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CYCLE NORMAL
OPTION : FINANCE-COMPTABILITE
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à :
Mes chers parents qui n’ont réservé aucun effort pour veiller à mon
éducation et me rendre un élément créatif et actif dans sa vie au service de
sa chère patrie ;
Toute ma famille qui me soutient vivement ;
Tous mes amis ;
Tous mes professeurs du primaire, du collège, du lycée et du cycle supérieur
à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises.
Remerciements
Sommaire
Introduction
Conclusion générale
Bibliographie
Lexique immobilier
Liste des figures et tableaux
Liste des abréviations
Annexes
Table des matières
Avant-propos
Mon stage de fin d’études dans la Compagnie Générale Immobilière a constitué une
occasion incontestable de mettre en pratique des notions et des aptitudes dans le
domaine de la finance et de la comptabilité dispensées pendant les 4 années
d’études à l’ISCAE dont la pédagogie rigoureuse et la polyvalence sont parmi les
piliers de sa stratégie de formation.
Ainsi, le stage m’a permis de me pencher sur une thématique assez dynamique et
d’actualité sous la lumière de l’évolution de la réglementation mise en vigueur au
Maroc. La consolidation des comptes et l’adoption des normes IAS/IFRS
représentent alors le champ sur lequel j’ai développé une analyse surtout qu’il
coïncide parfaitement avec l’essence de notre formation de base et, de ce fait, il sera
une opportunité remarquable pour apprendre dans un Groupe en perpétuel
développement.
Mon projet sur cette thématique sera proposé de manière à mettre la lumière sur
l’amélioration des pratiques de la consolidation des comptes et un essai de mise en
place des normes comptables internationales au sein de la Compagnie Générale
Immobilière en réponse aux nouvelles exigences de celle-ci en matière de
filialisation et en harmonie avec sa situation de société cotée en Bourse. Ces défis
nécessitent la mise en place d’une structure performante favorisant la génération
d’une information financière crédible donnant lieu à une communication financière
qui répond aux attentes des différentes parties prenantes. Ce document se veut être
alors une référence nationale en matière de consolidation des comptes et de
préparation au passage vers les normes IAS/IFRS dans le secteur immobilier
marocain. Finalement, Dans une perspective de collaboration assez étroite avec les
acteurs internes de la Compagnie Générale Immobilière, j’espère que ma mission
étalée sur une durée de 2 mois au sein du service Comptabilité et consolidation
arrivera à ses objectifs escomptés sur le plan personnel et organisationnel. A ce
titre, je souhaiterais remercier la direction de la Compagnie Générale Immobilière
d’avoir accepté ma demande de stage de fin d’études pour la période allant du 15
Janvier au 15 Avril.
Ouafae AKIL
Introduction générale
D’ailleurs, le secteur immobilier occupe actuellement une place de choix parmi les
secteurs prioritaires dans la stratégie globale des instances publiques au Maroc.
De ce fait, les entreprises opérant dans ce secteur sont de plus en plus conscientes
de l’importance que revêt la modernisation de leurs structures et modes de
fonctionnement afin de répondre aux exigences de développement du pays en
termes d’habitat que ce soit à caractère économique et social ou commercial.
La pertinence de ce projet est liée à l’existence d’un besoin chez la CGI d’établir des
comptes consolidés selon le référentiel IFRS. En effet, en tant que filiale de la CDG
Développement (filiale du groupe CDG), la CGI doit, en plus de publier ses comptes
consolidés selon les normes comptables marocaines, remonter ses comptes
consolidés selon le référentiel IFRS à sa société mère CDG Développement.
Dès lors, tout au long de notre travail nous serons amenés à répondre à une
problématique de taille qui s’articule autour de l’examen des différentes spécificités
de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS dans un
univers immobilier, la question centrale s’annonce alors comme suit :
Pour limiter le périmètre de notre mémoire, nous tenons à préciser que nous avons
surtout axé notre travail sur la problématique de consolidation des comptes chez la
CGI selon la réglementation marocaine mise en vigueur. Tandis que, la présentation
du projet d’adoption des normes comptables internationales en termes des comptes
consolidés, dans le cadre de ce présent rapport, ne concerne que la proposition
Une telle transition devrait comprendre tous les aspects organisationnels avant
d’arriver à la phase opérationnelle en matière de conversion des états financiers,
chose qui n’est pas évidente. La démarche de consolidation selon le corpus
marocain et international, préconisée dans le cadre du présent rapport, présente un
caractère universel dans le sens où elle peut faire l’objet d’une adoption au sein des
groupes quelque soit leurs secteurs d’activités. Cependant, un alignement des
pratiques s’avère nécessaire pour aboutir à une meilleure organisation du système
de consolidation.
Introduction
Pour les sociétés mères possédant des filiales et des participations, la consolidation
des comptes revêt une importance capitale. Cette importance s’explique par le fait
que les sociétés mères sont obligées de mettre à la disposition des investisseurs
une information financière pertinente apte à lever les fonds nécessaires au
financement du développement de l’entreprise ; une information reflétant l’activité
de toute l’entité à travers des comptes consolidés au lieu des comptes individuels et
éparpillés entre les sociétés de la société mère. Dans ce contexte, la législation
comptable évolue afin de répondre aux préoccupations des Groupes à travers la
mise en place de référentiels dédiés à la réglementation en matière d’élaboration des
comptes consolidés. Il s’agit en particulier des référentiels suivants :
- Le règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés
commerciales et entreprises publiques mis en place par le comité de
réglementation comptable (CRC) en France ;
- Les normes IAS 27, 28, 31 et IFRS 3 relatives à la consolidation des comptes
prescrites par les normes comptables internationales IAS/IFRS.
