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P R I N C I P ES D E G EST I O N
1. La gestion
2. Le gestionnaire
3. L’évolution de la gestion
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Plan du cours
Partie 3: La fonction RH
1. Définition
2. Les enjeux de la fonction RH
3. Quelles tâches au sein de la fonction Ressources humaines ?
4. Le processus de recrutement
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Chapitre 1: La gestion et le gestionnaire
Introduction
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1. La gestion
• D'une manière générale, la gestion peut être définie comme l'art ou la
manière d'organiser et de conduire une activité ou une entité quelconque.
Dans ce sens, la gestion s'applique à plusieurs domaines autres que
l'entreprise. - on gère sa famille - on gère son budget ou son argent - on
gère son temps - etc.
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1. La gestion
• Une 1ère définition stipule que la nature même de la gestion est " de
s'assurer que les ressources d'une organisation sont utilisées de façon
optimale c'est à dire qu'elles sont bien utilisées, à de bonnes fins ".
• Une 2ème définition peut être donnée à la gestion: «La gestion est un
processus consistant en activités de planification, d’organisation, de
direction et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs
définis grâce à l’emploi d’êtres humains et à la mise en œuvre d’autres
ressources ». (TERRY & FRANKLIN,1985)
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Le processus de la gestion
• Un processus est un ensemble d’activités ou d’opérations organisées dans
le temps et en répétition continue.
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(1) Phase de planification
• La planification est "un processus systématique et continu de
préparation de l'avenir"
• Il s’agira dans cette étape d’identifier les objectifs à atteindre ainsi que
les plans d’actions à entreprendre pour les réaliser. Ainsi, les questions
qui doivent être posées sont les suivantes : quelles sont les opérations à
accomplir ? Quand ? Comment ?…
• Pour ce faire, le gestionnaire: (1) décide des objectifs et choisit les
personnes qui vont contribuer à l'atteinte des objectifs; (2) réalise des
prévisions pour fixer un objectif.
• La fixation des objectifs dépend: (1) des moyens techniques, humains
et financiers, (2) de l'environnement constitué par des éléments
moteurs, contraignants ou stables, de l'aspiration des dirigeants.
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(2) Phase d’organisation
(2) Phase d’organisation: L'organisation consiste à faire la répartition
fonctionnelle et équitable des tâches individuelles et le regroupement des
activités selon un arrangement ordonné afin de s'assurer qu'il existe des
relations harmonieuses entre les individus et les groupes de travail.
=> L’organisation est donc le fait de répartir les tâches entre les différents
membres, de préciser le pouvoir de chacun, et de déterminer les relations entre
les individus (de coopération ou d’autorité).
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(3) Phase de direction
• La direction est l'orientation et l'animation des Hommes en vue de la réalisation
des résultats. Elle vise ainsi à influencer positivement les membres d'un groupe
de travail afin de s'assurer que les buts visés sont atteints.
• Cette phase impose au gestionnaire d'avoir des compétences interpersonnelles.
Il doit savoir communiquer avec tous ceux qui œuvrent à l'atteinte des objectifs.
• Il doit les:
- diriger,
- motiver,
- inspirer,
- encourager.
• Il faut noter que le principal élément de la fonction de direction est la
motivation. La motivation étant le moyen par lequel le gestionnaire conduit ses
subordonnés à agir dans le sens qu’il désire.
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(4) La phase de contrôle
• Le contrôle permet d'évaluer les progrès réalisés afin de les comparer aux
objectifs, aux plans établis et de remédier, éventuellement, aux situations
défavorables de façon à ce que les résultats correspondent aux plans.
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Le processus de la gestion
• Son rôle est de garder un œil sur tous les principaux aspects de la gestion
de l’entreprise, en s’assurant que chaque employé ayant un poste de
responsabilité travaille effectivement à l’atteinte des objectifs de
l’entreprise.
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Les rôles du gestionnaire
• Vu les caractéristiques de l'environnement actuel, Mintzberg a identifié dix
principaux rôles du gestionnaire qu’il les a regroupé en trois grandes
catégories : les rôles se rapportant aux relations interpersonnelles, les rôles
concernant l’information, et les rôles relatifs à la prise de décision.
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Les rôles du gestionnaire
Les rôles du gestionnaire
- Il joue le rôle de l’entrepreneur, il
met en œuvre de nouvelles idées et
conduit les projets.
- Il y’a des décisions qui peuvent
Les rôles décisionnels engendrer des conséquences mal
évaluées, dans ce cas le dirigeant
doit intervenir pour en moduler les
effets, il joue donc le rôle d’un
régulateur.
- Il répartit les ressources
(distribution des ressources
humaines, financières, matérielles et
physiques) entre les différentes
unités organisationnelles.
- Il est un négociateur autant social
que commercial. 20
Les compétences du gestionnaire
• Les gestionnaires sont doués de certaines qualités et aptitudes, ces
compétences dont ils ont besoin varient dans une large mesure selon leurs
fonctions, leurs responsabilités et leurs positions hiérarchiques.
Compétences liées aux relations humaines Compétences reliées à la Compétences reliées à
Recherche et à la Diffusion la Prise de Décision
de l'Information
- Capacité de motiver - Capacité de chercher - Capacité d'initier
- Capacité de communiquer l'information; des projets;
- Capacité d'être leader: c'est à dire le fait
d'occuper une position dominante au - Capacité de trier et - Capacité de
sein d'un groupe et d'en exercer la filtrer l'information; répartir les
direction. Le leader est caractérisé par ressources;
les mots suivants: vision, confiance, - Capacité de
capacité créative, courage, transmettre - Capacité de
communication, prise de risque, l'information. négocier.
visibilité, absence d'égoïsme.
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Qu’est ce qu’un bon gestionnaire?
• Puisque son travail consiste à prévoir, analyser, mettre en œuvre des
processus, diriger et à examiner. Dès lors, un gestionnaire compétent doit :
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(1) L’école classique
L’école classique
Idée directrice: On peut augmenter la faible productivité de l'ouvrier sans augmenter
sa fatigue et en le gratifiant d'un meilleur salaire.
• Trois courants associés à trois individus qui marquent cette école : Taylor, Fayol et
Weber.
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1- Frederick Winslow Taylor (1856-1915)
Principaux apports Principaux critiques
• Il a introduit la notion de rationalisation du • L’Homme est considéré comme auxiliaire
travail qui a pour but l’élimination des des machines, comme instrument de
mouvements inutiles et les temps morts production, il n’a pour rôle que d’exécuter
c'est-à-dire le gaspillage afin d’établir des les ordres et d’effectuer un travail
standards de production raisonnables. monotone, répétitif et routinier, ce qui lui
constitue une source de stress et de fatigue.
• Il a proposé aux entreprises ce qu’il a appelé
«l’organisation Scientifique du Travail » • Taylor ne donne aucun intérêt aux différents
(l’OST), et a donné aux dirigeants les besoins de l’Homme, il limite sa motivation
moyens d’organiser dans le détail les postes au salaire.
et les gestes productifs.
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2- Henry Fayol (1841-1925)
Principaux apports Principaux critiques
• Le Fayolisme est constitué par un ensemble de principes, • L’organisation est considérée
de règles et de procédés qui ont pour but de faciliter comme un élément isolé de
l’administration des entreprises et d’en augmenter le son environnement, elle
rendement. Fayol a dégagé six fonctions essentielles : n’exerce aucune influence sur
technique, commerciale, financière, de sécurité, lui.
comptabilité et administration.
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(2) L’école des relations humaines
L’école des relations humaines
Elle se développe, en réaction contre les insuffisances de l'école classique dont elle est
en fait complémentaire.
