la zone de se doter des
systèmes et moyens de paiement moderne et d’offrir aux opérateurs économiques des services
rapides au moindre cout, dans des conditions de sécurité physique et juridique optimale. De
cette réforme sont nés le SYSTAC et le SYGMA.
2. Définition
La télé compensation est un traitement automatique des instruments de paiements
dématérialisés. Elle a pris en charge dans une première phase le chèque normalisé avant de
s’étendre à l’ensemble des moyens de paiement.
2. Fonctionnement du SYSTAC
Avec l’avènement du SYSTAC, les agents des différentes banques n’auront plus à se déplacer
physiquement. En effet, celui-ci permet à chaque banque d’envoyer seulement l’image du
chèque ou de l’effet de commerce (photo numérisée recto/verso) à une autre banque au moyen
d’une plateforme technique de participation, connectée au centre de compensation nationale
par un réseau de télécommunication.
Les normes CORENOFI ont conduit à la personnalisation des vignettes de chèque avec la
piste CMC7 (caractère magnétique codé à 7 bâtonnets) et l’utilisation des RIB (relevé
d’identité bancaire) normés.
La piste CMC7 permet au scanner de reconnaitre la valeur lors de sa capture. Tandis que le
RIB normé est constitué du code de la banque à 5 chiffres, du code agence à 5 chiffres, le
numéro de compte à 11 chiffres et la clé à 2 chiffres.
Le dénouement des transactions de compensation s’effectue quotidiennement entre 13h00 et
13h30 dans les comptes de règlement de participants ouverts dans le système de gros
montants automatisés (SYGMA).
Le SYSTAC a été conçu pour gérer les différents moyens de paiement que sont le chèque,
l’effet de commerce, le prélèvement, la carte de débit. Dans la pratique, seul le chèque est
effectivement utilisé.
Dans les cas que nous avons présentés plus haut, nous avons supposé que toutes les
valeurs présentées à la compensation ont connu un sort favorable.
Dans la réalité, certaines valeurs rentrent impayées. Ces impayés peuvent être issus de
notre présentation comme ils peuvent résulter de la présentation des confrères. Ces impayés
feront partie de la présentation de la compensation à venir et le bordereau 1111 sera structuré
ainsi :
Chèques de nos confrères
Chèques tirés sur nos caisses présentées la veille dont le sort n’était pas favorable.
Le plan comptable des établissements de crédit (PCEC) a prévu le 417 pour les impayés et le 419
pour les chèques en attente de décision, permettant ainsi au banquier d’avoir une marge de
manoeuvre sur la gestion de la compensation.
1111
Banque x
Présentation
N°du chèque Montant
…………………………. xxx
……..................................xxx
……..................................xxx
Impayés………………… yyy
Total…………………….. aaa
Le compte 419 est utilisé lorsque la provision du compte de notre client est insuffisante et dès
qu’il y aura approvisionnement le chèque sera payé immédiatement.
Le compte 417 est utilisé lorsque le compte de notre client est débiteur c'est-à-dire sans provision.
L’écriture comptable permettant de constater les impayés de compensation est la suivante :
D : 371/372/381 Compte courant/cheque xxx
D : 419/417 Chèque en attende de décision xxx
C : 4110 Banque Y xxx
C : 4111 Banque Y xxx
C : 4112 Banque Z xxx
Suite à cela, deux décisions peuvent être prises :
- Soit le chèque est payé automatiquement lorsque le compte du client concerné est
approvisionné. L’écriture comptable sera alors :
D : 371 /372 compte courant /compte chèque xxx
C : 419 chèques en attente de décision xxx
CHAPITRE 3 :
Le portefeuille est l'ensemble des effets de commerce, des valeurs mobilières détenues
par une banque ou une personne.
Le processus de comptabilisation des opérations sur chèques et par suite sur effets de
commerce sera tour à tour analysé.
La remise chèque est une opération par laquelle un client dépose un chèque reçu soit
d'un autre client de la même banque (chèque tiré sur nos caisses) soit d'un client d'une autre
banque (chèque tiré sur les confrères) ceci avec pour finalité que son compte soit crédité du
montant porté sur le chèque.
Lorsque le client reçoit un chèque d'un autre client de la banque, il prend attache avec
le service du portefeuille local tandis que lorsque celui-ci reçoit le chèque d'un client d'une autre
banque, il se dirige vers le service de compensation. Mais quelle que soit l'approche, le client
est appelé à remplir un bordereau de remise chèque qu'il dépose au même instant que le chèque
au service indiqué.
chèque, on pose le cachet de la banque sur le primata (le rôle de ce cachet est de l'oblitérer) ; Le
cachet posé sur la souche sert de décharge. Et le client doit rentrer en possession de cette souche.
Dans ce cas, le compte de liaison encaissement chèque doit être utilisé pour le traitement
de l’opération. Les écritures comptables sont passées dans les agences concernées.
- Agence de domiciliation
- Agence de la remise
NB : Toutes les écritures ci-dessus ne sont effectivement enregistrées ou prises en compte que
si le compte du client est approvisionné. En cas de provision insuffisante, l’écriture ci-après est
générée :
419 Chèque en attente décision X
X
415 Chèque à l’encaissement
Suivant remise chèque n°…..
En cas décision de payer le chèque : le compte 419 est soldé par le débit du
compte du tireur et le compte 415 est soldé par crédit du bénéfice.
d°
415 Chèque à l’encaissement X
37… Client bénéficiaire X
Encaissement chèque
n°….
Le 18 Janvier 2016 Monsieur Z dont le compte est domicilié à NFC Bank (Avenue des banques)
établie un chèque à l’ordre de la société Gaëtan en règlement de la facture V415 du 15 Janvier
2016.
Le 19 Janvier 2016 la société Gaëtan remet à l’encaissement le chèque numéro 215 reçu de
Monsieur Z à sa banque, la NFC Bank (Avenue des banques) pour encaissement.
Travail à faire:
2) Supposons que le compte de la société Gaëtan est domicilié à la NFC BANK Mvog-Mbi,
passez l’écriture qui s’impose.
Le 21 Janvier, la NFC Bank décide néanmoins après réunion du comité de crédit de payer le chèque ;
passer les écritures qui s’imposent.
4) En supposant que le chèque a été retourné impayé, passer les écritures nécessaires sachant
que la commission sur impayé s’élève à 20‰ du montant nominal du chèque.
