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interne
Introduction
Le contrôle interne constitue un élément vital de tout organisme. C’est l’ensemble des
mécanismes de régulation et de correction destinés à assurer le fonctionnement harmonieux et
efficace de l'organisation. Son action est permanente et continue.
A l'inverse, l'audit se traduit par une intervention ponctuelle visant à fiabiliser un produit
ou un système, à en mettre en évidence les forces et les faiblesses et à en faire ressortir les
principales anomalies par rapport à un référentiel normatif.
Pour étudier un système, il faut savoir comment il fonctionne. Dans le cas contraire, on
peut certes en dresser un inventaire, mais on omettra l'aspect le plus important qui est celui de
l'action coordonnée des différents éléments constitutifs. Il n'y a pas d'audit fiable et utilisable
sans une connaissance et une analyse du contrôle interne.
D'autre part on ne peut pas parler d’audit, sans étudier et comprendre les mécanismes de
contrôle interne que tout organisme doit mettre en œuvre s'il souhaite survivre. et pour
montrer la logique des systèmes de contrôle interne
La notion de contrôle interne existe depuis toujours, c’est une ancienne notion qui trouve son
origine depuis l'époque ou l'homme avait un esprit d'évolution et de
développement, ……….passage incomplet qui constitue une motivation permanente pour
créer et métriser ses activités quotidiennes avec la meilleure façon possible.
On peut citer quelques exemples historiques du contrôle interne pour illustrer les règles
immuables de ce système :
Du fond de notre histoire… Le premier homme préhistorique qui allumait un feu à l’entrée de
sa caverne agissait pour se prémunir contre un risque : celui de l’attaque des bêtes sauvages.
Et, ce faisant, il mettait en place un dispositif de contrôle interne…1
A l’époque des sumériens été utilisé le contrôle par recoupement, on vérifiait que lenombre de
sacs de grains entrés en magasin correspondait aux sacs livrés par les fermiers.2 les sacs de
blés étaient remplis sous les yeux d'un surveillant, puis les quantités reçues dans l'entrepôt
étaient consignées par un scribe. en plus de ça, les sémuriens avaient compris qu'il est
essentiel dans un système d'information d'établir une communication entre le producteur de
l'information et ses utilisateurs3
Dans les années 1000, l’Angleterre, mais aussi d'autres pays européens, commence à utiliser
un bâton de comptage pour les transactions des organisations publiques et privées. ce système
consiste à enregistrer un nombre grâce à des marques de dénombrement portées sur un bâton
en bois (ou en os) pour représenter les quantités échangées. Lebâton permettait ainsi une
traçabilité des transactions opérées, comme une facture de nos jours.4
Plus récemment, le développement rapide des activités économique, notamment après
ladeuxième guerre mondiale où la réflexion de gérer efficacement les multiples organismes,
est sérieusement engagée dans les pays anglo-saxon et d’un degré moindre dans les pays
d’Europe. ………passage manquant Ainsi l’évolution des conceptions du contrôle interne est
étroitement liée au développement des organisations professionnelles des comptables. 5
1
J .RENARD, Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne, Edition EYROLLES, Paris, 2012,p1.
2
H. HADDAD, La contribution de l’audit interne dans l’amélioration du contrôle interne :cas Sonatrach,
mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master en science financière et comptabilité,
option :finance et comptabilité, Etablissement ,2017,p2.
3
A.ROUANE, l’Audit interne dans l’entreprise –principes-objectifs-pratique, Mémoire de magister, option :
Analyse économique, 2006, p16.
4
Site de ………: https://optimiso-group.com/videos/histoire-controle-interne-demystifier-regles-
immuables/ ,consulté le : 25/02/2022,à21 :54 .
5
Y.TAHAR,le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la performance de l’entreprise, cas : fonction gestion
des stocks de la SONATRACH, mémoire fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de master en sciences de
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Le COSO adéfini le contrôle interne dans son référentiel comme : « un processus mis en place
par le conseil d’administration, les dirigeants et lepersonnel de l’entité destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants : la réalisation et
l’optimisation des opérations, la fiabilité des informations financières, la conformité aux lois
et aux réglementations en vigueur ».10
IlYa lieude citer que le rapport COSO ne s’applique pas de manière contraignante. il peut être
librement utilisé par toute entreprise qui désire s’inspirer de ses recommandations. il n’est
donc pas limité aux seules sociétés américaines.11
Cette définition a été fort heureusement complétée en 1995 par la définition canadienne du
Coco12 (C O C O ) qui a émis des directives sur le contrôle interne et le décrit comme : «
Éléments de l’organisation (incluant ressources, systèmes, procédures, culture et tâches) qui,
mis ensemble, aident à atteindre les objectifs. »13
A la suite des nombreux scandales financiers qui ont secoué les entreprises américaines à la
fin des années 90 et au début des années 2000, les Etats-Unis ont adopté, le 30 juillet 2002, le
Sardanes Oxley Act (SOX). L’article 404 de cette loi exige que la Direction Générale engage
sa responsabilité sur l’établissement d’une structure de contrôle interne comptable et financier
et qu’elle évalue, annuellement, son efficacité au regard d’un modèle de contrôle interne
reconnu. Les commissaires aux comptes valident cette évaluation.14
Le cadre de gestion des risques du COSO 2 Report (2004) s'appuie sur le cadre de COSO
1corrige et complète le concept de contrôle interne en élargissant la réflexion sur un thème
plus global de gestion des risques. Ainsi, en englobant le contrôle interne, the entreprise Risk
Management - Integreted Framework vise à répondre aux besoins des entreprises et
organisations en contrôle interne tout en leur permettant d'évoluer vers un processus de
management des risques plus développé16.
• L’AMF17 (Autorité des Marchés Financiers) est allé plus loin encore en 2006 et a décidé de
rédiger un cadre de référence. Elle donne du contrôle interne une définition très complète et
qui fait la synthèse des définitions précédentes 18 ou est cette définition ?
l'IFACI19 a décidé d'organiser un thème sur le COSO version 2013 afin de permettre à
l'ensemble des parties prenantes de comprendre quelles sont les nouveautés de ce référentiel
dans cette nouvelle version , cette nouvelle version permet une meilleure maitrise des
risques , elle facilite et accélère la mise en œuvre de l'organisation de contrôle interne et
intègre également dans l’évaluation du contrôle interne . ????
