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DEDICACES

Que ce travail témoigne de mes respects :

A mes parents
Grâce à leurs tendres encouragements et leurs grands sacrifices, ils ont pu créer le climat
affectueux et propice à la poursuite de mes études. Aucune dédicace ne pourrait exprimer mon
respect, ma considération et mes profonds sentiments envers eux. Je prie le bon Dieu de les bénir,
de veiller sur eux, en espérant qu’ils seront toujours fiers de moi.
A mes sœurs

Elles vont trouver ici l’expression de mes sentiments de respect et de reconnaissance pour le

soutien qu’ils n’ont cessé de me porter.

A tous mes professeurs

Leur générosité et leur soutien m’oblige de leurs témoigner mon profond respect et ma loyale

considération.

A tous mes amis et mes collègues


Et Spécialement
Ils vont trouver ici le témoignage d’une fidélité et d’une amitié infinie
Remerciement

Après avoir rendu grâce au bon Dieu, je tiens à exprimer mes remerciements envers toutes les
personnes qui ont contribué au bon déroulement de ce travail.

Mes vifs remerciements s’adressent à Ms saif ayouni, mon encadrante pédagogique pour ses
précieuse conseils, ses suggestions et disponibilité malgré ses occupations.

Mes remerciements s’adressent aussi Ms Mtir mhadbi, qui a accepté de m’accueillir en stage au sien
de son cabinet comptable, et m’a encouragé dans mon projet de stage.

Également, j’adresse mes remerciements aux membres de jury, veillez agréer mes sincères
remerciements d’avoir pris la peine d’évaluer ce travail.

Pour leurs encouragements et leur patience, leur soutien et leur grand amour, j’adresse toute ma
gratitude à ma très chère famille « Grand Merci ».

2
Sommaire

Dédicaces
Remerciement
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Abreviations
1. L’historique
2. Fiche Technique
3. Organigramme
4. Les services proposés
a) Service de conseils et d’accompagnement
b) Service social
c) Service de gestion et d’information
d) Service de comptabilité, et Fiscale 5. Equipements
5.1 Matériels
5.2 Logiciels
a. Logiciel Ciel Compta
b. Logiciel Univers soft
Chapitre 2 : Les concepts fondamentaux de l’analyse financière et L’analyse des
indicateurs de l’équilibre financier
Section 1 : Les notions de base de l’analyse financière
1-Définition
2-Objectifs
3- La destination de l’analyse
Section 2 : Les sources d’information de l’analyse financières
1-Le Bilan
1.1-Définition
1.2- La structure du bilan

3
2 -L'état de résultat
2.1-Les éléments de l’état de résultat
2.2-Etat de résultat, présentation autorisée
3- L'état des flux de trésorerie
3.1-Le classement des flux de trésorerie
3.2-Présentation de l'état des flux de trésorerie
Section 3 : Reclassement de bilan comptable
1-Définition
2-Le passage du bilan comptable au bilan financier
2.1-Les retraitements au niveau de l’actif
2.2- Les retraitement au niveau du passif
2.3-Les retraitements hors bilan
Section 4 : L’analyse de l’équilibre financier
1-Le fond de roulement(FDR)
2-le besoin en fond de roulement (BFR)
3-la Trésorerie Nette
Section 5 : Analyse par ratios
1-Définition
Les modalités de calcul
2.1-Les ratios de structure
2.2-Les ratios de liquidité
2.3-Ratios de rentabilité
2.4-Ratios de gestion
Section 6 : Analyse de l’activité
1.1-Définition
1.2- L’objectif des soldes intermédiaires de gestion
1.3-Les composants des soldes intermédiaires de gestion
La capacité d'autofinancement (CAF)
Chapitre3 : La validation empirique
4
Section 1 : Les objectifs de stage et problématique
1- Les objectifs de stage
1.1-Durée et services visités
1.2-Les tâches effectuées
2-Problématique et méthodologie
Section 2 : Analyse financière
1-Analyse des indicateurs de l’équilibre financier
2-L’analyse par la méthode des ratios
3-Analyse de l’activité
Analyse des soldes intermédiaires de gestion
2-La capacité d’auto financement
Section 3 : Force, Faiblesse et Suggestions
Forces
Faiblesses
3. Suggestions
Conclusion :
Conclusion générale
BIBLIOGRAPHIE

Liste des Figures

5
Figure 1 : division des clients du cabinet
Figure 2 : composants de dossier client chez le cabinet
Figure 3 : ciel compta
Figurer 4 : univers soft
Figure 5 : Relation entre les indicateurs de l’équilibre financier
Figure 6 : Relation entre les ratios de structure
Figure 7 : Relation entre les ratios de liquidité
Figure 8 : Relation entre les ratios de rentabilité
Figure 9 : Relation entre les ratios de gestion
Figure 10 : Evolution des « SIG » dans le temps

6
Liste Des Tableaux

Tableau01 : Le bilan comptable

Tableau02 : Etat de résultat (Présentation autorisée)

Tableau03 : Etat de flux de trésorerie (Présentation autorisée)

Tableau04 : FDR par le haut du bilan

Tableau05 : FDR par le bas du bilan

Tableau06 : BFR (dinars tunisienne)

Tableau07 : TN à partir des bilans financiers des exercices 2016 et2017

Tableau08 : TN à partir des FDR et des BFR des exercices 2016 et 2017

Tableau09 : Evolution des indicateurs d’équilibre financiers

Tableau10 : Le calcul de ratio d’autonomie financière

Tableau11 : Le calcul de ratio d’endettement

Tableau12 : Le calcul de ratio d’investirent

Tableau13 : Le calcul de ratio de liquidité générale

Tableau14 : Le calcul de ratio de liquidité réduite

Tableau15 : Le calcul de ratio de liquidité immédiate

Tableau16 : Le calcul de ratio rentabilité commerciale

Tableau17 : Le calcul de ratio rentabilité financière

Tableau18 : Le calcul de ratio rentabilité économique

Tableau19 : Le calcul de ratio de rotation des actifs

Tableau20 : Le calcul Délai moyen de recouvrement des créances client

Tableau21 : Le calcul Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs :

Tableau22 : Le calcul des SIG

Tableau23 : Le calcul de CAF

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Abréviations

SIG : Solde intermédiaire de gestion

CAF : Capacité de l’autofinancement

FDR : Fond de roulement

RS : Ressources stable

ES : Emplois stable

AC : Actifs courants

PC : Passifs courants

BFR : Besoins de fond de roulement

ACHTA : Actif courant hors trésorerie d’actif

PCHTP : Passif courant hors trésorerie passif

TA : Trésorerie de l’actif

TP : Trésorerie passif

TN : Trésorerie nette

CP : Capitaux propres

DF : Dettes financières

RAF : Ratio d’autonomie financière

RE : Ratio d’endettement

TA : Total actif

RI : Ratio d’investirent

RLG : Ratio de liquidité générale

RLR : Ratio de liquidité réduite

RLI : Ratio de liquidité immédiate

CA : Chiffre d’affaire

RRC :Ratio de rentabilité commerciale

RRF :Ratio de rentabilité financière

8
CI : Capitaux investies

RRE :Ratio de rentabilité économique

RRA : Ratio de rotation actif

DMRCC : Délai moyenne recouvrement créances client

DMPCF : Délai moyenne paiement compte fournisseurs

EBE : Excédent brut d’exploitation

Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise

1. L’historique
Le cabinet « Mhadhbi Mtir » est un cabinet de comptabilité créée en 2010 par deux associés
comptables diplômés, titulaire de maitrise en sciences comptables :(Messieurs Mhadhbi Mtir et
Mhadhbi Bilel), possédant chacun plus de quatorze ans d’expérience dans le domaine de
comptabilité.

9
La société, actuellement, gère la comptabilité d’environ 85 clients du cabinet sont des
commerçants, les restaurants, des cafés, les entreprises totalement exportatrices, et des entreprises
des activités agricoles et artisanales ainsi que les professions libérales. Ces clients sont classés par
catégorie de formes juridiques (PP1 (116 PP ou PM2 (60 PM)) en dossiers numérotés (Exemple :
PM110, XYZ).

PM: PP:

35% 65%

Figure 1 : division des clients du cabinet

Le dossier des clients chez le cabinet

1
PP : Personne Physique
2
PM : Personne Morale 1
0
Dossier en cour de les déclarations mensuels, déclaratios annuels ,
l'exercice déclaration des accopmtes previsionels, etc...

identité fiscale , des contracts, des documents des


Dossier juridique etablissemnt bancaires, contenu de Registre de
commerce , etc...

dossier personnel les informations personeles, les dossiers CNSS,etc...

dossier des
factures factures achat, factures ventes, etc...

Figure 2 : composants de dossier client chez le cabinet

Remarque :
 Les dossiers des clients sont classés par années d’exercice
 Les factures sont classées par mois

2. Fiche Technique

 Raison Sociale :
Comptable consultant Mhadhbi Mtir

 Siège Social :
Avenue Habib Thameur Nabeul

 Forme juridique :
Société à responsabilité limitée (SARL)

 Historique de
Création le 1er avril 2013
l’entreprise :
 Chiffre d’affaires
10 000 DT

 Domaine d’activité
Comptabilité et juridique

 Effectifs : 3 personnes

3. Organigramme

1
1
Mtir
Mhadhni

Bilel
Mhadhbi

Mariem
Wallani

La société est composée par deux associés, donc le travail est partagé en deux :

 Monsieur Mtir Mhadhbi : s’occupe principalement tous ce qui est juridique tel que les étapes

de l’ouverture de la société ; les contrats de location ; les pièces juridiques de comptabilité…

 Monsieur Bilel Mhadhbi : s’occupe notamment de la comptabilité de la société.

