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SOMMAIRE 

1-) OBJECT DU RAPPORT :

2-) EXPOSE SYNTHETIQUE ET SUCCINCT DE L’ACTIVITE


PROFESSIONNELLE DURANT LE TRIMESTRE :

I- Le contrôle interne et l’audit.

I-1- Le contrôle interne.

1- Historique du contrôle interne.


2- Les différentes définitions du contrôle interne.
3- Les objectifs du contrôle interne.
4- Les sept principes de qualité du contrôle interne.
5- Le champ d’application du contrôle interne.
6- Les limites et les obstacles du contrôle interne.
7- Evaluation du système de contrôle interne.
8- Autres types de contrôle.

I-2- Introduction a l’audit

1- Définition de l’audit.
2- Evolution historique du concept « audit ».
3- Objectifs de l’audit.
4- Différents sorte de « audit ».
5- Audit interne - audit externe.
6- La méthode de l’audit.

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3-) ETUDES ET RECHERCHES FAITES PAR LA STAGIAIRE AU
COURS DU TRIMESTRE :

4-) OBSERVATIONS DU STAGIAIRE SUR LE STAGE :

5-) APPRECIATIONS DU MAITRE DE STAGE :

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Objet du rapport :

- En participant à plusieurs missions d’Audit au niveau des entreprises, et ce


dans le cadre de mon stage d’expertise comptable que j’effectue au niveau du
bureau, j’ai constaté que le contrôle interne constituait une véritable insuffisance
dans la gestion des Entreprises et en particulier le secteur public.

- C’est pour cette raison que j’ai orienté mon rapport qui a pour objet de décrire
les éléments de méthodologie qui permettent d’aboutir aux équilibres existants
dans une entité entre la structure, l’organisation et les modes de fonctionnement
que sont le contrôle interne et l’audit.

Pour bien cerner les particularités du contrôle interne et de l’audit, nous


avons structuré ce rapport en trois partes :

- La première parte traitera les différents aspects du contrôle interne.


- La deuxième parte présentera un panorama des concepts et notions
élémentaires de base de l’audit, et sera consacrée a ces spécificités et sa
méthodologie.
- La troisième parte traitera la mission d’audit dans une entreprise.

Pour faciliter la compréhension du thème susvisé il nous semble nécessaire


d’examiner successivement les questions suivantes qui font l’objet de notre
rapport :

- Quels sont les dispositifs de contrôle interne ?


- Qu’est ce que l’audit et quelle est sa finalité ?
- Quelle est la démarche de l’audit ?

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2-) EXPOSE SNTHETIQUE ET SUCCINCT DE L’ACTIVITE
PROFESSIONNELLE DURANT LE TRIMESTRE :

I- LE CONTROLE ET L’AUDIT INTERNES :

I-1- LE CONTROLE INTERNE :

1- Historique du contrôle interne :

Le contrôle interne est une notion aussi ancienne que la notion de


comptabilité. La première méthode de contrôle interne utilisée déjà au 13 ème
siècle est la méthode de contrôle par recoupement qui consiste à comparer la
même information en la puisant dans deux sources différentes. Nous pouvons
citer à ce sujet deux exemples :

- Les sumériens, vérifiaient que la quantité de blé livrée par les


fermiers correspondait bien à celle qui est entrée dans les dépôts.

- En 1280, le pape Nicolas Il contrôlait lui-même le travail


d’enregistrement des transactions de son propre comptable. Il
procédait à la comparaison des enregistrements, des recettes et des
dépenses, sur les livres avec les pièces justificatives qu’il avait
précédemment dupliqués.

La deuxième méthode du contrôle interne est la division des


responsabilités. Cette technique a été largement utilisée par les romains qui par
exemple avaient confié au sénat l’autorisation des dépenses et des impôts alors
que la fonction financière a été confiée à des magistrats appelés questeurs et qui
exécutaient les dépenses et recouvraient les recettes.

Les questeurs étaient ensuite tenus de justifier le solde de leurs opérations


auprès du sénat. Ce principe de séparation des responsabilités est de nos jours
l’un des plus importants dans la technique de contrôle interne.

En 1494, Lucas Pacioli mis l’accent sur le principe de contrôle de


vraisemblance qui consiste par exemple à vérifier que les comptes de stocks et
de caisse n’enregistre pas plus de sorties que l’existant.

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Au 15ème siècle, les Médicis ont mené une réflexion sur le critère
d’amélioration du rendement en évaluant la perte de poids d’un stade de
fabrication à un autre ou d’une production à un autre.

Le contrôle interne n’a cessé d’évoluer avec l’amélioration des techniques


comptable. A nos jours le développement de cette technique ainsi que celle de
l’audit se grâce aux travaux effectués par des équipes internationales,
professionnelles en matière de comptabilité et d’audit.

Nous avons tenu dans cette partie à donner un aperçu sur l’histoire du
contrôle interne car cette notion revêt une importance capitale pour l’audit.

2- Les différentes définitions du contrôle interne :

Si le contrôle interne est aussi vieux que l’entreprise, la perception de


son contenu et de ses contours a évolué.

