Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GÉNÉRALE
I. Définition;
II. Émergence;
III. Loi 09-88 portant obligations comptables des commerçants corrigée par la loi 04-
33;
IV. Code Général de Normalisation Comptable.
• La valeur des éléments actifs et passifs doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une fois
par exercice
• On parle de l’inventaire physique
ARTICLE 6
• Sur le livre d'inventaire sont transcrit le bilan et le compte de produits et charges de chaque
exercice.
ARTICLE 7
• La durée de l'exercice est de douze mois. Elle peut exceptionnellement être inférieure à
douze mois, pour un exercice donné.
• Le cas d’un exercice achevale qui débute en N et fini en N+1
ARTICLE 8
• Le livre-journal et le livre d'inventaire (livres légaux) sont cotés et paraphés par le greffier
du tribunal de première instance du siège du commerçant ;
• Le commerçant dont le CA < 2 MDhs est dispensé de cette disposition à condition de
conserver les documents comptables pendant 10 ans
ARTICLE 9
• Les états de synthèse doivent donner une image fidèle des actifs et passifs (Bilan) ainsi que
de la situation financière et des résultats (CPC) de commerce du commerçant
• L’image fidèle c’est le fruit de l’application et le respect des principes comptables, elle
repose sur deux axes fondamentales:
• La régularité: respect des règles et des lois (savoir faire)
• La sincérité: application des règles en bonne foie (savoir être)
• Des informations complémentaires doivent être données si l'application d'une prescription
comptable ne suffit pas pour donner l'image fidèle
ARTICLE 12
• La présentation des états de synthèse comme les modalités d'évaluation retenues ne peuvent
être modifiées d'un exercice à l'autre. (permanence des méthodes)
• Si des modifications interviennent, elles sont décrites et justifiées dans l'état des
informations complémentaires.
ARTICLE 14
• Valeur d’entrée : (Principe du coût historique)
Nature Valeur d’entré
les biens acquis à titre onéreux Coût d'Acquisition
• La valeur d'entrée des éléments de l'actif immobilisé dont l'utilisation est limitée dans le
temps est corrigée par le jeu d'amortissement ;
ARTICLE 14
• L'amortissement consiste à étaler le montant amortissable de l'immobilisation sur sa durée prévisionnelle
d'utilisation selon un plan d'amortissement ;
• La valeur d'entrée (-) le cumule des amortissements (=) la valeur nette d'amortissements de l'immobilisation ;
• A la date d'inventaire, la valeur actuelle (VA) est comparée :
• à la valeur d'entrée (VE) pour les éléments non amortissables ;
• à la valeur nette d'amortissements (VNA) pour les immobilisations amortissables.
• Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont comptabilisées (Principe de Prudence) soit :
• sous forme d'amortissements exceptionnels (moins-values définitive) ;
• soit sous forme de provisions pour dépréciation (moins-values non définitive).
• La valeur comptable nette (VCN) des éléments d'actif est soit :
• la valeur d'entrée (VE) si la VA >= VE ;
• la valeur nette d'amortissements (VNA) si la VA >= VNA ;
• la valeur actuelle (VA) si la VA< VE ou VA< VNA.
• En cas de réévaluation de l'ensemble des immobilisations corporelles et financières, l'écart de réévaluation entre la valeur actuelle (VA) et la
valeur comptable nette (VCN) ne peut être utilisé à compenser les pertes ;
• L’écart de réévaluation est inscrit distinctement au passif du bilan.
• Les biens fongibles (Stocks) sont évalués soit au :
• Coût moyen d'acquisition ou de production ou ;
• Premier bien sorti est le premier bien entré (FIFO).
• Le commerçant dont le CA < 2 MDhs est autorisé à :
procéder à une évaluation simplifiée (les stocks et les biens produits par estimation du coût d'achat ou de production) ou (le prix de vente (-) la
marge pratiquée) ;
Appliquer l’amortissement linéaire simplifié sur les immobilisations.
ARTICLE 15
• Les mouvements et informations doivent être inscrits dans les comptes ou postes adéquats
(Principe de Clarté) ;
• Les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément.
• Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d'actif et de passif du bilan ou
entre les postes de produits et de charges du CPC ;
• Le bilan d'ouverture d'un exercice doit être identique au bilan de clôture de l'exercice
précédent (Règle de l’Intangibilité du Bilan).