Ensuite, il s’agira de mettre l’accent sur les normes IAS/IFRS à travers une
description méthodique et synthétique de leurs principales prescriptions.
Finalement, nous devons mettre la lumière sur le rapprochement entre les deux
volets à travers l’appréhension de l’impact des normes IAS/IFRS sur le processus
de consolidation au sein d’un Groupe.
- en vertu de l’article 5 de note circulaire 05-06 CDVM : les sociétés cotées au 1er
compartiment doivent présenter des comptes consolidés.
- en vertu de la loi n°38-05 du 14 février 2006, les entreprises publiques sont elles
aussi tenues de présenter des comptes consolidés.
Le principe général qui anime ce projet de loi est « l’ établissement des comptes
consolidés et d’un rapport de gestion du groupe par les sociétés commerciales
1
Cours Mr. EL ATTAR de Comptabilité approfondie, Octobre 2010
Les cas d’exemption de cette loi concernent les sociétés autres que celles faisant
appel public à l’épargne ou celles émettant des TCN lorsque les conditions
suivantes sont réunies :
Quant aux cas d’exclusion du périmètre d’application de cette loi, ils peuvent être
scindés en deux natures d’exclusion à mentionner dans l’ETIC :
En somme, nous pouvons dire que malgré les efforts entrepris par le Maroc depuis
les années 90, le processus de normalisation reste relativement lourd.
La notion de groupe est perçue différemment selon qu’il s’agisse d’une approche
économique ou juridique. Il convient alors de les présenter afin de pouvoir mieux
appréhender l’importance de ce concept dans l’orientation dans notre présent
travail.
1. Approche économique 2
2. Approche juridique
Au Maroc, le droit des affaires n’a pas donné de définition précise de la notion de
groupe. En effet, il n’existe pas de définition juridique proprement dite du groupe.
2
J. Montier, G. Scognamiglo, « Techniques de consolidation », édition Economica, Paris, 1995, pp. 11-22
3
Laurent WASSENBERG « Quelques propositions pour le système d’information de consolidation financière » :
Mémoire pour l’obtention du diplôme postgrade en informatique et organisation de l’Ecole des Hautes Etudes
Commerciales, Université de Lausane, 2001
D’ailleurs, le CGNC considère que « Les états de synthèse consolidés ont pour but
de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats
du groupe, dans le respect des principes comptables fondamentaux et des
dispositions du C.G.N.C., comme si ce groupe ne formait qu'une seule entreprise ».
Le bilan consolidé
(BLC)
L’état des
informations Le compte de
complémentaires produits et charges
de consolidation consolidé (CPCC)
(ETICC)
L’ensemble de ces états financiers constituent l’output d’un processus formé par
une succession d’opérations de consolidation que nous présentons plus loin dans
notre mémoire. De telles opérations sont déterminées par la définition du périmètre
de consolidation du Groupe à travers le recensement de la liste des sociétés
admises à la consolidation dont leurs comptes sociaux forment l’input qui
déclenche la consolidation.
Le contrôle peut ainsi être défini comme étant le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir des avantages de ses
activités. Une entité qui est sous le contrôle d’une autre entité est appelée « filiale ».
L’entité est appelée « succursale » lorsqu’elle ne possède pas de personnalité
juridique. Une société mère est une entité qui a une ou plusieurs filiales.
- Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;
- Ou, du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions de
l’organe d’administration ou équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé via cet
organe.
Contrôle conjoint
Le contrôle conjoint est le partage convenu par contrat du contrôle d’une activité
économique, et il n’existe que lorsque les décisions stratégiques financières et
opérationnelles correspondant à l’activité imposent le consentement unanime des
parties partageant le contrôle, appelées coentrepreneurs.
Une coentreprise est un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus
conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint. Un
coentrepreneur est un participant à une coentreprise qui exerce un contrôle
conjoint sur celle-ci.
Influence notable
En résumé, la notion du contrôle et de l’influence notable est une étape clé dans le
processus de la consolidation car elle détermine le choix en matière des méthodes à
pratiquer.
Principe Général
influence notable, ainsi que les entités ad hoc6 quels que soient leur forme
juridique et le pays d’exercice de leur activité.
Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont
dissemblables de celles des autres entités du groupe. Une information pertinente
est fournie en consolidant ces filiales et en fournissant, dans les états financiers
consolidés, des informations supplémentaires sur les différentes activités des
filiales.
Le périmètre de consolidation définit les sociétés filiales qui seront consolidées, ceci
suppose donc l’établissement du pourcentage de contrôle par la société
consolidante sur chacune de ses filiales. Le pourcentage de contrôle mesure le lien
de dépendance, direct ou indirect, entre la société mère et ses filiales. Il correspond
au pourcentage des droits de vote détenus par la maison mère dans la filiale. Il faut
de ce fait faire la distinction entre le pourcentage de contrôle et le pourcentage
d’intérêt.
La mise en place d’un système de consolidation des comptes au sein d’un groupe
résulte d’une analyse détaillée de ses différentes spécificités et composantes à
travers un diagnostic de la société mère et de ses filiales. Nous nous intéressons
dans ce titre aux différentes caractéristiques du processus de consolidation.
Tout d’abord, rappelons que la mise en place d’un système de consolidation est une
démarche résumée à travers les étapes suivantes4 :
1) Analyse de l’existant
4
Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition
d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE
Casablanca, Mai 2005
ces commissaires aux comptes pour assurer la qualité des liasses de consolidation
communiquées.