Solution :
1. Le compte de monsieur Z est provisionné et les deux parties ont des comptes domiciliés
dans la même agence. Les écritures sont les suivantes :
19 janvier 2016
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
372 Client Z 4 500 000
372 Client Gaetan 4 500 000
S/ Remise chèque N° 215
En supposons que le compte de la société Gaëtan est domicilié à la NFC BANK Mvog-
Mbi, on a les écritures suivantes :
- Agence de domiciliation (Agence de l’Avenue des banques)
4 500 000
372 Client Gaëtan
Suivant remise chèque
n°215
20 janvier 2010
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
419 Chèque en attente de décision 4 500 000
415 Chèque à l’encaissement 4 500 000
S/Remise chèque N° 215
20 janvier 2010
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
372 Client Z 4 500 000
419 Chèque en attente de décision 4 500 000
S/ extourne
20 janvier 2010
Débit Crédit Intitulés Montant débit Montant crédit
415 Chèque à l’encaisement 4 500 000
372 Client Gaetan 4 500 000
S/extourne
4. En supposant que le chèque a été retourné impayé, passons l’écriture comptable est la
suivante :
- On extourne l’écriture d’attente
4 500 000
419 Chèque en attente de décision
Suivant remise chèque
n°215
- Frais sur le tireur
2. Les chèques tirés sur les confrères et remise à nos guichets pour
encaissement
La compensation est une technique d’échange de valeur entre différentes banques d’une
même place bancaire. Les opérations de compensation comportent généralement deux phases à
savoir : la compensation aller et la compensation retour.
La compensation aller est constituée des valeurs (chèques et effets) sur les confrères et
dont la banque est chargée d’en assurer le recouvrement pour le compte de ses clients.
Principe
Le crédit ainsi porté au compte du client ne peut permettre aucun décaissement car non
disponible.
Définition
Il s’agit ici de payer les chèques tirés sur nos caisses et déposés en recouvrement au
guichet des confrères.
Principe
Le traitement des informations se fait à travers le bordereau 1112. Nous devons vérifier
dans ce cadre : la signature du client, la correspondance entre montant en lettre et en chiffre,
l’endossement le cas échéant.
37… Client X
561 Banque centrale
X
Chèque
n°…..
NB : dans le cas de retour de la compensation, le sous compte 411 enregistre les retours par
confrère (on peut créer autant de comptes 411 que nous avons de confère).
II. LE TRAITEMENT DES EFFETS DE COMMERCE
Les effets de commerce sont définis comme étant à la fois des instruments de crédit, de
paiement et des moyens pour l’entreprise fournisseur de disposer de fonds en cas de besoin sans
attendre le règlement de son client à la date prévue. On distingue :
Définition : c’est un écrit sur support papier par lequel une personne (le tireur = le
créancier) donne l’ordre à une autre personne (le tiré= débiteur) de payer à une certaine échéance
une somme déterminée à un bénéficiaire (le tireur ou une autre personne) ; elle est établie par le
tireur et donné pour acceptation au tiré. La lettre de change est commerciale par nature.
Les mentions obligatoires : pour être valable, la lettre de change doit comporter
obligatoirement un certain nombre d'indications :
- l'expression « lettre de change » dans le corps du titre ;
- l'ordre de payer une certaine somme (en chiffres, deux fois) ;
- le nom de celui qui doit payer le montant de la lettre de change (le tiré) ;
- l'échéance prévue pour le paiement ;
- le lieu de paiement, c'est-à-dire « la domiciliation » (compte bancaire ou postal dont le tiré
est titulaire) ;
- le nom du bénéficiaire (qui peut être différent du nom du tireur à l'initiative de qui a été
émise la lettre de change) ;
- la date et le lieu de création ;
- la signature du tireur (manuscrite ou sous forme de cachet).
L'échéance d'une lettre de change
Si aucune échéance n'est précisée, la lettre de change est considérée comme payable « à vue »,
c'est-à-dire dès sa présentation à l'encaissement. Plusieurs formes sont acceptées pour préciser
une échéance de paiement :
- une date précise ;
- un certain délai de date (30 jours, par exemple : le délai court à partir de la date de
création de la lettre de change) ;
- un certain délai de vue (30 jours après acceptation, par exemple).
Définition : c’est un écrit sur support papier par lequel une personne (le
souscripteur/client) s’engage à payer à une certaine échéance une somme déterminée, à un
bénéficiaire. Le billet à ordre peut être civil ou commercial. Il est établi par le souscripteur ceci
est un inconvénient pour le bénéficiaire qui ne peut pas mobiliser sa créance tant que le
souscripteur n'a pas pris l'initiative d'émettre le billet.
Différence entre lettre de change et billet à ordre
À la différence de la lettre de change, le billet à ordre n'est pas obligatoirement un acte
de commerce : il peut par conséquent être utilisé entre particuliers, entre non commerçants (cas
relativement peu fréquent) et entre toute personne physique ou morale et un créancier banquier.
1.3 Le warrant
C’est un document qui atteste le dépôt des marchandises dans des magasins généraux
(les ports, aéroports, gare de marchandises, gare ferroviaire).
Le tiré peut faire domicilié son effet dans une banque (C’est une opération consistant
à faire assurer le paiement d'un effet par l'intermédiaire d'une banque qui débitera le compte du
débiteur du montant porté sur l'effet).
Dans ce cas, quelques jours avant l’échéance prévue, le bénéficiaire, remet l’effet à
l’encaissement auprès de sa banque consigné dans un bordereau de remise à l’encaissement.
A échéance le montant des effets diminués de la commission perçue par la banque est
porté sur le compte bancaire du bénéficiaire.
L’escompte est une opération de crédit. Le bénéficiaire d’une lettre de change peut
solliciter son banquier en vue d’escompter la lettre de change dont il est bénéficiaire. Le
banquier dispose de deux techniques d’escompte : l’escompte en valeur et l’escompte en intérêt.
Pratiquement, le banquier crédite son client d’un montant partiel ou total de l’effet avec
pour date de valeur le nombre de jours restant à courir de l’effet, plus les jours de banque (jour
supplémentaire que la banque ajoute sur la durée de l’effet en vue d’augmenter ses intérêts).
APPLICATION 2 :
Supposons l’escompte d’un effet de commerce de 100 000 000 payable au 30 juin 2016. Le
banquier consent à son client d’escompter cet effet suivant la technique d’escompte en valeur.
Solution
2/ Ecritures comptables
NB : si le client ne touche pas cet argent avant le 30 juin 2016 (il n’aura pas d’intérêt). Si par
contre il l’utilise il devra payer des intérêts.
Client, 01/0/12 X
321 compte
d’escompt
e
Le compte ordinaire du client est crédité du montant nominal de l’effet par le débit du
compte 371.
Le compte ordinaire du client est crédité du montant nominal de l’effet par le débit du
compte 561. Dans ce cas le compte 321 compte d’engagement du client doit être apuré par le
débit de son compte ordinaire 371.
Lorsque l’effet n’est pas payé à l’échéance, l’engagement saint enregistré dans le
compte 321 se transforme en impayé dans le compte 34, suivant le schéma comptable ci-après :
34 Impayé client X
Après cette écriture, les frais d’impayés se prélèvent dans le compte ordinaire du client 371.
APPLICATION 3
La société Gaëtan et Cie, société commerciale de vente de produits de beauté entretient
un compte bancaire à Afriland First Bank : AFB (avenue des banques, Yaoundé).
Le 10 décembre 2015, elle tire sur son client « les parfumeries de l’ouest » la traite
N°0195 d’un montant de 100 000 000F échéance le 02/07/16 et domicilié à la Société
Commerciale des Banques : SCB (avenue des banques, Yaoundé).
Le 14 décembre 2015, le comité de crédit de la banque marque son avis favorable pour
l’escompte de cet effet. Le 15 décembre 2015, l’effet est escompté.