Plusieurs autres auteurs ont participé activement à l’évolution de cette école de pensée,
tels que : Elton Mayo, Rensis Likert, A.H.Maslow, Douglas Mac Grégor, Frédéric
Herzberg.
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(2) L’école des relations humaines
L’école des relations humaines
MAYO: Tout individu, dans son activité, éprouve des besoins de relation, de
coopération, d'appartenance à un groupe.
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(3) L’école néoclassique de
management
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(3) L’école néoclassique de
management
Auteurs Principaux apports
Alfred P.Sloan (1875- 1966) Sloan a développé les principes de la
décentralisation :
• Selon cet auteur, l’organisation de
divisions autonomes permet de confier à
celles-ci une partie des pouvoirs de la
direction générale.
• La décentralisation permet l’initiative, la
responsabilité ainsi que la flexibilité.
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(5) L’école moderne
L’école moderne
Les deux approches les plus répondues dans ce cadre sont : L’approche systémique et
l’approche situationnelle.
L’approche systémique: Il faut utiliser l’approche globale, c.-à-d. examiner l’objet
dans l’environnement qui l’entoure en mettant les relations qu’il entretient avec ce
dernier et sur les interactions qui relient les éléments qui le composent.
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Chapitre 2: L’entreprise et son environnement
La notion de « Système »
• Deux définitions peuvent en être données :
– Jacques Lesourne : "Un système est un ensemble d'éléments en interaction
dynamique."
– Joël de Rosnay : "Un système est un ensemble d'éléments en interaction
dynamique, organisé en fonction d'un but."
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La notion d’« Organisation »
• L'organisation est un groupement de personnes ayant des relations plus ou moins
complexes et utilisant des ressources afin d'atteindre des objectifs communs.
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A- L’entreprise
Définition 1 :
L'entreprise est un système ouvert au sein duquel sont transformés les inputs
(ressources) en outputs (biens et/ou services) afin de satisfaire un marché dans le but
d'assurer la survie et le développement de ce système.
– L'entreprise est un système ouvert: elle entretient des relations Directes &
Permanentes avec son environnement.
ENTREPRISE
INPUTS OUTPUTS
(boite noire)
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L’entreprise
Définition 2 :
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(1) L’entreprise est un groupe humain
• L’entreprise ne peut exister que suite à l’association de deux personnes ou plus pour
la production d'un bien ou d'un service.
• Elle constitue une entité dont la survie dépend de la contribution de chacun de ses
membres dans l’exercice des activités nécessitées par la mission qui lui a été
attribuée par ses créateurs.
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(2) L’entreprise est un groupe de
production
• Les membres d'une entreprise s'associent afin de produire ou/et commercialiser un
produit.
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(3) L’entreprise est autonome
• L’entreprise constitue un groupe autonome dans un cadre légal bien déterminé.
• Elle dispose de l’autonomie financière dans la mesure où elle peut utiliser librement
ses ressources financières dans le cadre de son activité.
• Elle dispose aussi de l’autonomie décisionnelle ; elle fixe librement, selon les
préférences de son équipe dirigeante, les objectifs à atteindre ainsi que la politique
et la stratégie à suivre pour !a réalisation de ses objectifs.
• Elle choisit aussi elle même les moyens de production, de gestion et de motivation
de son personnel.
• Dans ce sens, elle diffère de l’établissement dont les objectifs et les moyens sont
définis par une entité supérieure ; c'est le cas d'un établissement administratif : une
école ou la poste ; c'est aussi le cas d'une agence ou d'une succursale.
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(4) L’entreprise dispose d'un
patrimoine
• Le fonctionnement de l’entreprise nécessite des moyens matériels humains et
financiers. L'ensemble de ces éléments forme le patrimoine.
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(5) L’entreprise poursuit des objectifs
• A travers les tâches qu'elle attribue à ses membres et les actions qu'elle mène,
l’entreprise cherche à atteindre un ou des résultats. Par exemple, augmenter le
chiffre d'affaires, produire et commercialiser de nouveaux produits, améliorer la
qualité de son produit...
• Les résultats que l’entreprise cherche à atteindre constituent ses objectifs. Ils
guident son comportement et orientent les activités de ses membres.
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(6) L’entreprise exerce un effet
d'attraction sur son environnement
• L’entreprise produit un bien ou un service en vue de satisfaire un besoin de
l’environnement. Par conséquent, elle attire des clients qui veulent acheter son
produit. Elle attire aussi des fournisseurs qui lui proposent leurs produits ou leurs
services. Elle peut aussi attirer des actionnaires qui ont jugé opportun de prendre
part à son capital. De même, elle attire les chercheurs d'emplois qui, soit parce que
la place qu'occupe l’entreprise dans l’économie du pays et les avantages qu'elle
offre à ses employés les intéressent, soit parce qu'ils cherchent à être recrutés,
expriment le désir de faire partie des membres de l’entreprise.
• L’entreprise procède par échange avec son environnement. Il lui fournit les
matières premières, les capitaux, les moyens techniques el les moyens humains.
Pour sa part, l’entreprise fournit des flux de biens et de services destinés à satisfaire
les besoins de l’environnement.
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LES PARTICIPANTS DE L’ENTREPRISE
• On distingue deux types de participants : les participants internes et les participants
externes. Ils contribuent d'une manière directe ou indirecte au fonctionnement de
l’entreprise.
1. Les participants internes font partie du personnel de l’entreprise. Ils contribuent
directement à son fonctionnement. Il s'agit :
– de la direction ;
– des cadres ;
– des salariés de base.
2. Les participants externes ne font pas partie de l’entreprise. Mais il s'y intéressent et
agissent sur son fonctionnement. Il s'agit:
- des actionnaires ;
- des fournisseurs ;
- des banquiers ;
- des clients;
- des pouvoirs publics
- des syndicats.
• Ces participants ont des intérêts communs dans l’entreprise. Ils ont tous intérêt à ce
qu'elle survive et prospère. Mais ils ont des objectifs divergents et qui peuvent être
conflictuels.
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(1) Les participants internes
La direction
- La direction de l’entreprise est l’organe qui règle le fonctionnement de
l’entreprise. Les préférences des dirigeants déterminent les objectifs, l’organisation,
la politique et la stratégie de l’entreprise.
- Quand le dirigeant de l’entreprise est en même temps son propriétaire ou son
actionnaire majoritaire, son pouvoir est encore plus étendu, dans la mesure
où il détient aussi le pouvoir financier. Dans ce cas, ses objectifs sont
généralement d'ordre économique, comme le profit ou la croissance.
- Quand le dirigeant est un salarie, ses objectifs peuvent être autres que la
croissance et le profit. Ils peuvent être différents de ceux des propriétaires de
l’entreprise. Par conséquent, afin d'assurer une convergence entre les objectifs
des deux parties et obtenir une efficacité maximale de la part du dirigeant, il
faut le motiver comme tout salarié.
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(1) Les participants internes
Les cadres
- Les cadres sont les membres de l’entreprise qui se trouvent au carrefour de la
hiérarchie entre les agents de maîtrise et la direction générale. Ils n'ont pas tous des
fonctions de commandement, mais ils possèdent une formation supérieure constatée
par un diplôme ou acquise par expérience. Ils exercent des tâches qui font appel à la
réflexion et qui nécessitent des connaissances de haut niveau.
- Les cadres agissent à tous les niveaux hiérarchiques. Ils peuvent être aussi bien des
supérieurs que des subordonnés. Ils ont de l’influence aussi bien sur les salariés
situés en bas de la hiérarchie que sur ceux qui sont situés en haut de la hiérarchie.