Afin de compléter et mettre à jour le COSO 2013, le COSO ERM ???? a défini, en 2017, un
ensemble d’éléments fondamentaux, organisés en cinq composantes, pour la mise enplace
d’un dispositif de management des risques au sein des entreprises. Dans une synthèse réalisé
en collaboration avec Pwc , L'IFACI souligne que le COSO 2017 « Précise l’importance du
12
C'est le premier modèle au monde basé essentiellement sur des principes pour l'évaluation du contrôle interne.
13
R.KHELASSI,le contrôle interne des organisations,EDITIONS HOUMA, Alger, 2013,p39.
14
IFACI, le dispositif de contrôle interne : cadre de référence, Paris, janvier 2007, p 8.
15
F.BERNARD et autres, op cite, p13.
16
A. YAICH, Le cadre de management des risques de l'entreprise (COSO 2) , la revue comptable et
financière N°85-Troisième trimestre 2009,p59.
17
Un organisme financier français qui veille à la bonne application des règles de gouvernance du
marché boursier français
18
J .RENARD, Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne, EYROLLES, Paris, 2012, p5.
19
L’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Internes pour assurer le « leadership dynamique » de la profession
de l'audit interne.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Au début du 20ème siècle que plusieurs auteurs, et en particulier ceux en comptabilité, ont
commencé à s’intéresser au contrôle interne.
Nous commençons par la définition du contrôle interne donnée en 1977 par le Conseil de
l’Ordre des Experts Comptables français21 : « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités
contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la
sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des
instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste
par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise,
pour maintenir la pérennité de celle-ci ».22
Nguyên Hong Thai23 disait dans son ouvrage que : « le contrôle interne est après avoir été
défini comme l'ensemble des vérifications effectuées par les contrôleurs et auditeurs internes
en relation avec les différents corps externes de contrôle , il est perçu depuis dix ans comme
l'ensemble des actions engagées par tous les acteurs internes pour atteindre ses objectifs »24
Avec une définition simplifié,Benoît Pigé, a exprimé dans son livre le contrôle interne et le
défini commesuit : « lecontrôle interne d’une entreprise est l’ensemble des systèmes de
contrôle, établis par les dirigeants pour conduire l’activité de l’entreprise d’une manière
ordonnée pour assurer le maintien et l’intégrité des actifs , et fiabiliser , autant que possible ,
les flux d’information .
le concept du contrôle interne comprend les matière comptables et financières ainsi que la
sauvegarde des actifs de l’entreprise, mais il inclut également les contrôles destinés à
améliorer l’efficience opérationnelle et à renforcer l’adhésion à la politique stratégique de
l’entreprise »25
En guise de conclusion, on peut dire aussi que le contrôle interne n’est pas une fonction ou un
service au sein de l’entreprise mais il est exercé par toutes personnes au sein de cette dernière,
c’est l’ensemble des procédures qu’on met en place afin d’assurer le bon fonctionnement des
processus. 26
20
M.KHARBACH,et autres, « le rôle du COSO dans un contrôle interne efficace : une étude exploratoire
dans le contexte marocain »,article in international journal of accounting, finance, Maroc, 2020, p447.
21
L'Ordre des experts-comptables est l'ordre professionnel qui regroupe les experts-comptables en France. Il a
été fondé après la Seconde Guerre mondiale, son siège se situe à Paris, il est composé des présidents des vingt-
trois Conseils Régionaux et de membres élus de la profession, il a pour vocation de gérer et d'animer le plus
grand réseau français de professionnels libéraux au service de l'entreprise.
22
IFACI, le dispositif de contrôle interne : cadre de référence, Paris, janvier 2007, p7. C’est quoi référence ?
23
Auteur de plusieurs ouvrages sur le monde des affaires, a mené une carrière d'auditeur puis dirigé deux
entreprises avant d'assister les dirigeants dans la prévention de nouveaux risques grâce au contrôle interne
24
H.NGUYËN,le contrôle interne : mettre hors risques l’entreprise, édition l’HARMATTAN, Paris, 1999,
p16.
25
P. BENOÏT,Audit et Contrôle interne, 2e édition Management et Société , Paris ,2001,p12.
26
O.HAMOUCHE, « séminaire de recherche en comptabilité financière », visioconférence enregistré, école
supérieure de commerce, Alger, 25/10/2021.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
1-4 Objectifs de contrôle interne : 27 Les notes de bas de page c’est vers la fin des
paragraphes non pas des titres
Insérez un passage introductif afin de montrer l’origine de ces objectifs
Sauvegarde des actifs : toutes les dispositions prises dans la gestion courante des affaires
doivent permettre de sauvegarder au mieux « les actifs » confiés à chacun dans le cadre
des responsabilités qui lui sont assignées. Le terme actifs doit être compris dans son sens
le plus large, non seulement les différents postes du bilan, mais également les hommes et
l’image de l’organisation toute entière.
Fiabilité et qualité des informations : chacun doit veiller à n’éditer que des informations
fiables, donc vérifiables. On retrouve ici le souci des responsables financiers quant à la
maitrise des informations financières.
Respect des directives : on entend par là le respect des règles aussi bien internes
qu’externes. Cet objectif est le rappel de cette règle essentielle que le contrôle interne ne
peut être un moyen de tourner la loi ou les règlements. Les membres de la commission
TREADWAY ont particulièrement insisté sur cet aspect en rappelant qu’on ne peut à la
fois tricher avec les règlements et gérer ses affaires en minimisant ses risques, c'est-à-dire
en ayant un contrôle interne satisfaisant.
Optimisation des ressources : énoncer cet objectif, c’est montrer que le contrôle interne
ne doit pas se mettre en place dans la seule perspective du respect d’une norme. Il doit
aller au-delà de la norme et chacun doit viser l’efficacité.