 Mademoiselle Mariem Wallani : L’assistante de direction s’occupe principalement des tâches

administratives.

4. Les services proposés


a) Service de conseils et d’accompagnement
Choix des formes juridiques, constitution et dissolution de sociétés, montage des dossiers, assistance
aux contrôles fiscaux.

b) Service social

1
2
Conseils pour l’emploi, la législation du travail, les formalités d’embauche et de rupture de contrat,
l’établissement des fiches de paies et déclarations aux organismes sociaux.

c) Service de gestion et d’information


Assurer le suivi économique par des tableaux de bord, établir une comptabilité analytique, le budget
et la gestion de la trésorerie.

d) Service de comptabilité, et Fiscale


Elaboration du bilan et compte de résultat, déclarations fiscales, et conseils d’optimisation sociale et
fiscale.

5. Equipements
5.1 Matériels

Le cabinet comporte :

Trois ordinateurs
Une photocopieuse
Logiciel de comptabilité (Ciel Compta)
Logiciel paie (Univers soft)
Un fax
Deux imprimantes
Un scanner
Ligne Internet Haut Débit (ADSL)

5.2 Logiciels

a. Logiciel Ciel Compta


Le logiciel Ciel Compta répondre à certaines activités :

Achat /vente : comptabilisation des factures d’achat et de vente.


Banque : comptabilisation des relevés bancaires et cartes (et caisse ou lettre de change).
Opération diverses :

1
3
Comptabilisation des immobilisations acquises ou cédées selon facture…
Création à demande de journaux, grand livre, balance.

Figure 3 : Ciel compta

b. Logiciel Univers soft


Les fonctions du logiciel Univers soft sont le calcul automatique des retenus ou des
déductions, le traitement des virements, l’annulation des paiements et la génération de formulaires
fiscaux et de rapport divers.

Figure 4 : Univers Soft

1
4
Chapitre 1

Les concepts fondamentaux de l’analyse financière

Introduction
L’analyse financière de l’entreprise est l’une de des techniques de gestion financière qui donne
un véritable état sanitaire d’une entreprise à partir des documents essentiels fournis actuellement
par les services comptables. Cependant, à cause de la complexité et l’instabilité de l’environnement
économique, l’analyse financière est passée du stade facultatif au stade obligatoire car l’entreprise

est soumise à l’univers concurrentiel. Aussi identifier l’information nécessaire à l’analyse financière,
autrement dit l’analyse par les indicateurs de l’équilibre financier.

Ce chapitre est décomposé en trois sections. La première présente les notions de base de l’analyse
financière. Le deuxième se base sur les sources de l’information. Et le troisième chapitre traite les

reclassements du bilan comptable. Le quatrième s’intitule :analyse de l’équilibre financier, le


cinquième traite l’analyse par la méthode des ratios et la dernière section concerne l’analyse de
l’activité.

1
5
Section 1 : Les notions de base de l’analyse financière

Pour maitriser les outils de l’analyse financière, il est important de définir certains concepts sur
lesquels se basent les techniques financières.

1-Définition

Une analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une société à un
moment défini. Elle est réalisée à partir des documents comptables et d'un ensemble de données
économiques et financières.

L’analyse financière a été définie différemment par plusieurs auteurs, de différentes manières :

Selon Jean-Pierre Lahille (2001) :

« L’analyse financière peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tierces,
ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique
(rentabilité, pertinence des choix de gestion.), sa solvabilité (risque potentiel, capacité à faire face à
ses engagements…) et enfin son patrimoine ».

Selon Cohen Elie(2004):

« L’analyse financière constitue un ensemble des concepts, des méthodes et d’instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l’entreprise, aux niveaux
et à la qualité de ses performances ».

2-Objectifs

L’analyse financière a pour principal objectif d'exposer la situation financière d'une entreprise.
Elle s'attache particulièrement aux performances économiques, à la rentabilité ou à la stabilité
financière.

De plus, elle a d’autres objectifs :

 Donner une vision synthétique de la situation de solvabilité de l’entreprise.

 Permettre aux différents partenaires de l’entreprise de connaitre son état actuel.

 Identifier les difficultés présentes ou futures de l’entreprise.

1
6
 Vérifier l’état de la structure patrimoniale de l’entreprise à travers l’étude de ses bilans,
et apprécier l’activité et sa rentabilité à partir de l’étude de ses comptes de résultat  Mettre en
lumière les éléments défavorables.
 Présenter les perspectives d’évolution probables à l’entreprise.

3- La destination de l’analyse

L’analyse financière d’une entreprise présente des intérêts différents selon les acteurs et les
partenaires de l’entreprise. Elle est indispensable pour :

 Le chef d’entreprise, qui souhaite faire le diagnostic de sa société.

 Le banquier, qui s’intéresse à la solvabilité de l’entreprise à qui lui prête de l’argent.

 Les fournisseurs, qui veulent être assurés d’être payés.


 Les salariés et les collaborateurs qui s’interrogent sur les marchés de l’entreprise dans
laquelle ils travaillent.

Section 2 : Les sources d’information de l’analyse financières

C’est l’ensemble d’instruments sur lesquels va se baser l’analyse, ces sources sont des comptes
et pièces annuels qui constituent la matière première de l’analyse financière, on distingue trois
documents à savoir :

1-Le Bilan

1.1-Définition

Le bilan fournit l’information sur la situation financière de l’entreprise et particulièrement sur les
ressources économiques qu’elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions,

1
7
événement et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations (NCG &23, alinéa
1).

Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les
obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres (droits) constituent la structure
financière de l’entreprise (NCG&23, alinéa 2).

1.2- La structure du bilan

Le bilan est un tableau qui, à une date donnée, représente la situation patrimoniale d’une
entreprise. Il contient à gauche l’actif et à droite le passif. Il est établi à la fin de l’exercice comptable.

Le bilan se présente de la façon suivante :

Tableau 1 : Le Bilan
Actifs Capitaux propres et passifs
Immobilisations Fonds propres

Actifs circulants
Dettes à long terme

Liquidités
Dettes à court terme

 L’actif de bilan

Les éléments composant l’actif du bilan sont classés par ordre de liquidité croissante. Il
comprend :

 L’actif immobilisé : ce sont durables dont l’entreprise est propriétaire et qui sont
nécessaires à son activité. Ces actifs sont :

- Les immobilisations incorporelles : brevet, marques, fond commercial…

- Les immobilisations corporelles : terrains, constructions, matériels et outillages


industriels, matériel de transport, mobilier, matériel de bureau.

- Les immobilisations financières : prêt, caution, titres de participations

 L’actif circulant regroupe les éléments du patrimoine qui ne restent pas durablement
dans l’entreprise à savoir :

1
8
- Les stocks et en-cours : matière première, emballages, marchandises, produits
finis,
- Les créances clients,

- Les valeurs mobilières de placement,


 Liquidités : ce sont les fonds disponibles en banque et dans la caisse.
 Le passif de bilan :

Il représente les dettes de l’entreprise, qui ont servis de ressources pour financer les actifs.
Elles sont classées par ordre d’exigibilité croissante.

Le passif comprend :

 Les capitaux propres : ce sont les ressources propres à l’entreprise qui lui sont affectées
d’une manière durable par l’exploitant ou les associés. Ils comprennent :

- Le capital : somme des apports des associés ou actionnaires,

- Les réserves : partie des bénéfices non distribuées aux associés,

- Le résultat de l’exercice : différence entre les produits et les charges,

 Les dettes : ce sont les capitaux empruntés qui sont de deux types :
- Les dettes à long terme composées des emprunts.

- Les dettes à court terme : dette envers les fournisseurs.

2 -L'état de résultat

L'état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l'entreprise.

2.1-Les éléments de l’état de résultat

• Les revenus

Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l’actif d’une entreprise,
soit le règlement des dettes de l’entreprise soit les deux, résultant de la livraison ou de la fabrication
de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent
dans le cadre des activités ou centrales de l’entreprise.

• Les gains

Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions périphériques
ou incidentes autres que les accroissements résultant de l’apport en capital

1
9
On distingue les gains ordinaires des gains extraordinaires. Seuls les premiers interviennent
dans le calcul du résultat des activités ordinaires avant et après impôt3.

• Les charges

Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d’utilisation des éléments d’actif,
soit la constitution de passifs soit les deux, résultant de la livraison ou la fabrication de marchandise.
De la prestation de services ou la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent nt dans le cadre des
activités principales ou centrales de l’entreprise4.

• Les pertes :

Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions périphériques
ou incidentes autres que les accroissements résultant de l’apport en capital. On distingue les pertes
ordinaires des pertes extraordinaires

• Les charges financières nettes

Il s’agit de toutes les charges liées à la rémunération des moyens de financement externes mis
à la disposition de l’entreprise (y compris les dotations aux amortissements et provisions à caractère
financier nettes de reprise autres que celles relatives aux placements) , nettes des produits financiers
liés au financement des activités de l’entreprise et différences de change liés aux activités (autres que
celles liés aux placements).

• Les produits de placements :

Il s’agit de tous les produits des placements nets des charges des placements et notamment les
dividendes y compris les provisions ou reprises sur les placements.

• Les éléments extraordinaires :

Il s’agit des produits ou des charges consécutifs à des événements ou opérations clairement
distincts des activités ordinaires de l’entreprise qui ne sont en conséquence pas censés se reproduire
de manière fréquente ni régulière.

