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1. Définition
D’une manière générale la gestion peut être définie comme l’art ou la manière d’organiser
et de conduire une activité ou une entité.
On gère une entreprise mais on gère aussi dans l’entreprise les achats, les stocks, le personnel,
ressources financières, la production, processus, positionnement par rapport aux concurrents,
ventes….
Entreprise Environnement
La gestion
C’est dans ce sens que la gestion est considérée en même temps comme une science et
un art.
C’est un art puisque le gestionnaire doit avoir certaines aptitudes d’évaluation des situations,
intuitions et une certaine compréhension des hommes pour pouvoir les stimuler et tirer le
meilleur d’eux.
La gestion est une science dans la mesure où elle utilise des outils techniques et
mathématiques, statistiques, financière etc.….
2. Le rôle du gestionnaire
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Les gestionnaires ont comme responsabilité de réaliser les objectifs préfixés de leur
organisation, de prendre de bonnes initiatives et d'assurer que toutes les tâches sont bien
exécutées au sein de l’entreprise.
Ils ne pourront pas bien accomplir leur rôle s’ils ne maitrisent pas les quatre fonctions
principales de la gestion : la planification, l’organisation, la direction, le contrôle.
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Section II : La Gestion : Processus
Moyens financiers
I. La Planification :
C’est un processus qui consiste à fixer les objectifs, déterminer les moyens nécessaires
pour la réalisation de ces objectifs et définir les étapes pour les atteindre.
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Permet aux responsables de répartir les moyens nécessaires à la réalisation des
objectifs fixés et les coordonner les activités de manière à faire le meilleur usage
possible de l’ensemble de ces éléments : « programmer la bonne manière de
conduire les activités et les moyens ».
La planification oriente et dirige les efforts de chacun dans l’entreprise vers la
réalisation des objectifs.
Le risque d’erreur : les prévisions qui sont à la base de la planification peuvent être
fausses ou imprécises. D’autres part certains évènements (découverte technique,
récession économique…) peuvent surgir et fausser la planification.
La planification coûte cher : études, informations…
Multiplicité des exigences de la planification
Réticence aux changements par le personnel.
3. Le processus de planification
Les différences selon les environnements de l’entreprise : en Japon les plans sont moins
précis, Contrairement aux USA. Les plans sont plus précis en France qu’en Tunisie.
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Les différences selon les entreprises.
Les différences selon les époques.
C’est une technique qui consiste d’une part à établir les objectifs pour l’ensemble de
l’entreprise et pour chacune de ses unités et d’autre part à évaluer la performance de chacune
de ces unités en comparant les résultats aux objectifs fixés
Elle implique la participation, primauté des résultats, clarté des objectifs, définition des rôles,
amélioration de la communication.
Les budgets
Le budget est un plan qui traduit, pour une période donnée, en termes monétaires, les objectifs
et les activités des unités de l’entreprise
Il est un moyen de coordination entre les différentes activités et un outil pratique des
performances.
Toutefois, il est rigide mais plusieurs solutions sont proposées dans ce sens :
Rallonge budgétaire
Budgets flexibles
Budgets variables (adaptés)
Les plans
Les plans qu’utilise l’entreprise sont nombreux et de différents types :
Plans stratégiques
Plans opérationnels
Plans à court terme
II. L’organisation
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La division du travail et la précision de la nature des rapports de chaque individu avec les
permettent aussi à chaque responsable de prendre seulement les décisions qui relèvent de
ses compétences et de connaître les limites de son autorité dans chaque situation.
a) Définition :
L’autorité est le pouvoir légitime et légal de donner des ordres et de se faire obéir.
L’obéissance des subordonnés et leur acceptation des ordres de leur supérieur dépendent de
plusieurs éléments.
Ils peuvent résulter du fait qu’ils préfèrent éviter les mesures disciplinaires s’ils croient
à l’accomplissement de la tâche qui leur est attribuée, ou qu’ils soient bien acceptés par leur
groupe de travail et préfèrent éviter les incidents susceptibles d’engager leur rejet du groupe.
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b) L’autorité hiérarchique :
Chaque membre de l’entreprise possède une autorité dirige une unité. Il est lui-même
responsable devant son supérieur de la qualité et quantité du travail de ses subordonnés ainsi
que des résultats accomplis par l’unité.
C’est dans cette mesure qu’ils feront recours aux organes « staff ».
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PDG
Coûts
Etude et recherche
Ingénierie
Achats
A1 A2 A3 A1 A2 A3
A : atelier
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B/ Avantage et structure de l’organisation décentralisée :
PDG
Coûts
Achats M
Ingénierie
A1 A2 A3
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La structure par zone géographique
La structure par clients
La structure matricielle.
Directeur générale
Elle résulte d’un découpage de l’entreprise de manière que les tâches attribuées et les
responsabilités confiées à une unité soient totalement différentes de celle des autres unités.
Les avantages et les inconvénients de cette structure sont :
- la spécialisation qu’implique cette structure constitue son principal avantage :
rapidité et la perfection.