Après avoir présenté brièvement les éléments phares de mise en place d’un système
de consolidation Groupe, nous passons au traitement des différentes
caractéristiques de celui-ci en ce qui concerne la définition des modalités de
consolidation à établir par la société mère.
1. Instructions de consolidation
5
Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition
d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE
Casablanca, Mai 2005, pp. 52-56
2. Calendrier de consolidation
l’enjeu pour les sociétés consolidantes ne se limite pas à la production des comptes
consolidés, mais il consiste en la réalisation de cette tâche dans les meilleurs délais.
Ces délais sont en principe définis par rapport aux contraintes de production de
l’information imposées soit par la législation, soit directement par les destinataires
des comptes consolidés. S’agissant du calendrier de consolidation, il devrait être
défini en tenant compte du temps nécessaire à la réalisation de chaque étape du
processus de consolidation. Aussi, le calendrier doit bénéficier d’une large diffusion
(doit être communiqué à tous les intervenants aussi bien au niveau de la société
mère qu’au niveau des filiales)ainsi qu’une prise en considération des spécificités de
chaque filiale.
• Les stocks ;
• Les immobilisations ;
• Le chiffre d’affaires ;
• Etc.
Les commentaires sur les principales variations peuvent également être joints dans
les annexes de la liasse de consolidation.
- La liste des états qui composent la liasse de consolidation ainsi que l’objectif
de chaque document ;
- Un rappel du contenu de chaque document et des définitions sur les notions
contenues dans le document ;
- Un rappel de la devise et l’échelle (unité, milliers…etc) à utiliser pour le
renseignement de la liasse de consolidation ;
- Les seuils de matérialité, le cas échéant, utilisés pour l’identification des
opérations intragroupe et pour la constatation des écritures de retraitement
ou de consolidation.
- Une copie du calendrier de consolidation et de la liste des sociétés
consolidées peuvent être jointes à la notice explicative, en guise de rappel.
I.3. Définition du plan des comptes et du manuel des normes comptables du groupe
Les normes comptables adoptées par un groupe sont en principe formalisées dans
un manuel des normes du groupe. Les buts escomptés de l’élaboration d’un manuel
des normes pour le groupe sont :
6
Il s’agit du Règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés commerciales et
entreprises publiques adopté par le comité de la réglementation comptable (CRC) en France.
l’ensemble des entités formant le groupe mais aussi aux auditeurs locaux
des sociétés consolidées. Celui-ci doit être distingué du manuel des
procédures comptables qui lui reprend les procédures mises en œuvre par le
groupe pour l’arrêté des comptes. Le principe à respecter pour l’élaboration
du manuel des normes est l’exhaustivité de l’information fournie dans ce
manuel qui doit prévoir le maximum de cas de figures pouvant se présenter.
Afin de regrouper l’ensemble des comptes de ses filiales faisant partie de son
périmètre de consolidation où les droits de vote excédent 20%, une société mère a
recours à trois méthodes de consolidation selon le degré de contrôle exercé sur ses
sociétés filiales :
7
Conseil National de la Comptabilité, « méthodologie relative aux comptes consolidés », Mai 2005, p. 12
1. Intégration globale
Les comptes d’une filiale sont consolidés par intégration globale dans l’un des cas
de figure suivants :
2. Intégration proportionnelle
Ainsi, selon cette méthode, les comptes de la filiale seront intégrés au bilan
consolidé au prorata du pourcentage d’intérêt détenu par la société mère. S’il est
toujours nécessaire d’éliminer les transactions intervenues entre les sociétés
consolidées, le partage des capitaux et du résultat de l’entreprise fille entre les
intérêts du groupe et ceux des minoritaires n’est plus nécessaire. En effet, en ne
retenant chaque poste d’actif, de passif, de charge ou de produit, qu’à concurrence
du pourcentage de détention de la société fille, le groupe n’a pris en compte que ses
propres intérêts, il n’est donc plus nécessaire de constater une dette vis-à-vis des
actionnaires minoritaires.
3. Mise en équivalence
Lorsque la société mère exerce une influence notable sur la gestion et la politique
financière de sa filiale, celle-ci est consolidée par mise en équivalence. L’influence
notable sur la gestion et sur la politique financière d’une entreprise est présumée
lorsqu’une société dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins
égale à 20% des droits de vote de cette entreprise.
Le choix de l’une des trois méthodes est spécifique à chaque société consolidée
selon la nature et le degré de présence de la société mère dans son capital ou sa
gestion.
La consolidation des comptes permet de rendre les comptes d’un Groupe composé
de plusieurs sociétés filiales hétérogènes à travers un ensemble d’opérations
d’intégration, de retraitements et d’éliminations pour donner naissance finalement à
des états financiers consolidés.
Comme les comptes consolidés sont obtenus par regroupement des comptes de
plusieurs sociétés, il est indispensable que ces comptes résultent de la mise en
œuvre de méthodes homogènes ; d’où la nécessité d’un manuel des normes groupe.
Souvent, d’un point de vue social, les méthodes d’évaluation des frais
d’établissement, des provisions, des amortissements, des immobilisations, des
stocks… répondent à des préoccupations d’ordre fiscal et comptable propres à
chaque filiale, tout particulièrement si certaines d’entre elles sont étrangères. La
nécessité d’uniformiser les méthodes utlisées pour rendre compte des transactions
et d’évènements semblables se produisant dans des circonstances analogues est
dictée par l’objectif même des comptes consolidés : traduire sous un format unique
les comptes de différentes entités. Ainsi, avant de cumuler des éléments de même
nature au sein du bilan et du compte des produits et charges, il est nécessaire de
s’assurer que ces éléments sont évalués selon des méthodes identiques. En effet,
des différences peuvent exister entre les méthodes d’évaluation retenues par les
sociétés consolidées et les principes et méthodes définis par le législateur.