• Les effets de modification comptables :

Ce poste enregistre en nets d’impôts les effets des changements de méthodes ayant un
caractère rétrospectif des corrections d’erreurs fondamentales.

3
NC 08 Norme comptable relative au résultat net de l'exercice et éléments extraordinaires
4
NC 08 Norme comptable relative au résultat net de l'exercice et éléments extraordinaires 2
0
2.2-Etat de résultat, présentation autorisée

La méthode autorisée consiste essentiellement à classer les produits et les charges en fonction
de leur nature. La présentation selon cette méthode est autorisée à tenir compte de la culture
comptable en vigueur, des spécificités sectorielles et organisationnelles et de la difficulté qu'auraient
les petites et moyennes entreprises à appliquer la méthode de référence 5.

Tableau 2 : l'état de résultat

(Présentation autorisée)

Exercice clos Le
31 décembre
Notes N n-1
Produits d’exploitation X X
Revenus X X
Autres produits d’exploitation X X
Production immobilisée X X
Total des produits d’exploitation X X
Charges d’exploitation X X
Variation des stocks des produits finis et des encours (en+ou-) X X
Achats de marchandises consommés X X
Achats d'approvisionnements consommés X X
Charges de personnel X X
Dotations aux amortissements et aux provisions X X

Autres charges d'exploitation X X


Total des charges d'exploitation X X
Résultat d'exploitation X X
Charges financières nettes X X
Produits des placements X X
Autres gains ordinaires X X
5
NC 01 Norme Comptable Générale
2
1
Autres pertes ordinaires X X
Résultat des activités ordinaires avant impôt X X
Impôt sur les bénéfices X X
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires (gains/pertes)
Résultat net se l’exercice
Résultat net de l’exercice
Effet des modifications comptables (net d'impôt)
Résultat après modifications comptables
Source : Norme comptable générale

3- L'état des flux de trésorerie

L'état des flux de trésorerie renseigne sur la manière avec laquelle l'entreprise a obtenu et
dépensé des liquidités à travers ses activités d'exploitation, de financement et d'investissement et à
travers d'autres facteurs affectant sa liquidité et sa solvabilité (NCG)

3.1-Le classement des flux de trésorerie

Les activités
d’exploitation *englobent les effets monétaires des opérations qui
créent des Produits et des charges ;
*Influent sur le bénéfice net ou la perte nette

Les activités de * l’obtention d’argent provenant de l’émission financement


d’obligation Ainsi que le remboursement des montants empruntés.
*l’obtention d’argent provenant des actionnaires et le versement
de dividendes sur leurs investissements.

Les activités de *l’acquisition et la vente des placements et des actifs


L’investissement productifs à long terme,
*le prêt d’argent ainsi que le recouvrement des prêts.

3.2-Présentation de l'état des flux de trésorerie

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation sont présentés en utilisant :

2
2
• Soit la méthode directe (méthode de référence) qui consiste à fournir des informations sur les
principales catégories des rentrées et des sorties de fonds,
• Soit la méthode indirecte (méthode autorisée) qui consiste à présenter les flux de trésorerie liés
à l'exploitation en corrigeant le résultat net de l'exercice pour tenir compte des opérations ayant ou
pas un caractère monétaire, de tout report ou régularisation d'encaissements ou de décaissements
passés ou futurs et des éléments de produits ou de charges associés aux flux de trésorerie
concernant les investissements ou le financement6.

Tableau 3 : l'état de flux de trésorerie

(Présentation autorisée)
Exercice au 31 décembre
Notes N n-1
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
Résultat net x X
Ajustements pour :
 Amortissements et provisions x X
 Variation des : x X
- Stocks x X
-Créances x X
- Autres actifs x X
-Fournisseurs et autres dettes x X
• Plus ou moins-values de cession x X
• Transfert de charges x X
Flux de trésorerie provenant de (affectés à) l'exploitation x X
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
• Décaissements affectés à l'acquisition d'immobilisations x X
corporelles et incorporelles
• Encaissements provenant de la cession d'immobilisations x X
corporelles et incorporelles
• Décaissements affectés à l'acquisition d'immobilisations x X
financières x
• Encaissements provenant de la cession d'immobilisations x X
financières
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités x X

6
NC 01 Norme Comptable Générale 2
3
d'investissement
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissements suite à l'émission d'actions x X
Dividendes et autres distributions x X
Encaissements provenant des emprunts x X
Remboursement d'emprunts x X
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités de x X
financement
Incidence des variations des taux de change sur les x X
liquidités et équivalents de liquidités
Variation de trésorerie x X
Trésorerie au début x X
Trésorerie à la fin x X
Source : Norme comptable générale

Section 3 : Reclassement de bilan comptable

Le but du bilan financier est d'évaluer le patrimoine de l'entreprise et d'apprécier sa solvabilité


à court terme.

Dans ce bilan les rubriques sont fondées sur le critère de liquidité (Actif) et d'exigibilité (Passif).
Ainsi le bilan financier informe les actionnaires et les tiers sur la solvabilité et la liquidité de
l'entreprise.
1-Définition
Le bilan financier également appelé bilan de liquidité, il permet le reclassement des postes du
bilan selon leurs liquidités à l'actif et selon leurs exigibilités au passif, et de porter un jugement sur la
solvabilité de l'entreprise étudiée.

2-Le passage du bilan comptable au bilan financier


Le passage du bilan comptable au bilan financier passe par des reclassements qui sont comme
suit :

• Les Retraitements : ils consistent à ajouter dans le bilan des éléments qui ne figurent pas ou à
effectuer des calculs sur certains postes.

• Les Reclassements : ils consistent à déplacer les postes du bilan en agrégats


significatifs.

2
4
2.1-Les retraitements au niveau de l’actif

• Actifs Immobilisé (AI):Les (AI) contiennent les investissements, certains stocks et certaines
créances qui restent au sein de l’entreprise au-delà d’un an, on distingue les immobilisations
incorporelles (fonds du commerce, immobilisation corporelle (terrain, machine …), et les
immobilisations financières (titre de participation).
• Stock outil : C’est le stock de sécurité qui permet à l’entreprise la continuité de son activité et
d’éviter la reptation du stock malgré la perturbation des approvisionnements.  Titres de
participations : Dans l’état normal, les titres de participation restent plus d’un an dans l’entreprise et
elle dégage des bénéfices, ce qui permet de les reclasser dans les Actifs immobilisés, dans le cas de la
vente ou de la récupération d’une partie dans la date ne dépasse pas l’année les titres seront classez
dans les actifs circulants.

• Clients : Ils sont classés au niveau de l’actif circulant est plus précisément dans le compte client
et comptes rattachés dont le montant varie en fonction de type d’activité de l’entreprise. En effets,
dans le cas où les clients sont tardés à payer ses dettes, l’entreprise doit leur classés dans les actifs
immobilisés.
• Les titres de placements (valeurs mobilières de placement) : Elles sont Considérées comme de
quasi-liquidités, elles sont à regrouper pour leur montant net (après déduction de la provision
éventuelle), dans les disponibilités. Cependant, si un délai de réalisations est nécessaire, elles sont à
rattacher aux créances à moins d’un an

2.2- Les retraitement au niveau du passif


Le passif est concerné par les retraitements qui s’opèrent sur quelques postes, on cite parmi
ces retraitements :

• Les capitaux propres : Ce sont des ressources propres à l’entreprise (les fonds sociaux, les
réserves, les résultats non distribués…).
• Les passifs non courants : Il s’agit des dettes contractées par l’entreprise dont l’échéance est
supérieure à un an, tel que les dettes d’investissement, les emprunts, dettes auprès des
établissements

• Les passifs courants : Ce sont toutes les dettes dans l’échéance est inférieure à un an, ce sont
principalement:
 Les dettes envers les fournisseurs.

 Les dettes envers les banques.

 Les dettes fiscales et sociales.

2
5
 Les dettes financières.

2.3-Les retraitements hors bilan

• Les effets escomptés non échus (EENE) :

Les EENE sont des effets de commerce que l’entreprise a escompté auprès de sa banque pour
obtenir des liquidités, mais pour les lesquels la date d’échéance n’est pas encore passée.

Il convient d’une part de réintégrer le montant des EENE aux créances clients, puis
d’augmenter les dettes financières de court terme du même montant.

• Les frais préliminaires :

Ce sont des valeurs fictives (actif fictif) qui n’ont pas des valeurs réelles, c'est-à-dire qui n’ont
aucun contenu économique. Il s’agit des rubriques correspondant à des charges actives comme les
frais d’établissement, frais de recherche et de développement, charges à répartir sur plusieurs
exercices et primes de remboursement des obligations, donc ils seront considérés comme des moins-
values.

• Le crédit-bail :

Le crédit-bail est une technique permettant à une entreprise de se procurer un bien en location
avec une option d’achat à la fin. L’entreprise paie une redevance contre le droit de l’utiliser le bien.
L’entreprise n’en étant pas propriétaire, le bien loué en crédit- bail n’apparait pas à l’actif. Ce dernier
est alors considéré comme un moyen de financement de l’actif comme un autre. Il convient de
procéder au retraitement suivant :

 Montant des engagements de crédit-bail restant à payer à l’actif en immobilisation


nette,
 Parallèlement, le montant est ajouté en dette long terme.

