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4. Le management se réalise par, avec et à travers les efforts d’autres personnes : les taches
doivent être accomplies avec les efforts d’autres membres de l’équipe.
5. Le management est le fruit des efforts d’un groupe : le concept est toujours associé à l’équipe.
Les objectifs d’une entreprise sont toujours susceptibles d’être atteints par un groupe que par une
seule personne.
6. Le management est un moyen d’influence sur la vie humaine : un dirigeant doit influencer
positivement son environnement du travail. Il peut, ou doit, stimuler ses collaborateurs pour qu’il
améliore leurs résultats et intervenir pour que les actions correctes soient décidées.
1.3 La différence entre management stratégique et management opérationnel
On distingue deux niveaux de management dans les organisations :
le management stratégique, qui consiste à prendre des décisions stratégiques et à les
accompagner : prendre des décisions qui engagent l’entreprise sur le long terme. Il a pour
objectif l’adaptation des ressources internes de l’entreprise à son environnement, en vue de
créer un avantage concurrentiel.
En principe, les décisions stratégiques sont prises par les propriétaires de l’entreprise , mais
le manager joue un rôle déterminant dans cette prise de décision car il maîtrise l’information
nécessaire à la prise de décision, est chargé de communiquer sur ces décisions et d’en
accompagner la mise en œuvre.
le management opérationnel , qui consiste à prendre des décisions administratives ou
opérationnelles et à les accompagner : Il comprend l’ensemble des décisions prises par le
personnel d’encadrement pour mettre en œuvre les décisions stratégiques. Il comprend des
décisions administratives et des décisions opérationnelles.
En principe, les décisions opérationnelles sont prises par le manager de l’entreprise . Toutefois,
pour des besoins de proximité, une partie de cette compétence peut être déléguée à des managers
de proximité ou à des salariés ayant une fonction d’encadrement d’une équipe ou d’un projet.
Le professeur russe en stratégie d’entreprise Igor Ansoff (1918-2002) a proposé une typologie de
niveaux de décision :
Type de décision Définition Exemples
Les décisions Engagent l’entreprise sur le long • Fusion avec une autre entreprise ;
stratégiques terme, nécessitent des • développement d’une nouvelle
investissements importants, sont activité (diversification) ;
difficilement réversibles, c’est-à-dire • recentrage de l’entreprise sur son
qu’on peut difficilement revenir sur cœur de métier, qui conduit à l’abandon
une décision stratégique. de certaines activités.
Les décisions Engagent l’entreprise sur le • Recrutement d’un nouveau chef
administratives moyen terme ; sont importantes d’équipe ;
(ou tactiques) mais non vitales pour la survie • lancement d’une campagne
de l’entreprise. publicitaire ;
• mise à jour des systèmes
d’information.
Les décisions Décisions courantes de • Passation de commandes ;
opérationnelles l’entreprise, qui permettent d’assurer • organisation d’un planning de visites ;
son fonctionnement • recrutement ponctuel d’un salarié.
à court terme.
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La décision est omniprésente dans tous les processus relevants à la fonction du dirigeant,
Le système de direction, qui est étroitement lié à l’exécution efficace des tâches,
A l’aide du système de contrôle, les réalisations sont comparées aux objectifs prévus à la
planification.
Les théories des organisations permettent d’une part d’expliquer la manière dont sont organisées les
décisions et les relations sociales au sein de l’entreprise, et d’autre part de comprendre le vécu de
cette dernière pour pouvoir par la suite prévoir son évolution et son avenir. Ces théories émanent de
plusieurs écoles de pensée, telles que :
L’école classique, l’école des relations humaines, l’école néoclassique du management
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Fayol introduit donc l’idée qu’on sélectionne les futurs dirigeants en fonction de leurs qualités.
Fayol exprime sa pensée sous forme de « principes » qui constituent les axiomes d’une théorie.
Il énonce 14 principes généraux d'administration. Son but est de se rapprocher de la forme des
sciences physiques de son époque. Ce sont des guides pour ce que doit faire le chef.
1. L'autorité et responsabilité, pouvoir de se faire obéir et le courage d’assumer ses ordres
2. La division du travail, par une description des postes de chacun
3. La discipline interdisant des actes non voulus par la hiérarchie
4. L'unité de commandement. Pour Fayol, une grande entreprise c'est d'abord une hiérarchie à
plusieurs niveaux. Chaque personne obéit à un chef et un seul. Ceci signifie qu'un grand chef ne
peut pas « court-circuiter » ses collaborateurs et donner des ordres directement à tout le monde.