Le 02/07/2016 l’effet domicilié dans les livres de la SCB est payé.
Travail à faire :
1) Quels sont les éléments de causalité que la banque peut exiger pour justifier une telle
opération.
5) enregistrer les écritures qui s’imposent le 02/06/16 (date d’échéance) en considérant que les
deux entreprises sont dans la même banque (AFB) ;
6) Quelle aurait été le schéma d’écriture si à l’échéance l’effet n’était pas payé sachant que les
frais d’impayés s’élèvent à 1‰ du nominal ?
Solution
1) Les éléments qui justifient la naissance de la lettre de change (pour qu’elle soit considérée
comme découlant des opérations réelles) sont :
- bon de commande
- facture
- -bon de livraison
2) Le risque que le banquier court est celui du non remboursement, ou risque de contrepartie,
avant d’escompter, le banquier analyse d’abord le risque tireur et le risque tiré. Ce risque peut
se mesurer par son comportement face à ses anciennes traites. Le banquier analyse la solvabilité.
Le banquier prend le risque sur le débiteur (client), le banquier doit s’assurer que le
débiteur sera solvable. Donc, le risque est pris sur les tirés solvables.
Au préalable calculons le nombre de jour qui servira aux calculs de certains éléments
des agios
Décompte : *15/12/15 31/12/15 : 16 j
*01/01/16 31/01/16 : 31 j
*01/02/16 29/02/16 : 29 j
*01/03/16 31/03/16 : 31 j
*01/04/16 30/04/16 : 30 j
*01/05/16 31/05/16 : 31 j
*01/06/16 30/06/16 : 30 j
*01/07/16 02/07/16 : 02 j
- 8 489 938
NET A CREDITER (100 000 000 – 8489 938) = 91 510 062
4/ ECRITURES COMPTABLES
Les parties ayant des comptes domiciliés dans des banques différentes, l’écriture comptable
sera la suivante :
561 02/07/16
Banque centrale 91 510 062
5/ En supposant maintenant que les parties sont clientes de la même banque, on a les écritures
comptables suivantes :
02/07/16
371 Compte PDO 91 510 062
6) En supposant qu’à l’échéance l’effet n’est pas payé, on a les écritures suivantes :
02/07/16
34 Impayé client 100 000 000
721
Commission sur
55 555
impayé
434
TVA
10 694
Imputation des
frais
Chapitre IV : Les opérations de virement, de certifications de chèques et de
services divers
Les banques, dans le cadre de leurs activités effectuent plusieurs opérations avec les
tiers, clients ou non clients. Parmi ces opérations on distingue les virements, les certifications
de chèque et diverses transactions par l’intermédiaire de produits spécifiques (Flash cash et
gold chèque) et de services spécifiques (Money Gram et Western Union). Dans les lignes qui
suivent, nous développerons chacune de ces opérations en insistant sur leur traitement
comptable illustré à travers quelques cas pratiques.
Les opérations de virement sont des ordres de la clientèle ayant pour but de débiter un
compte (compte du client donneur d’ordre) pour créditer un compte ( compte du client
bénéficiaire), ou de mettre à disposition une somme d’argent au profit d’une tierce personne
non cliente à la banque. Cette opération peut concerner la même agence : on parle alors de
virement compte à compte, elle peut concerner deux agences d’une même banque : on
parle alors de virement déplacer ou inter agences, elle peut enfin concerner deux banques
et dans ce cas on parle de virement interbancaire.
Cette opération peut être occasionnelle tout comme elle peut être régulière, dans ce
dernier cas on parlera de virement permanent. Globalement on distingue les virements émis et
les virements reçus. Le virement est émis lorsqu’il prend naissance dans une agence
bancaire. Il est dit reçu lorsqu’il est traité au second niveau en continuité de l’opération
initiale traitée par l’agence émettrice.
Pour effectuer un virement, le donneur d’ordre doit remplir un ordre de virement qui
comporte sans être exhaustif :
Pour ce qui concerne les entreprises, l’ordre de virement peut être sous forme de papier
entête de l’entreprise.
Exemple :
A l’attention de Monsieur
le Directeur de la SGC
agence de Yaoundé
Signature et date
Ils portent sur des transactions qui doivent se dérouler à l’intérieur d’une agence bancaire.
Il s’agit en effet du transfert de fonds d’un compte dans l’agence à un autre compte dans la
même agence.
Du point de vue comptable, il s’agit pour la banque après nettoyage de l’ordre du client
c’est-à-dire vérifier la conformité et la régularité de l’ordre, de débiter le compte du donneur
d’ordre et de créditer le ou les comptes des clients bénéficiaires.
Le virement inter agence est une opération qui fait intervenir au moins deux agences
d’une même banque. Dans ce cas, on distingue l’agence émettrice (celle qui initie le virement)
et l’agence réceptrice (celle qui reçoit le virement). L’agence émettrice est celle qui débite
le client donneur d’ordre alors que l’agence réceptrice est celle qui crédite le compte du client
bénéficiaire.
Sur le plan comptable l’opération est rendue possible par l’utilisation du compte de
liaison virement entre les deux agences. Cette liaison peut être automatique au cas où la banque
a un réseau interconnecté et manuel dans le cas contraire.
3) virement interbancaire
On parle de virement interbancaire lorsque l’opération fait intervenir deux banques. Dans
ce type de virement, l’intervention de la banque centrale est indispensable. La pratique
actuelle des virements inter bancaires est intégrée dans la compensation et donc se fait via le
système SYSTAC et le système SYGMA.
Les mises à dispositions constituent des services de paiements aux tiers non clients au
guichet d’une banque donnée. Lorsqu’ une mise à disposition est disponible au guichet de la
banque on parle de disposition à payer (DAP).
Il s’agit ici de débiter le client donneur d’ordre et de rendre les fonds disponible au
guichet au profit d’une tierce personne. Sur le plan comptable, le client donneur d’ordre est
débité en contre partie du compte 381 DAP virement.
Ici, il y a envoie d’argent d’une agence à une autre. Le traitement comptable suit le
principe de virement inter agence à la seule différence que le compte du bénéficiaire est
remplacé par le compte DAP (381 DAP Virement) lié au fait que ce dernier touchera l’argent
au guichet.
Le virement est dit permanent lorsqu’il doit être exécuté plusieurs fois à des dates
déterminées à l’avance, le montant étant également fixé. Il peut aussi être interbancaire
comme il ne peut concerner qu’une seule banque de même agence ou d’agences différentes.
Dans tous les cas, il doit être exécuté périodiquement.
APPLICATION I
Le même jour, l’UCAC ordonne à son banquier de mettre à la disposition de ses chefs de
maintenance, un montant de 1 000 000 FCFA au guichet de son agence et un montant de
500 000 FCFA au guichet ECOBANK agence Nkolbisson pour la réparation des différentes
piscines. Les commissions relatives à cette opération s’élèvent à 5 000 FCFA
SOLUTION
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 2 000 000
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 3 000 000
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 5 000 000
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 11 925
20/02/2016
452 Compte de liaison virement 2 000 000
371/372/373 Compte client MAMADOU 2 000 000
s/virement n°…...
