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Mots clés : globalisation, normalisation comptable, normes internationales, partenaires, IAS 36,
dépréciation, actifs, information, financière, impact financier, rentabilité, valorisation, endettement.
ABSTRACT
In a context of globalization and internationalization, the implementation of a single
accounting standard, is promising, regardless of the country or the company in question, since the
adoption of international standards would fill the needs of the different partners in the financial
information. Focusing on the impairment of assets, IAS 36, affects this information greatly because
of its direct relation to the assets of the companies.
Therefore, this end of studies project, whose ultimate goal is not only to apply IAS 36 in the
OCP S.A, but also to study the financial impact of this application, showed that the future
application of this standard will require the collaboration of several stakeholders within the
company, and will have a palpable impact on three levels of financial information, namely:
profitability, asset valuation, and debt.
Key Words : globalization, accounting standard, international standards, partners, IAS 36, impairment,
assets, financial information, financier impact, profitability, valuation, debt.
1
DEDICACES
2
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, mes plus vifs remerciements vont tout d’abord à l’ENCG d’El Jadida
qui m’a accueilli durant mes cinq années d’études supérieures. Ensuite mes remerciements
s’adressent a à la société OCP S.A qui m’a offert l’occasion de passer mon stage, et de réaliser
mon projet de fin d’étude dans les meilleures conditions.
Je n’oublierais pas non plus de remercier très sincèrement tout le cadre professoral et
administratif de l’ENCG El Jadida.
Enfin, Je remercie toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration
de ce travail.
3
LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS
EBE: E de t ut d e ploitatio
4
IMACID: Indo Maroc Phosphore
IS: Impôt sur les Societés
MW: Mégawatt
5
LISTE DES FIGURES
6
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 12 : Ecart entre les ventes prévisionnelles et les ventes réelles ............................................. 85
7
Tableau 25 : Impôt prévisionnel sur les sociétés en KDh ...................................................................... 95
Tableau 30 : Comparaison des principaux comptes du Bilan et du CPC avant et après dépréciation 100
Tableau 31 : Tableau comparatif des indicateurs financiers avant et après application de la norme IAS
36 ......................................................................................................................................................... 107
Tableau 33 : Recensement des informations relatives à l'application de la norme IAS 36 ................ 114
8
SOMMAIRE
Section 1 : Analyse des procédures IFRS de gestion des immobilisations au sein du pôle
Chimie .......................................................................................................................... 71
Section 3 : Co eptio d u guide p ati ue pou l appli atio de la o e IAS ... 112
9
INTRODUCTION GENERALE
Les normes comptables internationales se fondent sur une philosophie nouvelle. Elles
apportent un véritable cha ge e t d esp it pa appo t à la t aditio o pta le, en
adoptant de nouveaux concepts _tel que la prééminence de la substance sur la forme, ou
encore la juste valeur_ ainsi ue soulignant la primauté des investisseurs comme
destinataires de la l information financière, et en privilégiant le bilan sur le compte des
produits et charges.
L adoptio des IF‘S p se te do des e jeu ajeu s pou les e t ep ises et les
investisseurs. En effet, dans le cadre de la mondialisation, les grandes entreprises, toujours
e u te de ou elles pa ts de a h o t a tuelle e t te da es à s e te alise de plus
en plus et à rechercher des investisseurs et des partenaires provenant des quatre coins du
globe. Le Maroc est également concerné par cette mutation dans la esu e où l o o ie
marocaine est très touchée par les effets de la mondialisation. Les normes comptables en
vigueur au Maroc sont basées sur la loi comptable 9-88 et le code générale de normalisation
10
comptable (CGNC) qui ont eu pour modèle de référence la quatrième di e ti e de l u io
européenne. A e l olutio des p ati ues o pta les au i eau i te atio al, le
dispositif comptable marocain se trouve devancé par les efforts continus des autres pays en
matière de modernisation de leurs systèmes comptables. Dans ce contexte, les entreprises
a o ai es se t ou e t da s l o ligatio de sui e es utatio s olutio ai es e se
rapprochant des normes comptables internationales. Dans cette optique, en tant que
société marocaine cherchant à devenir leader sur le marché internationale, le Groupe OCP
présente depuis 2008 ses états financiers consolidés en norme IFRS.
Il en résulte donc que pour pouvoir mieux gérer ses immobilisations, et pour être en
adéquation avec les normes comptables internationales, le Groupe OCP est tenu de
pratiquer la norme IAS 36 traitant la dépréciation des actifs. Toutefois, suite à notre analyse,
OCP S.A i lut pas u t aite e t pe etta t so alig e e t a e ladite o e.
Comment pouvons-nous appliquer la norme IAS 36, qui traite la dépréciation des
actifs, au sei d’OCP S.A ? Et uel est l’i pact de cette application su l’i fo atio
fi a ciè e de l’e t ep ise ?
11
Pour répondre à notre problématique, et mener à bien notre étude, nous avons
décidé de présenter ce rapport sous forme de deux parties. La première qui se veut
pu e e t th o i ue, se a o sa e au ad e glo al de l tude, à t a e s le uel, ous
exposerons les concepts et les objectifs des IAS/IFRS, et spécialement la norme IAS 36
elati e à la d p iatio des a tifs, et sujet de ot e p ojet de fi d tude. Ta dis ue la
deuxième partie sera empirique, et exposera le volet pratique de notre projet au sein du
pôle hi ie d OCP S.A, a e tout d a o d u e p sentation de ce dernier et de la
méthodologie de travail, pour ensuite enchaîner avec une analyse des procédures actuelles
de gestio des i o ilisatio s, et u e pos de ot e essai d appli atio de la o e IAS .
Le travail que nous avons effectué, se base sur une démarche scientifique, allant du
hoi du th e, à l a al se des sultats et à la g alisatio de l appli atio de la o e
IAS 36, en passant par la revue de la littérature, la collecte des données, ainsi que leurs
traitements. Il faut noter que ce traitement, consiste en une détection de la dépréciation et
e u al ul d u e se le d i di ateu s fi a ie s suite à la pe te de aleu o stat e, et
e, afi de d ele l a t e ista t e t e l i fo atio fi a i e o te ue, a a t et ap s
application de la norme IAS 36.
12
Partie I : Presentation des normes
IAS/IFRS
Introduction
Dans ce contexte, il faut mettre le point sur une norme particulièrement complexe, et
difficile à respecter, à savoir, la norme IAS 36 qui traite la dépréciation des actifs.
Nous allons donc dans cette partie, mettre la lumière dans un premier temps sur
l’ volutio histo i ue des o es IAS/IFRS, ai si ue sur leurs enjeux et principaux objectifs
Chapit e . L’a al se po te a pa la suite, su u ape çu de la o e IAS , et de la
démarche de dépréciation (Chapitre 2).
13
Chapitre 1 : Généralités sur les normes IAS/IFRS
Suite aux scandales financiers qui ont marqué le début des années 2000 en Europe et
aux Etats U is ota e t le s a dale E o et Wo ld o , la ualit de l’i fo atio
financière fournie par les groupes et leurs filiales a été renforcée pa l’appli atio des o es
internationales IAS devenues IFRS en 2001. Au titre de ce chapitre nous présenterons un
aperçu de l’histo i ue des o es IAS/IFRS et ce dans la section 1, l’a al se se pe he e suite
dans la section 2 sur les enjeux et le cadre conceptuel des normes comptables
internationales, la section 3 quant à elle abordera la question de l’adoptio de es o es au
Maroc.
Malg les d o i atio s diff e tes des deu p e ie s t pes de te tes, il e iste
pas u e diff e e ota le. E effet, la seule diff e e side da s l po ue de pu li atio
de la o e. D u e pa t, les IAS so t les o es a a t t pu li es a a t . D aut es
parts, les IFRS sont celles dont la publication est postérieure à cette date. 2 Ces normes ont
pour fi alit l harmonisation de l'information financière dans ses différents aspects au
niveau internatio al, o p is so aspe t o pta le, et e afi d attei dre une meilleure
o pa a ilit , ai si u u e meilleure transparence des états financiers publiés par les
groupes et les entreprises.3 Elles appo te t u ita le ha ge e t d esp it pa appo t à la
tradition comptable, et ce en privilégiant les investisseurs comme destinataires de la
1
Norme IAS 1 ; Paragraphe 7
2
http://www.differencebetween.net/business/difference-between-ias-and-ifrs/
3
Steve COLLINGS ; Frequently Asked Questions in IFRS ; 2013 ; Page 22
14
comptabilité, en adoptant des concepts nouveaux tel que « La juste valeur », ai si u e
soulignant la primauté du bilan sur les comptes des produits et charges.
Créé en 1973 par les instituts comptables de 9 pays, l IASC avait pour objectif
l la o atio et la pu li atio des o es i te atio ales d'i fo atio fi a i e pou la
présentation des états financiers, ainsi que la promotion de leur utilisation et leur
généralisation à l'échelle mondiale. Suite à u e fo ee , l IASC a t su stitu pa
l IASB qui est u o ga is e i d pe da t ha g d la o e les o es IAS/IF‘S. Il est
chapoté par la fondation Trustees qui a la responsabilité de nommer les quatorze
pe so es fo a t l IASB.
Les Trustees gèrent un autre organisme dénommé IFRIC. Le rôle de ce dernier est
d e pli ue le t aite e t o pta le à effe tue pou u e op atio si des explications
concernant la dite opération manquent dans le texte des normes.4
4
Robert OBERT ; Pratiques des normes IFRS : Normes IFRS et US GAAP ; Dunod ; 2013 ; Page 14
5
Eric TORT ; L’esse tiel des ormes IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 18
15
Il faut tout de e ote ue d aut es o ganismes interviennent dans Le processus
de o alisatio o pta le, ota e t l EF‘AG ui tudie l appli a ilit d u e ou elle
o e à l u io eu op e e, et l A‘C ui d ide du ale d ie d appli atio si l tude
aboutit à un résultat positif.6
1-3 Historique
Années Evènements
1973 C atio de l IASC à Lo d es pa les instituts
comptables de 9 pays.
1975 Publication des deux premières normes IAS 1 et IAS
2.