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(1) Les participants internes
- Les cadres sont des réseaux de communication à travers lesquels transitent les
informations. Ils ont une position privilégiée. Leur efficacité est une condition
nécessaire a celle de l’entreprise.
- On distingue trois catégories de cadres, les cadres supérieurs, les cadres
intermédiaires et les cadres inférieurs.
- La différence entre les cadres est liée à trois éléments :
* l’importance de l'unité à gérer,
* l’ampleur de la responsabilité à assumer
• l’ampleur de l'autorité et le pouvoir dont ils peuvent disposer.
- Les objectifs des cadres diffèrent d'un individu à un autre. A travers les postes qu'ils
occupent et les tâches qu'ils exécutent, les cadres peuvent être à la recherche d'un
avantage pécuniaire maximum ou de leur accomplissement à partir de la possibilité
de prendre des initiatives et participer aux décisions que leur offre leur poste.
- La motivation est indispensable pour stimuler leur efficacité.
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(1) Les participants internes
Les salariés de base
- Les salariés de base exercent généralement des travaux simples et routiniers. La
nature des tâches qu'ils exécutent ne leur apporte pas une satisfaction d'ordre
psychologique et social. Leurs objectifs sont plutôt d’ordre financier. Ils cherchent
la sécurité de l’emploi et la garantie d'un minimum de bien être social à travers le
travail (il s'agit d'assurer à soi et aux siens la satisfaction des besoins primordiaux :
de la nourriture, un logement, des habits, des fournitures scolaires,...)
- Les salariés de base ont aussi du pouvoir dans l’entreprise. S'ils sont mécontents,
ils peuvent gêner et même bloquer le fonctionnement de entreprise en ayant recours
à la grève par exemple.
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(1) Les participants internes
Les participants internes travaillent généralement dans le cadre d'une structure
hiérarchique qui peut être schématisée, sous la forme d’une pyramide, de la
façon suivante :
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(1) Les participants internes
• Le fonctionnement d’une entreprise nécessite en permanence à faire des choix et à
prendre des décisions qui engagent l’entreprise à court, moyen ou long terme.
• On distingue généralement trois types/niveaux de décisions :
- Les décisions stratégiques : prises généralement par la Direction Générale, engageant
l’entreprise à long terme, portant sur l’ensemble de l’entreprise avec un fort degré
d’incertitude dans leur choix et dont la correction (changement) est très difficile, voire
impossible. Ce type de décisions est complexe et non programmable puisqu’elles ne se
reproduisent jamais à l’identique.
- Les décisions tactiques : prises généralement par l’encadrement des entreprises,
engageant l’entreprise à moyen terme, touchant souvent une seule fonction (à la rigueur
plusieurs fonctions), de type aléatoire et dont la correction est possible mais coûteuse.
Ce type de décisions est moins complexe et est plutôt programmable.
- Les décisions opérationnelles : prises par les agents de maîtrise, engageant l’entreprise
à court terme, touchant une unité opératoire uniquement, avec un fort degré de certitude
et dont la correction est facile. Ce type de décisions est programmable puisqu’elles sont
répétitives.
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(1) Les participants internes
• Ces 3 catégories de décisions ne sont pas indépendantes mais hiérarchisées. En
effet, les décisions opérationnelles prises en masse, traduisent les choix tactiques,
découlant eux-mêmes des décisions stratégiques.
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(2) Les participants externes
Les actionnaires
- Les actionnaires sont ceux qui participent au capital de l’entreprise. Ils peuvent être
des personnes physiques ou morales. Leur apport en capital peut être en nature
(bien matériel ou immatériel) ou en argent. Ils ont le pouvoir de nommer la
direction de l’entreprise et le droit de lui imposer leurs objectifs et leurs conditions.
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(2) Les participants externes
Les clients
- Les clients sont les personnes physiques ou morales qui achètent les produits ou les
services de l'entreprise. Leur objectif est d'acheter ces produits ou services dans les
meilleures conditions de prix, de qualité et de délai.
- Ils sont généralement sollicités et recherchés par l'entreprise, car ils lui permettent
d'écouler ses produits et de prospérer.
- L’entreprise utilise plusieurs moyens pour les attirer. Parmi ces moyens, on peut
citer la publicité et la promotion des ventes.
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(2) Les participants externes
Les fournisseurs
- Ils peuvent être des personnes physiques ou morales dont l’objectif est de vendre à
l’entreprise dans les meilleures conditions de prix et de délai.
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(2) Les participants externes
Les banquiers
- Ils constituent un lieu de dépôt de ses moyens financiers, mais ils sont aussi et
surtout des octroyeurs de fonds sous forme de crédits nécessaires pour financer son
activité. Ces crédits sont accordés moyennant un taux d'intérêt.
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(2) Les participants externes
Les pouvoirs publics
- Pour atteindre cet objectif, ils imposent, par l’intermédiaire des lois et des
formalités administratives certaines règles et contraintes. Mais ils encouragent aussi
certains types de projets jugés bénéfiques à la nation (comme le tourisme par
exemple) en accordant des subventions ou en aménageant l'infrastructure
nécessaire.
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(2) Les participants externes
Les syndicats
- Leur rôle est de défendre les intérêts des salariés et de leur obtenir le maximum
d'avantages.
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La classification des entreprises
I. La classification économique:
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A. La classification sectorielle
Dans une économie, nous distinguons principalement quatre secteurs :
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B. La classification selon l’objectif
poursuivi
• Les objectifs poursuivis par les entreprises sont souvent différents.
• Nous distinguons à ce niveau :
– Les entreprises dont l’objectif principal est de réaliser des profits : ce sont des
entreprises à but lucratif. Exemple : ERICSSON, SAIDA, etc.
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C. La classification selon la dimension
de l’entreprise
• En fonction de la taille, on classe les entreprises en petites, moyennes et grandes.
• Il existe plusieurs critères de dimension. Ce sont principalement : le nombre de
salariés, le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée.
(1) L’effectif salarié :
– Les entreprises de moins de 50 salariés sont des petites entreprises (dans cette catégorie
nous distinguons les entreprises artisanales fonctionnant avec moins de dix salariés)
– Les entreprises regroupant entre 50 et 199 salariés sont des entreprises moyennes.
– Les entreprises regroupant plus de 200 salariés sont des grandes entreprises.
(2) Le chiffre d’affaires :
Le chiffre d’affaires mesure la valeur des ventes de produits ou services réalisée par une
entreprise pendant une période donnée (généralement l’année).
Exemple : si l’entreprise X produit la quantité Q = 1000 unités vendue au prix 5 D par unité,
alors CA = P*Q = 5000D
Le chiffre d’affaires est surtout significatif lorsqu’il est rapporté au chiffre d’affaires total de
la branche à laquelle appartient l’entreprise. Il permet ainsi de mesurer la part de marché.
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La classification des entreprises
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A. Entreprise individuelle
• L'entreprise individuelle est, comme son nom l'indique, limitée à une personne
physique unique ; l’entrepreneur exerce en nom propre, c’est-à-dire que l’entreprise
n’a aucune personnalité juridique distincte de celle de l’entrepreneur.
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B. Entreprises sociétaires
1. Les Sociétés de Personnes:
• La société de personnes est une forme sociale dans laquelle il existe un lien
personnel très marqué entre les associés.
• De ce fait, la création d’une société de personnes s’appuie sur la confiance entre les
associés et leur volonté à monter un projet ensemble.
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B. Entreprises sociétaires
2. Les Sociétés de Capitaux
• Une société de capitaux est une société qui se focalise sur les apports des associés
au capital social de l’entreprise et non pas la personnalité des associés.
