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Introduction générale
Le Management désigne tout ce qui est nécessaire pour développer une affaire quelle soit
petite ou grande. Le Management est aussi un processus composé d’activités de
planification, d’organisation, de direction et de contrôle, par lequel une entreprise cherche
à réaliser ses objectifs et à augmenter sa performance.
Plan :
• Le Management : définitions et objectif
1
Définitions & objectifs du Management :
→ Définitions :
• Le mot « Management » vient du terme anglais « manager » qui veut dire gérer,
diriger ou bien mener une affaire. Il vient aussi du mot italien maneggiare
(manier);
• Et en français le mot « Management » vient du mot manège (faire tourner un
cheval dans un manège).
• Le mot américain « Management » est si riche de sens et d’applications qu’il
n’existe pas en français de mot unique pour le traduire.
• Conduire, diriger, enseigner, motiver sont des maîtres mots pour désigner le
Management.
• Le Management est une discipline relativement récente, mais qui prend dans notre
société une place de plus en plus importante.
• Le Management s’applique même à la vie privée, puisqu’on parle de manager sa
vie professionnelle ou bien manager les études de ses enfants, etc.
• Le « Management », est un concept voisin de gestion ou de direction, il désigne
tout ce qui est nécessaire pour mener à bien ou gérer une affaire qu’elle soit, petite
ou grande;
• Le terme « Manager » a une signification très étendue. Il s’applique à des
catégories de personnel très diverses. C’est en somme, un –Chef- qui est à la tête
d’une ou de plusieurs équipes.
• Le Management constitue l’art de diriger une Entreprise et de prendre des
décisions nécessaires à la réalisation de ses objectifs.
•
CONSOMMATEURS ET CLIENTS
QUI BÉNÉFICIENT DES EFFORTS DE L'ENTREPRISE
FOURNISSENT LE SERVICE AUX …
SALARIÉS
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La performance organisationnelle consiste à atteindre les buts de l’organisation, et à le
faire à moindre coût. Le management vise ainsi la performance, qui recouvre deux
dimensions, l’efficacité et l’efficience.
→ Le management vise l’efficacité :
L’efficacité désigne la capacité à atteindre les buts fixés. On s’intéresse uniquement au
degré de réalisation des objectifs de l’entreprise, sans considération des moyens déployés.
L’efficacité peut se mesurer à l’aide d’indicateurs quantitatifs (l’entreprise a-t-elle
augmenté autant que prévu son chiffre d’affaires ?) ou sur la base d’indicateurs qualitatifs
(les salariés sont-ils satisfaits du climat social ?)
L’efficacité est donc étroitement liée aux objectifs fixés
Exemple : L’entreprise Sigma met en place un nouveau système de primes pour ses
agents commerciaux, dans le but d’augmenter ses ventes qui doivent passer de 100.000
dh à 115.OOO dh de chiffre d’affaires. Après un an, les primes versées ont entraîné une
augmentation de 20% des rémunérations versées aux vendeurs, et le chiffre d’affaires est
passé à 118 000 dh.
Que penser de la qualité de management ?
Le management peut être jugé efficace car l’objectif a été atteint ; le taux de croissance
du CA visé était de 15% et on a obtenu une augmentation de 18%
→ Le management vise l’efficience :
L’efficience renvoie à l’économie des moyens utilisés. Plus précisément, on s’intéresse
avec l’efficience au rapport entre la quantité produite (le nombre de voitures fabriquées
dans une usine automobile, le nombre d’appels passés dans un centre d’appel…) et les
moyens utilisés pour cette production de biens et de services (le nombre d’ouvriers dans
l’usine automobile, le nombre d’opérateurs dans un centre d’appel…)
Le management de l’entreprise Sigma peut être jugé comme peu efficient car les salaires
ont augmenté de 20% tandis que les résultats ont augmenté uniquement de 18%, la
productivité a baissé
Au total on peut qualifier le management de l’entreprise SIGMA de peu performant.
Un management performant aurait dû permettre non seulement d’atteindre l’objectif fixé
mais de le faire avec des coûts salariaux qui augmentant moins que le chiffre d’affaires.
Les managers, sont des personnes qui travaillent dans des entreprises. Ils cherchent à
atteindre des objectifs bien déterminés en divisant le travail en ensemble d’activités qu’ils
vont ensuite coordonner
Qu’est ce qui distinguent les managers des autres collaborateurs de l’entreprise ?
Dans une entreprise, il existe deux types de membres :
• Les employés sont des exécutants, des opérationnels ou des collaborateurs qui ont
la charge d’une tâche donnée mais ils n’ont que peu de responsabilités voire
aucune : c’est l’exemple des ouvriers qui exécutent une opération sur une chaine
de montage.
• Les managers, dirigent les activités des employés et ils sont responsables des
résultats réalisés par les membres des niveaux inférieurs. Les managers peuvent
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avoir des titres très différents : les agents de maîtrise, les cadres intermédiaires,
les chefs de projets….
• De ce fait, on pourra définir le Manager, avant tout comme un statut. Il tient son
autorité de la hiérarchie, qui le désigne comme tel. C’est un chef imposé à une
équipe formelle, sur laquelle il exerce son autorité
Mintzberg, dans son ouvrage « le manager au quotidien » a réalisé une étude détaillée sur
le travail des managers.
Selon Mintzberg, les managers remplissent un ensemble de dix rôles essentiels, aussi
distincts qu’étroitement liés.
Ces rôles appartiennent à trois grandes catégories : les relations interpersonnelles, le
traitement d’information et la prise de décisions.
Pour les rôles relatifs aux relations interpersonnelles :
Ils concernent les relations avec les autres et découlent directement de l’autorité formelle
du manager.
Il peut s’agir du rôle de symbole qui consiste à accomplir des tâches de représentation
et de cérémonie (1er rôle): C’est le cas d’un manager qui accueille une personnalité qui
vient d’un autre pays, c’est le cas aussi du directeur des ventes qui invite à déjeuner un
client important.
Le manager est responsable aussi de l’embauche, de la formation et des autres tâches
connexes (2ème rôle),
Le manager doit motiver et encourager ses collaborateurs, il doit être attentif aux
problèmes de ses collaborateurs (3ème rôle).