1982 Dévolution officielle du rôle de normalisateur
o pta le à l IASC.
1987-1993 P o essus d a lio atio des o es afi d assu e
une meilleure comparabilité des états financiers.
1989 Publication du cadre conceptuel pour la
préparation et la présentation des états financiers.
1995 ‘e o a datio d a eptatio des tats
financiers présentés selon les normes
internationales pour les cotations effectuées sur les
marchés internationaux.
2001 ‘ fo e de l IASC : atio de l IASCF, de l IASB, et
de l IF‘IC.
2002 ‘ gle e t eu op e pou l appli atio des normes
comptables internationales.
2003 Publication de la version révisée des 13 normes
existantes.
2005 _Diffusion de nouvelles normes : de IFRS 1 à IFRS 8.
_Application des normes IAS/IFRS.
2006 Éla o atio d u e o e sp ifi ue appli a le au
PME.7
6
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 20
7
Bernard CHAUVEAU ; Les o es i te atio ales de l’IASB ; Editions e-theque ; 2003 ; page 6-7
16
Section 2 : Enjeux, objectifs, et cadre conceptuel des normes IAS/IFRS
Divers sont les enjeux de l appli atio normes IAS/IFRS pou les e t ep ises. D u e
part, après les scandales des manipulations comptables qui ont faussé les résultats de
so i t s aussi e l ati ues u E o ou Wo ld o , l o o ie i te atio ale a e is en
ause la ualit de l i fo atio fi a i e. D aut es pa ts, un projet de passage aux normes
IAS/IFRS implique de lourdes conséquences opérationnelles :8
En effet, le passage aux normes IAS/IFRS ne constitue pas un nouveau style mais il
s agit el et ie d u s st e ui te d à a lio e la ualit de l i fo atio fi a i e et à
la rendre plus fiable pour ses utilisateurs. On cherche également via ces normes à sécuriser
les services, les prestations et les productions de l e t ep ise. La o u i atio des tats
fi a ie s peut t e assi il e à la o e ialisatio des p oduits ou a ts de l e t ep ise
da s la esu e où la p e it et la e ta ilit de l e t ep ise d pe de t la ge e t de la
qualité des états de financiers élaborés.
8
www.xavierpaper.com/documents/art/p.Magsecurs.18.12.03.ias1.doc
17
Par ailleurs, les o es IAS/IF‘S i pose t d appli ue des du es d a o tisse e t
ui ale tes au du es d usage effe tif des i o ilisatio s. L adoptio de e ou eau
s st e d a o tisse e t a pou o je tif de dui e les ha ges d a o tisse e t de
l e t ep ise, d a lio e ses sultats et de fournir une image fidèle que devraient présenter
les tats fi a ie s de l e tit .
Pour pouvoir contribuer à la réussite du projet de passage aux normes IAS/IFRS il est
nécessaire de bien gérer et maitriser la phase a o t de la d fi itio et d e p essio des
esoi s des utilisateu s et d la o atio des ahie s des ha ges. La gestio de e p ojet a
faire intervenir différentes directions opérationnelles (commercial, achats, production… et
fonctionnelles (administ atio , gestio , t so e ie, fi a e e t… . Cependant, le problème
ui se pose est elui de ulga ise les ha ge e ts dus à l appli atio des ou elles o es
comptables, ayant une dimension conceptuelle, pour les traduire sous forme de
spécifications techniques détaillées et exploitables immédiatement par les informaticiens.
9
Hervé PUTEAUX ; Norme IAS/IFRS : Une simple affaire de présentation ; Sage ; 2004 ; Page 17
18
2-2 Le cadre conceptuel des normes IAS/IFRS
d'aider les préparateurs des états financiers à appliquer les IAS et IFRS et à traiter des
sujets qui doivent encore faire l'objet d'une norme ;
d'aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec
les normes comptables internationales ;
d'aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l'information contenue dans
les états financiers préparés en conformité avec les normes comptables
internationales.
b) Champ d'application
10
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/actualites_phare/efrag/efrag_et_autres_normalisateurs_
strategie_sur_la_revision_du_cadre_conceptuel_des_ifrs
11
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/que_sont_les_ias_ifrs/cadre_
conceptuel
19
les caractéristiques qualitatives qui déterminent l'utilité de l'information contenue
dans les états financiers ;
Le cadre conceptuel s'intéresse aux états financiers à usage général, y compris aux
états financiers consolidés. Ces états financiers sont préparés et présentés au moins une fois
par an et visent à satisfaire les besoins d'informations communs à un nombre important
d'utilisateurs. Un jeu complet d'états financiers comprend un bilan, un compte de résultat,
un tableau des flux de trésorerie, et un état indiquant l'ensemble des variations des capitaux
propres. 12
L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation
financière, la performance et les variations de la situation financière d'une entreprise, qui
soit utile à un large éventail d'utilisateurs pour prendre des décisions économiques.
12
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 23
20
e) Hypothèses de base
13
Michel MEAU ; Cours : Le ad e o eptuel o pta le de l’IASB ; Centre de Ressource Comptabilité
et Finance
14
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 24
21
p ises de d isio s o o i ues des utilisateu s, est pas à a te au seul otif
u elle se ait diffi ile à assi ile pa e tains utilisateurs.15
Da s e tai s as, la atu e de l i formation est suffisante, à elle seule, à lui conférer
cette qualité de pe ti e te. A tit e d e e ple, la conquête d u ou eau se teu peut
affe te l app iatio des menaces et des opportunités auxquels fait face l e t ep ise,
uelle ue soit l i po ta ce relative des résultats réalisés par le nouveau secteur au
ou s de l e e i e.
fiabilité : l'information est qualifiée de fiable quand elle ne contient ni erreurs, ni biais
significatifs, et que les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour présenter une
image fidèle de ce qu'elle est censée présenter ou de ce qu'on pourrait s'attendre
raisonnablement à voir présenter.
15
Mohammed MOKHLIS ; Zakaria ROUIJA ; PFE : Application de la norme IAS 16 au sein de la DEPJL ;
Université Chouaib Doukkali ; ENCG El Jadida ; 2012 ; Page 30
22
P se tatio d’u e i age fid le : pour être fiable, l'information doit présenter
une image fidèle des transactions et autres événements qu'elle vise à présenter ou
dont on s'attend raisonnablement à ce qu'elle les présente. Ainsi, à titre exemple, un
bilan doit être une photographie de la situatio de l e t ep ise à u e date donnée,
qui traduit une image fidèle des transactions et autres événements qui génèrent des
actifs, des passifs et des capitaux propres et qui satisfont aux critères de
comptabilisation.
neutralité : pour u elle soit fiable, l'information contenue dans les états
financiers doit être neutre aussi, c'est-à-dire sans parti pris. Les états financiers ne
sont pas neutres si, par la sélection ou la présentation de l'information, ils influencent
les prises de décisions ou le jugement afin d'obtenir un résultat ou une issue
prédéterminée. Cependant, les p pa ateu s d tats fi a ie s sont confrontés aux
doutes qui entourent inévitablement un nombre élevé de circonstances et
d e e ts, comme le e ou e e t des a es douteuses, la du e d utilit
probable des immobilisations corporelles et le nombre de demandes en garantie qui
peuvent survenir. De telles incertitudes sont reconnues à tra e s l e e i e de la
prudence dans la préparation des états financiers. Cette dernière est la prise en
compte d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d'incertitude, pour faire en sorte
16
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 25
23
que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges
ne soient pas sous-évalués. Cependant l'exercice de la prudence ne permet pas, par
exemple, la création de réserves occultes ou de provisions excessives, la sous-
évaluation délibérée des actifs ou des produits, ou la surévaluation délibérée des
passifs ou des charges, parce que les états financiers ne seraient pas neutres, et, en
conséquence, ne possèderaient pas la qualité de fiabilité ;
exhaustivité : pour être fiable, l'information contenue dans les états financiers
doit être exhaustive, autant que le permettent le souci de l'importance relative et
celui du coût. Une omission peut rendre l'information fausse ou trompeuse et, en
conséquence, non fiable et insuffisamment pertinente17 ;
célérité : l'information peut perdre sa pertinence si elle est fournie avec un retard
indu, il est donc nécessaire pour l utilisateu de l o te i au o e t oppo tu ;
17
Mohammed MOKHLIS ; Zakaria ROUIJA ; PFE : Application de la norme IAS 16 au sein de la DEPJL ;
Université Chouaib Doukkali ; ENCG El Jadida ; 2012 ; Page 31
18
Robert OBERT ; Pratiques des normes IFRS : Normes IFRS et US GAAP ; Dunod ; 2013 ; Page 63
19
http://www.procomptable.com/iasb/comparaison/ccc.htm
24
rapport coût/avantage : le rapport coût/avantage est une contrainte générale plutôt
qu'une caractéristique qualitative. Les avantages obtenus de l'information doivent
être supérieurs au coût qu'il a fallu consentir pour la produire ;
En effet, l'importance relative des caractéristiques dans les divers cas est une affaire
de jugement professionnel21.
20
Robert OBERT ; Pratiques des normes IFRS : Normes IFRS et US GAAP ; Dunod ; 2013 ; Page 61
Omar BENGELLOUN ; L’i pa t des ouvelles o es IFRS su la ualit de l’i fo atio fi a i e ;
21
capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de
l'entreprise après déduction de tous ses passifs ;
l'article a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.
Un article qui possède les caractéristiques essentielles d'un élément mais qui ne
satisfait pas aux critères de comptabilisation peut néanmoins mériter une information dans
les notes annexes, textes explicatifs ou tableaux supplémentaires.
22
Robert OBERT ; Pratiques des normes IFRS : Normes IFRS et US GAAP ; Dunod ; 2013 ; Page 68
26
k) évaluation des éléments des états financiers
le coût actuel ;
la valeur actuelle (c'est-à-dire la valeur actualisée des entrées ou des sorties nettes
futures de trésorerie).
Un concept financier de capital est adopté par la plupart des entreprises pour
préparer leurs états financiers. Deux concepts sont à distinguer :
Selon un concept financier de capital, tel que celui de l'argent investi ou du pouvoir
d'achat investi, le capital est synonyme d'actif net ou de capitaux propres de
l'entreprise ;
Selon un concept physique de capital, tel que la capacité opérationnelle, le capital est
considéré comme la capacité productive de l'entreprise, fondée, par exemple, sur les
unités produites par jour.