• C’est une démarche totalement à l’opposée des sociétés de personnes, qui elles,
accordent une plus grande importance à la personne de l’associé plutôt qu’à son
apport.
• Dans les sociétés de capitaux, le capital social a vocation à changer de mains plus
simplement que dans les sociétés de personnes, ce qui facilite l’entrée et la sortie de
tout associé au capital de la société.
a- La Société en Commandite par Actions : SCA
b- La Société Anonyme : La forme la plus connue est la société anonyme (SA). C’est
une société constituée entre au moins sept personnes appelées actionnaires.
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B. Entreprises sociétaires
3. La société à responsabilité limitée (SARL)
• La société à responsabilité limitée est un type de société commerciale crée par deux
ou plusieurs autres associés sans que ce nombre puisse excéder cent, dans laquelle
la responsabilité des associés est limitée à hauteur de leurs apports. Cela implique
donc qu’en cas de dettes de la SARL, il est impossible pour les créanciers de se
faire rembourser sur le patrimoine personnel des associés.
• Il existe une forme de SARL constituée d'un seul associé qui fonctionne selon un
régime adapté à ce type de société : l‘Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité
Limitée (EURL).
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B. L’environnement de l’entreprise
• L'environnement est un concept très large, il englobe tous les éléments externes à
l’entreprise qui sont en rapport direct ou indirect avec elle et qui influent sur ses
décisions.
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B. L’environnement de l’entreprise
• Par rapport à l’entreprise, l’environnement regroupe tous les facteurs sociologiques,
culturels, techniques, économiques, naturels et juridiques qui ont une incidence
directe ou indirecte sur son évolution présente et future.
• Il peut être défini comme l’ensemble des forces extérieures qui agissent et
réagissent au profit et à l’encontre de l’entreprise.
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B. L’environnement de l’entreprise
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Pourquoi l’entreprise doit-elle
connaître son environnement ?
• La connaissance de l’environnement est fondamentale pour assurer un
fonctionnement satisfaisant de l'entreprise et atteindre les finalités de performance
(rentabilité, pérennité et croissance).
• Le gestionnaire doit intégrer l'environnement dans ses réflexions, décisions et
actions. Il doit donc :
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Pourquoi l’entreprise doit-elle
connaître son environnement ?
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Les composantes de l’environnement
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1. Le macro environnement
• Il s'agit de l'ensemble des éléments qui peuvent affecter l'entreprise, mais sur
lesquels l'entreprise n'a pas d'influence directe. Elle ne peut ni les changer ni les
négliger.
• Ces normes et ces valeurs constituent des tendances structurelles qui sont sources
de contraintes ou d’opportunités pour les entreprises.
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1.1 L’environnement démographique
• Le gestionnaire doit connaître les caractéristiques de la population (taille, taux de
natalité, âge, sexe, nuptialité, etc.).
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1.2 L’environnement économique
• Toute entreprise utilise des capitaux, des matières premières, des équipements et
une main d’œuvre. Elle est soumise à un régime fiscal qui conditionne son activité
économique.
• L'environnement économique est très important pour l'entreprise dans la mesure où
les caractéristiques de cet environnement (pouvoir d'achat, prix, épargne crédit)
vont déterminer la disponibilité des capitaux, le prix de la main-d’œuvre et sa
qualification, l'état des équipements les exigences des clients.
• La disponibilité des matières premières peut influencer les choix des activités, mais
aussi les coûts de l'entreprise. Ex. : Une entreprise qui importe ses matières
premières ou son énergie peut avoir des coûts d'approvisionnement plus élevés
qu'une entreprise qui exploite une matière locale.
• La disponibilité, la qualité et le prix de la main-d’œuvre vont déterminer le prix et
la qualité des produits finis. Ex. : En Allemagne, la main-d’œuvre est très qualifiée,
en Corée de Sud, elle est bon marché, en Tunisie, elle est moins bien qualifiée, en
France, elle est très chère.
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1.3 L'environnement naturel
• Cet environnement concerne deux aspects distincts : l’aspect géographique et
l'aspect écologique.
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1.4 L’environnement technologique
• La technologie englobe aussi bien les techniques, les inventions que les
connaissances acquises dans tous les domaines.
• La technologie peut avoir un impact sur la conception des produits sur leur mode de
production de commercialisation et de distribution.
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1.5 L’environnement politico légal
• Cet environnement est formé par l’ensemble des lois, des réglementations
juridiques et fiscales, et des institutions gouvernementales dont les activités ont un
impact sur les activités des entreprises.
• Selon les orientations et les convictions des pouvoirs publics, certains types de lois
peuvent être avantageux (décision d’allégements des impôts sur les revenus ou
diminution des cotisations sociales) ou contraignants (limitation des importations
des matières premières, emploi des étrangers).
80
1.6 L'environnement socioculturel
• L'environnement social et culturel est formé des attitudes, des désirs, des attentes,
du niveau d'éducation, des habitudes des individus.
• Cet environnement est celui qui forge la personnalité de chaque membre de
l'entreprise et sa perception des choses. II inculque aux individus certaines attitudes
et un certain type de comportement avant même qu'ils ne deviennent membre de
l'entreprise.
• Une entreprise qui envisage d’investir dans un produit ou un service, doit savoir
combiner son investissement avec les valeurs sociales du pays en question, ainsi la
fabrication de produits spiritueux peut être rejetée par une culture à l’encontre de la
consommation de ce produit. Un pays où la culture impose que les gens ont
l’habitude de dîner avec la famille ou chez soi serait défavorable au développement
du fast-food.
81
Analyse PESTEL pour le diagnostic
stratégique
82
2. Le micro environnement
• Le microenvironnement constitue l’environnement proche ou encore immédiat de
l’entreprise.
83
2. Le micro environnement
Principaux acteurs
Les clients Ce sont les personnes physiques et morales qui achètent
les produits et les services de l'entreprise.
Les fournisseurs Ce sont ceux qui approvisionnent l'entreprise en biens
(matières premières, machines, etc.) et services
(transport, nettoyage, assistance, etc.) nécessaires à son
activité.
Les organismes financiers Ce sont les intermédiaires financiers indispensables à
l’activité de l’entreprise (banques, établissements de
crédit..)
Les concurrents Ce sont les autres entreprises qui exercent la même
activité et offrent les mêmes produits et services.
L’entreprise doit connaître les caractéristiques de ses
concurrents (produits, prix, innovation, promotion,
distribution). Elle doit suivre l’évolution de leurs stratégies
afin d’identifier leurs forces et leurs faiblesses
Les intermédiaires Toute institution qui participe à la distribution ou à la
promotion des produits de l’entreprise auprès du marché
final est un intermédiaire.
Les publics un groupe ayant un impact réel ou potentiel sur la
capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs
84 (les
médias, l’administration, les associations)
2. Le micro environnement
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Les caractéristiques de
l'environnement
L'environnement actuel dans lequel les entreprises exercent leurs fonctions est très
dynamique et très complexe. Cette complexité qui nécessite de la part des entreprises
une grande capacité d'adaptation découle des éléments suivants :
86
Les caractéristiques de
l'environnement
2 -Le développement de la concurrence
De nos jours, plusieurs entreprises fabriquent le même produit. Par conséquent, le
client peut choisir. La compétitivité est alors devenue une bataille que chaque
entreprise essaye de gagner en offrant le meilleur rapport qualité-prix. La concurrence
peut s'exercer aussi bien entre entreprises appartenant au même pays qu'entre des
entreprises de différents pays.
