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Manager une équipe ne s’improvise pas. Devenir chef signifie que dans la gestion de ses
collaborateurs, le manager s’adapte aux différentes personnalités, maîtrise ses émotions,
prend des décisions adaptées, fait face à tout imprévu…
Le leadership ne consiste pas à exercer son pouvoir sur les autres. Au contraire, il consiste,
avant tout, à repérer le potentiel de chacun et à témoigner la confiance que l’on doit y
accorder.
Dans les faits, cela demande d’avoir une conduite la plus ouverte possible : impliquer les
autres dans la prise de décision, leur transmettre son énergie et sa motivation afin que chacun
puisse donner le meilleur de lui-même, se montrer accessible et disponible, créer un
environnement où chacun se sent écouté et respecté… Autant d’attitudes qui font le succès du
leadership.
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CHAPITRE 1. COMPREHENSION DE L’ENCADREMENT DE PROXIMITE :
Animer, diriger et fédérer une équipe sont aujourd’hui les maîtres mots du management
moderne
Il apparaît de plus en plus que l’expertise technique même si elle est nécessaire, ne peut, en
aucun cas, à elle seule, légitimer la nomination d’un cadre à la tête d’une équipe.
Être un manager, c’est mettre en œuvre au quotidien le savoir-faire et le savoir être adapté à
chaque situation.
Ainsi, dans le management d’une équipe, les comportements font la différence, beaucoup plus
que l’expertise. (Cette dernière étant sensée être maîtrisée).
Ces qualités concernent le responsable capable de faire passer le message et d’apporter aides
et conseils dans les décisions à prendre ; c’est celui qui s’implique concrètement et donne
l’exemple par ses actes plus que par ses mots ;
Celui sur lequel on peut compter et vers lequel on n’hésite pas à aller en cas de difficultés.
Le management de proximité ne doit pas se fonder sur l'émotion mais sur les valeurs et
les buts
Dans nos vies personnelles, on sait bien ce que nous apporte la proximité : le plaisir des
relations complices, la satisfaction d'être membre d'un groupe et l'apaisement que cela
procure.
On peut y rechercher ces trois paramètres qui sont du registre émotionnel. Le risque est de se
tromper de cadre et d'attendre de l'entreprise ce que nous donne notre vie personnelle : un
environnement affectif qui nous rend heureux. Avec, à la clef, de nombreuses désillusions. La
proximité que doivent susciter les managers est tout autre.
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Elle va favoriser le sentiment d'appartenance et une grande facilité de fonctionnement entre
les acteurs. C'est au recrutement et pendant la période d'essai que cette proximité doit se
vérifier.
Il s’agit de développer chez tous les membres une convergence vers la même finalité pour
l’organisation malgré la multitude des objectifs (tous prioritaires) et de l'action tous azimuts,
Les parties prenantes ne se retrouvent pas suffisamment dans des intérêts communs. Personne
n'est plus éloigné d'un actionnaire qu'un salarié d'une même entreprise, d'un dirigeant qu'un
syndicaliste, etc. Il est indispensable de rapprocher les parties prenantes à travers une
proximité d'intérêts.
Ces trois proximités se construisent par les dirigeants et se concrétisent à travers leur mode de
management. Elles sont bien plus exigeantes que la facilité de la complicité avec les équipes
au quotidien.
Attention donc, à l'illusion qu'un environnement émotionnel favorable peut suffire. Rien n'est
plus fragile que cette proximité-là.
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1. INTRODUCTION AU MANAGEMENT
Le mot management vient du terme anglais « manager » qui veut dire gérer, diriger, mais qui
viendrait lui-même de l’italien maneggiare, (manier) qui aurait donné en français le mot
manège (faire tourner un cheval dans un manège).
Conduire, diriger, former, motiver sont devenus des maîtres mots pour un manager dans
une organisation.
Quelle que soit la forme de l'entreprise (privée ou publique,), le management peut être décrit à
travers un Processus qui consiste à : Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler.
Planifier : fixer des objectifs et déterminer les ressources adéquates pour les atteindre
S pécifique
M esurable
A ccessible
R éaliste,
Temps, (bien défini dans le temps)
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Organiser : construire les structures et les systèmes d’information et répartir les
ressources de manière optimale
Diriger : canaliser les efforts de chacun vers un objectif commun (animer, motiver,
impliquer…)
Contrôler : vérifier si les objectifs ont été atteints et décider, si nécessaire, de prendre
des mesures correctives appropriées.
- Valorisation du capital
L’Entreprise : Une entreprise est une entité économique ou institutionnelle, mue par
un projet décliné en stratégie, politiques et plans d'action, dont le but est de produire
et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou
usagers.
Pour ce faire : l'entreprise s'organise, mobilise et consomme des ressources
(matérielles, humaines, financières et informationnelles) ;
Le But : Orientation permanente, fixée par une entreprise, pour atteindre ses objectifs
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Les Parties prenantes : Tous les acteurs liés plus ou moins directement à la vie de
l’entreprise
Le Risque : Situation dont l’occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les
objets qui le subissent.
1.3. Le Manager:
C’est une personne dont la mission est d’optimiser les ressources exploitées au service de la
performance globale de l’entreprise.
- qui doit obtenir des résultats en travaillant avec et par des personnes et l’ensemble des
ressources que l’entreprise met à sa disposition. Le manager est positionné, crédible et
légitime dans la structure.
- Il peut être responsable d’une activité, d’un projet, d’un service, d’un secteur, d’une
institution ou d’une entreprise, quelle qu’en soit la nature.
- Il donne le sens, rappelle les objectifs, s’assure de leur réalisation, explique, écoute,
fait en sorte que chacun s’exprime sur les problèmes qu’il rencontre dans le travail.
- Il n’a pas nécessairement la maîtrise technique mais se doit d’être exemplaire dans
son comportement.
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2. PAPPEL SUR LES DEUX DIMENSIONS DU MANAGEMENT :
Management stratégique et Management Opérationnel
Les finalités de l’entreprise, souvent abstraites, doivent être concrétisées par des objectifs
mesurables à moyen et long terme et par des actions destinées à atteindre ces objectifs. Cette
démarche est au cœur du management des entreprises
La matrice SWOT
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Le terme SWOT employé dans l'expression, analyse SWOT ou matrice SWOT, est un
acronyme dérivé de l'anglais : pour
Strengths (forces),
Weaknesses (faiblesses),
Opportunities (opportunités)
Threats (menaces)
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Au croisement des colonnes et des lignes sont donc constituées 4 cases destinées à recevoir
l'information pertinente.
La liste figurant dans chaque case ne doit pas compter trop d'éléments ⇒ sous peine de ne pas
être véritablement la "synthèse" attendue (en général la liste comprend 3 à 5 éléments.