8
Cours Mr. EL ATTAR, Comptabilité approfondie , Octobre 2010.
a. Provisions réglementées
Provision pour
Provision pour Provision pour reconstitution
Provision pour Amortissements
fluctuation des implantation à des gisements
hausse des prix ; dérogatoires ;
cours ; l’étranger ; miniers ou
pétroliers…
2. Retraitements optionnels
Ces retraitements concernent les opérations pour lesquelles un choix est possible
entre plusieurs méthodes. Certaines de ces méthodes sont considérées comme
préférentielles pour l’établissement des comptes consolidés. En matière de
méthodes préférentielles, nous pouvons citer à titre d’exemple :
Après avoir été retraités selon les modalités étudiées, les comptes des différentes
sociétés intégrées sont cumulés poste à poste dans les comptes consolidés. Les
comptes ainsi obtenus à cette étape de consolidation ne reflètent pas la situation
économique et financière du groupe vis-à-vis des tiers. Ils ne devraient comporter
que les postes d’actif et de passif, de charges et de produits correspondant aux
opérations réalisées avec des entreprises extérieures au groupe. Ainsi, il convient
d’éliminer toutes les opérations réalisées en interne.
Il y a lieu de distinguer :
Par ailleurs, les soldes des impositions différées actif et passif, de même que la
charge ou la réduction d’impôts, sont, s’ils paraissent significatifs, présentés
distinctement au bilan et au compte des produits et charges.
Il est presque impossible qu’une société fasse l’acquisition d’une autre société en
payant cette dernière pour le montant exact de ses capitaux propres comptables. Il
existe fréquemment un écart entre le prix d’acquisition qui peut être payé cash ou
en titres et la part des capitaux propres de la société acquise qui revient à la société
mère. Le plus souvent, cet écart est positif.
- Soit il ne figure pas dans les comptes consolidés du groupe, car les actifs et les
passifs exigibles de la société nouvellement acquise sont intégrés dans les comptes
du groupe pour les montants comptables qui lui revenaient dans les comptes de la
société acquise ;
L’écart de première consolidation peut être divisé en deux parties. D’une part,
l’écart d’évaluation positif ou négatif relatif à certains éléments identifiables qui
sont réestimés à partir de leur valeur comptable. D’autre part, l’écart d’acquisition
ou le goodwill qui peut être positif (à inscrire à l’actif du bilan) ou négatif (à inscrire
au passif).
Après cumul des comptes individuels retraités des filiales incluses dans le
périmètre de consolidation ainsi que ceux de la société mère, les titres de
participation figurant à l’actif des entreprises de la société détentrice doivent être
éliminés par imputation sur la situation nette correspondante de l’entreprise
consolidée.
Dans ce contexte, nous sommes amenés à traiter l’ensemble des dispositions de ces
normes à travers la présentation des principales prescriptions de chacune des
normes et ce, après avoir présenté succinctement leur philosophie. Cependant,
nous avons fait abstraction du contexte historique d’adoption des normes IAS/IFRS
ainsi que des différents acteurs intervenants dans ce processus.
Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière
internationale
La norme IFRS 1 fournit une liste minimale des opérations et des comptes à faire
figurer mais ne prescrit aucun schéma normalisé de présentation du compte de
résultat, du bilan et des annexes. Aucun plan de classification n’est proposé ; le
Code Général de la Normalisation Comptable est l’oeuvre du Conseil National de la
Comptabilité qui est une institution rattachée à une administration publique de par
la nature de ses missions alors que les normes IFRS sont décidées par des
organisations de nature privée et indépendante des pouvoirs publics et politiques ;
9
Inspiré de « Normes IFRS, Philosophie différente » : une intervention de M. Thierry Duval, NetPME, novembre
2003.
Les règles fiscales, et en particulier les règles de détermination des bases de l'impôt
sur les bénéfices sont très présentes dans les méthodes comptables qui sont
employées dans les entreprises marocaines. En effet, le CGNC permet la
comptabilisation de certaines opérations d’origine fiscale. Dans les normes IFRS, les
règles fiscales sont traitées à part. Le calcul de l'impôt sur les bénéfices est fait en
dehors des états financiers et de la comptabilité ; le Code Général de la
Normalisation Comptable a consacré le principe du coût historique qui n'est que
très partiellement appliqué par les IFRS. En effet, la plupart des actifs font l'objet
d'un rapprochement à la juste valeur "Fair Value". Ceci impliquera pour les
comptes, la mise en place de méthodes de calcul et de suivi de ces justes valeurs : il
devra être intégré la possibilité d'une volatilité plus grande de la valeur de certains
actifs.
Le dispositif comptable marocain présente assez des divergences par rapport aux
normes IAS/IFRS sur lesquelles les entreprises marocaines auront autant de défis à
affronter quant à leur adoption. Une telle adoption pourrait engendrer des coûts
élevés de passage sur la situation financière de ces entreprises.
