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AVANT PROPOS
A cet effet, il nous est tenu de rédiger un mini mémoire et par la suite de le
présenter devant le jury. C’est ainsi que, pour le respect de la tradition
universitaire, nous avons effectué des enquêtes auprès des petites entreprises de
la ville de douala pendant la période allant du 03 au 28 aout 2015.
INTRODUCTION GENERALE
La force actuelle des économies des pays développés réside, en grande partie,
dans le maillage de ces économies par un nombre importants des PME en
général et des petites entreprises en particulier, qui assurent une part
considérable de la production, de la commercialisation mais aussi de recherche
développement. Les statistiques récentes affichent que les petites et moyennes
entreprises représentent 90% des entreprises dans le monde avec un pourcentage
de 30 pour les petites entreprises et contribue a la création de l’emploi a hauteur
de 50% à 60%. Aux USA ce même taux représente 70% contrairement à la
France où il représente 81% avec une contribution de 81% dans la création
d’emploi. Les petites et moyennes entreprises contribuent à 90% dans
l’économie nationale (économie camerounaise) ce qui veut dire que les petites
entreprises jouent un rôle majeur dans le développement de beaucoup de pays
dans le monde.
Par ailleurs, la petite entreprise dite la ‘’Small business entreprise’’ aux USA,
se distingue de la grande par ses spécificités en termes de financement,
d’organisation et de mode de gestion. Elle s’érige aujourd’hui en acteur majeur
de la sphère industrielle dans la plus part des pays, même en voie de
développement qui traverse une forte période de transformation de leur
environnement économique marqué par la transition vers l’économie de marché.
Durant cette période, la Small business entreprise, constitue, une nouvelle
alternative de la relance économique, rendue nécessaire ou indispensable par la
mondialisation des échanges et de l’exigence de la compétitivité des entreprises.
2-Ibid, p.15
Vu l’ambiguïté sémantique que présente cette notion et qui est due à sa nature (1),
rendre ce concept compréhensible nous semble non seulement nécessaire mais
très indispensable. Qu’est-ce qu’alors la survie d’une entreprise ? Que veut dire
sa pérennité ?
Le terme survie est une des expressions souvent utilisées pour parler de la
résistance d’une entreprise et de sa réussite pendant les premières phases du
cycle de vie. Quant à la pérennité, tout comme la croissance, elle correspond à
un concept très répandu dans la vie de l’entreprise de nos jours. Elle évoque le
succès, la performance et la rentabilité. En outre, elle constitue un des objectifs
chers aux gestionnaires « la mission du gestionnaire semble bien être celle de
permettre l’émergence et la réalisation, sous forme d’organisation viable (qui
existe dans le temps) d’un projet d’entreprendre »(2).
Dans le monde des affaires, il est évident que l’objectif de tout investissement
reste la rentabilité. Cette dernière, faisant profiter l’entreprise d’une part de
marché et d’un positionnement concurrentiel, lui assure la survie (afin d’éviter la
faillite) et le développement. L’ouverture des marchés et l’internationalisation
des échanges, ainsi que le développement de la technologie de l’information et
Rédigé et présenté par l’étudiant ENAMA FRANCOIS PRINCE 6
Essai d’Analyse de pérennité dans les petites entreprises
Cas : petites entreprises dans la ville de douala
Il s’agit donc dans notre travail, d’essayer d’identifier les facteurs qui sont à
l’origine du succès et de la survie des petites entreprises au Cameroun ainsi que
leurs stratégies et mode managérial choses qui les a conduits à s’assurer une
certaine pérennité. Notre réflexion sera porté sur un échantillon de petites
entreprises localisées dans la ville de douala, et au besoin, nous pourrons
soutenir notre recherche par d’autre cas précédemment étudiés et qui pourrait
être nécessaire pour la comparaison.
L’intérêt de notre étude semble donc être double. D’une part, elle permet aux
dirigeants de petites entreprises ainsi qu’à toute personne s’intéressant à cette
question, de mieux comprendre les conditions de la survie et de la réussite des
petites entreprises ainsi que les stratégies de leur pérennité. D’autre part, cette
même étude leur permettra de mieux appréhender l’enjeu que représentent la
réussite et la pérennité de nos petites entreprises pour l’emploi, la croissance et
le développement économique de notre pays.
PREMIERE PARTIE :
DEROULEMENT DE L’ENQUETE
ET ANALYSE DES ENTRETIENS
En deuxième lieu, et dans un second chapitre, à travers une étude effectuée sur
un échantillon de petite entreprise dans la ville de douala, nous ferons une
analyse des entretiens que nous avons eus avec les responsables.
PREMIER CHAPITRE :
DEROULEMENT DE L’ENQUETE
I. PREPARATION DE L’ENQUETE
L’objectif principal recherché à travers cette enquête est de s’entretenir avec des
responsables de certaines petites entreprises et contribuer à la compréhension
des phénomènes de survie et de pérennité des petites entreprises au Cameroun et
plus précisément dans la localité de douala. Ces phénomènes démontrant
l’importance de celui des disparitions courantes dont parle beaucoup de
responsables et les dirigeants ainsi que leur abandon alors qu’il participe
massivement dans l’économie nationale. Dans le même ordre d’idées, il s’agit
d’identifier également les facteurs, qui contribuent au succès de ces petites
entreprises ainsi que leurs stratégies de pérennité.
B. Méthodologie
Pour mener à bon nos entretiens, une méthodologie a été mise sur pied. Elle a
été faite en plusieurs étapes suivant lesquelles :
s’explique par les avantages qu’il présente pour le thème abordé. Ce choix
correspond en fait à une volonté de ne pas enfermer l’enquête dans des
limitent étroites contraignantes.
Sous une pluie abattante, l’enquête s’est déroulée avec les entrepreneurs
responsables des petites entreprises dans leur majorité familiales au niveau du
siège de leur entreprise. Abstraction faite des difficultés rencontrées avec
quelques dirigeants, le questionnaire à été bien reçu par les dirigeants ayant
répondu positivement sauf pour quelques questions dont les réponses ont été
jugées de type confidentiel. Dans certains cas, les questionnaires, qui touchent à
la personnalité du dirigeant entrepreneur, ont particulièrement flattés ces
derniers. Cela leur a permis de parler d’eux-mêmes, de leurs exploits personnels,
de leurs projets, de leurs ambitions, de leurs motivations et de leurs esprits
d’indépendance.
Comme cela a été avancé, quelques difficultés ont été rencontrées pendant
l’enquête, à savoir la rétention de l’information par quelques dirigeants (le cas
concerne généralement les dirigeants non instruits) de petites entreprises, qui
jugent confidentielles et personnelles leurs idées et leurs stratégies. Quelques-
uns ont complètement refusé de répondre à nos questions sans avancer de motifs
justifiant leur refus. L’enregistrement a été effectués chez certains responsables
qui ne se sont pas interposés mais d’autres ont refusé et le refus était sans
commentaire. Pour gagner leur confiance, il a été jugé préférable de faire appel à
la prise de note et à la mémoire car quand les réponses vont vites il est
pratiquement impossible de prendre d’écrire tout sur place.
Etapes pas du tout facile, je dirais même pas du tout évidente du fais qu’il faut
être à l’écoute de l’audio et le transformer en écris sans toutefois oublier un mot
même si ce n’est pas toujours le cas mais cette étape nécessite beaucoup
d’attention pour aboutir aux bons résultats. Pour effectuer cette retranscription
des entretiens, nous avons fait recours aux matériels utilisés lors de
l’enregistrement et lors de la saisies/ malgré ces matériels, nous avons
rencontrés de problèmes pour mettre en bien ces enregistrement sous forme
écrite. Il a fallu pour ce faire réécouter un enregistrement à plusieurs reprises.
Deux catégories de matériels nous ont été nécessaires ici pour réussir notre pari :
Lors de l’enregistrement, des bruits ont été captés par nos appareil ce
qui nous a couté des enregistrements brouillant qui nécessite une attention
particulière lors de la retranscription ;
Fondé sur le l’enquête effectué sur un échantillon d’entreprise basé dans la ville
de douala, ce chapitre nous permis de démontrer comment notre enquête a été
préparée au préalable étant donné que dans tout travail de recherche, il faut bien
une préparation avant de se lancer sur le terrain ; de dire comment s’est déroulé
les entretiens avec les promoteurs d’entreprises. En fin d’évoquer comment s’est
faite la retranscription de l’enquête.
Toutefois après une phase d’entretiens avec les responsables des petites
entreprises, et étant donné qu’il est nécessaire pour nous de connaitre les
facteurs clés de survie et de pérennité des petites entreprises au Cameroun en
général et à douala en particulier, il est donc nécessaire pour nous de faire une
analyse des dits entretiens afin de ressortir ces facteurs.
Dans ce chapitre, nous allons procéder d’une part, à une confrontation des
données de l’enquête avec les informations recherchées ; ensuite une
confrontation des enseignements tiré avec les enseignements dispensés.