Le choix du concept de capital approprié pour une entreprise doit être fondé sur les
besoins des utilisateurs de ses états financiers. En termes généraux, une entreprise
maintient son capital si elle a autant de capital à la clôture de l'exercice qu'elle en avait à
l'ouverture de l'exercice. Le choix des conventions d'évaluation et du concept de maintien de
capital détermine le modèle comptable utilisé pour la préparation des états financiers.
23
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/que_sont_les_ias_ifrs/cadre_
conceptuel
27
2-3 Principaux objectifs des normes IAS/IFRS
Ce sont généralement les sociétés cotées en bourse qui sont tenues de présenter leurs
états financiers selon les normes IAS/IFRS. D u e pa t, elles doi e t t e capables de fournir
une information transparente, de qualité, et globale, destinée aux investisseurs afin de les
attirer, les sécuriser et les aider dans leur prise de décisions. comme elles doivent
également respecter les contraintes imposées par le marché en matière de politique
d i fo atio , l application des IAS/IFRS répond aux attentes des investisseurs en matière
d i fo atio s et par conséquent aident les entreprises à obtenir des conditions de
financement plus avantageuses.
les annexes : si le rapport annuel version IAS/IFRS est en lui-même peu épais, les
normes exigent des annexes très détaillées. C'est ce que réclamait la communauté des
analystes financiers. Ils vont avoir en main des documents normés, identiques pour
toutes les entreprises, qui vont leur permettre de prendre leurs décisions de
recommandation d'achat et de vente de manière rationnelle ;
24
http://www.argusdelassurance.com/institutions/origines-principes-et-enjeux-des-normes-ias-
ifrs.30656
28
la substance prédomine la forme : Peu importe le statut juridique d'une opération
comptable et son nom. Ce qui compte, c'est sa finalité pratique comptable. Un achat,
une vente, un emprunt, un prêt... L'objectif recherché par l'entreprise dans ces
opérations n'entre pas en ligne de compte, pas plus que leur statut juridique au regard
du système législatif dans lequel ladite entreprise opère.
satisfaire les besoins des marchés financiers et donner à leurs états financiers une
meilleure visibilité internationale et une meilleure crédibilité ;
assurer une meilleure comparabilité des états financiers au sein des entreprises cotées
en bourse ;
L adoptio i te atio ale des IFRS présente des enjeux majeurs pour les entreprises
et les investisseurs. Le Maroc est également concerné par cette mutation dans la mesure où
l o o ie a o ai e est t s tou h e pa les effets de la o dialisatio et se t ou e de e
fait da s l obligation de suivre ce changement révolutionnaire.
25
http://www.lavieeco.com/news/votre-argent/normes-ifrs-quel-impact-sur-la-valeur-des-societes-
cotees--6002.html
29
Sur le plan macro-économique, l i pl e tatio des o es IF‘S au Ma o
rencontre certaines difficultés, notamment d o d e : conceptuel, organisationnel, et
réglementaire comme présentée ci-dessous26 :
_un décalage remarquable existe entre les normes comptables nationales et les normes
IAS/IFRS dans la mesure où ces dernières se fondent sur la prééminence de la réalité
économique sur la réalité juridique et sur la notion de la juste valeur, tandis que le CGNC
donne la suprématie à la réalité juridique. L e e ple du t aite e t o pta le des
immobilisations acquises par voie de crédit-bail nous paraît approprié pour illustrer ces
p opos. D u e pa t, selon les normes marocaines, les immobilisations acquises en crédit-
ail e doi e t pas figu e au ila de l a u euse puis ue leu p op i t ju idi ue est
pas en possession de ette de i e. D aut e pa t, selo les o es IAS/IF‘S, en cas
d a uisitio d a tif ia dit-bail, il faut le comptabiliser comme étant une
immobilisation, puisque les avantages économiques générés par cet actif iront à
l e t ep ise acquéreuse.
_la majorité des universités et des écoles marocaines ne procurent pas une formation en
normes comptables internationales. Il en résulte un manque de compétences en la matière,
qui se traduit par un choc lors de la mise en place des normes IAS/IFRS au sein de
l e t ep ise, et ui g e u lou d i estisse e t da s la fo atio des ad es, ue ça soit
su le pla de l i itiatio au o es IAS/IF‘S ou su le pla i fo ati ue.
26
http://www.lavieeco.com/news/debat-et-chroniques/les-ifrs-au-maroc-ou-le-permis-de-conduire-
a-gauche-5216.html
30
diffi ult s d’o d e réglementaire:
_la législation fiscale a plus de pouvoir par rapport à la législation comptable au Maroc ce qui
lo ue l olutio es u f e tiel o pta le i te atio al.
L i fo atio fi a i e jus u à os jou s à u e te dance plus fiscale que comptable, qui
participe à la consolidation du rôle que les pou oi s pu li s fo t joue à l i pôt. E effet, e
plus de sa fi alit p e i e ui est elle de o ilise les essou es udg tai es, l i pôt e
ta t ue o posa te esse tielle du udget est u i st u e t d i te e tio du
gouvernement dans la mise en place de sa politique économique et sociale27.
Plusieurs normes IAS/IFRS laissent anticiper une plus forte volatilité des bilans et des
résultats en normes IAS/IF‘S u e o es a ocaines:
27
Kawtar EL MENGAD ; Exposé : Le système fiscal marocain ; Université Sidi Mohammed Ben
Abdellah ; Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales ; 2009-2010
28
Les référentiels des métiers cadres ; Les tie s des fo tio s fi a e d’e t ep ise et o pta ilit ;
Asso iatio Pou l E ploi des Cad es APEC ; 22-04-2012 ; Page : 8
31
- la d fi itio st i te de la otio d l e t e t ao di ai e IAS .
_l appli atio des o es IAS/IF‘S i pli ue u e olatilit des o ptes alu s e juste
valeur ce qui engendre la volatilité des marchés financiers. Même les entreprises non cotées
ne peuvent pas échapper à cette exigence car parfois ce sont leurs partenaires qui leur
imposent de communiquer des informations financières conformes aux exigences des
IAS/IFRS.
32
détection des différences existantes entre les normes IAS/IFRS et les règles
appliquées ;
difficulté de collecte des informations financières nécessaires auprès des groupes
a a t o e t des filiales et ota e t elles situ es à l t a ge ;
les responsables financiers craignent ne pas pouvoir assumer ce projet ou ne pas
être à la hauteur des attentes des parties prenantes, ils craignent en fait une
surcharge des agendas et la lourdeur informatique ;
les responsables financiers sont tenus de travailler avec un nouveau système sans
être en mesure de le maitriser en intégralité et sans avoir à connaitre des impacts ;
la conversion vers des normes internationales exige des coûts importants de la part
de l e t ep ise pou pou oi fi ie des se i es de o seil et d assista e aup s
des a i ets e te es, pou adapte ses s st es d i fo ation, pour former ses
salariés et pour forme ses filiales à l t a ge .
Cet objectif peut être atteint en utilisant une méthodologie bien établie qui se
composent de trois étapes à savoir :
Toutes ces différences entre les normes marocaines et les normes internationales se
reflètent sur le traitement comptable que nous pouvons résumer dans le tableau suivant29 :
29
Bouchra ELABBADI ; Cours : Principes comptables, normes internationales, comparaison ; Université
Abdelmalek Essaadi ; ENCGT ; 2013-2014
33
Normes Marocaines IAS/IFRS
Présentation des Le CGNC se base sur un schéma IAS 1 : Les IFRS ne prévoient
états financiers comptable (plan comptable) aucun canevas prédéfini.
Immobilisations _Amortissement obligatoire IAS38 : _Amortissement de
incorporelles _ Réévaluation interdite certaines immobilisations
_Comptabilisation des frais _Possibilité de réévaluation
d ta lisse e t à l a tif _Interdiction de la
comptabilisation des frais
d ta lisse e t pa i les
actifs.
Immobilisations _ ‘ aluatio l e semble IAS16 : _ Intégration des
corporelles immobilisations droits d'enregistrement
_ Du e d a o tisse e t = capitalisés, des honoraires
Durée fiscale d i g ieu o sulta t da s le
oût d a uisitio .
_ Réévaluation de certaines
immobilisations de façon
régulière
_ Du e d a o tisse e t =
Du e d utilit
Stocks _ Enregistrement à la date du IAS2 : _Enregistrement à la
transfert de propriété date du transfert des risques
_ Evaluation des biens fongibles et avantages économiques.
soit au FIFO soit au CMUP _Possibilité de recourir au LIFO
Impôt différés Co pta ilisatio de l i pôt IAS12 : Comptabilisation des
courant seulement impôts différés dans les
comptes sociaux et
consolidés
Produits des activités Distinction entre les « produits IAS18 : Pas de distinction
ordinaires d'exploitation », les « produits
financiers » et ceux « courant »
Provisions _ Actualisation non obligatoire IAS37 : _ Actualisation
_Evaluation approximative obligatoire
_Précision grâce à
l a tualisatio des flu et au
informations à fournir
34
Pour conclure ce chapitre, nous pouvons dire que la mondialisation accrue des
échanges a e du l’appli ation des IAS/IFRS indispensable, ce qui a entrainé des
changements remarquables dans les méthodes comptables appliquées jusque-là. Elle a
impacté également la présentation des états financiers dont le but ultime est de fournir une
information financière transparente, crédible et qui reflète la réalité économique de
l’e t ep ise.
35
Chapitre 2 : Contenu de la norme IAS 36
L’IAS p se te la a i e pou u e e t ep ise de p o de à la d p iatio de ses
actifs. La première Section de ce chapitre sera consacrée à la présentation générale de cette
norme, en précisant ses obje tifs, so ha p d’appli atio , les conditions de
comptabilisations, l’a al se ett a ensuite l’a e t su la otio de la valeu dans la Section
2, et sa dépréciation dans la Section 3.
