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Filière : Tronc Commun

Semestre :6

Rapport de stage
Sous le thème :

La Gestion de Trésorerie au sein de l’OCP

Réalisé par : SALMA ELGHARBI


Encadré par : Mme EL BAYED SAKALLI HANAA
Période de stage : Du 02/01/2023 au 31/12/2023
Avant-Propos

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Abstract

2
Remerciement

Tout d’abord, je tiens à remercier l’école nationale de commerce et de gestion d’El-Jadida,


son personnel administratif dévoué et son corps enseignant compétent de m’avoir permis de
bénéficier d’une aussi bonne formation.

Je souhaite faire part de ma reconnaissance à Madame EL BAYD SAKALLI HANAA,


professeur à l’ENCG d’ELJADIDA qui a accepté de m’orienter durant ma période de stage et
lors de la rédaction de mon rapport de stage.

Ensuite, un remerciement spécial à la société OCP SA, en la personne de Mr. TALAININE


RACHID, d’avoir rendu possible une expérience aussi enrichissante et instructive qu’a été
mon stage d’initiation.

Un grand merci à tous les membres de la Trésorerie-Jorf Lasfar qui n’ont pas ménagé leurs
efforts pour répondre à mes questions, me guider et m’orienter tout long de mon stage Mr
FARRAS ABDARRAHIM, Mr DSOULI MOURAD, et MR. HAMID NAYAT.

Finalement, toute ma gratitude est adressée à toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce modeste travail.

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Liste des figures et tableaux

Liste des figures Liste des tableaux

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Liste d’abréviations

Abréviation Signification

OCP Office Chérifien de Phosphates


LC Lettre de crédit
Crédoc Crédit documentaire

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Sommaire
Avant-Propos.................................................................................................................................1
Abstract.........................................................................................................................................2
Remerciement................................................................................................................................3
Liste des figures et tableaux...........................................................................................................4
Liste d’abréviations.......................................................................................................................5
Introduction...................................................................................................................................7
-Partie I : Concepts et définition
Chapitre I : Généralités sur la trésorerie
1. Définition et concept de la trésorerie
2. Type de gestion de la trésorerie
3. Modes de règlement du commerce à l'international
Chapitre II : Présentation générale du groupe OCP :
1. Définition
2. Historique du groupe
3. Fiche technique de l'OCP………………………
4. Organigramme du Groupe…………………………
5. Activités du groupe……………………………………………………
6. Filiales et coentreprises du groupe OCP…………………
7. Les Partenaires et produits de l’OCP…………………………
8. Présentation de Maroc Phosphore Jorf Lasfar……

-Partie II : La Gestion de trésorerie et ses systèmes d’exploitation :


Chapitre I : La gestion de la trésorerie au sein du groupe OCP

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Introduction

Du 02/01/2023 au 31/01/2023, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage d’initiation au sein de


l’un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et produits dérivés, l’office chérifien
des phosphates, précisément au sein de la direction trésorerie FIT-J. Le choix de cette entité
était basé sur plusieurs critères parmi lesquels je cite les principaux : l’OCP, ce sont 21 000
collaborateurs, sur cinq continents, avec 56 nationalités et parlant 46 langues, ce qui implique
l’internationalisation , et vu que je suis passionnée par le domaine du commerce
internationale, et que je vise cette branche comme filière l’année prochaine, je trouve que la
société OCP SA est l’une parmi les entreprises qui m’aiderons à développer mes
connaissances et compétences , et de mettre en pratique les notions que j’ai acquises tout au
long de mon parcours scolaire et universitaire.

Au sein du département trésorerie, j’ai eu l’opportunité de collecter beaucoup d’informations


qui m’ont aidé dans la rédaction de ce rapport, et ceci grâce au staff que je remercie
infiniment d'avoir contribué à rendre ce stage une expérience enrichissante. Durant cette
période, en se basant sur l’observation et l’analyse, j’ai acquis pas mal de notions de base, que
ce département utilise, ainsi, je me suis initiée aux méthodes de paiement des fournisseurs
étrangers, le crédit documentaire, le virement électronique, la remise documentaire et
finalement la gestion des cautions, ce qui m’a orienté dans le choix de la thématique sur
laquelle je dois travailler ‘’La gestion de la trésorerie’’.

Ce stage m’a permis de passer du théorique à la pratique, en fait établir une liaison entre ces
dernières, afin de développer mon réseau et ma personnalité, et découvrir le monde
professionnel de prés.