La définition proposée par “American Institute of Certified Public


Accountants ” est la suivante :

"Le contrôle interne est formé de plans d’organisation et de toutes les


méthodes et procédures à l’intérieur d’une entreprise pour protéger ses actifs,
contrôler l’exactitude des informations fournies par la comptabilité, accroître le
rendement et assurer l’applications des instructions de la direction."

Les moyens permettant au contrôle interne d’atteindre ses objectifs sont


constitués de plans d’organisation, de méthode et de procédures appropriées.
En termes plus clairs on pourrait dire " il faut savoir ce qu’il faut faire, il
faut le faire et s’assurer que c’est fait ".

D’après “ l’Ordre des Experts Comptables ” le contrôle interne se définit


comme étant “l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise ”

Le contrôle interne a pour but d’une part d’assurer la protection, la


sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, d’autre part d’assurer
l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures
de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci.

“ Le contrôle interne est un système global comprenant un ensemble de


moyens mis en place pour réaliser les objectifs définis par la direction générale.

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Les moyens pour réaliser ces objectifs comprennent des principes, des
techniques, des moyens matériels, des hommes et un organe dédié à cette
fonction ”.

La commission Tradeway définit le contrôle interne comme suit :

" Le contrôle interne est un processus qui permet à des organes dirigeants
d’une entreprise et à son personnel d’obtenir une assurance raisonnable que les
objectifs qu’ils se sont fixés seront atteints ".

A la lumière des définitions précédentes et de notre point de vue, le


contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de
l’entreprise. Il a pour but :

- d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de


l’information ;
- d’assurer l’application des instructions de la direction et de
favoriser l’amélioration des performances.

Il se manifeste par :

- L’organisation.
- Les méthodes.
- Les procédures.

Le contrôle interne doit en permanence s’adapter aux besoins et


contraintes de l’entreprise.

Il doit être efficace et fiable et pouvoir déclencher les bonnes alertes au


bon moment. Ce qui nécessite une observation clinique de temps à autre de l’état
du contrôle interne, observation qui doit être le souci de la direction générale
elle-même.

C’est ce souci qui conduit à la notion d’audit interne.

3- Les objectifs du contrôle interne :

Ces objectifs résultent de notre définition précédente. Le contrôle interne


a pour but d’assurer ou de favoriser :

- La protection et la sauvegarde du patrimoine.


- La qualité de l’information.
- L’application des instructions de la direction.

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- L’amélioration des performances.

 Assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine :

Le patrimoine est l’ensemble des droits et obligations de l’entreprise et


comprend : les biens ; les hommes et les droits.
Ce patrimoine doit donc être garanti contre les actions commises par les
tiers, les employés et dirigeants.

Face à ces agressions et à ces dangers il faut donc protéger et défendre le


patrimoine de l’entreprise. Cette protection ne doit pas simplement être passive,
c'est-à-dire ne concerner que le présent, mais doit aussi favoriser la naissance ou
le développement de l’entreprise ou d’un secteur d’activité, c'est-à-dire le futur.

De plus la notion de sauvegarde complète et prolonge la protection dans la


mesure où elle vise plus précisément la conservation, la préservation à plus long
terme.

 Assurer la qualité de l’information :

Une gestion efficace de l’entreprise nécessite une diffusion d’information


de qualité à tout niveau jusqu’à celui de la direction générale. En effet, les
décisions précises résultent d’un choix entre plusieurs politiques possibles, choix
découlant de l’analyse des données et des informations disponibles.

L’information doit se présenter dans le fond et la forme telle que le


destinataire puisse l’exploiter rapidement et efficacement. Cette information doit
donc présenter toutes les garanties de fiabilité.

Le contrôle interne permet de garantir la qualité des informations, qu’elles


proviennent ou non des services internes, et permet aussi une prise de décision à
partir d’informations fiables.

 Assurer l’application des instructions de la direction générale :

La direction générale a pour rôle essentiel de rechercher et de définir la


politique générale de l’entreprise. La mise en œuvre de cette politique est
réalisée par les responsables dont les instructions sont à suivre à tous les
échelons.

Se pose cependant le risque de déformation de l’information, ou la


possibilité que les instructions données ne soient pas assez claires, ce qui sous
entend que :

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- Les instructions données doivent être claires et compréhensibles.
- Les instructions reçues doivent être comprises.
- Les instructions reçues ne doivent pas être déformées.
- Les instructions reçues doivent être correctement exécutées, ce qui
implique un contrôle de son exécution.
La rédaction et l’analyse des manuels de procédures, rédigés à l’attention
des personnes opérant dans l’entreprise, sont un des moyens permettant de
répondre aux cinq points précédents. L’ensemble des procédures écrites à
l’attention des membres du personnel de l’entreprise constitue " une sécurité
permanente " pour définir et appliquer les instructions de la direction.