Section 1 : Su ol de l IAS 36
La création de cette norme est liée à l'écart grandissant entre la valeur comptable et la
valeur boursière des sociétés cotées au cours des 25 dernières années, dû en partie à
l'importance croissante des actifs incorporels dans la valeur de ces entreprises. Cet écart a
levé le voile sur certaines limites des conventions comptables, accusées de ne pas refléter
convenablement la perception des marchés financiers et la réalité économique. Dans ce
cadre, les normes comptables ont intégré graduellement de nouvelles dispositions, ayant
pour objectif d'ajuster à la baisse les valeurs comptables de certains actifs déterminées sur la
base des coûts historiques engagés pour les créer ou les acquérir, en les rapprochant de leur
juste valeur.31
30
Brian FRIEDRICH ; le reper ; Norme comptable internationale 36 : IAS d p iatio d’a tifs ; CGA-
Canada ; 2009
31
Sabrina BAZIRE ; Marie-Noel MAFFON ; Impacts de la mise en place des normes IFRS sur les
capitaux propres ; CNAM Paris ; 2005 ; Page : 22
36
Dans la norme IAS 36, les termes suivants ont les significations indiquées ci-après32 :
La valeur comptable est le montant auquel un actif est comptabilisé après déduction
du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur y afférents.
Une unité génératrice de trésorerie, dite UGT, est le plus petit groupe identifiable
d a tifs ui g e des e t es de t so e ie la ge e t i d pe da tes des e t es
de t so e ie g es pa d aut es a tifs ou g oupes d a tifs.
La juste valeur est le o ta t ui peut t e o te u de la e te d u a tif ou d u e
unité génératrice de t so e ie lo s d u e t a sa tio da s des o ditio s de
concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des
coûts et frais de sortie33 représentés par les salaires et les commissions des
vendeurs, les frais de manutentio , et d e allage, ai si ue les f ais de t a spo t à
la charge du vendeur34.
Une perte de valeur est le o ta t pa le uel la aleu o pta le d u a tif ou
d u e u it g at i e de t so e ie e de sa aleu e ou a le.
La valeur recouvrable d u a tif ou d u e u it g at i e de t so e ie est la aleu
la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur
d utilit .
La valeu d’utilit ou valeu d’usage est la valeur actuelle des flux de trésorerie
futurs susceptibles de d oule d u a tif ou d u e u it g at i e de t so e ie,
jus u à sa so tie du ila , ou la fi de so usage.
32
Norme Comptable Internationale 36 : D p iatio d’a tifs ; Page 2
33
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 104
34
Emanuelle AUBERT ; Pedro MATLAS ; TD : Le coût et le prix de vente ; Académie de Nancy-Metz
37
a tifs d i pôt diff IAS ;
actifs générés par des avantages du personnel (IAS 19);
a tifs fi a ie s o p is da s le ha p d appli atio de l IAS ;
immeubles de placement évalués à la juste valeur (IAS 40);
certains actifs biologiques (IAS 41);
ce tai s a tifs elatifs à des o t ats d assu a e IF‘S ;
actifs non courants (ou groupes destinés à être sortis) classés comme étant
détenus en vue de la e te selo l IF‘S .
terrains;
immeubles;
matériel et outillage;
immobilisations incorporelles y compris le goodwill;
immeubles de placement comptabilisés au coût;
participations dans des filiales, entreprises associées et coentreprises.
35
Brian FRIEDRICH ; le reper ; Norme comptable internationale 36 : IAS d p iatio d’a tifs ; CGA-
Canada ; 2009
36
Robert OBERT ; Le petit IFRS, DUNOD, 2006/2007 ; Page 34
38
Pou ha ue at go ie d’a tif Pour chaque perte de valeur significative
comptabilisée ou reprise pour un actif pris
individuellement ou une UGT
37
Pascal BARNETO ; Pierre GRUSON, Instruments Financiers et IFRS : Evaluation et comptabilisation ;
Dunod ; 2007 ; Page : 29
39
2-1 Notion de juste valeur
Elle peut être définit _ comme a été vu auparavant_ comme étant le montant pour
lequel un actif peut être échangé entre des parties avisées et consentantes, dans le cadre
d u e t a sa tio effe tu e dans des conditions normales supposant que les intervenants du
marché sont indépendants, et agissent dans leurs meilleurs intérêts économiques et dans un
contexte de pleine concurrence.39
A l o igi e, la juste aleu a ait pou ut de alo ise les p oduits financiers. En effet,
les IAS/IF‘S o t t i iti es, d elopp es et dig es da s u o te te ou l e i o e e t
économique international a connu d i po ta tes i o atio s fi a i es au œu
des uelles o t ou e le d eloppe e t pa des op atio s d i g nierie financière, et la
oissa e de l i dust ie fi a i e a e l appa itio d i st u e ts de plus e plus
complexes, dont les produits dérivés40. Ce est ue plus ta d ue la otio de juste aleu a
été généralisée au aut es at go ies d a tifs.
38
Benoît LEBRUN ; La norme IFRS 13 sur la juste valeur ; Revue française de comptabilité ; 2011 ;
Rubrique : Synthèse
39
No e i te atio ale d i fo atio fi a i e ; Evaluation de la juste valeur ; Page : 4
40
Salah SALHI ; Said BOUHRAOUA ; Colloque : P oduits et appli atio s de l’i ovatio et l’i g ie ie
fi a ie s e t e l’i dust ie fi a i e o ve tio elle et l’i dust ie fi a i e isla i ue ; Université
Ferhat Abbas ; 05-06 Mai 2014
40
Si la généralisation de la juste valeur paraît louable dans son intention pour répondre
à des esoi s de la t et de fia ilit de l i fo atio fi a i e aup s de la o u aut
des i estisseu s, il est pas e tai ue so appli atio g alis e fait l u a i it .41
On distingue entre deux modèles de valorisation de la juste valeur qui peuvent être
utilis es selo l e i o e e t:
a) Modèle Mark-to-market
41
Pascal BARNETO ; Pierre GRUSON, Instruments Financiers et IFRS : Evaluation et comptabilisation ;
Dunod ; 2007 ; Page : 31
42
VERNIMMMEN.NET / lesechos.fr
41
effet, le paragraphe 25 de l IAS énonce que la eilleu e i di atio de la juste aleu d u
actif diminuée des coûts de la vente est un prix figurant dans un accord de vente irrévocable
sig à l o asio d u e t a sa tio da s des o ditio s de o u e e ormale, ajusté
pou p e d e e o pte les oûts a gi au di e te e t att i ua les à la so tie de l actif.
b) Modèle Mark-to-model
Le mark-to-model consiste à valoriser une position sur la base d'un modèle financier et
donc d'hypothèses formulées par l'évaluateur. Il est donc soumis au risque que le modèle
utilisé ou les hypothèses retenues soient erronés. Il est utilisé le plus souvent pour des
positions complexes et pour lesquels il n'y a pas de marché liquide ce qui empêche d'avoir
recours au mark-to-market. 44
Les projections des flux de trésorerie sont établies grâce à des indicateurs externes basés
sur des h poth ses aiso a les ua t à l olutio de l e i o e e t o o i ue ou su
la ase d i di ateu s i te es o e des al uls de oûts effectués sur une période donnée.
43
Brian FRIEDRICH ; Le reper ; Norme comptable internationale 36 : IAS 36 dép iatio d a tifs ;
CGA-Canada ; 2009 ; Page 4
44
VERNIMMMEN.NET / lesechos.fr
42
les tau d a tualisatio utilis s pou d te i e la aleu d utilit doivent correspondre aux
tau a a t i pôt ui efl te t à la fois la aleu te ps de l a ge t et les is ues sp ifi ues à
l a tif pou le uel les esti atio s de flu de t so e ie futu s o t pas t ajust es.
- Impôt
+ Amortissement
-Investissements
-Variation du BFR
= Free Cash-Flow
43
La formule se présente comme suit :
Flux normatif : correspond au flux qui pourrait être généré au-delà de l'horizon explicite.45
g : taux de croissance
Où :
45
G ale e t, le flu o atif est as su le de ie flu du pla d affai es : FN= FCFn (1+g)
44
Le coût des fonds propres est calculé de la manière suivante à travers le MEDAF
qui fournit une estimation du taux de rentabilité exigée par les investisseurs pour un actif
financier en fonction de son risque systématique ou non diversifiable46:
Avec
rm : Rentabilité du marché
β : Coefficient de volatilité
La o e IAS e ige u u a tif doit être déprécié lorsque sa valeur comptable est
devenue supérieure à sa valeur recouvrable.
46
VERNIMMMEN.NET / lesechos.fr
45
IAS fou it des i di atio s su les sou es d i fo atio s e te es et i te es ui
peuvent fournir des i di es uu a tif s est d p i . C est là une question qui fait
largement appel au jugement.
Le tableau suivant, dresse une liste non exhaustive des indices à prendre en
considération pour déterminer si un actif a perdu de la valeur47 :
La norme IAS 36 stipule que les actifs doivent être dépréciés soit indépendamment, soit
de a i e eg oup e au i eau des UGT. E effet, il est t s diffi ile d effe tue des tests de
manière séparée, car un actif pris isolément, ne génère pas de flux de trésorerie
i d pe da e t des aut es a tifs de l u it .
47
Eric TORT ; L’esse tiel des o es IFRS ; Gualino ; 2012 ; Page 104
46
C est do su le pla des UGT u il o ie t d esti e les pe tes de aleu s e tuelles.
Cependant, il faut noter que même si un découpage assez fin des UGT peut faciliter la
détectio des a tifs sus epti les d t e d p i , il peut aussi di ulgue des i fo atio s
plus ou moins confidentielles.
Donc on peut déduire à travers ceci que la p o du e d ide tifi atio des d p iatio s
suit la démarche suivante:
48
A. Brassely ; Méthodologie de dépréciation des actifs selon IAS 36 ; Pansard & Associés
47
Figure 2 : Schéma récapitulatif de la procédure de dépréciation
49
Pascal BARNETO ; Normes IFRS : Application aux états financiers ; DUNOD ; 2ème édition ; 2006
48
incorporelles et corporelles". Une diminution de la valeur du bien concerné enregistrée au
crédit d'une subdivision du compte "Dépréciations des immobilisations"50.