Activités de contrôle : Les activités de contrôle sont le contrôle de la mise en application des
normes et des procédures définies par la direction et le management dans la dynamique de la
maîtrise des risques.40
information et communication : les systèmes d’information et de communication permettent
au personnel de recueillir et échanger les informations appropriés à la conduite , à la gestion et
au contrôle des opérations 41
Pilotage ou surveillance : l’ensembledu processus doit faire l’objet d’un suivi, et des
modifications doivent y être apportées le cas échéant. 42Ainsi, le système peut réagir
rapidement en fonction du contexte. 43
37
M.KHARBACH,et autres, « le rôle du COSO dans un contrôle interne efficace : une étude exploratoire
dans le contexte marocain », article in international journal of accounting, finance, Maroc, 2020,p449.
38
M.HAMZAOUI, AUDIT- gestion des risques d’entreprise et contrôle interne -,2em édition
PEARSON, France, 2008, p222.
39
F. BERNARD et autres, Contrôle Interne : lutter contre la fraude, 2em édition MAXIMA, Paris,2008, p24.
40
Idem.
41
R. KHELASSI, op cite,p73.
42
Idem.
43
Y. GHANDARI, Management des risques et contrôle interne : l’apport du cadre référentiel COSO,
Revue marocaine de gestion et d’économie, N°5 Juillet-Décembre 2011, p 101.
44
R. OBERT et M.MAIRESSE, op cite, PP 521,522.
45
F. BERNARD et autres, Contrôle Interne : lutter contre la fraude , 2em édition MAXIMA , Paris,2008,p10
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
existe, le Comité d’audit devrait effectuer une surveillance attentive et régulière du dispositif
de contrôle interne.
Pour exercer ses responsabilités en toute connaissance de cause, le Comité d’audit peut
entendre le responsable de l’audit interne, donner son avis sur l’organisation de son service et
être informé de son travail. Il doit être en conséquence destinataire des rapports d’audit
interne ou d’une synthèse périodique de ces rapports.
La direction générale/le directoire
La direction générale ou le directoire sont chargés de définir, d’impulser et de surveiller le
dispositif le mieux adapté à la situation et à l’activité de la société. Dans ce cadre, ils se
tiennent régulièrement informés de ses dysfonctionnements, de ses insuffisances et de ses
difficultés d’application, voire de ses excès, et veillent à l’engagement des actions correctives
nécessaires.
L’audit interne
L’audit interne à pour mission d’évaluer le fonctionnement de contrôle interne selon une
périodicité qui est fonction du risque, pour exprimer à la fin des recommandations qui visent
l’amélioration du contrôle interne. Dans certain cas l’audit interne peut participer à
l’élaboration du système de contrôle interne dans le cadre de ses missions mais il n’est pas
directement impliqué dans la mise en place et la mise en œuvre quotidienne du
dispositif.46L'instauration d'une fonction d’audit interne solide est un investissement à long
terme et valable pour la plupart des entreprises47
Le personnel de la société
tous les membres du personnel sont tenus d’informer leur supérieur hiérarchique de tout
problème constaté au niveau des opérations, toute violation du code de conduite ou des
normes et directives internes de l’entreprise, ainsi que toute action illicite afin d’améliorer
constamment le système de contrôle interne.48
qui s’abstiendrait de prendre les dispositions adéquates, est réputé avoir failli à ses devoirs
d’autorité et à ses responsabilités.
Le directeur etles directeurs opérationnels exécutent leurs taches dans le respect des bases
légales en vigueur.
Le directeur et les directeurs opérationnels doivent réfléchir aux moyens d’optimiser les
processus, les procédures, les activités et les tâchesquotidiennes. A titre d’exemples : un
formulaire est-il réellement nécessaire ? cette information doit-elle être collecté et saisie
(quelle en est son utilité) ?.49 Idées précédemment exposées donc titre à supprimer. Le
titre sur les limites est à maintenir, il faut l’intégrer avec les autres de sorte à avoir un
plan de section équilibré.
3-2 limites de contrôle interne :50
Même un système de contrôle interne bien conçu comporte des limites, car il ne peut
contourner certains facteurs ayant un impact direct sur son efficacité. On peut résumer ces
facteurs comme suit : Les défaillances humaines, lors de la prise de décisions
opérationnelles risquent de limiter l’efficacité du contrôle interne.51
La collusion peut être une cause de stimuler la déficience du contrôle interne. Lorsque des
personnes agissent collectivement pour dissimuler une action, peuvent altérer les informations
financières ou opérationnelles d’une manière à ce que le contrôle interne ne peut pas les
capturer.52
•le peu d'implication voir d'intérêt de la gouvernance de l'entité est un frein au développement
d'un dispositif de contrôle interne adéquat et robuste
•les risques ne sont jamais contrôlés dans leur intégralité,
• un processus de Contrôle Interne ne prévient pas des erreurs de jugements,
• le Contrôle Interne ne prévient pas des évolutions externes à l’organisation.
Ensuite, les objectifs sont souvent distincts les uns des autres mais ilsdoivent se recouper de
manière homogène dans l’organisation générale, cequi n’est pas forcément le cas si ces
objectifs deviennent contradictoires.
•L’application inconstante des contrôles intégrés dans les procédures.
•L'incapacité de connaître certains des contrôles automatisés qui facilitent la supervision des
contrôles53
•Absence de garantie absolue.54
Section 2 : l’audit interne proposez un autre titre pour la section
49
R. KHELASSI, op cite, p 124,
50
F. BERNARD et autres, Contrôle Interne : lutter contre la fraude, 2em édition MAXIMA, Paris,2008, p38.
51
FACI et autres, COSO : Référentiel intégré du contrôle interne, Eyroles, Paris, 2015, pp 201-205.
52
Idem.
53
M.HAMZAOUI,AUDIT- gestion des risques d’entreprise et contrôle interne -,2em édition
PEARSON,France, 2008, p83.