Pour la deuxième catégorie des rôles, ce sont les rôles relatifs à l’information : Les
managers jouent trois rôles d’information
Le rôle de récepteur : (1 er rôle) Le manager doit entretenir un réseau de contacts qui lui
permet de chercher et de recevoir l’information. Les managers sont comme des systèmes
de radar qui scrutent l’environnement en quête d’une information susceptible d’affecter
le fonctionnement de l’entreprise. Ce rôle fait du manager la personne la plus informée
au sein de l’entreprise.
Le rôle de transmetteur : (2ème rôle) Le manager a un rôle de transmetteur et de
diffuseur. Il doit partager avec les autres membres de l’entreprise les informations qui
exigent interprétation ou qui méritent l’intégration de plusieurs postes.
Le rôle de porte-parole : (3ème rôle) Le manager se charge des déclarations officielles
adressées aux personnes étrangères à l’entreprise : il peut fournir des informations aux
médias sur les actions de l’entreprise……
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Pour la troisième catégorie des rôles, ce sont les rôles relatifs à la décision : Les
managers jouent quatre rôles en tant que décideur
Le rôle de novateur : (1er rôle) Le manager doit rechercher en permanence des
occasions pour améliorer le fonctionnement de l’entreprise en prenant l’initiative de
nouveaux projets par exemple….
Le rôle de pacificateur : (2ème rôle) Le manager a un rôle de régulateur ou de
pacificateur. Il est amené à chercher des actions de correction lorsque l’entreprise doit
faire face à des crises par exemple…………
Le rôle de répartiteur de ressources : (3ème rôle) Le manager doit continuellement
faire des choix quant à la manière dont les ressources seront affectées : Faut-il embaucher
une nouvelle équipe de travailleurs ou payer des heures supplémentaires pour honorer de
nouvelles commandes par exemple ?
Le rôle de négociateur : (4ème rôle) Le manager détient l’information utile et l’autorité
nécessaire à la prise de décisions qui engagent l’entreprise quand il s’agit de négociation.
Il doit à cette occasion faire preuve d’efficience et de savoir-faire surtout dans un contexte
où les moyens humains et financiers sont de plus en plus contraints
Un manager peut se montrer plus habile ou plus convaincant dans certains rôles que dans
d’autres, Cela dépend de sa personnalité, de l’organisation où il travaille et de son
parcours professionnel.
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L’Entreprise et son environnement
I- Définitions de l’entreprise :
Une entreprise est un acteur économique qui réunit des moyens humains (salariés,
fonctionnaires…), matériels (machines…), immatériels (compétences, brevets,
connaissances…) et financiers (emprunt…), pour produire des biens et des services
destinés à être vendus sur un marché pour réaliser un « profit ».
La plupart des définitions présentent l’entreprise comme une unité de production
de biens ou de services : C’est une unité économique autonome, combinant divers
facteurs de production pour la fabrication et la vente de biens et de services, destinés
à un marché solvable.
Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser les coûts et
réaliser des profits. Pour cela l’entreprise recherche la meilleure combinaison possible
des facteurs de production.
En plus de la fonction de production, l’entreprise est également une unité de répartition,
elle doit créer plus de richesses qu’elle n’en consomme. L’entreprise doit distribuer ou
répartir ces richesses entre (Etat, fournisseurs, salariés, elle même).
Les richesses créées – encore appelées "valeurs ajoutées" – servent par la suite à
rémunérer l’ensemble des agents économiques ayant participé à l’activité de production
de l’entreprise.
Le personnel Salaires
Richesses
L’Etat et les organismes Impôts et cotisations sociales
Créées par sociaux
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II. Les classifications (ou typologies) des entreprises : Les entreprises peuvent
être classées selon une multitude de critères, notamment :
1. Critères juridiques :
On distingue deux types d’entreprises (publiques et privées):
- Les entreprises publiques : leur capital est détenu totalement ou en partie par l’Etat ou
les collectivités publiques. L’Etat détient l’intégralité du capital et possède le pouvoir
absolu de décision et de gestion. Il y a aussi les entreprises semi-publiques : ce sont des
entreprises contrôlées par les pouvoirs publics (choix d’investissement, niveau des prix,
emploi…) mais gérées ou financées par des personnes privées.
- Les entreprises privées : on distingue les entreprises individuelles dans lesquelles un
seul propriétaire assume tous les risques financiers (c’est le cas des artisans et des
commerçants) ensuite il y a les sociétés où plusieurs associés assument tous les risques
(société de personnes) ou une partie seulement (société de capitaux : SA, SARL).
Bien que la responsabilité du propriétaire soit totale, les entreprises individuelles
présentent l’avantage d’être des structures simples à créer. Cette forme juridique est le
plus souvent retenue par des artisans, des commerçants, exploitants agricoles et les petites
entreprises industrielles.
En général, les sociétés permettent de regrouper les apports de plusieurs associés. C’est
le cas de la SA qui doit comprendre plusieurs actionnaires et qui est la forme juridique
des grandes entreprises. La S.A.R.L est une structure simple qui permet de limiter la
responsabilité financière des associés au montant de leurs apports.
2. Critères dimensionnels :
Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble permettent de distinguer les petites,
moyennes et grandes entreprises.
- Le Chiffre d’affaires : mesure la part de marché de l’entreprise.
- La Valeur ajoutée: mesure la richesse créée à l’intérieur de l’entreprise.
- Les Capitaux propres : mesurent entre autres l’importance des fonds apportés par les
propriétaires.
- le Résultat de l’entreprise, traduit la rentabilité de l’entreprise.
- L’Effectif : permet d’apprécier l’importance du facteur de production « travail ». Le
plus souvent, c’est le critère le plus retenu. Il permet de distinguer les petites entreprises
PE, les PME et les grandes entreprises :
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• TPE (Très Petite Entreprise) : 1 personne.
• PME (Petites et Moyennes Entreprises) : 2 à 500 personnes.
• Grande entreprise : plus de 500 personnes.