Il faut noter que si la perte de valeur concerne une UGT, la dépréciation devrait venir en
du tio de la aleu ette o pta le des a tifs da s l o d e sui a t :
50
Marie MUSARD ; Comptabilité : Cours et TD ; IG3 ; Pol te h Mo tpelie : Université de Montpelier
2 ; 2007-2008
49
3-4 Reprise de dépréciation
A la date de clôture suivant une perte de valeur, il faut apprécier si cette perte peut être
ep ise. Pou e i, o se f e à des i di es o e da s le as d u e pe te de aleu . Les
e e ples d i fo atio s e te es pou a t i di ue u e ep ise d u e pe te de aleu
comprennent une augmentation importante de la valeur de marché des actifs ou des
ha ge e ts i po ta ts a a t u effet fa o a le su l e tit , pa e e ple des ha ge e ts
fa o a les da s l e i o e e t de a h .
Il faut tout de même noter que les pertes de valeur ne se reprennent pas sur le goodwill.
51
Ahmed KARIM ; Le Meilleur des IAS ; 2010 ; Page 179
52
Marie MUSARD ; Comptabilité : Cours et TD ; IG3 ; Pol te h Mo tpelie : Université de Montpelier
2 ; 2007-2008
50
Comme récapitulatif, le tableau suivant résume la démarche de la dépréciation de
valeur 53:
Dans ce chapitre, nous avons dans un premier temps, survolé la norme IAS 36, en
p isa t so o je tif, so ha ps d’appli atio , et e d fi issa t uel ues o epts it s
da s ette o e. Nous avo s pa la suite app ofo di l’u de es o epts, à savoi , la otio
de la valeu , e etta t l’a e t su les thodes de so valuatio .
Pour conclure le chapitre, nous pouvons dire que la ise e œuv e de la o e IAS
s’av e u e op atio d li ate, ui nécessite la prise en considération de plusieurs
i fo atio s, ai si u’u e veille perpétuelle pour la détermination de la valeur des actifs.
53
Pascal BARNETO ; Normes IFRS : Application aux états financiers ; DUNOD ; 2ème édition ; 2006
51
Conclusion
La norme IAS 36 fait partie des normes qui nécessitent plus de rigueur, et qui peuvent
avoir un i pa t ota le su l’i fo atio fi a i e de l’e t ep ise, a la d p iatio a u e
i ide e di e te su le sultat, ui est l’u des l e ts les plus i po ta ts de ette
information, vue sa présence dans le bilan, et dans le compte de résultat.
52
Partie II : Application de la norme IAS 36
au sein d’OCP S.A
Introduction
53
Chapitre 1 : Environnement et contexte du stage
L’e ploitatio des i es tait toujou s p se te da s les t aditio s du Ma o , da s e
cadre, nous pouvons citer le phosphate qui constitue une véritable richesse pour notre pays.
Cette i hesse est e he h e, e ploit e et o e ialis e pa l’Offi e Ch ifie des Phosphates
ui a t pa le Dahi du ja vie 9 , et ui s’est t a sfo e groupe OCP en 1975. Le
G oupe est sp ialis da s la e he he, l’e t a tio , la valo isatio et la o e ialisatio des
phosphates et de ses produits dérivés. Nous allons dans ce présent chapitre présenter le groupe
OCP.SA (Section 1), la description portera par la suite sur le site industriel Jorf Lasfar et le pôle
chimie (Section 2), et nous allons clôturer le chapitre avec une présentation de la méthodologie de
travail que nous avons adopté pour mener à bien notre mission (Section 3).
1-2 Historique
54
Le ta leau sui a t p se te les dates l s de l olutio du g oupe :
Dates Evènements
1920 C atio , le août, de l Offi e Ch ifie des Phosphates
1921 D ut de l e ploitatio e soute ai su le gise e t d Oulad A dou , le e as
1965 Création de la société Maroc Chimie
1975 Création du Groupe OCP (décision de création en juillet 1974 et mise en place en janvier
1975).
1996 -Regroupement des activités des deux sociétés Maroc Chimie et Maroc Phosphore au sein
de Maroc Phosphore
-Création de la société Euro-Maroc Phosphore
1998 D a age de la p odu tio d a ide phospho i ue pu ifi
2008 -T a sfo atio de l Offi e Ch ifie de Phosphates e so i t a o e OCP SA le
février
-Démarrage de Pakistan Maroc Phosphore à Jorf Lasfar
2009 Démarrage de Bunge Maroc Phosphore à Jorf Lasfar
2010 - C atio d u e joi t-venture avec Jacobs engineering (JESA)
- Ouverture de bureaux de représentation au Brésil et en Argentine
2012 Fusion-Absorption de Maroc phosphore par OCP S.A
Le s h a sui a t d it l e se le du p o essus :
55
Recherche
elle consiste à faire le forage pour délimiter le gisement, s'informer sur l'épaisseur des couches et leur
teneur.
Extraction
elle s'effectue de deux manières qui dépendent du site, puisque le phosphate se présente sous forme de
couches quasi-horizontales séparés par des intercalaires stériles ou peu phosphatés, l'extraction s'effectue
soit à ciel ouvert (le cas des couches faibles) soit par voie souterraine.
Traitement
le phosphate extrait subit un enrichissement de façon à éliminer la gangue et réduire la teneur de
certaines impuretés.
Valorisation
le Groupe OCP a concentré ses efforts sur la transformation sur place des phosphates en produit
semi-fini, notamment l'acide phosphorique, ou des produits finis, à savoir es engrais.
Commercialisation
le phosphate est vendu selon la demande des clients aux cinq continents de la planète soit brut soit
après traitement
56
1-4 Organigramme d OCP S.A
54
Note d i fo atio : E issio d’u e p u t o ligatai e ; OCP S.A ; 2011 ; Page : 60
57
1-5 Filiales et participations du Groupe OCP
55
Figure 7 : Filiales du Groupe OCP
55
A ie o ga ig a e data t de . L o ga ig a e a tualis est i dispo i le
58
Filiales d’exploitatio
Filiales Support
-Sotreg : créée en 1973 avec pour unique objet le transport du personnel du Groupe OCP.
Joint-Ventures
59
-Bunge Maroc Phosphore : Fa i atio et o e ialisatio d a ide phospho i ue a ha d,
d e g ais phosphat s et azot s d aut es p oduits d i s
Par ailleu s, OCP SA d tie t d aut es e tit s alisa t des p estatio s o e iales et
socioculturelles dont notamment :
-U e so i t d’i te diatio o e iale : OCP Do Brazil56, avec un capital social est de 450
000 BPL, soit 2,1 millions de Dh. Cette société procède à la prospection du marché brésilien, à la
ise e o ta t a e de ou eau lie ts et à l a lio atio des se i es e dus au lie ts
actuels ;
-La Fondation OCP : C est u e asso iatio à ut o lu atif, e e , pou po te
l e gage e t social et sociétal du Groupe OCP. Elle a pour vocation de définir et de mettre en
œu e des a tio s o tes et effi a es da s les o u aut s où le G oupe OCP est p se t à
t a e s le Mo de. Elle a gale e t pou issio de d eloppe l i pli atio du G oupe OCP
dans les problématiques et tendances globales qui influencent son rôle.
Le pôle chimie du complexe industriel Jorf Lasfar est une unité industrielle
i t g e, a a t is e pa de g a des i f ast u tu es et d u po t d u e apa it d a ueil
de navires de 100.000 tonnes, la chose qui crée une valeur ajoutée permettant de séduire
les investisseurs.
56
Le décret autorisant OCP SA et Maroc Phosphore à créer OCP Do Brazil a été signé par le premier
Ministre le 13 octobre 2009
60
L u it pôle hi ie dispose d u e apa it de p odu tio a uelle de , illio
de to es d a ide phospho i ue et , illio de to es ui ale t DAP.
Cette plateforme est considérée comme la plus grande de son genre sur le plan
mondial et a pou o je tif d atti e e o e plus d i estisseu s, et plus pa ti ulièrement
des pa te a iats a e des pa s de t s g a de oto i t et e o us à l helle o diale.
61
fo e d a ide phospho i ue, essita t la t a sfo atio de . illio s de to es de
phosphate extraite des gisements de Khouribga, 2 millions de tonnes de soufre et 0.5 million de
to es d a o ia . Les esoi s e e gie du o ple e so t satisfaits u e e t ale de MW
utilisant la chaleur de récupération.
Le site comprend toutes les unités alimentant les ateliers de production en énergie
et fluides. Il est o pos d u e e t ale le t i ue, d u e statio de po page d eau de
e , d u e statio de ep ise d eau de e , d u e statio de eptio et de dist i utio
de l eau dou e et d u e statio d air comprimé.
Une partie de la production est transformée localement en engrais DAP, MAP, et NPK,
ai si ue a ide phospho i ue pu ifi . L aut e pa tie est e po t e sous fo e d a ide
phosphorique marchand via les installations portuaires locales.
Les pro d s utilis s pou la p odu tio d a ide phospho i ue et des e g ais so t u is
de système à double lavage des gaz avec recyclage du liquide dans la boucle de production. Il
en résulte des émissions gazeuses fortement atténuées et une absence de rejet liquide. En
effet, en matière de contrôle, un suivi permanent des émissions et rejets est assuré par le
laboratoire du site et des analyseurs en continue, et ce dans le cadre, de la certification ISO
14001, et de la responsabilité sociale du Groupe OCP.
62
Elle est le poi t d a i e de do es plus ou oi s utes et fou it des i fo atio s au
autres fonctions mais aussi à ses partenaires extérieurs. Cette fonction fait largement appel à des
postes de travail informatisés. Elle est rattachée à la direction administrative et financière.
a) Missions du département
La fonction comptable a pour mission de recueillir les données utiles, puis de produire,
analyser et communiquer diverses informations financières. Ces informations doivent
être conformes aux règles en vigueur, compréhensibles, fiables, pertinentes et aptes à
lai e les d isio s des pa te ai es i te es et e te es de l e t ep ise
Produire dans les délais et en respect de la législation en vigueur, les états de synthèse
et les déclarations fiscales prévus par la réglementation.