Concrètement, nous tenterons dans un premier temps de faire une description
des petites entreprises enquêtées dans la ville de douala. Nous présenterons
ensuite, les caractéristiques de ces entreprises à savoir leur répartition
géographique, sectorielle et spatiale ainsi que leur mode de gestion et mode
d’organisation. La caractérisation de l’entrepreneur dirigeant fera aussi objet
d’une analyse succincte. Nous passerons juste après, à l’analyse des
caractéristiques de l’environnement économique, politique, géographique et
concurrentiel, dans lequel opèrent ces petites entreprises (atouts et contraintes),
tous ces points feront l’objet de la première section de ce chapitre. Dans un
deuxième lieu, à travers les enseignements tirés de ces entretiens, nous ferons
une confrontation avec les enseignements dispensés.
Comme cela a été avancé » précédemment, notre étude est réalisées sur un
échantillon de petites entreprises dont le nombre est de sept (7). Toutefois, le
nombre d’entreprise ayant répondu à l’enquête nous a été imposé en
conséquences des difficultés rencontrées mais aussi par l’administration. Ce
dernier se limite à seulement cinq (5) petites entreprises. Ces dernières exercent
dans des secteurs d’activités différents, elles sont dans la plus grande partie à
caractère individuel. Nous recensons seulement les petites entreprises privées.
En outre, par référence à la date de création, les petites entreprises enquêtées
sont en plus grande partie anciennes, leur âge dépasse les cinq années
d’existence.
PE privée
PE publique
Tableau 2 : la répartition par catégorie d’âge des PE enquêtées dans la ville de
douala
Graphe 2 : répartition par catégorie d’âge des PE enquêtées dans la ville de
douala
So
urce : conception personnelle à partir des données de l’enquête 2014/2015
Cette répartition des entreprises de notre échantillon est donnée par le tableau
suivant :
Tableau 3 : la répartition par secteur d’activité des PE enquêtées dans la ville de
douala
Graphe 3 : répartition par secteur d’activité des PE enquêtées dans la ville de
douala
commerce
service
So
urce : conception personnelle à partir des données de l’enquête 2014/2015
Nous tenterons à ce niveau de faire sortir les atouts et les contraintes que
présente ce dernier pour les PE implantées dans la ville.
Sur le plan de la répartition par sexe des entrepreneurs des PE enquêtées, notre
enquête montre que la catégorie féminine est quasiment absente dans les PE
dont le nombre d’employés apparait important. De plus, les résultats obtenus
confirment l’hypothèse généralement admise, que les entreprises appartenant à
des femmes sont souvent de très petites tailles comparativement à celle créées
par des hommes. Sur un échantillon de 5 PE, seul un des dirigeants est de sexe
féminin. Le tableau suivant illustre bien cette réalité.
masculin
féminin
So
urce : conception personnelle à partir des données de l’enquête 2014/2015
3. L’expérience professionnelle
Comme cela a été précédemment, l’attitude de l’Etat est d’un rôle très
déterminant pour la survie et le développement des petites entreprises.
Autrement dit, par son comportement, l’Etat qui se réfère aux institutions
politiques, conditionne les chances de succès ou d’échec de l’entreprise
notamment nouvellement crées. Ce dernier crée des conditions juridiques,
fiscales ou encore éducatives plus ou moins encourageantes, qui peuvent être
bénéfiques ou nuisibles aux entreprises.
Malgré les avantages de la politique fiscale mis en place par l’Etat dans la cadre
des dispositifs d’aide à la création et au développement de la petite entreprise au
Cameroun, la fiscalité et les charges sociales restent pour les entrepreneurs
comme une contrainte sérieuse entravant le bon fonctionnement de leurs
entreprises.
Le financement
La concurrence
100% des dirigeants des PE enquêtées avancent que la concurrence dans leurs
secteurs est caractérisées de déloyale et informel.
Le risque management
Jusqu’à une date récente, l’entreprise n’a occupé qu’une place marginale dans la
théorie économique. Elee est réduite à peu de choses : un agent individuel sans
prise en considération de son organisation interne, transformant de manière
efficiente des facteurs de production en produits et s’adaptant mécaniquement à
son environnement. Sous l’influence de certains auteurs à savoir W.J. Baumol ;
H. Simon ; Cyrt et March ; Chandler ; et face aux limites de l’analyse dite
classique, l’élaboration d’une théorie de la firme s’est progressivement imposée
en se déployant dans plusieurs directions. Nous en retenons, pour l’objet qui
nous intéresse, essentiellement quatre approches à savoir : l’approche centrée
sur l’entrepreneur, l’approche centrée sur l’organisation et le mode de gestion,
l’approche centrée sur les ressources et les compétences et l’approche centrée
sur l’environnement. Nous aborderons dans un autre point l’enjeu que constitue
le cycle de vie pour la survie et la réussite de la PE.
Une simple analyse des sociétés de capitaux dont font partie les sociétés
anonymes (S.A) et les sociétés à responsabilité limitée (SARL), fait apparaitre le
rôle et la place importante qu’occupe ce type d’entreprise tant dans la création
des emplois que dans celle de la richesse.
Quelle que soit sa dimension, son statut juridique et le secteur d’activité dans
lequel opère l’entreprise, à mesure que les besoins s’en font sentir, elle n’aura
qu’à élargir son capital en introduisant de nouvelles actions sur le marché.
Toutefois, la création de ce type d’entreprise implique la mise en place d’une
organisation particulière dans laquelle est dissociée la propriété qui relève des
actionnaires et la gestion des activités courantes de l’entreprise qui relève des
dirigeants. C’est exactement à ce type d’entreprise que s’est beaucoup intéressé
l’approche néo-institutionnelle moderne regroupant en son sein :
Nous pouvons dire de cette théorie des droits de propriétés ce que l’existence de
la firme ou de toute organisation soit conditionnée par l’existence de droits de
propriété bien spécifiés et garantis. En outre, par leurs caractéristiques de
transférabilité et d’exclusivité, les droits de propriété influencent les
comportements des individus et des agents, ainsi que leur fonctionnement.
L’idée que soutient d’ailleurs Gérard Koenig en disant que « toute organisation
reposant sur des droits de propriété exclusifs et transférables à une efficacité
sociale plus grande qu’une organisation dont la propriété est assortie de
caractéristiques moins accentuées ».
b) L’approche managériale
L’économie des coûts de transaction s’est imposée depuis 1975 comme une des
théories à large spectre, qui éclaire d’un jour nouveau la question d’existence et
de pérennité d’entreprise. Ayant pris ses origines dans les travaux de R. Coase,
la théorie des coûts de transaction, qualifié de paradigme dominant, constitue
une alternative à la vision traditionnelle pensant l’entreprise de façon
essentiellement technique. En effet, l’entreprise n’est plus vue comme une
structure de gouvernance gérant et coordonnant les transactions avec l’objectif
de les minimiser. Tout pareil aux néoclassiques, l’objectif de l’entreprise est le
profit qu’elle poursuit en minimisant ses coûts de fonctionnement et ce en
choisissant la structure organisationnelle permettant des économies de
transaction.
Sur la base des études qu’il a effectué dans trois pays à savoir les USA,
l’Allemagne et le Royaume Unis ; Chandler (1990) conclut que ce sont les
capacités organisationnelles des firmes qui constituent le moteur de leur
compétitivité et de leur performance, donc de leur survie. Il avance à ce propos
ce qui suit : « les efforts réalisés pour utiliser ces capacités organisationnelles
Rédigé et présenté par l’étudiant ENAMA FRANCOIS PRINCE 35
Essai d’Analyse de pérennité dans les petites entreprises
Cas : petites entreprises dans la ville de douala
le choix des stratégies de marché et des stratégies internes développées par les
PME ».
Selon M. Marchesnay ; C. Fourcade (1997), plus l’entreprise est petite plus les
buts que se fixe le dirigeant sont importants et conditionnent les choix
stratégiques. Le dirigeant doit être en mesure de fixer les objectifs à atteindre
dans un certain délai et sur un horizon de temps donné. Etre un chef d’entreprise
rentable est certes la garantie d’un revenu intéressant, d’un statut social
envisageable et de l’estime des autres n’est pas le premier but des entrepreneurs.
Selon plusieurs auteurs, la réalisation personnelle leur parait plus déterminante.
Il existe certainement une multitude d’autres buts. On peut citer par exemple : la
volonté d’assurer un revenu ou un emploi pour sa famille et les satisfactions
psychologiques à être le patron trois buts ressortaient de la littérature consacrée
aux typologies d’entrepreneurs.
La pérennité ;
L’indépendance ;
La puissance.