54
Y. Tahar, Le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la performance de l’entreprise « Cas : La
fonction gestion des stocks de la SONATRACH »,Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de
Master en sciences de gestion Spécialité : Contrôle de Gestion,ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE, 2017,
p8.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
L’audit est parmi les mécanismes de gouvernance, qui anime plusieurs débats académique et
professionnel actuellement. En effet, ce mécanisme est défini comme un processus de
contrôle et de règlements de conflits. Insérez un passage introductif retraçant
l’ensemble des points abordés
1. Présentation de l’audit interne :
Insérez un passage introductif retraçant l’ensemble des points abordés
1-1 Notions de l’audit interne : pour 1 et/ou 1.1. proposez d’autres titres
Pour comprendre le fonctionnement actuel de l’audit interne, il est opportun de rappeler les
origines historiques de cette fonction.Eneffet, son évolution a été largement influencée par les
événements, les lois, et les théories.
Depuis ses origines latines (audio, audire : écouter) le mot audit a subi bien des vicissitudes et
sa médiatisation a multiplié les contresens. Mais si on le qualifie « audit interne » il se réfère à
une fonction précise, dont les origines ont parfois été identifiées à des pratiques anciennes.
Depuis les Missi Dominici de Charlemagne et les « auditors » d’Édouard Ier d’Angleterre, les
exemples sont nombreux qui peuvent être présentés comme des antécédents historiques ; mais
en fait aucun d’entre eux ne rend pleinement compte de cette fonction telle qu’elle existe
aujourd’hui dans les entreprises, car c’est en réalité une fonction Nouvelle avec des
particularités singulières et qui ne se confondent avec aucun précédent historique. Et c’est
également une fonction Universelle et une fonction périodique.
La fonction d’audit interne est une fonction relativement récente puisque son apparition (ou sa
réapparition, diraient certains) remonte à la crise économique de 1929 aux États-Unis.55
La fonction d’audit interne a considérablement évolué depuis la fin de la seconde guerre
mondiale.Elle s’est professionnalisée avec la création de de l’institut des auditeurs internes
(IIA) en 1941 puis, plusieurs années plus tard en 1974, avec celle du diplôme d’auditeur
interne certifié (CIA). Des scandales retentissants ont surgi tels ceux d’Enron en 2001, World
Com en 2002, ou encore Lehman Brothers en 2008.
A la suite de scandales, de nouvelles lois ou amendements , tels que le bien connu Sarbanes
Oxley Act (SOX) en 2002, dont nous avons parlé dans le chapitre précédent , la loi SOX a
entrainé la création d’un organisme de surveillance , le PCAOB ( Public Company
Accounting Oversight Board ) , dépendant de la SEC , chargé de la surveillance des audits
comptables . Avec cette nouvelle loi, la profession d’audit interne a vu son rôle croitre
considérablement.
En dépit de toutes ces évolutions vers plus de transparence et de contrôle, le département
d’audit interne tarde à se développer, son champ d’action est encore trop restreint dans un rôle
55
J.RENARD, théorie et pratique de l’audit interne, 7e édition EYROLLES, Paris, 2010, p35.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
comptable et financier. Des théoriciens tels que Lawrence Sawyer (1911-2002) , souvent
considéré comme « le père de l’audit interne moderne » , aidés par la contribution
fondamentale de l’Institut des auditeurs internes ( IIA ) et sa fondation de recherche ,
contribue peu à peu à démontrer le rôle élargi que peut jouer l’audit interne . L’un de ces rôles
dévolus à l’audit interne consiste à devenir « les yeux et les oreilles » , tout d’abord du
directeur financier puis du top management au sens large . Au gré de l’évolution croissante
de la complexité du fonctionnement des firmes internationales et de la globalisation
progressive des économies, le management seul est souvent dans l’incapacité de suivre ces
opérations de plus en plus diversifié. les directions générales commencent à utiliser plus
largement l’audit interne pour contrôler des activités devenues plus difficiles à piloter .
Résumer et Mettre de l’ordre dans vos idées et suivre un enchainement chronologique,
vous êtes passé du 20ème siècle au 19ème puis repasser dans le 20ème
Ultérieurement, ce contrôle a été développé par les anglo-saxons au début du 19e siècle
avec la création du premier cabinet d’audit à LONDRES. Ce dernier a été chargé de détecter
les anomalies, les fraudes et les risques au sein des organisations qu’il examine. Quant aux
Etats-Unis, la révolution industrielle a conduit à adopter des méthodes pour contrôler les
coûts, la production et les ratios d’exploitation. Ceux-ci ont été les principaux accélérateurs du
développement de la profession comptable. C’est là où les entreprises américaines ont ressenti
la nécessité des mécanismes de détection de la fraude et de la responsabilité financière, et les
investisseurs de plus en plus compter sur les rapports financiers56
De nos jours l’audit ne se limite pas à la fonction finance et comptabilité mais s’étend
également à tous les domaines, on parle ainsi d’audit marketing, d’audit d’environnement,
d’audit social, autrement dit, d’audit interne.
On citera aussi que l’audit, associé aujourd’hui aux thèmes les plus novateurs, il est passé
d’une recherche spécifique des fraudes dans les écritures comptables jusqu’à une appréciation
globale de la fidélité des rapports et une analyse critique de la fiabilité des procédures et des
structures de celle-ci
56
Khelassi Reda, L’audit interne, Audit opérationnel, Technique, Méthodologie, Contrôle interne -Ed
Houma, 2005, p 21.