87
Les caractéristiques de
l'environnement
4 - Le changement du rapport entreprise - consommateur
De nos jours, les consommateurs sont de plus en plus exigeants. Le développement
économique et social qu'a connu le monde ces deux dernières décennies a fourni au
consommateur la possibilité de choisir entre plusieurs produits et a créé chez lui
d'autres besoins.
Par conséquent, il n'est plus aussi facile qu'avant pour les entreprises de satisfaire les
besoins des consommateurs; d'où le recours à la publicité et aux autres techniques du
marketing. En effet, pour réussir, les entreprises ne doivent plus simplement produire
pour vendre, mais elles doivent créer les besoins et convaincre les consommateurs
potentiels de l'utilité et de la qualité de leurs produits.
Pour survivre et prospérer, il faut savoir agir plus vite et mieux que les autres. Et c'est le
client qui, à travers son comportement, désigne les meilleures entreprises sur le marché.
88
Les caractéristiques de
l'environnement
5 - L'incertitude de l’environnement
Le développement de la concurrence et la multiplicité des éléments qui forment
l’environnement rendent celui-ci incertain.
L’entreprise ne peut pas connaître parfaitement son environnement quels que soient les
recherches et les efforts qu'elle entreprend en vue de le prévoir, un certain degré
d'incertitude le caractérisera toujours.
Ainsi, afin de minimiser cette incertitude, les entreprises:
- ont recours aux pouvoirs publics pour qu'ils fixent les prix,
- limitent les risques par diversification des activités,
- négocient avec les concurrents ou
- acceptent une modification de leurs préférences et de leurs cultures.
89
Chapitre 3: Les fonctions de l’entreprise
Partie 1: Production et Supply chain
91
I. La fonction « Approvisionnement »
Définition de l’approvisionnement
Objectifs de l’approvisionnement
Organisation de la fonction
approvisionnement
92
(1) Définition
93
(1) Définition
PRINCIPALES
OPERATIONS
94
(1) Définition
• Les différents types d’approvisionnements :
Une entreprise peut s’approvisionner de différents types de biens ou de
services :
– Les marchandises : Une marchandise est un type de bien qu’une
entreprise achète afin de le revendre sans aucune transformation.
– Les matières premières : Une matière première est un bien qui entre
dans le cycle de la fabrication d’un produit fini.
– Les fournitures : Sont des biens qui se consomment rapidement durant
le processus de production. Exemples : papier, crayon, gasoil…
– Les services : Une entreprise peut recourir à des services à d’autres
entreprises. Exemples : nettoyage, gardiennage, conseil juridique, …
– Les immobilisations : Une immobilisation est un actif destiné à servir
l’activité de l’entreprise pour le long terme. Une immobilisation peut
être un bien (camion, ordinateur, voiture) ou un élément incorporel
(ERP, brevet, marque).
95
(2) Objectifs
• L’approvisionnement a deux grands objectifs :
des objectifs de coûts : réduire les coûts d’achat et les coûts de stockage. Les
moyens utilisés par le service achat sont variés : pression sur les fournisseurs
pour obtenir les meilleurs prix et des délais de paiement importants, l’achat en
grande quantité mais une gestion très fine des stocks : ne pas avoir trop sans
manquer, car une rupture de stock est souvent préjudiciable.
96
(3) La gestion des achats
C’est quoi l’achat?
97
(3) La gestion des achats
QUESTIONS CLES
98
(3) La gestion des achats
• Deux grandes catégories d’informations sont nécessaires:
Informations se rapportant aux produits (besoins)
Informations se rapportant aux marchés amonts (fournisseurs)
102
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Etape 2: Vérification des besoins (Service achat)
Toute demande qui émane d’un service demandeur, doit être étudiée par le
service achat. On distingue entre les:
Besoins non
Besoins répétitifs:
répétitifs:
Besoin satisfait par Traités cas par cas
le stock (MP, lorsque le besoin
produits semi est exprimé
finis) (équipement,
mobilier, etc.)
103
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 3 : Évaluation et sélection des fournisseurs
On peut distinguer deux situations:
Un seul fournisseur
Négociation
Conditions d’achat (prix, délais, quantité, remise, transport, SAV…)
Plusieurs fournisseurs
Critères de sélection du fournisseur
Évaluer les offres
104
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 4 : Passation de la commande
Conclusion d’un contrat entre le fournisseur et l’acheteur: c’est le bon de
commande.
105
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 5 : Suivi de la commande
Vérification périodique de l’évolution des travaux de préparation de la
commande.
106
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 6: Réception de la marchandise commandée (service
achat)
Le bon de réception matérialise cette vérification: Vérification de la
conformité des marchandises livrées aux désignations du bon de commande.
107
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 7 : Vérification de la facture
108
(3) La gestion des achats
Etapes de la procédure d’achat
Étape 8 : Clôture du dossier
109
(4) La gestion des stocks
Définition
Matières premières;
Fournitures;
Produits semi-finis;
Emballages commerciaux;
Etc.
110
(4) La gestion des stocks
X Y
(Point de départ) (Destination)
112
(4) La gestion des stocks
Objectifs
1. Éviter les ruptures de stock.
Connaître la fréquence d’achat de chaque produit et sa saisonnalité permet d’ éviter les
ruptures de stock et de perdre des ventes à cause de collections épuisées. Réaliser une
prévision correcte des ventes, connue sous le nom de demand forecasting, est
indispensable pour que le stock n’affecte pas la vente et vice versa.
2. Réduire les coûts de fonctionnement. La gestion des stocks de votre entrepôt vous
permet de savoir d’emblée quels sont les points de fuite où vous perdez de l’argent,
que ce soit dû à l’emplacement, un faible écoulement ou à une forte demande,
par exemple.
114
(4) La gestion des stocks
Les fonctions du stock
115
(4) La gestion des stocks
Les niveaux des stocks
116
(5) L’organisation de
l’approvisionnement
• L’organisation des approvisionnements diffère beaucoup d’une entreprise à l’autre.
• Cette organisation dépend notamment:
– du degré d’autonomie de la fonction achat par rapport à la production (ou la
distribution)
– de la façon dont la décision d’achat est prise.
117
II. La fonction « Production »
C’est quoi la production ?
Objectifs de la production
Procédés de transformation
Modes de production
Politique de production
118
(1) C’est quoi la production?
Définition de la
production
120
(1) C’est quoi la production?
Définition de la
gestion de production
121
(1) C’est quoi la production?
Définition de la
gestion de production
122
(1) C’est quoi la production?
Exemples
INPUTS transformer OUTPUTS
Matériaux divers, Usine Automobiles,
pièces appareils
électroménagers
Patients Médecin Personnes traitées
124
(2) Objectifs de la gestion de la
production
• Les objectifs de la gestion de production de l’entreprise peuvent être définis
comme:
125
(2) Objectifs de la gestion de la
production
Améliorer la qualité
• La qualité d’une offre:
– Son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs
– Respect des normes externes ou internes
• La qualité dépend:
– De la qualité des inputs
– De la qualité des inputs
– De l’organisation du travail
– Du processus et moyens de production
– De la motivation du personnel
– Du système de contrôle …
126
(2) Objectifs de la gestion de la
production
Raccourcir les délais
• Délais : temps que se donne l’entreprise pour livrer ses produits aux clients.
• Pourquoi ?
– Respect des engagements avec les clients : Rapports professionnels (clients…)
– Image de marque de l’entreprise • La capacité de l’entreprise à
respecter les délais se mesure
• Délais dépendent de : par:
Fréquence des ruptures de
– Cycle de production stock
– Nature du produit et marché Pourcentage des dates de
– Concurrence (délais des concurrents) livraison respectées
– Cycle administratif
• Qui fixe les délais?
