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Le contrôle de gestion entant que fonction est apparu dans les années 1920 au
sein de quelques grandes entreprises industrielles américaines. Il a été
pleinement développé dans les entreprises européennes au début des années
1970. La principale mission du contrôle de gestion est d'identifier et de maîtriser
les sources de la création de valeur. Le contrôle de gestion a ainsi la charge de
garantir le non-gaspillage des ressources confiées à un manager.
I) La gestion d’entreprise
Aucune fonction n’a de sens sans les autres: celles qui la précèdent et
celles qui la suivent;
Moyens humains
Monnaie
Matériels Objectifs
Marché
Méthodes
Organisation Contrôle
. faire le budget
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Planifier nécessite une lecture du passé, un diagnostic interne (forces, faiblesses)
et externe (opportunités, menaces), une vision du futur (prévisions, scénari,
projections…)
Objectifs stratégiques à La mission de l’entreprise Quels sont nos champs d’activité, nos savoir-
Long Terme faire, notre vocation
Objectifs à Moyen Terme Les stratégies de production Comment produire? Comment et à qui
et de commercialisation vendre?
Les critères de décision des Quelles décisions prendre au quotidien?
gestionnaires;
Plans opérationnels et De quelles ressources va-t-on avoir besoin
objectifs à court Terme Les budgets prévisionnels ; (liquidités, personnel, achats, etc.)?
. repartir le travail
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L’organisation c’est la mise en relation d’éléments, leur intégration dan une
entité homogène par l’établissement de liens, de fonctions: elle transforme,
produit et maintien.
L’organisation c’est donc l’agencement des moyens, des personnes et des rôles
de manière cohérente afin d’optimiser le fonctionnement de l’ensemble et sa
performance.
. communiquer
. stimuler, motiver
. former, influencer
. animer
. coopérer
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Concrètement, diriger revient à assumer 4 tâches essentielles:
1.1.2.4) Contrôle
. analyser les causes des écarts entre les résultats obtenus et ceux attendus.
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La fonction contrôle correspond à l’étape-bilan, qui va donner un sens aux 3
étapes précédentes en confirmant ou infirmant le travail accompli et en
proposant des correctifs
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3 niveaux du processus de décision 3 niveaux de contrôle
- Contrôle de gestion
Assure la cohérence du contrôle organisationnel :
- en concrétisant les objectifs stratégiques au niveau de la gestion quotidienne
- en formalisant les aptitudes et le savoir-faire du quotidien au niveau stratégique
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généralement une sanction. Limiter le terme « contrôle » à un processus de
vérification-sanction conduirait à réduire considérablement le champ de cette
discipline. L'acception anglo-saxonne du mot « contrôle » entendue au sens de
maîtrise traduit davantage la complexité de ce domaine de la gestion.
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Plus tard, dans les années 80, cette vision du contrôle a été jugée trop restrictive.
Cela a conduit à une modification de la définition précédente pour la préciser et
l’élargir de la façon suivante : « Le contrôle de gestion est le processus par
lequel les managers influencent d’autres membres de l’organisation pour mettre
en œuvre les stratégies de l’organisation de manière efficace et efficiente » (R.N.
Anthony, 1988).
L’efficacité,
L’efficience,
L’économie.
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Objectifs
Contrôle
Pertinence/économie efficacité
De gestion
2.3.1) L’efficacité
Elle se définit par rapport à un objectif donné ;
Elle indique à quel point l’objectif est atteint ;
2.3.2) L’efficience
Elle représente la capacité de minimiser les moyens mis en œuvre pour
atteindre un objectif. L’efficience peut généralement se mesurer à l’aide
d’un ratio, c'est-à-dire un rapport entre deux grandeurs.
Un système de production est efficient s’il produit un nombre donné
d’unités, d’une qualité donné, au moindre coût. S’il produit au moindre
coût, mais sans tenir compte de la qualité, il est « économique », mais pas
forcement efficient.