Personne ne peut nier les effets des normes IFRS sur le déclenchement de la crise
financière de 2008. Une telle proclamation est manifestée par la détérioration de la
valeur des grandes firmes à cause de l’application des normes en particulier le
principe relatif à la juste valeur. De ce fait, La crise financière qui a touché en 2008
les économies mondiales a conduit à de sévères attaques contre les normes IFRS
par de hauts responsables dans la sphère financière. Ces derniers estiment que
l’application de la norme IFRS 7 sur l’évaluation des actifs financiers à la juste
valeur (fair-value) serait à l’origine des importantes dépréciations constatées par les
sociétés menacées de faillite. En effet, pour eux, la crise a soulevé de véritables
questions car la combinaison des IFRS et des règles Bâle II pour les organismes
financiers conduisent à des anomalies. Les règles prudentielles des banques sont
basées sur des instruments de mesure, sans aucun filtre. Il en ressort un effet
procyclique dévastateur en temps de crise qui nécessite une réflexion pour
restaurer la cohérence des deux références .
I. Normes cadres
10
Inspiré d’un séminaire intitulé : « L’architecture des normes IAS/IFRS », Isabelle ANDERNACK
L’objectif de IAS 1 "Présentation des états financiers" est de prescrire une base de
présentation des états financiers, afin qu’ils soient comparables tant aux états
financiers de l’entité pour les périodes antérieures qu’aux états financiers d’autres
entités. Pour atteindre cet objectif, IAS 1 énonce les dispositions générales relatives
à la présentation des états financiers, des lignes directrices concernant leur
structure et les dispositions minimales en matière de contenu. L’application des
IFRS, accompagnée de la présentation d’informations supplémentaires lorsque
nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image
fidèle. Une entité dont les états financiers sont conformes aux normes comptables
internationales doit procéder à une déclaration explicite et sans réserve de cette
conformité dans ses notes annexes. Les états financiers ne peuvent être déclarés
conformes aux IFRS que s’ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS.
- Dans chaque rapport financier intermédiaire qu'elle présente le cas échéant selon
IAS 34 "Information financière intermédiaire", relatif à une partie de l'exercice
couvert par ses premiers états financiers IFRS.
Les premiers états financiers IFRS d'une entité sont les premiers états financiers
annuels pour lesquels l'entité adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans
réserve de conformité aux IFRS.
Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques
spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de
ses états financiers. Un changement d’estimation comptable est un ajustement de
- Qui étaient disponibles lorsque la publication des états financiers de ces périodes
a été autorisée ;
Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreur de calcul, les erreurs dans l’application
des méthodes comptables, des négligences, des mauvaises interprétations des faits
et des fraudes. Les omissions ou inexactitudes d’éléments sont significatives si elles
peuvent, individuellement ou collectivement, influencer les décisions économiques
prises par des utilisateurs sur la base des états financiers.
- Ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture
: ils donnent lieu à des ajustements ;
IAS 18 doit être appliquée pour la comptabilisation des produits des activités
ordinaires provenant des transactions et événements suivants :
Ouafae AKIL 40 Mémoire de fin d’étude
Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI
- La vente de biens ;
-L'utilisation par des tiers d'actifs de l'entreprise produisant des intérêts, des
redevances et des dividendes.
-L'utilisation par d'autres d'actifs de l'entreprise génère des produits des activités
ordinaires sous la forme:
L'objectif de IAS 7 est d'imposer la fourniture d'une information sur l'historique des
évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'une entreprise au
moyen d'un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de l'exercice
en activités opérationnelles, d'investissement et de financement.
L’objectif de IAS 24 "Information relative aux parties liées" est d’assurer que les
états financiers d’une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer
l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat peuvent avoir été
affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes avec celles-
ci.
IAS 29 doit être appliquée aux états financiers individuels, y compris les états
financiers consolidés, de toute entité dont la monnaie fonctionnelle est la monnaie
d'une économie hyperinflationniste.
L’objectif d‟IAS 33 " Résultat par action" est de prescrire les principes de
détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les
comparaisons de la performance entre entités différentes pour une même période de
reporting et entre périodes de reporting différentes pour une même entité.
- Un bilan résumé ;
- Un compte de résultat résumé ;
- Un état résumé indiquant soit toutes les variations des capitaux propres, soit
les variations des capitaux propres autres que celles résultant de transactions
sur le capital avec les propriétaires et de distributions aux propriétaires ;
- Un tableau résumé des flux de trésorerie ;
- Une sélection de notes explicatives.
- Qui se livre à des activités à partir desquelles elle est susceptible d'acquérir des
produits des activités ordinaires et d'encourir des charges (y compris des
produits des activités ordinaires et des charges relatifs à des transactions avec
d'autres composantes de la même entité) ;
- Dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le principal
décideur opérationnel de l'entité en vue de prendre des décisions en matière de
ressources à affecter au secteur et d'évaluer sa performance ;
- Pour laquelle des informations financières isolées sont disponibles.
Une entité doit, notamment, fournir les informations suivantes pour chaque période
pour laquelle un compte de résultat est présenté :
- Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de l'entité, y compris
la base d'organisation,
- Les types de produits et de services dont proviennent les produits des activités
ordinaires de chaque secteur à présenter.
- Etc.
Ce point tient une importance significative car il traite les prescriptions des normes
en matière de la consolidation des comptes qui représente l’objet central de ce
présent mémoire.
Ainsi, Une société mère doit présenter des états financiers consolidés dans lesquels
elle consolide ses participations dans des filiales selon IAS 27. Une société mère
n’est pas tenue de présenter des états financiers consolidés si, et seulement si :
- La société mère est elle-même une société détenue totalement ou partiellement par
une autre entité et ses autres propriétaires ont été informés de la non préparation
d’états financiers consolidés par la société mère et ne s’y opposent pas ;
- La société mère n’a pas déposé, et n’est pas sur le point de déposer ses états
financiers auprès d’un comité des valeurs mobilières ou de tout autre organisme de
réglementation, aux fins d’émettre une catégorie d’instruments sur un marché
public ;
- La société mère ultime ou une société mère intermédiaire présente des états
financiers consolidés, disponibles en vue d’un usage public, qui sont conformes aux
normes IFRS.