Par ailleurs, les meilleurs rédacteurs de matrice SWOT s'attachent à hiérarchiser les éléments
listés dans chaque case :
Dans la case "Forces", les éléments sont classés par intensité de force
décroissante : les plus forts en tête de liste
Dans la case "Faiblesses", les éléments présentant les faiblesses les plus
importantes figurent en tête de liste. Etc...
- Objectifs :
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- Importance des décisions : Décisions difficilement réversibles, elles engagent l’avenir de
l’entreprise, concernent l’ensemble de l’entreprise.
C’est l’ensemble des décisions qui consistent à rendre opérationnels les objectifs et
décisions stratégiques à travers la gestion performante des ressources de l’entreprise.
L’action des acteurs opérationnels s’inscrit dans un cadre temporel limité (de quelques jours
à trois ans) et n’engage pas l’entreprise de façon irréversible.
La dimension organisationnelle :
organiser au mieux l’allocation des ressources
favoriser la réactivité et la flexibilité de l’entreprise afin de faire face à
des événements imprévus ;
coordonner l’action des différents services de l’entreprise.
La dimension technique :
répondre aux impératifs de qualité tout en maîtrisant les coûts ;
organiser et gérer les différents processus (production,
commercialisation, financiers…) ;
organiser l’information descendante et ascendante).
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La dimension humaine :
gérer au quotidien les relations humaines ;
favoriser la communication ;
prévenir et/ou traiter les conflits ;
motiver les salariés.
Horizon temporel :
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- mais le management opérationnel peut avoir une influence sur le management stratégique :
la direction générale doit en effet tenir compte des informations ascendantes transmises par
les acteurs de terrain : difficultés de production, réaction de la clientèle face à de nouveaux
produits, résultats chiffrés, etc. Ces informations souvent précieuses permettent d’orienter la
stratégie, (d’où l’utilité des tableaux de bord).
Dans les grandes entreprises, il n’est pas toujours aisé d’assurer une articulation efficace du
management stratégique et du management opérationnel : les différents acteurs du
management n’ont pas nécessairement les mêmes intérêts, les mêmes informations ou les
mêmes contraintes.
En résumé
Exemples
Réaliser une enquête de satisfaction en restauration d’entreprise dans l’ensemble des unités en
4 semaines.
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3. LA NOTION DE PERFORMANCE
Par le choix de ses objectifs, des ses axes d’actions et des moyens alloués, l’entreprise recherche en
permanence la performance.
L’entreprise est performante lorsqu’elle atteint les objectifs qu’elle s’est fixée.
La performance est la mesure des résultats obtenus par un groupe ou un individu. Il est
important pour une organisation de pouvoir la mesurer, et ce, à plusieurs niveaux:
Il faut donc « avoir les moyens de sa politique ». Ce qui revient à dire que de multiples
variables, tant internes (structure, stratégie, qualité de gestion) qu’externes (environnement), à
l’organisation, doivent être combinées pour atteindre cette performance.
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Exemple: « En octobre, j’ai atteint mes objectifs. Cependant, en raison d’un rendement plus faible que
prévu, j’ai utilisé 8 % en trop d’heures de main-d’œuvre par rapport à mes objectifs. ».
Efficace ou efficient ?
Les objectifs ont été atteints, le responsable de la production a été efficace, mais il a utilisé 8%
en trop d’heures de main-d’œuvre… Il n’a pas été efficient.
Autre Exemple pour faire la distinction. : Une femme déclare à son mari qu'elle ne veut plus
repasser ses chemises parce que cela lui prend trop de temps
Cas 1. L’époux repasse sa chemise aussi bien que sa femme, mais en deux fois
plus de temps. Il est efficace car il a réalisé la tâche. (Mais pas encore efficient)
Cas 2. Il repasse sa chemise aussi bien que sa femme, et aussi rapidement. Il est
efficient.
«Par efficacité, on fait de bonnes choses; par efficience, on fait bien les choses» (P.
Drücker)
L’atteinte des objectifs opérationnels peut être vérifiée grâce à l’utilisation du tableau de
bord
Un tableau de bord a pour fonction de présenter de manière synthétique et lisible les
informations principales relatives à l'avancement d'une activité.
C'est donc à la fois un moyen de faire périodiquement le point pour les responsables et un
moyen pour communiquer à l'occasion des étapes de validation ou des points d'avancement.
Outil de suivi, le tableau de bord ne peut être mis en place qu'une fois définis les activités, le
budget et la planification de l’action.
Pour pouvoir mettre à jour les informations du tableau de bord, le responsable doit être
régulièrement informé par les personnes qui sont chargées de la réalisation des activités, ou
par les responsables de l'engagement des dépenses.
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Le tableau de bord présente donc, de manière simple et explicite, des indicateurs clés qui
permettent de suivre et d’anticiper le fonctionnement d’une activité et pour déclencher les
actions correctives nécessaires à la réalisation des objectifs. (Vérifier en permanence la
corrélation entre le prévisionnel et la réalité du terrain).
Comme le tableau de bord sert à informer sur l'avancement réel de l’activité, il est logique et
très utile de comparer cet avancement réel à celui qui était prévu. Le tableau de bord servira
donc à mettre en évidence des écarts.
- des écarts de dépenses : les tâches réalisées ont-elles coûté exactement ce qui était prévu ou
moins cher ou plus cher ?
- des écarts de calendriers : est-on, à la date ou le tableau de bord est réalisé, en avance, en
retard ou dans les temps, par rapport à la planification ?
Sur la base de ces principes, on peut imaginer une structure de tableau de bord organisant les
indicateurs suivants :
Les indicateurs "écart de temps" Seront utilisés pour les tâches terminées à la date de
réalisation du tableau de bord.
L'écart de temps indique l'avance ou le retard par rapport à la planification. Les avances sont
traduites en positif (il a fallu moins de temps, c'est un gain de temps), les retards en négatif (il
a fallu plus de temps, c'est une perte de temps).
Les indicateurs «avancement physique" Seront pour les tâches commencées mais
qui ne sont pas encore finies à la date de présentation du tableau de bord. Il s'agit de
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repérer si ces tâches en sont bien au niveau d'avancement qui était prévu. Une valeur
positive signifie que la tâche est en avance par rapport au prévu, le négatif indiquant
un retard.
Une formalisation des "solutions adoptées ou proposées" Sert à indiquer ce qui a déjà été fait
pour remédier à un écart pénalisant ou ce qui est proposé.
Un tableau de bord doit pouvoir être mis à jour régulièrement, présenter une information
récente et ne pas demander trop de temps pour être mis à jour.
Le tableau de bord est périodique. C'est l'un des moyens d'informer toutes les personnes
concernées de l'avancement des actions. Il faut donc qu'il ne soit pas trop compliqué à
documenter.
Par ailleurs, les personnes concernées souhaitent une information aussi récente que possible.