57
BELHACHEMI Amina, thèse doctorat, L’apport de l’audit opérationnel interne dans la réduction des
abus de la rémunération des dirigeants, Université de Tlemcen, 2014, p 80
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
En l'état actuel, l'Algérie a connu certaines réformes dans les domaines de la comptabilité et
de l'audit, par exemple, la convergence du système comptable financier vers les normes
IAS/IFRS, et leur impact sur les activités des grandes entreprises internationales, qui utilisent
l'audit interne pour garantir l'unité de commandement et la cohérence globale des politiques et
des stratégies entre le siège et les différents centres de responsabilité et les entités filiales du
groupe, l'auditeur interne est donc, dans un premier temps, confronté à cette ardente
obligation de vérifier l'appropriation de ces nouvelles règles
1-1-2 Définitions de l’audit interne : revoir le point, deux pages de définition, c’est bcps
reprendre ce qui vous paraît uniquement essentiel entre définitions d’institutions,
d’auteurs et synthèse. Avant de commencer, il faut insérer un passage introductif
Depuis 2002, L'audit interne est défini comme suit « L’audit interne est une activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise
de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité ».58
Selon ALBERTO SILLERO « On peut définir l’audit comme étant une démarche d’analyse et
de contrôle, s’applique désormais à l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ainsi, ya-t-il des
audits de production, de force de vente, de qualité, des ressources humaines et des états
comptables et financiers d’une société.59
Selon Christophe Villalon Ga, "l'audit est avant tout une pratique ayant un rôle de surveillance
et de contrôle des aspects financiers selon des règles décrites par la législation et/ou définies
en interne (holding pour le compte de filiales par exemples). "60
Donc, l'audit est une action méthodique et normalisé de contrôle ou de surveillance qui vérifie
l'atteinte d'objectifs pour mettre en évidence la différence entre la réalité et l'objectif à
atteindre, c'est un constat ou une photographie du système de contrôle.
Trois considération peuvent se poser concernant laudit, une concerne l’existance d’une
démarche réellement besoin de réaliser des audits, et ne peut-on pas connaitre sa situation
autrement que par une procédure d’audit ? , la seconde interrogation porte sur la nature et la
58
K.EL HILALI, l’audit interne : un outil au service de la gouvernance d’entreprise, Revue de consolidation
comptable et de management de la performance, 2019, p3.
59
A.SILLERO, audit et révision légale, Edition ESKA, année 2000, p 12
60
Christophe Villalonga, l'audit qualité interne –une approche innovante et pragmatique pour manager
avec efficacité son processus d'audit-, DUNOD, Paris, 2003, p 03.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
fonction des personnes qui réalisent cet audit . La dernière interrogation est afférente au
déroulement de la mission d’audit.
Selon l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle interne) : « L’audit interne est dans
l’entreprise, la révision périodique des instruments dont dispose une direction pour
Contrôler et gérer l’entreprise, cette activité est exercée par un service dépendant de la
direction de l’entreprise et indépendant des autres services.
Les objectifs principaux des auditeurs internes sont donc, dans le cadre de cette révision
périodique, de vérifier si les procédures en place comportent les sécurités suffisantes, si les
informations sont sincères, les opérations régulières, les organisations efficaces, les
Structures claires et actuelles, et donc bien adaptées » 61
L’IIA a proposé en 1989 la définition suivante : « l’audit interne est une fonction
indépendante d’appréciation exercée dans une organisation par l’un de ses départements
pour examiner et évaluer les activités de cette organisation, l’objectif de l’audit interne est
d’aider les membres de l’organisation à exercer efficacement leur responsabilité. A cet effet,
l’audit interne leur fournit des analyses, appréciations, recommandations, conseils, et
informations sur les activités examinées».62
Il est à noter que cette définition officielle a déjà fait l’objet de multiples commentaires et
interprétations
On comprenddonc, que l’audit interne est une profession normée, exercée par un auditeur
salarié de l’entreprise qui aide l’entreprise à atteindre ses objectifs en identifiant les risques et
en proposant des recommandations, pour améliorer l’efficacité de l’entreprise, de plus ce
dernier porte sur les processus du système de contrôle interne
L’audit interne est donc une fonction centralisée et organisée avec des règles communes pour
tous, les mêmes objectifs et une même méthodologie. Il concerne aujourd’hui tous les secteurs
d’activité marchands et non marchands : industries et commerces, services, banques,
assurances, secteur public, secteur associatif, hôpitaux, professions libérales, universités…
Les services d’audit interne désireux d’être professionnellement reconnus se font certifier
conformes aux normes professionnelles par un organisme indépendant : en France, IFACI
Certification.63
Aujourd’hui les conseils et les comités d'audit demande plus de leur audit, et pour répondre à
ses besoin l'audit s'appuie plus en plus sur la technologie
Selon Germond et Bonnault en 1987 est définit l’audit interne comme suit : « c’est un
examen technique rigoureux et constructif auquel procède un professionnel compétent et
61
CHAOUCH, (Abdelaziz) : Thèse doctorat : Essai de mise en place d’une cellule d’audit interne, Ecole
supérieure de commerce, Alger, 2005, P.10.
62
Mikol. A, « forme d’audit », encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion et audit, economica, paris,
2000, p 740.
63
J. RENARD, théorie et pratique de l’audit interne, 7e édition EYROLLES, Paris, 2010, p13
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
responsable de l’audit interne met en place un processus de suivi permettant de s’assurer que
les mesures correctives ont été effectivement mises en œuvre par a direction. 66
L’auditeur cherche ici un écart entre les résultats et les objectifs, c’est-à-dire un écart entre le
but choisi et l’effet produit mais aussi « le pourquoi » de cet écart et « comment » le réduire.
Pertinence
L’audit vise à conforter les bonnes pratiques observées, il concerne toutes les activités de
l’entreprise 5 organisation,finance, ressources humaines, réalisation du produit , pour cela,La
pertinence est une affaire de la direction générale puisqu’elle est tenue à vérifier la mesure
dans laquelle les choix faits aboutiront effectivement aux effets recherchés. L’auditeur interne
s’intéresse donc, à ce niveau, à l’entreprise prise dans son ensemble afin de se prononcer sur :
La cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par l’entreprise, et la qualité
des orientations de la direction générale. Donc,La pertinence va être exprimée comme l’écart
entre le résultat que l’on veut obtenir et la capacité des moyens retenus à y parvenir.
- Ne doivent pas prendre part à des activités ou établir des relations qui pourraient
compromettre ou risquer de compromettre le caractère impartial de leur jugement.
- Ce principe vaut également pour les activités ou relations d'affaires qui pourraient entrer en
conflit avec les intérêts de leur organisation.
- Ne doivent rien accepter qui pourrait compromettre ou risquer de compromettre leur
jugement professionnel.