 Favoriser l’amélioration des performances :

Si le contrôle interne à un rôle protecteur, c’est aussi un outil


particulièrement efficace de gestion. En effet, le contrôle interne est souvent à
l’origine d’un allégement des tâches, tout en maintenant un niveau de sécurité
élevé car :

- L’analyse des procédures et circuits de documents permettent de


rationaliser les tâches et d’éliminer les travaux inutiles.
- La mise en évidence des faiblesses de l’entreprise souligne les
secteurs ou les erreurs, les négligences ou les fraudes trouvent un
terrain favorable.
- Le dirigeant, grâce à une sécurité permanente et suffisante peu
avoir une meilleure disponibilité d’esprit.

 Surveiller l’efficacité de l’entreprise :

Le contrôle interne doit alerter les responsables en cas de diminution de


l’efficacité de l’entreprise, les moyens de production doivent fournir l’effet
attendu :

- les produits doivent être compétitifs face à la concurrence.


- La capacité des outils de production doit être adaptée à la demande.
- La politique commerciale doit être adaptée à l’offre.
- Le personnel doit être formé.

4- Les sept principes de qualité du contrôle interne :

Les activités, les organisations, les procédures et les méthodes de travail


utilisées sont très différentes d’un établissement à un autre.

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Il existe cependant certains principes généraux dont le respect conférera au
contrôle interne une qualité suffisante, parmi lesquels on peut citer :

- Le principe d’organisation.
- Le principe d’intégration.
- Le principe de permanence.
- Le principe d’universalité.
- Le principe d’indépendance.
- Le principe d’information.
- Le principe d’harmonie.

Ces principes doivent être entendus au sens de " moyens " permettant de
tendre vers les objectifs de contrôle interne.

 Principe d’organisation :

Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, l’organisation de l’entreprise


doit :

- Etre préalable.
- Etre adaptée et adaptable.
- Etre vérifiable.
- Etre formalisée.
- Comporter une séparation convenable des fonctions.

Cette organisation est de la responsabilité première de la direction de


l’entreprise dans sa définition, sa qualité et sa maintenance.

 Principe d’intégration :

Le contrôle interne est intimement intégré à la structure et aux procédures


de l’entreprise. Les procédures doivent prévoir les étapes successives pour le
traitement de chaque opération qui sont en général :

- La préparation.
- L’autorisation.
- L’exécution.
- Le contrôle.

Les procédures doivent définir les conditions de passage d’une étape à


l’étape suivante. Elles précisent également les " autocontrôles ", c'est-à-dire, les
processus signalant toute erreur ou anomalie.

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 Principe de permanence :

La nécessité d’une certaine pérennité des systèmes relève du principe de


permanence, qui peut être d’exploitation ou d’organisation.

 Principe d’universalité :

Le contrôle interne concerne toutes les personnes de l’entreprise en tout


temps et en tous lieux. Il n’y a pas :

- De personnes privilégiées ou exclues.


- De domaines réservés ou interdit.
- D’établissements exclus ou oubliés.

 Principe d’indépendance :

Les objectifs du contrôle interne doivent être atteints indépendamment des


méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.

 Principe d’information :

L’obtention d’une information de qualité est l’un des objectifs du contrôle


interne, mais l’information elle-même constitue un moyen de ce contrôle
interne. L’information doit répondre à certains critères :

- Pertinence.
- Utilité.
- Objectivité.
- Communicabilité.
- Vérifiabilité.

 Principe d’harmonie :

Ce principe consiste en l’adéquation du contrôle interne aux


caractéristiques de l’entreprise et à son environnement. Il implique la prise en
compte des considérations suivantes :

- L’adaptation au fonctionnement de l’entreprise.


- L’obtention des conditions de sécurité recherchées.
- Les coûts des contrôles.

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5- Le champ d’application du contrôle interne :

“ Le contrôle interne concerne l’entreprise dans toutes ses activités. Il


s’applique aux biens, aux informations, quelles que soient les circonstances ou
l’époque de l’année ”.

 Le contrôle interne concerne tous les membres de l’entreprise :

Le contrôle interne n’est pleinement efficace que si tous les membres de


l’entreprise y soient soumis et y adhèrent, car la sécurité qu’il assure implique
une discipline collective.

Une opération financière très élaborée et très rentable peut avoir des
résultats négatifs si le personnel est négligent dans l’exécution de certaines
tâches administratives et n’effectue pas tous les contrôles de base
indispensables.

 Le contrôle interne concerne toutes les informations :

Il concerne les informations comptables internes et externes, mais aussi


les autres informations concernant le budget, le marché…

 Le contrôle interne s’applique de manière permanente :

A cet effet, il se fera sous la forme de contrôles :

- à priori et / ou à posteriori.
- Périodiques.

Le contrôle interne, parce qu’intégré aux procédures, est un dispositif


d’alerte permanent.

6- Les limites et les obstacles du contrôle interne :

Le contrôle interne rencontre des obstacles et a des limites à son


développement.