Enregistrement du virement à Afriland First Bank
20/02/2016
561 Banque centrale 5 000 000
371/372/373 Compte client ZAMBO 5 000 000
s/virement n°…...
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 1 000 000
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 500 000
20/02/2016
371/372/373 Compte client UCAC 5962.5
20/02/2016
381 DAP 1 000 000
- Agence de nkolbisson
20/02/2016
452 Compte de liaison 500 000
381 DPA 500 000
MAD Ordre UCAC
20/02/2016
381 DAP 500 000
Un chèque certifié est un chèque dont le banquier a non seulement attesté l’existence de
la provision, mais l’a bloquée pour ainsi garantir le paiement de ce chèque. Il est constitué
pour les administrations.
A côté du chèque certifié, il existe également le chèque banque qui est un chèque émis
par la banque en tant que établissement financier et vendu à ses clients pour les besoins de
leurs transactions. De même que le chèque certifié, le banquier garanti ici l’existence de la
provision.
1) traitement comptable
Pour obtenir un chèque certifié, le non client doit disposer du montant de la provision du
chèque augmenté des commissions de certification TTC. L’opération doit alors se dérouler en
deux étapes :
Versement du montant des provisions augmenté des frais dans 1 compte « DAP
opération ». cette opération est effectuée au niveau de la caisse
Emission du chèque certifié : il se fait par le service concerné à partir du compte DAP
opération.
APPLICATION II
Monsieur FONGANG Arnaud reçoit du centre des impôts un AMR d’un montant de
2 500 000 FCFA le 21/02/2016. Il émet un chèque à l’ordre du receveur des impôts et
demande à son banquier (UBC agence mvog-mbi) de certifier ledit chèque pour règlement de
ses impôts. Les commissions de certification s’élèvent à 5000 FCFA
Par ailleurs il se rend auprès de la BICEC pour souscrire un chèque banque d’un montant
de 5 000 000 FCFA au profit de la société CAMTEL pour le règlement d’une facture. Les
commissions pour certification s’élèvent à 7000 FCFA
Enregistrement à UBC
21/02/2016
371/372/373 Compte client FONGANG 2 500 000
21/02/2016
371/372/373 Compte client FONGANG 5 962.5
Enregistrement à la BICEC
21/02/2016
57 Caisse 5 008 347.5
21/02/2016
381 DAP opération 5 008 347.5
381 DAP Chèque certifié 5 000 000
434 TVA/frais 1 347.5
72 Commissions 7 000
Emission chèque certifié
III) TRAITEMENT COMPTABLE DES OPERATIONS DE SERVICES ET
PRODUITS BANCAIRES SPECIFIQUES
L’écriture générée par cette opération consiste à débiter le compte caisse et à créditer le
compte d’ordre.
L’écriture générée par cette opération consiste à débiter le compte d’ordre et à créditer le
compte caisse.
Ce sont des services de transfert de fonds développés par des entreprises spécialisées (qui
porte leur nom) dans le transfert de fonds et commercialise ou sous traite l’exploitation dans
les établissements de crédit et des bureaux de change.
La relation qui lie les établissements de crédit et les structures spécialisées est une relation
de partenariat qui peut parfois être exclusive. Sur le plan comptable, le plan comptable des
établissements de crédit a prévu le compte 46 pour le traitement des opérations avec les tiers.
Ce sont des opérations d’envoi et de réception des fonds qui peuvent concerner une même
devise ou des devises différentes.
Elle engendre des charges d’expédition qu’on peut appeler commission money
gram /western-union. Ces commissions comptabilisées HT sont à repartir entre les
partenaires. Sur ces commissions la TVA est appliquée pour le compte de l’Etat.
Le bénéficiaire des fonds ne supporte aucune charge. Le montant des fonds qu’il recevra
correspondra à la contre-valeur des fonds envoyés. Sur le plan règlementaire, les opérations
d’envoi et de réception des fonds entre le territoire national et le reste du monde doivent être
conformes à la règlementation de change en vigueur.
Pour les non clients de la banque, l’envoie et la réception peuvent se faire en espèces.
Lors de la réception, aucune commission n’est retenue. Le compte « 461 opération money
gram/western union » est alors débité du montant reçu en contre partie du compte « 571
caisse ».
Si le compte principal est créditeur, il sera débité ; si par contre il est débiteur, la banque
recevra un montant équivalent au solde débiteur.
S’agissant des commissions, elles doivent faire l’objet d’un partage dans les proportions
établies dans le contrat. La quôte part revenant à la banque sera virée au compte 72 et celle
revenant à WU/MG sera virée à sa banque de domiciliation dans les mêmes conditions que le
compte principal.
Schéma d’écritures :
23/02/2016
461 Compte money gram/western union xxxxx
23/02/2016
462 Commission MG/WU xxxxx
APPLICATION III
Le 23/02/2016 Monsieur TRAORE se rend à Afriland et achète 50 flash cash de 100 000
FCFA. A l’issue de cette opération, la banque prélève un montant de 100 000 FCFA au titre
de commission.
Le même jour Monsieur TRAORE fait un transfert Western Union à son fils BOUBA au
Gabon d’un montant de 250 000 FCFA ; commissions 2500 FCFA. Quelques minutes plus
tard, Monsieur TRAORE reçoit une notification pour retrait d’un transfert Money Gram d’un
montant de 500 000 FCFA.
SOLUTION
23/02/2016
371/372/373 Compte client TRAORE 5 000 000
23/02/2016
371/372/373 Compte client TRAORE 119 250
Lorsque Monsieur TRAORE convertira ses flash cash en argent, l’écriture sera la suivante :
23/02/2016
381 DAP 5 000 000
23/02/2016
57 Caisse 5 119 250
381 DAP 5 000 000
434 TVA/frais 19 250
72 Commissions 100 000
Achat de flash cash
Lorsque Monsieur TRAORE convertira ses flash cash en argent, l’écriture sera la suivante :
23/02/2016
381 DAP 5 000 000
23/02/2016
371/372/373 Compte client TRAORE 252 981.25
23/02/2016
461 Compte Western Union 5 000 000
371/372/373 Compte client TRAORE 5 000 000
Conversion des flach cash
Au cas où Monsieur TRAORE n’est pas titulaire d’un compte, on créditera le compte 57
caisse.
DEUXIEME PARTIE : Les opérations de dépôt clientèle
Le plan comptable des établissements de crédit distingue trois types de dépôts que certains
auteurs étendent en quatre à savoir :
- les comptes à régime spécial : compte 35
- les comptes à terme : compte 36
- les comptes créditeurs à vue : compte 37
- les autres comptes de la clientèle : compte 38.
Ces comptes sont destinés à mobiliser les fonds du public et peuvent être classés en fonction
de leur durée et en fonction de leurs coûts.
Pour ce qui est de la classification en fonction de leur durée, les dépôts sont
classifiés en dépôts à terme et en dépôts à vue. Les dépôts à terme, encore appelés dépôts à
échéance comportent une date à laquelle les fonds seront disponibles. Les comptes à vue au
contraire sont permanemment disponibles. C’est le cas des comptes courants, des comptes chèques,
des comptes d’épargne et des autres comptes de la clientèle.