Les décisions stratégiques dépendent des buts du dirigeant. Ces buts sont liés à
des caractéristiques professionnelles telles que le niveau et la nature de la
formation et la durée de l’activité. En fonction de ses caractéristiques, le
dirigeant va concentrer son attention, plutôt sur l’activité commerciale ou encore
sur son activité productive. Souvent, il s’investit directement dans les activités
Au-delà des approches étudiés précédemment et qui sont basées sur des
paramètres et facteurs dans la majorité internes, variés tel que l’entrepreneur,
l’organisation et le mode de gestion ; l’approche centrée sur l’environnement
tente d’expliquer ce même phénomène de survie, de réussite et de pérennité des
PE en se basant sur des paramètres dits externes et liés à l’environnement dans
lequel l’entreprise évolue.
Les vertus de ces entreprises sont apparues pendant les crises économiques
connues à travers le monde, car ces entités de productions se reconvertissent
plus facilement, ont facilement recours aux licenciements, et résistent mieux aux
pressions exogènes par leur capacité à mobiliser les ressources et les
compétences locales disponibles et/ou accessibles. La majorité des études
effectuées sur les PME fait ressortir que la compétitivité de ces entreprises est
en grande partie liée ou bien fondée sur les avantages de la créativité et de la
flexibilité. Toutefois, créative et/ou flexible qu’elles sont, certaines PE ont du
mal à s’adapter et disparaissent rapidement, alors que d’autres réussissent et
émergent. Quels sont alors les facteurs à l’origine de la réussite de quelques
PE ? En quoi ces derniers se distinguent elles des autres PE ? Existe-t-il de
réflexions et d’explications théoriques pour les phénomènes de survie, de
pérennité et de disparition en général et des PE en particulier ?
En deuxième lieu, nous allons tenter de ressortir les facteurs clés de survie et
pérennité de la PE dans la ville de douala ainsi que les mécanismes de survie et
de pérennité à travers une implication managériale.
Notre objectif à travers cette section n’est autre qu’une présentation et une
analyse des diverses approches théoriques de la firme et de l’entrepreneur, et ce
afin, de faire apparaitre les différentes visions connues par l’entreprise au fil du
temps, ainsi que l’évolution de son comportement, notre objectif, s’attache aussi
à cerner les facteurs considérés à l’origine de la survie, de la réussite et de la
pérennité d’entreprise en l’occurrence la petite entreprise.
Selon les classiques, il s’avère que l’entreprise n’est rien d’autre qu’une ‘’boite
noire’’, une unité dont l’activité principale consiste à transformer des flux
d’entrées en flux de sortie selon une fonction technique appelée fonction de
production.
Jusqu’à une date, l’entreprise n’a occupée qu’une place marginale dans la
théorie économique. Elle est réduite à peu de choses : un agent individuel sans
prise en considération de son organisation interne, transformant de manière
efficiente des facteurs de production en produits et en s’adaptant mécaniquement
à son environnement.
Une simple analyse des sociétés de capitaux dont font partie les sociétés
anonymes (S.A) et les sociétés à responsabilité limitée (SARL), fait apparaitre le
rôle et la place importante qu’occupe ce type d’entreprise tant dans la création
des emplois que dans celle de la richesse.
Quelle que soit sa dimension, son statut juridique et le secteur d’activité dans
lequel opère l’entreprise, à mesure que les besoins s’en font sentir, elle n’aura
qu’à élargir son capital en introduisant de nouvelles actions sur le marché.
Toutefois, la création de ce type d’entreprise implique la mise en place d’une
organisation particulière dans laquelle est dissociée la propriété qui relève des
actionnaires et la gestion des activités courantes de l’entreprise qui relève des
dirigeants. C’est exactement à ce type d’entreprise que s’est beaucoup intéressé
l’approche néo-institutionnelle moderne regroupant en son sein :
La théorie managériale ;
La théorie de l’agence ;
Nous pouvons dire de cette théorie des droits de propriétés ce que l’existence de
la firme ou de toute organisation soit conditionnée par l’existence de droits de
propriété bien spécifiés et garantis. En outre, par leurs caractéristiques de
transférabilité et d’exclusivité, les droits de propriété influencent les
comportements des individus et des agents, ainsi que leur fonctionnement.
L’idée que soutient d’ailleurs Gérard Koenig en disant que « toute organisation
reposant sur des droits de propriété exclusifs et transférables à une efficacité
sociale plus grande qu’une organisation dont la propriété est assortie de
caractéristiques moins accentuées ».
b) L’approche managériale
L’économie des coûts de transaction s’est imposée depuis 1975 comme une des
théories à large spectre, qui éclaire d’un jour nouveau la question d’existence et
de pérennité d’entreprise. Ayant pris ses origines dans les travaux de R. Coase,
la théorie des coûts de transaction, qualifié de paradigme dominant, constitue
une alternative à la vision traditionnelle pensant l’entreprise de façon
essentiellement technique. En effet, l’entreprise n’est plus vue comme une
structure de gouvernance gérant et coordonnant les transactions avec l’objectif
de les minimiser. Tout pareil aux néoclassiques, l’objectif de l’entreprise est le
profit qu’elle poursuit en minimisant ses coûts de fonctionnement et ce en
choisissant la structure organisationnelle permettant des économies de
transaction.
Sur la base des études qu’il a effectué dans trois pays à savoir les USA,
l’Allemagne et le Royaume Unis ; Chandler (1990) conclut que ce sont les
capacités organisationnelles des firmes qui constituent le moteur de leur
compétitivité et de leur performance, donc de leur survie. Il avance à ce propos
ce qui suit : « les efforts réalisés pour utiliser ces capacités organisationnelles
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Essai d’Analyse de pérennité dans les petites entreprises
Cas : petites entreprises dans la ville de douala
le choix des stratégies de marché et des stratégies internes développées par les
PME ».
Selon M. Marchesnay ; C. Fourcade (1997), plus l’entreprise est petite plus les
buts que se fixe le dirigeant sont importants et conditionnent les choix
stratégiques. Le dirigeant doit être en mesure de fixer les objectifs à atteindre
dans un certain délai et sur un horizon de temps donné. Etre un chef d’entreprise
rentable est certes la garantie d’un revenu intéressant, d’un statut social
envisageable et de l’estime des autres n’est pas le premier but des entrepreneurs.
Selon plusieurs auteurs, la réalisation personnelle leur parait plus déterminante.
Il existe certainement une multitude d’autres buts. On peut citer par exemple : la
volonté d’assurer un revenu ou un emploi pour sa famille et les satisfactions
psychologiques à être le patron trois buts ressortaient de la littérature consacrée
aux typologies d’entrepreneurs.
La pérennité ;
L’indépendance ;
La puissance.
Les décisions stratégiques dépendent des buts du dirigeant. Ces buts sont liés à
des caractéristiques professionnelles telles que le niveau et la nature de la
Au-delà des approches étudiés précédemment et qui sont basées sur des
paramètres et facteurs dans la majorité internes, variés tel que l’entrepreneur,
l’organisation et le mode de gestion ; l’approche centrée sur l’environnement
tente d’expliquer ce même phénomène de survie, de réussite et de pérennité des
PE en se basant sur des paramètres dits externes et liés à l’environnement dans
lequel l’entreprise évolue.
Cette phase consistait pour nous d’avoir les informations sur le mode de
fonctionnement des petites entreprises.
Ici, après avoir enregistré les entretiens avec les dirigeants ou responsables
d’entreprises de petite taille au niveau de la ville de douala, nous avons fait une
retranscription saisie. Ici, nous avons eu besoin des outils comme :
C. Analyse documentaire
Dans cette phase, il était question pour nous de ressortir un problème qui suscite
notre attention et qui sera le thème sur lequel nous nous attarderons pour notre
travail de recherche.
D. Formulation du problème
QUATRIEME CHAPITRE :
PRINCIPAUX RESULTATS ET
IMPLICATIONS MANAGERIALES
L’enquête sur le terrain nous a permis non seulement d’identifier les facteurs
explicatifs du succès et de la réussite de certaines PE, mais aussi de mettre en
évidence leur nature, leur importance et leur degré d’influence. Ces facteurs,
peuvent être internes et liés au(x) propriétaire(s) dirigeant(s) ou à l’organisation
et le mode de gestion pratiqués, ou externes c’est-à-dire liés à l’environnement
de l’entreprise. Certains dirigeants parlent aussi des spécificités de la PME
comme atouts non négligeables. Le tableau ci-après résume bien leur avis vis-à-
vis des facteurs qui leur ont été proposés.
la communication
réactivité et flexibilité
sans réponse
qualité du produit ou du service reponse favorable
maitrise du domaine
0 1 2 3 4 5
Pour pouvoir construire une image assez nette des caractéristiques spécifiques
des PE enquêtées étant donné le rôle très important de ces dernières pour la
survie et la pérennité des PME, et étant donné leur rôle important dans la
création d’emplois, nous avons consacrés toute une partie de notre questionnaire
au recueil d’informations propres aux spécificités de la PE ainsi que leurs
propriétaires et ce en se basant sur les éléments suivants :
Ces variables vont non seulement nous aider à identifier les forces des PE
pérennes, mais aussi à déterminer leur influence grandissante sur la survie et
pérennité de ces dites PE. Les variables explicatives internes du succès de la PE
en tant qu’agent économique avec un rôle de plus en plus non contournable ;
sont diverses et variées.
