Présentation Des États Financiers Selon Système Comptable Financier PDF

‫الجمه ـ ــوري ــة الجــزائ ــرية الديمقراطيــة الشعبي ــة‬
République Algérienne démocratique et Populaire

‫وزارة التعليـ ــم العـ ــالــي و البح ـ ــث العلم ـ ــي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫ محمد بن احمد‬2 ‫جامعة وهران‬
Université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed
‫ التجارية و علوم التسيير‬،‫كلية العلوم االقتصادية‬
Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion
MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du diplôme de MASTER
En (filière) : science financière et comptabilité
Spécialité : audit & comptabilité
Sujet :
Présentation des états financiers selon

système comptable financier
Mémoire présentée par : sous la direction de :

Melle KHELIL Amel Mme TAIEBI Khadîdja
Soutenu devant le jury composé de :
Nom et Prénom Grade Université Qualité
Oran-2- président
Oran-2- Rapporteur
Oran-2- Examinateur
Année universitaire 2019/2020

Remerciement
Le présent travail n’est pas seulement le fruit de nos propres
efforts, mais aussi les efforts de bien des personnes à qui nous
exprimons nos vifs remerciements.
Tout d’abord on remercie « DIEU tout puissant » pour sa

bonté, pour nous avoir guidées vers le bon chemin, et pour le
courage qu’il nous a donné pour terminer ce travail.
Toute notre reconnaissance à Mme « TAIEBI Khadîdja »,
pour son aide généreux, ces orientations et ses précieux conseils qui
nous ont permis de réaliser ce travail.
Parallèlement, je dois témoigner d'une marque de
reconnaissance envers les membres de jury pour l'effort d'évaluation
de Ce travail de recherche
I
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mes chers
Parents qui ont été constamment à mes cotes
Et qui m'ont soutenu tout au long de mon parcours
À mes frères et sœurs et À tous ceux qui me sont chers. ,
À mes professeurs qui m'ont orienté tout au long de mon cursus,
À mon encadreur qui m'a tant aidée à réaliser ce travail,
Mes pensées vont également à mes meilleurs Amis (es).
II
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Sommaire des tableaux :
Sommaire des figures :
Introduction générale
Chapitre I : La notion générale de la comptabilité
Introduction :
Section 01 : généralité sur la comptabilité :
1. Historique de la comptabilité :
.2 Définition de la comptabilité
3. Les principes comptables fondamentaux :
4. Fonctions et rôles de la comptabilité :
Section 02 : généralité sur le système comptable financier
1. la normalisation comptable
2. Du plan comptable au système comptable financier :
3. Le cadre conceptuel du système comptable financier :
4. Les norms IASB (International Accounting Standards Board )
Chapitre II: La présentation Des États Financiers
Introduction
Section1 : la notion générale des états financiers.
1. Définition et objectifs des états financiers
2. Règles communes de présentation des états financiers
3. Comparatif (N-1) :
4. la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes.
5. La présentation des états financiers selon les normes comptables
internationales (International Accounting Standard)
Section 2 : les composants des états financiers
1. Le bilan :
2. Le compte du résultat :
3. L’état de variation des capitaux propres :
4. Le tableau de flux de trésorier:
5. L’annexe :
Conclusion :
Conclusion générale
Bibliographie
Sommaire des tableaux:
Numéro de Titre Numéro de
tableau page
Tableau N° 1 Les principes comptables Page N°13
fondamentaux
Tableau N° 2 Les utilisateurs externes à l’entreprise Page N°15
Tableau N° 3 Les utilisateurs internes à l’entreprise Page N°16
Tableau N° 4 droits pécuniaires Page N°17
Tableau N° 5 Modèle du bilan selon le système Page N°45
comptable financier - l’actif –
Tableau N° 6 Modèle du bilan : selon le système Page N°46
comptable financier –le passif -
Tableau N° 7 Classement des charges Page N°48
Tableau N° 8 modèle de compte résultat selon le SCF Page N°52
par nature
Tableau N° 9 modèle de compte résultat selon le SCF Page N°53
par fonction
Tableau N° 10 modèle de l’état de variation des Page N°56
capitaux propres
Tableau N° 11 Modèle du tableau de flux de Page N°62
trésorerie : Méthode direct
Tableau N° 12 Modèle du tableau de flux de Page N°63
trésorerie : Méthode indirect
Tableau N° 13 Évolution des immobilisations et des Page N°66
actifs financiers
Tableau N° 14 Tableau des amortissements Page N°67
Tableau N° 15 Tableau des pertes de valeur sur Page N°68
immobilisations et autres actifs non
courant
Tableau N° 16 Tableau des provisions Page N°69
Tableau N° 17 État des échéances des créances et des Page N°70
dettes a la clôture de l’exercice.
III
Sommaire des figures:
Numéro de figure Titre Page de figure
Figure N°1 Fonctions et rôles de la comptabilité Page N°14
Figure N°2 La répartition de la valeur ajouté Page N°17
Figure N°3 Le dispositif de normalisation international Page N°24
IV
La comptabilité est un système d’information permettant de formaliser les

données relatives à l’entreprise. Elle fournit une information intelligible,
significative, fiable et pertinente sur la réalité économique de l’entreprise. Elle
permet notamment de rendre compte des relations de l’entreprise avec ses
partenaires et d’informer sur la situation patrimoniale et les performances de
l’entreprise.
L’information comptable est une donnée quantitative monétaire retraçant un
événement affectant la situation financière ou la performance de l’entreprise à
une date donnée et justifié par un document.
La performance de comptabilité est liée directement avec ce qu’on appels les
états financier.
Le principe d’intangibilité doit être mis en place c’est-à-dire respecté les
exercices précédents, une comparaison entre les états financiers (N, N-1, N-2)
permet de déterminer l’action à prendre à l’avenir proche pour une entité,
comme par exemple:
❖ Acheter de nouvelles actions
❖ Un emprunt à long ou à court terme
❖ L’autofinancement
❖ De nouveaux investissements
❖ Augmenter son capital
À la lumière de ces événements a émergé dans les pays développés des
nombreux changements et Développements dans le domaine de la comptabilité
et financier le « ministère des finances » et le «Conseil national de la
comptabilité » ont fait plusieurs tentatives pour réparer et améliorer le plan
Comptable national
Les états financiers représentent la partie émergée de l’iceberg, alors que la
comptabilité est la partie immergée qu’est un long processus de travail,
1
Passation, contrôle, gestion au cours d’une année N, donc ses états sont d’une
importance capital, est pour en arriver à cette dernière le comptable les élabores
c’est ce qu’on verra toute au long de ces chapitres.
Selon le SCF Les états financiers doivent présenter de manière fidèle la
situation financière de l’entité, ces performances et tout changement de sa
situation financière, et doivent refléter l’ensemble des opérations et événements
découlent des transactions de l’entité et des effets des évènements liés à son
activité.
Les états financiers sont une représentation financière structurée des
événements affectant une entreprise, et des transactions réalisées par celle-ci..
Notre travail de recherche se base sur la question centrale suivante : « est-ce-

que les états financiers sont-ils préparés selon le système comptable
financier ? »
Nous prenons en considérations les questions secondaires suivantes :
• Quels sont les principes comptables du système comptable financier

et quels sont ses composants ?
• Quels sont ses états financiers obligatoires qui sont imposés par la loi
n° 07_11 du système comptable ?
Nous formulons les hypothèses suivantes que nous jugeons

utiles :
• Le système comptable financier est considéré comme une

nouvelle culture algérienne, il se base sur plusieurs
principes,
Ce nouveau système comprend deux parties :
− le cadre conceptuel de l’organisation et les règles

d’évaluations et les états financiers ;
2
− la nomenclature et le fonctionnement des

comptes.
• Le nouveau système comptable financiers et selon la loi n° 07-11
présente et porte le contenu et le mode de présentation des états
financiers pour fournir des informations sur la situation financière ; et
aider a la prise des décisions.
L’étude menée dans ce mémoire a pour but de prendre connaissance du
système comptable financier et l’étendue de son application au sien des
entreprises algériennes et surtout sur les états financiers et leurs présentation .
Nous avons structuré notre mémoire comme suit :
➢ Chapitre 01 : La notion générale de La comptabilité
➢ Chapitre 02 : présentation des états financiers
Les deux premiers chapitre abordèrent le coté théorique :

➢ Le premier chapitre intitulé : La notion générale de La comptabilité,
il présenter une généralité sur la comptabilité et le cadre générale du
système comptable financier.
➢ Le deuxième chapitre intitulé : présentation des états financiers, il
comporter une notion générales des états financiers, et bien détaillé ces
états selon le system comptable financiers.
L’importance de notre sujet de recherche « présentation des états
financiers selon le système comptable financiers » est la présentation des
états financiers et fournir des informations sur la situation de l’entité, ces
informations peuvent concerner l’état de sa structure financière, la
composition de son patrimoine, évaluation de ses performances et la mesure
de sa rentabilité.
L’information financière et les méthodologies des états financiers sont
appliquées conformément au système comptable financier suivant les règles
de présentation et méthode d’évaluation.
3
Notre référence principale durant notre recherche était le journal officiel de la

république algérienne.
4
Chapitre I
La notion générale de
La comptabilité.
Chapitre I La notion générale de la comptabilité
Chapitre I : La notion générale de la comptabilité
Introduction :
L’Algérie a élaboré un nouveau système comptable appelé Système Comptable
Financier (SCF) mis en place à partir de 2010. Dans ce chapitre nous avons
présentées et devenir ce système comptable financier, et quelques notions
élémentaires sur la comptabilité et le nouveau plan comptable.
Section 01 : généralité sur la comptabilité :
1. Historique de la comptabilité :
La naissance de la comptabilité : une histoire ancienne On retrouve dans
l'histoire égyptienne au 4ème millénaire avant JC des traces de comptabilité.
Les prémisses de la comptabilité étaient en fait un suivi des entrées et sorties
d'un compte que l'on a pu retrouver via des écritures sur de l'argile ou sur du
papyrus. En fait, l'invention de la comptabilité a précédé celle de l'écriture !
« Luca Pacioli » entre dans l’histoire de la comptabilité
Vers le XVIème siècle, on assiste à la Renaissance de la comptabilité.

On connaît les peintures de « Michel-Ange à la Chapelle Sixtine, la
Joconde de Léonardo Da Vinci »mais on oublie souvent la
comptabilité en partie double de Luca Pacioli. Le principe est simple :
une écriture doit se voir dans 2 comptes comptables, l'un au crédit et
l'autre au débit. Luca Pacioli explique que la méthode vénitienne de
tenue des comptes s'articule autour de 3 livres de comptes, à savoir : le
Journal, le Grand Livre et la Balance. Chacun ayant une fonction propre:
❖ Le Journal : enregistrement chronologique
❖ Le Grand Livre : enregistrement analytique
❖ La Balance : fonction de vérification
On voit également à cette époque l'apparition du Compte de Résultat.
6
En définitive, les grands principes de la comptabilité que l'on utilise

actuellement dans les entreprises trouvent leurs fondements à cette
époque.
L’histoire de la comptabilité moderne :

Même si les grands principes n'ont pas changé, la comptabilité a du s'adapter
aux exigences économiques modernes. Le développement des méthodes de
gestion et l'apparition d'un nouveau service dans l'organisation des entreprises
appelés « contrôle de gestion » ont contribué au développement de la
comptabilité analytique. La comptabilité analytique s'articule non plus autour
des comptes 1comptables classiques, ceux du PCG (Plan Comptable Général),
mais autour de « codes affaires » différents dans chaque entreprise traduisant
leurs spécificités organisationnelles. Néanmoins, la tenue d'une comptabilité
classique reste nécessaire pour répondre aux questions fiscales. Ensuite,
la comptabilité s'adapte aux NTIC (Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication) ce qui a profondément changé le
quotidien : automatisation d'écritures, centralisation de la comptabilité
au sein des holdings, externalisation ou délocalisation du traitement des
factures, dématérialisation,... L'histoire continue : la révolution est en
route !1
2. Définition de la comptabilité
La comptabilité est un système d'information normalisé et réglementé qui a
pour objectif d'offrir une représentation synthétique de l'entreprise indispensable
aux dirigeants, aux actionnaires et aux tiers, à la fois pour prendre des décisions
et pour permettre la comparaison des performances des entreprises. Elle permet
d'effectuer des comparaisons périodiques et d'apprécier l'évolution de l'entité
dans une perspective de continuité d'activité.
. Expert-comptable.com
1
7
La comptabilité est une technique quantitative de gestion normalisé qui

consiste à saisie et mesurer des mouvements affectant l'exploitation ou la
structure d'une entreprise et résultant, soit de sont activité interne, soit des ses
relations avec l'extérieur.
Dans la pratique le processus consiste à collecter, analyser, évaluer, enregistrer,
calculer, présenter et interpréter ces mouvements exprimés en termes
monétaires.
Selon le système comptable financier (SCF) « la comptabilité financière

est un système d’organisation de l’information financière permettent de saisir,
classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrés et présenter des états
reflétant une image fidèle de la situation financière et patrimoniale, de la
performance et de trésorerie de l’entité, à la fin de l’exercice »2.
2.1. Les fonctions de base de la comptabilité sont :