- Doivent révéler tous les faits matériels, dont ils ont connaissance et qui, s'ils n'étaient pas
révélés, auraient pour conséquence de fausser le rapport sur les activités examinées.
Confidentialité :
Les auditeurs internes respectent la valeur et la propriété des informations qu'ils reçoivent ;
ils ne divulguent ces informations qu'avec les autorisations requises, à moins qu'une
obligation légale ou professionnelle ne les oblige à le faire. Les auditeurs internes:
- Doivent utiliser avec prudence et protéger les informations recueillies dans le cadre de leurs
activités;
- Ne doivent pas utiliser ces informations pour en retirer un bénéfice personnel, ou d'une
manière qui contreviendrait aux dispositions légales ou porterait préjudice aux objectifs
éthiques et légitimes du Groupe de l'entreprise:
Compétence :
Les auditeurs internes utilisent et appliquent les connaissances, les savoir-faire et expériences
requis pour la réalisation de leurs travaux. Les auditeurs internes :
- Ne doivent s'engager que dans des travaux pour lesquels ils ont les connaissances, le savoir-
faire et l'expérience.
- Doivent réaliser leurs travaux d'audit interne dans le respect des normes pour la pratique
professionnelle de l'audit interne (Standards for the Professional Practise of Internal
Auditing).
- Doivent toujours s'efforcer d'améliorer leur compétence, l'efficacité et la qualité de leurs
travaux.
Il y a lieu de citer que Ces principes sont les éléments clés composants le code de
déontologie68, ce document est un ensemble de normes de conduite et de comportement que
les auditeurs internes doivent respecter pour s’acquitter effectivement de leur fonction et
responsabilité, il inclut donc, les principes fondamentaux pertinents pour la profession et pour
la pratique de l’audit interne , et des règles de conduite décrivant les normes de comportement
attendues des auditeurs internes .
Ces règles constituent une aide à la mise en œuvre pratique des principes fondamentaux et ont
pour but de guider la conduite étique des auditeurs internes. Il est attendu donc des auditeurs
internes qu’ils respectent et appliquent les principes fondamentaux de l’audit interne.
68
Publié en 1968 sous l'autorité du Conseil d'administration de l'Institute of International Internal Auditors
(IIA) , et révisé en 1988 et 2000
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
L’audit opérationnel
« l'audit opérationnel est l'intervention dans l'entreprise sous forme d'un projet, de spécialistes
utilisant des techniques et des méthodes spécifiques, ayant pour objectifs d'établir les
possibilités d'amélioration du fonctionnement et de l'utilisation des moyens, à partir d'un
diagnostic initial autour duquel le plus large consensus est obtenu ; et de créer au sein de
l'entreprise une dynamique de progrès selon les axes d'amélioration arrêtés » 70.
L’audit de management
Cet audit a pour objectif de vérifier si les moyens de management retenus par la direction sont
convenablement mis en œuvre et adéquats par rapport aux objectifs déclarés. Il s’agit d’un
développement important de la fonction d’audit. L’auditeur est appelé à observer les choix et
les décisions, les mesurer et attirer l’attention de la direction générale sur les risques éventuels
ou leurs incohérences. L’auditeur analyse la politique déjà tracée qui doit être conséquente
avec la stratégie de l’entreprise.
Audit social
Jean-Marie Peretti-le définit comme suit « L’audit social regroupe les formes d’audit
appliquées à la gestion et au mode de fonctionnement des personnes dans les organisations
qui les emploient ainsi qu’au jeu de leurs relations internes et externes ». Cela signifie que
l’audit social a pour but d’améliorer les relations sociales que ce soit interne ou externe.
L’audit de stratégie
L’audit stratégique « consiste à procéder à l’examen critique d’une entité administrative d’une
structure opérationnelle, d’un circuit administratif ou de la mise en œuvre d’une
décisionimportante sous ses divers aspects avec l’intention de répondre aux questions posées
explicitement ou implicitement par l’autorité qui l’a demandé ».71
69
R.VATIER, Audit de la gestion sociale, Edition d’organisation, Paris, 1989, p169.
70
P. Laurent et, P. Tcherkawsky, Pratique de l'audit opérationnel, Les Editions d'organisation, 1992, P.33
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
L’audit juridique
L’audit juridique constitue tout d’abord un outil de conformité, puis un outil de prévention des
difficultés dans l’application des contrats et dans les relations sociales, un outil de gestion
juridique à côté de la gestion industrielle comptable et enfin, il constitue un moyen de
diagnostic pour examiner la réalité juridique d’une situation. 72
71
L. Gérard,La stratégie de la vie associative, Ed L’Harmattan, Paris, Larose Gérard, (2010), La stratégie de la
vie associative, Ed L’Harmattan, Paris, 2010, P109
72
J.REVALEC, l’audit social et juridique, les guides Montchrestien, Paris, 1986, pp4-5.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Le questionnaire : quant à lui il doit être rempli juste après l’interview, il s’agit d’un
ensemble de questions reporté par l’auditeur et dont les réponses doivent être par écrit. Par
ailleurs il doit être court et les questions doivent être élaborées de telles sortes d’épargner
toute confusion et ambiguïté
Le sondage c’est une technique d’échantillonnage statistique qui aide à partir d’un
échantillon retenu aléatoirement dans une population de référence d’extrapoler à la population
les observations accomplis sur l’échantillon avec une certitude bien définie.
La mission d'audit est bien « le travail temporaire qu'il sera chargé d'accomplir dans
l'intention de la direction générale ».
On peut déduire de ces définitions que la mission d'audit interne consiste en une succession de
missions temporaires précises qui confèrent au travail de l'auditeur interne un caractère
permanent.