• Groupe d'entreprises : comporte une société mère et des filiales
3. Critères basés sur l’activité économique : On distingue
• Le secteur primaire: regroupe les entreprises liées à l’exploitation du milieu
naturel (agriculture, pêche, extraction minière)
• Le secteur secondaire: regroupe les entreprises qui réalisent la transformation des
matières premières en biens de production ou en biens de consommation
(industrie, BTP…)
• Le secteur tertiaire: Inclut les entreprises de services (commerces, banques,
assurances, transport…)
Dossier 1 : L’entreprise
1. Quels sont les principaux secteurs présents dans les deux tableaux ci-dessous ?
2. Quelles sont les entreprises présentes dans les deux classements ?
3. Comment le critère retenu influence-t-il le classement des entreprises ?
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Les 10 premières entreprises françaises suivant leur chiffre d’affaires
Rang Société Secteur Chiffre
d’affaires (en
milliers
d’euros)
1 TOTALFINAELF Pétrole 114 557 000
2 AXA Assurances 79 971 000
3 CARREFOUR Hypermarchés 64 802 000
4 PSA PEUGEOT CITROEN Automobiles 44 181 000
5 VIVENDI UNIVERSAL Services 41 797 600
6 RENAULT Automobiles 40 175 000
7 SUEZ Services 34 600 000
8 EDF Energie 34 424 055
9 FRANCE TELECOM Télécoms 33 674 000
10 GROUPEMENT DES Distribution 33 000 000
MOUSQUETAIRES
Corrigé
1. Les principaux secteurs présents dans les deux classements sont : les services,
l’automobile, la grande distribution et l’énergie.
2. Cinq entreprises sont présentes dans les deux classements : Carrefour, PSA
Peugeot Citroën, Vivendi Universal, Suez et France Télécom.
3. La comparaison entre le classement des entreprises selon leur chiffre d’affaires et
selon l’effectif montre d’importantes différences. Le choix d’un critère
influence profondément le classement proposé.
Vérifier ce troisième résultat en comparant le classement des 10 entreprises
marocaines selon le chiffre d’affaires et selon la rentabilité
Classement des 10 premières entreprises marocaines selon le chiffre d’affaires
Rang Société Chiffre Secteur et Activité
d’affaires
1 OCP 43 500 000 000 Mines et Energie
2 SAMIR 37 030 146 965 Hydrocarbures
3 Maroc Telecom 31 665 000 000 Télécommunications
4 Office National 20 675 000 000 Energie Electrique
d’Electricité
5 Altadis Maroc 14 000 000 000 Tabacs
6 Afriquia smdc 14 000 000 000 Hydrocarbures
7 Royal air Maroc 12 942 677 169 Transports et logistique
8 Shell du Maroc 9 510 150 292 Hydrocarbures
9 Marjane Holding 8 816 320 086 Grand distribution
10 Total Maroc 7 735 103 128 Hydrocarbures
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Classement des 10 premières entreprises marocaines selon leur rentabilité
Rang Société Chiffre Secteur et Activité
d’affaires
1 Maroc Telecom 31 665 000 000 Télécommunications
2 OCP 43 500 000 000 Mines et Energie
3 Lafarge Ciments 5 353 697 000 BTP et Infrastructure
4 SAMIR 37 030 146 965 Hydrocarbures
5 Ciments du Maroc 2 984 071 363 BTP et Infrastructures
6 Holcim Maroc 3 542 700 000 BTP et Infrastructures
7 Medi Telecom 5 703 000 000 Télécommunications
8 Centrale laitière 6 174 000 000 Agroalimentaire-Agriculture
Agroalimentaire-Agriculture
9 Cosumar 5 810 000 000 Mines et Energie
Source :
Publication de KOMPASS Maroc et Economie Entreprises
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Dossier 2: La Grande enterprise
La grande entreprise est avantagée par rapport à la petite ou moyenne entreprise sur trois
plans : l’organisation interne, la position sur les marchés, les relations avec l’Etat.
1. Supériorité d’organisation interne : Elle est due à ce que l’on appelle les
« économies internes d’échelle ».
a/ La grande entreprise tire tout le parti du progrès technique : elle peut en effet accroître
son capital fixe et son équipement…
Elle peut établir la décomposition des tâches, […] organiser la production en série et le
travail à la chaîne.
Elle peut enfin susciter le progrès technique en encourageant la recherche scientifique et
ses applications industrielles.
b/ La grande entreprise peut abaisser son coût de production : ses coûts peuvent être étalés
sur une production de masse, de sorte que le coût unitaire moyen est plus faible que dans
une entreprise plus petite.
c/ La grande entreprise, disposant de capitaux importants, peut constituer des stocks de
matières premières, de marchandises, qui lui permettent d’éviter les aléas et les
fluctuations de la production et des prix.
2. Supériorité de position sur les marchés : L’importance de sa demande de matières
premières, de travail et de capital technique, lui fait consentir par ses fournisseurs un
approvisionnement régulier, des tarifs de faveur ou des prix stables. La confiance qu’elle
inspire lui permet de trouver aisément auprès des banques, ou sur le marché financier, les
crédits à court terme ou à long terme qui lui sont nécessaire. […] Enfin, elle attire les
salariés par une meilleure organisation des conditions du travail (sécurité, hygiène), par
les avantages de carrière ou de stabilité de l’emploi qu’elle peut offrir, par les avantages
sociaux qu’elle procure (cantine, service social) ; […] la grande entreprise a la possibilité
de mieux connaître l’état de la demande qu’elle fait prospecter ou étudier par des
organismes spécialisés (études de marché) ; elle peut également pratiquer une publicité
très importante pour accroître sa clientèle. L’importance des dépenses de publicité est
atténuée pour elle par le volume de ses ventes.
3. Supériorité de situation dans les relations avec l’Etat : Pour des raisons
économiques (importance des capitaux investis) et sociales (nombre des salariés
employés), l’Etat ne peut pas se désintéresser de la vie de ces entreprises, ni de leur destin.
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Aussi il est même amené à leur accorder des avantages financiers (prêts, subventions),
fiscaux (détaxes) ou douaniers (tarifs protecteurs) […]
R.Barre, Economie politique, PUF.
Questions (dossiers 1 et 2) :
1. Les grandes entreprises peuvent-elles s’équiper plus facilement en capital
technique (machines…) que les PME ? Pourquoi ?
2. Les grandes entreprises bénéficient-elles du progrès technique » ?
3. Pourquoi l’auteur écrit-il que la supériorité d’organisation de la grande entreprise
est due aux « économies d’échelle » ? Essayez de définir cette notion à travers la
lecture du texte.