1. l’enregistrement et le traitement des donnes.
2. la fonction informationnelle – la comptabilité fournit des informations sur :
• la structure du patrimoine ;
• la situation financière ;
• les résultats obtenues
Les utilisateurs de la comptabilité sont :

- les utilisateurs internes (les propriétaires, les partenaires, le conseil, les
managers) ;
- les utilisateurs externes (les investisseurs, les créditeurs, les clients, les
org. fiscaux, la presse etc.).
3. la fonction de contrôle.
2
Article 3 de la loi financière 07-11 portant SCF
8
4. la fonction juridique – les données comptables servent comme preuve en

justice.
5. la fonction prévisionnelle – on emploie les informations comptables pour
détermines les tendances futures des phénomènes.
2.2. Les différents types de comptabilité :
Il existe plusieurs types de comptabilité (d’entreprise) :
• Comptabilité général
• Comptabilité analytique d’exploitation
• Comptabilitéé des sociétés
• omptabilité budgétaire
• Comptabilité publique
• Comptabilité national
• Comptabilité du marché extérieur3.
2.3. le principe de base de la comptabilité :

La procédure d’enregistrement des écritures comptables repose sur un
mécanisme fondamental: la comptabilisation en partie double des opérations4.
La comptabilisation en partie double est une méthode d’enregistrement

des écritures, ou l’on inscrit le montant d’une opération simultanément au crédit
d’un compte et au débit d’un autre (toute opération est enregistrée sur deux
comptes en même temps)
Dans la comptabilité en partie double, le système généralement utilisé,

l’enregistrement d’une opération se fait à la dois au crédit d’un compte et au
3
Mémoire sur la présentation des états financiers au sein de la société hélios SPA page 9 (2016)
4
www.compta-facile.com
9
débit d’un autres compte, pour le même montant .l’écriture est inscrite dans un
compte crédit et dans un compte débit.
L’écriture d’un crédit signifie qu’une ressource est utilisée.
Un débit signifie qu’un emploi est rempli.
Avantages de la comptabilité à partie double :
La parie double est une méthode bien plus efficace que la partie simple .en effet,
elle permet de :
• Enregistrer des opérations différées dans le temps, comme des emprunts ou

des provisions.
• Vérifier en permanence que les crédits sont égaux aux débit .c’est-à-dire
que le total de ce que l’entreprise doit est parfaitement égal au total de ce
que l’entreprise possède .autrement dit, une recette ou une dépense est
toujours associée au mode de financement correspondant .
• Présenter une image plus exact des richesses et des finances de
l’entreprise5.
3. Les principes comptables fondamentaux :
L’enregistrement correct et sans délai des opérations nécessite la mise en oeuvre
des principes comptables contenus dans l’article 6 de la loi 07-11 du 25/11/2007
et que nous rappelons sous forme synthétique.
Postulat, principe ou
Définitions et champs d’application
convention
L’entité comptable est considérée comme autonome et
distincte de la ou des personnes participants à ses capitaux
Convention de
propres. Ses états financiers prennent en compte
l’entité
uniquement l’effet de ses propres transactions et des seuls
.évènements qui la concernent
5
debitoor.fr
10
Situation normale de l’entité selon laquelle elle est

Continuité de
présumée n’avoir ni l’intention, ni la nécessité de mettre
l’exploitation
fin à ses activités ou de les réduire de façon importante
.dans un avenir prévisible
Comptabilité Les effets des transactions et autres évènements sont
d’exercice constatés à la date de la survenance de ces transactions ou
)ou d’engagement( .évènements
Indépendance des Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui
exercices le précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il
)séparation( convient donc de lui imputer les transactions et les
.évènements qui lui sont propres et ceux-là seulement
D’un arrêté des comptes à l’autre, les méthodes
comptables sont appliquées de manière identique à
l’évaluation des éléments et à la présentation des
Permanence des
informations pour assurer la cohérence et la comparabilité
méthodes )fixité(
de ces informations au cours des périodes successives.
Toute exception à ce principe ne peut être justifiée que par
la recherche d’une meilleure information ou par un
.changement de la réglementation
Prééminence de la Les transactions et autres évènements sont comptabilisés
substance sur la et présentés dans les états financiers conformément à leur
forme substance et à leur réalité économique et non pas
.seulement selon leur forme juridique
Objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités
et dans le respect des règles comptables, les états
Image fidèle )bonne
financiers de l’entité qui sont en mesure de donner des
)information
informations pertinentes sur la situation financière et la
performance et la variation de la situation financière de
.l’entité
Montant de trésorerie payé ou juste valeur de la contre
partie donnée pour acquérir un actif, à la date de son
acquisition ou de sa production. Montant des produits
Coût historique
reçus en échange de l’obligation ou montant de trésorerie
)nominalisme(
que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif dans le
.cours normal de l’activité
11
Prise en compte d’un degré raisonnable de précaution

dans l’exercice des jugements nécessaires pour préparer
Prudence
les estimations dans des conditions d’incertitudes, de sorte
que les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et
.que les passifs et les charges ne soient pas sous-évalués
Importance Une information est significative si le fait de ne pas
significative )ou de l’indiquer peut avoir une incidence sur les décisions
)matérialité relative économiques prises par les utilisateurs sur la base des états
.financiers
la compensation entre éléments d’actif et éléments de
passif au bilan ou entre éléments de charges et éléments
Non-compensation
de produits dans le compte de résultat, n’est pas autorisée,
sauf dans les cas où elle est imposée ou autorisée par le
.Système Comptable Financier
Le bilan d'ouverture )au 01/01/N(, doit refléter
impérativement les données du bilan de clôture )N – 1(, tel
Intangibilité du bilan qu'il a été arrêté, certifié, approuvé et publié. Toute
d’ouverture modification résultant des corrections d'erreurs
fondamentales ou d'estimation, de changement de
méthodes ou de règlementation comptables, devra
.impacter les capitaux propres, avec mention en annexe
L’information comptable doit être neutre ; elle ne doit pas
Neutralité
faire l’objet de parti pris ou aboutir à des données
.tendancieuses et des résultats prédéterminés
L’information comptable ne peut atteindre son objectif que si elle est construite
sur des postulats cohérents et compatibles avec ses objectifs, dans le cadre de
conventions acceptables et du principe de la comptabilité en partie double. Elle
.doit en outre réunir un certain nombre de qualités
Ces qualités doivent assurer l’image fidèle des comptes et des états financiers
.publiés
Qualité de l’information lorsqu’elle peut influencer les
Pertinence décisions économiques des utilisateurs en les aidant à
évaluer des évènements passés, présents ou futurs ou en
.confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées
Qualité de l’information lorsqu’elle est établie et présentée
Comparabilité dans le respect de la permanence des méthodes et permet à
son utilisateur de faire des comparaisons significatives
.dans le temps et entre entités
12
Qualité de l’information lorsqu’elle est exempte d’erreur

et de préjugé significatifs et que les utilisateurs peuvent lui
Fiabilité
faire confiance pour présenter une image fidèle de ce
qu’elle est censée présenter ou de ce qu’on pourrait
.s’attendre raisonnablement à la voir représenter
Non explicitement énoncée dans le SCF, cette qualité
Sincérité )bonnes
résulte des dispositions du code de commerce. Elle a une
pratiques
relation avec les moyens à mettre en œuvre pour atteindre
)comptables
l’image fidèle sur la base de la réalité des faits, de leur
.matérialité et importance significative
Régularité
.Conformité aux lois, règles et procédures en vigueur
Qualité d’une information lorsqu’elle est facilement

compréhensible par tout utilisateur ayant une
Intelligibilité )ou
connaissance raisonnable des affaires et des activités
)clarté
économiques et de la comptabilité et ayant la volonté
d’étudier l’information d’une façon raisonnablement
.diligente
La comptabilité doit être tenue à jour pour aider à la prise
Rapidité )ou célérité(
.de décision et aux manifestations de contrôles
Relation Coût/Avantage : le coût de l’information

Coût raisonnable financière et comptable doit être en deçà des avantages
.que cette information est sensée apporter ou produire
Tableau N° 1 : les principes comptables fondamentaux
13
4. Fonctions et rôles de la comptabilité :
Fonctions et rôles de la comptabilité
Instrument Outil pour la prévision

Moyen de Instrument Macro économique et
preuve de contrôle d’aide à la
décision instrument de dialogue
social
Figure N°1 : fonctions et rôles de la comptabilité
4.1. La comptabilité, Moyen de preuve

Code de commerce, article L. 123-23. La comptabilité régulièrement tenue
peut être admise en justice pour faire preuve entre commerçants pour faits de
commerce. Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par son
auteur à son profit.
La communication des documents comptables ne peut être ordonnée en justice
que dans les affaires de succession, communauté, partage de société et en cas de
redressement ou de liquidation judiciaires.
4.2. La comptabilité, instrument de contrôle

Cette fonction s’est affirmée avec la séparation entre les bailleurs de fonds et les
gestionnaires de l’entreprise.
Par l’obligation qui leur est faite, les dirigeants doivent en effet présenter les
documents de synthèse (bilan, compte de résultat et annexe) aux propriétaires
de l’entreprise qu’ils gèrent. C’était également la fonction que les trésoriers des
grands ordres religieux (Ordre des Templiers par exemple) devaient remplir :
ces ordres implantés un peu partout et jouant le rôle d’établissements de crédit
disposaient de financiers qui devaient rendre des comptes à leurs supérieurs
hiérarchiques.
14
4.3. Rôle d’aide à la prise de décision

3)1. En direction des utilisateurs externes à l’entreprise
Utilisateurs Besoins à satisfaire
Un prêt peut-il être accordé à l’entreprise ?
• étude de la situation financière de celle-ci
Banquiers
• possibilités de remboursement de l’emprunt
• capacité à supporter les charges d’intérêt
La rentabilité des capitaux placés dans
l’entreprise est-elle satisfaisante ?
• examen de différents rapports mesurant la
Investisseurs rentabilité
• comparaison des résultats entre plusieurs
entreprises
• évolution des résultats dans le temps
L’entreprise est-elle solvable (pourra-t-elle
Fournisseurs payer ses dettes) ?
de marchandises • examen de la situation de trésorerie
ou de matières • s’il existe des problèmes, demande de
premières garanties supplémentaires
avant la livraison (caution par exemple)
L’activité de l’entreprise est-elle pérenne ?
• si la source d’approvisionnement du client
Clients
vient à fermer, cela peut mettre en danger le
client lui-même : il n’a plus rien à vendre
Tableau N°2 : les utilisateurs externes à l’entreprise
On s’aperçoit ici que la comptabilité sert à satisfaire les besoins de nombreux

utilisateurs de l’information comptable.
Il existe pour obtenir les informations comptables de nombreuses bases de
données, généralement payantes, où les entreprises peuvent aller chercher les
renseignements nécessaires à leurs prises de décisions.
15
3)2. En direction des utilisateurs internes à l’entreprise

Par exemple, un maçon, entrepreneur Éléments à rechercher dans les
documents comptables :
individuel, aura besoin de
– coût des matières premières utilisées
renseignements chiffrés pour élaborer dans des chantiers identiques (sacs de
ciment, sable, etc.) ;
un devis estimatif de réalisation de
– tarif horaire des ouvriers ;
travaux dans une maison particulière.
– valeur des matériels utilisés, etc.
Un dirigeant peut avoir à étudier Un nouveau matériel installé dans une

usine générera nécessairement de
les conséquences d’une décision nouveaux coûts : électricité,
d’investissement sur ses comptes et sur maintenance, formation du personnel.
la situation financière de l’entreprise Mais en même temps, il pourra
procurer une meilleure efficacité et des
gains de productivité.
Ce comparatif économies réalisées

/coûts supports permettra de prendre la
décision la plus pertinente.
Tableau N°3 : les utilisateurs internes à l’entreprise
Ce sont ainsi des évaluations chiffrées issues de la comptabilité ou utilisant les

techniques comptables qui permettent au dirigeant de prendre la meilleure
décision, compte tenu des informations à sa disposition.
4.4. Rôle « social » de la comptabilité

4)1. Élaboration des statistiques nationales
La comptabilité fournit les informations nécessaires à l’élaboration des

statistiques regroupées dans la comptabilité nationale. La ventilation des ventes
d’une entreprise permettra, en additionnant les mêmes données pour toutes les
entreprises, d’élaborer les grands agrégats économiques que sont le produit
national brut ou le montant des exportations.
16
4)2. La comptabilité, instrument du dialogue social

La comptabilité sert d’instrument de mesure de la richesse créée par une
entreprise et du contrôle de son partage. On considère généralement que ce
supplément de valeur apporté par le fonctionnement d’une entreprise doit être
partagé entre tous les intervenants en vue de les rémunérer.
Investisseurs ou propriétaires
Salariés
Valeur ajoutée
État
Entreprise elle-même
Figure N°2 : la répartition de la valeur ajoutée
La comptabilité sert également d’instrument de calcul et de contrôle de différents

droits pécuniaires :
Bénéficiaires Rémunération
Associés ou actionnaires Dividendes
État et autres collectivités Impôts
Salariés Salaires et participation aux résultats
Organismes sociaux Cotisations sociales
Prêteurs ou établissements de crédit Intérêts
Tableau N°4 : Droits pécuniaires