Quant à la classification en fonction des coûts, elle permet de distinguer les dépôts
rémunérés et les dépôts non rémunérés.
Pour approfondir cette réflexion nous évoluerons selon une double perspective.
Dans un premier temps nous développerons les comptes à régime spécial. Ensuite nous
nous pencherons sur la gestion de dépôts { terme et des comptes d’épargne.
Les comptes { régime spécial bénéficient d’un statut particulier soit en matière de
montant, de durée, de taux ou de mode de rémunération. On y retrouve principalement les bons de
caisse, les certificats de dépôts, les comptes et plans d’épargne-logement, les comptes d’épargne-
retraite, et tout autre type de compte qui requiert les mêmes caractéristiques de fonctionnement.
Les bons de caisse sont des billets à ordre1 ou au porteur2 dont la durée varie entre trois
(3) mois et deux (2) ans. Ils matérialisent l’engagement de la banque qui les a émis, de payer {
l’échéance du bon, la somme mentionnée sur celui-ci. Ils sont à échéance fixe et les intérêts
peuvent être précomptés3 ou post-comptés4. Sur le plan fiscal, les intérêts générés par les bons de
caisse ne supportent pas d’impôts au Cameroun.
4 Payés à l’échéance.
signature de l’émetteur 5. Ils ont les mêmes caractéristiques que les bons de caisse sauf que leur
durée peut excéder trois (3) ans et aller jusqu’{ sept (7) ans. Selon nos informations, cette option
n’est pas encore activée en zone CEMAC6.
février 2016.
6 Communauté Economique et Monétaire d’Afrique
Centrale.
7 Pour rappel : une rente viagère selon http://www.lesechos.fr consulté le 20 février 2016, est
somme versée
régulièrement jusqu’au décès du bénéficiaire par quelqu’un qui a acquis un actif et qui en
deviendra le plein et l’entier bénéficiaire après le décès du bénéficiaire. Dans l’intervalle, le
bénéficiaire continue à tirer profit de la jouissance de cet actif qui est souvent un bien immobilier.
8 Cette liste n’est pas
exhaustive.
* 353 : Comptes de plan d’épargne logement,
* 351100 : Bons de caisse à trois mois nominatif,
* 351110 : Bons de caisse à trois mois anonyme,
* 351200 : Bons de caisse à six mois nominatif,
* 351210 : Bons de caisse à six mois anonyme
* 351300 : Bons de caisse à un an nominatif,
* 351310 : Bons de caisse à un an anonyme,
* 351400 : Bons de caisse à deux ans nominatif,
* 351410 : Bons de caisse à deux ans anonyme,
* 351500 : Bons de caisse échu non remboursé.
Ce dernier compte enregistre le principal de tous les bons de caisse arrivés à
l’échéance mais dont le porteur est absent.
l’épargne vers certaines formes de placement 9. Elle est { l’origine des comptes d’épargne.
peuvent être ouverts auprès des banques11 par toute personne physique ou morale.
S’agissant des personnes physiques, un compte sur livret peut être ouvert à un mineur
non émancipé sur demande de son représentant légal, qui aura par ailleurs seul qualité pour le faire
fonctionner.
Préalablement { l’ouverture du compte, les banques sont tenues de communiquer { leurs
clients les modalités de calcul des intérêts créditeurs et des prélèvements divers au profit de l’Etat,
ainsi que l’échéancier des versements des intérêts créditeurs.
Le cadre comptable
Les comptes d’épargne génèrent des intérêts périodiques. Ceux-ci constituent des charges
pour l’établissement bancaire. En effet, les banques rémunèrent ces dépôts deux fois par an12.
Pour permettre { ces établissements d’avoir une appréciation judicieuse et une maîtrise des
charges d’intérêts générés par les comptes d’épargne, les banques intègrent dans leur résultat
périodique, les intérêts courus non échus (constitution des prévisions d’intérêts).
Le PCEC13 a prévu le compte 379 dettes rattachées qui enregistrent mensuellement les
prévisions d’intérêts par le crédit du compte 61 intérêts sous compte d’épargne.
Sur le plan fiscal, les intérêts générés par les comptes d’épargne sont soumis {
l’IRCM14 au taux TTC de 16.5% dès lors que les capitaux ayant généré cet intérêt sont
supérieur à 10.000.000 FCFA.
Pour ce qui est du calcul de l’IRCM on procède de la manière suivante : soit X un
versement ou le cumul d’un versement supérieur { 10.000.000 FCFA, l’impôt :
X 10 000 000 t n
Base de l’IRCM =
36
Eléments de correction :
Capital : 150.000.000
Taux d’intérêt : 4% l’an
Durée : 6 mois
Produit : Bon de caisse
a. Ecritures de souscription
01/01/2015
Débit Crédit Libellés Montant
37 Compte ordinaire Mutmunè 150 000
351200 Bon de caisse nominatif à 6 150 000
Souscription bon de caisse N°0001
31/01/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 500 000
359 Dettes rattachées 500 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
28/02/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 500 000
359 Dettes rattachées 500 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
31/03/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 500 000
359 Dettes rattachées 500 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
30/04/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 500 000
359 Dettes rattachées 500 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
31/05/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 500 000
359 Dettes rattachées 500
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
Les écritures sont passées jusqu’au 31 mai 2015 en considérant que c’est au 30 juin
que tout le reste devra être régularisé y compris les intérêts de ce mois. On paie ainsi la totalité
des intérêts et on annule la constatation.
30/06/2015
Débit CréditLibellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 3 000 000
37 Compte ordinaire Mutmunè 3 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
D
359 Dettes rattachées 2 500 000
611 Intérêts sur bon de caisse 2 500 000
Extourne des écritures de provision
D°
351200 Bon de caisse à 6 mois nominatif 150 000
351500 Bon de caisse échu non remis 150 000
Échéance du bon de caisse N°0001
Deuxième option : Les intérêts sont précomptés : Première méthode a.
Ecritures de souscription
01/01/2015
Débit Crédit Libelles Montants
37 Compte ordinaire Mutmunè 150 000 000
351200 Bon de caisse nominatif à 6 mois 150 000 000
Souscription bon de caisse N°0001
01/01/2015
Débit Crédit Libellés Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 3 000 00 0
37 Compte ordinaire Mutmunè 3 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
31/01/2015
Débit Crédit Libellés Montants
471 Charges payées d'avance 2 500 000
611 Intérêts sur bon de caisse 2 500
Régularisation des intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/02/2015
Débit Crédit Libellés Montants
611 Intérêts sur bon de caisse 2 500 000
471 Charges payées d'avance 2 500
Extourne de
28/02/2015
Débit Crédit Libellés Montants
471 Charges payées d'avance 2 000
611 Intérêts sur bon de caisse 2 000
Régularisation des intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/03/2015
Débit Crédit Libellés Montants
611 Intérêts sur bon de caisse 2 000
471 Charges payées d'avance 2 000
Extourne de
Ces écritures seront passées ainsi jusqu’au solde complet des intérêts payés d’avance.