Selon notre étude, ces dirigeants laissent apparaitre une tendance préférentielle
au financement en fonds propres personnels (internes).
Comme nous l’avions déjà signalé, les variables explicatives du succès des PE
ne sont pas seulement internes mais aussi externes. Dans ce qui va suivre, nous
essayerons de voir a quel point, l’environnement dans ses diverses dimensions,
influence la survie et la croissance de la PE et de ce fait sa pérennité.
Cet environnement qui est composé entre autres de l’ETAT, des organismes
sociaux, du marché et bien d’autres est au niveau de la ville de douala d’après
les enquêtes pas écartés. Les rapports qu’entretiennent les responsables des PE
avec l’Etat est plutôt favorable. En ce qui concerne les rapports avec les
organismes sociaux, certains dirigeants soutiennent qu’ils sont soutenus par ces
derniers et d’autres pas.
A ce niveau du travail, notre but est de ressortir après analyses des enquêtes
effectuées auprès des PE dans la ville de douala, les stratégies de pérennité des
entreprises dans cette ville. Nous essayerons donc de comprendre leurs
stratégies en termes de maintien du pouvoir, c’est-à-dire du contrôle et de la
direction ainsi que leurs stratégies de maintien de leur projet, c’est-à-dire de
l’organisation et des activités.
1) Le maintien de l’organisation
L’analyse des données de l’enquête laisse apparaitre que les facteurs influençant
la pérennité de la PE au niveau de la ville de douala sont diverses et variés:
2) La sauvegarde de l’organisation
Dans le but de pérenniser les activités, le transfert des compétences est non
seulement nécessaire mais indispensables. Parmi les ressources de l’entreprise,
le facteur travail, autrement dit les hommes, est un facteur pour la pérennisation
des activités. Autrement dit, assurer la continuité des activités de l’entreprise
sans assurer celle des hommes qui la compose reste insuffisante, surtout quand
les compétences considérées à l’origine de l’avantage concurrentiel sont de
nature tacite. S’impose aussi pour la continuité de l’organisation le maintien de
la culture organisationnelle et de l’identité de l’entreprise.
D’après notre étude sur le terrain, nous constatons que 60% des dirigeants des
PE enquêtées, voient que la pérennisation du projet de l’entreprise, qui impose le
maintien de l’organisation et des activités, est un processus très complexe. Cette
complexité est due au caractère complémentaire, qui lie les activités de
l’entreprise à l’organisation. Ces derniers avancent que les compétences qui sont
à la base des activités de l’entreprise (PE), émanent des hommes, ceci dit leur
maintien et leur transfert impose dès lors le maintien et le transfert de ces
hommes mais aussi la prise en compte de l’organisation dans laquelle ces
derniers s’insèrent.
Il sera question dans cette section d’apporter un plus des facteurs relevés pour la
pérennité de la PE dans la ville de douala en particulier et dans tout le monde en
générale. Afin d’assurer la pérennité d’une entreprise, un propriétaire dirigeant
bien qu’il soutienne l’idée de se financer sois même devrais éviter cela. En
économie, le financement par fonds propres est une source d’affaiblissement
étant donné que l’on a aucune pressions du fait que quelque en soit le résultat il
n’a de compte à rendre à personnes. Dans le financement mixte, surtout par
fonds propres et ou par emprunt, la pression augmente sur les épaules et l’on
doit être compétitif pour pouvoir avancer. Un dirigeant pour sa pérennité
doit recourir aux :
Grâce à la mise sur pied par l’Etat camerounais de la Banque des PME, le
propriétaire dirigeant doit se faire aider par cette institution qui a été mise sur
pied dans l’optique d’apporter une aide aux différents entrepreneurs afin de
faciliter leur croissance du fait de leur importance dans le système économique
camerounais. Les ressources financières sont non seulement nécessaires mais
aussi déterminantes. Leur disponibilité au sein de l’entreprise est très importante
et ce vu leur place dans l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie. Nous
pouvons entre autres énumérer quelques mesures d’aide de type financier :
Ce ministère doit agir comme intermédiaire entre les institutions de crédit et les
PME. Quant aux mesures d’aide indirectes, nous citerons :
La promotion de l’entrepreneuriat.
CONCLUSION GENERALE
Sur le plan pratique, l’ensemble des résultats s’articule autour des points
suivants :
De plus, dans le but de tirer profit des expériences vécues par les entreprises
dans les autres pays du voisinage, l’Etat, à travers diverses procédures, telles que
RETRANSCRIPTION
INTRODUCTION
L’économie des pays en voie de développement se caractérise par la place importante des
petites et moyennes entreprises(PME) et de très petites entreprises(TPE) du fait de
l’accroissement exponentiel du secteur informel. La petite entreprise de nos jours à connus
une croissance rapide et revêt d’une importance dans l’économie des Etats en générale et
dans celle du Cameroun en particulier. Le Cameroun c’est dont doté de nos jours d’une
banque des PME pour pallier aux insuffisances et exigence du secteur des petites et moyennes
entreprises. A cet effet le problème économique qui occupe notre esprit est de savoir si les
petites entreprises malgré leur bon fonctionnement ne rencontrent pas des difficultés ?
Comment faire pour y remédier ? Pour avoir une vision plus pratique de la chose, nous allons
menés une enquête dans cinq petites entreprises à savoir : entreprise de télécommunication,
atelier de couture, d’alimentation, atelier de mécanique et une quincaillerie. Pour chacune
d’elles nous nous attarderons sur six termes précis tels que : le profit du promoteur et
l’histoire de l’entreprise, le secteur d’activité, le marché, la gestion d’activité au quotidien, les
stratégies et performance de l’activité, les rapports avec les institutions. De ce fait, notre
travail consistera à faire une retranscription des enregistrements effectués lors de notre
descente auprès des dirigeants ou des gérants des petites entreprises interrogés
Mr FOTIA, jeune camerounais est un homme de Corpulence moyenne, teint noir , avec 1,80
et âgé approximativement de 40 ans.
E : qu’est-ce qui vous distingue des autres par exemple votre comportement ?
R : Mes forces c’est d’abord l’accueil et les conseils que je donne ce n’est pas tous les
commerçants qui font comme moi vous voyez d’autres sont désagréable avec leur
clients. Mes faiblesses je pense que c’est l’insuffisance du matériel de la marchandise
quoi.
E : quelles sont vos forces ?
R : forces et faiblesse comment ?
E : Forces pour être dominant sur le terrain !
R : Déjà moi je me dis toujours que mes concurrents sont plus forts que moi.
E : si vous n’aviez pas de force c’est que vous n’existez plus.
R : Moi je pense que les forces d’un homme…
E : Pas d’un homme de vous, dans votre secteur.
R : Moi je n’aime pas trop parler de moi, la force d’un homme c’est le respect du
prochain
E : Vous avez une formation académique ?
R : C’est-à-dire ?
E : Vous avez suivi une formation, à l’université ?
R : Avant de faire ce que je fais là ? Non jamais.
E : Et vous avez suivi une formation professionnelle ? Par exemple le commerce ?
R : Vous voulez savoir si j’ai fréquenté ou si j’ai fait des études de commerce ? Non.
Spontané c'est-à-dire ? Moi je suis…. Ce que j’ai fait dans ma vie c’est
l’électrotechnique mais je l’ai fait dans le tas. Donc je n’ai jamais été dans une école
de formation, donc j’ai appris sa dans un atelier pour ça. J’ai d’abord fait électronique
et ensuite j’ai associé la mécanique donc c’est pour ça que j’appelle électrotechnique.
E : Comment êtes-vous parvenu à exercer cette activité ?