Cela suppose que le responsable ait bien organisé la remontée d'information qui lui permettra
de mettre périodiquement à jour son tableau de bord.
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5.1. Le rôle des indicateurs de performance
Les indicateurs de performance sont d'excellents outils pour piloter une activité et
s'assurer que les équipes produisent leurs efforts dans le même sens.
Fixés au niveau individuel et en liaison directe avec les objectifs, ils sont à la base de
l'implication des collaborateurs dans leurs missions.
. Ils fournissent une ligne directrice claire et renseignent chacun sur son positionnement par
rapport à ses résultats.
Pour choisir des mesures pertinentes, un seul mot d'ordre : être cohérent avec des objectifs
SMART
Certains des indicateurs sont financiers comme les indicateurs de résultat. Mais les indicateurs
de performance doivent mesurer également tous les éléments de la performance globale de
l’entreprise qui donnent lieu des résultats :
- CA / Client
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Exemples d’objectifs opérationnels et d’indicateurs de performance
Dans le tableau ci-dessous on peut trouver des exemples variés d’objectifs spécifiques et des
exemples d’indicateurs de performance
Etc…
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4. LEADERSHIP ET MANAGEMENT
La différence fondamentale entre un leader et un manager tient à l’origine de l’autorité que chacun
exerce au sein d’une entreprise :
Un manager est désigné par sa hiérarchie, c’est un chef imposé à une équipe. Être
un manager dans une entreprise est avant tout un statut. Le pouvoir du manager
trouve son fondement dans l’organisation hiérarchique de l’entreprise.
Un leader, quant à lui, est reconnu comme tel par les membres d’une équipe. Être
un leader dans une entreprise est une reconnaissance, non un statut. Le leader tire son
pouvoir des relations qu’il noue avec les autres membres du groupe.
Le leadership c’est :
Le leadership est une autorité d’influence, basée les relations que le leader noue avec les
membres d’un groupe. Être un leader est une reconnaissance, et non un statut.
Le leadership est une autorité d’influence, basée les relations que le leader noue avec les
membres d’un groupe. Cela implique pour le leader de :
Un groupe se définit par la réalisation d’un but commun, qui se manifeste à trois niveaux :
Une vision, qui a pour objet d’inspirer les membres de l’équipe et de donner du sens à
l’action.
Un ou plusieurs buts, qui ont pour objet de cadrer l’action. Les buts constituent une «
mise en mots » de la vision.
Plusieurs objectifs – stratégiques et opérationnels – qui ont pour objet d’orienter
l’action. Les objectifs sont les buts à atteindre traduits en indicateurs mesurables et
organisés dans le temps.
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Un leader tient son autorité des membres du groupe, qui le reconnaissent comme tel.
Un leader tient son autorité des membres du groupe, qui le reconnaissent comme tel. Cela
implique :
Une confiance du groupe vers le leader et une confiance du leader vers le groupe.
Un respect mutuel et une écoute réciproque.
Et bien entendu l’exemplarité du leader, s’il veut conserver la confiance du groupe
dans le temps…
On ne peut pas être un leader à tout moment, sur une longue période, l’environnement joue un
rôle prépondérant (une situation de crise par exemple peut radicalement bouleverser le
leadership dans un groupe). Il appartient au leader d’être capable – lorsque la situation l’exige
– de « lâcher » son leadership, ce qui implique :
En résumé
Un leader tient son autorité des membres du groupe, qui le reconnaissent comme tel
Son pouvoir est avant tout lié aux relations qu’il noue avec les membres d’un groupe
Il est centré sur les personnes
Il est au centre d’un groupe, qui lui reconnaît une autorité informelle
Il propose, influence et est moteur au sein de son groupe (motivation et initiative)
Il a une vision et cherche à la réaliser
Il peut être perçu comme source de dispersion et de désorganisation
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4.3. Leader et manager, les deux faces d’une même pièce
Un leader n’est pas foncièrement meilleur qu’un manager, ni un manager qu’un leader. Ils
sont les deux faces d’une même pièce, et sont indispensables au bon fonctionnement d’une
entreprise. De bons managers sont nécessaires, afin d’organiser efficacement l’activité, mais
également de bons leaders, afin d’entraîner et de motiver les équipes.
Si un manager peut parfaitement être un leader au sein de son équipe, on peut être un manager
sans être un leader, et on peut être un leader sans être un manager.
S’assure que le plan mis est atteint Motive et inspire les employés afin
en contrôlant le travail des qu’ils travaillent pour réaliser cette
employés et en solvant les vision, prend soin de leurs besoins,
problèmes. valeurs et émotions.
• Extraversion
L’intelligence émotionnelle (I E): capacité d’un individu à percevoir les signaux émotionnels
et à gérer l’information qu’ils véhiculent. L’IE se compose de cinq dimensions :
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- La motivation (self-motivation) : capacité à persévérer après un revers ou un échec, désir
d’agir pour des raisons allant au-delà de l’argent ou du statut.
- L’empathie (empathy) : capacité de sentir ce que sent autrui, aptitude à traiter avec les
autres en fonction de leurs réactions et de leurs émotions.
- L’aptitude pour les relations sociales (social skills). Capacité à gérer les relations avec les
autres et à établir des liens, aptitude à trouver des terrains d’entente et à construire des
relations.
Les personnes possédant ces traits de personnalité seraient, selon les études, plus
performantes dans presque toutes les activités…Les meilleurs leaders seraient généralement
des personnes extraverties, consciencieuses et ouvertes.
En guise de synthèse sur la distinction entre manager et leader retenons la version de John
Mackey, co-fondateur et co-PDG de la chaîne de distribution alimentaire bio Whole Foods
Market,
Les leaders sont les architectes et les rénovateurs du système alors que les managers
s’assurent que le système fonctionne et prennent les actions correctives lorsque ce n’est pas le
cas.
Les leaders ont une sensibilité systémique qui leur permet de comprendre comment un groupe
de personnes se comporte en tant que système et comment il peut changer ce système pour
modifier son comportement. (…)
Je ne suggère pas que les entreprises ont toujours besoin de davantage de leadership et de
moins de management. Elles doivent conjuguer les deux de manière complémentaire“.
En résumé, parce qu’il imagine l’avenir, le leader est le maître du changement et, parce qu’il
gère le quotidien, le manager est le garant de la stabilité.
Cette distinction fait penser au proverbe japonais selon lequel “la vision sans la mise en
oeuvre est un rêve et la mise en oeuvre sans la vision un cauchemar“.