Deuxième option : Les intérêts sont précomptés : Deuxième méthode
Elle consiste à débiter le compte 471 à la souscription pour constater les charges, et à le
créditer chaque mois en contrepartie du compte 611 jusqu’{ ce que le compte 471 soit
complètement soldé.
01/01/2015
Débit Crédit Libellés Montants
471 Charges payées d'avance 3 000
37 Compte ordinaire Mutmunè 3 000
Intérêts payés sur bon de caisse N°0001
01/01/2015
CréditLibelles Montant
372 Compte ordinaire Mutmunè 150 000
351200 Bon de caisse nominatif à 6 mois 150 000
Souscription bon de caisse
01/01/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 3 000 000
37 Compte ordinaire client 3 000
Intérêts payés sur bon de caisse N°0001
31/01/2015
Débit Crédit Libelles Montant
471 Charges payées d'avance 2 500 000
611 Intérêts sur bon de caisse 2 500
Régularisation des intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/02/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 2 500 000
471 Charges payées d'avance 2 500
Extourne d'écriture de régularisation
28/02/2015
Débit Crédit Libelles Montant
471 Charges payées d'avance 2 000 000
611 Intérêts sur bon de caisse 2 000
Régularisation des intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/03/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse 2 000 000
471 Charges payées d'avance 2 000
Extourne d'écriture de régularisation
31/03/2015
Débit Crédit Libellés Montant
471 Charges payées d'avance 1 500 000
611 Intérêts sur bon de caisse 1 500 000
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/04/2015
611 Intérêts sur bon de caisse 1 500 000
471 Intérêts sur bon de caisse 1 500
Extourne d'écriture de régularisation
30/04/2015
471 Charges payées d'avance 1 000 000
611 Intérêts sur bon de caisse 1 000
Régularisation des intérêts courus sur bon de caisse N°0001
01/05/2015
611 Intérêts sur bon de caisse 1 000 000
471 Charges payées d'avance 1 000
Extourne d'écriture de régularisation
D°
01/01/2015
Débit Crédit Libelles Montant
37 Compte ordinaire client 150 000
351200 Bon de caisse nominatif à 6 mois 150 000
Souscription bon de caisse
31/01/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse à six mois 500 000
359 Dettes rattachées 500
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
28/02/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse à six mois 500 000
359 Dettes rattachées 500
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
31/03/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse à six mois 500 000
359 Dettes rattachées 500
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
30/04/2015
Débit Crédit Libelles Montant
611 Intérêts sur bon de caisse à six mois 500 000
359 Dettes rattachées 500
Intérêts courus sur bon de caisse N°0001
D°
31/05/2014
15/03/2014
371 Compte courant d'entreprise 1 500 000
36 Dépôt à 1 500 000
Souscription dépôt à terme
31/03/2014
15/05/2014
SOLUTIO
N
Calculs préliminaires.
17500000 5 29
Prévisions avril : = 69 500
36
500
7500000 5 1
: =1
027
36 500
7500000 5 31
Prévisions mai : = 31 849
36 500
7500000 5 30
Prévisions juin: = 30.821 FCFA
36
500
Comptabilisation
31/03/2013
Débit Crédit Libelles Montant
613 Intérêts sur CE 16 438
379 Dettes rattachées 16 438
Prévisions intérêts/CE
30/04/2013
Débit Crédit Libelles Montant
613 Intérêts sur CE 70 547
379 Dettes rattachées 70 547
Prévisions int/CE
30/05/2013
Crédit Libelles Montant
613 Intérêts sur CE 31 849
379 Dettes rattachées 30 849
Prévisions intérêts/CE
30/06/2013
Crédit Libelles Montant
613 Intérêts sur CE 149 655
373 Client 144 738
434 IRC 4 916
Versement
D°
Crédit Libelles Montant
379 Dettes rattachées 118 834
613 Intérêts sur 118 834
Extourne prévisions et intérêts pour la période allant du 16/03 au 31/05/13
La gestion des opérations de dépôt clientèle se divise en deux grandes parties : Les comptes à
régime spécial, et les dépôts à terme et comptes d’épargne. Les régimes spéciaux concernent
les bons de caisse, les certificats de dépôts, les comptes et plan d’épargne logement et les plans
d’épargne retraite. De même, la comptabilisation varie selon que les intérêts sont précomptés
ou post comptés avec des spécificités liées aux remboursements anticipés. En ce qui concerne
les dépôts à terme, il s’agit des contrats de placement entre le client et son banquier, dont les
intérêts sont soumis à l’IRCM. E n ce qui est des comptes d’épargne, ce sont des placements
sauf qu’ils génèrent des intérêts périodiques rémunérés u n à deux fois l’an. Sur le plan
comptable, les dépôts à terme sont enregistrés dans le compte 36, tandis que les comptes
d’épargne sont enregistrés dans le compte 379.
TROISIEME PARTIE : LES OPERATIONS DE CREDIT
INTRODUCTION
Une opération de crédit correspond à tout acte par lequel une personne agissant à titre
onéreux prend dans l’intérêt d’une autre un engagement par signature tel qu’un aval, un
cautionnement ou une garantie (on parle de crédits par signature). Aussi, l’opération de crédit peut
être définie comme tout acte par lequel une personne agissant à titre onéreux met ou promet de
mettre des fonds à la disposition d’une autre; tel un banquier en faveur de sa clientèle. On parle
dans ce cas de cas de crédits par trésorerie ou par caisse (objet de notre étude). Ces derniers
constituent d’une part l’essentiel de l’activité de financement des banques et représentent une
source de profit important d’autre part. Ils présentent aussi la caractéristique d’être très risqués
c’est la raison pour laquelle ces opérations sont fortement règlementées. Dès lors, il devient
important pour nous d’avoir une idée plus précise sur la mise en place et le traitement de ces crédits.
C’est dans ce sciage qu’après avoir défini la notion de crédit, nous nous appesantirons sur le
processus d’octroi de crédit, la vie du crédit et les traitements comptables des crédits impayés en
cas de remboursement total, partiel et de pertes.
I- GENERALITES SUR LES CREDITS
1) Définition et rôle
Le crédit est une notion économique qui matérialise le fait qu’une personne cède
l’utilisation ou la propriété d’un bien en échange d’une contre prestation future. Selon
l’enseignement classique, le crédit suppose la réunion de deux facteurs que sont le temps et la
confiance. En effet, il n y a crédit que lorsqu’il se produit un décalage entre la prestation du crédité
et celle du créditeur. Ce décalage temporel suppose la confiance du créditeur dans le crédité.
Cependant, il convient de préciser les facteurs temps et confiance ne suffisent plus car l’expérience
montre que certaines opérations à l’instar des dépôts d’espèces dans les banques réunissent ces
deux facteurs sans pour autant être des opérations de crédit. Il est donc opportun d’y associer deux
autres éléments indissociables de la notion de crédit. Il s’agit du risque et de l’absence de
spéculation de la part du créditeur.
Dans une économie moderne, l’importance du crédit n’est plus à démontrer. En effet, les
crédits assurent les besoins d’exploitation des entreprises en ce sens qu’ils cherchent à résoudre les
problèmes de trésorerie des entreprises engendrés par les activités de production et commerciales.