• Les dividendes :

Ils représentent le bénéfice qui sera distribué par action aux actionnaires, on le classe dans les
dettes à court terme

Section 4 : L’analyse de l’équilibre financier

L’analyse de l’équilibre financier d’une entreprise doit s’intéresser à trois indicateurs essentiels
soit :
2
6
La liquidité : elle représente l’aptitude de l’entreprise à transformer plus au moins
rapidement ses actifs en trésorerie
La solvabilité : elle s’intéresse à la capacité de l’entreprise de faire face à ses
engagements à court terme par ces disponibilités
La rentabilité : c’est la capacité de l’entreprise à dégager un résultat régulier, et
suffisant afin de maintenir l’équilibre financier. La rentabilité met en relation les capitaux engagés
dans l’entreprise ou des profits réalisés.

1- Le fond de roulement(FDR)
Le fond de roulement est l’excédent des ressources stables sur les emplois stables. C’est une
marge de sécurité qui permet à l’entreprise de financier une partie de ses actifs courants.

FDR= Ressources stable – Emplois stable

Etant donné que le bilan d’une entreprise est toujours équilibré, le FDR peut être calculé par le
bas du bilan :

FDR= Actif courant – Passifs courant

 Le fond de roulement est négatif :

Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont inférieures à l’actif immobilisé constitué,
c’est-à-dire que les ressources stables ne couvrent pas les besoins à long terme de l’entreprise. La
règle prudentielle de l’équilibre financière n’est donc pas respectée.

Elle doit donc financier une partie de ses emplois à long terme à l’aide de ressources à court terme ce
qui lui couvrir un risque important d’insolvabilité. Une tel de la situation entraine généralement une
action rapide de la part de l’entreprise pour accroitre ses ressources à long terme et retrouver un
fond de roulement excédentaire.

 Le fond de roulement est positif :

2
7
Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont supérieures à l’actif immobilisé
constitué, c’est-à-dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.

L’équilibre financière est donc respecté et l’entreprise dispose grâce au fond de roulement d’un
excédent de ressource stable qui lui permettra de financier ses autres besoins de financement à court
terme.

 Le fond de roulement est nul :

Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont égales à l’actif immobilisé constitué,
c'est-à-dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.

Mais, même si l’équilibre de l’entreprise semble attenu, celle-ci ne dispose d’aucun excédent de
ressources à long terme pour financer son cycle l’exploitation ce qui rend son équilibre financier
précaire.

2-le besoin en fond de roulement (BFR)


Le BFR reflète la capacité de l’entreprise à générer les ressources nécessaires au financement
de son cycle d’exploitation sans devoir recourir au financement externe.

BFR = Actif courant (hors liquidité)- Passif courant (hors


liquidité)
Ou bien :

BFRHE= actif circulant hors exploitation – passif circulant hors


exploitation

 Le besoin de fond de roulement est négatif :

Dans ce cas les emplois d’exploitation de l’entreprise sont inférieurs aux ressources
d’exploitations, l’entreprise n’a donc pas de besoins d’exploitation à financier puisque le passif
circulant excède les besoins de financement de son actif d’exploitation.

L’entreprise n’a donc pas besoins d’utiliser son excédent de ressource à long terme (fond de
roulement) pour financer d’éventuels besoins à court terme.

Dans tous les cas, les besoins éventuels de financement du cycle d’exploitation pour une entreprise
dépondront en grande partie de son pouvoir de négociation qui lui permet d’agir sur le montant de
ses créances clients ou des dettes fournisseurs.

2
8
 Le besoin de fond de roulement est positif :

Dans ce cas les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieure aux ressources
d’exploitation, l’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme soit à l’aide de son excédent
de ressources à long terme soit à l’aide des ressources financière complémentaire à court
terme(concours bancaires).

 Le besoin de fond de roulement est nul :

Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont égaux aux ressources d’exploitation,
l’entreprise n’a donc pas le besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à financer
l’actif circulant.

3-la Trésorerie Nette (TN)


La trésorerie nette est l’ensemble des actifs dont dispose l’entreprise (liquidité) pour assurer
ses paiements à court terme et faire face à l’engagement engendré par l’activité

TN= Trésorerie De L’actif – Trésorerie de Passif

Ou bien :

TN= Fond De Roulement – Besoins De Fond De Roulement

 La trésorerie est négative :

Dans ce cas, l’entreprise ne dispose pas suffisamment des ressources financières pour combler
ses besoins. Elle doit donc recourir à des financements supplémentaires à court terme (découvert
bancaires) pour faire face à ses besoins de financement d’exploitation. Il ya donc un risque financier à
court terme si l’entreprise ne parvient pas à accroitre rapidement ses ressources financières à long
terme, ou limiter ses besoins d’exploitation à court terme.

 la trésorerie est positive :

Dans ce cas les ressources financières de l’entreprise sont suffisantes pour couvrir les besoins
(Fond de roulement .Besoins de fond de roulement), ce qui signifie que la situation financière de

2
9
l’entreprise est saine et qu’elle est même en mesure de financer un surcroit de dépenses sans
recourir à un emprunt.

 La trésorerie est nulle :

Dans ce cas, Les ressources financière de l’entreprise suffisent juste à satisfaire ses besoins
(Fond de roulement = Besoins de fond de roulement). La situation financière de l’entreprise est
équilibrée mais celle-ci ne dispose d’aucunes réserves pour financer un surplus de dépenses que ce
soit en termes d’investissement ou d’exploitation.

Section 5 : Analyse par ratios

1-Définition
Les ratios financiers représentent des coefficients ou des pourcentages calculés par un rapport
entre masses. Ils sont des indicateurs utilisés pour conduire des analyses financières.

Les ratios constituent un moyen d’appréciation et de comparaison des performances de


l’entreprise dans l’espace. Ils permettent à cette dernière de se situer dans son activité ou dans
l’environnement économique global. Dans le temps, ils permettent de suivre l’évolution d’un certains
nombres d’indicateur tant intérieur que l’extérieure.

3
0
2- Les modalités de calcul
2.1-Les ratios de structure
Ces ratios mettent en rapport les éléments stables du bilan et dont l’évolution traduit
les mutations des structures de l’entreprise.

• Ratio d’autonomie financière :

Le ratio d’autonomie financière est un indicateur utilisé pour déterminer le niveau de


l’indépendance de l’entreprise vise à vis des financements extérieures, notamment les emprunts
bancaires.

Ce ratio doit être supérieur à 50%. Plus on se rapproche de ce seuil, plus l’entreprise aura des
difficultés pour recevoir de nouveaux crédits.

Capitaux propres
Ratio d’autonomie financière =
Dettes financière

• Ratio d’endettement :

Ce ratio mesure l’importance à l’endettement extérieure par rapport aux apports des
actionnaires.

Ce ratio doit être inférieur à 1 pour éviter les risques inhérents à l’activité d’assuré par les
prêteurs.

Dettes financière
Ratio d’endettement =
Capitaux propres

• Ratio d’investissement :

Ce ratio mesure le niveau d’investissement de l’entreprise. Pour une entreprise commerciale ce


ratio ne doit pas être élevé. Par contre pour une entreprise industrielle c’est généralement élevé.

Emplois stables
Ratio d’investissement =
Total des emplois

3
1
2.2-Les ratios de liquidité
Les ratios de la liquidité donnent une idée sur la solvabilité de l’entreprise à court terme et sur
sa capacité à faire face aux règlements de ses passifs courants à leurs échéances respectives.

Les ratios de liquidité comparent les actifs courants aux dettes exigibles à court terme.
On distingue trois ratios de liquidités :

• Ratio de liquidité générale :

Ce ratio indique si les actifs courants permettent de faire face aux exigibilités à court terme. Il
exprime dans quelle mesure les actifs courants permettent de couvrir les passifs courants.

Actifs courants
Ratio de liquidité =
Passifs courants

• Ratio de liquidité réduite :

Ce ratio permet de voir dans quelle mesure l’entreprise est capable de faire face à ses
décaissements et encaissements à court terme en éliminant le stock.

(Actifs courants −stock )


Ratio de liquidité réduite =
Passifs courants

• Ratio de liquidité immédiate :

Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à faire face à ses décaissements à court terme
uniquement à travers sa trésorerie immédiatement disponible.

Disponibilités
Ratio de liquidité immédiate =
Passifs courants

3
2
2.3-Ratios de rentabilité
Ce ratio évalué la rentabilité d’une entreprise revient à déterminer sa performance. Ainsi nous
utilisons les ratios de rentabilité commerciale, financière et économique.

• Ratio de rentabilité commerciale :

Un ratio financier permet de mesurer la rentabilité de l’entreprise selon son volume


d’affaires. En d’autres termes combien gagne une entreprise sur la vente de ses produit et services.

Résultat net
Ratio de rentabilité commercial =
Chiffre d’affaire

• Ratio de rentabilité financière :

Ce ratio permet de mesurer la rentabilité des capitaux propres, c'est-à-dire la capacité de


l’entreprise à rémunérer les associés.

Résultat net
Ratio de rentabilité financières =
Capitaux propres
• Ratio de rentabilité économique :

Ce ratio permet de mesurer la rentabilité des capitaux engagées c'est-à-dire la capacité de


l’entreprise de générer des bénéfices à partir des capitaux investis.

Résultat d’exploitation
Ratio de rentabilité économique =
Capitaux propres

2.4-Ratios de gestion
Ces ratios sont nommés aussi ratios d’exploitation ou d’activité. Ils permettent d’évaluer la
gestion du cycle d’exploitation de l’entreprise.