Mon rapport de stage comporte deux parties, la première porte sur

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Partie I : Concepts et définition

Chapitre I : Généralités sur la trésorerie :

1. Concept de la trésorerie
1.1 Définition de la trésorerie
La trésorerie représente les ressources financières (les sommes d’argent) disponibles (argent
liquide) sur le compte bancaire de la société concernée à un moment donné. Elle est
considérée comme l’élément clé de la gestion de trésorerie puisqu’elle permet de régler les
dettes et charges de l’entreprise, tel que les salaires, les factures…

1.2 Calcul de la trésorerie


Le solde de la trésorerie est calculé à travers la soustraction du montant du besoin en fonds
de roulement (BFR), qui correspond à l’argent dont l’entreprise a besoin pour combler ces
charges et assurer sa pérennité, par le fonds de roulement (FR), qui représente le budget de
chaque entreprise, qui est alimenté principalement par les recettes. Le solde de la trésorerie
dépend des entrées et sorties effectuées, si le solde de la trésorerie est positif, c’est-à-dire
excédentaire, alors l’entreprise n’a rien à craindre, c’est un bon signe. Si le solde est
désormais négatif, l’entreprise est en déficit ne pourra pas régler ces dettes et charges, à cette
étape vient le rôle du trésorier, qui doit trouver une solution à cette grave situation, et ceci en
analysant les positions bancaires de l’entreprise, et procéder par la suite à un rapprochement
bancaire qui permet le suivi et la cohérence entre les comptes bancaires et les écritures
comptables, ou bien suivre le processus du crédit de trésorerie.

1.3 Le crédit de trésorerie


Lorsque l’entreprise se trouve face à une situation déficitaire, et le trésorier a fait de son
mieux pour l’équilibrer, mais en vain, la seule solution qui reste alors, est faire recours à un
crédit de trésorerie, c’est un crédit à court terme qui a pour but le financement de l’activité de
l’entreprise, à titre d’exemple : le paiement des fournisseurs.

1.4 Actions pour l’optimisation de la trésorerie :

Pour une meilleure optimisation de la trésorerie de l’entreprise, plusieurs actions sont menées,
parmi lesquelles on cite :

L’allongement des échéances de règlement des fournisseurs, pour que l’entreprise puisse
les régler dans les meilleurs délais.

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Négociation des délais de paiement des clients : Réduire l’échéance de paiement des clients
afin d’attendre moins longtemps pour alimenter la trésorerie de l’entreprise.

Alimentation de la trésorerie par des emprunts bancaires : En cas de besoin de


financement de trésorerie, l’entreprise fait recours à un crédit bancaire pour pouvoir combler
son besoin.

2. La Gestion de la trésorerie
2.1 Définition :
La gestion de trésorerie est l’ensemble de règles qui régie le fonctionnement de la trésorerie,
les liquidités de l’entreprise présentes en caisse ou en banque. Gérer sa trésorerie de manière
optimal implique d’examiner les FR nécessaires au cycle d’exploitation, cela veut dire
l’argent disponible pour combler le besoin qui est exprimé par les dépenses courantes de
l’entreprises.

2.2 Les types de gestion de trésorerie


La gestion de trésorerie dans une entreprise se subdivise en deux types : la gestion en date
valeur, et la gestion en date comptable, l’entreprise qui d’adopter cette dernière méthode ne
bénéficient pas d'une position réelle de trésorerie et par conséquent, elle ne sera pas capable
de prendre des décisions optimales de financement et de placement à court terme.

En effet, dans le cas d’une gestion de trésorerie en date comptable, le décaissement et


l’encaissement s’effectue le même jour que l’écriture comptable, et donc on a une information
erronée qui conduit à des décisions de trésorerie à leur tour erronées et onéreuses. La gestion
de trésorerie en date comptable doit être évitée le maximum possible. Si nous parlons d’une
gestion plus moderne et efficace, sans doute, ça sera La gestion de trésorerie en date de
valeur. Justement, au moment où l'on se trouve confronté à des frais financiers de plus en plus
importants, il devient non seulement primordial de gérer et contrôler les flux financiers, mais
de les gérer tout en réduisant les frais financiers. Le système de gestion de trésorerie en date
de valeur se transforme en pertinent et en comparant les deux types, nous trouverons qu’il est
plus rationnel que la gestion en date comptable, vu intérêt d'une gestion de trésorerie en date

de valeur. La gestion de trésorerie au sein de l’organisme OCP est effectuée en date valeur et
des efforts importants sont fournis quotidiennement pour avoir une gestion de trésorerie saine
et efficace.