ARTICLE 16
• Les produits ne sont pris en compte que s'ils sont définitivement acquis à l'entreprise
(Principe de Prudence) ;
• les charges sont à enregistrer dès lors qu'elles sont probables (Principe de Prudence) ;
• Même en cas de perte, l’amortissement et la provision doivent être comptabilisés ;
• Les risques et les charges nés au cours de l'exercice ou d'un exercice antérieur sont
comptabilisés même s'ils sont connus entre la date de fin de l'exercice et celle de
l'établissement des états de synthèse (Principe de Prudence et Principe de Spécialisation
des Exercices Cut-off) exemple des événements post clôture.
ARTICLE 17
• Seuls les bénéfices réalisés à la clôture d'un exercice peuvent être inscrits dans les états de
synthèse (Principe de Spécialisation des Exercices) ;
• Un bénéfice réalisé sur une opération partiellement exécutée peut être inscrit lorsque sa
durée est supérieure à un an, sa réalisation certaine et qu'il est possible d'évaluer avec
certitude (Principe de Spécialisation des Exercices). Exemple d’exécution des contrats à
long terme.
ARTICLE 18
• Si l'application d'une prescription comptable ne permet pas de donner une image fidèle de
l'actif et du passif, de la situation financière ou des résultats, le commerçant peut déroger à
cette prescription ;
• La dérogation est mentionnée à l'ETIC et justifiée, avec l'indication de son influence sur
l'actif, le passif, la situation financière et les résultats.
• Le changement de la date de clôture doit être dûment motivé dans l'ETIC.
ARTICLE 20
• En cas de cessation d'activité totale ou partielle, le commerçant peut établir ses états de
synthèse selon des méthodes différentes ;
• Le commerçant doit indiquer dans l'ETIC les méthodes retenues
ARTICLE 21
• Les personnes assujetties à la présente loi dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur ou égal à dix
millions de dirhams (10.000.000) sont dispensées de l'établissement de l'état des soldes de gestion, du
tableau de financement et de l'état des informations complémentaires.
• Les personnes visées à l'alinéa ci-dessus sont autorisées à établir le bilan et le compte de produits et
charges et adopter le cadre comptable selon le modèle simplifié tel qu'annexé à la présente loi.
ARTICLE 22
• L'administration fiscale peut rejeter la comptabilité non conforme aux dispositions de la loi
9-88
ARTICLE 25
Partie I :
Norme générale comptable NGC
Partie II :
Plan comptable général des entreprises PCGE
Source: Cours ISCAE
• La Norme générale comptable :
La NGC regroupe les choix directeurs, les principes fondamentaux et les conventions de base qui
régissent la normalisation comptable au Maroc
L'originalité de l'image fidèle tient à la fois à l’absence de définition et aussi au fait qu'il convient, dans
des cas exceptionnels, de déroger aux dispositions de la Norme, pour tenter d'atteindre cette fidélité
Continuité Permanence de Coût Spécialisation Importance
d’exploitation méthodes historique des exercices prudence clarté significative
Objectifs intermédiaires
Régularité Sincérité
Le coût complet est retenu pour la détermination des coûts d'acquisition et de production, sauf cas
exceptionnels, traiter comme charges (frais financiers, frais d'administration générale et charges de sous
activité;…)
1. LES SEPT PRINCIPES COMPTABLES
FONDAMENTAUX :
• Principe de continuité d’exploitation
• Principe de permanence des méthodes
• Principe du coût historique
• Principe de spécialisation des exercices
• Principe de prudence
• Principe de clarté
• Principe d’importance significative
• Nos principes comptables sont universellement acceptés par des normes comptables
internationales
D'autres principes n'ont pas été retenus par notre cadre comptable :
• Le principe de sincérité
PRINCIPE DE LA CONTINUITÉ
D’EXPLOITATION
1 - Selon ce principe, l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective d'une
poursuite normale de ses activités.
En l'absence d'indication contraire, l’entreprise est censée établir ses états de synthèse sans
l'intention ni l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de
ses activités.
2 - Ce principe conditionne l'application des autres principes, méthodes et règles
comptables tels que ceux-ci doivent être respectés par l'entreprise, en particulier ceux
relatifs à la permanence des méthodes et aux règles d'évaluation et de présentation des
états de synthèse.
Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle seraient réunies,
l'hypothèse de continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de
liquidation ou de cession.
En conséquence, les principes de permanence des méthodes, du coût historique et de spécialisation
des exercices sont remis en cause.
Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors être retenues et la présentation des
états de synthèse doit elle-même être faite en fonction de cette hypothèse.
Selon ce même principe, l'entreprise corrige à sa valeur de liquidation ou de cession tout élément isolé
d'actif dont l'utilisation doit être définitivement abandonnée.