R : Comme je dis ceci, bon ça c’est l’expérience personnelle, je me suis formé au fil
du temps sur le tas. Je me trouve donc au niveau ou je suis aujourd’hui. Quand je
dis…. Je me suis formé ça veut dire que je me suis formé seul. Je n’ai jamais suivi une
formation quelque part.
que je suppose que mes clients vont supporter, maintenant quand je trouve donc,
maintenant quand je trouve utile et que moi j’estime , j’arrive donc à détecter ce que
moi j’estime que la majorité de mes clients peuvent acheter… ce que je cherche donc
c’est à savoir qui est le meilleur vendeur, en fait le meilleur fournisseur de cette
marchandise par ce que il ne suffit pas aussi de dire que ça je vais y vendre, je vais y
vendre après avoir découvri que tu peux aussi vendre une marchandise je cherche
maintenant à savoir qui vend a un bon prix, maintenant quand je trouve que l’endroit
où on vend à un meilleur prix. Par ce que le marché c’est quelque chose de…., il y a
des moment où tu achètes quelque chose a 500f or que à côté tu peux trouver la même
marchandise à 600, tu avançais là peut être on devait te vendre la même marchandise à
700 et peut encore quelque part même toujours à côté de toi on vend ça à 400 donc il
n’est que, c’est, c’est…. Quand, si tu sais que tu as parcouru peut être 03 boutiques et
que parmi les 03 boutiques tu as déjà eu les prix de ces 03 boutiques, c’est après ça
que tu essai de dire que bon dans la première boutique on m’a posé à 500, dans la
deuxième boutique à 600, dans la troisième c’est toujours 600, donc si j’achète à 600,
par ce que si tu sors tu vas au marché, tu mets en têt que tu vas seulement avoir le plus
bas prix possible, tu ne vas jamais avoir le prix le plus bas possible. Mais qu’à même
la routine permet aussi de savoir que quand je sors pour telle marchandise il y a tel
fournisseur qui a souvent des bon prix et il y a aussi l’attitude du vendeur, il y a des
vendeurs que quand il fait…, il peut te vendre une marchandise à 500 or que ailleurs
on vend à 600f, il te vend à 500f juste par ce qu’il sait que dès que tu vas lui faire
confiance sur ça toutes les autres marchandises qu’il vend et quand il élève les prix tu
vas arriver le terrain, cependant que le voisin serai entrain de vendre cette marchandise
moins chère par ce qu’il a payé ça moins chère. Tu seras entrain d’insister sur un prix
par ce que tu as aussi acheté et il y a la marge bénéficiaire que ti veux avoir et ça fait
en sorte que la marchandise va tarder donc c’est….moi je pense que c’est ce qui peut
être suffisant pour la question que vous avez posé là.
E : Monsieur quelles est la qualité des rapports que vous entretenez avec vos
concurrents
R : Comment est-ce que je fais pour combattre la concurrence ?
E : Non les rapports d’abord, vous vous entendez bien, est ce qu’il y a un problème,
vous fixez les prix ensemble ?
R : Humm non no, On ne fixe pas les prix ensemble, chacun fixe ses prix comme
l’entend. Certains, ceux qui accepte la collaboration. En fait ceux qui accepte ma
collaboration je fais avec eux
E : Ok Monsieur comment Coopérez-vous avec les autres acteurs du même secteur ?
R : Je vous ai dit que, moi j’ai les bras ouvert à tous ceux qui accepte ma collaboration
pourquoi par ce que refuser de collaborer avec les concurrents n’est pas une bonne
façon d’évoluer plutôt c’est quand on a de bonnes relations avec ses concurrents, c’est
ça qui permet d’avancer par ce que il y a des moment où tu as même tu as une
marchandise tu veux vendre à 700 pour gagner 200 mais c’est quand tu as des bonnes
relations avec ton concurrent que tu découvres que non ton concurrent vend à 600 et
gagne 100f, maintenant c’est la même collaboration qui te permet de savoir le nombre
de pièces que ton concurrent arrive à écouler par semaine, toi tu voulais gagner 200,
quand tu cherches à gagner 200 peut être en une semaine tu peux écouler 10 pièces et
ton concurrent en une semaine écoule 20 pièces, toi tu as vendu 5 pièces pour avoir
1000f lui il vend 20 pièces il a 2000. Il est déjà au-dessus de toi ? En ce moment-là tu
peux aussi décider aussi de vendre ta part à 600 sans plus avoir d’arrière-pensée que tu
as vendu ça trop moins chère et tu vends aussi à 1000f ajouté à ça une petite flatterie
tu te retrouves à vendre plus que ton concurrent quand lui il vendait à 600 il se disait
que il était le seul qui pouvait à vendre à 600, maintenant quand tu découvres donc
grâce à la collaboration, tu commences aussi à vendre a 600.
E : Ça va vous causer des problèmes !
R : ça ne cause aucun problème par ce que le concurrent lui est dans sa boutique, mais
la collaboration c’est quoi c’est que par moment tu as besoin de telle marchandise, le
client demande une marchandise tu n’as pas, tu prends chez le voisin au prix que lui il
vend à ses clients. C’est par ce que tu veux maintenir ta clientèle. C’est en ce moment-
là que ça te permet de connaitre à combien le voisin vend. Allez chez le voisin ce
n’est pas forcement pour réaliser un bénéfice. C’est d’abord dans un objectif de
pouvoir maintenir la clientèle.
E : Monsieur que font vos concurrents pour arracher vos clients ?
R : Je vous ai déjà tout expliqué c'est-à-dire que ce que j’ai dit là regroupe tous. Je ne
peux pas entrer dans le cœur du voisin pour savoir ce qu’il pense.
E : Quelles sont les tâches que vous exécutez chaque jour, le matin quand vous
arrivez ?
R : Vous-même vous voyez déjà ce qu’on a à faire ici, vous voulez qu’on vous dise
quoi ? Que quand on arrive le matin on a le mais à semer ? Dès qu’on arrive le client
demande la marchandise on li vend norr….
E : Avant ça il y a l’ouverture, le ménage !
R : Bon naturellement un qui se respect et qui se dit propre doit d’abord faire le
ménage avant même d’ouvrir la boutique.
E : Ici là vous avez dit que vous êtes seul, en principe vous êtes le seul, il y a des gens
qui sont là !
R : Mais ils font leur part de tâche et quand on achète la marchandise ils vont livrer il
négocie avec comme il peut.
E : Qui fait quoi ?
R : Moi je sis vendeur approvisionneur, je vends en même temps j’approvisionne ma
boutique. Quand je sais que j’ai vendu telle marchandise, il y a telle chose qui manque
je m’en vais chercher, je cour vers le fournisseur pour remplacer
E : Les charges, quelles sont les charges que vous supportez ? Quelles sont les
différentes charges supportées, il y a le transport, le coût de la marchandise… ?
R : On a le loyer, on a les taxes de l’Etat à payer ; la ration au quotidien. Vous voulez
donc que je crée une autre charge, après la ration au quotidien il y a donc les
charges…les charges…les charges de la maison moi je ne prends pas ça en compte ici.
La ration au quotidien moi je vois que ça fait partie des charges par ce que si je ne
mangeais pas je ne pouvais pas te répondre. C’est ici que je mange par ce que je passe
ma journée ici.
E : Monsieur vous tenez une comptabilité ?
R : Non on n’a pas de comptabilité, nous sommes encore une petite entreprise, peut
être vous-même vous pouvez nous aider à installer ça, comptabilité c’est-à-dire ?
E : Faire un état récapitulatif des encaissements décaissements ? Donc quand
quelqu’un paie vous ne faites pas d’état ?
R : Il n y a rien de tout ça, pour le moment nous avons encore notre tête pour réfléchir.
E : Par ce que si aviez une comptabilité vous pourriez aller et laisser l’employé or là
si vous le faites, vous seriez trompé.
R : Je suis encore en train de réfléchir par rapport à ça, par rapport à cette méthode.
E : Les résultats obtenus, quelles sont les résultats que vous avez obtenus ?c’est au
même niveau que quand vous commenciez, quelles sont les perspectives dans
l’avenir ?
R : Moi je vous ai déjà dit, vous avez posé la question là je vous ai dit moi je n’aime
pas trop parler de moi. Raison pour laquelle je vous ai pris l’exemple de quelqu’un qui
achète les balais, le bénéfice du balai permet d’acheter les pointes au fur et à mesure
ça avance, je ne peux pas vous dire que je suis resté comme ça un matin comme ça et
toutes ses marchandises sont tombées du ciel.
E : Vos sources de financement, vous vous êtes financé seul, par la banque ?
R : Moi j’ai eu à prendre un crédit à ACEP (micro-finance) une seule fois. Mais moi
ma conception ce n’est pas ça, par ce que les intérêts dans les micro-finances en
général et même dans les banques les intérêts sont énormes. Donc eux même ils
cherchent leurs avantages. La banque aide pourquoi, par ce que avant même de voir
que les intérêts sont énormes si tu n’es pas en possession de cet argent tu ne peux rien
faire. Donc moi je ne suis pas en train de dire que la banque n’aide pas je vous ai fait
comprendre ….. C’est pour vous faire comprendre que la relation entre la banque et
celui qui sollicite le crédit c’est un partenariat gagnat-gagnat ? Moi qui part prendre
l’argent à la banque je gagne par ce que j’ai l’argent que je n’avais pas, mais la
banque également gagne par ce qu’elle par ce qu’elle prélève les intérêts sur l’argent
qu’elle m’a prêté, donc il ne faut pas dire ce que je n’ai pas dit. Si je dis que la banque
n’aide pas c’est que je ne sais pas ce que je dis. La banque aide par ce que quand tu
n’as pas l’argent elle te donne de l’argent. Tout ce que tu peux faire même si tu paies
les intérêts ça t’aide par ce que si la banque ne t’avait pas donné cet argent tu n’aurai
pas pu réaliser…donc c’est ça.
E : et les relations avec le « fisc » l’administration fiscale, les impôts, quand ils
viennent ils vous embêtent, vos impôts sont à jour… ?