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CHAPITRE 2 . LES FONDAMENTAUX DU MANAGEMENT D'EQUIPE
Pour fonctionner correctement une équipe doit réaliser une synergie dans l’utilisation de son
énergie et ce sur les trois niveaux de trois:
Plus l’équipe est mâture, plus les trois énergies interagissent et se renforcent les unes les
autres
Manager des collaborateurs est une étape essentielle pour élargir le champ de ses
responsabilités en entreprise,
La gestion de projet est une démarche visant à organiser de bout en bout le bon déroulement
d’un projet. C'est tout l'opérationnel et le tactique qui fait qu'un projet aboutit dans un triangle
représentant l'équilibre qualité-coût-délai (QCD)
La gestion de projet est souvent une étape préalable à un poste de manager. Elle permet
d’acquérir certaines compétences de management.
Le cadre "encadrant", est quelqu'un qui va réellement s'occuper des personnes en prenant en
compte leurs différences, leur personnalité et leurs aspirations",
Cette ouverture aux autres facilite le quotidien. Car, au jour le jour, un responsable
hiérarchique se doit de gérer les relations professionnelles, d'évaluer ses collaborateurs, de
décider des formations, ...gérer les tensions au sein de l’équipe
Le cadre doit obtenir le meilleur de ses collaborateurs, pour atteindre les objectifs fixés.
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Au-delà de ses compétences techniques, qui restent bien souvent indispensables pour
légitimer son autorité, il apparaît comme une courroie de transmission entre la direction
générale et ses collaborateurs.
Un bon manager s'approprie complètement les objectifs de l'entreprise et les relaie auprès de
son équipe en suscitant son implication.
C'est tout l'art du management d'équipe : obtenir sans imposer, écouter et savoir trancher.
Un bon manager est surtout quelqu’un de relationnel qui sait qu’il ne sait pas tout et qui
s’entoure donc des gens « compétents » qui peuvent l’aider (complémentarité, équipe); Et,
c'est en manageant qu'on devient manager.
Un manager de proximité est celui qui a pour tâche d’encadrer son équipe dans toutes les
tâches qu’elle effectue.
Le manager assure le rôle d’intermédiaire entre les dirigeants de l’entreprise et les employés.
Son principal rôle est de veiller à ce que les attentes des dirigeants soient réalisées par
l’équipe.
Il veille également à ce que les souhaits des employés soient transmis aux dirigeants.
Dans son travail, le manager de proximité peut rencontrer des personnalités très différentes, il
doit pour cela être très souple afin de pouvoir les maîtriser sans pour autant jouer le rôle du
chef dominant et autocratique qui dicte sa loi à ses employés.
Au lieu d’être un donneur d’ordre, il doit être un accompagnateur qui donne le maximum
d’autonomie à ses subordonnés.
La cohésion de l’équipe est également indispensable. Des conflits peuvent surgir, le manager
de proximité doit gérer tout cela pour le bien de son équipe.
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Le management directif (centré sur le résultat avec forte implication du manager)
Parfois nommé management autoritaire, il est basé sur une structure et des consignes strictes,
il limite l’autonomie et vise à l’efficacité générale des collaborateurs qui n’ont aucun regard
sur les décisions centralisées sur la personne du manager.
Celui-ci exige de la précision sur la méthode et sur les résultats.
Ce style de management repose sur de nombreuses procédures mais aussi sur la sanction et la
récompense. La confiance du manager en ses collaborateurs est limitée.
Avantages majeurs : obtention de résultats rapides, efficacité (mais peut être à court terme)
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Dans quel cas est-ce utile ?
Dans des situations urgentes ou sur une gestion de projet avec des délais très serrés.
Avec des collaborateurs qui savent qu’ils ne savent pas faire, ont des postes de simples
exécutants ou attendent de leur supérieur qu’il prenne les décisions et donne des instructions
Lorsque les collaborateurs ne savent pas tout des tenants et aboutissants du projet ou ignorent
qu’ils ne savent pas.
Parfois nommé management consultatif, il repose sur la confiance envers les collaborateurs
qui sont fréquemment consultés pour la prise de décision et sur l’esprit d’équipe.
Inconvénient majeur : manque de structures qui peut dériver sur un management où prime
l’informel
Quand le manager connaît bien ses collaborateurs, leurs compétences et leurs travers.
Il sera alors en mesure de leur laisser suffisamment d’autonomie mais également de prévenir
toute dérive liée aux mauvaises habitudes.
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Le management participatif (centré sur le relationnel avec implication moindre du
manager)
Ceux-ci sont fortement impliqués dans la prise de décisions, disposent d’une grande latitude
dans leur méthode de travail et peuvent laisser s’exprimer leur créativité et leurs idées.
Inconvénient majeur : nécessite un réel engagement, une grande capacité d’autonomie et une
forte dose de créativité de chaque collaborateur.
Quand le manager a des collaborateurs compétents et qui sont conscients de leur apport au
groupe.
Il peut alors se baser sur un groupe d’expert et en devenir l’animateur mais il doit se garder de
trop réduire la distance hiérarchique au risque de ne plus pouvoir prendre de décisions.
Un bon manager doit être capable d’utiliser des méthodes d’encadrement différentes en
fonction de la situation et de chacun des membres de son équipe pour obtenir les meilleurs
résultats possibles.
Cela requiert de bonnes qualités interpersonnelles comme l’écoute, l’observation, les habiletés
de communication et l’humilité.
En conclusion.
à l’équipe : face à une équipe rodée, qui a l’habitude de travailler ensemble, qui se
connait bien, on privilégiera le management délégatif.
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Dans un groupe qui met l’esprit d’équipe au cœur de ses priorités, un management
persuasif sera plus indiqué
à l’individu : une équipe peut être composée d’individualités aux profils divers.
Certains auront besoin d’être rassurés, encadrés, dirigés, on privilégiera avec eux un
management plus directif.
Il prend donc en compte à la fois les personnes et les situations pour rentabiliser au mieux
l’énergie dépensée et maximiser le résultat obtenu.
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2. DÉVELOPPEMENT DE L’ÉQUIPE :
2.1. Caractéristiques générales de l’équipe ;
Une équipe peut être définie comme étant un groupe de personnes en interaction dont la
mission d'accomplir une objectif commun. Cela implique une répartition de tâches et la
convergence des efforts des membres de l'équipe. Cette définition fait ressortir trois
caractéristiques essentielles que présente une équipe de travail:
une tâche à opérationnaliser: une opération qui s'appuie sur les, ressources et outils
de chacun ainsi que sur une procédure spécifique à suivre;
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2.2. Principales phases d’évolution de l’équipe ;
Les étapes du modèle de développement d’équipe ont été développées par Bruce
Tuckman en 1965. qui en a identifié 4 phases
Phase de Dissolution.
Ces phases concernent essentiellement des formations d’équipe dans le cadre de projets
Ce qui est important pour le chef de projet est de comprendre les cinq étapes et comment
manager l’équipe dans la traversée de ces étapes pour que les membres puissent être efficient
le plus rapidement possible
2.3. Description de chaque phase et rôle du chef de projet dans chaque phase
Dans cette étape les membres de l’équipe s’observent, se testent, se mesurent entre eux ainsi
que le chef de projet et explorent comment ils se positionnent dans le projet.