Direction générale
Direction marketing
Direction production
127
(2) Objectifs de la gestion de la
production
Réduire les couts
• Afin de réduire les coûts, il faut bien choisir le mode d’utilisation de la capacité de
production (Dans le temps et dans l’espace):
128
(2) Objectifs de la gestion de la
production
Assurer la flexibilité
et la réactivité
129
(3) Procédés de transformation
Procédés Procédés de
industriels service
• Extractifs (mines)
• Distribution
• Décomposition (commerce)
(raffinage de pétrole)
• Idéation (analyse et
• Conversion interprétation de
(confection) l’information)
130
(4) Les modes de production
131
(4) Les modes de production
Classification selon des
critères techniques
• En continu
– Il s’agit de la fabrication régulière de produits finis par une industrie.
– L’entreprise fabrique des produits variés, les ateliers sont flexibles et produisent
des séries plus ou moins longues avant d’être programmés pour le produit
suivant (automobile, électroménager, produits alimentaires…).
– Les différentes opérations de production sont assurées par la même
personne/équipe.
• En discontinu (à la chaîne)
– C’est la fabrication de produits finis par lots homogènes.
– L’entreprise fabrique des produits courants, peu variés, vendus en très grandes
quantités, (industrie pétrolière, agroalimentaire, métallurgie…).
– Les différentes opérations de production sont assurées par différentes
personnes/équipes.
132
(4) Les modes de production
Classification selon des
critères commerciaux
• A l’unité (à la commande)
– Demande précise
– Établissement d’un devis
– Produits personnalisés
– Exemple : construction d’une villa, un pont….
133
(4) Les modes de production
Classification selon des
critères commerciaux
• Mixte:
– Ce mode de production est un dérivé de la production à la commande.
– Afin de diminuer les délais de réalisation, les produits sont conçus de telle sorte
qu’il soit possible de produire des sous-ensembles suivant une politique de
production sur stock.
– La personnalisation du produit final par assemblage de ces sous-ensembles ne
se fait qu’au moment de la commande.
– Exemples: navigation de plaisance….
134
(5) Les politiques de production
Externalisation Internalisation
(Outsourcing) (Intégration)
135
(5) Les politiques de production
Externalisation
136
(5) Les politiques de production
Externalisation
Sous-traitance :
• La sous-traitance met en relation deux parties :
– Le donneur d’ordre
– Le sous-traitant (l’exécutant)
137
(5) Les politiques de production
Externalisation
Sous-traitance :
• Dans quels cas l’utiliser ?
– Capacité de production limitée
– Incompétence et manque d’expérience du donneur d’ordre dans la réalisation
de certains produits intermédiaires
– Coûts de production élevés de certains produits intermédiaires
– Qualité inférieure de certains produits intermédiaires
– Recherche de flexibilité en cas de variation de la demande
138
(5) Les politiques de production
Externalisation
Sous-traitance :
• Dangers !
– Risque de mauvais choix du sous-traitant
– Risque de sous utilisation des capacités internes
– Risque de mécontentement du personnel qui peut voir dans la sous-traitance un
danger de perte de l’emploi
– Risque de concurrence potentielle du sous-traitant
139
(5) Les politiques de production
Externalisation
Impartition :
• L’impartition met en relation deux parties:
– L’entreprise impartitrice
– L’exécutant
140
(5) Les politiques de production
Externalisation
Entreprise X Entreprise Y
• Exécutant
•Donneur d’ordre (sous-traitance)
•Ese impartitrice (impartition)
Intégration :
C'est traiter en interne ce que l’on confiait auparavant à des
organismes ou des fournisseurs extérieurs.
L’entreprise réalise elle-même un travail qui était pris en charge par
une autre entreprise (sous-traitant, fournisseur, distributeur).
Il s’agit de décider d’intégrer dans sa propre structure, plutôt que de
sous-traiter, un service ou une activité.
142
(5) Les politiques de production
Internalisation
Intégration :
Intégration :
En amont : l’entreprise choisit d’assurer elle-même
l’approvisionnement nécessaire à sa production en prenant le contrôle des
fournisseurs. (exemple: Michelin rachète des plantations d'hévéas, matière
première du caoutchouc pour ses pneus.)
En aval : l’entreprise choisit d’assurer elle-même la distribution de sa
production en prenant le contrôle du réseau de distribution. (exemple: Rolex
ouvre des boutiques pour vendre lui-même ses montres de luxe.)
Raisons :
Un meilleur contrôle de la qualité et/ou des coûts des produits et des services
Une meilleure confidentialité des informations
Une solution pour remédier à une trop grande dépendance envers les sous-
traitants
143
Partie 2: Commercialisation et efforts
Marketing
144
I. La fonction financière
C’est quoi la fonction financière ?
- Définition , rôles et objectifs
Financement de l’entreprise
Analyse financière
- Bilan financier et principaux ratios
145
(1) C’est quoi la fonction financière ?
Définition
146
(1) C’est quoi la fonction financière ?
Rôles
147
(1) C’est quoi la fonction financière ?
Objectifs
Objectif 1 : La solvabilité
148
(1) C’est quoi la fonction financière ?
Objectifs
Objectif 2 : L’autonomie
Objectif 3 : La rentabilité
151
A. Financement interne
La capacité de l’entreprise à financer son cycle
d’exploitation et d’investissement par ses propres
Autofinancement moyens , c’est une ressource qui provient de
l’activité de l’entreprise.
Les subventions Une subvention est une aide financière que l’État ou
une organisation municipale, publique ou
parapublique accorde à votre entreprise.
Le financement participatif est une nouvelle forme de
financement.
Financement participatif ou C’est un outil de collecte de fonds opéré via une
Crowdfunding plateforme internet permettant à un ensemble de
contributeurs (particuliers, Business Angels, etc.) de
choisir collectivement de financer directement153 et de
(3) L’analyse financière
L'analyse financière est un ensemble de techniques visant à
connaître la santé financière de l'entreprise.
154
(3) L’analyse financière
Le bilan financier
156
(3) L’analyse financière
Le fonds de
roulement
• Le fonds de roulement correspond à la somme dont dispose l’entreprise pour payer ses
fournisseurs, ses employés et l’ensemble de ses charges de fonctionnement, en attendant
ses encaissements clients.
• Calcul:
– La première s’appuie sur le haut du bilan :
Capitaux permanents - Actifs immobilisés = Fonds de roulement
157
(3) L’analyse financière
FR: Exemple
• Analyse financière :
Nous sommes donc en présence d’un FRNG négatif.
Les ressources disponibles par l’entreprise Dupont Morin ne suffiront pas à
couvrir les charges d’exploitation.
Pour y remédier deux options possibles : trouver de nouveaux financements
ou réviser la stratégie de la société.
158
(3) L’analyse financière
Principaux ratios
159
(3) L’analyse financière
Exemples de ratios
Ratios de structure à partir des données du bilan:
160
II. La fonction « Marketing »
C’est quoi le Marketing?
Types du Marketing
Marketing-mix
161
(1) C’est quoi le Marketing?
162
(1) C’est quoi le Marketing?
Un besoin est un sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une
exigence née de la nature (se nourrir, se vêtir…) et/ou de la vie
sociale (prestige, statut social...).
163
(1) C’est quoi le Marketing?
Le Marketing est un état d’esprit et une attitude:
Le marketing ne peut produire toute sa valeur que si l’ensemble du
personnel de l’entreprise est tourné vers le marché (le consommateur).
164
(2) Les approches Marketing
165
A. L’approche réactive
Elle est basée sur les besoins des consommateurs déjà exprimés.
L’entreprise est dans la réaction car elle n’a pas créé ou anticipé
le besoin, elle l’a juste constaté.