L’organigramme représente formellement la dépendance entre les personnes
5. L'unité de direction, un seul projet commun, la cohérence entre les actions engagées
6. La subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général , en cas d’incertitude
7. La rémunération, la gestion du personnel est essentielle avec notamment une participation aux
résultats
8. La centralisation, plus ou moins accentuée en fonction de la valeur relative des chefs et de ses
collaborateurs
9. La hiérarchie, selon le nombre de subordonnés de chaque chef intermédiaire, la pyramide de
l’entreprise est plus ou moins pointue
10. L'ordre, ordre matériel et ordre social, chacun étant à sa place
11. L'équité, principe fondamental dans les relations avec le personnel
12. La stabilité du personnel , les personnes bien formées doivent trouver intérêt à passer toute leur
carrière dans l’entreprise
13. L'initiative, tous les membres de l’entreprise peuvent proposer des actions
14. L'union du personnel , pour éviter les conflits, notamment par une bonne communication
personnelle, le long de la ligne hiérarchique
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Ses expériences dans l’usine d’Hawthorne, de la société Western Electric a abouti aux
enseignements suivants :
- La productivité de l’individu dépend de son état moral et psychologique ainsi que de son
degré d’adaptation à son milieu de travail.
- Le groupe influence le comportement ainsi que le rendement.
- L’organisation de la production ne tient pas compte seulement de la gestion des facteurs
techniques, mais des problèmes de gestion du facteur humain
2- A.H.Maslow (1908-1970)
Maslow s’est intéressé aux différents types de besoins que l’individu cherche à satisfaire à travers le
travail. Il établit une théorie des besoins hiérarchisés ainsi :
Douglas distingue et oppose deux théories, l’une dite la théorie X et l’autre dite la théorie Y.
- La théorie X : l’Homme est par nature paresseux, n’aime pas le travail et fera tout pour ne
pas travailler. Pour le pousser à agir dans le sens des objectifs de l’organisation on doit le
contrôler, le diriger…
- La théorie Y : l’individu n’est pas paresseux par nature, et par conséquent, il peut s’auto -
diriger et s’autocontrôler et donner un plus lorsqu’il travaille pour des objectifs envers
lesquels il se sent
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Ce courant se situe dans la continuation des classiques, mais en intégrant les acquis des courants
postérieurs.
Drucker a développé la notion de la direction par objectifs (DPO) qui consiste, pour les
responsables, à donner à leurs subordonnés non plus des tâches à exécuter, mais des objectifs à
atteindre
Selon l’approche systémique, il faut utiliser l’approche globale, c.-à-d. examiner l’objet dans
l’environnement qui l’entoure en mettant les relations qu’il entretient avec ce dernier et sur les
interactions qui relient les éléments qui le composent.
L’approche situationnelle : Cette approche donne beaucoup d’importance à la situation, elle essaye
de montrer comment les différentes parties de l’organisation sont inter reliées et l’une de l’autre. Ce
qui pousse les gestionnaires à donner plus d’importance à la situation et aux facteur s qui ont une
influence sur cette situation.
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• Le TEMPS : Le manager doit agir vite donc augmenter les risques de se tromper.
• Le POUVOIR : Les décideurs sont soumis à des influences
- Directrices : hiérarchie par exemple
- Indirectes : actionnaires par exemple
• Le VOLUME d’INFORMATIONS : La maîtrise de l’information est capitale, il faut savoir
rechercher, trier et vérifier l’information.
• L’INCERTITUDE : Il n’est pas possible d’éliminer l’incertitude.
L’entreprise peut faire du knowledge management (de la gestion des connaissances) qui consiste à
s’appuyer sur les savoirs déjà accumulés par l’entreprise.
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• Le style de direction
Les décisions sont dépendantes des personnes qui les prennent. Le style de management a une
influence sur les décisions prises. On distingue deux attitudes face à la décision :
-L’attitude offensive : le décideur montre de la témérité et du courage
-L’attitude défensive : le décideur fuit devant ses responsabilités
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La planification est donc le moyen permettant d’anticiper et de préparer les actions à entreprendre
dans le futur.
Le diagnostic tient une place primordiale dans la planification. Il permet de faire le point, de
rechercher les causes et les conséquences des situations, puis d’envisager et évaluer les différentes
alternatives possibles pour décider et définir l’ensemble des étapes permettant d’atteindre l’objectif
fixé.
3.2 Les étapes de Planification
La décision étant prise, il faut construire le plan. Le processus de planification se décompose en 3
étapes :
3.2.1 Formulation du plan stratégique
Il découle directement de la stratégie et en est la traduction directe sur le long terme. Il définit les
grandes lignes directrices ainsi que leur articulation en termes de moyens et de durée.
Le plan stratégique est l’ensemble d’orientations globales relatives à l’activité (produits, marchés,
métiers), aux relations avec l’environnement et à l’aménagement des structures internes.
Le plan opérationnel est la programmation des mesures concrètes pour la réalisation des objectifs
stratégiques.
3.2.3 Détermination du budget
C’est la traduction monétaire des objectifs des programmes d’action.