Les membres de l’équipe sont parfois inquiets sur la manière avec laquelle ils vont travailler
avec les autres. ils se jaugent sur leurs capacités et compétences. Ils comptent sur le chef de
projet pour la clarté de l’orientation
Être très clair sur les buts de l’équipe et les objectifs du projet fournir des
informations et une orientation claire sur le projet.
établir des normes de fonctionnement et fixer les règles pour travailler ensemble.
Dans l’étape de tension, apparaissent des luttes de pouvoir, les différences d’opinions sont
courantes.
Les membres de l’équipe rivalisent pour que leurs idées soient entendues en même temps
qu’ils essaient de déterminer comment fonctionner efficacement ensemble, quelles sont les
règles et comment dépasser les tensions et les différends.
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Le rôle de chef de projet:
Aider l’équipe à passer cette étape en développant l’écoute, le respect du point de vue de
chacun et l’acceptation des leurs différences. tous auront des idées à partager. Développer les
rencontres sous forme de briefing et des réunions régulières faire progresser l’équipe dans la
bonne direction.
Quand l’équipe est dans l’étape Normalisation, le chef de projet devrait être moins impliqué
dans chaque prise de décisions d’équipe au jour le jour et dans la résolution de problèmes
puisque les membres de l’équipe travaillent bien ensemble et prennent la responsabilité de ces
domaines. S’ il doit juste s’assurer que l’équipe résout rapidement les conflits et continue à
fonctionner dans la collaboration
N’intervenir que si c’est nécessaire pour que l’équipe continue à garder la bonne direction.
L’individu n’existe plus, les membres de l’équipe sont interdépendants. Ils peuvent résoudre
des problèmes tout seuls le chef de projet devient un superviseur.
Ceci est particulièrement commun avec des équipes aux performances très élevées.
Ils ont appris à travailler efficacement ensemble et les interactions ont été très fortes
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Le rôle de chef de projet:
Prendre du temps pour célébrer le succès du projet, et féliciter les membres de l’équipe une
occasion pour tirer les leçons des éventuelles erreurs et renforcer les bonnes pratiques pour
les futurs projets.
Une petite réunion pour un dîner ou une collation après le travail est une occasion qui sera la
bienvenue pour les membres de l’équipe qui ont travaillé dur pour atteindre leur but.
Votre capacité en tant que chef de projet à faciliter le passage de l’équipe par ces étapes
garantit que vous avez une équipe hautement performante et aussi rapidement que possible
pour respecter les objectifs du projet.
Comme chef de projet, vous devez apprendre à guider votre équipe de façon effective : (bâtir
sur des valeurs telles que l’appartenance, le challenge, l’éthique et le respect…)
Le rôle du manager vise notamment à répartir la charge de travail entre ses collaborateurs.
Cette organisation doit tenir compte des compétences de chacun pour obtenir l’adhésion,
bénéficier des potentialités et atteindre les objectifs fixés.
La bonne organisation du travail dans l’équipe clarifie le rôle de chacun et oriente l’activité du
personnel.
La définition précise des tâches, leur planification rigoureuse et leur suivi permettent
d’optimiser l’efficacité des collaborateurs.
Le recours à des outils de coordination facilite l’organisation des tâches et favorise la
communication au sein de l’équipe.
organiser le travail afin que chacun sache ce qu’il a à faire et connaisse son champ
d’actions et son périmètre de responsabilité ;
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responsabiliser les membres de l’équipe sur des objectifs individuels ;
rassembler en fédérant les membres de l’équipe autour de valeurs et d’objectifs
communs ;
et enfin mobiliser les énergies individuelles sur la réalisation des tâches qui leur sont
confiées.
Prioriser les tâches signifie organiser dans le temps les différentes tâches liées au projet selon
deux paramètre importants
La méthode :
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2.5. La planification des tâches : combinaison gagnante du travail d’équipe
Pour faciliter la visualisation des différentes tâches dans le temps, vous pouvez les ordonner
sur une ligne du temps que vous afficherez au-dessus de votre bureau.
Un tableau synthétique de répartition des tâches fournit au chef de projet un excellent outil de
pilotage. Il formalise les missions attendues des différents acteurs, les moyens à mettre en
œuvre pour les réaliser. Il permet de suivre l’évolution du projet en fonction des résultats
obtenus.
Remarque : plus les tâches identifiées seront concrètes, plus il sera facile de les répartir et de
les organiser dans le temps et entre les intervenants
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3. L’EVALUATION DES COLLABORATEURS
L’évaluation des collaborateurs fait partie intégrante de la GPEC, (gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences), et permet de faire un diagnostic sur le potentiel et d’identifier
les points forts et points faibles des collaborateurs.
Cela permettra de développer des axes de progrès et des actions à mettre en œuvre pour
optimiser le potentiel.
. Finalité
C’est un outil de management et de gestion des ressources humaines. Bien mené, il permet
d’échanger, de motiver, d’évaluer les résultats, de fixer des objectifs et les moyens pour les
atteindre. Cet entretien est directement lié à l’activité et la performance du salarié à son poste.
Le processus d’entretien
- Remise d’un support d’entretien au salarié
- Préparation de l’entretien : auto évaluation du salarié et simulation
d’évaluation par le responsable
- Au moment de l’entretien : dialogue/échange des points de vue entre l’auto
évaluation du salarié et l’évaluation du responsable
- Echange sur les aspirations et les attentes du salarié concernant son parcours
professionnel
- Fixation des objectifs par le responsable pour la période à venir
Préparation de l’entretien :
Le support d’évaluation doit être connu du collaborateur, devrait être communiquer au moins
2 semaines avant. Permet au collaborateur de le préparer et de s’auto évaluer. Le manager doit
prendre connaissances :
Description de postes
Entretiens précédents
Objectifs du service ou de l’entreprise
Axe du plan de formation
Résultat observé sur le poste de travail durant la période écoulée
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Il peut se préparer à l’entretien avec des simulations
Accueil
Bilan de l’année écoulée
Ecoute du collaborateur
Proposition d’objectifs
Conclusion
Dans la mesure du possible, apporter des réponses aux souhaits et demandes exprimés
par le salarié
Faire valider les plans d’actions identifiés lors de l’entretien et de mettre en œuvre
Conseils utilisés :
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CHAPITRE 3 : L’ANIMATION DE L’EQUIPE AU QUOTIDIEN
Manager est le résultat d’un processus relationnel jalonné de succès, d’échecs, mais dont la
finalité est toujours d’avancer collectivement. C’est aussi faire preuve d’une affirmation saine
de soi, développer un potentiel d'autorité influente et reconnue, qui prend en compte le degré
d'autonomie de ses collaborateurs, en ayant judicieusement recours à la délégation et à la
négociation.