La comptabilité apparaît donc comme un moyen de :
• communication externe (vis-à-vis des utilisateurs externes) : c’est ce qui
sera développé un peu plus loin dans le manuel avec la communication
financière notamment ;
17
• communication interne : c’est un outil important pour la prise de

décision des responsables d’entreprise. Des tableaux de bord pour le
pilotage peuvent être construits à partir des données comptables ; la
détermination des coûts des produits est obtenue à partir des chiffres issus
de la comptabilité financière, etc.
Section 02 : généralité sur le système comptable financier

1. la normalisation comptable
La normalisation peut être définie comme l’adoption d’une terminologie et de
règles communes et la production d’états financiers identiques d’une entreprise à
l’autre.
La normalisation offre l’intérêt de permettre les comparaisons dans le temps
(normalisation temporelle) et d’une entreprise à l’autre (normalisation spatiale).
Chaque pays possède son propre système de normalisation et de réglementation
comptable.
Dans certains pays l’état joue un rôle important tant au niveau de l’élaboration
des normes que de leur mise en application (France, Algérie …)
1.1. Le modèle Algérien de normalisation :

L’Algérie a adopté un nouveau plan comptable dit système comptable et
financier (S.C.F.), cohérent avec les normes comptables internationales (IFRS)
qui se substitut au plan comptable national (PCN).
L’élaboration du nouveau plan comptable s’est faite avec l’assistance d’un groupe
d’experts français.
D’après la loi n°07-11 du 25/11/2007 la comptabilité des entreprises doit être

aménagée conformément aux dispositions du nouveau plan comptable à partir
du 1/1/2009.
« Le système comptable et financier »concerne toutes les entreprises soumises au
Code de Commerce, les entreprises publiques ou parapubliques, ou d’économie
mixte, les coopératives et plus généralement les entités produisant des biens ou
18
des services marchands ou non marchands, dans la mesure ou elles exercent des
activités économiques qui se fondent sur des actes répétitifs. Les très petites
entreprises peuvent être autorisées à ne tenir qu’une comptabilité simplifiée.6
1.2. Les normes comptables internationales :

Les normes comptables internationales désigne un ensemble des référence,
portant sur la comptabilité et dont le champ d’application déborde de l’espace
d’un seule état.
Les normes de l’IASB sont depuis la mise en place de la nouvelle préface aux
normes internationales, en mai 2002, appelées IFRS (international financial
reporting standards) les quelles désignent à la fois les normes IAS existant et les
nouvelles normes IFRS.
Les normes IFRS sont élaborées pour s’appliquer aux états financiers individuels
et consolidé à vocation générale de toutes les entités à but lucratif ,quelle que soit
leur secteur d’activité et leur forme, ainsi qu’a toute information publié par ces
entités .Mais ces normes IFRS peuvent aussi s’appliquer aux entités a but non
lucratif et aux entreprise gouvernementales commerciales à chaque fois que cela
est jugé approprié .
1.3. La normalisation comptable internationale

C’est l’application des normes identiques dans le même espace en visant
l’uniformité des pratiques comptables au sein de cette espace.
Il existe deux écoles de normalisation : école francophone et l’école anglo-

saxonne.
La normalisation comptable internationale permet de
• Comprendre les comptabilités et leur contrôle,

• Comparer les informations comptables dans le temps et dans l’espace,
6
Document la normalisation comptable en Algérie de Mr OULD AMER Smail N°10 (2010) page 29
19
• Faciliter la consolidation des comptes,

• Facilité la cotation boursière des entreprises sur les places du monde entier,
• Protéger les investisseurs et préserver la confiance envers les marchés
financiers.
2. Du plan comptable au système comptable financier :

Le SCF est un changement complet de référentiel qui ne se limite pas à une
simple réconciliation comptable. Il est inspiré du référentiel comptable
international IAS/IFRS, il a introduit de profonds changements au niveau des
définitions, des concepts, des règles d’évaluation et de comptabilisation et de la
nature et du contenu des états financiers.
2.1. Le système comptable financier :

Le nouveau système comptable et financier adopté en Algérie par l’APN
en Novembre 2007 (Journal officiel N° 74 du 26 Novembre 2007) et censé
entrer en vigueur en janvier 2009, il devrait être applicable dès janvier 2010, ce
qui exige une mise à jour des compétences des professionnels du secteur.
Ce système, qui intègre les normes internationales IAS (normes internationales
comptables) et IFRS (normes internationales d’information financières), exige
des informations financières lisibles pour les utilisateurs, utiles, permanentes,
fiables et comparables avec les données des autres entreprises du même secteur.
Le système comptable financier est une unité de mesure de la santé financière
des entreprises et que c’est pour cela qu’il devrait être unique et universel.
Il faut rappelé, à ce propos, que la comptabilité des entreprises algériennes est
régie par les mêmes textes de loi depuis près de 33 ans, à travers l’ordonnance
n°75-25 du 29 avril 1975 portant Plan comptable national et l’arrêté
d’application du 23 juin 1975 qui définissent les règles applicables pour
l’établissement et la présentation des comptes sociaux des entreprises.
L’élaboration de ce nouveau système a commencé en 2001 sous l’égide
du ministère des Finances qui a fait appel aux experts nationaux et étrangers. La
20
comparaison du nouveau système avec l’ancien, montre que ce dernier

s’applique aux entités commerciales et industrielles mais il exclue les banques,
contrairement au nouveau système qui inclut aussi bien les entreprises
commerciales et industrielles que les entreprises de services.
L’inconvénient de l’ancien système se trouve également dans les
méthodes de consolidation des bilans qui ne font pas de distinction entre les
secteurs d’activités.
Le manque d’information par secteur d’activité empêche l’analyse des résultats
financiers d’un groupe, et cela a toujours suscité les critiques et des investisseurs
et des banquiers. Par ailleurs, à la différence du nouveau système, l’ancien ne
donne pas de méthodes explicites de comptabilisation de l’aide publique et
n’exige pas des entreprises qu’elles divulguent le montant de l’aide publique
dont elles ont bénéficié pendant l’exercice. Ce manque d’information empêche
de comparer les états financiers.7
Les changements apportés par le SCF sont caractérisé par quatre principales
innovations :
• L’adoption de la solution internationale qui rapproche notre pratique
comptable de la pratique universelle, ce qui permettra à la comptabilité de
fonctionner avec un socle conceptuel et des principes plus adaptés à
l’économie moderne et de produire une information détaille.
• L’énonciation de principe et de règle devant guider la pratique comptable
notamment l’enregistrement des transactions, leur évaluation, et
l’établissement des états financiers qui limitera les risques de
manipulation volontaire ou involontaire des règles et facilitera la
vérification des comptes
7
Document sur la Présentation des états financiers dans le Nouveau Système Financier et Comptable
Algérien 2009 .Dr. Saidi Yahia et Dr. Berrehouma Abdelhamid)
21
• La prise en charge des besoins des investisseurs, actuels ou potentiels, qui

disposeront d’une information financière sur les entreprises à la fois
harmonisée, lisible et qui permette la comparabilité et la prise de décision.
• La possibilité pour les petites entités d’appliquer un système
d’information basé sur une comptabilité simplifiée
2.2. Les textes législatifs, réglementaires, avis et notes méthodologiques

relatifs au SCF algérien :
Les textes de base relatifs au SCF sont :
• la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant Système Comptable
Financier .
• le décret exécutif n° 08-156 du 26 mai 2008 portant application des
dispositions de la loi précitée .
• l’arrêté du 26 juillet 2008 relatif aux modalités d’application du SCF .
• décret exécutif N°09-110 fixant les conditions et les modalités de tenue de
la comptabilité au moyen de système informatique.
3. Le cadre conceptuel du système comptable financier :

L’harmonisation des règles d’évaluation et de présentation des états
financiers va faciliter la comparaison de la situation financière et de la
performance des entreprises entre différents pays. Toutefois, avant d’exposer
le contenu des états financiers, il convient de mettre en lumière les objectifs
et les caractéristiques de l’information financière selon les normes IAS/IFRS.
Ces derniers sont bien déterminés et détaillés dans le cadre conceptuel de
l’IASB.
3.1. Le cadre conceptuel :

Il sert de support et de guide à l’élaboration des normes comptables et qui
précise les principes comptables fondamentaux sur lesquels sont bâties les
normes. Le cadre conceptuel a été approuvé et publié par l’IASB en juillet
1989 et adopté par l’IASB en avril 2001.
22
Celui-ci a été remplacé par « le cadre conceptuel de l’information

financière » publié par l’IASB en septembre 2010. Le cadre conceptuel
définit les règles de base relatives à la préparation et à la présentation des
états financiers à l’usage des utilisateurs externes.8
3.2. L’objectif du cadre conceptuel :

Son objectif est d’aider :
• l’IASB à développer les futures IFRS et à réviser les IFRS existantes;
• l’IASB à promouvoir l’harmonisation des règlementations, des
procédures relatives à la présentation des états financiers, en fournissant la
base permettant de réduire le nombre de traitements comptables autorisés
par les IFRS;
• les organismes nationaux à développer des normes nationales ;
• les responsables de la préparation des états financiers à appliquer les IFRS
et à traiter les sujets qui doivent encore faire l’objet d’une norme
d’information financière ;
• les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers
avec les IFRS;
• les utilisateurs des états financiers à interpréter l’information contenue
dans les états financiers préparés conformément aux IFRS;
• et de fournir à ceux qui s’intéressent aux travaux de l’IASB des
informations sur son approche d’élaboration des normes
Le cadre conceptuel est structuré selon la hiérarchie suivante :
• Champ d'application et définition ;
• Principes et conventions comptables ;
• Définition des actifs, des passifs, des capitaux propres, des produits et des
charges.
8
Cadre conceptuel de l’information financière 2010, page 8.
23
3.3. Champ d’application :

Le cadre conceptuel représente un cadre général s’appliquant à l’ensemble
des entreprises produisant des comptes selon le référentiel IFRS et leur permet
de se référer aux concepts de base nécessaires à la préparation et la présentation
des états financiers. Ces états financiers sont préparés et présentés au moins une
fois par an et visent à satisfaire les besoins d’information communs à un nombre
important d’utilisateurs.
4. Les norms IASB (International Accounting Standards Board )

4.1. Le dispositif de normalisation international (depuis 2001) :
Figure N° 3 : Schéma - Le dispositif de normalisation international (depuis 2001)
Présentation de L’IASB
4.2. Présentation de L’IASB

L’IASB est un organisme international chargé de promouvoir des principes et
des normes pour présenter et préparer les états financiers des entités.
24
L’IASB vit le 01 avril 2001 et il succédé à l’international Accounting Standards

Comittee « IASC » qui fondé en juin 1973 à Londres. L’organisme est
responsable de développé les International Financial Reporting Standards «
IFRS » qui sont un nouveau nom pour les International Accounting Standards «
IAS » émis après 2001, et de promouvoir l’utilisation et l’application des
standards. L’IASB est indépendant, sa mission est de développé, dans l’intérêt
public, un seul ensemble de standards compréhensibles de haute qualité et qui
sont appliqués internationalement pour la préparation des états financiers. 9
4.3. Le développement de l’IASB

L’organisme mondial de comptabilité IASB est passé par différentes étapes
avant qu’il ne soit ce qu’il est de nos jours. Depuis sa création en 1973 à
Londres il était nommé IASC. Il a publié les deux premières normes IAS 1 qui
porte « les méthodes comptables » et IAS 2 porte « la valorisation et
présentation des stocks ». En 2001 l’IASC a été réformé et devient L’IASB qui a
dénommais les normes IAS sous IFRS.10
4.4. : L’objectif de L’IASB

L'IASB a pour objectifs :
• Contribuer à la convergence des normes comptables nationales et des
normes comptables internationales vers des solutions de haute qualité.
• Développer dans l’intérêt public, un ensemble unique de normes
comptables de haut qualité, compréhensible et applicable en pratique,
requérant une information de haut qualité transparente et comparable dans
les états financiers afin d’aider les acteurs des marchés de capitaux
mondiaux dans la prise des décisions économiques ;
• Promouvoir l’usage et l’application rigoureuse de ces normes .11
9
Pierre Veronneau, Comptabilité et IAS/IFRS de base au Canada, version 3, Canada, 2014, p40
10
www.focusIFRS.com
11
www.procompta.com
25
Conclusion :
Le nouveau système comptable et financier Algérien s’inspire largement du

référentiel de l’IASB tout en laissant la possibilité de produire des informations
conformes aux normes nationales, Il comprend un cadre conceptuel et constitue
une ouverture vers l’extérieur (organismes internationaux) et favorise
l’investissement direct étranger
26
Chapitre II
La présentation
Des
États Financiers
27

Introduction
Les états financiers doivent fournir des informations sur la situation financière,
la Performance et les flux de trésorerie qui sont utiles à la prise de décisions
économiques. Ils doivent respecter toutes les normes IAS/IFRS et les
interprétations SIC/IFRIC pour être qualifiés de conformes aux normes
comptables internationales. Les états financiers seront mis en œuvre dans ce
chapitre.
Section1 : la notion générale des états financiers.