Pour connaître les attentes et les besoins des clients, l’entreprise
met en œuvre une veille et réalise des études quantitatives et
qualitatives sur les consommateurs.
Exemple: McDonald’s adapte ses menus aux différentes cultures
et traditions des pays! ( Le McRise burger, le German Sausage
Chicken, Le Wrap paneer et le McCurry pan en Inde, le Greek
Mac en Grèce, le McAfrika en Afrique…)
166
B. L’approche anticipative
Elle consiste à anticiper le marché en favorisant l’émergence d’un
besoin latent.
Les moyens technologiques actuels (exemple : big data) permettent
d’obtenir une masse de données considérable sur le comportement
du consommateur.
Ces données, après traitement et analyse, sont transformées en
informations. De ces informations émergent les tendances du
marché et les besoins latents des consommateurs.
Une fois détectés, ces besoins latents doivent être transformés –
grâce à une stratégie commerciale efficace et la prise de conscience
de leurs besoins par les consommateurs – en des besoins exprimés.
Exemple: Depuis 2009, McDonald's se met au vert.
167
C. L’approche proactive
– Elle consiste à créer un marché en révélant à la fois un
problème non-perçu par le consommateur et sa solution.
– Exemple : La tablette numérique est une réponse au problème de
la mobilité. Avant l’apparition des smartphones et des tablettes
numériques, le consommateur – que ce soit une entreprise ou un
particulier – ne pouvait pas accéder aux applications numériques
en dehors des lieux fixes. Avec ces technologies, l’accès à ces
applications devient possible n’importe où. Cela a permis
une réactivité accrue, une optimisation et un gain de temps et
donc une efficacité améliorée.
– Exemple: L'enseigne McDonald's a inauguré son tout premier
drive presque 100 % automatique, près de Fort Worth, au Texas
(États-Unis).
168
D. L’approche médiatrice
169
(3) Types du Marketing
170
A. Le Marketing stratégique
• Le marketing stratégique, aussi appelée « phase de réflexion »
arrive en premier lieu et se déploie sur trois grandes étapes.
171
172
1. Analyse de l’entreprise et son
marché
• Cette analyse est basée sur l’environnement interne (processus de
production, savoir faire, compétences…) et externe de l’entreprise
(structuration du marché, identification des concurrents directs et
indirects et de leurs stratégies…).
• Son analyse va aussi porter sur l’étude du marché qui est
alimentée par une veille commerciale, les recherches documentaires,
mais aussi des études de marché.
• Ce processus de diagnostic stratégique peut être réalise sous la
forme d’une matrice SWOT qui combine l’étude des forces et des
faiblesses d’une organisation avec celle des atouts et des menaces de
son environnement, afin d’aider à la définition d’une stratégie de
développement.
173
2. Définition de la stratégie de l’entreprise
et des objectifs marketing
• Choisir quelle stratégie mettre en œuvre . Le marketing stratégique
représente une étape en 3 temps appelée « SCP » (Segmentation – Ciblage
– Positionnement), son choix doit s’effectuer en 3 temps successifs :
Segmentation:
Ce 1er temps vise d’abord à segmenter son offre sur le marché.
L’entreprise définit pour chaque segment de marché des groupes de
consommateurs homogènes = des profils de consommateurs propres à
chaque segment afin de répondre le plus précisément possible aux
attentes de chacun.
Plusieurs critères peuvent être pris en compte selon le segment de
marché ; tels que les critères sociodémographiques : sexe, âge,
catégorie socioprofessionnelle (CSP)…, les critères géographiques :
pays, région, département, ville… ou des critères psychographiques :
style de vie, personnalité
174
2. Définition de la stratégie de l’entreprise
et des objectifs marketing
Ciblage:
– Ce 2ème temps vise à cibler ses consommateurs. On peut ici distinguer
deux types de cibles :
• Le cœur de cible : appelé aussi cible principale, correspondant aux
consommateurs que l’entreprise souhaite atteindre en priorité.
• La cible secondaire : ou accessoire, regroupant les consommateurs
que ’entreprise souhaite atteindre en complément du cœur de cible.
175
2. Définition de la stratégie de l’entreprise
et des objectifs marketing
Positionnement:
• Il vise à définir la stratégie d’offre que l’entreprise souhaite avoir dans
l’esprit des consommateurs = positionnement voulu par l’entreprise.
Idéalement, cette stratégie doit remplir ces conditions : Un positionnement
crédible : fondé sur des qualités réelles du produit
– Distinctif : des caractéristiques distinctes de celles des concurrents
– Pertinent : lié à des attentes de la cible
– Compréhensible : facilement compris par la cible
• Le positionnement se formule en général par une phrase courte et précise.
Exemple : « Bonne Maman : la confiture traditionnelle aussi bonne que
celle faite à la maison ».
176
3. Choix des moyens opérationnels
• Cette étape se focalise sur la définition des moyens opérationnels à
mettre en œuvre pour développer le business.
• Ces moyens opérationnels, ou leviers à actionner sont
essentiellement représentés par le mix-marketing.
177
B. Le Marketing opérationnel
• Les actions de marketing opérationnel sont déployées sur la base
d’un plan d’actions annuel et doivent être suivi avec des
indicateurs de performances.
• Chaque action de l’entreprise doit ainsi permettre d’atteindre les
objectifs fixés (marketing et commercial).On parle alors d’actions
de fidélisation, de conquête clients, de notoriété…
• Les moyens sont la communication, la publicité, les sites internet,
les réseaux sociaux (marketing digital), les emails…
• Toutes ces actions s’organisent selon les 4 composantes sur mix-
marketing (Price, Product, Place, Promotion).
178
Marketing mix
Le marketing mix constitue la stratégie de commercialisation d'une offre et les
actions marketing à réaliser. Il s'articule le plus généralement autour des 4P du
marketing : le produit, le prix, la promotion (aussi appelée communication) et la
distribution (de Place en anglais).
179
A. La politique produit (Product)
• Premièrement, il est important de considérer le produit.
– Que propose-t-on ?
– À quelles attentes est-il susceptible de répondre ?
– Quels seront les bénéfices ressentis par celui ou celle qui
achètera le produit ?
• C'est au départ de la politique produit que vous pourrez définir les
propriétés (fonctionnelles ou esthétiques) ou encore la qualité de ce
que vous proposez. Sa conception et son évolution, au regard des
besoins exprimés par le marché, vont dépendre directement de cette
analyse.
180
B. La politique de prix (Price)
• L'enjeu, ici, est de pouvoir définir le bon prix pour votre produit ou
service. La politique de prix va à son tour dépendre de nombreux
facteurs. Trois éléments clefs sont à prendre en compte :
• L'un des principaux enjeux est d'évaluer combien vos acheteurs sont prêts
à payer pour bénéficier de votre produit.
• Il faut aussi considérer les marges de profits et les coûts associés à la
production et commercialisation,
• Enfin, il est également nécessaire de considérer les prix pratiqués par les
concurrents pour envisager comment vous positionner.
• La politique de prix intégrera aussi les actions de promotion
produit qu'il est possible de proposer. Elle est en effet directement
associée à la politique produit.
181
C. La politique de communication
(Promotion)
• Pour garantir une commercialisation à la hauteur de vos
objectifs, il est important de faire valoir les qualités de votre
produit.
• La politique de promotion a pour enjeu de :
– Faire valoir les qualités de votre offre à votre cible,
– Mettre en œuvre les tactiques visant à transformer la cible en client.
– Il peut s'agir, par exemple, des actions de promotion ou des
programmes de fidélisation.