3
3
• Ratio de rotation de stock :

Ce ratio de rotation des stocks consiste à déterminer la durée de détention des stocks.
Plus la rotation est élevée plus la durée de stockage est faible et vis vers ça.
Pour ce ratio il n’ya pas un délai idéal, il dépend du secteur d’activité.

Stock moyen des marchandises


Ratio de rotation de stock = * 360
coût d’achat des marchandises vendues
• Délai moyen de recouvrement des créances client :

Ce ratio mesure la durée moyenne en crédit consenti par l’entreprise à ses clients, plus les
créances client est élevé par rapport aux ventes plus ce ratio (nombre de jours) est élevé.

Tant l’échéancier c’est tard le risque de solvabilité est peu probable ou impossible.

Créances clients
Délai moyen de recouvrement des créances clients = *360
Ventes TTC

• Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs :

Ce ratio mesure la durée moyenne en crédit obtenus par l’entreprise. Les comptes fournisseurs
sont élevé par rapport aux achats à crédit plus le délai moyen de paiement est élevé ce qui augmente
également les liquidités disponibles de l’entreprise car les comptes fournisseurs deviennent une
source de financement.

Comptes fournisseurs
Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs = *360
Achats TTC

Section 6 : Analyse de l’activité

1- L’analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG)

3
4
1.1-Définition
Selon Huber (2002), les soldes intermédiaires de gestion constituent la succession articulée
des flux issus du compte de résultat. Cet ensemble complet de variation de justifie, car le diagnostic
financier ne peut se satisfaire du simple solde global de compte de résultat. Le bénéfice net, ou la
perte mette sont le fruit de toutes les charges nettes et de tous les produit de l’exercice. Le PDG dans
son système développé, met en évidence sept soldes intermédiaires dont l’objectif est de montrer le
gène de résultat de l’entreprise et d’analyser sa composition en cassade.

1.2- L’objectif des soldes intermédiaires de gestion

Les SIG ont pour objectif de :

o Comprendre l’analyse de la formation du résultat net en le décomposant ;

o oFaciliter l’Analyse de l’activité et de la rentabilité de l’entreprise ;

o Apprécier les performances de l’entreprise à la création de richesse générée par son


activité ;
o Décrire la répartition de la richesse crée par l’entreprise entre :

 Les salariés et les organismes sociaux ;

 L’Etat ;

 Les actionnaires

1.3-Les composants des soldes intermédiaires de gestion

 La production d’exercice :
La production de l’exercice mesure l’activité des entreprises qui produisent, comme les
activités industrielles ou de construction par exemple.

Production de l’exercice= Production vendue +/- Production stockée

+Production immobilisée.

 La marge commerciale :
La marge commerciale mesure la capacité de l’entreprise à dégager des profits sur la revente
de marchandises.

3
5
Lorsqu’on la divise par le chiffre d’affaire hors taxes, on obtient un taux de marge qui
permettre de se comparer aux concurrents du même secteur

Marge commerciale = Ventes de marchandises – Cout d’achat des marchandises


vendues (achat de marchandises+/-variation de stocks de

 La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée mesure la richesse brute créée par l’entreprise. Cette valeur va permettre de
rémunérer les différents acteurs ayant contribué à la production : le personnel, l’Etat et les
apporteurs de capitaux (banques et actionnaires).L’excédent sera conservé par l’entreprise elle-
même pour financer ses futurs projets.

Valeur ajoutée = Marge commercial + Production de l’exercice –


Consommations de l’exercice en prévenance de tires.

 L’excédent brut d’exploitation (EBE) :


L’excédent brut d’exploitation permet à l’entreprise de se financer, de rémunérer ses
apporteurs de capitaux (banques et actionnaires) et de faire face à l’impôt sur les bénéfices.

C’est le flux potentiel de trésorerie générer par l’exploitation de l’entreprise

Excédent brut d’exploitation= valeur ajoutée de l’entreprise + Subventions


d’exploitation – Impôts, taxe et versement assimilées –Charge de personnel.

 Le résultat financier :
Le résultat financier permet de mesurer l’impact de la politique de financement (poids des
charges d’intérêts sur le résultat).

Résultat financier = produits financiers – charge financières

 Le résultat courant avant impôt :


Le résultat courant avant impôt correspond au résultat courant en tenant du résultat financier.

Résultat courant avant impôt= Résultat d’exploitation +/-Résultat financier

 Le résultat exceptionnel :

3
6
Le résultat exceptionnel reprend l’ensemble des opérations ayant un caractère exceptionnel et
non récurrent, c’est-à-dire non inhérentes à l’activité de l’entreprise.

Résultat exceptionnel= Produits Exceptionnels – Charges


Exceptionnelles.

 Le résultat de l’exercice :
C’est le résultat net, après impact des sources de financement (charges d’intérêt sur
endettement), de la participation des salariés de l’impôt sur les bénéfices.

Résultat de l’exercice= Résultat courant avant impôt+/- Résultat


exceptionnel -Impôt sur les bénéfices – participation des salariés.

2- La capacité d'autofinancement (CAF)

La capacité d'autofinancement d'une entreprise représente l'ensemble des ressources dégagé


par une entreprise au cours d’un exercice du fait de ses opérations de gestion.

La formule du CAF peut être calculé selon deux méthodes (additive et soustractive).

 Méthode additive :

Résultat de l’exercice
+ charges calculées (Dotations aux amortissements et aux provisions)
-Reprise sur charges calculées
+Charges nettes sur cession d’immobilisations
-Produits nets sur cession d’immobilisations
-Quotte part des subventions d’investissement viré au compte de résultat

= CAF de l’exercice
 Méthode soustractive :

Excédent brut d’exploitation (EBE)


3
7
+Autres produits ordinaires sauf (Produit nets sur cessions d’immobilisation, quotes-parts des
subventions d’investissements, reprises sur provisions d’exploitation)

-Autres charges ordinaires sauf (Charges nettes sur cession d’immobilisations) +Produits
extraordinaires encaissables

+Produits financiers sauf (Reprises sur provisions financières)


-Charges financières sauf (Dotations aux amortissements et aux provisions financières)
+gains extraordinaires
-Pertes extraordinaires
-Impôt sur le bénéfice

= CAF de l’exercice

Conclusion
Dans ce chapitre qui étudie les généralités sur l’analyse financière et qui apporte des
éclaircissements sur les éléments clés d’un succès du projet, on conclut que l’analyse financière reste
un instrument de suivi, d’évaluation et de contrôle de la gestion. Elle est donc considérée comme une
technique très pratique soit à l’intérieure ou à l’extérieur de l’entreprise. Cette dernière consiste en
premier lieu à collecter des informations comptables, et en second lieu le passage aux informations
financières.

L’étude de l’équilibre financier permet de porter un jugement sur la trésorerie de l’entreprise.


Donc l’examen des équilibres financiers donne une première idée sur risque financier pris par
l’entreprise. Le but essentiel est d’éviter tout risque de faillite. En effet, l’entreprise peut disparaitre
non pas en raison d’un résultat déficitaire, mais par manque de trésorerie.

L’analyse financière par la méthode des ratios est une démarche déterminante en détail la
situation de chaque composante du bilan et des comptes de résultat pour se renseigner sur
l’autonomie ou la capacité d’endettement de l’entreprise.
Cependant, l’analyse par les soldes intermédiaires de gestion est un document obligatoire qui fait
ressortir les soldes englobant les charges et les produits de l’entreprise.
L’analyse par la capacité d’autofinancement, qui correspond aux ressources issues de l’activité de
l’entreprise au cours d’une période donnée, traduit la capacité potentielle de sa croissance.

3
8
Chapitre 3 : la validation empirique
Section 1 : les objectifs de stage et problématique
1-Les objectifs de stage

1.1- Durée et services visités

Au cours de mon stage du projet de fin d’année, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage au sein
du service comptabilité en qualité d’aide comptable, de deux moins allant de 1 aout au 15 septembre
dans le cabinet comptable de monsieur Mtir Mhadhbi.

1.2-Les tâches effectuées

 Le classement des pièces comptables :

Le classement est l’opération préalable avant tout traitement de la comptabilité d’où classer
les pièces selon leurs natures dans des différents classeurs ou boites d’archives.

Notre dossier doit être distribué de la façon suivante :

• Une chemise comporte les facteurs de vente organisées par moins et qui sont
numérotées successivement ;
• Une chemise contient les factures d’achat qui peuvent être regroupées par moins, par
année, par fournisseur, ou selon que les achats sont soumises ou exonérés à la TVA ;

• Une chemise pour les certificats de retenue à la source reçus auprès de client.
• Une chemise pour les certificats de retenue à la source envoyés aux fournisseurs.
• Une chemise avec les documents fiscaux reçus qui sont les déclarations fiscales, les
déclarations mensuelles, déclaration impôt sur les sociétés (IS), déclaration impôt sur les revenues
(IRPP) déclaration acompte provisionnelles (AP), et les déclarations de l’employeur.
*Une déclaration mensuelle d’impôts qui se fait soit dans le 15 premiers jours de chaque moins
pour les personnes physiques soit ne pas dépasser les 28 jours pour les personnes morales chez la
recette de finances.

*Une déclaration d’employeur déposé avant le 30 avril de chaque année


*Trois déclarations d’acompte provisionnels à concurrence de 30% de l’impôt de l’année
précédente déposées chacune le 25 juin, 25 septembre et 25 décembre de chaque année et cela sera
le 28 pour les personnes morales.

• Une chemise avec les documents sociaux qui comporte l’état de paie, bulletin de paie et
les quittances de règlement de charge social.