1. Définition et objectifs des états financiers
1.1. Définition des états financiers
• Les états financiers sont un ensemble complet de documents comptables
et financiers permettant de donner une image fidèle de la situation
financière, de la performance et de la trésorerie de l'entreprise à la fin de
l'exercice. Les états financiers des entités autres que les petites entités
comprennent.12
• Les états financiers doivent être présentés au minimum une fois par an, et
ils doivent être émis dans les six mois suivant la date de clôture de
l'exercice. Ils doivent être distingués des autres informations, et chacune
des composantes doit être clairement identifiée. 13
• Les états financiers doivent respecter toutes les normes (IAS/ IFRS) et
interprétations (SIC/IFRIC) pour être qualifiés de conformes aux normes
internationales, et être présentés rapidement (délai laissé à l’initiative des
états membres) : notion et célérité.14
12
document sur la Présentation des états financiers dans le Nouveau Système Financier et Comptable
Algérien 2009 .( Dr. Saidi Yahia Dr. Berrehouma Abdelhamid)
13
mémoire sur Impact du nouveau système comptable et financier sur la qualité de l’information
financière présentyé par mme Mme ELOUEDJ BOUKRALED Meriem 2015/2016)
14
guide d’application des normes IAS/IFRS , Stéphane BRUN, 2011)
28
• Les états financiers des entités sont :

✓ Un bilan.
✓ Un compte de résultat par nature (par fonction en annexe.)
✓ Un tableau de variation des capitaux propres.
✓ Un tableau des flux de trésorerie.
✓ Une annexe (précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’information sur le bilan et le compte
de résultat.)15
Le S.C.F à introduit deux états financiers qui ne figuraient pas dans le P.C.N: le
tableau de variation des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie,
pour cela il s’est inspiré du référentiel de l’IASB. 16
1.2. Les objectifs des états financiers

Les états financiers sont une représentation structurée de la situation financière
et des opérations réalisées par une entité. L'objectif des états financiers à usage
général est de fournir des informations sur la situation financière, la performance
financière et les flux de trésorerie de l'entité qui soient utiles à un large éventail
d'utilisateurs pour la prise et l’évaluation des décisions en matière d’affectation
de ressources.
En particulier, les objectifs des états financiers à usage général dans le secteur
public doivent consister à fournir des informations en vue de la prise de décision
et à faire la preuve de la manière dont l’entité s’acquitte de son mandat relatif
aux ressources qui lui sont confiées en:
• fournissant des informations sur les sources, la répartition et l’utilisation
des ressources financières;
• fournissant des informations sur la manière dont l’entité a financé ses
activités et a fait face à ses besoins de trésorerie;
• fournissant des informations utiles pour l’évaluation de la capacité de
l’entité à financer ses activités et à honorer ses passifs et ses engagements;
15
Journal officiel article 25 de la loi N°07-11
16
La normalisation comptable en Algérie : Présentation du nouveau système comptable et Financier
Mr. OULD AMER Smail
29
• fournissant des informations sur la situation financière de l’entité et sur

son évolution;
• fournissant des informations globales utiles pour l’évaluation de la
performance de l’entité en termes de coût du service, d’efficacité et de
réalisations.
Les états financiers à usage général peuvent également jouer un rôle prédictif ou
prospectif, en fournissant des informations utiles pour prédire le niveau de
ressources requis pour une exploitation continue, les ressources que celle–ci
peut générer, ainsi que les risques et incertitudes associés. L’information
financière peut également fournir à l’utilisateur des informations:
• indiquant si les ressources ont été obtenues et utilisées conformément au
budget légalement adopté, et
• indiquant si des ressources ont été obtenues et utilisées conformément
aux dispositions légales et contractuelles, notamment en ce qui concerne
les limites financières établies par les autorités législatives appropriées.
1.3. Les caractéristiques principales des états financiers :

Sont dérivées de celles de l’information financière selon les IAS/IFRS
• L’intelligibilité (logique, compréhensible, claire)
• La pertinence (a savoir l’importance relative)
• La fiabilité (prédominance de la substance sur l’apparence en gros
l’image fidele)
• La comparabilité.
2. Règles communes de présentation des états financiers

2.1. Identification
Les états financiers doivent être clairement identifiés et distingués des autres
informations publiées par l'entreprise. Cette règle concerne les entreprises qui
publient leurs états financiers dans le cadre d'un rapport annuel.
30
Chacune des pages des états financiers indique obligatoirement les mentions
suivantes :
• Le nom de l'entreprise, et tout autre moyen d'identification de l'entreprise;
• La date d'arrêté et éventuellement la période couverte par les états
financiers.
• La période couverte est mentionnée dans l'état de résultat et l'état de flux
de trésorerie.
• L'unité monétaire dans laquelle sont exprimés les états financiers et
éventuellement l'indication de l'arrondi ;
• Pour des considérations d'ordre pratique, il est de bonne pratique que les
notes aux états financiers indiquent la date de leur présentation .
2.2. Agrégation et classification

L'agrégation :
Les états financiers sont l'aboutissement d'un processus de traitement
d'une masse importante d'informations et requièrent la nécessité de
simplification, de synthèse et de structuration. Cette masse d'informations est
collectée, analysée, interprétée, mesurée, résumée et structurée au travers d'une
agrégation en montants et totaux présentés dans les états financiers. L'étendue de
cette agrégation dépendra de l'importance significative et de l'équilibre entre :
• les avantages procurés par la divulgation d'une information détaillée afin
d'atteindre les objectifs des états financiers, et ;
• les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information
détaillée que pour utiliser une telle information.
La classification :
La classification des éléments des états financiers par nature ou par
destination facilite l'analyse. Cette analyse est encore améliorée si les
informations financières sont groupées en composants homogènes ayant des
31
caractéristiques communes tels que le même degré de permanence ou

récurrence, de stabilité, de risque et de précision.
La structure :
La dernière étape du processus d'agrégation et de classification est la
présentation des différents composants dans les états financiers et les notes
correspondantes. La prééminence donnée à la divulgation d'un poste devrait être
en rapport avec la pertinence de ce poste à l'évaluation de la situation financière,
la performance et la conduite financière de l'entreprise.
L'articulation :
Les états financiers sont en interrelation parce qu'ils reflètent différents
aspects des mêmes transactions ou des mêmes événements affectant l'entreprise.
L'interrelation découle de la partie double et du fait que les différents états
financiers sont fondés sur les mêmes jugements et méthodes de calcul pour les
différents aspects des éléments qui les composent. 17
3. Comparatif (N-1) :
Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer
des comparaisons avec l’exercice précédent. Ainsi :
• chacun des postes de bilan, compte de résultat et tableau des flux de
trésorerie comporte l’indication du montant relatif au poste correspondant
de l’exercice précédent,
• l’annexe comporte des informations comparatives sous forme narrative
descriptive et chiffrée. Lorsque, par suite d’un changement de méthode
d’évaluation ou de présentation, un des postes chiffrés d'un état financier
n’est pas comparable à celui de l’exercice précédent, il est nécessaire
d’adapter les montants de l’exercice précédent afin de rendre la
comparaison possible.
L’absence de comparabilité (du fait d’une durée d’exercice différent ou pour
toute autre raison), le reclassement ou les modifications apportées aux
17
http://www.procomptable.com
32
informations chiffrées de l’exercice précédent pour les rendre comparables sont

expliquées dans l’Annexe. 18
4. la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes.

Le plan des comptes n'est qu'une forme de présentation d'une nomenclature
certes détaillée mais devant être adaptée au niveau de chaque entreprise selon
son secteur d'activité.
Le nouveau Système Comptable Financier prévoit sept (7) classes et adopte le
même principe de codification comptable utilisant la classification décimale.
Un compte est la plus petite unité retenue pour le classement et l’enregistrement
des éléments de la nomenclature comptable
4.1. Principes du plan de comptes

Selon l’article 311-1 du journal officiel « Chaque entité établit au moins un
plan de comptes adapté à sa structure, son activité, et ses besoins en information
de gestion. Le compte est la plus petite unité retenue pour le classement et
l’enregistrement des mouvements comptables.
Les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées classe. Il existe
deux catégories de classe de comptes :
• des classes de comptes de situation ;
• des classes de comptes de gestion.
Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par des numéros à
deux chiffres ou plus, dans le cadre d.une codification décimale. »
4.2. Cadre comptable obligatoire

Un résumé du plan de comptes, présentant pour chaque classe la liste des
comptes à deux chiffres, constitue le cadre comptable dont l’application est
obligatoire pour toutes les entités quelle que soit leur activité et quelle que soit
leur taille sauf dispositions spécifiques les concernant. A l.intérieur de ce cadre,
18
L’article 210-5 du journal officiel
33
les entités ont la possibilité d’ouvrir toutes les subdivisions nécessaires pour
répondre à leurs besoins.
Une nomenclature de comptes à trois chiffres ou plus est également proposée. 19
4.3. Compte de bilan :

Classe1 : comptes des capitaux
Classe2 : comptes d’immobilisation
Classe3 : comptes des stocks
Classe 4 : comptes de tiers
Classe5 : comptes financiers
4.4. Comptes de gestion :

Classe 6 : comptes de charges
Classe 7 : comptes de produit
4.5. Autres compte :

Les classes 8 et 9 non utilisé au niveau du cadre comptable sont utilisés
librement par les entreprises pour le suivi de leur comptabilité de gestion, de
leurs engagements financiers hors besoin, ou d’éventuelles opérations
particulières qui n’auraient pas leur place dans les comptes des classes 1à7. A
savoir :
Classes 8 : comptes spéciaux
Classes 9 : comptes analytique d’exploitation.20
5. La présentation des états financiers selon les normes comptables

internationales (International Accounting Standard)
La norme IAS 1 indique les informations minimums à faire figurer dans
chacun des états définis mais ne prescrit pas de présentation obligatoire.
L’objectif de la norme IAS 1est de prescrire une base de présentation
générale à tout les états financiers, afin qu’ils soient comparable tant aux états
19
L’article 312-1 du journal officiel
20
Mémoire « la production des états financiers » présenté par HAMDADA SAMIR édition 2016
34
financiers de l’entreprise pour les exercices antérieurs qu’aux états financiers

d’autres entreprises. 21
5.1. Définition de la norme IAS1 :

Dans la présente Norme, les termes suivants ont la signification indiquée ci-
après:
• Les états financiers à usage général (appelés «états financiers») sont les
états destinés à répondre aux besoins des utilisateurs qui ne sont pas en
mesure d’exiger que l’entité prépare des rapports financiers adaptés à
leurs besoins particuliers d’informations.
• Impraticable L’application d’une disposition est impraticable lorsque
l’entité ne peut pas l’appliquer après avoir déployé tous les efforts
raisonnables pour y arriver.
Ce résumé d'IAS 1 "Présentation des états financiers" n'aborde que les points
estimés les plus significatifs. Il ne se substitue en aucun cas à la lecture intégrale
de la norme et ne présente pas un caractère suffisamment exhaustif pour
permettre l’établissement ou la validation d’états financiers.22
5.2. Principe comptable de la norme:

IAS1 précise notamment que :
• Les états financiers sont établis selon le Principe de la continuité
d’exploitation, à moins que la direction de l’entité n’envisage de liquider
celle-ci, ou la céder.
• Les états financiers sont établis selon le principe de la comptabilité
d’engagement, à l’exception du tableau des flux de trésorerie.
• La présentation et la classification des postes doivent être conservées
d’une période à l’autre.
21
Guide d’application des normes IAS/IFRS, Stéphane BRUN, 2011)
22
www.focusIFRS.com
35
• Les charges, les produits, les actifs et les passifs ne peuvent être
compensés, à moins qu’une norme internationale ou une interprétation ne
l’autorise ou ne l’impose.
• Chaque catégorie significative d’éléments similaires doit faire l’objet
d’une présentation séparée dans les états financiers.
• Des informations comparatives au titre de la période précédente doivent
être présentées, pour tous les montants figurant dans les états financiers.
• Les états financiers doivent être présentés au moins une fois par an.
5.3. Contenue des états financiers :

Les modalités générales de présentation des états financiers Sont fixées par la
norme IAS 1. Selon cette norme, un jeu complet d’états financiers doit être
publié et comprend :
• Un bilan ou « état de la situation financière » à la fin de la période
• Un compte de résultat ou « l’état du résultat net » et des autres éléments
du résultat global de la période ;
• Un tableau des flux de trésorerie de la période ;
• Un état des variations des capitaux propres de la période ;
• Des notes contenant une description des principales méthodes
Comptables ainsi que d’autres notes explicatives.
5.3.1. Le Bilan
Format du bilan : Les grandes lignes pratiques sont les suivants :
• Pas de format obligatoire requis.
• Des informations minimums à faire figurer.
• Une distinction principale : (courant/non courant).
• Principe d’importance relative (un élément significatif justifiant une
présentation séparée).
• Non compensation des actifs et des passifs.
• Informations comparatives sur la période précédente.
36
• Remplacement des termes « capital »et « capital social » par « capitale

apporté».
Des postes, rubriques et sous-totaux supplémentaires doivent être présentés
lorsqu’ils sont nécessaires pour comprends la situation financiers de
l’entreprise.23
5.3.2. Le compte résultat :