Mais elle pose des problèmes de coordinations et démotivation (routine).
Elle correspond à une division de travail d’une entreprise en département, chacun est
responsable de la gestion d’un seul produit. Cette structure s’impose dans les grandes
entreprises dont la production est diversifiée.
Directeur générale
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- Les responsables des différents départements doivent être polyvalents.
Ils seront plus des généralistes que des spécialistes : risque d’erreurs.
- Gaspillages des ressources.
Directeur général
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III. La direction :
1) Définition
a) L’approche unidimensionnelle :
Cette approche comprend les travaux des auteurs qu’ont basés leurs études sur une
seule dimension : le comportement du dirigeant.
élève
Ils retiennent deux critères pour analyser les styles de direction des
dirigeants :
Faible
1.9 9.9
5.5
1.1 9.1
Faible élevé
Souci de production
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1.1: le plus mauvais style de direction.
1.9 : met l’accent sur les individus : ce type est adopté par les dirigeants des
organisations du type club de loisirs.
5.5 : style démocratique et équilibré.
9.1 : style autoritaire que les dirigeants emploient afin d’obtenir une efficacité
maximale.
9.9 : style idéale est en réalité difficile à réaliser.
b) L’approche situationnelle :
Selon cette approche, le style idéal, efficace dans toutes les situations et valable dans
toutes les organisations relève plutôt de l’utopie. L’efficacité du style de direction dépend du
degré d’adaptation entre la situation de l’entreprise et le style de direction. La situation de
l’entreprise comprend le climat social, les valeurs, les attitudes, l’expérience des dirigeants et
des subordonnés et la nature des tâches particulières à accomplir.
Selon Hershey et Blanchard, le style de direction le plus efficace est celui qui s’adapte
le mieux au degré de maturité des subordonnés.
Le style basé sur la conviction et l’influence : face à une maturité des subordonnés
plutôt faible et un souci élevé pour la production, le supérieur essayera de convaincre
ses subordonnés, de leur expliquer leurs tâches et de les influencer afin qu’ils adoptent
les décisions qu’il doit prendre.
Souci de production
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3) La motivation
a) Définition :
Trois types de motivation orientent les comportements des individus dans l’entreprise.
Les motivations de premier ordre :
IV. Le contrôle
1) Définition
Le contrôle consiste à évaluer les résultats des activités des membres de l’entreprise et
à apporter les corrections nécessaires à ces activités de manière à s’assurer que les objectifs de
l’entreprise et les plans élaborés pour les atteindre ont été respectés.
C’est une fonction que doit assumer chaque responsable de l’entreprise, du dirigeant
ou du contremaître.
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Dans ce cas, il constitue un moyen de vérifier si le travail a bien été effectué conformément
aux objectifs fixés.
Il permet de vérifier si les objectifs fixés dans le cadre de la planification (plans, budgets…)
ont été réalisés et si les moyens ont été employés conformément aux prévisions.
2) Le processus de contrôle
Quand les résultats sont d’ordre quantitatif (résultats financiers, comptables). Par
contre quand les résultats sont d’ordre qualitatifs (efficacité de la communication, le bon
moral des employés, le sérieux d’un subordonné…).
La mesure de ces résultats doit être effectuée d’une manière cohérente et homogène.
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L’observation direct.
L’échantillonnage et le contrôle statistique.
La différence entre les résultats et les standards ne doit pas être interprétée d’une
manière rigide. Les écarts n’ont pas continuellement la même signification.
Des écarts relativement faibles par rapport aux standards peuvent être admis dans
certaines activités, alors que dans d’autre cas, le moindre écart ne peut pas être
toléré en raison de ses conséquences graves.
La troisième étape consiste à adapter les résultats aux prévisions. Ils s’agissent de
dégager la cause réelle des difficultés et mettre en œuvre les actions qui permettent d’éliminer
la source des écarts.
Les actions correctives doivent être mise en œuvre par les personnes qui ont une
autorité sur les réalisations corrigées.
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Les actions de corrections peuvent consister en un changement des méthodes et des
procédures ou une révision des standards, ce qui implique une modification des objectifs du
plan. Elles peuvent aussi viser une modification de ces objectifs
a) Le contrôle proactif :
Le contrôle proactif a lieu avant l’exécution des opérations planifiées. Il permet de
s’assurer de la compréhension, du suivi des politiques et des procédures et de vérifier leur
cohérence.
b) Le contrôle concomitant :
Il est celui qui accompagne toutes les opérations d’exécution du plan. Ce contrôle a
lieu après l’achèvement de chaque étape pour que les écarts enregistrés au cours d’une étape
donnée n’affectent pas les étapes suivantes.
c) Le contrôle rétroactif :
Il est le contrôle le plus répondu dans le cadre de ce contrôle, existant généralement
sous forme de contrôle budgétaire. Les résultats sont comparés aux standards afin de vérifier
la conformité des résultats aux objectifs et de mettre en œuvre l’action corrective. Ce type de
contrôle permet d’améliorer le déroulement des activités futures.
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