Les crédits couvrent aussi les investissements des entreprises au travers des techniques
spéciales car les risques sont plus différents et plus sérieux. Les ménages recourent quant à eux
recourent au crédit pour financer leurs dépenses courantes ou leurs dépenses particulières
d’équipement.
Notons d’entrée de jeu que le client doit disposer d’un compte courant à la banque pour
bénéficier d’un crédit.
L’octroi de crédit par une banque à la clientèle passe par une tenue de dossier de demande
de crédit. Il s’agit en effet d’analyser les états financiers du client au travers de la détermination et
de l’interprétation des ratios d’analyse financière et du ratio prudentiel édicté par la COBAC1.
En effet, le ratio de division des risques2, qui tient compte de cette sagesse populaire
selon laquelle il n'est pas raisonnable de "mettre tous ses œufs dans un même panier". Il oblige les
banques à éviter de trop concentrer leurs risques sur un petit nombre de signatures dont
l'insolvabilité définitive ou même partielle pourrait les ébranler. Il limite à 45% des fonds
propres nets les risques pondérés portés sur un même bénéficiaire.
Plusieurs autres ratios sont généralement observés :
- Autonomie Financière 3 = (capitaux propres/total bilan) correct à partir de 20%
- Ratio d’endettement = (Total actif/Total dettes) il doit être inférieur à 80%
- Ratio de Liquidité générale = (actif circulant/passif circulant). Il mesure la capacité pour
l’entreprise de régler ses dettes à court terme. Celle-ci sera solvable lorsque ce ratio sera
supérieur à l’unité.
1
COBAC : Commission Bancaire de l’Afrique Centrale
2
M. ADAM MADJI secrétaire général de la COBAC, communiqué sur : la Stabilité Financière et contrôle prudentiel,
3
Source : www.banquedefrance.fr
client des garanties dites « classiques » que nous pouvons regrouper en deux catégories : les
garanties personnelles et les garanties réelles.
Le cautionnement, la lettre de confort et la contre garantie constituent l’essentiel des suretés
personnelles. Tandis que le cautionnement est un contrat par lequel la caution s’engage envers le
créancier (la banque) qui accepte, à exécuter une obligation contracté par le débiteur si celui-ci n
y satisfait pas lui-même ; La contre garantie est la sureté est la garantie qu’une banque accorde à
une autre. La lettre de confort est un engagement moral qui est pris par une société mère vis-à-vis
des créanciers de sa filiale.
Les garanties réelles quant à elles comprennent l’hypothèque, le gage et le nantissement.
Selon l’Article 125 de l’AUDSC4 le nantissement est l’affectation d’un bien meuble incorporel ou
d’un ensemble de bien meubles incorporels en garantie d’une ou de plusieurs créances présentes
ou futures à condition que celles-ci soient déterminées ou déterminables.
Selon l’Article 92 du même document, le gage est le contrat par lequel le constituant accorde à
un créancier le droit se faire par préférence sur un bien meuble corporel ou un ensemble de biens
meubles corporels.
L’hypothèque est définit par l’Article 190 de l’AUS comme l’affectation d’un immeuble
déterminé ou déterminable appartenant au constituant en garantie d’une ou plusieurs créances
présentes ou futures à condition qu’elles soient déterminées ou déterminables.
4
AUSC : Acte Uniforme relatif au Droit des Sociétés commerciales
Source : AFRILAND FIRST BANK
Demande
l de Etude ou analyse la demande Décision de rejet ou
crédit de crédit (risques et d’accord de crédit
couvertures des risques)
Rejet Accord
FIN
Décision du client
FIN Signature du
contrat de prêt
Recueil des
garanties
Mise en place
du crédit
1) Comptabilisation
La première écriture est passée lorsque le crédit est ouvert c'est-à-dire dès lors que le banquier
s’est engagé à mettre les fonds à la disposition du client. Mais en pratique, cette première écriture
est enregistrée en comptabilité que lorsque le client a été notifié de l’accord de crédit et que ce
dernier l’a accepté. Cette promesse de financement de la banque est alors comptabilisée par le
débit du compte 923 autres ouvertures de crédits confirmés et par le crédit du compte 9923 compte
général des engagements donnés sur ordre de la clientèle. Le schéma d’écriture est donc le suivant :
Avant d’arriver au déblocage des fonds proprement dit, la banque reçoit les garanties proposées
par le client. La comptabilisation de ces garanties se fait par le débit du compte 993, compte général
des engagements reçus de la clientèle par le crédit du compte 93 engagements reçus de la clientèle.
d°
31/32/33 XXXXXX
crédits à court/moyen/long terme X
XXXXXXX
371/372 comptes courants/ compte chèque X
(MAD du crédit N°………….)
3) Application
L’entreprise MCF2 fait une demande de crédit le 25 janvier 2015 pour un montant de 15 000 000F
auprès de la CBC. Cette entreprise fournit tous les documents demandés par la banque. Elle propose
en plus un immeuble en hypothèque d’une valeur de 20 000 000F. Le 10/02/2015, la CBC notifie la
MCF2 par une lettre d’offre de crédit pour un montant de 11 000 000F. La MCF2 accepte l’offre
de crédit le 25/02/2015 et la mise en place du crédit intervient le 01/03/2015.
Solution
Enregistrement des écritures au journal de la CBC
15/01/2015
01/03/2015
La gestion du crédit dépend également des conditions que le banquier a accordées à son client.
Le remboursement peut être mensuel, trimestriel, semestriel, annuel ou in fine.
Le banquier peut également accorder une période de grâce (différé) avec des intérêts payés ou
capitalisés.
2) Application :
Monsieur TAMO a bénéficié d’un crédit d’équipement auprès d’ECOBANK pour un montant de
5 millions aux conditions suivantes :
c) Procéder à la mise en place du crédit sachant que la banque a retenu comme garanti l’hypothèque
ferme sur la résidence de M. TAMO ; objet du titre foncier : 1025 MFDOUNDI Valeur expertise
12 millions.
En supposant que le crédit est remboursable le 30 de chaque mois, et qu’aucun incident n’est
intervenu, procéder aux écritures comptables de chacune des échéances.
Solution
b) Tableau d’amortissement
c) Ecritures
1-Jan
- La fiche de mise en place du crédit représentant la pièce comptable qui doit être signée par les
responsables : le responsable du crédit (montant, taux, modalités), responsable du service juridique
(garanties).
- Le tableau d’amortissement accompagné des BO signés par le client sur mention « accepté pour
somme et date ». Il doit également signer sur le chèque B.O.
3) Les impayés
Les créances impayées sont des concours qui n’ont pas été réglées à l’échéance pour des raisons
diverses. Sur le plan comptable, le compte 34 créances impayées enregistrent la fraction contenue
dans l’annuité et la mensualité de remboursement. Les intérêts et taxes comptabilisés en hors bilan
conformément à la réglementation COBAC R98/03.