Ainsi, une participation dans une entreprise associée est comptabilisée selon la
méthode de la mise en équivalence à partir de la date à laquelle celle-ci devient une
entreprise associée.
- La juste valeur des participations dans des entreprises associées pour lesquelles il
existe des prix cotés publiés ;
-la présentation des actifs, passifs, produits et charges des coentreprises dans les
états financiers de co-entrepreneurs et d’investisseurs. Un coentrepreneur doit
indiquer, séparément du montant déterminé pour les autres passifs éventuels, le
montant global déterminé pour les passifs éventuels suivants, à moins que la
probabilité de perte ne soit très faible :
Enfin, une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs de
ses états financiers d'évaluer les variations de la valeur comptable du goodwill
pendant la période.
S’agissant des normes spécifiques, nous présentons ainsi une explication sommaire
de principales normes :
IAS 2 : Stocks
Le coût des stocks à l’actif comprend les coûts d’achat et de transformation ainsi
que l’ensemble des charges supportées pour amener ceux-ci dans le lieu et l’état où
ils se trouvent. Les stocks peuvent être évalués selon trois méthodes:
Les stocks doivent être dépréciés lorsque leur valeur nette de réalisation est
inférieure à leur coût. Les contrats de construction (appelés aussi contrats à long
Cette méthode consiste à comptabiliser les charges et les produits liés à un contrat
non livré en fonction du degré d’avancement des travaux. Nous traitons par la suite
les différentes méthodes de traitement des contrats à long terme dans le cadre de la
deuxième partie de ce mémoire.
Pour les normes internationales, un actif est une ressource contrôlée par
l’entreprise du fait d’événements passés et dont des avantages économiques futurs
sont attendus par l’entreprise. Les actifs corporels sont comptabilisés à l’actif au
coût d’acquisition ou au coût de production. Les dépenses ultérieures sont en
principe comptabilisées en charges. La réévaluation des immobilisations corporelles
n’est pas recommandée mais permise.
Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts qu'une entité encourt dans le
cadre d'un emprunt de fonds et un actif qualifié est un actif qui exige une longue
période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
Une entité doit apprécier à chaque date de reporting s'il existe un quelconque indice
qu'un actif peut avoir subi une perte de valeur. S'il existe un tel indice, l'entité doit
estimer la valeur recouvrable de l'actif. Qu'il y ait un indice de perte de valeur ou
non, une entité doit aussi :
Selon IAS 38, une immobilisation incorporelle est « un actif monétaire sans
substance physique ». Les actifs générés en interne sont inscrits à l’actif si leur coût
de production peut être distingué du coût de l’activité dans son ensemble. Ainsi, les
frais de développement répondant à certaines conditions sont obligatoirement
inscrits à l’actif tandis que les marques, fichiers clients générés en interne ne le
sont pas.
Lors d’une acquisition, les actifs incorporels identifiables doivent être inscrits à
l’actif séparément de l’écart d’acquisition du goodwill.
Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût. Les coûts de
transaction doivent être inclus dans l’évaluation initiale. Le coût d'un immeuble de
placement comprend son prix d’achat et toutes les dépenses directement
attribuables. Les dépenses directement attribuables sont, par exemple, les
honoraires juridiques, les droits de mutation et autres coûts de transaction.
La charge (le produit) d'impôt est égale (égal) au montant total de l'impôt exigible et
de l'impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. L’impôt
exigible est le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre
du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice. Les passifs d'impôt différé sont
les montants d'impôts sur le résultat payables au cours de périodes futures au titre
de différences temporelles imposables.
Les actifs d'impôt différé sont les montants d'impôts sur le résultat recouvrables au
cours de périodes futures au titre :
Les différences temporelles sont les différences entre la valeur comptable d'un actif
ou d'un passif au bilan et sa base fiscale.
Les passifs (actifs) d'impôt exigible de la période et des périodes précédentes doivent
être évalués au montant que l'on s'attend à payer aux (recouvrer auprès des)
administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les réglementations fiscales)
qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être évalués aux taux d'impôt dont
l'application est attendue sur la période au cours de laquelle l'actif sera réalisé ou le
passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont
été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé doit refléter les conséquences
fiscales qui résulteraient de la façon dont l'entité s'attend, à la date de clôture, à
recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.
Les subventions publiques doivent être comptabilisées en produits, sur une base
systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu'elles
sont censées compenser. Elles ne doivent pas être créditées directement en
capitaux propres. Une subvention publique à recevoir qui prend le caractère d'une
créance, soit en compensation de charges ou de pertes déjà encourues, soit pour
apporter un soutien financier immédiat à l'entité sans coûts futurs liés, doit être
comptabilisée en produits de la période au cours de laquelle la créance devient
acquise.
IAS 37 doit être appliquée (selon amendements publiés jusqu'au 31 mars 2004) par
toutes les entités pour la comptabilisation des provisions, des passifs éventuels et
des actifs éventuels, excepté :
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.
L'objectif d’IFRS 2 est de spécifier l'information financière à présenter par une entité
qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des actions. En
particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa
situation financière les effets des transactions dont le paiement est fondé sur des
actions, y compris les charges liées à des transactions attribuant aux membres du
personnel des options sur actions. Les opérations particulières :
Lorsque le résultat d'un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les
produits et les coûts du contrat doivent être comptabilisés en fonction du degré
d'avancement de l'activité du contrat à la date de clôture. Une perte attendue sur le
contrat de construction doit être immédiatement comptabilisée en charges.
Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour
une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement
ou d’une série de paiements. Un contrat de location-financement est un contrat de
location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et
Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat
de location-financement.
L'expression instrument financier désigne tout contrat qui donne naissance à la fois
à un actif financier chez une entreprise et à un passif financier ou à un instrument
de capitaux propres chez une autre.
l’argent liquide ;
- Tout droit contractuel de recevoir des espèces ou un autre actif financier ;
- Tout droit contractuel d'échanger des instruments financiers à des conditions
potentiellement favorables ;
Tout contrat :
- Aux termes duquel l'entreprise sera obligée ou pourrait être obligée de recevoir
une quantité variable de ses propres instruments de capitaux propres ;
- · Ou un instrument dérivé qui sera soldé autrement que par l'échange d'un
montant déterminé de monnaie ou d'autres actifs financiers contre un nombre
déterminé d'instruments de capitaux propres de l'entreprise.
Une entité doit classer un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé)
comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée
principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation
continue. Cet actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) doit être évalué
au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des
coûts de la vente.
Ainsi, il convient d’analyser les différents impacts engendrés par les normes
IAS/IFRS sur le processus de la consolidation en termes d’organisation et de
pratiques.
I. Démarche de la consolidation
L’adoption des normes IAS/IFRS auront des impacts sur la conception générale de
la démarche de consolidation des comptes à travers la définition du périmètre ainsi
que l’application des méthodes de consolidation.
L’application des normes IAS (norme IAS 27 sur les états financiers consolidés)
nécessite de revoir le périmètre de consolidation. La notion de détention de capital
n’est plus requise, la seule notion de contrôle suffira pour intégrer une société dans
le périmètre de consolidation. Ainsi, la notion de contrôle doit être évaluée au cas
par cas ; elle est liée à la validation de trois critères :
Par conséquent, quelle que soit la forme du contrôle, si les critères cités ci-dessus
sont respectés, la consolidation est obligatoire et ce, quel que soit le pourcentage de
détention.
Ainsi seront consolidées les entreprises dont la société mère détient au moins 50 %
des droits de vote, y compris les droits potentiels (détention d’options ou
d’obligations convertibles non exercées) de même que celles détenant un
pourcentage inférieur des droits de vote mais disposant de pouvoirs de direction sur
la gestion financière et opérationnelle de l’entreprise, de nomination ou de
révocation des organes de direction.
Enfin, les normes IAS ont également un impact sur la présentation des états
financiers puisqu’elles requièrent une information financière complète et enrichie,
en particulier en matière d’information sectorielle (information nécessaire pour les
sociétés cotées dans le cadre de la norme IAS 14) et de gestion des risques (norme
IAS 32).
Une démarche organisée et spécifique au groupe doit être mise en place afin de
mettre en adéquation les systèmes d’information et la production de nouveaux
indicateurs. Cette démarche peut être appréhendée sous trois aspects : l’évaluation
des systèmes existants et les choix ou options adoptés par l’entreprise en matière
de reporting, et la description d’un processus de consolidation optimum :
Les deux premières options supposent la gestion d’un plan de compte unique, ainsi
que la réalisation d’états de réconciliation des différents reportings et l’explication
des écarts identifiés (les écarts ne devant être que la résultante de l’application des
normes). Le dernier cas nécessite un système d’information capable de gérer
simultanément plusieurs états financiers. Dans une organisation décentralisée,
caractérisée par l’existence de plusieurs systèmes d’information au sein du groupe,
chaque entité devra constituer ses liasses de consolidation locale et IAS, alors que
dans une structure centralisée disposant d’un système d’information standard et
unique, la réalisation de la liasse IAS sera à la charge du service de consolidation
du groupe, les liasses locales restant sous la responsabilité des différentes entités.
Tout au long de cette démarche, le Groupe doit mobiliser tout le personnel de ses
entités, société mère et filiales, ainsi que leur sensibilisation à l’importance du
passage aux normes IAS/IFRS dans l’amélioration de l’image du Groupe ainsi que
sa notoriété vis-à-vis de son environnement externe.
Pour ce faire, un budget doit être alloué afin d’assurer une meilleure transition
dans des conditions favorables. En parallèle, le Groupe doit accompagner son
personnel comptable par son implication dans ce processus à travers des sessions
de communication et de formation. A ce niveau, des notes d’information et des
11
S. Berreby & J. Langloys, « L’impact des normes IFRS sur le processus de consolidation », Banque Magazine,
N° 656, Mars 2004
A travers cette partie, nous avons mis l’accent sur des notions clés en consolidation
des comptes et en normes IAS/IFRS avant de pencher sur l’impact de celles-ci sur
le processus de consolidation. Une revue des différentes prescriptions en termes de
pratiques de consolidation selon le corpus réglementaire marocain et international,
montre l’importance accordée l’organisation interne du Groupe à travers la relation
entre société mère et filiales. Une telle situation nous renvoie à la nécessité
d’adoption d’une bonne gouvernance au sein du Groupe par une meilleure
allocation de ses ressources au service de développement de ses entités. La prise en
conscience de l’importance du capital humain de l’entité de consolidation est
évidemment une ressource indéniable afin d’assurer la meilleure gestion de
l’information à travers les filiales, sa centralisation et finalement l’élaboration de
l’information consolidée reflétant l’image fidèle du Groupe tout entier. Un cadre
conceptuel est nécessaire à l’appréhension de la problématique de consolidation des
comptes au sein d’un Groupe mais son adaptation au secteur d’activité reste
nécessaire. Ainsi, à chaque secteur on associe des pratiques propres qui orientent
le travail des chargés de la comptabilité en l’occurrence les consolideurs des
comptes. Le secteur immobilier marocain comporte plusieurs particularités
comptables sur lesquelles les chargés de la consolidation doivent satisfaire tout au
long de leur travail en termes des pratiques professionnelles et des normes
comptables spécifiques telles qu’elles sont décrites par le Plan Comptable du
Secteur Immobilier (PCSI).