La norme iso 19000 en version 2018 décrit les informations nécessaires pour être attribuer
la responsabilité d’un audit à un responsable d’équipe d’audit , la bonne compréhension de la
mission d’audit par l’équipe d’audit est un facteur clé de la réussite des audits internes
Les activités permanentes de l’audit interne qui du 1er janvier au 31 décembre va tourner dans
l’entreprise pour exercer ses missions dans tous les secteurs , le plan de l’audit dont nous
parlerons ultérieurement traduit cette périodicité de l’activité en répartissant les activités dans
un cycle de plusieurs années ( trois ou cinq ans ) cette périodicité des missions est calculée
selon le risque de chaque activité : activité à haut risque ? .Donc missions fréquentes passage
à reformuler, l’idée à passer n’est pas claire
Toute mission d’audit interne est organisée par une démarche systématique (méthodologie)
menée par une équipe d’auditeurs et dirigée par un chef de mission. Le rôle du chef de
mission est d'animer et contrôler la progression des travaux afin de conjuguer tous les efforts
des auditeurs (rôle de coordination), d’assurer la qualité des travaux et d’assumer la
responsabilitéd’interface avec les audités (responsabilité relationnelle). Une mission d’audit
peut durer de quelques jours à quelques mois selon l’envergure du sujet et le nombre
d'auditeurs, le plus fréquent est de quatre à dix semaines pour une mission nouvelle avec 2 à 4
auditeurs dont un chef de mission.74
Une mission d’audit peut durer de quelques jours à quelques mois selon l’envergure du sujet
et le nombre d'auditeurs, le plus fréquent est de quatre à dix semaines pour une mission
nouvelle avec 2 à 4 auditeurs dont un chef de mission75
Cette fonction exige évidement qu’il dispose d’une certaine indépendance et de moyens
d’investigation suffisants, ses contrôles ont pour fonction d’évaluer l’efficience des autres
contrôles, il est bien de notre aussi que sa mission est permanente ???.
74
M. CHEKROUN, Le rôle de l’audit interne dans le pilotage et la performance du système de contrôle
interne : cas d’un échantillon d’entreprises algériennes, THESE DE DOCTORAT EN SCIENCES DE
GESTION LMD, Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, 2014,p62.
75
P.SCHICK, Mémento d’audit interne, DUNOD, Paris, 2007, P63.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Toute mission d’audit interne est organisée par une méthodologie conforme aux normes
internationales, qui s’articule autour de trois grandes phases :
Phase de préparation ou d’étude ;
Phase de réalisation ou de vérification ;
Phase de conclusion
C'est la période au cours de laquelle les travaux préparatoires vont être réalisé et ce avant de
passer à l'action (phase de réalisation). Pour l'auditeur, il s'agit de chercher les informations
nécessaires capables de cerner le sujet audité. Cette phase consiste à des observations, à des
études préliminaires et à repérer les zones de risques, elle se compose de 4 étapes :
L'ordre de mission :
Selon l’IFACI, l'ordre de mission est le mandat donné par le directeur générale qui informe
les principaux responsables concernés par l'intervention imminentes des auditeurs, toutefois
lorsqu'il s'agit d'une mission externe « lettre de mission » qui est un document contractuel
entre l'entreprise et le document interne ????.
De ce fait l'ordre de mission rempli deux (02) fonctions :
• fonction de mandat
• fonction d'information
La prise de connaissance de l'entité à auditer :
Elle constitue l'étape la plus importante car c'est elle qui va conditionner la bonne ou le
mauvais déroulement de la mission d'audit, appelé aussi phase de familiarisation, il consiste
à:
*disposer d'une vision d'ensemble de l'organisation : objet de la mission (objectif,
environnement..).
* analyser les contrôles internes mise en place
* identifier les risques majeurs qui lui sont relatives
*définir les objectifs de la mission
Généralement, 3 thèmes sont évoqués au cours de cette étape :
-l'organisation à savoir analyser.
-les objectifs de la fonction à auditer
-les techniques que l’auditeur doit utiliser dans le cadre de sa mission.
OutilS de travail de l'auditeur :
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Appelé aussi phase d'identification des zones de risque, son objectif est identifier les zones où
les risques sont successibles de se propager que d'analyser les risques eux même. La méthode
généralement adopté pour identifier les risques tient compte de 3 facteurs :
L’exposition : ce sont les risques qui concernent les biens de l'entreprise (incidence)
L’environnement : à savoir les risques liés à différentes opérations
La menace : elle est souvent imprévisible telle que la fraude.
Outils de travail de l'auditeur :
Pour identifier les risques, l'auditeur analyse les procédures, informations et chiffres
significatives collectés au cours de la précédente phase pour établir le T.F.f.A, ce dernier
conclu la phase d'analyse des risques réalisés sur la base des objectifs définis dans le Plan
d'Approche.
Il représente de façon synthétique et argumenter les présomptions de l'auditeur sur chacun
des thèmes analysés, elle constitue l'état des lieurs de forces et faiblesses réels ou potentiels et
permet d'hiérarchiser les risques dans le but de préparer le Rapport d'Orientation.
Le rapport d’orientation :
Il se présente sous la forme d'un document que reprennent les éléments d'identification des
risques. Le rapport d'orientation défini les objectifs de la mission sous 3 rubriques :
les objectifs généraux : ils reflètent les principaux objectifs du contrôle interne, dans ce
cas l'auditeur doit s'assurer de la bonne application de la procédure du contrôle interne au
sein de l'entité audité.
Les objectifs spécifiques : ils matérialisent de façon concret les dispositifs du contrôle
interne qui feront l'objet d'un test ainsi sur la base de la fixation des objectifs spécifiques.
L'auditeur est amené à définir les grandes lignes du questionnaire du contrôle interne qui
sera utilisé au cours de la phase suivante.
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Le champ d'action : pour atteindre les objectifs préalablement fixés, les auditeurs vont
délimiter leurs champs d'action répondant à leurs investigations. Ce champ d'action
s'appuie sur 2 volets :
-champ d'action fonctionnel (fonction, service, département,..)
-champ d'action géographique (lieu, région, usine,..)
Essentiellement une phase de travail sur le terrain, la phase de réalisation comporte 3 étapes
principales :
• La réunion d'ouverture
• Le programme d'audit
• Le travail sur le terrain
La réunion d'ouverture :
Cette réunion marque non pas le début de la mission, mais le commencement des opérations
de réalisation, elle doit être organisé et fondé sur un planning bien précis à savoir l'ordre du
jour.