 Les obstacles :

La mise en place d’un contrôle interne se heurte parfois à des réticences


résultant de certaines fausses considérations :

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- La crainte de la direction d’un effet contraignant, voire
bureaucratique du contrôle interne et qui engendre en conséquence
un accroissement inutile du travail ou un allongement des délais de
traitement. Or, un contrôle interne bien conçu n’exige pas, dans la
plupart des cas, un accroissement du personnel. Bien au contraire il
peut amener à un assouplissement de certaines tâches, et, par la
suppression d’erreurs, il entraîne un allégement des travaux des
personnes chargées de corriger ces erreurs.

- L’existence de domaines confidentiels qui entraînent souvent des


difficultés dans l’application de la règle de séparation des tâches et
des contrôles.

- La résistance au changement. Le contrôle interne implique parfois


des changements d’attribution ou d’autorité et des responsabilités,
ce qui peut entraîner des réticences de la part de certaines
personnes.

 Les limites :

Même un très bon contrôle interne ne peut empêcher les omissions, les
erreurs ou les fraudes. Cependant, si les moyens de détection adéquats sont mis
en place, il peut, sinon les prévenir, les dissuader, ou du moins en permettre une
détection sans retard.

Par contre, son effet psychologique n’est pas négligeable. La connaissance


de l’existence d’un contrôle interne évite bien souvent les tentations où stimule
la rigueur.

Le contrôle interne ne constitue pas une protection absolue contre les


malversations, le mauvais travail ou la négligence des employés, ou enfin la
mauvaise gestion des dirigeants, surtout si la personne " garante d’un bon
contrôle interne " est sous l’autorité directe de la direction générale.

Le coût du contrôle interne en est une limite naturelle. Il faut éviter de


mettre en place une procédure de contrôle interne si les dépenses induites sont
excessives par rapport aux risques encourus.

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7- Evaluation du système de contrôle interne :

On peut distinguer plusieurs phases dans l’évaluation du contrôle interne :

7.1- La saisie des procédures :

Cette étape, a pour objet de recenser toutes les procédures


qui conduisent aux travaux de comptabilisation pour en acquérir une
connaissance précise. A ce stade, l’objectif premier de l’auditeur est de
formaliser ces procédures, soit en prenant connaissance du manuel des
procédures de l’entreprise s’il existe un, soit en se les faisant décrire par les
différentes personnes qui lui mettent en œuvre.

Cette dernière éventualité étant la plus fréquente.

La première consiste à en faire une description écrite


(mémorandum), la second à effectuer une description graphique (diagramme de
circulation).

7.2- Les tests de conformité :

Les tests de conformité que l’on pourrait aussi appeler «  tests de


compréhension ». Ces tests doivent permettre à l’auditeur de vérifier qu’il a bien
appréhendé le système existant dans l’entreprise, c’est-à-dire, d’une part, qu’on
lui a bien décrit les procédures qui sont normalement appliquées dans
l’entreprise, d’autre part, qu’il a bien compris les explications qu’on lui a
fournies.
Ces tests, dont l’objet n’est pas de prouver l’application des procédures,
mais d’en contrôler l’existence, sont par nature d’une ampleur très limitée.

7.3- L’évaluation préliminaire du contrôle interne :

Ayant acquis la certitude que les procédures qu’il a formalisées


sont bien celles en usage, l’auditeur peut effectuer une première évaluation du
contrôle interne; celle ci consiste à dégager, à partir de la description des
procédures, d’une part, les sécurités qui garantissent la bonne comptabilisation
des opérations, d’autre part, les défaillances qui font naître un risque d’erreur ou
de fraude.

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Le praticien dégage ainsi les points forts et les points faibles du
système comptable. Il peut s’aider d’un questionnaire pour réaliser ce travail.

A ce stade, il faut noter que l’évaluation du contrôle interne n’a


pas le même caractère pour les points faibles et pour les points forts. L’objectif
de l’auditeur, qui est de porter un jugement sur les procédures effectivement
appliquées dans l’entreprise, n’est atteint que pour les points faibles ; en effet,
alors que ceux-ci peuvent être considérés comme acquis, les points forts
conservent au terme de cette évaluation préliminaire théorique : pour pouvoir
tirer des conclusions positives sur la qualité des documents financiers, l’auditeur
doit encore prouver que la sécurité théorique du système se vérifie en pratique.
C’est la raison pour la quelle, après avoir éliminé les points forts, qui font
double emploi, ou dont la défaillance n’aurait pas de conséquence significative
sur les comptes, il entreprend de tester le bon fonctionnement des verrous qu’il a
identifiés.

7.4- Les tests de permanence :

Les tests de permanence visent à vérifier que les procédures


correspondant aux points forts du système font l’objet d’une application
constante. Ils doivent donc donner au praticien la conviction que les procédures
contrôlées sont appliquées d’une manière permanente et sans défaillance.
Contrairement aux tests de conformité, ils ont donc pour but d’apporter à
l’auditeur des éléments de preuve sur la qualité du système comptable.

7.5- L’évaluation définitive du contrôle interne :

Au terme des tests de permanence, l’auditeur est capable de


distinguer, parmi les points forts théoriques, ceux qui, ne faisant pas l’objet
d’une application sans défaut, doivent être rangés avec les faiblesses identifiées
lors de la première évaluation du contrôle interne.