182
D. La politique de distribution
• Le quatrième grand P du marketing mix réside dans les possibilités
offertes à vos clients d'accéder à votre produit ou service.
– Où votre cible pourra-t-elle trouver et acheter votre offre ?
– Comment peut-elle se le faire livrer ?
• Il est essentiel, à travers sa politique de distribution, de chercher en
permanence à en faciliter l'accès.
• Pour cela, on peut chercher à placer les produits dans des
commerces et mettre en place un circuit logistique.
• Le positionnement de votre produit dans des lieux choisis avec soin
est un levier essentiel de la commercialisation de votre produit.
183
Le marketing mix avec 7P
184
E. Les personnes (People)
• Les membres d'une organisation sont les premiers ambassadeurs du
produit ou du service qu'ils promeuvent.
185
F. Les processus (process)
• Ce pilier vise à définir et à améliorer la manière de produire et de
livrer votre produit ou votre service à la clientèle.
186
G. L’environnement physique (physical
evidence)
• Les éléments physiques qui soutiennent l'interaction avec la clientèle
constituent aussi un enjeu de taille dans la commercialisation d'un
produit.
187
Partie 3: La fonction Ressources
Humaines
188
1. Définition
189
1. Définition
Les domaines de gestion couverts par la fonction RH
l’administration du
personnel (données individuelles
et collectives des personnels,
application du droit du travail et
du règlement intérieur),
le recrutement,
la gestion des rémunérations,
la gestion des carrières,
la gestion des conflits,
la motivation et l’implication du
personnel,
la communication et
l’information,
les conditions de travail,
la gestion de la paie.
190
3. Les enjeux de la fonction RH
• L’importance de la fonction Ressources humaines peut s’appréhender à
plusieurs niveaux :
191
4. Quelles tâches au sein de la fonction
Ressources humaines ?
• La fonction Ressources humaines s’attaque à plusieurs tâches que
l’on pourrait regrouper selon 4 grands axes.
1) Le recrutement des salariés:
– Le recrutement d’un salarié est la recherche d’une adéquation entre les
besoins de l’entreprise et les compétences d’un individu.
– Ayant repéré ses besoins en personnel, l’entreprise devra formuler
précisément ses attentes et les compétences nécessaires pour y
répondre.
– Une fois cette fiche de poste rédigée, le candidat sera sélectionné à la
fois sur ses compétences actuelles, mais aussi sur la facilité avec
laquelle il pourra en acquérir d’autres à l’avenir, si l’entreprise en a
besoin.
192
4. Quelles tâches au sein de la fonction
Ressources humaines ?
2) La rémunération du personnel
• Longtemps, la gestion des ressources humaines a été limitée au service
de paie des salaires.
• La rémunération a une double dimension : c’est un coût pour
l’entreprise (on parle de charges de personnel) ;
mais c’est en même temps un facteur de motivation pour le salarié.
• La rémunération ne se limite pas au salaire fixe : une partie du salaire
peut dépendre des performances du salarié (partie variable).
On peut aussi y ajouter des rémunérations en nature : voiture de
fonction, téléphone portable, assurance-vie,…
193
4. Quelles tâches au sein de la fonction
Ressources humaines ?
3) La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences
• La fonction Ressources humaines doit prendre en compte les besoins
futurs de l’entreprise.
• Des scenarios concernant le futur de l’entreprise sont donc élaborés. Ils
permettent de mettre en évidence les besoins en personnel de
l’entreprise.
• La fonction Ressources humaines définit donc les actions nécessaires
pour combler ces besoins : recrutement de personnels extérieurs,
formation du personnel interne, recours à des sous-traitants…
194
4. Quelles tâches au sein de la fonction
Ressources humaines ?
4) L’amélioration des conditions de travail
– La gestion des conditions de travail s’est longtemps concentrée sur la
gestion des risques et de la sécurité sur le lieu de travail.
L’objectif était alors de réduire les accidents et les maladies liées au
travail.
– Cette approche en termes purement physiques s’est doublée d’une
approche plus psychologique.
– Les conditions de travail concernent désormais le stress et la motivation
des salariés. En effet, moins un salarié est stressé, ou plus un salarié
sera motivé, meilleures seront ses performances dans l’entreprise.
195
5. Le processus de recrutement
196
5. Le processus de recrutement
• Tout commence par un besoin :
– Remplacement d'un collaborateur suite à un départ, une
mutation...
– Création d'un poste pour absorber une charge de travail
supplémentaire, etc.
• Le besoin se matérialise par une décision de recruter, c'est le point
d'entrée du processus.
197
5. Le processus de recrutement:
étapes
• Etape 1 - Préparation du recrutement : qui et comment ?
1.1- Définition du poste: décrire précisément le contenu du poste à pourvoir.
La description est simple, directe, elle s'appuie sur des verbes d'action. Elle
donne lieu à une fiche de poste.
Cette dernière contient :
– les grandes missions (finalités du poste dans l'activité de l'entreprise)
– les principales tâches et activités
– le positionnement du poste dans la structure (relations hiérarchiques...)
– les responsabilités et prérogatives (management d'équipe, budget géré, etc.)
– les liaisons avec les autres fonctions
– les conditions de travail
– les spécificités du poste (difficultés ...)
198
5. Le processus de recrutement:
étapes
1.2 - Elaboration du profil du candidat
• Après avoir rédigé une fiche de poste décrivant de manière générique
l'emploi proposé, vous devez définir le profil du candidat idéal à mettre
en face. Il est principalement question de compétences.
• Vous pouvez utiliser un tableau comme celui-ci pour classifier les
compétences que vous recherchez
199
5. Le processus de recrutement:
étapes
1.3 - Choix des méthodes et moyens de recrutement
• La première question à vous poser est : faut-il recruter en interne ou externe ?
Ensuite se pose la question de la méthode à retenir: Qui mène le recrutement ?
Un cabinet extérieur ? Etc.
• Quels canaux de recrutement (appelé aussi canaux de sourcing) à utiliser?
– publication d'offre d'emploi (insertion dans la presse, sur des sites de recrutement
appelés aussi jobboards, via les réseaux sociaux, dans les écoles...),
– exploitation d'une base de CV (Pôle emploi, APEC),
– recherche dans votre vivier de candidatures spontanées,
– approche directe (chasseur de têtes),
– cooptation,
– affichage sur place (pour une boutique un restaurant...),
– job dating (rencontre flash entre candidats et recruteurs),
– forums et salons….
• Quels vont être les outils pour évaluer les candidats ? (tests,
entretiens en face en face, entretien de groupe…)
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5. Le processus de recrutement:
étapes
• Etape 2 - Conduite du recrutement : recherche des
candidats et sélection
2.1 - Préparation de la campagne de recrutement et de la sélection
des candidats
• La campagne de sourcing :Négociation des contrats avec les prestataires en cas
d'externalisation, organisation du planning du recrutement (à l'aide d'un
diagramme de Gant ), fixation des dates et fréquences de publication, rédaction
des petites annonces, rédaction du plan d'action (si la complexité l'exige).
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5. Le processus de recrutement:
étapes
2.2 - Lancement du recrutement
Mise en œuvre de plan d'action : réservation des espaces, mise en ligne des
annonces, etc.
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5. Le processus de recrutement:
étapes
• Etape 3 Intégration du nouvel embauché dans l'entreprise
3.1 - Accueil du nouvel embauché
La réussite de cette phase repose sur une organisation bien ficelée des premiers jours,
des premières semaines, des premiers mois du nouveau collaborateur dans votre
entreprise. Cette intégration est émaillée de rencontres et de présentations pour bien
connaître l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise, les gens qui la composent,
ainsi que sa culture.
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