R : Quand les impôts arrivent les mêmes questions qu’ils posent c’est les mêmes
questions que vous posez. Embêter dans quel sens, si vous voulez qu’on vous présente
les impôts on vous présente, comment vous pouvez dire qu’on ne paie pas les impôts?!
Moi je vous ai dit que je n’aime pas parler de moi, je ne suis pas étonné mais je n’aime
pas trop parlé de moi.
Merci
E : que faites-vous ou comment procédez- vous pour vendre vos marchandises ?
R.E : je vends sur place dans ma boutique et parfois je fais des ventes par téléphone et
je vais livrer la marchandise.
E : comment faites-vous pour conquérir votre clientèle ?
R.E : je conquière ma clientèle le plus souvent à mes prix abordables et aussi par les
réductions que je leur accorde sans oublier les modes de règlement que j’accepte c'est-
à-dire j’accepte tous les modes de règlements.
E : comment les clients payent ils ?
R.E : ils payent par tout mode de règlement
E : quelle qualité de rapport entretenez- vous avec vos concurrents ?
R.E : nous entretenons de très bon rapport pas d’inquiétude pour cela.
E : comment se manifeste la compétition ou la concurrence dans votre activité ?
R.E : la concurrence dans notre activité s’est comme dans toute autre activité, elle est
rude et c’est chacun qui veut vendre.
E : comment coopérez- vous avec les autres acteurs de votre secteur ?
R.E : avec les autres acteurs de mon secteur nous coopérons à travers une petite
association.
E : que font vos concurrents pour arracher vos clients ?
R.E : ils adoptent une bonne stratégie que moi.
E : quelles sont las principales taches exécutées ?
R.E : nous commercialisons les pièces détachées des véhicules et motos et nous
faisons aussi dans le montage des motos ainsi que dans le dépannage.
E : qui fait quoi ? qui donne des ordres ?
R.E : en ce qui concerne l’organisation du travail, elle est bien structurée, chacun a
son travail et les ordres sont donnés par moi-même qui suis le chef.
E : y’a-t-il un document où sont reparties les taches ?
R.E : nous n’avons pas besoin de documents pour cela
E : comment s’effectue l’affectation des tâches ?
R.E : l’affectation des tâches se fait par la prise de connaissance des qualifications de
l’employé ainsi que son expérience.
E : comment les décisions sont- elles prises et par qui ?
R.E : les décisions sont prises par niveau c'est-à-dire que je ne prends que des
décisions essentielles et des petites décisions technique ou opérationnelle sont prises
par le doyen des employés
E : comment sont traités les employés ?
R.E : les employés comme vous pouvez le constater et peuvent par eux même
témoigner sont bien traités raison pour laquelle ils donnent le meilleur d’eux même.
E : quelle importance accordez-vous à vos collaborateurs ou employés ?
R.E : j’accorde beaucoup d’importance à mes collaborateurs puisque pour réussir de
nos jours comme je le disais un économiste l’entreprise a besoin de vivre dans une
approche partenariale pour réussir.
E : comment envisagez-vous cette collaboration dans le futur ?
R.E : nous envisageons agrandir cette collaboration dans le futur.
E : quelles sont les différentes charges supportées par l’entreprise ?
R.E : l’entreprise supporte beaucoup de charges entre autres le loyer, l’électricité ainsi
que les impôts sans toutefois oublier les charges salariales.
E : où l’entreprise tire-t-elle ses revenus ?
R.E : l’entreprise tire ses revenus non seulement de mon apport mais apport mais aussi
des bénéfices que nous effectuons.
E : les rapports avec vos employés se limitent ils uniquement au travail ?
R.E : les rapports avec mes employés ne se limitent pas uniquement au travail parce
que nous sommes déjà une famille et nous nous entre aidons, nous mangeons
ensemble tous les midis puisque ma femme nous apporte a manger.
E : que faites-vous pour encourager ou motiver vos employés ?
R.E : pour encourager mes employés je leur donne des pourcentages dans le bénéfice
en plus de leurs salaires mensuels et j’organise souvent les fêtes de fin fins d’année
pour partager un petit repas ensemble.
E : que faites-vous pour conserver les documents relatif au déroulement de vos
activités ?
R.E : je les conserves dans les papiers
E : est-ce que le marché donne ?
R.E : le marché donne ça donne je ne me plein pas étant donné que i déjà je parviens à
gérer 4 employés et supporter des charges ça veut dire que ça va.
E : quelles sont les résultats jusqu’ici obtenus?
R.E : les résultats j’jusqu’ici sont plutôt bons.
E : comment comptez-vous vous projeter dans l’avenir ?
R.E : je compte dans l’avenir avec la volonté du très haut et tout puissant ouvrir un
grand dépôt de la même activité si possible être un représentant d’une marque
automobile au Cameroun.
E : quels sont les objectifs que vous visez dans les prochaines années ?
R.E : avec mes employés nous avons fait des planifications pour vendre plus que ce
que nous vendons aujourd’hui.
E : quels sont les moyens et ressources que vous comptez mettre en œuvre pour les
atteindre ?
R.E : avoir un bon capital humain, chercher des financements auprès des banques.
Dieu merci comme la banque des PME a été mise en place au Cameroun mous
pourrions peut être maintenant avoir des financements.
E : avez-vous déjà pensé a quelqu’un pour vous succéder si jamais vous n’êtes plus
là ?
R.E : oui oui oui j’ai même déjà mon testament car on ne sait jamais.
E : comment faites-vous pour financer vos activité ?
R.E : je finance mes activités avec mon argent moi-même.
E : quelles sont les difficultés éventuelles rencontrées dans le financement des
activités ?
R.E : comme difficulté je peux parler par exemple du manque de garantie et même par
exemple si ta pas quelqu’un qui peut se porter comme caution pour de permettre
d’entrer en possession d’un prêt pour financer des activités sa devient très difficile
pour financer nos activités.
E : que peut-on faire pour faciliter l’accès au financement de votre entreprise
R.E : on peut instaurer la transparence qu’on laisse le langage qui dit qu’on ne prête
qu’aux riches mais on doit le faire pour tout le monde.
E : les marchés sont actuellement mal aménagés, quelles peuvent en être les causes ?
R.E : les causes sont claires, nous contribuons mais les autorités à l’instar des mairies
ne font pas leurs travails comme il se doit.
E : les autorités vous accuses d’être responsables de cette situation en ne payant pas
vos impôts, que pouvez-vous dire à ce sujet ?
R.E : vous savez, je comprends bien que dans une famille quand y’a un bandit on a
peur de tout le monde ça veut tout simplement dire que si une personne ne paye pas les
impôts forcement on dira que tout le monde. Moi je paye mes impôts sans sauter une
fois donc je ne pense pas que ce soit nous la faute.
E : comment voyez-vous les rapports avec les impôts ?
R.E : les rapports avec les impôts ? tout va bien pour le moment.
E : comment voyez-vous les rapports avec les autorités en charge des contrôles fiscaux
et autres ?
R.E : il n’y a pas de problème surtout quand nous sommes en règle.
E : y’a-t-il d’organismes qui vous soutiennent dans l’exercice de votre activité ? et
quelles aides vous apportent-elles ?
R.E : non pas d’organismes je me bats encore seule pour l’instant.
E : appartenez-vous à une association ou à un regroupement de travailleurs ?
R.E : oui oui je suis dans une petite association qui est composées des personnes qui
font dans le même travail que moi.
E : que pensez-vous de cette association ?
R.E : je pense qu’elle nous permet non seulement de nous connaitre mais de
s’entendre afin que personne n’exerce dans l’illégalité.
E : quelles sont les autres personnes intéressés par vos activités ?
R.E : pour l’instant pas de personne.
E : merci monsieur de nous avoir accordé votre précieux temps pour nous permettre
de poursuivre notre enquête
R : y a pas de quoi me remercier c’est tout à fait normal c’est peut être aussi bénéfique
pour moi. MERCI
Homme mesurant 1.72 m de teint claire corpulence moyenne, yeux marron, l’entreprise est
une boîte bien aérée peint en jaune (couleur MTN)
beaucoup de négatif, il y avait, c’était tellement difficile par rapport à maintenant. Par
ce que maintenant, tout ce que les calls boxeurs là font ça me, ça me dérange pas par
ce que moi j’ai eu plus que ça, par ce que quand vous êtes commercial, vous êtes en
formation, vous pouvez arriver quelque part on vous.
MTN même le crédit là n’est pas sorti de leur machine. On doit donc sortir un listing
pour savoir si le crédit a été effectivement envoyé ou pas. Là c’est une autre démarche.
E : quelles sont les principales tache que vous avez ?
R.E : les taches ? ici, chacun connait ce qu’il doit faire. Si tu es à la distribution et tu
réponds au téléphone et tu sers le client il y a le réseau mobile money pour créer des
gens à mobile money je ne sais même pas si vous vous êtes déjà à mobile money on
pouvait vous inscrire gratuitement il y a l’identification, reconduction. Quand je ne
suis pas là l’une fait les taches ici et l’autre est au recouvrement.