En définitive, l’auditeur sera donc amené à distinguer :

- Les véritables points forts qui sont à la fois théorique et pratique ;


- Les faiblesses imputables à un défaut dans la conception du système ;
- Les faiblesses imputables à une mauvaise application des procédures.

L’aboutissement normal de l’évaluation du contrôle interne est


la rédaction d’un rapport. L’auditeur établisse un rapport qui compte des
suggestions relatives à une amélioration des procédures.

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8- Autres types de contrôle :

A l’origine, le contrôle s’opérait surtout dans le but d’examiner le


degré de respect des règles envisagées et le niveau de préservation des intérêts
de l’entreprise et ses employées.

Le développement et le progrès de ce procédé dans le temps à fait


découvrir et initier une série de contrôles variés selon les champs
d’interventions :

8.1- Contrôle de gestion :

Il traite des informations indispensables aux orientations et


directives des gestionnaires afin de leur permettre d’affiner le pilotage des
activités et prendre les décisions opportunes.

En général, il s’appuie sur les documents suivants :

- Budget et contrat de gestion.


- Tableau de bord.
- Les données de la comptabilité analytique.
- Les analyse de gestion.
- Etc …

Enfin, c’est une activité indépendante de l’activité financière et


comptable, elle est rattachée directement à la direction.

8.2- L’audit :

C’est un contrôle qui procède à des investigations, appréciations


et propositions touchant les procédures de gestion et les différentes opérations et
transactions effectuées par l’entité, donc il interviendra à tous les niveaux et
dépassera le domaine purement comptable et financier.
8.3L’inspection :

En plus des objectifs visés par le contrôle interne, la fonction


d’inspection s’élargira aux missions suivantes :

- La coordination entre les structures décentralisées.


- La formation et le perfectionnement des contrôleurs.
- La conception des méthodes de contrôle.

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I-2- INTRODUCTION A L’AUDIT :

1-) DEFINITION DE L’AUDIT :

- L’audit en règle générale est un ensemble de techniques d’informations et


d’évaluation mise en oeuvre au sein d’une démarche régulière par un
professionnel afin de porter un jugement par référence à des normes et formuler
une opinion sur une procédure, les modalités de réalisation d’une opération ou
une situation.
Ré sumé :

1 - Est un examen méthodologique d’une situation


2 - Effectuer par une personne indépendante et compétente.
3 - Qui s’assure de la validité matérielle des éléments qui doit contrôler.
4 - Qui vérifie la conformité de ces faits avec les règles, les normes et les
procédures du système de Contrôle Interne.
5 - En vue d’exprimer une opinion motivée sur la concordance globale de
cette situation par rapport aux normes.

2) EVOLUTION HISTORIQUE DU CONCEPT « AUDIT » :

- A l’origine, l’audit se résumait à un examen critique des informations


comptables par un professionnel indépendant : son objectif était l’émission
d’une opinion sur la qualité des états financiers et comptables. Ce type d’audit
est dénommé « audit financier ». Mais l'élargissement en volume et en
complexité de l’information comptable correspondant à un développement
rapide de l’entreprise a induit des risques plus aggravés d’erreurs et de fraudes,
ceci a amener les entreprises à créer des structures d’audit interne.
- L’apparition de l’Audit Interne résulte essentiellement de l’extension des
tâches de contrôle aux quelles s’est trouvée la direction dans les entreprises
employant des milliers de personnes pour la conduite d’opérations comportant
des établissements fort éloignés les uns des autres…

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- L’Audit Interne s’étant orienté progressivement vers des domaines
d’intervention plus larges, s’est intéressé tout naturellement à toutes les
opérations de l’entreprise y compris celles relatives à la comptabilité… D’où
l’apparition de la notion d’Audit Opérationnel ou audit des opérations qui
s’intéresse plus particulièrement aux informations relatives à la gestion et dont
l’objectif principal est de promouvoir l’application.

3-) Objectifs de l’audit :

L’audit a pour objectifs de :

- S’exprimer sur la fiabilité et la sincérité des états financiers.


- Repérer les fraudes et les malversations.
- Assurer la maîtrise de l’entreprise.
- Assurer l’efficacité qui est la capacité de se comporter de manière
conforme aux objectifs de l’entreprise.

A cet effet, il doit mettre en œuvre des contrôles qui permettent de répondre
aux diverses assertions relatives aux états financiers qui assurent leur qualité,
c'est-à-dire :

- Exhaustivité.
- Existence.
- Propriété.
- Evaluation.
- Comptabilisation.

 L’exhaustivité :

Il s’agit de s’assurer que toutes les opérations réalisées par l’entreprise ont
fait l’objet d’une comptabilisation et sont reflétées dans les états financiers.

 L’existence :

Elle signifie qu’il y a réalité physique des éléments matériels et que seules
les opérations de la période sont transcrites dans les états financiers.