4. Quels avantages la grande entreprise tire-t-elle de sa position de force sur les
marchés ?
5. Comparer les grandes entreprises aux PME
Dossiers 1 et 2 – Éléments de réponse
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production) ou vendues (économies d'échelle par rapport au coût de revient)
augmentent.
4. Les avantages que la grande entreprise tire de sa position de force sur les
marchés sont :
- Un approvisionnement régulier, des tarifs de faveur ou des prix stables de la part
de ses fournisseurs.
- Une grande facilité à trouver des financements,
- Les salaires importants et les avantages sociaux qui attire et fidélise les salariés
5. La grande taille n’a pas que des avantages. Contrairement à une PME, une grande
entreprise emploie des effectifs importants, ce qui peut créer une lourdeur dans la
communication et peut affecter négativement le climat social.
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III- L’environnement de l’entreprise
1. Définition :
L’entreprise est un système ouvert, elle entretient des relations constantes avec son
environnement. Celui-ci est constitué de tous les éléments extérieurs à l’entreprise qui ont
une influence sur elle. Traditionnellement, on distingue :
- Un Microenvironnement : c’est l’environnement spécifique de l’entreprise constitué de
ses clients, ses fournisseurs, ses sous-traitants, ses concurrents…
- Un Macro-Environnement : c’est un environnement général de l’entreprise qui intègre
les aspects sociologiques, économiques, juridiques, techniques… tant nationaux
qu’internationaux.
Sous-traitants Clients
Concurrents Four/s
Fournisseurs
Politique
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Exemple :
L’augmentation du prix du pétrole (modification de l’environnement économique) est
une menace pour de nombreuses entreprises, notamment quand il s’agit du transport
aérien ou l’automobile. Toutefois, cette évolution de l’environnement peut être perçue
comme une opportunité pour d’autres. C’est l’exemple de Toyota qui a développé une
voiture hybride (Prius). La demande pour cette voiture dépasse largement l’offre et
permet à Toyota de gagner des parts de marché. Cette entreprise a donc transformé une
contrainte en opportunité. Toutefois les entreprises peuvent également influencer
l’environnement.
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Application : Lecture et exploitation d’un graphique
A partir de l’organigramme ci-dessous, identifiez :
1. Le supérieur hiérarchique de C.Alloncius.
2. L’assistant de Patrick Raty.
3. Les subordonnés de Joëlle Weisberg.
4. Le rôle d’Eric Engelvin.
5. Le nombre de grandes fonctions de l’entreprise.
6. Le type de structure auquel l’entreprise appartient.
Monique Mothu
Assistante de direction
Corrigé :
Jaouad Tazi Bernadette Labussière Monique Mallik
Clients Fournisseurs Trésorerie
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Les origines du management
Pourquoi cherchons-nous à connaître l’histoire du management ?
La connaissance de cette histoire va nous faciliter la compréhension des
théories managériales.
Les pratiques managériales et le management en tant que champ de
connaissances : deux époques différentes.
Ce sont les pratiques du management qui datent de plusieurs milliers d’années
mais le développement du management comme discipline de savoir et comme
champ de connaissance est très récent.
Exemple de pratiques managériales : les pyramides d’Égypte qui témoignent
que des projets d’envergure phénoménale, étaient déjà mis en œuvre bien
avant l’époque moderne : La construction d’un seul de ces monuments
occupait des milliers d’individus pendant plusieurs décennies. Il y avait des
activités organisées, des activités planifiées, il y avait des hommes qui
s’occupaient de la répartition du travail, de la coordination des tâches, il y
avait des hommes qui vérifiaient la disponibilité des stocks des pierres pour
prévenir toute interruption du chantier ;
L’essentiel à retenir : Il y avait un processus managérial : Ce simple exemple
montre bien l’importance de la planification, de l’organisation des tâches,
l’importance de l’animation des hommes, les rôles du manager.
Pour autant ce n’est qu’au cours des tous derniers siècles et plus
particulièrement au cours du 20ème siècle que le management a commencé à
constituer un champ de connaissances propre et a commencé à s’imposer enfin
comme une discipline à part entière.
Maintenant si on cherche des études qui ont marqué l’histoire, bien que le
management en tant que discipline n’existait pas encore, on ne peut pas
répondre à cette question sans citer Adam Smith
Nous allons nous inspirer de ses propos développés dans son icône, la richesse
des nations pour voir déjà à l’époque qu’est-ce que Adam Smith a proposé
pour améliorer la productivité ?
Il a fait une étude de cas, c’était notamment son célèbre exemple de la
manufacture d’épingles.
S’appuyant sur cet exemple, Adam Smith a analysé le travail de cette fabrique
sous deux angles : un angle où chaque employé réalise une épingle de A à Z
et un deuxième angle, où le travail est parcellisé et où chaque employé est
spécialisé, c’est ce qu’il a appelé la division du travail.
Il a étudié le rapport de productivité entre les deux modes d’organisation. Le
résultat était une productivité gigantesque chez les employés qui sont
spécialisés.
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L’idée d’Adam Smith est que le fait qu’un employé s’occupe d’une tâche ou
bien s’occupe d’une phase de production augmente sa productivité, car elle
permet de développer le savoir-faire et la dextérité de chaque ouvrier ça veut
dire la capacité de chaque employé à accomplir une action manuelle avec
habileté.
On lui doit le concept de la main invisible. Dans son livre « La richesse des nations », il
pose le travail comme étant la principale richesse des nations et réduit l’or et la monnaie
à des instruments d’échange plutôt qu’à des valeurs de richesse.
S’appuyant sur l’exemple d’une manufacture d’épingles, Smith note que dix ouvriers,
spécialisés chacun dans une tâche précise, sont capables de produire quelque 48 000
épingles par jour. En revanche, s’ils travaillent séparément, indépendamment les uns des
autres, ces mêmes dix ouvriers pourront déjà s’estimer heureux d’en fabriquer 200 et
même plus.