3
9
• Une chemise englobe les relevés bancaires qui doivent être classé par moins avec des
copies des chèques.
• une chemise qui comporte les documents juridique tels que le statut, déclaration
d’existence, contrat de location et le registre de commerce.

 La saisie et enregistrement des écritures comptables (les journaux )


La saisie et enregistrement des écritures comptables est la deuxième étape après le
classement.

Les différents journaux utilisés par le cabinet Mtir Mhadhbi sont :

• Journal achat
• Journal vente
• Journal paie
• Journal opérations diverses
• Journal caisse
• Journal banque

1) JOURNAL ACHAT

Le journal intitulé « achat » résume tous les flux sortants : dépenses et charges engagées par
l’entreprise. Les classes généralement utilisées :

Classe 60 : Achat
Classe 61 : Service Extérieur
Classe 62 : Autre Services Extérieur
Classe 22 : Immobilisations corporelles

Exemple d’écriture de saisie de facture d’achat :


Date Débit Crédit Libellé écriture Débit Crédit

607000 FACTURE N°…

436500 FACTURE N°…

436600 FACTURE N°…

401000 FACTURE N°…

2) JOURNAL VENTE :

4
0
Le journal vente résume tous les flux entrants tel que les produits, marchandises et/ou service,
ou concernant l’objet d’exploitation.

Exemple d’écriture de saisie de facture De vente :

Débit Crédit Désignation libellé Débit Crédit

411000 FACTURE N°…

707000 FACTURE N°…

436700 FACTURE N°… FACTURE N°…

436500

3) JOURNAL OPERATION DIVERSES :

Le journal opérations diverses regroupe toutes les opérations de constatations.

Si TVA Collectée > TVA Déductible donc l’entreprise doit payer de la TVA à l’ETAT.

Si TVA Collectée < TVA Déductible, donc l’entreprise a un report de TVA

 Constatation TVA déclarée


1er cas :
Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

436700 TVA collectée

436600 TVA déductible

436510 TVA à payer

2ème cas :
Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

436700 TVA Collectée

436670 TVA à Reporter

436700 TVA Déductible

 Constatation déclaration mensuelle. (Mois décembre)


Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

4
1
661100 TFP

661200 FOPROLOS

665200 TCL

437001 ETAT TFP

437002 ETAT FOPROLOS

437003 ETAT TCL

 Retenue à la source :
 Sur règlement client
Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

434100 Retenue à la source

411000 Client

 Sur règlement fournisseur


Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

401000 Fournisseur

432000 Retenue à la Source

4) JOURNAL CAISSE :

Ce journal contient toutes les opérations réglées en espèce et les alimentations caisse 
Alimentation caisse
DATE Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

540000 Caisse

580000 Virement interne

401000 Règlement FRS

540000 Règlement FRS

4
2
5) JOURNAL BANQUE

Ce journal contient toutes les opérations affectant la banque (règlements ou encaissements


par chèque).

 Règlement déclaration mensuelle


Débit Crédit LIBELLE Débit Crédit

432100 Chèque n° Déclaration mensuelle

432200 Chèque n° Déclaration mensuelle

432300 Chèque n° Déclaration mensuelle

661100 Chèque n° Déclaration mensuelle

661200 Chèque n° Déclaration mensuelle

665100 Chèque n° Déclaration mensuelle

437200 Chèque n° Déclaration mensuelle

436510 Chèque n° Déclaration mensuelle

532000

 Le lettrage des comptes :

J’ai pu faire le lettrage pour vérifier le bon de règlement des factures et ainsi identifier les
factures en attende de règlement ne correspond pas au montant prévu.

 La saisie de pointage mensuel des salariés :

Avec l’utilisation d’un logiciel de paie, j’ai fait la saisie de pointage tout en marquant le nombre
de jour de travail et d’absence des salariés travaillants pour le compte des sociétés.

Ainsi, on obtient un montant total de salaries imposables et de retenus à la source sur salaires
doit d’être mentionné sur la déclaration mensuelles de TVA.

 Les bulletins de paie :

4
3
L’établissement des bulletins de paie par logiciel pour chaque salarié qui mentionne le salaire
de base, le salaire brut et par la suite le salaire net à payer.

Les journaux du logiciel sont organisés par moins et cela reflète une bonne organisation qui
facilitera la revue et la vérification des enregistrements.

2- Problématique et méthodologie

Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis tels : la concurrence


intensive, la mondialisation des marchés et les turbulences de l’environnement économique. L’analyse
financière représente un intérêt plus important pour l’entreprise, car elle répertorie un ensemble de
concepts, d’instruments et des méthodes, contribuant à la formulation d’une appréciation sur la
situation financière présente et future de l’organisation, et ce en terme de rentabilité, de solvabilité et
de performance.
Nous avons choisi ce sujet dans l’objectif de faire une analyse financière d’une entreprise. Ainsi
pour mieux cerner cet objectif, nous proposons de répondre à la question suivante :

Comment analyser la situation financière d’une entreprise ?

Section 2 : Analyse financière

Nous allons essayer dans cette section de procéder à une analyse financière d’une entreprise
XYZ.

Nous allons, tous d’abord, analyser son équilibre financier et par la suite on va appliquer la
méthode des ratios et enfin l’analyse d’activité. Nous nous inspirerons le bilan et l’état de résultat des
exercices 2016 et 2017.

4
4
1-Analyse des indicateurs de l’équilibre financier

Pour analyser la santé financière de la société XYZ, nous allons procéder au calcul des différents
indicateurs de l’équilibre financier qui sont comme suit :

 Fond de roulement (FR)

Il existe deux méthodes pour calculer le fonds de roulement : la méthode par le haut du bilan
et la méthode par le bas du bilan. Le tableau suivant nous permet de déterminer le fonds de
roulement durant les deux années de notre étude :

 La première méthode (par le haut du bilan) :

FDR= Ressources stables – Emplois stables

Tableau 4 : FDR par le haut du bilan

Désignation 2017 2016


RS 25186.86 12663.793
ES 12616.196 11854.825
FDR 12570.664 808.968
 La deuxième méthode (par le bas du bilan) :

FDR= Actif courant – Passif courant

Tableau 5: FDR par le bas du bilan

Désignation 2017 2016


AC 75735.485 21271.645
PC 63164.821 20462.677
FDR 12570.664 808.968
 Interprétation :

L’entreprise exprime un FDR positif en 2016 et en 2017 avec un montant de 808.968 et


12570.664, cela signifie que l’actif circulant arrive à couvrir les dettes à court terme. Ainsi l’entreprise
est en bonne santé.

 Le besoin en fond de roulement (BFR) :

BFR = Actif courant (hors liquidité)- Passif courant (hors liquidité)

4
5
Tableau 6 : BFR (dinars tunisiens)

Désignation 2017 2016


ACHTA 69396.033 19260.555
PCHTP 63164.821 20462.677
BFR 6231.212 -1202.122
 Interprétation :

L’entreprise a réalisé un BFR positif en 2017 avec un montant de 6231.212 (les emplois
d’exploitation sont supérieurs aux ressources d’exploitation), dans ce cas l’entreprise doit financer
ces besoins à court terme soit à l’aide de son excédent de ressources à long terme soit à l’aide des
ressources financières à court terme (concours bancaires).

Au contraire le BFR en 2016 est négatif (les emplois d’exploitations sont inférieurs aux
ressources d’exploitations), ce qui signifie que les ressources d’exploitation financent largement les
emplois d’exploitations.

 La Trésorerie Nette (TN)

La trésorerie nette se calcule par deux méthodes différentes :

 Première méthode :

TN= Trésorerie De L’actif – Trésorerie de Passif

Tableau 7 : Le TN à partir des bilans financiers des exercices 2016 et 2017

Désignation 2017 2016


TA 6339.452 2011.090
TP 0 0
TN 6339.452 2011.090

 La deuxième méthode :

TN= Fond De Roulement – Besoins De Fond De Roulement

Tableau 8 : TN à partir des FDR et des BFR des exercices 2016 et 2017
Désignation 2017 2016

4
6
FDR 12570.664 808.968
BFR 6231.212 -1202.122
TN 6339.452 2011.090
 Interprétation :

Durant 2016, 2017, l’entreprise dégage des excédents de liquidités de 2011.090 et 6339.452.
Dans ce cas la situation financière de l’entreprise traduit une évolution de trésorerie puisqu’elle
dispose de liquidité suffisante qui lui permet de rembourser ses dettes à échéance. On peut parler
alors d’une autonomie financière à court terme.

D’après tout ce qui précède, on peut conclure l’entreprise XYA respecte l’équilibre financier.

Tableau 9 : Evolution des indicateurs d’équilibre financier

2017 2016
FDR 12570.664 808.968
BFR 6231.212 -1202.122
TN 6339.452 2011.090
Figure 5 : Relation entre les indicateurs d’équilibre financier

14000

12000

10000

8000
FDR
6000 BFR
TN
4000

2000

0
2017 2016
-2000

Durant les deux années 2016,2017 on remarque qu’il y’a une évolution importante au niveau des
indicateurs de l’équilibre financier cela explique évidement une amélioration de la situation
financière de l’entreprise sachant que le TN est positif pour les deux années

4
7
2-L’analyse par la méthode des ratios

Les ratios sont des outils de mesure et de contrôle de l’évolution, dans le temps, de la
performance économique et financière ainsi que des structures de l’entreprise.