E ; est ce que vous avez un organigramme ?
R.E ; non ici je gère comme les enfants. Je ne gère pas comme si c’était… il n’y a pas
un PDG comme je reste là je croise les pieds disant faites ceci faites cela. Non ! mais il
y’a la prise de décision. C’est à peu près ça. Comme hier par exemple toute la journée
je n’étais pas là oïl fallait faire un versement à la banque celle-ci est allé faire le
versement à la banque. C’est à peu près ça. Peut-être à travers vos questions on va
arriver à ce niveau.
E : vous tenez une comptabilité ?
R.E : bon ! on fait les comptes chaque mois. Pas une comptabilité établie comme dans
les grosses structures. Non pour le moment non. Nous sommes encore petits.
E : le système minimal de trésorerie genre entrée-sortie ?
R.E : oui il y en a.
E : comment vous affectez les taches ? sur quoi vous basez vous dire tel doit faire telle
chose ? puisque vous avez deux employés ?
R.E : 3 mais deux sont ici et l’autre n’est pas là. Il est bien vers moi-même je travaille
beaucoup. J’arrive tôt avant qu’elles ne viennent parce que l’ouverture c’est à 8h.
avant qu’elles ne viennent que j’ai déjà beaucoup travaillé. Depuis ce mois nous
rencontrons des difficultés. J’ai donc organisé ça que désormais une personne à la
distribution et l’autre pour les autres taches. De telle sorte que s’il y a un quoi je
m’adresse directement à la personne qui est responsable.
E : et comment vous traitez les employés ? c’est cordial ? c’est la famille ?
R.E : ce n’est pas la famille en tant que telle mais c’est dans le stricte code du travail
donc je les traites normalement c’est tout comme mes enfants. Mais s’il faut prendre
des décisions, on prend des décisions parce qu’on dit qui aime bien châtie bien.
Chacun assume ses responsabilités.
E : quelles sont les charges que vous supportez ?
R.E : le loyer, les taxes, le déplacement, la SONEL, tout, les employés également.
E : comment vous faites pour conserver les documents comptables ?
R.E : ils sont là c’est dans la machine. Il y a également des papiers comme ceci. Ces
fiches clients, et on conserve ça au moins chaque mois pendant au moins 3 mois parce
que d’autres sont dans la machine. Quand il y a un problème par exemple, si un client
dit que le mois passé j’ai pas reçu de crédit je prends la fiche je regarde son versement.
Je regarde également dans le cahier parce qu’il y a un cahier. C’est dans le cahier,
dans la machine également. Dans les fiches.
E : que pensez-vous des résultats obtenus par votre affaire ?est-ce que vous trouvez
votre compte ?
R.E : par rapport à l’époque oui.
E : et quels sont les résultats jusqu’ici ?
R.E : les résultats sont plutôt bons. Je ne me plein pas trop malgré que à l’époque il y
avait une très bonne commission mais maintenant la commission a été revue à la
baisse par des partenaires. Ce n’est pas MTN ou ORANGE, mais ce sont les
partenaires agrées. C’est eux qui nous fixent les commissions. A l’époque on avait de
très bonnes commissions mais maintenant ce n’est p astres bien.
E : comment comptez-vous vous projeter dans l’avenir ?
R.E : c’est avoir… si on pouvait avoir l’accès facile aux crédits pour accroitre notre
business ça pouvait être rentable mais c’est pas facile. Pour avoir un peu de crédit il
faut trop de conditions bon on préfère gérer comme ça. Pour mener une activité, le call
boxeur là a commencé par exemple par un téléphone vous voyez 2,3,4 mois après il a
à peu près 2 téléphones ça augmente progressivement. Hier on n’avait pas une
copieuse aujourd’hui on a une copieuse. Avant on n’avait pas une machine
aujourd’hui on a des machines. Avant on n’avait pas des téléphones, on gérait comme
ça. Avant je marchais.
E : avez-vous déjà pensez à mettre sur pied votre propre agence de
télécommunication ?
R.E : haaaaaaaaaaaaaa ! mama ! on ne sait jamais l’amane peut tomber du ciel.
E : objectifs que vous visez dans les prochaines années.
R.E : c’est de faire mieux que maintenant. Avoir même d’autres choses, créer d’autres
structures. Même si ce n’est pas dans la télécommunication mais dans d’autres
domaines.
E : quels sont les moyens et ressources que vous comptez mettre pour les atteindre ?
R.E : si vous nous donnez les moyens on va les atteindre. Vous êtes déjà bien. Il faut
que les partenaires nous donnent les moyens pour pouvoir atteindre.
E : quels sont vos problèmes de succession ?
R.E : bon je n’ai pas encore pensé à ça mais progressivement on met ça sur pied. Si je
ne suis pas là je pourrais même leur confier ça. Si parmi mes collaboratrices, je vois
une qui est dynamique, je lui dirais je suis en train de partir voilà le réseau que je te
laisse.
E : comment faites-vous pour financer vos activités ?
R.E : par mes moyens personnels. Je n’ai pas pris de crédit à la banque. Par les
moyens de mes partenaires. Les partenaires qui nous donnent des crédits parce que
comme je dis toujours si le call boxeurs ne vend pas nous-même on ne peut pas
vendre. Si le partenaire ne nous donne pas le crédit, le partenaire ne doit pas vendre.
Le partenaire a un stock de crédit. MTN déstocke le partenaire également déstocke,
nous également nous déstockons et les calls boxeurs vendent aux clients.
E : quelles sont les difficultés rencontrées dans votre activité ?
R.E : comme je disais tu peux envoyer un crédit à un client et le client s’en fui avec.
Voilà beaucoup de difficultés que bon nous rencontrons. De fois quand je fais le bilan
en fin d’année je perds environ même 300 à 400 milles que ces gens sont parti. On
peut également commettre des erreurs. On envoie un crédit qui n’était pas destiné à
une tiers personne. Si la personne n’est pas de bonne moralité, si elle n’a pas la crainte
de DIEU elle ne va pas renvoyer ça. C’est une perte.
E : d’après vous pourquoi peut-on refuser le financement un promoteur ?
R.E : je ne sais pas ça dépend des banques. Parce que si tu n’as pas de garanti fiables
la banque ne peut pas t’octroyer un crédit.
E : que peut-on faire pour faciliter l’accès au financement de vos entreprise ?
R.E : je vous ai di tantôt qu’il faut avoir des garantis norrr ? si vous n’avez pas de
garanties, vous allez toujours avoir des problèmes. Vous allez à la banque. La banque
va vous refuser le crédit.
E : les marchés sont actuellement mal aménagés, quelles peuvent être les causes ?
R.E : je ne sais pas si c’est mal aménagé heinnnn on a les concurrents directs mais ça
ne gêne pas chacun trouve son compte. En face de moi j’ai ma collègue, elle est
concurrente mais ça n’empêche pas qu’elle a ses clients. Je ne peux pas prendre ses
clients ni elle ne peut prendre les miens. Ça peut arriver quand elle n’est pas là ses
clients viennent s’approvisionner chez moi. C’est vice versa. La concurrence doit
toujours exister dans le marché s’il n’y a pas de concurrents vous allez être faibles.
Quand je regarde la machine, le mois sur passé, on n’a pas beaucoup travaillé. On a
moins travaillé. Je me suis assis avec mes collaboratrices j’ai dit vous n’avez pas bien
travaillés. La cause c’était quoi ?chacun a donné ses raisons.
E : les autorités vous accusent d’être responsables de cette situation parce que vous ne
payé pas les impôts. Que répondez- vous à ça ?
R.E : je ne dis rien parce que je paye mes impôts. C’est ceux qui ne payent pas leurs
impôts qui doivent parler.
E : comment voyez-vous vos rapports avec les impôts ?
R.E : il y a une déclaration ici voilà ça c’est la déclaration. Quad je vais aux impôts
chaque année, quand je déclare je paye, on doit m’envoyer quelqu’un pour venir voir
s’il y a augmentation ou l’activité est stable et les impôts traine te puis les gens de la
mairie passe même si vous avez déclarés vos impôts ils vont scellés directement ils ne
veulent pas écouter. C’est comme s’il y avait une concurrence entre le mairie et les
impôts hors la mairie a ses impôts et les impôts les siens.
E : quels sont les problèmes que vous rencontrez avec les impôts ?
R.E : bon généralement il n y a pas de problème. Quand vous êtes en règle on passe
on regarde c’est affiché.
E : quelles sont les organismes qui vous soutiennent dans l’exercice de vos activités ?
R.E : SOLUTION MICHE PHONE ; ETS BERTO ; ETS NANFI ; NEXTEL qui nous
soutiennent. Souvent également notre partenaire direct, MTN qui donne souvent des
bons de carburants quand tu as atteint tes objectifs, de écrans plasma, des motos des
homes cinémas plusieurs choses. J’ai déjà gagné.