Smith en déduit que la division du travail augmente la productivité, car elle permet de
développer le savoir-faire et la dextérité de chaque ouvrier, évite les pertes de temps
ordinairement liées aux changements de postes et stimule l’apparition d’inventions et de
machines susceptibles de réduire la main-d’œuvre. Aujourd’hui, la grande popularité des
emplois spécialisés – dans certaines activités tertiaires telles que l’enseignement ou la
médecine, tout comme sur les chaînes de montage des usines automobiles – découle sans
aucun doute des avantages économiques soulignés, voilà plus de deux siècles, par Adam
Smith.
La pensée économique d’Adam Smith influence-t-elle encore le management
des organisations modernes ? Quelle est son actualité ?
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L’école classique du management
Les fondements de l’école classique sont issus du travail d’un groupe d’auteurs et des
hommes de terrain qui ont formulé certains principes rationnels, logiques, pour améliorer
la performance des entreprises.
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Taylor a passé plus de 20 ans de recherches à déterminer la manière optimale de réaliser
chaque tâche : Le One best way
L’organisation scientifique du travail (OST) a permis la distinction entre deux types de
division de travail :
• La division horizontale de travail :
OST
Division du travail
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Ces critiques ne sont pas fondées car l’approche de Taylor est bien adaptée au contexte
socioculturel de l’époque et même à certains contextes actuels.
C’est la circulation automatique des pièces, sur une chaine de montage, devant une série
d’ouvriers fixés à leur poste de travail en adoptant un mode de spécialisation horizontale
et un processus de production qui est découpé en tâches élémentaires
• Production en grandes séries de produits standardisés, non différenciés pour
réaliser des économies d’échelle ; c’est l’équivalent du low cost
L’objectif de Fayol est la création d’une science de gestion des entreprises qui soit
universelle, applicable à toutes les organisations ;
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Fonction technique = la production.
Les règles à suivre, si elles sont respectées à la lettre, selon Weber, profiteraient tant aux
membres d’une organisation qu’à ses clients.
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Point de départ :
Objectif :
En traçant une description de l’activité de l’entreprise fondée sur les relations d’autorité,
Weber a imaginé un modèle théorique d’organisation qui l’a appelé « bureaucratie »,
Par ailleurs, l’application des principes bureaucratiques permet une réalisation efficace et
rapide d’une énorme quantité de travail, laquelle n’est possible selon Weber que si le
personnel respecte des instructions et des règles formelles.
C’est pourquoi, ces principes demeurent encore très répandus dans plusieurs
organisations, telles que les banques, les assurances, les hôpitaux
→ C’est l’idée et l’intérêt de former les employés pour les rendre plus efficace qui
correspond à l’une des applications de « l’optimisation » chère à Taylor.
→ Aussi la vision fonctionnelle de l’activité du manager qui trouve son origine chez
Fayol.
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→ La bureaucratie de weber qui existe toujours et avec le même principe : La
bureaucratie continue à représenter une tentative pour élaborer un modèle efficace
d’organisation. Néanmoins, quand elle est poussée à l’extrême, elle devient menaçante et
sujet de critiques
Mais que ça soit adressée à l’école classique ou à n’importe quel système qui cherche
l’efficacité au maximum, on sera amenée à se plaindre de la déshumanisation du travail.
→ Enfin, une dernière critique qui a été adressée aux théories classiques, le fait qu'elles
ont ignoré les interrelations entre l'entreprise et son environnement. Sachant que
l’environnement ne présentait pas de contraintes et de menaces à l’époque de l’école
classique car il n’y avait pas de concurrence :
On peut imaginer le nombre d’entreprises qui opéraient dans un secteur par rapport au
nombre de clients, c’était un nombre très limité, toute la production était écoulée…….
Enfin, on peut dire que pour les limites adressées à l'École classique, c’est l’histoire qui
se répète, tout système a des limites certainement. Ces critiques ont été évoquées dans
l’objectif d’une amélioration,
Il y avait des idées nouvelles qui devraient repousser les limites pour donner un second
souffle aux apports des auteurs de l’école classique qui constituent iincontestablement
des chefs d’œuvre.
Aussi, la constatation d’une certaine « déprime ouvrière » généralisée dans les entreprises
manufacturières américaines, du fait que l’ouvrier n’admet plus le travail mécanique.
Cette révolte ouvrière s’est traduite par un taux d’absentéisme élevé et par une
productivité de plus en plus à la baisse malgré que les salaires et les avantages sociaux
s’amélioraient à peu près partout en Amérique du Nord
Les théoriciens de l’école des RH et en réaction à cette situation, ont mené plusieurs
expériences, dans l’objectif de chercher de façon méthodique qu’est-ce qui motive les
employés. Ils ont de ce fait étudier le comportement des hommes et le comportement des
groupes au travail, de même qu’ils ont étudié la psychologie de ces hommes.
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Les auteurs de l’école des relations humaines ont accordé à l’être humain une place
importante. La motivation de l’employé dépasse le salaire au rendement. La satisfaction
des besoins des travailleurs et la productivité sont en association réelle.
M ary Parker
Follett
Ecoles des
Relations
Elton M ayo
Humaines
1880 – 1949 : Professeur
et chercheur en
psychologie.
Abraham
M aslow
1908 – 1970 :
Psychologue Américain
Deux raisons :
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→ Son respect de l’homme : Mary Parker Follet est convaincue que chaque employé, de
l’ouvrier au directeur général, a des compétences qui lui sont propres, par ce que
l’employé est là chaque jour dans l’entreprise, raison de plus s’il avait accumulé une
expérience des années et des années.
En lisant le texte ci-dessous, trouvez les bonnes réponses aux questions suivantes :
→ Quel est l’apport principal de M.Follet (notamment sa conception du conflit)?
→ Qu’est-ce qui distingue l’approche Follettienne de l’attitude Taylorienne ?
→ Pour gérer un conflit, Follet avait proposé trois solutions, lesquelles ?
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La gestion des conflits : L’approche de Mary Follett Parker
Dans un contexte marqué par une montée de la violence dans la société, sous diverses
formes, et des tensions quasi-permanentes altérant le bon fonctionnement de certaines
institutions, il est opportun de revenir sur l’enseignement de Mary Follett Parker, dont
l’approche, pragmatique, de la gestion des conflits et de la négociation, reste plus que
jamais d’actualité.
Follett Parker (1868-1933), une pionnière du management, surnommée « Prophet of
management ». Son itinéraire est exceptionnel. Diplômée de l’université de Harvard, en
science politique, elle fréquentait l’élite de Cambridge et de Boston, et connaissait le
milieu de l’entreprise.