Ce règlement stipule que les intérêts générés par les créances immobilisées, impayées et les
créances douteuses non réglées ne sont pas comptabilisées dans les comptes de produit. Ces intérêts
et éventuellement les commissions ainsi que les taxes y afférentes sont enregistrées de la même
manière que les produits et taxes initialement incorporés aux créances impayées. Ces sommes sont
inscrites en hors bilan au débit des comptes : 9851 Intérêts/créances en souffrance ;
9852 Commission sur engagement par signature douteux ; 9853 Taxe à recouvrer sur créances en
souffrance par le crédit des comptes ; 9971 Intérêts ou agios réservés ; 9972 Commissions réservées
; 9973 Taxe réservée ou à percevoir.
ECRITURES
32 Compte ordinaire X
Impayé prêt n°
Impayé net n°
Une créance impayée est une créance qui n’a pas été honorée à l’échéance.
Une créance immobilisée est une créance qui met long et dont le risque de non remboursement
n’est pas atteint
Une créance douteuse est une créance qui présente le risque de non-remboursement.
Selon ce règlement, il y a lieu de distinguer les créances douteuses portant une garantie et les
créances douteuses sans garantie. La durée du provisionnement est fonction de la garantie associée
au prêt. Si le crédit n’est pas couvert par une garantie, l’impayé ou la créance douteuse doit être
entièrement provisionné au bout de trois ans (3 ans). Dans le cas contraire, si le crédit est couvert
par une garantie réelle, la provision nécessaire sera constituée pour une durée de quatre ans (4 ans).
Le cumul des provisions constituées pour les crédits couverts par une garantie réelle doit être de
15% à la première année, 45% à la deuxième, 75% à la troisième et 100%
à la quatrième année.
Pour les créances douteuses non couvertes par une garantie réelle, le risque est le suivant : 25%
pour la première année, 75% à la deuxième année et 100% la troisième année. Le plan comptable
des établissements bancaires a réservé le compte 39 : provision pour dépréciation comptes clientèle
pour la comptabilisation des créances douteuses. Il enregistre en son crédit le montant de la dotation
de l’exercice par le débit du compte 691 : dotation aux provisions.
Pour apprécier la nature des impayés, le facteur temps est pris en compte. Ainsi les impayés
deviennent des créances immobilisées dès lors que le nombre des impayés est supérieur à trois
mois (3 mois). Au-delà de six mois (6 mois), la créance est classée difficile ou en souffrance. En
fin des informations reçues suite aux échanges de correspondances entre la banque et le client, la
créance peut être classée douteuse au cours d’un an (1 an) et la réglementation bancaire exige que
des provisions puissent être constituées en couverture du risque de perte de cette créance.
2) Application :
Reprenons l’exemple ci-dessus en supposant qu’à partir de l’échéance n°3 le crédit n’a pas été
payé, 3 mois plus tard la banque adresse une lettre de rappel à son client par retour de courrier, ce
dernier informe la banque de son incapacité à honorer son engagement suite au licenciement pour
cause économique. L’encours du crédit est aussitôt transféré en créance douteuse. Au 31 décembre
de la même année, la banque constitue une provision pour créance douteuse.
a) retracer les écritures comptables relatives à cette opération sachant que la situation du client
reste inchangée durant les 2 prochaines années.
En supposant qu’au mois de mars de 3e année, M. TAMO approche son banquier porteur d’une
lettre prévoyant le remboursement de son solde de tout compte pour un montant de 10500000
FCFA.
Il négocie par la même occasion et obtient de son banquier l’abandon des intérêts de retard sur sa
créance devenue douteuse. Un mois plus tard, la banque reçoit un virement en faveur de M TAMO
de montant 10474000 FCFA.
b) présenter la situation du client à cette date compte tenue des intérêts de retard ;
c) retracer les écritures comptables depuis l’encaissement du virement jusqu’à l’apurement de la
dette ;
Solution
31/12/N
31/12/N+1
Montant de la provision :
A chaque échéance de crédit, le client doit disposer des ressources suffisantes sur son compte
ordinaire pour permettre le remboursement de chacune des mensualités.
Il y a impayé sur crédit lorsque le compte ordinaire du client ne dispose pas d’approvisionnement
suffisante pour faire face à ses engagements.
A cet effet, les comptes 34 impayés, 9851 intérêts sur créances en souffrance, 9853 taxes sur
créances en souffrance, 9971 intérêts réservés et 9973 taxes sur intérêts réservés sont créés pour
permettre la comptabilisation des impayés.
Schéma comptable
D 372 C/C C
0 0
605560
1211120
SD: 1816680
D 341impayés C
0 0
D 344 créance A C
4037069
144765
D 93 hypothèque C
27868
12000000
2) Comptabilisation
Intérêts
9971 réservés 144765
526212,73*8= 4209693
10474000-4209693= 6264304
3) Situation du client après l’apurement de la dette
D 372 C/C C
6264304
D93hypotheque C
12000000
Etant donné que la créance est déjà totalement irrécouvrable, le montant porté en reprise doit être
identique au solde du compte 34 (créances en souffrance) concerné.
Constitution de la perte
Puis que c’est la créance restante qui est devenue irrécouvrable, le montant porté en perte ne saurait
être inférieur au solde du compte 34.
Annulation de la promesse
Au moment de la constatation de l’impayé, nous avions enregistré en hors bilan une « Promesse
d’intérêt et taxe » qu’il faut donc désormais annuler par une écriture d’extourne.
S’il y avait une garantie assortie au dit crédit, il est possible mais non recommandé de
la réaliser. On la fait donc sortir des engagements hors bilan.
5
FIFO : First In, First Out
2) Application
Reprenons l’exemple précédent en supposant que M. TAMO verse la somme de 3 500 000 FCFA
le 16 Mai de la troisième année. Le solde étant définitivement irrécouvrable.
Solution
Nous sommes en présence d’un remboursement partiel car le montant versé par M TAMO n’éteint
pas totalement sa dette.
La comptabilisation consiste à apurer d’abord le capital et ensuite les intérêts avec la TVA.
Remarque :
3
Au 16 mai N+2, le principal restant à rembourser est de S= 10 s
S= 488 263,73 + 492 853,73 + 497 486,73 + 502 162,73 + 506 883,73 + 511 648,73 + 516 457,73
+ 521 312,73
= 3 520 612 FCFA
Or 3 520 612 – 3 500 000 = 20 612 FCFA
Le solde qui est de 20 612 FCFA représente le capital qui demeurera non remboursé. Il sera
comptabilisé en perte.
16/05/N+2
561 2 500 000
Banque Centrale
372 Compte Chèque 2 500 000
réception des fonds pour solde de tout compte
d°
16/05/N+3
d°
d°
d°
d°
372 Compte courant TAMO 511 648,73
34 Impayés TAMO 511 648,73
Annulation des impayés de la 8ième mensualité
d°
d°
d°
d°
6
521 312,73 – 500 700,73 = 20 612 FCFA qui correspond à la partie irrécouvrable du capital
3
7
144 764= 10 éê= 31 823+27 974+24 089+20 167+16 209+12 213+8 180+4 109
8
27 868= 3 / éê = 6 126+5 385+4 637+3 883+3 120+2 351+1 575+791
10
Annulation de la promesse d’intérêts dans le
hors bilan
31/12/N+2