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 La propriété :

On doit vérifier que les éléments du bilan de l’entreprise lui appartiennent


réellement ou correspondent à des droits et obligations réellement acquis par
celle-ci.

 L’évaluation :

Les opérations comptabilisées doivent être évaluées conformément aux


principes comptables généralement admis et appliqués de façon constante d’un
exercice à un autre.

 La comptabilisation :

Les opérations comptabilisées doivent être correctement totalisées et


enregistrées, dans la bonne période, dans des comptes ouverts à cet effet.

4) DIFFERENTS SORTE DE « AUDIT » :

4-1 Audit de direction : L’objectif principal est de « Trouver des solutions aux
problèmes posés dans le cadre d’une politique générale et Assurer a la direction
générale une qualité des conclusions et une bonne base de prise de direction ».

4-2 Audit social : Permet d’évaluer l’efficacité des différentes activités de la


fonction personnelle « Recrutement, Carrière, Formation, Communication,
Rémunération et Relation sociale ».

4-3 Audit juridique : Est une mission confiée a un professionnel indépendant


en vue de vérifier la conformité d’une selection juridique, induite par :
* La complexité croissante des textes législatifs et réglementaires
* La nécessité d’adapter les structures juridiques les plus appropriées
* La garantie contractuelle
* Le souci de protection juridique des innovations de l’entreprise.

4-4 Audit de qualité : Selon l’association française de formation : « l’audit de


qualité est un examen méthodologique d’une situation relative a un produit,
processus et organisation en matière de qualité réalisé en coopération avec les

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intéressés en vue de vérifier la conformité de cette situation, aux dispositions
préétablies et la concordance de ces derniers a l’objectif recherché ».

4-5 Audit fiscal : consiste à :


* Vérifier la régulation de la situation fiscale de l’entreprise.
* Recenser et évaluer toutes les incidences fiscales qui pourraient provoquer
un changement de structure ou d’application du patrimoine sociale, afin de
profiter des opportunités offertes par la réglementation.
* Améliorer la gestion fiscale en réalisant des économies d’impôts.

5) AUDIT INTERNE – AUDIT EXTERNE :


- La différence se situe essentiellement au niveau des objectifs poursuivis et la
position occupée par l’auditeur :
5-1 Au niveau des objectifs :

Audit interne Audit externe


- Veille à l’application des méthodes et - La certification des comptes vis-à-vis
des procédures adoptées par l’entreprise des tiers « pour le commissaire aux
pour un résultat meilleur. comptes ».
- La révision périodique des instruments - Détecter les points faibles de l’audit
dont dispose une direction pour mieux interne et apprécier les points forts, pour
Contrôler et Gérer l’entreprise. les autres structures externe.
- La régularité des comptes « es que ils
sont conforme aux normes et aux lois en
vigueurs »

5-2 Au niveau de la position de l’auditeur :

Auditeur interne Auditeur externe

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- Est un membre du personnel de - Un professionnel entièrement
l’entreprise indépendant qui na pas de relation avec
le personnels.

- De ce chapitre on traduit que :


- Les objectifs principaux des auditeurs internes sont donc de vérifier :
- Si les procédures mises en place comportent les sécurités suffisantes,
- Si :
- les informations sont sincères ;
- les opérations sont régulières ;
- les organisations sont efficaces ;
- les structures sont claires et actuelles. »

- L’audit interne est donc une activité indépendante d’évaluation à


l’intérieure d’une organisation pour le contrôle des opérations ; se positionne
au service de la direction. C’est donc un contrôle de direction qui fonctionne
en mesurant et évaluant l’efficacité des autres contrôles. A cet effet, il
apparaît pour l’auditeur externe, comme un élément d’organisation de
l’entreprise.

6) La méthode de l’audit :

Une mission d’audit ne se déroule pas au gré de l’inspiration de


l’auditeur, ce n’est pas l’un des moindres mérites des responsables d’audit
d’avoir su peu à peu dégager une méthodologie, dans ses grandes lignes,
acceptée et pratiquée par tous, même si ça et là les modalités divergent sur tel ou
tel point.

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C’est une des singularités de l’audit, par rapport aux travaux d’études ou
d’organisation, quel que soit l’objet de la mission, la méthode est toujours la
même. Cette singularité qui assimile l’audit interne à une technique connue et
éprouvée est déjà l’indice d’une certaine maturité bien que la fonction en soit
encore à ses débuts. Tout comme la technique comptable ou comme celle de
production, la technique de l’audit obéit donc à des règles précises, qui doivent
être respectées si on veut fournir un travail clair, complet et efficace.

En dépit des variantes dans les modalités d’application, cette


méthodologie doit toujours respecter trois principes fondamentaux.

1)- Les principes fondamentaux de la méthodologie :

On pourrait probablement les appliquer à bien d’autres domaines qu’à


celui de l’audit ; mais comme ils concernent au premier chef notre sujet, il n’est
pas inutile de les rappeler.