Parallèlement, elle s’est engagée dans les mouvements progressistes de l'Amérique des
années 1900. Vingt-cinq années passées sur le terrain, à Roxbury (quartier difficile de
Boston). Elle travaillait dans les settlement houses, lieux d’accueil pour les nouveaux
immigrés. Elle sera impliquée dans plusieurs luttes: droit de vote des femmes, insertion
des jeunes, la situation des Noirs, la lutte contre l’alcoolisme, la participation citoyenne à
la vie démocratique.
Pour elle, « le but premier, fondamental englobant tous les autres, est de développer le
véritable être social, d’aider les hommes et les femmes à prendre leur place dans la
société, de développer leurs relations en général et leurs relations civiques en
particulier».
Tout en reconnaissant la place fondamentale du groupe dans la société comme dans le
fonctionnement des organisations (en dressant une typologie des groupes), elle affirme la
singularité de chacun, et fait «l’éloge de la diversité » au sein de l’entreprise comme dans
la société.
Pour M. Follett, sacrifier cette « diversité précieuse » pour éliminer le conflit est une
erreur. « Nous devons regarder la vie en face, telle qu’elle est, et comprendre
que la diversité est une de ses caractéristiques essentielles….Craindre la différence, c’est
avoir peur de la vie même.
Le conflit est un processus normal par lequel des différences précieuses pour la société
s’affirment et font progresser tous ceux qui sont concernés ». Le conflit, c’est ce qui
permet le progrès. Le résoudre, exige de le reconnaitre comme un processus normal et
de ne pas le rejeter. Selon M. Follett, c’est la condition préalable pour le rendre
constructif: « ….C’est le frottement de la roue de la locomotive sur le rail qui fait
avancer le train ».
Follett distingue trois méthodes pour traiter un conflit: 1- La domination, le plus fort
impose sa volonté au plus faible. Selon Follett, cette solution est dangereuse à terme et
n’a jamais rien réglé (exemple cité, avec lucidité, par Follett: les suites de la 1ère guerre
mondiale et les conséquences des conditions imposées à l’Allemagne). 2- Le compromis,
« temporaire et vain. Il signifie habituellement qu’on reporte le problème ». 3-
L’intégration (des désirs), l’approche qui a la faveur de Follett. Elle « suppose
l’invention», la création de quelque chose de nouveau, pour satisfaire les intérêts
légitimes des deux parties. Pour y parvenir, Follett développe une démarche, une méthode
de la négociation; jamais elle ne livre des outils « prêts à l’emploi », des gadgets, qui font
aujourd’hui la fortune des consultants.
27
Les expériences Hawthorne :
Ces expériences sont entreprises, durant les années 20 au sein des usines Hawthorne, qui
étaient la propriété de la Western Electric Company…….
Le Directeur du personnel de l’usine est engagé dans une expérience visant à déterminer
s’il faut ou non installer un système d’éclairage artificiel dans les ateliers afin d’obtenir
un meilleur rendement
Ayant réparti les sujets en deux groupes, les ingénieurs de la Western Electric soumettent
le premier groupe à différents niveaux d’éclairage, tandis que le second groupe va
continuer le travail sous un éclairage constant.
La productivité avait augmenté dans les deux groupes y compris celui où il y avait une
diminution de l’éclairage mais ces ingénieurs demeurent incapables d’expliquer les
raisons du comportement qu’ils ont observé.
Pas de relation entre l’intensité de la lumière et le rendement des ouvriers. C’est pourquoi
ces ingénieurs vont solliciter un consultant qui s’appelle Elton Mayon pour reprendre
l’expérience et pour tirer des conclusions…….
Après ses échecs en médecine, il a décidé de faire des études de psychologie, et après
quelques années, il a commencé à enseigner et pratiquer la psychologie.
Elton Mayo a repris les expériences Hawthorne et a souligné les principales conclusions;
Il a donc expliqué que la productivité a augmenté parce que les employés qui étaient des
ouvrières savaient qu’elles participaient à une expérience et elles étaient donc plus
motivées.
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Principales Conclusions :
→ La Première :
→ La Deuxième :
Elton Mayo, ajoute qu’en matière de productivité, quand les ouvriers ressentent un certain
intérêt et ils sont en sécurité au sein de leurs groupes, de même quand ils sont en
bonne relation avec leurs supérieurs ; automatiquement ça se répercute positivement sur
leur productivité.
L’expérience originale a eu lieu avec des femmes, et c’est donc logique quand on donne
l’attention à des ouvrières, elles seront plus motivées. Peut-être que sur un public
masculin, l’attention ne va pas stimuler positivement la motivation…………
Malgré les critiques adressées aux expériences Hawthorne ; leurs conclusions étaient
d’une grande valeur ajoutée.
Bien que souvent résumées abusivement à une simple pyramide dont il faudrait monter
les degrés les uns après les autres pour atteindre la pleine satisfaction………….
Le grand mérite de Maslow, c’est d’avoir complété les travaux d’Elton Mayo
Abraham Maslow postule que l’homme agit pour satisfaire des besoins et donc pour
motiver l’homme, il faut connaître ses besoins.
29
La pyramide de Maslow :
→ Besoins d’estime : l’homme a besoin d’être respecté et de respecter les autres. Ces
besoins seront pris en compte par un travail qui offre l’autonomie, la responsabilité, mais
surtout la reconnaissance
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Pour Maslow, le besoin de s’épanouir est le plus important pour l’être humain du fait que
chacun cherche à le satisfaire.Bien qu’il constitue le modèle le plus enseigné en formation
en management, la pyramide de Maslow a été fortement critiquée, principales critiques :
Ecoles des
Relat ions Le Grand M érit e
Humaines
Ecoles des
Relat ions Les reproches
Humaines
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L’approche du management sous l’aspect des ressources humaines est toujours
d’actualité.
Définition du processus : Une vue d’ensemble des activités de l’entreprise, qui sont
reliées les unes aux autres pour réaliser un objectif donné.
Le processus d’achat se
compose des activités
suivantes:
Si on revient à l’histoire des théories, En 1961, Harold Koontz avait précisé que le champ
d’étude du management s’apparente à une véritable jungle, il y a énormément de théories
et d’approches managériales….