Format du compte résultat : l’entreprise peut choisir entre :
- Un compte de résultat par fonction (recommande)
- Un compte de résultat par nature.
Les grandes lignes pratiques sont les suivants :
• Pas de format obligatoire : grande souplesse de présentation.
• Des informations minimums à faire figurer.
• Charges présentées par nature ou fonction.
• Principe de non compensation.
• Distinction des éléments relatifs aux abandons d’activité (cf. IFRS 5)
• Information sectorielle très précise (cf. IAS14)
• Résultat par action.
• Rubrique « éléments extraordinaires » interdite dans l’ensemble des états
financiers : suppression donc du « résultat des activités ordinaires »
• Remplacement du terme « résultat net »par « résultat ».
Lorsque des éléments de produit ou de charges sont significatifs, leur nature et
leur montant sont indiqués séparément.24
5.3.3. Tableau de variation des capitaux propres :

L’entreprise doit présenter séparément un état présentant le passage des capitaux
propres en début d’exercice à ceux de cloture.il s’agit d’une composante
distincte et à part entière des états financiers (et non de l’annexe).
L’état doit comporter les éléments suivants :
23
24
37
• Résultat net de l’exercice ;

• Eléments de produits et de charges directement comptabilisés dans les
capitaux propres ;
• Effet cumulé des changements de méthodes comptables et corrections
d’erreurs ;
• Distinction part groupe/part des minoritaires. L’information à fournir
étant comparative, les flux de variations doivent être fournis pour
l’exercice clos et l’exercice précédent (passage de n-2 à n-1 à n)25
5.3.4. tableau des flux de trésorerie :

IAS1 « présentation des états financier » renvoie à IAS7 « tableau des flux de
trésorerie », concernant les dispositions relatives à la présentation de tableau des
flux de trésorerie et les informations à fournir correspondantes.
5.3.5. Les notes annexes :

Les notes annexes aux états financiers d’une Enterprise doivent :
• Présenter des informations sur la base d’établissement des états financiers
et sur les méthodes comptables spécifiques choisies et appliquées aux
transactions et événements importants.
• Indiquer les informations imposées par les normes comptables
internationales qui ne sont pas présentées par ailleurs dans les états
financiers.
• Fournir des informations supplémentaires qui ne sont pas présentés dans
le corps des états financiers mais qui sont nécessaires à une image
fidèle.26
25
26
38
Section 2 : les composants des états financiers

1. Le bilan :
Le bilan constitue une représentation, à une date donnée, de la situation
financière de l’entreprise sous forme d’actif et de passif et de capitaux propres.
L’actif et le passif sont regroupés ou divisés d’après le degré d’incertitude relatif
au montant et au moment de la réalisation ou de la liquidation éventuelle.
1.1. Contenu du bilan :

1.1.1. Les actifs :
Un actif est une ressource contrôlée par l’entité qui provient d’événements
passés et dont des « avantages économiques futurs » sont attendus par l’entité.
L’avantage économique futur représentatif d’un actif est le potentiel qu’a cet
actif de contribuer, directement ou indirectement, à des flux de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie allant à l’entité.
Les éléments d’actif sont présentés au bilan en les reclassant en « actifs non
courants » ou en « actifs courant »
Les éléments d'actif destinés à servir d'une façon durable à l'activité de l'entité
constituent l'actif non courant; ceux qui, en raison de leur destination ou de leur
nature, n'ont pas cette vocation constituent l'actif courant.
De façon générale, l'actif du bilan comprend les éléments suivants:
• Les immobilisations incorporelles,
• Les immobilisations corporelles,
• Les participations,
• Les actifs financiers,
• Les actifs d’impôt,
• Les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges constatées
d’avance),
• Les stocks,
• La trésorerie positive et équivalente
39
1.1.2. Les passifs :

Un passif représente une obligation actuelle de l’entité résultant d’événements
passés. Une obligation est un devoir ou une responsabilité d’agir ou de faire
quelque chose d’une certaine façon. L’extinction d’une obligation actuelle
implique que l’entité abandonne des ressources représentatives d’avantages
économiques afin de satisfaire à la demande de l’autre partie. L’extinction d’un
obligation actuelle peut se produire de diverses façons, par exemple par:
• un paiement en trésorerie ;
• un transfert d’autres actifs ;
• une fourniture de services ;
• la substitution de cette obligation par une autre obligation ; ou
• une conversion de l’obligation en capitaux propres.
Les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de
clôture, en distinguant le capital émis (dans le cas de sociétés), les réserves, le
résultat net de l’exercice et les autres éléments ;
• les passifs non courants portants intérêts ;
• les fournisseurs et autres créditeurs ;
• les passifs d.impôt (en distinguant les impôts différés) ;
• les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés
d’avance) ;
• la trésorerie négative et équivalents de trésorerie .27
1.1.3. Les capitaux propres :

Sont définis comme le montant résiduel dans les actifs de l’entreprise après
déduction de tous ses passifs.
Au bilan, les capitaux propres peuvent être subdivisés entre :
- les fonds apportés par les actionnaires ;
- les résultats non distribués ;
- les réserves. 28
27
l’article 220.1 du journal officiel de 26 juillet 2008
40
1.2. Le cas de bilan consolidé :

• les participations comptabilisées selon la méthode de la mise en
équivalence,
• les intérêts minoritaires
Les éléments courants et non courants :
• La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan fait ressortir
la distinction Entre éléments courants et éléments non courants. Toutefois,
une présentation des rubriques du bilan par ordre de liquidité des actifs et
passifs est autorisée si cette présentation permet d’obtenir une information
plus pertinente.
• Les impôts différés actifs et passifs doivent figurer dans les éléments non
courants.les crédits d’impôts et les impôts exigibles doivent figurer dans
les éléments courants.
• Enfin le bilan doit être présenté avant répartition, et non après, dans la
mesure ou les dividendes ne sont proposés aux actionnaires avant d’être
approuvés par l’assemblée générale.
1.3. L’analyse de bilan :

Le bilan fournir des informations sur la situation financière de l’entreprise et en
particulier sa liquidité et sa solvabilité. Il permet de connaitre les ressources dont
dispose l’entreprise ainsi que leur utilisation. En matière d’évaluation, le bilan
en SCF est une bonne base de départ mais l’analyse devra être effectuée à l’aide
de différents informations, pour intégrer certains éléments qui n’apparaissent pas
du bilan mais qui ont néanmoins une valeur (parts de marché, qualité du
personnel…)
Pour effectuer une première analyse du bilan, le lecteur devra se poser les
questions suivantes :
• Les immobilisations incorporelles n’ont-elles pas été surévaluées?
28
Document sur le Présentation des états financiers selon le référentiel IAS/IFRS BOUKSSESSA
Souhila Kheira – Université d’Oran 2 –
41
Concernant les immobilisations incorporelles, le lecteur des états financiers

devra s’attacher à vérifier que leur valeur n’est pas trop importante dans le total
du bilan. Par ailleurs, en cas de regroupement d’entreprise, l’analyste portera
une attention particulière sur la valorisation des marques ou autres actifs
incorporels qui peuvent être exagérée afin de diminuer la valeur du goodwill. Ce
dernier ne devra pas représenter une part trop élevée du total des actifs
incorporels car cela indiquerait que des prises de contrôles ont été effectuées
pour les montants trop importants.
• Des réévaluations des immobilisations corporelles ont-elles été
effectuées ?
Au niveau des immobilisations corporelles, il est utile d’analyser si des
réévaluations ont été effectuées et si c’est le cas analyser leur impact sur le
résultat à travers la variation du niveau des amortissements. L’analyste devra
également étudier quelles immobilisations ont été réévaluées, par exemple, les
terrains n’étant pas amortissables ils sont souvent privilégiés car leur
réévaluation ne fait pas diminuer le résultat comptables.
Dans le cas d’une entreprise en difficulté, il faudra faire attention aux manœuvre
dont le but est d’augmenter les capitaux propres pour améliorer les ratios
d’endettement (et lui permettre ainsi d’augmenter son endettement). Il est
essentiel d’examiner sur quelle base a été menée cette réévaluation et si celle-ci
a été effectuée par l’entreprise ou par un expert extérieur.
• Comment les composants des actifs sont-ils définis ?
L’approche par composants risque de poser des problèmes de lisibilité. En effet,
le cout d’un actif doit désormais être considéré comme une somme de
composants. Et les composants doivent être comptabilisés séparément s’ils ont
des durées d’utilité différentes. Cela peut pousser certaines entreprises à définir
des composants en trop grand nombre (avec des durées d’amortissement
différentes) et ainsi rendre les comptes difficilement lisibles.
42
• Quelles sont les méthodes de valorisations des stocks ? ont-elles

changé ?
Pour l’analyse des stocks, le lecteur des états financiers n’a généralement pas
d’autre choix que de faire confiance à l’évaluation indiquée par l’entreprise. Le
SCF en limitant les méthodes de calcul des sorties de stocks tentent
d’harmoniser les pratiques. Néanmoins, une certaine latitude demeure dans
l’interprétation des concepts de couts directement liées aux unités produites
(charges directes) ou dans l’incorporation des frais.
Généraux au cout des stocks. Le lecteur des états financiers portera une attention
particulière aux changements de méthodes ou à l’importante variation du niveau
des provisions qui peuvent avoir des répercussions significative sur les résultats.
• Quelle est la proportion d’actifs en location-financement ?
Au sujet des contrats de locations-financement (crédit-bail), le SCF impose
l’inscription à l’actif de bien dont l’entreprise n’est pas propriétaire mais
locataire. La comptabilité financière repose sur le principe de prééminence de la
substance sur la forme qui conduit à ne pas regarder uniquement la forme
juridique de la transaction mais sa substance ou son objectif. Dans le cas du
crédit-bail cela permet d’avoir une vision plus claire de l’endettement de
l’entreprise qui relève de ses engagements en matière de location.
• Quel est le niveau d’engagement sur les contrats de retraite à
présentation définis ?
Concernant les engagements de retraite, le lecteur des états financiers devra
porter une attention particulière sur les montants comptabilisés au bilan et au
compte de résultat. Pour les régimes à cotisations définis, celles-ci doivent être
comptabilisées en charges et l’entreprise n’a pas d’engagements particuliers si le
régime de retraite n’est pas équilibré. Pour les régimes à prestations définis, la
question est plus complexe et le lecteur des états financiers dispose
généralement de peu d’informations pour se faire une idée de la validité des
hypothèses retenues pour évaluer les engagements
43
Certaines entreprises prennent des conseils actuariels auprès de consultant

externe ce qui renforce la crédibilité des hypothèses actuarielles retenus.
• Le niveau de l’endettement n’est-il pas trop élevé ?
L’endettement ne doit pas être trop en proportion des capitaux propres. Il
convient aussi d’être attentif au niveau des dettes à court terme qui ne doit pas
être trop important.29
29
Mémoire « production des états financiers » présenté par HAMDADA SAMIR édition 2016
44
1.2. Modèle du bilan : selon le système comptable financier

BILAN
Exercice clos le
L’actif
N N N N-1
ACTIF Note brut Amort- Prov Net Net
perte de
valeur
ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition
Immobilisations incorporelles -
Immobilisations corporelles - -
Terrains -
Bâtiments
Installations, machines et
outillage Matériel de transport
Autres immobilisations
corporelles Immobilisations
en concession
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres des filiales
Titres mis en équivalence (1)/Entreprises associées
Autres participations et créances rattachées Autres titres
immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants
Impôt différé actif
TOTAL ACTIFS NON
COURANTS ACTIFS
COURANTS
Stocks et encours
Marchandises, Matières et fournitures Produits
Finis et encours
Autres stocks
Créances et emplois assimilés

Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Groupe et associés
Autres créances et emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants Trésorerie
TOTAL ACTIFSCOURANTS
TOTAL GENERALACTIF
Tableau N°5 : Modèle du bilan selon le système comptable financier –l’actif-

45
Le passif
PASSIF Note N N-1
CAPITAUX PROPRES
Capital émis Capital

non appelé Primes
d'émissions
Réserves/Réserves (Consolidées) (1) Ecart de
réévaluation
Ecart d’équivalence (1)
Résultat net de l'exercice/ Résultat net part du groupe (1) Report à

nouveau
Dont :
Charges, pertes et produits non inscrits au compte de résultat Résultats non affectés
Part de la société consolidant (1) Part des
minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières Impôts différés et

provisionnés Autres dettes non courantes
Provisions à long terme
Produits constatés d'avance à long terme
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés Autres

créditeurs
Impôts et autres dettes parafiscales Groupe et
associés
Autres dettes courantes Trésorerie Passif
TOTAL PASSIFS COURANTS
III TOTAL GENERALPASSIF
Tableau N°6: Modèle du bilan selon le système comptable financier –passif-
NB : A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.
46
2. Le compte du résultat :
2.1. Règles générales :
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés
par l’entité au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par différence, le résultat
net de l’exercice : bénéfice/profit ou perte.30
Le résultat réalisé par une entité peut être déterminé par deux méthodes. Par le
bilan, il représente la différence entre les actifs et les passifs, et par le compte de
résultat et représente la différence entre les produits de la période et les charges
engagées pour générer ces produits.
• Un produit : un produit représente les accroissements d’avantages
économiques au cours de la période comptable, sous forme d’entrées ou
d’accroissements d’actifs, ou de diminutions de passifs qui ont pour
résultat l’augmentation des capitaux propres autres que les augmentations
provenant des apports des participants aux capitaux propres.
• Une charge : une charge représente les diminutions d’avantages
économiques au cours de la période comptable sous forme de sorties ou
de diminutions d’actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat
de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux
participants aux capitaux propres.
2.2. Présentation du compte résultat :