L'organisation de la réunion :
Cette réunion doit avoir lieu chez l'audité et pas l'auditeur, elle réunit les auditeurs et les
audités, ainsi les auditeurs composé généralement de plusieurs nombre (auditeurs seigneurs,
auditeurs juniors) encadré par le chef de mission, vont présenter aux audités leur planning.
Les audités sont dans un premier lieu les responsables directes du service ou de la fonction
auditée et le directeur général de la société pour légitimer la mission et renforcer la position
de l'auditeur. Ainsi un rapporteur parmi les participants doit être désigné pour préparer le
compte rendu de la réunion.
L'ordre du jour:
Il doit être mis à la disposition des participants suffisamment de temps en avance (en générale
8 jours), et ce dans le but d'animer le débat entre auditeurs et audités.
Le rapport d'orientation préparé par les auditeurs au cours de la précédente phase constituera
l'essentiel du l'ordre du jour. Ce dernier aborde les points suivants:
-Les présentations des auditeurs et des audités Rappel sur l'audit interne
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Au niveau de cette étape, l'auditeur fait appel à un certain nombre d'outil en particulier le
Questionnaire du Contrôle Interne et les outils d'interrogation et de description.
Le travail sur le terrain :
Cette étape marque le commencement de la mission d'audit sur le terrain, l'auditeur doit rester
ouvert à toutes les opinions et ne doit pas se transformer en un exécutant. Il doit procéder à
des tests et des observations élaborées à l'aide du QCl et au cours desquels, il met en euvre les
FRAP (Feuille de Révélation et d'Analyse des Problèmes).
Les observations:
Selon IFACI : « la FRAP est le papier de travail synthétique sur lequel l'auditeur documente
chaque disfonctionnement, conclut chaque section de travail et communique avec les
auditeurs concernés. »
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
C'est un document normalisé qui va aider l'auditeur à formuler une recommandation pour
remédier à un disfonctionnement.
Ce document va permettre à l'auditeur de mettre en évidence les disfonctionnement constatées
et les solutions qui suggèrent. Il n'y a pas de FRAP si les investigations débouchent sur
l'absence du problème. La FRAP attire plus l’attention sur les conséquences de
disfonctionnement et les recommandations des auditeurs.
Principes d'élaboration d'une FRAP:
En terme d'analyse d'un constat, l'auditeur se demande toujours s'il a retenu ou pas les critères
d'appréciation et de validation. En effet, la norme d'audit dicte qu'un constat est considéré
prouvé et donc validé dès qu'il remplit les conditions suivantes :
- Les informations doivent être nécessaires (indispensable).
- Les informations doivent être fiables
- Les informations doivent être pertinentes (répondant aux objectifs de la mission)
- Les informations doivent être utiles et vérifiables
Cohérence et validation :
Une fois l'auditeur rassemblé les FRAP, il doit s'assurer donc de la cohérence de ses
observations déjà formulées dans les FRAP et ce avant de les valider.
3. Phase de conclusion d'audit interne :
Après avoir établi l'ensemble des FRAP relative aux divers dysfonctionnements détectés,
l'auditeur commencera à rédiger le projet de rapport d'audit.
En effet, le corps principal de ce rapport est élaboré à partir des dysfonctionnements figurant
sur les FRAP.
Le projet du rapport d'audit :
Il est fondé sur les FRAP rédigés par les auditeurs, toutefois il est caractérisé par le fait que :
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Les remarques et les observations qu'ils décèlent ne sont pas définies du moment qu'il
n'était pas encore validé.
C'est le rapport d'un projet et donc il est incomplet puisqu'il ne présente pas les réponses
des audités.
La réunion de clôture :
Pour réussir cette réunion, l'auditeur doit respecter un certain ensemble de principe, c'est- à-
dire les auditeurs ne doivent pas mentionner au niveau de rapport que ce qui a été présenté
aux audités.
Principe de la file d'attente :
C'est à dire la diffusion du projet du rapport d'audit touchera en 1er lieu les audités et surtout
les responsables.
Principe de ranking :
Les suggestions et les recommandations formulées par les auditeurs sont classées selon un
ordre d'importance, ce classement est fait à partir des conséquences.
Principe de l'action immédiate :
Selon ce principe, l'auditeur a pour mission d'encourager l'audité de publier les résultats de la
mission d'audit et de chercher à prendre des actions correctives.
Le rapport d'audit :
Selon IFACI, enfin d'intervention le rapport d'audit communique aux principaux responsables
pour action et à la direction pour information les conclusions de l'audit concernant la capacité
de l'organisation auditée à accomplir sa mission en mettant l'accent sur les
dysfonctionnements pour faire développer des actions de progrès.
Le suivi des recommandations :
Selon IFACI, l'état des actions de progrès communique régulièrement à la direction les suites
données aux recommandations formulées par l'audité et éventuellement les résultats obtenus
par des actions correctives des audités.
Conclusion de la phase de conclusion :
CHAPITRE 01 : fondements théoriques sur le contrôle interne et l’audit
interne
Conclusion
Un système de contrôle interne efficace est une composante essentielle de la gestion d'une
organisation et constitue le fondement d'un fonctionnement sûr et prudent d'une entreprise. Il
concerne toutes ses activités et s'applique aux biens, aux individus et aux informations,
quelles que soient les circonstances.
Occupant une place privilégiée au sein de l’entreprise, l’audit interne set perçu comme
un moyen de sécurité et d’efficacité du fonctionnement des opérations et d’une importance
qui apparait chavirement dans le rôle qu’il joue dans la protection du patrimoine d’entreprise.
Afin de veiller du bon fonctionnement de système de contrôle interne au niveau d'une
organisation, il est recommandé aux responsables de mettre en place une structure de
surveillance et de suivi de ce système appelée : Audit Interne.
En effet, l'auditeur interne, est le garant du bon fonctionnement des systèmes de contrôle
interne présents au sein de l'entreprise. Son rôle est de veiller à ce que l'ensemble des risques
soient maîtrisés par les opérationnels et que les objectifs fixés sont atteints.