S'impliquer personnellement, être dans l'action et non pas au-dessus d'elle, apporter aide et
conseil tout en montrant l'exemple, voilà les éléments qui permettront au responsable que
vous êtes de mettre en œuvre un management efficace et reconnu.
Pour chacune des responsabilités clés que doit assumer un responsable d'équipe, ce livre vous
propose des outils et des méthodes éprouvés permettant de donner une cohérence et une
légitimité accrues à la pratique quotidienne de votre management.
1. Communiquer
Des petites réunions régulières afin que chacun puisse s’exprimer et donner son opinion
devant tout le monde.
Des activités dans le cadre du team building ; une sortie avec les membres de votre équipe
pour favoriser les échanges.
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Ce genre d’activité permet à l’équipe de se divertir, d’apprendre à se connaître et de
renforcer les liens de solidarité. (Team building)
Le manager doit contribuer afin que des échanges réguliers se fassent entre les différents
membres d’une même équipe.
Se rapprocher et passer un peu de temps avec tous les membres de votre équipe afin de
montrer l’exemple.
La communication permet d’instaurer une bonne ambiance au sein d’une entreprise, facteur
de motivation de vos équipes mais aussi pour le manager.
Le temps de travail semble moins long et les tâches deviennent moins pénibles.
Elle permet également et peut être surtout de faire circuler l’information car un des grands
risques du manque de communication, réside dans le fait qu’une information capitale ne
circule pas ou mal et que des décisions soient prises sans avoir tous les éléments nécessaires.
Le rôle du manager est de motiver chacun des collaborateurs pour qu’ils sentent que leurs
forces intérieures peuvent être déterminantes. Mobiliser un collaborateur c’est lui donner
l’énergie dont il a besoin pour donner le meilleur de lui-même. « Pour motiver vos
collaborateurs, vous ne devez pas appliquer la même règle à tous les monde »,
Pour lui, les facteurs de satisfaction au travail ne sont pas les mêmes que les facteurs
d’insatisfaction et de mécontentement.
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Il considère que ces deux facteurs – la satisfaction et l’insatisfaction au travail – agissent de
manière indépendante : ainsi, le contraire de la satisfaction n’est pas l’insatisfaction mais
l’absence de satisfaction.
Les facteurs d’insatisfaction sont relatifs aux conditions de travail. Les facteurs de satisfaction
sont relatifs à l’épanouissement de l’individu dans son travail.
Les facteurs d’insatisfaction sont relatifs aux conditions de travail et doivent avoir un niveau
minimal de base.
Politique salariale
Conditions de travail
Salaire
Système de supervision
Statut
Sécurité du travail
Facteurs de satisfaction
Les facteurs de satisfaction sont relatifs à l’épanouissement de l’individu dans son travail.
Réalisation de soi
Évolution de carrière
Autonomie
Responsabilités
Reconnaissance
Intérêt du travail
1.5. La délégation
La délégation est le fait de confier une tâche à une autre personne, généralement un
collaborateur. Cette délégation ne désengage pas le délégant de sa responsabilité.
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Les freins majeurs à la délégation
Les principaux obstacles à la délégation sont les suivants :
Pourquoi déléguer ?
Pour :
– mieux gérer son temps,
– faire face à une surcharge de travail,
– utiliser et développer les compétences de ses collaborateurs,
– augmenter leur sens des responsabilités,
– développer la motivation au travail,
– installer la confiance.
Il importe que vous exprimiez très clairement à votre collaborateur qu’aucune sanction
matérielle ou affective ne sera prise à son endroit en cas d’erreur.
À l’inverse, l’absence de cette règle du jeu amènerait chez lui un comportement frileux, une
recherche constante de protection en sollicitant fréquemment votre accord avant toute
décision, toute action.
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Contrôler
Déléguer, c’est rester responsable. Vous allez donc devoir négocier les formes du suivi.
Pour ce faire, vous aurez pris soin, au préalable, de vous poser la question suivante : « De
quelles informations ai-je besoin pour suivre le déroulement de l’action, sans pour autant
intervenir sur le processus ? »
Cela dépend :
– de l’importance des risques liés à la mission déléguée,
– de la compétence et du niveau d’autonomie du délégataire.
se mettre en retrait, c’est laisser son collaborateur faire sa propre expérience, le laisser
découvrir puis affronter les difficultés de la mission.
Vous serez également vigilant à ne pas vous substituer à votre collaborateur en effectuant le
travail à sa place ou en décidant en lieu et place de celui-ci.
Mise en œuvre de cette façon, la délégation prend tout son sens et devient un réel outil de
formation et de motivation.
Évaluer
À l’issue de la mission, manager et délégataire établissent le bilan de l’expérience de cette
délégation.
Cette dernière phase est largement facilitée par la définition préalable de l’objectif ainsi que
de ses critères d’appréciation. Chacun sait déjà ce qu’il en est.
L’objectif de cette étape est d’aboutir à un accord sur les points suivants :
– quelles sanctions positives sont possibles ?
– quelle suite donner à cette expérience positive ?
– faut-il passer d’une délégation temporaire à une délégation permanente ?
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– confondre délégation et répartition des tâches,
– ne pas définir des objectifs,
– ne déléguer que des missions peu enrichissantes,
– imposer une délégation,
– éviter de parler de l’appréciation de la mission,
– ne pas laisser de marge de manœuvre au délégataire,
– proposer une mission trop difficile au délégataire,
– déléguer sans contrôler,
– être interventionniste sur la façon de faire et la réalisation de la tâche,
– ne pas donner un véritable droit à l’erreur,
– s’attribuer la paternité de la réussite de la délégation.
Le tableau ci-dessous nous indique que la possibilité de délégation est fonction du degré de
maturité des collaborateurs
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Le tableau ci-dessous propose les principes à observer pour la délégation
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2. LA REUNION DE TRAVAIL un outil incontournable du management
opérationnel
Le travail en groupe est un moyen efficace de prendre des décisions collectives, à condition
d'avoir un minimum de méthode acceptée par tous, d'éviter la routine et les habitudes,
d'accepter la critique et innovation en permanence
Une réunion efficace obéit à un certain nombre de principes que tout un chacun doit respecter
pour profiter au mieux des échanges entre les différents participants: la réunion de travail est
en effet une occasion où se croisent tous les ingrédients de la communication interpersonnelle.
Une réunion ne doit être organisée que si les contacts téléphoniques et épistolaires (par
correspondance), ne suffisent pas à traiter le problème posé. L’intérêt d’une réunion est de
profiter de la dynamique d’un groupe et de sa «Créativité » Les participants doivent viser
l’Efficacité et la «Productivité »
Pour être efficace et performant en réunion, une préparation rigoureuse est nécessaire. Cela
permet d'éviter les "Hors-sujet et les pertes de temps d’une part, les luttes d’influence, les
prises de parole excessives et la dispersion d’autre part.