Il existe deux façons de présenter le compte de résultat :
• soit en ventilant les charges par nature (consommations de matières,
charges de personnel, amortissements, etc…)
• soit en les regroupant par fonction (charges de distribution, charges
administratives, etc.…) .Le compte de résultat par fonction s’il est établi
doit être présenté dans l’annexe.
30
L’article 230.1 du journal officiel de 26 juillet 2008
47
Les éléments du compte de résultat par nature sont présentés en éléments

ordinaires et éléments extraordinaires.
Classement des charges

Par nature Par fonction
Selon cette forme de classement l’entité Cette méthode de classement consiste à
regroupe les charges dans le résultat net classer les charges selon leur fonction
selon leur nature (par exemple, dotation dans le coût des ventes ou, par exemple,
aux amortissements, achats de matières dans le coût des activités commerciales
premières, frais de transport, avantages ou administratives. Selon cette méthode,
du personnel, dépenses de publicité), et l’entité présente au moins son coût des
ne les réaffecte pas aux différentes
ventes séparément des autres dépenses.
fonctions de l’entité.
Cette méthode peut fournir des
Cette méthode peut être simple à
informations plus pertinentes pour les
appliquer, car elle ne nécessite aucune
utilisateurs que le classement des
affectation des charges aux différentes
charges par nature, mais l’affectation
fonctions.
des coûts aux différentes fonctions
peuvent nécessiter des affectations
arbitraires et implique une part de
jugement considérable.
Tableau N°7 : Classement des charges
2.3. Le cas du compte résultat consolidé :

Selon Arrêté du 26 juillet 2008, l’article 230.2, 3, 4,5 et 8 du journal
officiel :
Dans le cas de compte de résultat consolidé :
• la quote-part dans le résultat net des entités associées et des co-entreprises
consolidées selon la méthode de mise en équivalence ;
48
• la part des intérêts minoritaires dans le résultat net.
Les autres informations minimales présentées soit au compte de résultat, soit

dans l’annexe en complément du compte de résultat, sont les suivantes :
• une analyse des produits des activités ordinaires ;
• pour les sociétés par actions, le montant des dividendes par action votés
ou proposés et le résultat net par action.
Les entités ont également la possibilité de présenter dans l.’annexe un compte

de résultat par fonction. Elles utilisent alors en plus d.une nomenclature des
comptes de charges et de produits par nature, une nomenclature des comptes par
fonction adaptée à leur spécificité et à leur besoin.
Les produits et charges résultant de l’activité ordinaire qui sont d.une taille,
d.une nature ou d.une incidence telles qu.ils nécessitent d’être mis en évidence
pour expliquer les performances de l’entité pour la période sont présentés sous
des rubriques spécifiques du compte de résultat (exemple : coût de
restructuration, dépréciation exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un
abandon partiel d’activité.).
Le résultat extraordinaire résulte de produits et charges correspondants à des
événements ou à des transactions clairement distincts de l’activité ordinaire de
l’entité et présentant un caractère exceptionnel (telles qu’expropriations,
catastrophes naturelles et imprévisibles).
Le résultat tient compte des charges ou des produits qui ont pris naissance au
cours de l’exercice même s.ils sont connus entre la date de clôture de l’exercice
et celle de l’établissement des états financiers.
2.4. L’analyse du compte résultat :

Le compte de résultat permet d’effectuer une analyse de la rentabilité. Il
explique comment s’est formé le résultat à partir des activités opérationnelles et
financières. Il donne des éléments de calcul de couts et permet de faire une
49
analyse de la création de richesse de l’entreprise. Le lecteur des états financières

est amené à poser une série de questions afin d’effectuer une première analyse
du compte de résultat.
• L’entreprise a elle changé ses méthodes de comptabilisation ?
On doit retrouver dans les états financiers, les méthodes comptables adoptées
pour la comptabilisation des produits des activités ordinaires.
• Quels sont les produits provenant des différentes activités de
l’entreprise ?
Le lecteur devra analyser le montant de chaque catégorie importante. Des
produits des activités ordinaires comptabilisés au cours de l’exercice provenant
des ventes de biens, prestations de service, intérêts, redevances, dividendes. Ceci
permet d’étudier l’activité de l’entreprise et l’origine de ses produits.
Les entreprises doivent distinguer le montant des produits des activités
ordinaires provenant de l’échange de bien ou de service figurent dans chaque
catégorie importante de produits des activités ordinaires.
• Comment a évolué le chiffre d’affaires ?
Le chiffre d’affaires, qui est constitué par les ventes et la prestation de services,
constitue un indicateur essentiel en analyse financière. Le chiffre d’affaire est
souvent présenté par groupe de produits en suivant les principes du SCF. Le
lecteur des états financiers pourra donc étudier les évolutions de chiffre
d’affaires suivant les activités de l’entreprise et analyser commentaires relatifs à
cette évolution.
Les SCF encadre de manière stricte la comptabilisation de revenus, ce qui
devrait limiter les comptabilisations abusives de produit (produits comptabilisés
en avance ou de retard pour lisser le chiffre d’affaires).
• Quel est le niveau du résultat financier ?
Le lecteur des états financiers pourra analyser le résultat financier qui
correspond à la différence entre les produits financiers et les charges financières.
Le niveau des charges financières qui comprennent, entre autre les charges
50
d’intérêt, les pertes de valeur sur les titres de placement, les pertes sur les
instruments de couverture devra être étudié avec attention.
• Comment est calculé le résultat par action et quel est son niveau ?
Les entreprises indiquent les montants utilisés pour calculer le résultat de base
par action et le résultat dilué par action. Ces informations permettent entre autres
de connaitre le nombre d’actions sur le marché et les effets potentiels sur le
résultat par action de la conversion des obligations convertibles ou des autres
instruments financiers.
Le lecteur des états financiers sera attentif à l’évolution du résultat par action qui
rappelons-le, ne représente pas les dividendes qui sera distribué.
• Pourquoi le compte de résultat n’est pas suffisant pour analyser la
performance ?
Le compte de résultat est secondaire. En effet, il ne comprend pas tous les gains
ou toute les pertes de l’exercice (qui dans certains cas peuvent être comptabilisés
directement dans le bilan). Le bilan et l’état de variations des capitaux propres
sont donc les éléments essentiels des états financiers.
Le lecteur devra effectuer une analyse en priorité sur l’évolution des capitaux
propres s’il souhaite connaitre la création de valeur pour les propriétaires de
l’entreprise. 31
31
51
2.5. Modèle de compte résultat selon le SCF

par nature
Désignation Note N N-1
Chiffre d’affaires
Ventes de marchandises
Ventes de produits finis
Ventes de travaux
Prestations de services
Autres ventes
Variation stocks produits finis et en cours Production immobilisée
Subventions de :
I – Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II – Consommation de l’exercice
IIIVALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I - II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION

Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions et pertes de valeur Reprise
sur pertes de valeur et provisions
V RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financiers
VI RESULTAT FINANCIER
VII RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigible
Impôts différés (variations)
VII RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence

RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1
VII RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence
VIII RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Part du groupe (1)
Tableau N°8 : Modèle de compte résultat selon le SCF par nature
52
Par fonction
Désignation NOTE N N-1
Chiffres d’affaires
Coût des ventes
MARGE BRUTE
Autres produits opérationnels
Coûts commerciaux
Charges administratives
Autres charges opérationnelles
RESULTAT OPERATIONNEL
Fournir le détail des charges par nature
(frais de personnel, dotations aux amortissements)
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT
Impôts exigibles sur les résultats ordinaires
Impôts différés sur résultats ordinaires (variations)
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Charges extraordinaires
Produits extraordinaires
RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
RESULTAT NET DE L.ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Part du groupe (1)
Tableau N°9 : Modèle de compte résultat selon le SCF par fonction
(1) A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.
3. L’état de variation des capitaux propres :

3.1. Définition :
Selon Arrêté du 26 juillet 2008, l’article 250.1 du journal officiel : « L’état
de variation des capitaux propres constitue une analyse des mouvements ayant
affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au
cours de l’exercice.
53
Les informations minimales à présenter dans cet état concernent les mouvements
liés :
• au résultat net de l’exercice ;
• aux changements de méthode comptables et aux corrections d’erreurs
dont l’impact est directement enregistré en capitaux propres ;
• aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux
propres dans le cadre de correction d’erreurs significatives ;
• aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement.)
• aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de
l’exercice. »
Cet état présente :
• les effets des changements de méthode effectués sur l’exercice.
• le solde des réserves (résultat non distribué)
• les distributions des dividendes et les variations du capital .
Il permet un rapprochement entre la valeur comptable en début et fin d’exercice
de chaque catégorie de capital apporté et de chaque réserve en indiquant les
différents éléments de variation.
Il permettre aux utilisateurs des états financiers :
• d’évaluer la capacité de l’entreprise à dégager des liquidités et des
équivalents de liquidités,
• déterminer ses besoins en liquidités,
• prévoir les échéances et le risque des encaissements futurs
3.2. l’analyse de l’état de variation des capitaux propres :

L’analyse de l’état de variation des capitaux propres va consister principalement
à étudier les trois points importants présentés dans le SCF :
• les variations de capitaux propres résultant d’un bénéfice ou d’une
perte de l’exercice
54
Le bénéfice va naturellement augmenter les capitaux propres et la perte va les

diminuer. Il s’agit alors d’étudier l’origine de ce bénéfice ou de cette perte grâce
au compte de résultat.
• Les variations de capitaux propres résultant de profits ou de pertes
comptabilisés directement dans les capitaux propres
Il s’agit d’être particulièrement vigilant lors de la lecture des états financiers sur
ce point. En effet, certains profits ou pertes peuvent être comptabilisés
directement en capitaux propres et ne transitent pas par le compte de résultat
alors que cela conduit à un enrichissement ou à un appauvrissement de
l’entreprise (par exemple les frais de développement qui peuvent être inscrit
directement au bilan).
• Les variations de capitaux propres résultant de changements de
méthodes comptables
Les changements de méthodes comptables peuvent conduire à augmenter
artificiellement les capitaux propres.
L’analyse de la variation des capitaux propres est utile car elle permet de
connaitre le montant total des résultats que l’entreprise a générés au cours de
l’exercice. En effet, tous les produits et les charges ne transitent pas par le
compte de résultat et certains sont comptabilisés directement dans les capitaux
propres. L’étude de la variation de ceux-ci permet d’avoir une vision plus
globale de la profitabilité de l’entrepris .32
32
55
3.3. modèle de l’état de variation des capitaux propres :

Réserves
Note Capital Prime Ecart Ecart de Et
social D’émission D’évaluation réévaluation résultat
Solde au 31 décembre N-2
Changement de méthode comptable

Correction d’erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profits ou pertes non comptabilisés
dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de l’exercice
Solde au 31 décembre N-1
Changement de méthode comptable

Correction d’erreurs significatives
Réévaluation des immobilisations
Profit ou pertes non comptabilisés
dans le compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Solde au 31 décembre N
Tableau N°10 : modèle de l’état de variation des capitaux propres

4. Le tableau de flux de trésorier:
4.1.Définition :
Selon la norme IAS 7 : « Les informations concernant les flux de trésorerie
d’une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur
apportent une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des besoins d’utilisation de
cette trésorerie par l’entité. Les décisions économiques que prennent les
56
utilisateurs imposent d’évaluer la capacité d’une entité à dégager de la trésorerie

ou des équivalents de trésorerie ainsi que l’échéance et le caractère certain de
leur concrétisation ».
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les variations de
trésorerie et équivalents de trésorerie sur la période couverte par les états
financiers. Il s’intéresse aux entrées et sorties d’argent.
La norme IAS 7 annule et remplace la notion du Tableau de financement et
définit ainsi les notions suivantes :
• La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.
• Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très
liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie
et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur (les
placements à échéance rapprochée, inférieure ou égale à 3 mois à partir de
leur date d’acquisition).
• Les flux de trésorerie sont les entrées et sorties de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie.
4.2. Le tableau des flux de trésorerie :

Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de
disponibilités intervenues pendant l'exercice selon leur origine :
Ils sont classés selon trois types d’activités :
Activités
Activités Activités de
opérationnelles (ou
d’investissement financement
d’exploitations)
ce sont les activités ce sont les activités qui ce sont celles qui
génératrices de revenus tel concernent : entrainent des
que : • l’acquisition et la changements des capitaux
• les encaissements cession d’immobilisations propres et des capitaux
découlant de la vente de et d’autres actifs à long empruntés de l’entreprise,
biens et services, terme y compris les frais elles comprennent :
57
ceux provenant de de développement, • l’émission d’actions,

redevances, • l’acquisition et la • le rachat d’actions de
d’honoraires, de cession de participation l’entreprise,
commissions… dans d’autres entreprises, • l’émission
• les paiements aux les avances de d’obligations,
fournisseurs et aux trésorerie et prêts, d’emprunts, de billets
salariés, • les remboursements de de trésorerie,
• les paiements ou ces avances ou de ces • le remboursement des
remboursements prêts montants empruntés.
d’impôts….
4.3. La notion de flux de trésorerie :