E : obtenez-vous des aides par ces organismes-là ?
R.E : les aides par rapport aux crédits oui.
E : appartenez-vous à une association ou à un regroupement d’entreprise ?
R.E : non !
E : quelles sont les autres personnes intéressées par votre affaire ?
R.E : il y a beaucoup de personnes heinn mais je leur donne les avantages te les
inconvénients surtout les inconvénients. Parce que quand vous voulez mener une
activité il ne faut pas être pressé il faut aller progressivement. Si je n’allais pas
progressivement je n’allais pas être là.
C’est une femme de teint chocolat, 1,50 cm, d’une apparence attirante et rigoureuse,
de corpulence moyenne elle environnait la vingtaine et dispose d’un atelier spacieux et
aérée.
Etudiant : bonsoir bonsoir bonsoir madame
Responsable d’entreprise : bonsoir
Etudiant : oui je vois que vous été un peu occupé là enfet vous nous permettez
de vous poser quelques petites questions nous sommes les étudiants de
l’université de douala et on aimerait faire un rapport d’enquête qui vas nous
aider dans notre rapport et si cela ne vous dérange pas on aimerait vous posez
quelques petites questions.
Responsable de l’entreprise : avec plaisir
Etudiant : ok, qu’est-ce qui vous distingue des autres coiffeuses svp
Responsable de l’entreprise : ce qui me distingue des autres coiffeuses c’est
que moi je connais mon travail, je sais ce que je fais.
Etudiant : quels sont vos forces, quels sont vos forces sur le terrain?
Responsable de l’entreprise : mes force pour la coiffure c’est que 1 moi je
sais satisfait la clientèle et je sais lui flattée d’une manière a une autre qu’en
sortant de mon salon qu’elle est toujours très satisfait,
Etudiant : ok mademoiselle que pouvez-vous considéré comme étant vos
faiblesse, quel sont vos faiblesse ??
Responsable de l’entreprise : ma faiblesse est que ce que je n’aime pas et ce
que je déteste est que je n’aime toujours détester dans ma vie c’est que je
n’aime pas quand la clientèle est très très exigeante.
Etudiante : est-ce que vous avez une formation académique s’il vous plais??
THALES COUTURE est une petite entreprise sis au quartier PK 14 lieu dis après le marché.
C’est un homme de teint clair, 1,87cm, chauve, un accent du centre, très éloquent de
corpulence moyenne il environnait la quarantaine d’année.
Responsable d’entreprise : la distinction chez nous par exemple c’est parce que nous
serviable, accueillant, c’est l’une des particularités que nous avons et puis amusant
comme vous l’avez-vous-même constatés et puis toujours souvent en gros je crois que
c’est ça qui fait notre particularité.
Responsable d’entreprise : notre force ici c’est parce que mon doyen est mon ami
que vous voyez là il est le plus ancien du quartier c’est ça qui fait sa force de telle
sorte qu’il a le plus de clientèle et comme je vous l’ai dit tout à l’heure, quel que soit
le temps que met un tissu ici il finit toujours par convaincre la personne et puis le
client est satisfait.
avec nos âges et puis avec la famille nombreuses dans nos en faisions partir à l’époque
et vue les moyens des parents chacun s’est battu comme ça oui bon vous comprenez
un peu.
Etudiant : moi je pense très petite entreprise. Cette entreprise évolue dans le formel
ou dans l’informel ?
Responsable d’entreprise : bien sûr dans le formel, dans le formel puisque nous
payons tous les droits qu’il faut qu’on paye.
Responsable d’entreprise : non l’enseigne nous n’en avons pas mais avec le temps
on est en train d’étudier ça mais avec le temps nous allons la mettre.
Etudiant : Pouvez –vous donner quelques éléments qui a votre avis peuvent bien
définir ce que les entreprises font dans votre filière ou secteur ?
Responsable d’entreprise : des fournisseurs appropriés oui et non parce que oui
parce que quand nous en avons pas nous allons en chercher, non parce que quand le
client est tellement exigent on préfère ne pas le satisfaire.
Etudiant : quels sont vos relations avec vos fournisseurs et comment sont t-il payé
Etudiant : comment faite vous pour conquérir votre clientèle ? et comment les
clients paient t- il
Etudiant : quelle est la qualité de rapport que vous entretenez avec vos
concurrents
Responsable : vous saviez que le monde aujourd’hui est ce qu’il est , je vous
le dit vous prenez ça comme de la blague il y a des concurrents qui passe par
des moyens mystiques et d’autre beaucoup plus des femmes par des moyens
que vous connaissez vous les femmes pour pouvoir conquérir les clients
hommes , en les séduisants , c’est autant de choses qui font que la concurrence
elle est tellement rude
nous permet de gagner en temps, nous faisons des livraisons parfois à domicile
parfois pas mais les délais sont toujours respectés.
Etudiant : quels sont les objectifs que vous visez dans les prochaines
années ?
pas
déterminé la
taille des
entreprises
sans avoir à
connaitre
leurs
chiffres
d’affaires.
Mais
compte tenu
des
conditions
du secret du
chiffre
d’affaire,
nous allons
conclure
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d’activité considérable, remarquable d’activité diversité
avec divers mais il existe florissant ; des activité
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fait ici se fait chez nous se fait par fait ici se fait fait ici se fait achat direct
par achat sur fait soit par transfert de par achat sur par achat sur pour la
place ainsi achat sur même pour place ainsi place ainsi majorité des
que la vente. place, soit les ventes. que la vente. que la vente. PE ainsi que
Mon mode par Nos modes Mon mode Mon mode la vente.
de règlement expédition et de règlement de règlement de règlement Les modes
accepté est le il en est de ces accepté est le accepté est le de
paiement au même pour fréquemment paiement au paiement au règlement
comptant. Et les ventes. le crédit comptant. Et comptant. Et ici sont
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concerne la acceptons notre concerne la concerne la Concurrenc
concurrence tout mode de domaine qui concurrence concurrence e mal
nous gardons règlement et est celui de nous gardons nous gardons nécessaire
de très bonne nous la de très bonne de très bonne pour le
relation entretenons distribution relation relation fonctionne
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de organisation employé organisation organisation gestion
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reviennent responsable responsable n
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direction
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du
responsable.
Produits Loyer, taxes Loyer, Loyer, Loyer, Loyer, Nous
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structures
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les charges
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salariales
ainsi que les
charges de
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on de
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.
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des papier papier des papier papier connaissanc
document documents e au niveau
s dans un de la tenue
comptabl ordinateur des
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registres comptables.
Bien que
certains les
conservent
dans les
ordinateurs
il faudrait
savoir que
l’entreprise
dans
l’exercice
de son
activité se
doit de tenir
des
documents
comptables
prévue par
la loi et
règlement
en vigueur
Stratégie Marché Résultats Résultats Résultats par RAS 60% des
et rapportant satisfaisants plutôt bons très responsable
performa appréciables s évoquent
nce à de bon
long résultats
terme pour leurs
activités et
d’autres pas
très
appréciables
. Nous
pouvons
donc
conclure
que certains
entreprises
ont du
succès du
fait de leurs
ancienneté
et d’autres
encore en
phase de
lancement
Source de J’ai pris le Je finance Par des Je fais les Nous même Nous
financem crédit et j’ai avec mon moyens emprunts à la sommes analysons
ent aussi argent personnels et réunion sources de ici que le
contribué ceux des financement financement
partenaires par fonds
propre est le
moyen de
financement
qui
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bien que
certains
aient eu
recours au
financement
externe
Administ Bonne Bonne Bonne Bonne Bonne Bien que
rations relation avec relation avec relation avec relation avec relation avec ces
fiscales et les autorités les autorités les autorités les autorités les autorités responsable
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s es en charges es en charges es en charges es en charges es en charges une bonne
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question question question question question avec les
fiscale et de fiscale et de fiscale et de fiscale et de fiscale et de autorités,
la commune la commune la commune la commune la commune nous
pensons
pour notre
part que
c’est un
langage de
couverture
de peur de
se faire
exclure du
marché
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
DEDICACE…………………………………………………………………........I
REMERCIEMENTS………………………………………………………..........II
SOMMAIRES…………………………………………………………...............III
AVANT PROPOS……………………………………………………..................1
INTRODUCTION GENERALE………………………………………................2
I. PREPARATION DE L’ENQUETE………………………........................14
A. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L’ENQUETE…………..................14
B. METHODOLOGIE………………………………….........................14
II. DEROULEMENT DES ENTRETIENS……………….............................15
I. L’APPROCHE TRADITIONNELLE.........................................................45
Rédigé et présenté par l’étudiant ENAMA FRANCOIS PRINCE 109
Essai d’Analyse de pérennité dans les petites entreprises
Cas : petites entreprises dans la ville de douala
CONCLUSION GENERALE…………………...................................................66
ANNEXES ………………………………...........................................................70
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………………………........................106
TABLES DES MATIERES ………………………………................................107