Les réunions sont un moyen de partager, au sein d’un groupe de personnes, un même niveau
de connaissance sur un sujet ou un problème et de prendre des décisions collectivement.
Attention les réunions sont consommatrices de temps lorsqu’elles ne restent pas focalisées sur
leur objectif
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Déterminer le périmètre de la réunion
En fonction du nombre de participants, il est nécessaire de trouver une salle de réunion libre à
une date où les participants sont disponibles.
La date de la réunion doit être prévue suffisamment à l’avance , afin de permettre l’envoi des
invitations et des convocations aux participants dans des délais décents.
Diffuser l’ordre du jour à l’ensemble des participants, en précisant notamment le lieu ainsi
que l’heure de début et de fin de la réunion.
Eventuellement, pour des personnes venant d’un autre lieu que l’entreprise, transmettre un
plan d’accès récapitulant les principales facilités (, arrêt de bus, gare) à proximité du lieu de la
réunion.
Si possible ou si nécessaire, et afin d’optimiser l’efficacité des échanges, un document
préparatoire, envoyé préalablement à la tenue de la réunion et situant le contexte, faisant
éventuellement apparaître quelques questions clés, permettra aux participants de mieux
préparer leur intervention.
Convocation : Selon les entreprises ou organisation, une convocation doit être établie
pour les personnels afin qu’un ordre de mission leur soit adressé.
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Invitation : une invitation devra être adressée aux participants autres que les personnels
de l'entreprise ou de l'organisation.
Il est fortement recommandé de demander aux participants de faire un effort particulier lors
de la description de leur activité et notamment d'éviter l'utilisation de sigles.
- Feuille d'émargement
Pour les réunions faisant intervenir des personnes ayant un ordre de mission, il est nécessaire
de faire circuler une feuille d’émargement afin de permettre aux services financiers de valider
les frais de déplacement. Une feuille d’émargement type est en annexe de ce document.
A toutes fins utiles, s’il s’agit d’une série de réunions, les décisions de la réunion précédentes
peuvent être passées en revue, pour mémoire ou pour suivi de l’avancement de leur
réalisation.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il peut être utile de récapituler brièvement l’ordre du jour
de la journée, le temps imparti sur chaque sujet et les intervenants.
Les points importants de l'ordre du jour devront préférentiellement être abordés en débuts de
réunion, où la concentration est maximale et afin de ne pas risquer de les traiter rapidement en
fin de réunion.
- Mettre à l'aise
Afin de mettre à l'aise les participants, un café peut être servi en début de réunion ou bien de
simples bouteilles d'eau peuvent être distribuées aux participants.
Par ailleurs, une salle correctement dimensionnée et avec une température adaptée
permettront de rendre une réunion plus efficace.
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- Rédiger un relevé de décision
S’il s’agit d’une série de réunion, il peut être opportun de profiter de la présence des
participants pour convenir d’une date commune pour la tenue de la ou des réunion (s) suivante
(s).
Objet de la réunion,
Date de la réunion,
Participants (et excusés),
Ordre du jour,
Résumé de chaque point de l’ordre du jour,
Relevé de décisions
- Diffuser le compte-rendu
Le compte-rendu doit être diffusé à l’ensemble des participants, pour validation. Après un
délai de l’ordre d’une semaine, si des propositions de modifications ont été faites, le compte-
rendu final devra être à nouveau envoyé à l’ensemble des participants.
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3. LA GESTION DES CONFLITS
Divergences d’opinions, différences dans les méthodes, oppositions dans les objectifs, luttes
intestines pour le pouvoir, rivalités interservices, sont-elles inéluctables ?
Le conflit fait-il partie de l’essence même de l’homme ou peut-on, tout en restant réaliste,
caresser l’espoir que penser :
– émulation ne signifie pas nécessairement compétition ?
– différence ne signifie pas nécessairement opposition ?
– désaccord ne signifie pas nécessairement affrontement ?
Afin que tous et chacun gardent présent à l’esprit et œuvrent ensemble à l’atteinte des
objectifs individuels et collectifs en même temps qu’à la pérennité de l’entreprise.
Dans l’exercice quotidien du management de proximité, vous êtes confronté à une diversité de
conflits :
– à l’intérieur de l’entreprise à l’occasion d’une réforme de structures qui fait réapparaître des
intérêts et objectifs divergents entre services, (exemple : commerciaux et production) ;
La forme du conflit peut apparaître d’ordre social (exemple : le désaccord entre deux
personnes), mais son origine peut être d’ordre structurel (exemple : les objectifs
contradictoires entre les deux services d’appartenance).
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– la dimension sociologique, c’est-à-dire les intérêts individuels liés aux statuts et à la zone de
liberté des acteurs.
prendre du recul par rapport aux situations vécues afin de les objectiver, autant que faire
se peut, en les restituant à l’intérieur de la dynamique organisationnelle
Le « conflit ouvert »
Les personnes pensent NON et disent NON, le désaccord
est clairement exprimé.
Le « conflit larvé »
Le désaccord existe, mais il n’est pas exprimé ouvertement.
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Repérer ce type de conflits nécessite pour l’encadrement de s’appuyer sur un certain nombre
d’indicateurs :
- l’augmentation de l’absentéisme,
- du turn-over,
- des litiges ou contentieux clientèle,
- des rumeurs...
- la diminution de la productivité,
- des indices qualité.
-
3.4. Les attitudes dans les conflits
Compromis
Marchandage
« couper la poire
en deux »
Apaisement
Retrait Zone
pas d'accord perdant/gagnant
passivité
Bien évidemment, il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » attitude en soi. Le choix de l’une ou
l’autre dépend de la prise en compte d’un certain nombre d’éléments tels que :
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3.5. Pour une démarche efficace :
Résoudre un conflit de façon efficace nécessite d’appréhender le problème dans un certain état
d’esprit, en respectant une éthique (respecter les intérêts et enjeux de chacun et faire en sorte de ne
léser personne) et en ayant la ferme volonté d’aboutir.
- être convaincu que le conflit est source d’évolution. le mettre à profit pour écouter, échanger sur
les désaccords.
- exercer une pression sur l’objectif à atteindre : trouver une situation adaptée où chacun trouve
son compte.
Être responsable d’une équipe suppose de savoir accepter les désaccords et les conflits.
Des capacités de négociation, voire de médiation, en situation de face à face vous sont
nécessaires si vous voulez jouer pleinement votre rôle et passer des intérêts particuliers à
l’intérêt général.
Manager, c’est réguler des relations entre des personnes qui occupent des fonctions
différentes, au sein d’un ensemble plus vaste, celui de l’entreprise, en recentrant chacun vers
l’atteinte d’un but commun.