1.1)- La simplicité :

Il faut toujours partir de l’axiome " une bonne méthode est une méthode
simple ". Cette affirmation est importante lorsqu’elle s’applique à une technique
encore en cours d’élaboration, au sujet de laquelle se multiplient études, théories
et expériences diverses. La théorie pure est nécessaire ; c’est à partir d’elle que
la pratique va progresser. C’est pourquoi il n’y a lieu ni de l’oublier, ni de la
rejeter.

C’est pourquoi on ne trouvera pas dans les développements qui vont


suivre, l’exposé de " ce qui pourrait être ", mais n’est pas encore. On ne trouvera
pas non plus la rechercher de " la meilleure méthode possible ". La
méthodologie ici présente, corroborée par la pratique, n’a donc d’autre
prétention que la simplicité ce qui doit la rendre facilement compréhensible et
applicable.

1.2)- La rigueur :

Le déroulement d’une mission d’audit exige la plus grande rigueur et


pour l’appliquer, celle-ci doit obéir à des règles.

Dans le cadre d’une culture d’audit déterminée, l’exigence d’une méthode


s’impose car elle conditionne la rigueur des travaux. On a connu une période où
chacun procédait au mieux, au gré de son instinct et de ses compétences et ne
sachant trop ce qu’il cherchait, avait peu de chances de le trouver. Peu à peu une

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méthode s’est dégagée dés l’instant où les objectifs de l’audit avaient été
clairement définis et où la notion de contrôle interne était sortie du brouillard.
Mais la période antérieure a encore laissé des traces et on trouve certains
services qui n’appliquent pas de méthodologie rigoureuse. On peut
raisonnablement penser que ces situations marginales vont peu à peu disparaître.

1.3)- La relativité du vocabulaire :

Si quelques termes fondamentaux sont admis et reconnus par tous, dés que
l’on approche les pratiques quotidiennes et le vécu des organisations on
rencontre des appellations différentes.

Ces appellations signifient parfois la même chose, elles sont la plupart du


temps la traduction de nuances différentes dans l’application des principes, car
pénétrer dans les processus des organisations, en analyser des
dysfonctionnements et leurs causes, recommander des solutions qui soient qu’on
ne saurait ignorer le milieu.

Le vocabulaire est donc l’expression et véhicule de la culture ; l’ignorer


serait condamner à l’incompréhension et, partant, au refus. Décrire et suggérer
une méthode c’est donc également accepter les différentes phases qui puissent
être nommées de façons différentes et qu’elles présentent ça et là des
singularités spécifiques. L’important est que la méthode existe et que les normes
fondamentales soient respectées.

1.4)- L’adaptabilité :

La méthode est unique mais elle n’est pas identique. On retrouve ici le
lien nécessaire et déjà évoqué avec la culture qui constitue la grande force de
l’auditeur. Celui-ci est dans son milieu, travaille avec des collègues et tout
naturellement utilise une méthode qui doit être adaptable à ce milieu.

Et c’est la raison pour laquelle la méthode ci-après décrite énonce des


principes à respecter mais, dans la pratique, laisse toute latitude pour les
appliquer avec rigueur ou avec souplesse.

2)- La mission d’audit et ses différentes phases :

La singularité d’une mission d’audit est qu’elle se découpe en période


précises et identifiables, et qui sont toujours les mêmes.

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Au préalable, précisons ce qu’il faut entendre par " mission d’audit ".

2.1)- Définition de la mission :

" La mission de l’auditeur est un travail temporaire, qu’il sera chargé


d’accomplir dans l’intention de la direction générale. Car il n’est constitué que
d’une succession, en principe ininterrompue de missions diverses ".

Ces dernières sont à apprécier selon deux critères : le champ d’application


et la durée.

2.1.1)- Le champ d’application :

Le champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon


significative selon deux éléments : l’objectif et la fonction.

L’objectif : La mission d’audit est spécifique ou générale. S’opposant à


la mission générale, la mission spécifique porte sur un point précis en un lieu
déterminé.

La fonction : Selon cet élément la mission est unifonctionnelle ou


plurifonctionnelle. La mission unifonctionnelle qu’elle soit spécifique ou
générale, ne va concerner qu’une seule fonction, contrairement à la mission
plurifonctionnelle.

2.1.2)- La durée :

Une mission peut durer dix jours ou dix semaines, il n’y a pas de règles en
la matière et tout est fonction de l’importance du sujet à auditer.

Mais nous pouvons distinguer les missions courts (moins de quatre


semaines) et les missions longues (plus d’un mois). Outre les conséquences de la
durée sur l’organisation de la mission, sa logistique et son budget, la longueur a
également des conséquences méthodologiques.

2.2)- Les trois phases fondamentales de la mission d’audit :

Les trois moments traditionnellement désignés pour une mission d’audit


sont : la phase de préparation, ou parfois appelée phase d’étude, la phase de
réalisation ou de vérification et la phase de conclusion. On peut dire qu’elles
vont toutes exiger des auditeurs des compétences spécifiques, qui ne sont pas

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toujours l’apanage d’un seul et qui permettent d’affirmer que la meilleure
mission est toujours celle qui est réalisée à plusieurs.