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2.3 ????Outils pour une bonne gestion de trésorerie :

3.Modes de règlement du commerce à l'international :


3.1Crédit documentaire :
3.1.1 Définition du crédit documentaire
Le crédit documentaire, également appelé crédoc, est une méthode de paiement utilisée par les
entreprises afin de régler les transactions de leurs fournisseurs étrangers avec garantie et
sécurité. Avec l’intervention des deux banques, émettrice et celle nommée notificatrice ou
confirmatrice, le client importateur, appelé aussi donneur d’ordre, informe sa banque
(émettrice) qu’il a besoin d’ouvrir une lettre de crédit, c’est à sa demande qu’est initiée
l’opération. Sur la demande de l’acheteur, la banque émettrice procède à l’ouverture du
crédoc. Le troisième intermédiaire dans cette opération, est la banque du vendeur sa mission
est la vérification et la réception des sommes de la banque émettrice pour le compte de
l’exportateur. Et finalement l’exportateur qui est le vendeur est le final bénéficiaire, il recoit le
prix des marchandises vendues ou du service fournis par le biais de sa banque.

« Le Crédit Documentaire est régi par les Règles et Usances Uniformes (RUU) de la Chambre
de Commerce Internationale, reconnues et appliquées dans le monde entier et dont la dernière
version publiée en décembre 2006 est entrée en vigueur le 1er juillet 2007 (la publication de
référence est actuellement la n° 600). »1

3.1.2 Acteurs du crédit documentaire et leurs rôles


Le processus d’ouverture et de suivi du crédit documentaire nécessite l’intervention de quatre
parties :

 Le donneur d’ordre : C’est le client qui donne les instructions


d’ouverture du crédoc à sa banque
 La banque émettrice : C’est la banque de l’acheteur, qui procède à
l’ouverture du crédoc à la demande du client.

1
https://tfig.unece.org/FR/contents/icc-ucp.htm

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 Banque notificatrice : C'est la banque correspondante de la banque
émettrice
, qui avise l’exportateur de l'opération de crédit documentaire, sans
prendre d'engagement de paiement vis-à-vis de celui-ci.

 La banque confirmatrice : Dans le cas général, la banque notificatrice


qui, le cas échéant, accepte de supporter un engagement de paiement
vis-à-vis du vendeur.

NB : La banque du vendeur peut être une banque confirmatrice ou notificatrice, cela dépend
du type du crédoc. (Voir Paragraphe suivant)

 Le bénéficiaire : c’est le vendeur, celui qui a exporté la marchandise.

3.1.3 Type du crédit documentaire :


Le crédit documentaire est présent sous trois types, chacun offre un niveau de garantie :

 Révocable : Inexistence de lien juridique entre la banque de l’acheteur


et le vendeur, ce qui présente une grande marge de risque. La banque
de l’acheteur peut se rétracter avant l’envoi de la commande, auquel
cas l’exportateur n’est plus couvert. En effet, et pour des raisons
évidentes d’insécurité de la transaction, ce type de crédoc est rarement
utilisé.
 Le crédit irrévocable et notifié : seule la banque émettrice est
engagée, la banque du vendeur n’intervient pas. Le risque est
remarquable lorsque le contexte politique dans le pays d’exportation est
tendu : en cas de force majeure, la banque du vendeur ne donne aucune
garantie de paiement.
 Le crédit irrévocable et confirmé : la banque du vendeur s’engage à
payer son client. Ce type de crédit est une bonne alternative dans la
mesure où elle supprime l’aléa du risque majeur. Que la banque du
vendeur soit ou non payée par celle de l’acheteur, l’exportateur est
payé, dans les délais prévus.