Koontz a admis que chacune de ces approches et chacune de ces théories a pu enrichir
d’une manière ou d’une autre la théorie générale du management.
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Koontz avait estimé qu’une approche par processus est la meilleure approche permettant
de dégager une théorie managériale qui soit globale et synthétique.
Koontz estime que le meilleur représentant de cette approche c’est Fayol qui avait
considéré le management comme un processus composé de plusieurs activités à savoir la
planification, l’organisation, le commandement et le contrôle.
Une entreprise qui prévoit l’augmentation de ses ventes de 20% (Première activité :
Planification),
Ensuite cette entreprise doit préparer ses équipes de commerciaux, la quantité qu’ils
doivent vendre par région par exemple, elle doit définir les moyens de vente : est ce
qu’elle va privilégier une promotion ou elle va investir en publicité (Deuxième activité :
Organisation),
Puis l’entreprise doit donner ses instructions régulièrement à ses équipes pour assurer une
meilleure coordination entre les tâches des membres des équipes (Troisième activité :
Commandement) ;
Et enfin l’entreprise doit vérifier que ses objectifs de départ ont été atteints (Quatrième
activité: Contrôle)
L’approche par les processus a été reprise récemment, comme étant un mode de
management qui consiste à concevoir et gérer l’entreprise comme un ensemble d’activités
et de processus et non plus comme un ensemble de fonctions ou de directions.
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Si jamais il y a changement climatique : une chute de température par exemple, cela peut
rendre l’être humain enrhumé, ce qui entraine la réaction de son système immunitaire ;
La majorité des systèmes sont ouverts car ils peuvent être influencés par leur
environnement comme ils peuvent influencer l’environnement.
En effet, la systémique est une approche globale qui permet d’observer les relations entre
les éléments sans s’attarder sur les éléments eux-mêmes.
L’approche systémique est donc une approche globale qui permet d’observer les
relations entre les éléments, sans s’attarder sur les éléments eux-mêmes.
L’approche systémique a été développée par des scientifiques pour des préoccupations
loin du management et par la suite cette approche a été transposée à l’entreprise.
La théorie des systèmes est une discipline qui est née aux Etats Unis au début des années
50, elle est pratiquée en France depuis 1970. C’est la rencontre de plusieurs courants de
pensée.
Ludwig Von Bertalanffy a présenté, dès 1937, le concept de système ouvert qui va évoluer
petit à petit vers la théorie générale des systèmes.
Bertalanffy avait affirmé qu’il y a des systèmes partout. Il ajoute que pour comprendre
des ensembles, il est nécessaire de connaitre non seulement ses éléments, mais encore
leur interaction avec l’environnement.
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L’entreprise en tant que système ouvert doit dialoguer avec ses partenaires, tels
que les employées, les clients, les fournisseurs, etc.
L’entreprise doit maintenir une interaction efficace avec l’environnement, ce
dernier qui englobe l’état du marché, les progrès techniques et les conditions
économiques.
Le plus important pour les défenseurs de la contingence c’est que les organisations qui
ont des structures internes qui répondent au mieux aux fluctuations de l'environnement
s’adaptent mieux et elles sont plus efficaces.
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Henry Mintzberg, professeur de management
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Le management consiste à transformer le travail d’autrui en performance : Cette
transformation est obtenue par l’adoption, par le managé, de comportements
Professionnels positifs.
Le management : Est-elle une science ?
Il ne peut être une science exacte car il touche l’humain. Il intègre nécessairement des
qualités intuitives, relationnelles, des sensibilités et des expériences, ce qui permet de dire
que le management est un art et une science, rassemblant des connaissances formalisées
et des capacités personnelles.
Le management vise donc à diriger le mieux possible les ressources humaines en
recherchant ainsi l’efficacité et l’efficience dans le recrutement, la formation, la
motivation et la gestion des connaissances de tous les acteurs tout en exerçant un certain
degré de pouvoir et de direction.
Le management, un art ou une science ?
Depuis que le management est devenu un objet d’étude, il fait débat. S’agit-il d’une
science, d’un art, des deux ? Nous n’apportons pas de réponse à ce débat qui polarise les
opinions, le management est un sujet assez vaste pour qu’il soit les deux. Si l’art est défini
comme une activité qui créé du changement, atteint un objectif précis par des gestes et
des actions précis et délibérés, alors le management s’en apparente. Le management est
l’art du comment. Comment les employés, les managers, les dirigeants procèdent-ils ?
À l’inverse, la science est une pratique systématique, reproductible, bien que liée à une
situation particulière. La science est le monde des causes et des effets, des relations entre
différentes variables. Elle est faite de concepts, de principes, de perspectives théoriques
qui permettent de comprendre les évènements passés et de prévoir ce que sera le futur si
les mêmes causes se reproduisent. La science explique le « pourquoi ». Cette approche
est absolument essentielle au manager pour qu’il ne reproduise pas d’erreurs, qu’il
s’agisse des siennes ou de celles des autres.
Les défenseurs du management vu comme « un art » soutiennent l’idée que manager c’est
utiliser des techniques et recourir à des compétences. Un management de qualité implique
la mise en œuvre de ces techniques et compétences avec virtuosité dans des situations et
des environnements variés. Il existe une part de créativité dans le management, dans les
relations interpersonnelles, dans la résolution de certains problèmes et dans l’expression
et le transfert de la motivation.
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Les tenants de l’approche scientifique soulignent que le management possède toutes les
qualités constitutives d’une science, c’est-à-dire un ensemble de connaissances validées,
admises, s’appliquant à de nombreux contextes et dont les effets et les limites sont connus
et documentés. Ces connaissances portent sur de nombreux sujets (finance, ressources
humaines, analyse concurrentielle...) et continuent d’être utilisées au vu de leur
robustesse. Elles sont actualisées avec régularité́ et validées empiriquement selon des
protocoles méthodologiques précis.
Extrait: Ouvrage « Management » Thierry Burger-Helmchen. Carolie Hussler. Paul Muller
Editions « Vuibert » 2019
I. LA PLANIFICATION
La planification est le moyen permettant d’anticiper et de préparer les actions à
entreprendre dans le futur.