2.2.1)- La phase de préparation :

Elle ouvre la mission d’audit, exige des auditeurs une capacité importante
de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle
sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre ; elle exige également une bonne
connaissance de l’entreprise car il faut savoir où trouver la bonne information et
à qui la demander.

C’est au cours de cette phase que l’auditeur doit faire preuve de qualités
de synthèse et d’imagination. Elle peut se définir comme la période au cours de
laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à
l’action.

2.2.2)- La phase de réalisation :

Cette phase fait beaucoup plus appel aux capacités d’observations, de


dialogue et de communication. Se faire accepter est le premier impératif de
l’auditeur, se faire désirer est le critère d’une intégration réussie. C’est à ce stade
que l’on fait le plus appel aux capacités d’analyse et au sens de la déduction.
C’est, en effet, à ce moment que l’auditeur va procéder aux observations et
constats.

2.2.3)- La phase de conclusion :

Elle exige également et avant tout une grande faculté de synthèse et une
aptitude certaine à la rédaction, encore que le dialogue ne soient pas absentes de
cette dernière période.

L’auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir


rassemblé les éléments de sa récolte : c’est le temps des engagements et de la
planification.

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3-) ETUDES ET RECHERCHES FAITES PAR LA STAGIAIRE AU
COURS DU TRIMESTRE :

Au courant de ce trimestre, j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs


missions d’audit confiées à notre cabinet.

Parmi ses missions, une mission de contrôle et de vérification au niveau de trois


unités d’une entreprise de production dans le secteur de l’aviculture, notre
travail dans cette mission est :

- Vérification de l’organisation générale de la comptabilité ; les


différents types des journaux auxiliaires, les méthodes de conservation
et classification des pièces comptables, la séparation des tâches dans
le service comptable. Egalement ce travail nous facilite le contrôle des
écritures comptables avec les documents justificatifs.

- Vérification de la paie ; confirmation du calcul juste des éléments de


la paie en se référant à la convention collective des travailleurs et le
code de travail.

- Contrôle de la trésorerie ; banque dépenses banque recettes et caisse


gestion. En outre, les séquences des chèques utilisés et obtenir toutes
les analyses des soldes des comptes de disponibilités, notamment les
états de rapprochements des comptes bancaires

- Relever sur un état nominatif de tous les clients et les montants qui ont
fait l’objet d’une différence entre le service commercial et la
comptabilité

- Contrôle de la fiscalité VF, IRG, TAP ; recalculer l’assiette imposable


pour chaque impôt et taxe, et la comparée avec l’assiette qui a été
déclarée au fisc.

- Contrôle et vérification de l’inventaire des stocks et celui des


investissements ; de s’assurer que l’inventaire physique a été réaliser
conformément aux procédures édictés par le siège (double comptage,
indépendance des équipes…), vérifier la conformité de la valorisation
du stock final par rapport aux dispositions réglementaires, examiner le
traitement comptable des écarts résultant de la comparaison
d’inventaire physique au 31/12/2007et les soldes comptables
théoriques

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Parmi les recommandations essentielles du maître de stage, les
vérifications doivent être axées essentiellement sur l’examen des comptes et des
pièces justificatives des opérations.

L’appréciation des comptes sera faite par rapport aux principes


fondamentaux et aux normes comptables usuelles notamment :

 La séparation des exercices.


 L’exhaustivité des enregistrements.
 La propriété des éléments de l’actif, étayée par une prise d’inventaire
physique pour tout ce qui est meuble et par la production d’actes
authentiques (dressés dans les formes exigées par la loi) pour la partie
immeuble du patrimoine.
 Le degré de recouvrement des créances et d’exigibilité des dettes.
 La justification des opérations et des soldes ; les enregistrements
doivent être supportés par des pièces comptables, les soldes restants
doivent être expliqués et justifiés.
 L’évaluation ; valorisation des flux en conformité des principes,
procédures et règles.
 L’importance relative ; ne relever que les anomalies significatives.

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4-) OBSERVATIONS DU STAGIAIRE SUR LE STAGE :

Dans ce rapport, nous avons essayé de mettre en exergue l’importance de


l’audit dans la prévention de tous dysfonctionnement ou anomalie pouvant
apparaître dans la gestion des entreprises.

Par ailleurs, nous avons souligné que l’audit « l’audit interne » est différent
du contrôle interne. En effet, le contrôle interne n’est pas une fonction au sein de
l’organisation de l’entreprise mais un ensemble de dispositifs mis en place dont
la finalité est la maîtrise des activités, l’analyse, la surveillance, la détection et
donc la prévention des risques aux quels pourrait être confrontée l’entreprise.

A contrario, l’audit doit s’assurer que le dispositif de contrôle interne est


efficace, et doit être apte à détecter les failles pour rétablir la situation en
recommandant les actions appropriées.

Pour ce faire, l’auditeur utilise plusieurs outils de nature diverse en les


choisissant avec discernement suivant les objectifs recherchés.

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5-) APPRECIATIONS DU MAITRE DE STAGE :

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