Veille à l opti isatio de la gestio de la t so e ie de l e tit
Gérer et optimiser le portefeuille de l'endettement de l'entité
Assurer la coordination et la gestion de tous les financements bilatéraux et
multilatéraux de l'entité
Appliquer la politique définie par la Direction Générale dans les domaines financiers,
comptables, budgétaires et fiscaux ;
Assu e le o t ôle du o fo tio e e t et l e a titude du s st e d i fo atio
comptable, financier, et budgétaire ;
Mett e e œu e la politique de recouvrement poursuivie par la Direction Général ;
Mett e e œu e la politi ue d fi ie pa la Di e tio G ale e ati e o pta le,
financière, fiscale et budgétaire.
Veiller sur le respect des procédures, des normes et des règles de gestion définies par
la direction générale dans les domaines précités ;
Assu e le o fo tio e e t du s st e d i fo atio fi a i e et o pta le et
veiller sur la fiabilité et sincérité des informations produites ;
Assister les autres départements dans les domaines financiers et budgétaires.
63
b) Organisation du département
Responsable
Comptabilité
Chimie
Responsable
Comptabilité Jorf
Comptabilité
Comptabilité Comptabilité
Immobilisations Centralisation
Fournisseur Client
/ IFRS
Le système comptable, mis en place_ non seulement dans ce département mais au sein
du Groupe OCP en entier_ a une vocation essentiellement financière, juridique et fiscale : son rôle
consiste à enregistrer et à synthétiser les transactions opérées e t e l e t ep ise et ses tie s.
L a hite tu e de e s st e est a ti ul e autou d u s st e de gestio i t g - Oracle E-
Business Suite - do t le d ploie e t a d a e et ui ou e aujou d hui les do ai es
fonctio els elatifs à la fi a e d e t ep ise.
64
AP Account Payables Comptabilité Fournisseur permet de gérer les clients,
comptabiliser les opérations de ventes
ainsi que les encaissements.
PO Purchase Order Comptabilité Client permet de gérer les fournisseurs,
comptabiliser les opérations d’achat et
de règlements.
FA Fixed Assets Gestion des Immobilisation permet de gérer les immobilisations, et
de centraliser sur GL.
GL General Ledger Centralisation Comptable permet de centraliser les écritures
comptables, analytiques et
budgétaires. Il constitue le réceptacle
qui reçoit des écritures synthétiques
des autres modules dits auxiliaires, qui
eux contiennent le détail des
opérations.
65
Section 3 : Choix du thème et méthodologie
Au début de notre stage, nous avons effectué une tournée dans le département
Comptabilité Chimie. Cette tournée nous a permis de nous familiariser avec les missions
effectuées dans le département.
Nous avons donc décidé, après entretien avec le responsable du service gestion des
i o ilisatio s M e LAHLOU, d i itie l appli atio de la o e IAS , et d tudie si
possi le l i pa t fi a ie de ette e tuelle appli atio .
66
Le hoi de e th e de stage se le pou ous t s judi ieu , puis u il ep se te
une combinaison de la comptabilité et de la finance.
Notre méthodologie consiste en fait à travailler sur deux axes majeurs à savoir : la
recherche documentaire et la collecte de données, comme présenté dans le tableau ci-
dessous :
Elle a été effectuée non seulement pour Dans notre étude nous avons opté pour
construire la partie théorique de notre deux approches :
appo t ais aussi pou u o puisse
approfondir nos connaissances concernant Approche quantitative
les normes IAS/IFRS en général, et la norme l o je tif p i ipal tait de e ueilli des
IAS 36 spécialement. données chiffrables et quantifiables qui vont
Nous avons ciblé à travers cette recherche, permettre de fournir de nouvelles
diff e tes sou es d i fo atio s : informations chiffrées se présentant sous
fo e d a al ses des ipti es, de tableaux,
Ouvrages de g aphi ues et d a al ses statisti ues de
Sites web recherche de lien entre les variables, pour
Articles pouvoir décrire le phénomène étudié
Rapports de stage ,l e pli ue et le p di e.
Approche qualitative
basée sur la conduite des entretiens avec
différents responsables (comptabilité
immobilisations et contrôle de gestion),
i e se e t à l app o he ua titati e ui
fou it des do es hiff es, l app o he
qualitative fournit des données de contenu.
Ces deux approches se complètent pour
aboutir à des résultats pertinents.
67
3-3 Méthodologie de travail
Détermination d'une
UGT
Détermination des
indices de dépréciation
Tests de dépréciation
Retraitements
Généralisation de
l'application de la norme
Nous avons opté pour un découpage en projet, et ce pour deux raisons principales:
68
d) Détermination des indices de dépréciation
Comme nous avons vu dans la partie théorique, les indices de dépréciations peuvent être
soit de sou es i te es à l e t ep ise, soit de sou es e te es.
e) Tests de dépréciation
f) Retraitements
69
h) G alisatio de l’appli atio de la o e
70
Chapitre 2 : Application de la norme IAS 36 au sein du pôle
chimie
Afin de réussir à i pla te la o e IAS au sei du pôle hi ie d’OCP S.A, il est
i dispe sa le d’a al se , da s u p e ie te ps, les p o du es de gestio des
immobilisations selon les normes comptables marocaines, pour ensuite étudier les
procédures IFRS adopt es au sei de l’e tit , et d te te les failles ausa t la o alig e e t
avec ladite norme. Mais ava t d’effe tue ette étude, nous jugeons nécessaire de décrire
dans le projet de la mise en place des normes IAS/IFRS au sein d’OCP S.A, en présenter les
aiso s d’adoptio , ainsi que i pa ts su l’o ga isatio de l’e t ep ise Se tio .
Section 1 : Analyse des procédures IFRS de gestion des immobilisations au sein du pôle
chimie
71
les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes du Processus Comptable des
Immobilisations, ai si u e o t i ua t au e fo e e t du dispositif de o t ôle i te e.
enregistrement de
du besoin à la transferts,cessions opérations de
réception la fiche
commande et dépreciations clôture
immobilisation
Da s ot e tude ous allo s-nous intéresser u à la partie traitant les transferts, les
cessions et les dépréciations, puisque est elle ui présente la procédure adoptée par le
pôle chimie dans le traitement des dépréciations des immobilisations selon la comptabilité
marocaine.
Les principaux acteurs intervenant dans cette étape traitant les dépréciations sont les
suivants :
comptabilité immobilisations ;
contrôle de gestion ;
entité de contrôle matériel.
72
demande d'étude écrite
les entités contrôle matériel doivent vérifier lors des inventaires que les immobilisations sont utilisées
dans des conditions normales et que leur valeur ou leur durée de vie est bien en phase avec ce qui
avait été préalablement envisagée pour ce bien. Dans le cas où un indice de perte de valeur est
constatée, le contrôle matériel doit effectuer une demande écrite d'étude de dépreciation auprès des
entités contrôle technique .
le contrôle technique et le contrôle de gestion transmettent leurs résultats à l'entité contrôle materiel
ainsi qu'à la comptabilité immobilisations qui se chargera de comptabiliser la dépréciation.
73
la d p iatio est est e u e p o du e ite ui est glig e, et ui a ja ais t op e
au sei d OCP S.A, et e à ause de so a a t e e eptio elle da s la o pta ilit
marocaine.
57
Dahir n° 1-06-11 du 15 moharrem 1427 portant promulgation de la loi n° 38-05 relative aux
comptes consolidés des établissements et entreprises publics (B.O n° 5404 du 16 mars 2006)
74
58
Figure 14 : Axes stratégiques fixés par le Groupe OCP
58
OCP S.A ; Note d i fo atio : E issio d’u e p u t o ligatai e ; 2011
75
fia le, ai si ue d ta li des tats fi a ie s o pa a les da s le te ps et da s l espa e. E
outre, ça lui permettra une éventuelle ouverture sur les places financières internationales.
b) i pa ts su le s st e d’i fo atio :
Le passage aux normes IFRS a impliqué des changements assez importants dans les
s st es d i fo atio de l e tit . Les ha ge e ts op s su le s st e d i fo atio li
aux immobilisations corporelles portent essentiellement sur les applications informatiques
de suivi et de reporting des immobilisations.
76
de nouveaux sous-g oupes d i o ilisatio s. Le s st e d i fo atio d di au
immobilisations permet donc :
c) impacts financier :
Il faut noter que la majorité des actifs réévalué ont connu une réévaluation à la hausse,
qui a généré une plus-value comptable de réévaluation. Cette dernière étant égale à la
valeur réévaluée diminuée de la valeur nette comptable avant la réévaluation. Elle a un
impact direct sur les dotations aux amortissements.
Suite à notre étude du a uel IF‘S des i o ilisatio s o po elles p op e à l OCP, nous
avons découvert que ce dernier ne précise pas des procédures exactes à suivre, mais fait
plutôt une référence directe à plusieurs normes qui sont à appliquer au sein du département
comptabilité, notamment :
77
IAS 36 : D p iatio s d a tifs ;
IFRS 1 : P e i e utilisatio des o es d i fo atio fi a i e i te atio ales ;
IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources minérales.
78
Les retraitements effectués au sein du service Gestion des Immobilisations sont
présente comme suit :
79
i ula t de l e t ep ise, et desti à e pas este du a le e t, est-à-dire, pendant
oi s d u le d a ti it .
Le reclassement se fait en débitant le compte 315 des produits finis, ou le compte 313
des produits en cours, et en créditant le compte 232 des constructions.
e) Retraitement du crédit-bail
Il faut noter que dans les années à suivre, il faut procéder à un amortissement du capital,
ai si u au pa e e t des ha ges d i t t.
59
Donnée relevée à pa ti de l tat a uel des sto ks communiqué par le service contrôle de gestion
80
f) Retraitement des gros travaux à caractère immobilisable
81
Normes exigées par le manuel Retraitements effectués
82
laquelle nous pourrons construire un modèle standard qui sera généralisé pour toute les
UGT d OCP S.A
Un entretien avec M. MANSOUR, Responsable du Service Contrôle de Gestion, nous
a poussés à choisir comme UGT, la nouvelle ligne DAP. La date de démarrage de cette
dernière en fait le candidat idéal pour notre étude. En effet, ayant démarré en 2008, la ligne
a pu o ait e u e pe te de aleu . E out e, ous a o s pu a oi a s à l histo i ue des
charges, production, et prix de vente des produits de ce projet.