Les flux de trésorerie sont constitués par les entrées et les sorties de
disponibilités intervenues pendant l’exercice. Les disponibilités correspondent
(240-4 de l’arrêté du 26 juillet 2008)
• Aux liquidités, qui comprennent les fond en caisse et les dépôts à vue ( y
compris les découverts bancaire remboursables à la demande et autres
facilités de caisse)
• Aux quasi-liquidités ; détenus afin de satisfaire les engagements à court
terme (placement à court terme très liquides facilement convertibles en
liquidités et soumis à un risque négligeable de changement de valeur)
4.4. méthodes de présentation du tableau des flux de trésorerie :

240.3. Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont
présentés soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte.
La méthode directe qui est recommandée consiste :
• à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de trésorerie
brute (clients, fournisseurs, impôts.) afin de dégager un flux de trésorerie
net ;
• à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôt de la période
considérée.
58
La méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de L’exercice en

tenant compte :
• des effets des transactions sans influence sur la trésorerie
(amortissements, variations clients, stocks, variations fournisseurs.) ;
• des décalages ou des régularisations (impôts différés.) ;
• des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ou de
financement (plus ou moins-values de cession.), ces flux étant présentés
distinctement.
(240-3 de l’arrêté du 26 juillet 2008)
4.5. l’objectif du tableau des flux de trésorerie :

• Apporter aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la
capacité de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie, ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de
trésorerie.
• expliquer la variation de la situation de trésorerie en indiquant l’origine
des flux et la manière dont ils sont utilisés à travers les divers paliers de
l’entité : activités opérationnelles, d’investissement et de financement.
4.6. L’analyse du tableau des flux de trésorerie :

Pour effectuer une analyse du tableau des flux de trésorerie, le lecteur sera
amené à se poser une série de questions.
• Comment comparer les flux de trésorerie de différente entreprise ?
Il convient de bien faire attention à la manière dont les entreprises ont classé les
intérêts et les dividendes payés afin de permettre une meilleure comparaison. En
effet, les intérêts et les dividendes payés peuvent être comptabilisés dans les flux
d’exploitation ou dans les flux de financement. Par ailleurs, les intérêts et les
dividendes reçus peuvent également être comptabilisés dans les flux
d’exploitation ou dans les flux de financement.
59
• Le total des flux de trésorerie issus des activités opérationnelles est-il

positif ?
Si le total des flux issus des activités opérationnelles est négatif cela signifie que
l’entreprise ne dégage pas de trésorerie mais au contraire en consomme. Dans ce
cas, ses encaissements sont inferieurs à ses décaissements, c’est une situation
très grave, si elle perdure, car l’entreprise ne peut pas faire face à ses échéances
comme le remboursement de ses emprunts, le renouvellement de ses
équipements, la rémunération de ses capitaux propres.
• Quelle est la performance opérationnelle de l’entreprise ?
L’analyse des flux de trésorerie permet une analyse de la performance de
l’entreprise indépendamment de ses choix comptables. Il convient d’étudier
attentivement les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles ainsi
que les commentaires des sociétés sur ces évolutions. Une augmentation de ces
flux peut résulter d’une augmentation des ventes mais également d’une
meilleure gestion des délais de paiement. En effet, la trésorerie peut être
améliorée grâce à une renégociation des crédits clients et des crédits
fournisseurs ou une meilleure rotation des stocks.
• Quelles sont les ressources de l’entreprise ?
Le tableau des flux de trésorerie doit permettre à l’analyste d’étudier l’origine
des ressources de l’entreprise (emprunt, désinvestissements…) ainsi que leur
utilisation. L’analyse du tableau des flux de trésorerie permet de connaitre
l’autonomie financière de l’entreprise.33
33
60
4.7. Modèle du tableau de flux de trésorerie :

Méthode direct
EXERCICE
NOTE EXERCICE N N-1
1.Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles
Encaissements reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autres frais financiers payés
Impôts sur les résultats payés
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (à

préciser)
Flux de trésorerie net provenant des activités

opérationnelles (A)
2.Flux de trésorerie provenant des activités
d’investissement
Décaissements sur acquisition
d’immobilisations corporelles ou incorporelles
Encaissements sur cessions d’immobilisations
corporelles ou incorporelles
Décaissements sur acquisition d’immobilisations
financières
financière
Intérêts encaissés sur placements financiers
Dividendes et quote-part de résultats reçus
Flux de trésorerie net provenant des activités

d’investissement (B)
Flux de trésorerie provenant des activités de
financement
61
Encaissements suite à l’émission d’actions

Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursements d’emprunts ou d’autres dettes
assimilées
Flux de trésorerie net provenant des activités de
financement (C)
Incidences des variations des taux de change sur

liquidités et quasi – liquidités
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de

l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de
l’exercice
Variation de trésorerie de la période
Rapprochement avec le résultat comptable
Tableau N°11 : Modèle du tableau de flux de trésorerie : Méthode

direct
62
Méthode indirect
EXERCICE
NOTE EXERCICE N N-1
1. Flux de trésorerie provenant des

activités opérationnelles
Ajustements pour :
. Amortissements et provisions
. Variation des impôts différés
. Variation des stocks
. Variation des clients et autres créances
. Variation des fournisseurs et autres dettes
. Plus ou moins-values de cession, nettes d.impôts
Flux de trésorerie générés par l’activité (A)

opérations d’investissement
Décaissements sur acquisition d’immobilisations
Incidence des variations de périmètre de
consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations
d’investissements (B)

opérations de financement
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en numéraire
Emission d’emprunts
Remboursements d’emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de
financement (C)
Variation de trésorerie de la période (A + B + C)
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence de variation de cours des devises (1)
Variation de trésorerie
Tableau N°12 : Modèle du tableau de flux de trésorerie : Méthode indirect
63
5. L’annexe :
5.1.Définition :
L’annexe des états financiers est un document de synthèse qui comporte des
informations utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états
financiers
-les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité
et l’établissement des états financiers
-les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du
bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de
variation des capitaux propres,
-les informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi
que les transactions ayant eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants,
-les informations concernant certaines opérations particulières nécessaires à
l’obtention d’une image fidèle.
5.2. L’objectif de l’annexe

Les notes annexes aux états financiers font l’objet d.une présentation organisée.
Chacun des postes du bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de
trésorerie et du tableau de variation des capitaux propres renvoie à l’information
correspondante dans les notes annexes.
Les annexes ne font pas l’objet d’une norme, elles sont traitées dans chacune des
normes et des interprétations. Les notes en annexes permettent de comprendre
les critères d’évaluation utilisés pour l’établissement des états financiers ainsi
que les méthodes comptables utilisées, nécessaires à la lecture et à la
compréhension des états financiers.
Dans les notes annexes, l’entité doit :
• présenter des informations sur la base d’établissement des états financiers
et les méthodes comptables spécifiques choisies (coût d'emprunts dans les
actifs, contrats de construction, contrats de location, frais de
développement...).
64
• indiquer les informations imposées par les normes comptables

internationales qui ne sont pas présentées par ailleurs dans les états
financiers. Des tableaux explicatifs et détaillés des éléments du bilan sont
présentés comme l’état des créances, l’état des dettes, le tableau des
immobilisations, le tableau des amortissements…
• fournir des informations supplémentaires qui ne sont pas présentées dans
le corps des états financiers, mais qui sont nécessaires à une présentation
fidèle de l’entité.
• Donner des informations sur les bases d’évaluation utilisées pour
l’établissement des états financiers ; et sur les autres méthodes
comptables utilisées qui sont nécessaires à une bonne compréhension des
états financier
5.3. Contenue des annexe :

• Les éléments d’information chiffrés de l’annexe sont établis selon les
mêmes principes et dans les mêmes conditions que peux figurent sur les
autres documents constituant les états financiers
• Une inscription dans l’annexe ne peut cependant en aucun cas se
substituer à une inscription dans un autre document des états financiers
• L’annexe des états financiers comporte des informations sur les points
suivants, dés lors que ces informations présentent un caractère significatif
ou sont utiles pour la compréhension des opérations figurent sur les états
financiers
• Les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la
comptabilité et l’établissement des états financiers (la conformité aux
normes est précisée, et tout dérogation est expliquée et justificatifs)
• Les compléments d’informations nécessaires à une bonne compréhension
du bilan, du compte de résultat, tableau de trésorerie, tableau de variation
des capitaux propres
65
• Les informations concernant les entités associées, les co-entreprises, les

filiales ou la société mère ainsi que les transactions ayant éventuellement
eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature des relations, type de
transaction, volume et montant des transactions, politique de fixation des
prix concernant ces transactions
• Les informations à caractère général ou concernant certaines opérations
particulières nécessaires à l’obtention d’une image fidèle. 34
5.4. Modèles de tableaux pouvant figurer dans l’annexe :

Selon le système comptable financier
5.4.1. Évolution des immobilisations et des actifs financiers

Valeur brute Valeur
RUBRIQUES à l’ouverture Augmentations Diminutions brute à la
ET POSTES NOTES de de l’exercice de clôture de
l’exercice l’exercice l’exercice
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations
corporelles
Participations
Autres actifs
financiers non
courants
Tableau N°13 : Évolution des immobilisations et des actifs financiers
Remarques :
• Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature des
postes figurant au bilan.
34
Manuel de la comptabilité financière édition 2013 « KARIM DJOUDI »ministres des finances page
37.38
66
• La colonne note permet d’indiquer par un renvoi les informations

complémentaires portées en annexe concernant la rubrique (variations
résultant de regroupement d’entreprises, méthode d’évaluation.).
• La colonne augmentation est subdivisée si nécessaire en acquisitions.
.apports. .créations...
• La colonne diminution est subdivisée si nécessaire en .cessions. .scissions.
.mises hors service.
5.4.2. : Tableau des amortissements

Amortissements
Augmentation Diminutions Amortissements
RUBRIQUE cumulés en
dotations de élément cumulés enfin
ET POSTES NOTES début
l’exercice sortis d’exercice
d’exercice
Goodwill
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations
corporelles
participations
Autres actifs
financiers non
courants
Tableau N°14 : Tableau des amortissements
Remarques :
• Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature des
postes figurant au bilan.
• La colonne note permet d’indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant la rubrique (durées
d’utilité ou taux d’amortissement utilisé, modification des taux
d’amortissements...).
67
5.4.3. Tableau des pertes de valeur sur immobilisations et autres actifs non
courant :
Pertes de Pertes de
Augmentations
valeur Reprises sur valeur
RUBRIQUES ET pertes de
cumulées en pertes de cumulées en
POSTES valeur sur
NOTE début valeur fin
l’exercice
d’exercice d’exercice
Goodwill
Immobilisation
incorporelles
Immobilisation
corporelles
participations
Autres actifs
financiers non
courants
Tableau N°15 : Tableau des pertes de valeur sur immobilisations et autres actifs non
courant.
68
5.4.4. Tableau des provisions:

RUBRIQUES ET Provisions Dotations de Reprises sur Provisions
POSTES cumulées en l’exercice l’exercice cumulées en
NOTE début fin d’exercice
d’exercice
Provisions passifs
non courants
Provisions pour
pensions et
obligations
similaires
Provisions pour
impôts
Provisions sur litiges
TOTAL
Provisions passifs
courants
Provisions pour
pensions et
obligations
similaires
Autres provisions
liées au personnel
Provisions pour
impôts
TOTAL
Tableau N°16 : Tableau des provisions
69
5.4.5. État des échéances des créances et des dettes a la clôture de

l’exercice :
A plus
RUBRIQUES ET A un an au d’un an et A plus de
NOTES
POSTES plus 5 ans au 5ans
TOTAL
plus
Créances
Prêts
Clients
Impôts
Autres débiteurs
TOTAL
Dettes
Emprunt
Autres dettes
Fournisseurs
Impôts
Autres créditeurs
TOTAL
Tableau N°17 : État des échéances des créances et des dettes a la clôture de l’exercice
70
Conclusion :
Ce chapitre est pour objectif de présenter le contenu informatif des états
financiers qui sont généralement composés d’un bilan, d’un compte de résultats
et d’une annexe. Sous réserve de quelques dispositions particulières, ils ne
concernent que les sociétés personnes morales. Ils sont, sauf exceptions, rendus
public.
71
Conclusion
Générale
Conclusion Générale
Conclusion générale
Le nouveau système comptable financier est constitué d'une loi qui fixe
des principes et des règles pour la tenue comptable, d'un décret qui fixe le cadre
conceptuel devant servir de guide à l'élaboration des états financiers (donnant
notamment les définitions des concepts et fixe les principes et conventions
comptables), d'un arrêté qui fixe les normes comptables, la nomenclature des
comptes et les règles de leur fonctionnement avec les modèles des états
financiers et d'un glossaire qui donne la définition de tous les termes utilisés
pour faciliter la compréhension pour tout lecteur
Le nouveau système comptable d'entreprise a favorisé la production des états
financiers plus fiables, plus pertinents, plus riches et d’apporter des solutions
aux
Divers problèmes qui n'ont pas été traités par le P.C.N. Les états
financiers, au nombre de cinq ont favorisé une meilleure comparabilité spatiale
(entre entreprises) et temporelle (sur plusieurs années) pour les entreprises.
Les états financiers soumise au système comptable financier qui doit
produire au moins annuellement en sont :
• un état de situation financière (bilan) ;
• un état du résultat global (compte de résultat) ;
• un tableau de flux de trésorerie de la période ;
• un état de variations de capitaux propres de la période ;
• et des notes sur les méthodes comptables appliquées et d’autres
informations explicatives.
Les états financiers doivent les mètres à la disposition des tiers pour
appelé à des nouveaux actionnaires externes.
Bibliographie
74
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage:
• Plan comptable normalisé Selon le Système Comptable Financier de Mr.