2.3.3) L’économie
Est dite économique toute acquisition de ressources qui correspond aux
critères suivants :
- Moindre coût ;
Boucle de régulation
Un processus de mise en œuvre, qui consiste à mener à bien des plans d’action
prédéfinis, et qui correspond à la boucle de régulation ;
Boucle d’apprentissage
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Un processus de diagnostic, qui consiste à questionner régulièrement la
pertinence du plan, tant sur les objectifs visés que sur les plans d’action choisis
pour les atteindre, et qui correspond à la boucle d’apprentissage.
-Le caractère non ambigu des objectifs. En effet, si les objectifs ne sont pas
correctement identifiables par les membres d’une organisation, il est impossible
d’envisager de mettre en œuvre des dispositifs pour les atteindre. Dans ce cas
l’organisation n’est pas efficace et donc pas performante.
-La possibilité de mesurer des résultats. Il est parfois impossible de quantifier les
résultats obtenus soit parce qu’ils sont trop qualitatifs ou qu’il n’existe pas de
représentation de l’activité. Il est alors impossible d’évaluer l’efficience de
l’organisation qui se limite dans la plupart des cas à un contrôle des moyens
engagés.
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La décentralisation repose sur une délégation de l'autorité qu'il convient
d'organiser pratiquement :
- en fixant des objectifs clairs à atteindre par les opérationnels ;
- en informant la direction générale de l'efficacité du processus ;
- en définissant le niveau de délégation, c'est-à-dire la nature et les limites
des décisions que peut prendre un responsable pour atteindre les objectifs qui lui
sont assignés.
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b) Ascendantes : Le contrôle de gestion organise la remontée du flux
d'informations indispensables à la réflexion stratégique. La sélection de
ces informations doit être suffisamment large et ne pas être limitée à des
informations strictement financières telles que le niveau de coûts et la
rentabilité des différents produits. D’autres facteurs doivent être prisent
en considération tels que la qualité des produits ou les services offerts.
Les tableaux de bord sont des instruments de pilotage à court terme dirigés
vers l'action. Ils comportent un nombre limité d'indicateurs clairs, pertinents,
obtenus rapidement traduisant les facteurs de compétitivité de l'entreprise ou
d'un centre de responsabilité. Ainsi au-delà des coûts et des budgets strictement
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quantitatifs et financiers, le contrôle de gestion élabore des indicateurs qui
peuvent aider au pilotage de la qualité, du temps.
la DG doit donc allouer des moyens suffisants au centre afin de lui permettre
d’atteindre les objectifs fixés mais aussi déléguer une partie de l’autorité afin
que le centre puisse disposer d’une autonomie en matière de décision.
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4.2.1) Les centres de chiffre d’affaires
- Objectif : maximiser leur résultat ou la marge donc agir à la fois sur les coûts
et le CA pour maitriser le résultat
- Délégation d’autorité porte sur les relations avec le marché amont et aval
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5.1) Le contrôle interne
Le contrôle interne est un procédé, mis en œuvre par les dirigeants et le
personnel d’une organisation, à quelque niveau que ce soit, destiné à leur donner
en permanence une assurance raisonnable que :
- Les opérations sont réalisées, sécurisées, optimisées et permettent ainsi à
l’organisation d’atteindre ses objectifs de base, de performance, de
rentabilité et de protection du patrimoine ;
- Les informations financières et opérationnelles sont fiables et les lois, les
règlementations et les directives de l’organisions sont respectées.
5.2) L’audit
Le terme « audit » est actuellement largement répandu dans les entreprises,
touchant plusieurs domaines et activités à savoir l’audit interne, l’audit financier
et comptable, l’audit opérationnel…
Selon une institution des auditeurs, l’audit interne est une activité autonome
d'expertise, assistant le management pour le contrôle de l'ensemble de ses
activités. L'audit doit permettre un avis sur l'efficacité des moyens de contrôle à
la disposition des dirigeants.
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L'audit doit permettre de :
- Mesurer et améliorer la fiabilité des systèmes d'information comptable et
financier existant ;
- Mettre en place des systèmes efficaces de contrôle de tous les domaines de
l'entreprise.
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Module 2: CONTROLE DE GESTION ET LA THEORIE DES
ORGANISATIONS
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Les réactions aux modèles rationnels apparurent dès les années 1920-1930.