Description du projet :
La nouvelle ligne DAP, est une ligne de p odu tio d e g ais desti e ti e e t à
l e po t. C est u p ojet ui a d a e pou u e du e de ie de a s, et ui a
essit u i estisse e t de Millia ds de Dh, et e da s le ad e d u aste p og a e
destiné à renforcer la positio st at gi ue de l OCP au i eau i te atio al.
Il faut ote ue la apa it de p odu tio de la ou elle lig e DAP s l e à
Tonnes par heure.
une unité de fabrication de DAP qui peut fabriquer également du MAP granulé et du
NPK ;
trois bacs de stockage de fuel de 500 m3;
u a de sto kage d eau de p o d et d eau d i e die;
u e statio d ai d se i e et d ai i st u e ts o pos e de o p esseu s de
N m3/h chacun;
un bac de stockage et de recyclage des effluents avec pomperie;
un hangar de stockage;
une installation de stockage et de reprise de phosphate pour ballast ;
un circuit de convoyeurs de mise e sto k d e g ais da s les ha ga s;
un bâtiment de contrôle et de commande ;
un poste de transformation et de distribution électrique ;
60
Voir Annexe n°1
83
des pipes racks et tuyauteries de jonction y co p is u e o duite d eau de e ;
un magasin de stockage des additifs ;
un local abrité pour le stockage des toiles métalliques pour cribles et outils divers et
le stationnement des engins ;
u se teu d e t etie et de u eau ;
u e u it de sto kage d a o ia a -33C°;
u e i stallatio pilote d u e apa it de T/h d engrais qui peut être utilisée pour
toute fo ule d e g ais.
84
A pa ti de e ta leau ous a o s pu d esse le g aphi ue d olutio des deu
productions.
Evolution de la production
1600000,00
1400000,00
Production en Tonnes
1200000,00
1000000,00
800000,00 Production Espérée
400000,00
200000,00
0,00
2008 2009 2010 2011 2012 2013
85
Evolution des ventes
1200000,00
800000,00
400000,00
Quantité Vendue par
200000,00 Nlle DAP
0,00
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Années
Le graphique montre que durant les deux premières années du projet, les prévisions
et les e tes taie t si ilai es, ta dis u à pa ti de , la diff e e e t e les p isio s
et les ventes elles est de e ue telle e t flag a te u elle atteig e , To es. Cet
écart est dû à la non prise en compte de la crise financière internationale_ qui a démarré en
2008, et qui a influencé le marché des produits phosphatiers après 2009_ lors de
l ta lisse e t des p isio s.
Ceci constitue un indice de dépréciation qui reflète une perte de valeur de la
nouvelle ligne DAP.
a) Valeur recouvrable
Comme nous avons vu dans la partie théorique, la valeur recouvrable est le maximum
e t e la aleu de a h , et la aleu d utilit .
Vu que nous ne pouvons pas calculer ou estimer une valeur de marché pour la ligne
DAP, la aleu d utilit se a auto ati ue e t o sid e o e ta t la aleu e ou a le
de l UGT.
86
b) Valeu d’utilité
Cet indicateur varie entre 0 et 1. Plus sa valeur approche de 1, plus la corrélation est
forte entre les cours et la courbe de régression.62
Prévision de la Production
61
Les courbes de tendances o t t t a es g â e à l utilitai e E el.
62
http://www.axialfinance.com/manuel/pagesindicateurs/pageRSQ.html
87
Production Réelle
1200000,00
800000,00
400000,00
Linéaire (Production
200000,00 Réèlle)
0,00
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Années
y = 134836x + 271653
En remplaçant X par le facteur temporel des années 2014 à 2022, nous obtenons les
quantités produites prévisionnelles suivantes :
Nous avons pris en compte la capacité de production de la nouvelle ligne DAP dans
os p isio s. E effet, o e ous l a o s p is da s la p se tatio du p ojet, la
capacité de productio de la lig e s l e à To es/Heu e. Il e sulte ue le plafo d
de production est de 2419200 Tonnes/An.
88
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Prix de vente en DH 7205,31 2688,88 3983,15 5099,12 4894,57 3888,33
Prix de vente
6000
Prix de vente unitaire en Dh
5000
4000
3000
Série1
2000
Puissance (Série1)
1000
0
2009 2010 2011 2012 2013
Années
63
Les chiffres ont été arrondis pour assurer une lecture aisée du tableau.
89
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
PVU 5 393,4 5 613,4 5 814,9 6 001,2 6 175 6 337,9 6 491,7 6 637,3 6 775,8
Nous avons choisi de suivre une régression exponentielle, car nous estimons que
l effet de la ise fi a i e ausa t la hute de prix, est en train de se dissiper
graduellement, et donc les prix connaîtront une augmentation progressive à partir de 2013.
400000
300000 Quantité Vendue par Nlle
DAP
200000
Poly. (Quantité Vendue
100000 par Nlle DAP)
0
0 2000 4000 6000 8000
Prix de vente en Dh
64
Les e g ais de la lig e DAP so t desti s à l t a ge . C est u e a ti it d e po t.
90
La courbe de tendance que nous avons tracée est une courbe polynomiale de
t oisi e deg , et do t l uatio se p se te o e suit :
65
Les chiffres ont été arrondis pour assurer une lecture aisée du tableau.
91
Total charges
4 500 000 000,00
4 000 000 000,00
Charges décaissables en Dh
Charges 3347538 3556034 3744669 3916901 4075355 4222073 4358675 4486466 4606514
66
Les chiffres ont été arrondis pour assurer une lecture aisée du tableau.
92
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Pour calculer les dotations aux amortissements futurs de la nouvelle ligne DAP, nous
nous sommes basés sur la liste des immobilisations de la nouvelle ligne DAP 67, contenant
notamment les informations suivantes à propos de chaque immobilisation :
Description
Date mise en service
Méthode d'amortissement68
Durée de vie
Valeu d o igi e
Amortissement mensuel
Dotation annuelle
Amortissement cumulé
Valeur nette comptable
Le tableau suivant fournit les totaux69 des dotations aux amortissements annuels
entre 2014 et 2022 :
67
Voir Annexe n°1
68
La thode d a o tisse e t est toujou s li ai e à l OCP.
69
Voir Annexe n°2 pour les dotations individuelles.
93
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
RE 235432 347153 433872 490462 514105 501800 452769 366340 244277
Nous avons par la suite calculé la cotisation minimale en fonction des chiffres
d affai es p isio els:
70
Le ‘ sultat d e ploitatio est p se t e Millie s de Dh
71
Article 19 du Code Général des Impôts
72
Article 144 du Code Général des Impôts
73
Les montants sont en milliers de Dh. Ils ont été arrondis pour une lecture aisée du tableau
94
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
IS en 199371 228774 252863 270904 282529 287308 285182 276095 260406
KDh
En ce qui concerne la nouvelle ligne DAP, le délai des créances est de 4 mois. Tandis
que le délai des dettes est de 1 mois :
Il faut noter que pour le calcul de la variation du BFR en 2014, nous avons en premier
lieu calculé la valeur du BFR en 2013, et qui était de 710 068 755,54 Dh.
Cash-Flow
Après avoir déterminé toutes les valeurs nécessaires pour le calcul des flux de
t so e ie, il e este plus u à appli ue la fo ule de d dui e les flu d i estisse e t des
flu d e ploitatio , pou o te i les ash-flows.
95
Dans notre cas, cette opération consistera à appliquer la formule suivante :
Le taux ayant servi à actualiser les flux de trésorerie est égal à 12%. Cette valeur est
une donnée fournie par la Direction Financière du Pôle Chimie, et qui correspond au Coût
Mo e Po d du Capital d OCP S.A.
Le tableau suivant récapitule toutes les valeurs que nous avons déjà déterminées, et
présente les Cash-Flows, ainsi que les Cash-Flows actualisés74 :
74
Les chiffres ont été arrondis pour assurer une lecture aisée du tableau.
96
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Production 1215505 1350341 1485177 1620013 1754849 1889685 2024521 2159357 2294193
Ventes 670 684 701 436 724 470 740 089 748 675 750 628 746 342 736 186 720 506
Prix 5 393 5 613 5 815 6 001 6 175 6 338 6 492 6 637 6 776
CA 3 617 271 614 3 937 438 646 4 212 703 519 4 441 444 449 4 623 029 787 4 757 430 512 4 844 990 107 4 886 282 960 4 882 024 783
Charges 3 347 537 927 3 556 033 964 3 744 669 452 3 916 901 174 4 075 355 230 4 222 073 568 4 358 675 340 4 486 466 129 4 606 514 026
Dotations 34 301 749 34 251 222 34 161 455 34 081 202 33 569 855 33 556 448 33 545 887 33 476 725 31 233 965
RE 235 431 939 347 153 460 433 872 613 490 462 073 514 104 703 501 800 496 452 768 880 366 340 106 244 276 792
Cotisation 9 043 179 9 843 597 10 531 759 11 103 611 11 557 574 11 893 576 12 112 475 12 215 707 12 205 062
Minimale
IS 199 371 756 228 774 460 252 863 339 270 904 443 282 528 858 287 308 063 285 181 964 276 095 043 260 406 226
BFR 957 481 475 1 048 740 363 1 126 504 855 1 189 977 979 1 238 754 416 1 272 673 048 1 291 728 281 1 296 014 749 1 285 691 804
∆ BFR 247 412 720 91 258 888 77 764 492 63 473 124 48 776 437 33 918 631 19 055 234 4 286 467 -10 322 945
CF -177 050 789 61 371 334 137 406 236 190 165 708 216 369 263 214 130 250 182 077 570 119 435 321 25 427 475
Actualisation 12%
DCF -158 081 061 48 924 852 97 803 045 120 853 746 122 773 731 108 485 049 82 362 646 48 237 923 9 169 403
NB : Seules les valeurs de concernant la production et les ventes sont en Tonnes. Toutes les autres valeurs sont en Dh.