• Les indicateurs de la continuité :
Rentabilité
Titres de participation • Valeur de réalisation qui peut être inférieure à la valeur d'usage
Stocks et en-cours • Valeur de réalisation souvent inférieure à la valeur nette comptable
• Attention particulière à porter aux en-cours dont la valeur peut être nulle s'il n'existe pas de possibilité de les
vendre en l'état
• Provisions sur contrats de longue durée peuvent être nécessaires
Dettes • Passif devra tenir compte de tous les coûts jusqu'à la cessation
• Rupture de contrats en cours entraîne des pénalités : crédit bail,..
• Subvention d'équipement à rapporter au résultat
• Indemnités de licenciement à provisionner
• Frais de liquidation et de fermeture à provisionner
PERMANENCE DES MÉTHODES
1 - En vertu de ce principe : l'entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation
d'un exercice à l'autre.
• Permanence des méthodes de présentation des états de synthèse
• Permanence des règles d'évaluation
2 - L'entreprise ne peut introduire de changement dans ses méthodes et règles d'évaluation et de présentation que dans des
cas exceptionnels.
Les modifications intervenues dans les méthodes et règles habituelles sont précisées et justifiées, dans l‘ETIC, avec
indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ce principe est important pour la comparabilité des informations comptables dans le temps et
dans l'espace (spatiotemporelle).
• Exemple de permanence des méthodes :
Contrat à long terme : Application de la méthode d'avancement ou celle d'achèvement des travaux, ou de la constatation
du bénéfice partiel
Evaluation des stocks : Evaluation des sorties de stock au coût moyen pondéré ou, premier entré-premier sorti
Frais d'établissement : Inscription ou non de certaines charges en frais d'établissement pour être étalées sur plusieurs
exercices
Perte de change : Constatation partielle de la perte potentielle de change
COÛT HISTORIQUE
1 - En vertu de ce principe, la valeur d'entrée d'un élément inscrite en comptabilité pour son
montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle
que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de
l'élément, sous réserve de l'application du principe de prudence.
Avantages Inconvénients
• Simplicité : facilité de mise en œuvre • Manque de pertinence : la valeur actuelle,
• Objectivité et sécurité, car ce coût est fondé sur "réelle" des biens n’apparaît pas au bilan, ce qui
une transaction dans le cas d’acquisition à titre peut décourager les investisseurs
onéreux • Hétérogénéité des comptes : les éléments d’actif
• Respect du principe de prudence : les et de passif entrent dans le patrimoine à des
éventuelles plus-values non enregistrées ne dates différentes (distorsion accrue en cas de
peuvent pas être distribuées aux associés modification de la valeur de la monnaie).
SPÉCIALISATION DES
EXERCICES
1 - En raison du découpage de la vie de l'entreprise en exercices comptables, les charges et les produits doivent être, en vertu
du principe de spécialisation des exercices, rattachés à l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.
2 - Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges au fur et à mesure qu'elles sont
engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement.
3 - Toute charge ou tout produit rattachable à l'exercice mais connu postérieurement à la date de clôture et avant celle
d'établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi les charges et les produits de l'exercice
considéré.
4 - Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à un exercice antérieur, doit être inscrit
parmi les charges ou les produits de l'exercice en cours.
5 - Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l'exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs, doit être
soustrait des éléments constitutifs du résultat de l'exercice en cours et inscrit dans un compte de régularisation.
• Trois situations à analyser par rapport à la spécialisation :
1. Evénement postérieur prenant son origine d'une situation née dans l'exercice :
2 - En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et définitivement acquis
à l'entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont probables.
3 - Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent affecter les résultats par exception est
considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une opération non achevée à la date de clôture répondant
aux conditions fixées par le CGNC.
4 - La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément d'actif et sa valeur d'entrée n'est pas
comptabilisée.
La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme temporaire à la date
d'établissement des états de synthèse.
5 - Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l'exercice et se rattachant aux exercices ultérieurs, doit
être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l'exercice en cours et inscrit dans un compte de
régularisation.
CLARTÉ
Les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune compensation
entre ces postes.
2. En application de ce principe, l'entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses opérations,
3. Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées notamment dans les cas où elles relèvent
d'options autorisées par le CGNC ou dans ceux où elles constituent des dérogations à caractère
exceptionnel.
4. A titre exceptionnel, des opérations de même nature réalisées en un même lieu, le même jour, peuvent
être regroupées en vue de leur enregistrement selon les modalités prévues par le CGNC
IMPORTANCE SIGNIFICATIVE
1. Selon ce principe, les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut
affecter les évaluations et les décisions.
Est significative toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états de
synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
que si leurs incidences par rapport à des méthodes plus élaborées n'atteignent pas des montants