 Les ratios de structure :

• Ratio d’autonomie financière :


Capitaux propres
Ratio d’autonomie financière =
Dettes financière

Tableau 10 : Le calcul de ratio d’autonomie financière

Désignation 2017 2016


CP 25186.86 12663.793
DF 63164.821 20462.677
R.A.F 0.398 0.618
• Interprétation :

Plus ce ratio est élevé plus le risque financier est faible. On remarque qu’en 2016 ce ratio est
supérieure à 0.5, cela signifie que l’entreprise plus au moins indépendante.

Alors qu’en 2017 ce ratio est inferieurs à 0.5 c'est-à-dire que les dettes financières sont plus
importantes que les capitaux propres, donc l’entreprise a été des difficultés pour recevoir de
nouveaux crédits

• Ratio d’endettement :

Dettes financière
Ratio d’endettement =
Capitaux propres

Tableau 11: Le calcul de ratio d’endettement

Désignation 2017 2016


DF 63164.821 20462.477
CP 25186.86 12663.793

4
8
R.E 2.507 1.615
• Interprétation:

En 2016 et 2017, les dettes globales sont élevées et le ratio d’endettement dépasse largement
1, ceci signifie que l’entreprise est dépendante des ressources de financement étrangère. Cette
situation peut représenter un risque pour l’entreprise et mettre en péril sa solvabilité

• Ratio d’investissement :

Emplois stables
Ratio d’investissement =
Total des emplois

Tableau 12 : Le calcul de ratio d’investissement

Désignation 2017 2016


ES 12616.196 11854.825
TA 75735.485 21271.645
R.I 0.166 0.557
• Interprétation:

Bien que les résultats trouvés montrent un poids faible pour les capitaux fixes de l’entreprise,
ceci n’est pas étonnant puisque l’entreprise est commerciale et leur exploitation ne nécessite
d’immobilisations.

Figure 6 : Relation entre les ratios de structure

4
9
3

2,5

Ratio d’autonomie financière


1,5
Ratio d’endettement
Ratio d’investirent
1

0,5

0
2017 2016

D’après cette figure on remarque que l’entreprise enregistre une détérioration de son
autonomie financière. De 2016 à 2017 ce ratio a diminué cela implique que l’entreprise devienne
moins autonome.

De plus on peut constater que le ratio d’endettement est supérieur à 1 pour les deux années
reflètent un signe défavorable en termes d’endettement.

Aussi le ratio d’investirent a diminuée c’est un mouvement normal puisque l’entreprise est
commerciale.

 Les ratios de liquidité :

• Ratio de liquidité générale :

Actifs courants
Ratio de liquidité =
Passifs courants

5
0
5
1
Tableau 13 : Le calcul de ratio de liquidité générale
Désignation 2017 2016
AC 75735.485 11854.825
PC 63164.821 20462.677
R.L.G 1.199 0.579

• Interprétation :

Ce ratio est supérieur à 1 en 2017, ce qui signifie que l’entreprise a réalisé son équilibre à long
terme et sa solvabilité à court terme.

Par contre en 2016 ce ratio est inférieur à 1. Il représente 0.579, ce qui signifie que l’entreprise
marque une insuffisance des liquidités sur les exigibilités à court terme
 Ratio de liquidité réduite :

(Actifs courants −stock )


Ratio de liquidité réduite =
Passifs courants

Tableau 14 : Le calcul de ratio de liquidité réduite


Désignation 2017 2016
AC-STOCK 47739.724 8817.645
PC 63164.821 20462.677
R.L.R 0.755 0.431
• Interprétation :

La liquidité réduite est également inférieur à 1 durant les deux années, il a augmenté par rapport
à 2016, donc l’entreprise ne peut pas rembourser ses dettes à court terme en immobilisant la totalité
de ses créances clients et de ses liquidités.

• Ratio de liquidité
Disponibilités immédiate :
Ratio de liquidité immédiate =
Passifs courants

5
2
Tableau 15 : Le calcul de ratio de liquidité immédiate

Désignation 2017 2016


Disponibilité 6339.452 2011.090
PC 63164.821 20462.677
R.L.I 0.100 0.098
• Interprétation :

Le ratio de liquidité immédiate est inférieur à 1 durant deux années. Ce ratio est faible,
puisque la liquidité couvre seulement 9.8% de ses dettes à court terme en 2016 et 10% de ses dettes
en 2017, donc l’entreprise ne se trouve pas dans une bonne postions par rapport à ses créanciers à
court terme c'est-à-dire elle n’est pas crédible vis-à-vis de ces derniers car elle est dans l’incapacité
d’honorer la totalité de ses engagements à courts terme.

Figure 7 : Relation entre les ratios de liquidité

1,4

1,2

0,8
Ratio de liquidité générale

0,6 Ratio de liquidité réduite


Ratio de liquidité immédiate
0,4

0,2

0
2017 2016

5
3
D’une manière générale, on remarque qu’il y’a une évolution au niveau de tous les ratios de
liquidité. Malgré que ce dernier n’atteint pas le niveau idéal mais on constate une mineure
amélioration.

 Ratios de rentabilité :

• Ratio de rentabilité commerciale :

Résultat net
Ratio de rentabilité commercial =
Chiffre d’affaire
Tableau 16 : Le calcul de ratio rentabilité commerciale

Désignation 2017 2016


Résultat Net 12523.067 -2336.207
CA 218525.615 25110.751
R.R.C 0.057 -0.093

• Interprétation :

On remarque que ce ratio est négatif en 2016 donc l’entreprise n’est pas rentable. Alors qu’il
est positif et rentable en 2017.

• Ratio de rentabilité financière :

Résultat net
Ratio de rentabilité financières =
Capitaux propres

Tableau 17 : Le calcul de ratio rentabilité financière

Désignation 2017 2016


Résultat Net 12523.067 -2336.207
CP 63164.821 20462.677
R.R.F 0.198 -0.114
• Interprétation :

5
4
On remarque que le ratio de rentabilité financière en 2017 est positif, cela signifie que les
capitaux internes engagés sont rentables.

En 2016, le ratio de rentabilité financière est négatif ce qui traduit l’incapacité dont dispose
l’entreprise pour rentabiliser ses capitaux propres, elle doit faire appel aux capitaux externe pour
financer son activité.

• Ratio de rentabilité économique :

Tableau 18 : Le calcul de ratio rentabilité économique

Désignation 2017 2016


Résultat d’exploitation 15257.281 -1836.207
CI 88351.681 33126.470
R.R.E 0.172 -0.055
• Interprétation :

En 2017, le ratio de la rentabilité économique est positif, cela signifie que la rentabilité est
satisfaisante, autrement dis ses actifs économiques étaient rentables, même s’il était faible en 2016.

Figure 8 : Relation entre les ratios de rentabilité

5
5
0,25

0,2

0,15

0,1
Ratio de rentabilité commercial
0,05
Ratio de rentabilité financière
0
Ratio de rentabilité économique
2017 2016
-0,05

-0,1

-0,15

-0,2

D’après cette figure on remarque une évolution importante des ratios de rentabilité.
Cela s’explique par le résultat net positif de l’entreprise en 2017.

 Ratios de gestion :

• Ratio de rotation des actifs :

Chiffre d’affaires
Ratio de rotation des actifs =
Total actifs

Tableau 19: Le calcul de ratio de rotation des actifs

Désignation 2017 2016


CA 218525.615 25110.751
AT 88351.681 33126.470
R.R.A 2.473 0.758
• Interprétation :

5
6
En 2016 pour chaque dinar d’actif, l’entreprise a généré 0.758 dinars de vente. En 2017 la
productivité s’améliore, l’efficacité de l’utilisation des actifs en termes de chiffre d’affaires a
augmenté et atteint 2.473 dinars de vente pour chaque dinar d’actif.

• Délai moyen de recouvrement des créances client :


Créances clients
Délai moyen de recouvrement des créances clients = *360
Ventes TTC

Tableau 20: Le calcul Délai moyen de recouvrement des créances client

Désignation 2017 2016


Créances clients 41440.272 6804.498
Vente TTC 260045.482 29881.793
D.M.R.C.C 57j 81j

• Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs :

Comptes fournisseur
Délai moyen de recouvrement des comptes fournisseurs = *360
Achats TTC

Tableau 21: Le calcul Délai moyen de paiement des comptes fournisseurs :

Désignation 2017 2016


Compte Fournisseurs 60247.950 18849.245
Achat TTC 233360.717 39114.401
D.M.P.C.F 92j 173j
• Interprétation :

Nous constatons que les délais de recouvrements accordés par l’entreprise à ses clients sont
presque égaux aux délais accordés par les fournisseurs, cela explique que l’entreprise utilise des
achats en crédits et accepte les ventes à crédit, et donc l’entreprise gère bien ses relations avec les
tiers

5
7
Figure 9 : Relation entre les ratios de gestion

200

180

160

140

120 ratio de rotation des actifs

100 Délai moyen de recouvrement


80 des créances client
Délai moyen de paiement des
60
comptes fournisseurs
40

20

0
2017 2016

En 2016 les Durée moyenne de crédit clients et durée moyenne de crédit fournisseur sont
supérieure que les durées de 2017 mais on ne peut pas nier que l’entreprise a une bonne politique
commerciale puisque les durée moyenne des crédit fournisseurs supérieure à la durée moyenne des
crédits clients.

3-Analyse de l’activité

3.1- Analyse des soldes intermédiaires de gestion

Les soldes intermédiaires de gestion et leur construction sont facilement assimilables sous
forme de tableau.