Manager, c’est reconnaître le pouvoir de l’autre, c’est accepter de partager le sien. C’est
gravir le chemin semé d’embûches qui va de la défiance interpersonnelle à la confiance
mutuelle. C’est passer de relations gagnant/perdant à des relations gagnant/gagnant.
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4. ENTRETENIR AVEC SON EQUIPE DES RELATIONS POSITIVES
– L’information opérationnelle
Elle a pour but de définir la nature du travail à effectuer.
Elle précise « ce qu’il faut faire » et se matérialise dans l’entreprise sous forme de directives.
– L’information organisationnelle
C’est permettre à chacun de « savoir comment faire », c’est-à-dire d’organiser l’information,
de la restituer par rapport aux objectifs du service, de l’entreprise. Elle se matérialise sous
forme de check-list de techniques de fabrication, de modes opératoires.
– L’information relationnelle
Elle permet à chacun de faire le lien entre les deux types d’informations précédents. C’est
comprendre « pourquoi le faire ».
– L’information connexe
C’est l’information qui n’est pas en lien direct avec la fonction occupée, mais qui permet de
situer celle-ci au sein du service.
– L’information générale
Elle concerne, bien entendu, la stratégie de l’entreprise, les objectifs pour l’année en cours, les
résultats obtenus, le positionnement de l’entreprise par rapport à ses concurrents...
Nombre de responsables, encore aujourd’hui, ont tendance à penser que ces informations
n’intéressent pas leurs collaborateurs et ne les diffusent donc pas. La rumeur peut prendre LE
RELAIS.
C’est, en fait, commettre une erreur importante en matière de management et de motivation
des hommes !
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Information descendante
Source : le responsable,
Chemin : la voie hiérarchique,
Destinataires : les collaborateurs.
Plus l’information reçue est proche de la source (D.G.), plus elle est utile à ses destinataires
Plus le nombre de relais hiérarchiques est important, plus cette information subit des
déformations, des pertes.
Vouloir conserver l’information par-devers soi(excepté celle qui est confidentielle), c’est
perdre la confiance de ses collaborateurs, c’est diminuer son influence, c’est perdre de sa
crédibilité.
A l’inverse, faire circuler l’information, c’est partager le pouvoir ; c’est reconnaître l’autre
dans son identité ; c’est développer des relations fondées sur la confiance ; c’est échanger ;
c’est communiquer. Le rôle de responsable est là.
L’information ascendante
Source : collaborateurs,
Chemin : voie hiérarchique ou autre,
Destinataire : hiérarchie.
– La parole est alors donnée au personnel pour qu’il puisse poser toutes les questions qu’il
souhaite.
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Les réunions de résolution de problèmes, les séminaires de formation, l’entretien
d’embauche ou de promotion, les réunions informelles, les « pots de départs » sont
également des occasions de provoquer et d’obtenir des informations.
L’information latérale
Source : collègues,
Chemins : multiples et variés,
Destinataires : collègues.
L’un des principaux maux de l’entreprise française réside dans son cloisonnement
interservices.
Plutôt que de travailler en synergie vers l’atteinte d’un but commun : la satisfaction des
besoins du client, les services ont souvent tendance à engager une compétition.
Favoriser la circulation de l’information interservices représente une condition sine qua non
de l’efficacité des entreprises de demain.
Information syndicale
Source : direction,
Destinataires : délégués du personnel, membres du comité d’entreprise provenant de
l’entreprise, représentants du personnel.
Une des façons de gérer au mieux cette information consiste à réunir, à l’issue de la réunion,
les principaux membres de l’encadrement afin de les informer sur les décisions qui ont été
prises ou pas, de telle sorte qu’ils puissent réagir de façon adaptée aux questions que le
personnel est susceptible de leur poser.
Information extérieure
Source : environnement,
Chemins : divers (presse, radio),
Destinataires : membres de l’entreprise.
Nombre de salariés se plaignent d’obtenir plus souvent des informations, parfois importantes,
provenant de l’extérieur que de l’entreprise elle-même.
S’il est évident que certaines informations doivent pendant un certain temps être tenues
secrètes (exemple : négociations importantes avec un concurrent, rachat d’une entreprise,
etc.), il convient cependant de ne pas négliger ce flux d’information et d’informer aussitôt que
possible le personnel des décisions importantes, des changements à venir qui le concerne. Il
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est en effet très désagréable d’avoir le sentiment d’être le dernier informé d’une décision qui
vous concerne en premier lieu.
Originale : elle apporte des éléments nouveaux au destinataire, dans son contenu, sa
présentation ou ses conclusions.
Traitée : elle est replacée dans son contexte d’origine, afin de pouvoir être exploitée
efficacement.
Informer prend du temps, mais cela permet d’éviter bien des écueils
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CONCLUSION
Nous avons vu que le management opérationnel est ce qui est a priori du domaine du
fonctionnel et donc du court terme. Par conséquent, le management d'une structure
organisationnelle est du domaine de l'opérationnel, contrairement à la gestion du périmètre de
l'entité qui est du domaine du management stratégique.
La pratique actuelle des organisations montre que la frontière entre management stratégique et
management opérationnel est petite. En effet, il est demandé de plus en plus aux cadres
intermédiaires de prendre des initiatives pour anticiper l’évolution des marchés et desserrer
les contraintes de l’entreprise. Ce qui relève normalement du niveau stratégique. D’où le
développement du management par projet dans les organisations. Dans ces organisations, on
observe une faible spécialisation du travail, et des systèmes de commandement basées sur la
consultation et l’échange.
Les structures dites « organiques » sont plus adaptées à l’économie moderne des nouvelles
technologies et de l’adaptation continue aux besoins du client. Elles sont flexibles, adaptatives
et décentralisées car elles évoluent dans des environnements changeants. Le degré
d’instabilité de l’environnement va influencer la structure de l’organisation : plus
l’environnement est instable, plus l’organisation se différencie en segments autonomes quant
à leur fonctionnement. Ce qui nécessite la mise en place de procédures d’intégration interne
pour coordonner les actions des différents éléments d’où l’importance du management
opérationnel.
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BIBLIOGRAPHIE
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Blacke, Robert R. et Mouton, Jane S.. Les deux dimensions du management. Bulletin des
bibliothèques de France [en ligne], n° 7, 1980 [consulté le 11 avril 2016]. Disponible sur le
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Galambaud B, L’information et la communication au service de l’entreprise, Institut
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Guy le Boterf «De la compétence à la navigation professionnelle» (Ed d’Organisation)
Hubert Landier : « 18 bonnes raisons de détester son entreprise », (François Bourin
Éditeur, mai 2012).
J. Nuttin «Théorie de la motivation humaine» (PUF).
John ADAIR, Not Bosses but Leaders, Kogan Page [Amazon]
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