Ce processus est consolidé par une infrastructure organisationnelle et par la définition des rôles de
chacun dans l’élaboration des plans.
3.3 La planification stratégique selon Igor Ansoff en 1965
La planification stratégique est l'acte par lequel on détermine ce qu'une organisation a
l'intention d'être dans le futur et comment elle y parviendra, c'est aussi décider du meilleur
avenir pour l'organisation et du meilleur chemin pour atteindre cette destination.
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L’entreprise est donc sans cesse obligée de réviser son plan stratégique.
Préparation
- Évaluation de l’environnement immédiat et à terme
- Évaluation du potentiel interne l’entreprise
Formulation du Plan
- Formulation des objectifs
- Énoncé des projets et programmation des réalisations
Mise en œuvre
Évaluation et révision
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Différents niveaux de stocks peuvent être envisagés pour la gestion, selon l’activité de l’entreprise :
marchandises, matières premières, produits finis, produits en cours, emballages, matières
consommables, fournitures, ...
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C’est la méthode la plus simple et la plus utilisée autant pour valoriser les stocks de matières
premières et de composants que les produits finis.
L’unité d’œuvre :
Il semble que l’unité d’œuvre la plus adaptée soit la livraison effectuée.
L’ensemble de ces frais sera donc rapporte au nombre de livraisons, et on pourra calculer le prix
d’une livraison.
En effet, la plupart des frais engagés (contrôle des délais, relances, réception, enregistrement des
factures fournisseurs) paraissent plutôt lies aux livraisons qu’aux commandes. Certaines entreprises
utilisent cependant le prix d’une commande.
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Ecart type :
Il mesure la dispersion des valeurs par rapport à la moyenne. Plus l’écart type sera grand, plus les
valeurs observées seront éloignées de la moyenne.
Soient :
Qi : la consommation de chaque période
M : la moyenne des consommations
N : le nombre d’observations
L’écart type sera :
(avec i variant de 1 à n)
L’écart type étant calcule, on peut en déduire les probabilités suivantes :
Il existe 68,28% de chances que la demande se situe entre la moyenne – l’écart type et la moyenne +
écart type, le taux de couverture est alors de 84,13 %.
Si par exemple la moyenne est de 150 et l’écart type de 25, on a 68,28% de chances que la demande
se situe entre 125 et 175 unités, et on a 84,13% de chances d’être inférieur à 175 unités.
De la même façon, on a 95,74% de chances que la demande se situe entre la moyenne - 2 écarts
types et la moyenne + 2 écarts types, le taux de couverture est alors de 97,72%.
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Enfin, on a 99,74% de chances que la demande se situe entre la moyenne – 3 écarts types et la
moyenne + 3 écarts types, le taux de couverture est alors de 99,87%.
Si le délai d’obtention est le même que les périodes d’observation (par exemple le mois), le stock
de sécurité sera un multiple de l’écart type choisi en fonction du taux de couverture souhaite.
Le problème du responsable des approvisionnements est de répondre à 2 questions liées entre elles :
- QUAND APPROVISIONNER ?
- COMBIEN COMMANDER ?
Le système du point de commande suppose une demande régulière, constante et connue.
Il consiste à commander des quantités fixes à des dates variables.
Principe de calcul
De manière intuitive, on sait qu’il faut commander quand le stock atteint un niveau tel qu’il nous
permettra de faire face à la consommation en attendant un réapprovisionnement.
Le niveau du stock d’alerte est donc défini comme la consommation pendant le délai, augmentée du
stock de sécurité.
soient :
C la consommation par période (par exemple 40)
D le délai de livraison (par exemple 4)
SS le stock de sécurité (par exemple 50)
Par exemple :
Délai de livraison : 4 mois, consommation mensuelle :100, quantité commandée à chaque fois : 300.
Selon la formule précédente, et si on fait abstraction du stock de sécurité, le stock d’alerte sera de :
STOCK ALERTE = 100 x 4 = 400
Hors, puisque la quantité commandée à chaque fois est de 300, le stock d’alerte ne sera jamais
atteint (le stock physique restera en principe au-dessous de 300, si la consommation est régulière).
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Soient :
C la consommation totale de l’année
F le coût de réapprovisionnement pour une commande (ou une livraison)
Q la quantité à réapprovisionner périodiquement
N le nombre de commandes (ou de livraisons) = C / Q
Le coût annuel de réapprovisionnement est donne par la formule :
Coût passation = cout pour une commande x nombre de commandes
Coût passation = F x C/Q
Soient :
PU le prix unitaire d’un article
T le taux de maintien en stock en %
Q la quantité à réapprovisionner périodiquement
Le stock moyen est égal à Q / 2
Le coût annuel de possession est donne par la formule :
Coût de possession = T x Valeur du stock moyen
Coût possession = T x PU x Q/2
N=C/Q
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