Abdelaziz HATTAB, SCF 2010 – (revu et complété mars 2014)
• Ouvrage DCG Introduction à la comptabilité, Corrigés du manuel ;9eme édition
Charlotte Disle, Robert Maeso, Michel Méau,2018/2019
• Cadre conceptuel de l’information financière 2010, page 8.
• Comptabilité et IAS/IFRS de base au Canada, version 3 ;Pierre Veronneau, Canada,
2014
• guide d’application des normes IAS/IFRS , Stéphane BRUN, 2011
Site web:
• www.expert-comptable.com
• www.compta-facile.com
• debitoor.fr
• www.focusIFRS.com
• www.procompta.com
Textes législatifs et réglementaires:

• Article 3 de la loi financière 07-11 portant SCF
• Loi 07 – 11 du 25 Novembre 2007
• Journal officiel article 25 de la loi N°07-11
• L’article 210-5 du journal officiel
• l’article 311-1 du journal officiel
• L’article 312-1 du journal officiel
• l’article 220.1 du journal officiel de 26 juillet 2008
• L’article 230.1 du journal officiel de 26 juillet 2008
• l’article 250.1 du journal officiel ,
75
Bibliographie
Mémoire:
• Mémoire sur la présentation des états financiers au sein de la société hélios SPA
(2016)
• Mémoire sur L’impact du nouveau système comptable et financier (N.S.C.F) sur la
qualité de l’information financière présenté par Mme ELOUEDJ BOUKRALED
Meriem, 2015/2016
• Mémoire « la production des états financiers » présenté par HAMDADA SAMIR ,
2015/2016
Les documents:
• Document sur la normalisation comptable en Algérie de Mr OULD AMER Smail
N°10 (2010)
• Document sur la Présentation des états financiers dans le Nouveau Système Financier
et Comptable Algérien 2009 Dr. Saidi Yahia et Dr. Berrehouma Abdelhamid)
• Documents sur Présentation des états financiers selon le référentiel IAS/IFRS de mme
BOUKSSESSA Souhila Kheira , Université d’Oran 2
• Document sur la norme comptable internationale du secteur public –I¨PSAS 1-
présentation des états financiers
• Document sur comptabilité financière édition 2013 « KARIM DJOUDI »ministres des
finances page 37.38
76
Table des matières
Table des matières

REMERCIEMENT ............................................................... I
DEDICACE .......................................................................... II
SOMMAIRE DES TABLEAUX : ..................................... III
SOMMAIRE DES FIGURES : .......................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ......................................... 1
CHAPITRE I : LA NOTION GENERALE DE LA

COMPTABILITE ................................................................. 6
Introduction : ......................................................................................................................................... 6
Section 01 : généralité sur la comptabilité : ........................................................................................ 6

1. Historique de la comptabilité : ................................................................................................... 6
.2 Définition de la comptabilité ...................................................................................................... 7
2.1. Les fonctions de base de la comptabilité sont : ................................................................. 8
2.2. Les différents types de comptabilité : ................................................................................ 9
2.3. le principe de base de la comptabilité :.............................................................................. 9
3. Les principes comptables fondamentaux : ............................................................................... 10
4. Fonctions et rôles de la comptabilité : ...................................................................................... 14
.4.1 La comptabilité, Moyen de preuve .................................................................................. 14
.4.2 La comptabilité, instrument de contrôle .......................................................................... 14
4.3. Rôle d’aide à la prise de décision .................................................................................... 15
4.4. Rôle « social » de la comptabilité .................................................................................... 16
Section 02 : généralité sur le système comptable financier .............................................................. 18

1. la normalisation comptable ...................................................................................................... 18
1.1. Le modèle Algérien de normalisation : ........................................................................... 18
1.2. Les normes comptables internationales : ......................................................................... 19
1.3. La normalisation comptable internationale ..................................................................... 19
2. Du plan comptable au système comptable financier : .............................................................. 20
2.1. Le système comptable financier : .................................................................................... 20
2.2. Les textes législatifs, réglementaires, avis et notes méthodologiques relatifs au SCF
algérien : ....................................................................................................................................... 22
3. Le cadre conceptuel du système comptable financier : ............................................................ 22
3.1. Le cadre conceptuel : ....................................................................................................... 22
3.2. L’objectif du cadre conceptuel : ...................................................................................... 23
3.3. Champ d’application : ..................................................................................................... 24
4. Les norms IASB (International Accounting Standards Board ) ............................................... 24
4.1. Le dispositif de normalisation international (depuis 2001) : ........................................... 24
Présentation de L’IASB ................................................................................................................ 24
4.2. Présentation de L’IASB ................................................................................................... 24
77
Table des matières
.4.3 Le développement de l’IASB .......................................................................................... 25

.4.4 : L’objectif de L’IASB .................................................................................................... 25
Conclusion : .................................................................................................................................. 26
CHAPITRE II: LA PRESENTATION DES ÉTATS

FINANCIERS ..................................................................... 28
Introduction ......................................................................................................................................... 28
Section1 : la notion générale des états financiers. ............................................................................ 28

1. Définition et objectifs des états financiers ............................................................................... 28
1.1. Définition des états financiers ......................................................................................... 28
1.2. Les objectifs des états financiers ..................................................................................... 29
1.3. Les caractéristiques principales des états financiers :...................................................... 30
2. Règles communes de présentation des états financiers ............................................................ 30
2.1. Identification.................................................................................................................... 30
2.2. Agrégation et classification ............................................................................................. 31
3. Comparatif (N-1) : .................................................................................................................... 32
4. la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes. ................................................ 33
4.1. Principes du plan de comptes .......................................................................................... 33
.4.2 Cadre comptable obligatoire ............................................................................................ 33
4.3. compte de bilan :.............................................................................................................. 34
4.4. comptes de gestion : ........................................................................................................ 34
4.5. Autres compte :................................................................................................................ 34
5. La présentation des états financiers selon les normes comptables internationales (International
Accounting Standard) ....................................................................................................................... 34
5.1. Définition de la norme IAS1 : ......................................................................................... 35
5.2. Principe comptable de la norme: ..................................................................................... 35
5.3. Contenue des états financiers : ........................................................................................ 36
5.3.1. Le Bilan ....................................................................................................................... 36
5.3.2. Le compte résultat : ..................................................................................................... 37
5.3.3. Tableau de variation des capitaux propres : ................................................................ 37
5.3.4. tableau des flux de trésorerie :..................................................................................... 38
5.3.5. Les notes annexes :...................................................................................................... 38
Section 2 : les composants des états financiers ................................................................................. 39

1. Le bilan :................................................................................................................................... 39
1.1. Contenu du bilan :............................................................................................................ 39
1.1.1. Les actifs : ................................................................................................................... 39
1.1.2. Les passifs : ................................................................................................................. 40
1.1.3. Les capitaux propres : ................................................................................................. 40
1.2. Le cas de bilan consolidé : ............................................................................................... 41
1.3. L’analyse de bilan :.......................................................................................................... 41
2. Le compte du résultat : ............................................................................................................. 47
2.1. Règles générales : ............................................................................................................ 47
2.2. Présentation du compte résultat : ..................................................................................... 47
2.3. Le cas du compte résultat consolidé : .............................................................................. 48
2.4. L’analyse du compte résultat : ......................................................................................... 49
2.5. Modèle de compte résultat selon le SCF ......................................................................... 52
3. L’état de variation des capitaux propres : ............................................................................... 53
3.1. Définition :............................................................................................................................. 53
3.2. l’analyse de l’état de variation des capitaux propres : ..................................................... 54
3.3. modèle de l’état de variation des capitaux propres :........................................................ 56
78
Table des matières
4. Le tableau de flux de trésorier: ................................................................................................. 56

4.1. Définition :....................................................................................................................... 56
4.2. Le tableau des flux de trésorerie : .................................................................................... 57
4.3. La notion de flux de trésorerie :....................................................................................... 58
4.4. méthodes de présentation du tableau des flux de trésorerie : .......................................... 58
4.5. l’objectif du tableau des flux de trésorerie : ................................................................... 59
4.6. L’analyse du tableau des flux de trésorerie : ................................................................... 59
4.7. Modèle du tableau de flux de trésorerie : ........................................................................ 61
5. L’annexe :................................................................................................................................. 64
5.1. Définition :....................................................................................................................... 64
5.2. L’objectif de l’annexe ...................................................................................................... 64
5.3. Contenue des annexe : ..................................................................................................... 65
5.4. Modèles de tableaux pouvant figurer dans l’annexe : ..................................................... 66
5.4.1. Évolution des immobilisations et des actifs financiers................................................ 66
: Tableau des amortissements .5.4.2 ..................................................................................... 67
5.4.3. Tableau des pertes de valeur sur immobilisations et autres actifs non courant : ............ 68
5.4.4. Tableau des provisions: .............................................................................................. 69
5.4.5. État des échéances des créances et des dettes a la clôture de l’exercice : ...................... 70
CONCLUSION : ................................................................. 71
CONCLUSION GENERALE ............................................ 73
BIBLIOGRAPHIE ............................................................. 75
79

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‫الجمه ـ ــوري ــة الجــزائ ــرية الديمقراطيــة الشعبي ــة‬

République Algérienne démocratique et Populaire

Présentation des états financiers selon

Mémoire présentée par : sous la direction de :

Soutenu devant le jury composé de :

Nom et Prénom Grade Université Qualité

Année universitaire 2019/2020

Tout d’abord on remercie « DIEU tout puissant » pour sa

Je dédie ce modeste travail à mes chers

Parents qui ont été constamment à mes cotes

Et qui m'ont soutenu tout au long de mon parcours

À mes frères et sœurs et À tous ceux qui me sont chers. ,

À mes professeurs qui m'ont orienté tout au long de mon cursus,

À mon encadreur qui m'a tant aidée à réaliser ce travail,

Mes pensées vont également à mes meilleurs Amis (es).

La comptabilité est un système d’information permettant de formaliser les

Notre travail de recherche se base sur la question centrale suivante : « est-ce-

Nous prenons en considérations les questions secondaires suivantes :

• Quels sont les principes comptables du système comptable financier

Nous formulons les hypothèses suivantes que nous jugeons

• Le système comptable financier est considéré comme une

− le cadre conceptuel de l’organisation et les règles

− la nomenclature et le fonctionnement des

Les deux premiers chapitre abordèrent le coté théorique :

Notre référence principale durant notre recherche était le journal officiel de la

Chapitre I : La notion générale de la comptabilité

Section 01 : généralité sur la comptabilité :

« Luca Pacioli » entre dans l’histoire de la comptabilité

Vers le XVIème siècle, on assiste à la Renaissance de la comptabilité.

En définitive, les grands principes de la comptabilité que l'on utilise

L’histoire de la comptabilité moderne :

La comptabilité est une technique quantitative de gestion normalisé qui

Selon le système comptable financier (SCF) « la comptabilité financière

2.1. Les fonctions de base de la comptabilité sont :

Les utilisateurs de la comptabilité sont :

4. la fonction juridique – les données comptables servent comme preuve en

2.2. Les différents types de comptabilité :

Il existe plusieurs types de comptabilité (d’entreprise) :

2.3. le principe de base de la comptabilité :

La comptabilisation en partie double est une méthode d’enregistrement

Dans la comptabilité en partie double, le système généralement utilisé,

L’écriture d’un crédit signifie qu’une ressource est utilisée.

Un débit signifie qu’un emploi est rempli.

Avantages de la comptabilité à partie double :

• Enregistrer des opérations différées dans le temps, comme des emprunts ou

Situation normale de l’entité selon laquelle elle est

Prise en compte d’un degré raisonnable de précaution

Qualité de l’information lorsqu’elle est exempte d’erreur

Qualité d’une information lorsqu’elle est facilement

Relation Coût/Avantage : le coût de l’information

Tableau N° 1 : les principes comptables fondamentaux

4. Fonctions et rôles de la comptabilité :

Fonctions et rôles de la comptabilité

Instrument Outil pour la prévision

4.1. La comptabilité, Moyen de preuve

4.2. La comptabilité, instrument de contrôle

4.3. Rôle d’aide à la prise de décision

Tableau N°2 : les utilisateurs externes à l’entreprise

On s’aperçoit ici que la comptabilité sert à satisfaire les besoins de nombreux

3)2. En direction des utilisateurs internes à l’entreprise

Un dirigeant peut avoir à étudier Un nouveau matériel installé dans une

Ce comparatif économies réalisées

Tableau N°3 : les utilisateurs internes à l’entreprise