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3.2Remise documentaire :
3.2.1 Définition de la remise documentaire
« La remise documentaire (ou encaissement documentaire) consiste pour le vendeur à faire
encaisser par une banque le montant dû par un acheteur contre remise de documents. Les
documents sont remis à l'acheteur uniquement contre paiement ou acceptation d'une lettre de
change. Dans ce dernier cas, la lettre de change peut être avalisée par une banque, ce qui procure au
vendeur (ou en cas de circulation, au porteur) une sécurité de paiement nettement supérieure. Il est
à noter que dans la remise documentaire, les banques interviennent comme des mandataires de
leurs clients : elles s'engagent uniquement à exécuter leurs instructions. »23

3.2.2 Les principaux acteurs de la remise documentaire et leurs rôles

Le donneur d’ordre, appelé aussi le remettant et l’exportateur de la marchandise, celui-ci


confie l’opération de vente à une banque déterminée, il rassemble les papiers les documents
nécessaires à l’encaissement et les transmet à sa banque, accompagnés d’un ordre
d’encaissement.

Le tiré, celui-ci est l’importateur, il est désormais l’acheteur de la marchandise, à qui les
documents sont présentés, contre le paiement ou l’acceptation des effets tirés sur lui.

La banque remettante, c’est la banque de l’exportateur qui est chargée du contrôle des
documents que le fournisseur a remis, et les transmet à la banque correspondante étrangère
qui s’occupe des des encaissements, et ceci selon les instructions données par le donneur
d’ordre.

La banque correspondante : la banque remettante confie à la banque correspondante la


partie de poursuite des encaissements et l’acceptation des effets.

3.2.3 Les formes de la remise documentaire

La remise documentaire existe en deux formes :

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Remise documentairehttps://static.societegenerale.fr

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 Documents contre paiement (D/P) : La remise des documents nécessaires n’est faite
qu’après le paiement du montant de la marchandise, ceci suite aux instructions
données aux banques.
 Documents contre acceptation (D/A) : Les documents sont remis à l’acheteur sous
condition d’accepter la traite ou les traites tirées sur lui, payable à vue ou à terme selon
le contrat conclus entre les parties.

3.3 Le virement électronique


3.3.1 Définition du virement électronique

Effectuer un virement électronique désigne le fait de transférer directement un montant donné


de fonds, d’un compte bancaire à un autre. Lorsque vous effectuer une opération d’achat
d’une matière ou d’une machine et même d’une prestation de service auprès d’un fournisseur,
le contrat signé entre les deux parties indique généralement le mode de paiement attendu.

 Au comptant : le paiement par virement électronique se fait dès l’achat du bien ou la


réalisation de la prestation de service.
 A réception : le paiement s’effectue lorsque la marchandise arrive à destination
 A échéance : le virement s’effectue 30 jours après la livraison des marchandises ou
de la fin de la prestation de service.
 Délai négocié : Dans ce cas le fournisseur offre à son client des facilités de paiement
arrivant à 60 jours maximum après l’arrivée de la facture.

3.3.2 Le virement électronique au compte du fournisseur


Pour payer votre fournisseur par virement électronique, il est nécessaire d’avoir un compte
bancaire auprès de l’entreprise du fournisseur. Après vous devez s’assurer de la santé des
informations qui figurent sur la facture envoyée par le fournisseur avant de procéder au
paiement , pour éviter les anomalies et problèmes avec le fournisseur , la numéro de
téléphone et l’adresse postale sont désormais des informations principales dans la facture.

Ensuite, connectez-vous à votre compte bancaire si vous êtes un particulier, entrez les
coordonnées bancaires de votre fournisseur, le montant que vous devez payer, et validez
l’opération. Par contre si vous étiez une entreprise, en tant que trésorier chargé des
virements électronique, vous devez vous connectez à votre compte du logiciel que

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l’entreprise utilise (Téthys, oracle par exemple), vérifier les informations citées au-dessus,
et finalement procéder au règlement de la facture.

3.3.3 Le paiement des fournisseurs avec un RIB


Après la réception de la facture, une vérification de l’IBAN du fournisseur est nécessaire,
pour assurer une bonne continuité de l’opération de paiement. Après la vérification, vient
l’étape de paiement des factures, et le moyen le plus simple et efficace en même temps est de
procéder à une solution de paiement des facture dématérialisées, ce qui permet au trésorier de
suivre le fil d’activité des factures, ce qui permet de distinguer entre les factures déjà traitées,
celle en cours de traitement.

Une fois vous avez accompli votre paiement avec succès, n’hésitez pas à demander un reçu de
paiement auprès de votre fournisseur par courrier ou courriel, pour garantir la transparence
dans vos transactions et évitez les irrégularités.

Chapitre II : Présentation générale du groupe OCP


Définition :

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