Planifier, c’est concevoir un futur désiré et les moyens d’y parvenir. C’est un processus
de mise en œuvre de stratégies et d’élaboration de programmes d’actions destinés à les
réaliser.
On distingue deux types de planification :
1- La Planification Stratégique
Elle se distingue de la planification opérationnelle du fait qu’elle est plus prospective,
plus qualitative et plus souple.
La planification stratégique est un processus permettant de déterminer la situation actuelle
de l’entreprise et les ambitions de ses dirigeants en ce qui concerne l’avenir ; puis établir
un plan d’action qui tient compte des opportunités et des menaces de l’environnement ;
des forces et des faiblesses de l’entreprise.
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2-La Planification Opérationnelle :
C’est un complément indispensable de la planification stratégique, elle permet la mise en
œuvre du plan stratégique. Elle consiste à éclater les objectifs stratégiques en sous
objectifs spécifiques ;
Elle consiste aussi à attribuer à chaque centre de responsabilité les sous objectifs qui
doivent être réalisés.
II- L’ORGANISATION
L’organisation est la partie la plus visible du management car elle permet de définir les
tâches à accomplir, les regrouper et établir des liens de subordination, de coopération
et d’information.
Les formes d’organisation sont diverses mais le dénominateur commun que l’on peut
retenir est la division du travail. On peut les répertorier autour des deux catégories
suivantes :
1- L’Organisation par fonctions :
Elle regroupe les tâches selon le critère de spécialisation. Son efficacité est reconnue, du
fait qu’elle permet une bonne utilisation de ressources spécialisées, mais elle est à
l’origine de nombreux conflits.
2- L’Organisation hiérarchique :
Cette structure repose sur le principe de l'unité de commandement énoncé par H. Fayol.
Cette structure entraîne une seule relation d’autorité-subordination : elle a la forme d'une
pyramide ; l'autorité circule à sens unique du haut vers le bas.
Actuellement, les formes organisationnelles tendent vers une « déhiérarchisation » ou un
décloisonnement des structures afin d’accroître la flexibilité et l’adaptabilité à un
environnement moins prévisible.
III. LA DIRECTION
Le but de la direction est d’animer les hommes et les femmes qui travaillent pour donner
vie à l’organisation.
Pour cela, cinq points peuvent être qualifiés de majeurs :
1- La motivation : Elle fait appel à de nombreuses théories et méthodes.
La théorie des deux facteurs : Herzberg considère qu’il y a deux classes d’éléments
motivants :
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→ Les facteurs intrinsèques de motivation (la réalisation de soi, la reconnaissance,
l’intérêt du travail, la responsabilité, les possibilités de promotion et de
développement…),
→ Puis les facteurs extrinsèques (politique du personnel, style de supervision, relations
interpersonnelles, conditions de travail et de salaire…).
2- Le pouvoir : C’est la faculté d’un individu ou d’un groupe d’individus de faire faire à
d’autres quelque chose qu’ils n’auraient pas fait de leur propre initiative. Il y a plusieurs
types de pouvoir :
Le pouvoir normatif (ou de manipulation) : utiliser des récompenses symboliques
(estime, reconnaissance, symboles).
Le pouvoir de coercition : recours à la crainte, aux sanctions,
Le pouvoir de référence : acceptation de subir l’influence d’un individu.
Le pouvoir d’expertise : dépend de ce que l’individu connaît ou de ce qu’il possède en
termes de ressources.
3- Le Conflit : C’est une source d’instabilité dont l’origine peut être une mauvaise
définition des rôles et une différence de perception.
Le management doit minimiser les effets des conflits en détectant rapidement les sources
pour engager des « remédiations ». Toutefois, le conflit peut être recherché pour la
stimulation qu’il procure.
4- Le commandement : Lors d’une relation entre individus, l’un peut exercer une
influence prépondérante sur l’autre dans le cadre de règles précises et de normes formelles
édictées par l’organisation. D’un style autoritaire laissant peu de place à l’initiative et à
l’autonomie des individus, le dirigeant pourra tendre vers un mode plus participatif s’il
souhaite faire de son organisation un espace de liberté.
5- Le Changement : Il a pour but de modifier les croyances, les attitudes, les structures
des organisations afin que ces dernières puissent s’adapter aux évolutions de leur
contexte.
Le management doit favoriser le changement en impliquant les membres de
l’organisation afin d’éviter les blocages. Pour susciter le changement, les démarches sont
généralement planifiées et nécessitent une longue période d’action. Elles restent proches
de la démarche de planification (diagnostic, plan d’action, mise en oeuvre, suivi).
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IV. LE CONTROLE
Le manager doit s’assurer que les résultats sont conformes aux objectifs. Le contrôle est
donc un processus à la fois actif (action de correction avant la constatation de résultats),
mais aussi réactif (correction après les résultats) .
Quelque soit le mode de contrôle choisi, les réactions des hommes face au contrôle
doivent être prises en compte (absentéisme, départ de l’organisation...) surtout s’il est
imposé. Sa mise en œuvre doit tenir compte des aspirations du travailleur.
La planification et le contrôle
La planification et le contrôle constituent deux phases importantes, parfois intimement
liées au processus du management.
I. La planification :
La planification concerne autant les fins (ce qu’il faut faire) que les moyens (ça veut dire,
la façon de procéder)
Exemple :
une entreprise de textile prévoit de doubler ses ventes sur deux ans. Pour atteindre cet
objectif, cette entreprise peut choisir entre les moyens :
▪ Augmenter le nombre de points de vente.
▪ Recruter des commerciaux qualifiés.
▪ Mettre en place des actions de promotion.
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Principaux risques de la planification formelle :
1. La planification peut enfermer une organisation dans un cadre strict d’objectifs et
de dates spécifiques ; cela peut priver l’entreprise d’éventuelles occasions
d’opportunité de flexibilité ;
2. Plans et environnement incertain sont incompatibles.
Le contrôle consiste à maitriser une situation et la diriger dans le sens voulu. Il existe
deux types de contrôle :
Le contrôle de gestion : est intimement lié à la planification, il consiste
généralement à comparer les résultats avec les prévisions et à proposer des actions
de correction si jamais il y a un écart significatif.
Le contrôle interne : correspond à la mise en place de règles et de procédures et
leur respect afin de protéger l’entreprise contre les risques.
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Bibliographie
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