97
En additionnant les Cash-Flows actualisés des périodes allant du 1er Janvier
, jus u au D e e , o o tie t la aleu d utilit de la ou elle lig e
DAP au 31 Décembre 2013 :
Dépréciation = VNC – Valeu d’utilit = 660 330 679 Dh - 480 529 332 Dh = 179
801 348 Dh
75
Voir Annexe n°1
98
La dist i utio de la pe te de aleu su les i o ilisatio s de l UGT, se fe a
en fonction du prorata de la valeur comptable de chaque actif.
76
Co sulte l A e e ° pou la dist i utio de aleu su l e se le des immobilisations
99
La VNC de 590741RV-DEMARREU au 31/12/2013 est de 36 823,35. Cette
valeur correspond la VNC diminuée du montant de la perte de valeur :
2-5 I pa t su l i fo atio fi a i e
a) Indicateurs financiers
Tableau 30 : Comparaison des principaux comptes du Bilan et du CPC avant et après dépréciation
77
Voir Annexe n°5 « Bilan », et Annexe n°6 « CPC »
100
Indicateurs financiers selon les normes marocaines :
Ce ratio mesure la part que représentent toutes les dettes par rapport au
total des a tifs de l e t ep ise, aut e e t dit au total de ses essou es puis ue
l a tif est gal au passif.
Capa it d’autofi a e e t :
101
Ratio de remboursement des dettes :
Rentabilité économique :
102
RENTABILITE ECONOMIQUE = RESULTAT ECONOMIQUE / ACTIF ECONOMIQUE =
Rentabilité commerciale:
103
Il est appa e t selo e atio ue l i estisse e t du pôle hi ie d OCP S .A
en ressources humaines est un investissement très profitable.
En suivant les mêmes formules que nous avons déjà appliquées ci-dessus
pour obtenir les indicateurs financiers selon les normes marocaines, nous allons
104
procéder aux calculs des indicateurs financiers mais en prenant en considération
l appli atio de la o e IAS su le p ojet de la ou elle lig e DAP :
Capa it d’autofi a e e t :
Rentabilité économique :
105
L e t ep ise jouit do d u e e ta ilit o o i ue de %.
Rentabilité commerciale:
106
d te te l i fo atio sus epti le d te odifi e suite à la g alisation de
l appli atio de la o e.
Tableau comparatif :
Tableau 31 : Tableau comparatif des indicateurs financiers avant et après application de la norme IAS 36
Interprétations et analyses :
78
Ecart = Indicateur avant application de la norme IAS 36 – Indicateur après application de
la norme IAS 36
107
L a t appo t pa l appli atio de la o e IAS e t e les deu atios est
de 1%. Nous pouvons donc dire que la mise en place de la norme IAS 36 au
sei d OCP S.A i flue e a sig ifi ati e e t l i fo atio o e a t
l e dette e t de l e t ep ise.
5) Les deux BFR étant égaux, on déduit que la mise en place de la norme IAS 36
au sei d OCP S.A a pas d i ide e su le BF‘. E effet, le BF‘ est al ul à
la ase du as du ila , ta dis ue l i ide e appo t e pa la ise e œu e
de la norme IAS 36 est constatable en haut du bilan.
108
Da s ot e as, l a t est de % ap s l appli atio de la o e IAS su
un seul projet du pôle chimie. Nous pouvons donc dire que la mise en place
de la o e de d p iatio d a tifs au sei d OCP S.A e t ai e a
probablement une grande incidence sur sa rentabilité économique.
109
10) Le al ul de l A tif Net Co pta le fait pa tie des thodes pat i o iales de
l aluatio de l e t ep ise.
L a t o stat da s l ANC est de KDH. C est u o ta t ui ale t
à celui de la dépréciation de la nouvelle ligne DAP. Donc, la mise en place de
la o e IAS au sei d OCP S.A e t ai e a u e i flue e su l aluatio
du pat i oi e de l e t ep ise, efl t e pa u e di i utio de l A tif Net
Co pta le d u e aleu gale à la so e des pe tes des aleu s o stat es
da s l e t ep ise.
c) Synthèse
Suite aux interprétations des indicateurs financiers que nous avons déjà
p se t s, ous e a uo s ue l incidence de la mise en place des normes IAS/IFRS
su l i fo atio fi a i e peut t e pe çue su t pes d i fo atio s,
notamment : informations concernant la rentabilité, informations concernant
l aluatio des a tifs, et i fo atio s o e a t l e dette e t de l e t ep ise
110
Informations concernant la valorisation des actifs :
Plusieurs sont les acteurs intéressés par les informations liées à la valorisation
des actifs. En effet, cette dernière peut avoir plusieurs connotations stratégiques,
alla t de l i estisse e t, au op atio s de est u tu atio , e passa t pa le
redéploiement stratégique.
Dans notre analyse, nous avons traité deux indicateurs ayant une relation
avec la valorisation des actifs, à savoir : l A tif Net Co pta le, et l o soles e e des
immobilisations.
111
Par ailleurs, le d lai de e ou se e t des dettes, a o u au u
ha ge e t. Cepe da t, ous e pou o s affi e ue la ise e œu e de la
d p iatio d a tif a au u e i ide e su le d lai de e ou se e t des dettes.
En effet, le calcul de cet indice repose sur la CAF, et ette de i e a pas t
i pa t e, du a l a se e d i positio au i eau du pôle hi ie ui e jouit pas
d u e pe so alit ju idi ue depuis la fusio ui a eu lieu e .E as de al ul
du ratio pour OCP S.A, la CAF connaitra surement un changement, qui induira
automatiquement un impact sur le délai de remboursement des dettes.
79
Voir Annexe n°7 pour consulter le guide
112
Eléments internes Eléments externes Eléments personnels
Vu que la plupart de ces éléments contenus dans ce tableau ont été déjà
présenté auparavant dans notre rapport, nous allons nous allons dans un premier
te ps ous o e t e su le sui i des flu d i fo atio s elatifs à l appli atio de
la o e IAS au sei de l e tit , pou e suite d gage u e o lusio o e a t
les différents intervenants dans le processus.
113
Informations relatives aux indices de dépréciation Informations relatives à la valeur recouvrable
Indices internes Indices externes Valeur de marché Valeu d’utilit
_dégradation physique _p o ulgatio d u e _Valeur de marché _Chiff es d affai es
_sous-utilisation des nouvelle loi écologique des terrains non prévisionnels
actifs i te disa t l utilisatio exploités _Cha ges d e ploitatio
_Performance d u e e tai e ati e prévisionnelles (Hors
économique inférieure à dans la production amortissement)
celle attendue _E t e d u ou eau _Dotations aux
concurrent puissant dans amortissements futures
le marché _Pla d i estisse e t
_ Délais fournisseurs et
délais clients
_ Tau d a tualisation
Grâce aux éléments en début de section, nous avons pu localiser les sources
de chaque informatio essai e à l appli atio de la o e IAS au sei du pôle
hi e d OCP S.A
Informations Sources
Dégradation physique Service contrôle matériel ; Chefs de
Sous-utilisation des actifs projet
Performance économique Cellule étude et tableaux de bord
Indices externes Cellule étude et tableaux de bord
Valeur de marché Cellule étude et tableaux de bord
Prévisions Service Business Pla si ge d OCP S.A
Tau d’a tualisatio Service contrôle de gestion
Dotations aux amortissements Service comptabilité des immobilisations
114
c) Schématisation des flu d’i fo atio s
80
Co sulte l A e e °
115
a) Tableur de calcul de la Valeur Nette Comptable :
116
d) Tableur de distribution de la dépréciation/Reprise :
117
Conclusion
118
CONCLUSION GENERALE
119
Le goodwill qui est normalement un élément compris dans la dépréciation
des a tifs, a pas t i lus lo s de ot e ise e œu e. Ce i est dû à
l a se e de l appli atio de la o e IF‘S au sei de l e t ep ise. E effet,
ette o ep oit l allo atio du good ill au diff e ts a tifs ou UGT ;
La non intégration de certains éléments stratégiques dans les prévisions _ tels
que la politi ue de p i , ou l e t e d u ou eau o u e t da s le a h _
et ce à cause de la confidentialité de ces informations ;
Les ta leu s desti s à si plifie l appli atio de la o e IAS o t pas
été reliés avec le progiciel Oracle.
120
REFERENCES
Ouvrages
Sites web
http://www.argusdelassurance.com/institutions/origines-principes-et-enjeux-des-
normes-ias-ifrs.30656
http://www.differencebetween.net/business/difference-between-ias-and-ifrs/
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/actualites_phare/efrag/efrag_et_autres_n
ormalisateurs_strategie_sur_la_revision_du_cadre_conceptuel_des_ifrs
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/que_sont_les
_ias_ifrs/cadre_conceptuel
http://www.ifrs.com
121
http://www.lavieeco.com/news/debat-et-chroniques/les-ifrs-au-maroc-ou-le-
permis-de-conduire-a-gauche-5216.html
http://www.lavieeco.com/news/votre-argent/normes-ifrs-quel-impact-sur-la-
valeur-des-societes-cotees--6002.html
http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/
http://www.procomptable.com/iasb/comparaison/ccc.htm
www.xavierpaper.com/documents/art/p.Magsecurs.18.12.03.ias1.doc
122
Emanuelle AUBERT ; Pedro MATLAS ; TD : Le coût et le prix de vente ;
Académie de Nancy-Metz
Les référentiels des métiers cadres ; Les métiers des fonctions finance
d’e t ep ise et o pta ilit ; Asso iatio Pou l E ploi des Cad es APEC ;
22-04-2012
Marie MUSARD ; Comptabilité : Cours et TD ; IG3 ; Pol te h Mo tpelie :
Université de Montpelier 2 ; 2007-2008
123
ANNEXES
124
Table des matières
RESUME ................................................................................................................................... 1
DEDICACES ............................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS.................................................................................................................. 3
SOMMAIRE .............................................................................................................................. 9
125
2-2 M thodes d aluatio de la aleu .................................................................... 41
Section 1 : Analyse des procédures IFRS de gestion des immobilisations au sein du pôle
chimie……………………………………………………………………………………………………………………………71
126
1-3 Présentation des procédures IFRS de gestion des immobilisations .................... 77
127