- Elton Mayo (1933) met en évidence que les salaires et les conditions de
travail ne suffisent pas à motiver les acteurs de l’entreprise. La
productivité augmente avec l’attention qui leur portée et les motivations
sont plus fortes avec un degré de responsabilité plus élevé.
- Abraham Maslow établit une hiérarchie des besoins que l’homme cherche
à satisfaire et démontre que seuls les besoins non satisfaits sont des
facteurs de motivations.
a) Besoins physiologiques
b) Besoins de sécurité
c) Besoins d’appartenance
d) Besoins d’estime
e) besoins de réalisation
- Douglas McGregor (1960) présente la théorie Y selon laquelle l’individu
peut être motivé par son travail et capable d’initiatives
- Frederick Herzberg (1966) démontre l’importance d’enrichir et d’élargir
les tâches et les responsabilités des acteurs de l’organisation.
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Le système d’animation, le plus répandu, inspiré de ces fondements théoriques
est la direction par objectif ( DPO ). La DPO consiste à assigner aux
responsables d’unités décentralisées, non pas des tâches, mais des objectifs. La
direction générale laisse la liberté aux centres de responsabilité du choix des
moyens nécessaires à la réalisation des objectifs fixés. Le centre est jugé en
terme d’efficacité, c’est-à-dire sur sa capacité à atteindre les objectifs.
Un des risques de la DPO est de fixer les objectifs trop ambitieux, ce qui peut
entraîner une démotivation des centres de responsabilité. Pour ce travers, la
direction participative aux objectifs (DPPO) associe les responsables des centres
à la fixation des objectifs.
Dans cette approche, l’entreprise est un système complexe, finalisé, ouvert sur
un environnement incertain regroupant des acteurs et des fonctions en
interaction, et le contrôle de gestion est un instrument de pilotage du système.
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L’organisation est soumise à des facteurs de contingence c’est-à-dire des
éléments propres à une entreprise, qui évoluent avec elle et qui
influencent ses choix et ses actions.
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Dans une économie de marché, il existe, pour chaque transaction, des coûts
incontournables de fonctionnement du système d’échange : coût d’information,
coût de transport, coût de négociation, etc.
Le recours à la firme permet de les éviter mais génère des coûts internes
organisationnels de fonctionnement, ce qui limite la substitution complète du
marché par les organisations.
Ce type de délégation (donc de contrats) donne lieu à des conflits, des jeux de
pouvoirs et de contrôles.
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MODULE 3 : place et rôle du Contrôleur de Gestion dans les Structures
organisationnelles
Sa place au sein des petites structures comme au sein des grandes va dépendre
de son positionnement hiérarchique et de son rattachement direct ou indirect à la
direction générale ou à certains services de sa structure.
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1.3 ) Le rattachement au directeur général :
DG
CDG
DG
DAF
CDG
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Enfin, les sources d’information seront prioritairement de natures économique et
financière au détriment de données physiques opérationnelles (volume, qualité,
délai, etc.).
DG
DC DAF CDG
DP
Certaines organisations ont placé la fonction au même niveau que les principaux
responsables de l’entreprise, ce qui peut faciliter les communications.
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Il aide le DG à formuler des hypothèses et les directives qui maximisent les
chances d’atteindre les objectifs généraux de l’entreprise.
Le contrôleur doit établir entre les directions une parfaite communication pour
que les budgets aboutissent à un tout cohérent.
2.2) Quelles sont les qualités requises pour être un contrôleur de gestion ?
. Homme de dialogue
Les objectifs du contrôle de gestion sont identiques pour toutes les entreprises.
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La direction générale doit déléguer un pouvoir de recommandation au
contrôleur de gestion et agir sur conseil ceci permettra la consolidation de
sa position dans l’entreprise.
Le contrôleur de gestion doit être adapté à la structure organisationnelle
de l’entreprise.
Cette structure organisationnelle doit être claire de façon à situer’ les
responsabilités par rapport au plan.
Le contrôleur de gestion doit avoir les qualités requises (avoir une bonne
connaissance en comptabilité, informatique, anglais…)
Le rôle du contrôleur de gestion a évolué, d’une fonction technique
traditionnelle à une fonction de conseil et de communication. Sa situation dans
l’organigramme de l’entreprise a aussi changé ainsi que son profil.
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