Le tableau ce dessous présente les soldes intermédiaires de gestion, il est construit à partir du
compte de résultat.

Le calcul des SIG permet de :

- Comprendre la formation du résultat nette en le décomposant.

- Apprécier la performance de l’entreprise et la création de richesse générée par son


activité.

Tableau 22 : calcul des SIG

5
8
Désignation 2017 2016
Revenues 218525.615 25110.751
Autres produits d’exploitation - -
Production immobilisé - -
= Production 218525.615 25110.751
(-) Variation des stocks des produits finis et 0
encours

(-) Achats des marchandises consommés 180599.682 20415.245


(-) Achat d’approvisionnements 784.000
consommés

(-) Autres charges d’exploitations 17895.023 5874.866

= Valeur ajoutée brut (VA) 19246.91 -1179.36

(-) Charge de personnel 1300.000 0

(-) Impôts et taxes - -

= Excédent brut d’exploitation (EBE) 17946.91 -1197.36

(+) Autres gains ordinaires

(-) Perte ordinaires

(-) Dotations aux amortissements et aux 2689.629 656.847


provisions

= Résultat des activités d’exploitations 15257.281 -1836.207

(+) Produits des placements 0 0

(-) Charges financiers nettes 0 0

= Résultat des activités ordinaires 0

(-) Impôts sur les bénéfices 2734.214 500

= Résultat net 12523.067 -2336.207

Figure 10 : évolution des « SIG » dans les temps

5
9
On remarque une augmentation de la valeur ajoutée (la richesse crée par l’entreprise) durant
les deux années, passant de -1179.36 en 2016 à 19246.91 en 2017.

En 2017, l’augmentation de la valeur ajoutée est principalement justifiée par une


croissance de l’activité de production au détriment de l’activité commerciale, puis en 2016 on
remarque que la valeur ajoutée (richesse crée) à diminuer cette diminution est principalement
justifiée par une décroissance de l’activité de production.

On remarque que l’EBE est négatif en 2016 mais il a augmenté en 2017 passant 1197.36 à
17946.91, cela est dû l’augmentation importante de la valeur ajoutée.

On remarque aussi que le résultat d’activité d’exploitation a augmenté en 2017 de


15257.281, mais en 2016 le résultat d’exploitation est nettement dégradé, elle est devenue négative
(1836.207) ceci s’explique par sa politique d’amortissement qui à changer (modification de la
méthode d’amortissement) et l’apparition d’autres charges d’exploitation.

Le résultat net est négatif pour l’année 2016, ce qui montre que les charges excèdent
les produits ce qui signifie que le résultat net de l’exercice est déficitaire (baisse de chiffre d’affaire et
l’augmentation des charges), par contre durant l’année 2017 l’entreprise a génère un résultat net
positif ce qui veut dire qu’elle est performante, et elle arrive a dégagé un bénéfice durant cet
exercice.

3.2-La capacité d’auto financement

La capacité d’auto financements « CAF » est le potentiel de l’entreprise à dégager des


liquidités pour financier l’exploitation et le développement.

6
0
La CAF mesure l'aptitude de l'entreprise à subvenir seule à ses besoins de financement. Elle
représente le surplus dégage par l’activité de l’entreprise permettant d’assurer le maintien et le
développement de son activité sur ses fonds propre.

On peut calculer la « CAF » à partir de deux méthodes :

 Méthode additive :
Tableau 23 : calcul de la « CAF »

Eléments 2017 2016


Résultat net 12523.067 -2336.207
+ Dotation aux amortissements et provisions 2689.626 656.847
= capacité d’auto financements « CAF » 15212.696 -1679.36
L’activité de l’entreprise lui à procure une capacité d’autofinancement qui s’élève à
15212.696 en 2017 et (1679.36) en 2016

 Méthode soustractive :

Eléments 2017 2016


EBE 17946.91 -1197.36

+ Autre gain ordinaire 0 0


+Produit des placements 0 0
-Perte ordinaire 0 0

-Charges financiers nette 0 0


-Impôts sur les bénéfices 2734.214 500.000
=Capacité d’auto financement « CAF » 15212.696 -1697.36
Section3 : Force, Faiblesse et Suggestions

Il est évidemment très utile de faire l'état des lieux des forces et des faiblesses de la situation
de l’entreprise XYZ, afin de faire des suggestions objectives en vue de l’amélioration de sa situation
financière. Nous nous sommes basés à la méthode des ratios qu’on a étudiés dans la section
précédente pour déterminer certains points forts et des faiblesses de l’entreprise.

6
1
1. Forces

Comme force, la liquidité (générale, immédiate et réduite) a progressé en 2017. Ces ratios ont
connu une croissance sur la période d’étude. L’entreprise commence à faire face à ses dettes
d’exploitation en comptant sur ses actifs à court terme. Ce qui nous permet de conclure que cette
dernière peut être considérée comme « solvable » à court terme.

Une force très favorable de l’entreprise dans sa relation avec ses clients. Le délai de
recouvrement des clients est très rapide. Cet indicateur lui offre l’avantage d’avoir une trésorerie
positive et donc prévenir les retards de règlement de ses fournisseurs. Cette stratégie lui permet de
maintenir une bonne relation de confiance avec sa clientèle et ses fournisseurs qui sont le moteur de
son activité.

La rotation de l’actif de l’entreprise s’améliore d’une année à l’autre. Cette dernière utilise de
plus en plus efficacement ses investissements et de nature ses actifs tournent rapidement, ce qui est
garant du renouvellement régulier de l’exploitation et, donc de la rentabilité des actifs investis.

La performance financière est en progression d’une année à l’autre. Nous constatons une
augmentation plus au moins forte des niveaux de rentabilité que ce soit au plan économique,
financier ou commercial.

Au terme de toutes ces analyses, nous pouvons dire qu’après deux ans de
fonctionnement, l’entreprise XYZ à bien travailler sur les indicateurs clés de la performance : chiffre
d’affaires et résultat de l’exercice. Elle suit une bonne politique.

2- Faiblesses

Pour les deux années, la capacité d’emprunt de l’entreprise est plus au moins saturée. Le ratio
d’endettement et le ratio d’autonomie financière ne respectent pas les normes requises. Le niveau
d’endettement est élevé, ce qui dénote sa dépendance aux crédits par des capitaux extérieurs et des
frais financiers fixes importants. Cette situation peut lui représenter un risque car elle met en péril sa
solvabilité.

3. Suggestions

Partant de nos observations à partir de certaines forces et faiblesses et dans le sens de


l’amélioration de l’entreprise, nous allons proposer quelques approches de solutions

6
2
En vue d’accroissement de son chiffre d’affaires et donc atteindre des bons résultats,
l’entreprise doit penser à attirer et fidéliser les clients. En effet, au regard de l'intensité
concurrentielle sur le marché, cette dernière doit soigner son service clients qui lui permet de se
distinguer de ses concurrents et d’améliorer son image sur le marché.

Conclusion :

Au terme de ce chapitre, nous pouvons dire que l’entreprise XYZ dégage un résultat
bénéficiaire en 2017 malgré le résultat déficitaire en 2016. L’étude de bénéfice réalisé par
l’entreprise en 2017 fait apparaitre son bon financement et sa bonne gestion. A la lumière des
résultats trouvés, nous avons remarqué que la société dispose relativement des forces et des
faiblesses ce qui nous a permis de proposer des solutions visant à améliorer sa situation financière et
renforcer sa position sur le marché.

6
3
Conclusion générale

Au cours de ce modeste travail, j’ai opté l’analyse financière, car le rôle de ce dernier est
plus important au sein de l’organisation, principalement en matière d’aide à la décision,
permettant de saisir les opportunités offertes à l’entreprise par son environnement.

Ainsi, au cours des deux premiers chapitres consacrés au volet théorique de ce travail, j’ai mis
l’accent dans un premier temps sur la présentation de l’analyse financière, en illustrant ses différents
outils et paramètres permettant de mettre en évidence sa place prépondérante au sein de la
fonction financière de l’entreprise. Pour enchainer, je me suis penché sur les différents outils utilisés
afin de dégager la situation financière en vue d’y remédier.

En revanche, le volet empirique est consacré à la présentation de cabinet et l’étude de cas de


l’entreprise XYZ en2016 et 2017, et d’après l’analyse de l’activité, j’ai pu constater que cette dernière
est performante en 2017, cela signifie que l’entreprise a une bonne gestion, un chiffre d’affaire net
élevé et une résultat net positif. Par contre en 2016 l’entreprise n’était pas en bonne santé, c’est-à-
dire elle n’était pas performante, cela est dû à la diminution du chiffre d’affaires et l’augmentation
des charge.

Aussi, après avoir déterminé l’équilibre financier par les ratios, l’élaboration de SIG et la
capacité d’autofinancement (CAF), nous pouvons conclure que l’entreprise bénéficie d’une bonne
situation financière en 2017.

BIBLIOGRAPHIE

Les sites :

6
4
 www.l-expert-comptable.com

 www.procomptable.com

 www.doc-etudiant.fr

 www.jureiste.com

Ouvrage :

LAHILLE, Jean-Pierre. Analyse Financière. 1ereedition. Paris : Dalloz. 2001. P.01.

COHEN, Elie. Analyse Financière. 4eme édition. Paris : Economica. 2004. P.07.

HUBERT De la bruler ; « analyse financière, information financiére et diagnostic » ; édition


DUNO : paris ;2002 page 143

Norme comptable générale

Norme comptable 08 relative au résultat net de l’exercice et éléments extraordinaires

6
5

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