I. Cadre économique
- Marchés privés
- Marchés négociés
- Marchés pluriannuels
12
Inspiré du Plan Comptable du Secteur Immobilier (PCSI)
La provision pour dépréciation doit être constituée, même pour les programmes en
cours de réalisation, s’il paraît probable qu’ils se solderont par des déficits. De
même, les frais ultérieurs générés par les invendus, du fait de méventes, devraient
faire l’objet d’une provision dès lors que leur montant s’avère supérieur au montant
du bénéfice prévisionnel à dégager sur la cession des dits invendus.
Le PCSI stipule que les charges financières portant sur des emprunts engagés pour
financer des projets immobiliers dont la durée est souvent supérieure à 12 mois,
peuvent être incorporées au coût de production de ces dits projets. Dans le cas où
les emprunts financeraient simultanément plusieurs opérations, les charges
financières seront affectées, par répartition entre ces opérations en justifiant, au
niveau de l’ETIC, les modalités de répartition.
Pour la réserve foncière, l’incorporation des charges financières au coût des terrains
est opérée à partir de la matérialisation de la décision d’acquisition par le versement
partiel ou total du prix d’achat entre les mains d’un notaire, Adoul ou du/des
4. Honoraires et frais
Une des particularités du secteur immobilier réside dans le fait que l’ensemble des
travaux fait appel à des prestataires de services dans différents domaines de
compétences et les montants des honoraires versés à ces consultants est d’une
importance significative. En effet, le PCSI précise que les honoraires et frais hors
fonctionnement, pouvant être rattachés à des programmes en cours de réalisation,
sont compris dans le coût de revient.
Frais juridique ;
Frais d’appel d’offres ;
Annonces et insertions propres aux programmes en cours.
Ces frais sont à comptabiliser directement dans les comptes des stocks.
Les autres honoraires de conseil, d’audit, de commissariat aux comptes ainsi que
les frais d’actes et de contentieux sont comptabilisés en charges de l’exercice.
I. Organisme d’accueil
Téléphone ; Télécopie 05 37 23 94 94 ; 05 37 72 45 97
Site Web www.cgi.ma
Forme juridique S.A à Conseil de Surveillance et Directoire
Date de constitution 12 mars 1960
Durée de vie de la société 99 ans
N° du registre de commerce 16 836 à Rabat
Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre
Objet social La société a pour objet tant au Maroc qu’à
l’étranger de réaliser :
Toutes opérations foncières et immobilières
portant sur des terrains nus ou des terrains
comportant des constructions à démolir ;
La réalisation de tous les projets immobiliers
tant pour son propre compte que pour le
compte de tiers ;
La participation sous toutes ses formes, y
compris la souscription à toutes sociétés ou
la création de toute société ou entreprise
dont l’activité serait similaire ou connexe, ou
de nature à favoriser le développement des
activités ci-dessus ;
Et plus généralement, toutes opérations
commerciales, financières, mobilières ou
immobilières pouvant se rattacher
directement ou indirectement aux objets
précités.
Capital social actuel 1 840 800 000 Dh entièrement libéré et divisé
en 18 408 000 actions de 100 dirhams
chacune, toutes de même catégorie.
Tableau: Fiche de renseignements CGI
Valeurs
Esprit d'équipe,
Performance et Ecoute
Vision Mission clients. La culture
d’entreprise s’est
Concevoir et réaliser grâce
Etre un développeur construite sur des
à notre expertise des
promoteur majeur dans principes essentiels tels
projets immobiliers,
les domaines de que l’esprit d’équipe, la
véritables cadres de vie,
l'immobilier et façonner le responsabilité,
pour satisfaire les attentes
paysage urbain à l'échelle l’innovation et l’intégrité.
de nos clients et
nationale. Animée par un challenge à
partenaires.
la hauteur du groupe CDG,
ce sont ces valeurs que la
CGI place au cœur de son
ambition.
V. Stratégie
Accompagner
Par son dynamisme, celui de ses équipes, ses grands projets
l’évolution du secteur
structurants et sa volonté d’aller de l’avant.
immobilier :
I. Aspects juridiques
Le secteur immobilier est réglementé par un ensemble de lois visant à doter le domaine
d’une force législative et de permettre son essor dans les meilleures conditions basées
sur la transparence et selon des standards reconnus et fiables.
Constructions : 4%
Agencement et aménagements des constructions : 10%
Matériel de transport : 20%
Matériel informatique : 33%
Matériel et mobilier de bureau et aménagements Divers : 10% - 20% et 33 %
méthode consistant à activer dans le coût des stocks les frais financiers y
afférant.
Provisions pour dépréciation des stocks : Les études et
équipements sont provisionnés lorsqu’ils sont susceptibles d’être
partiellement ou totalement abandonnés. Les constructions achevées
et/ou en cours sont provisionnées pour tenir compte notamment des
surcoûts affectant les programmes concernés et à chaque fois que les
prix de vente attendus sont jugés inférieurs aux coûts de réalisation
des programmes concernés.
- Généralités
Pour élaborer ses comptes consolidés, toutes les entités du groupe CDG( y compris
la CGI) utilisent l’outil de consolidation HFM (Hyperion Financial Management) qui
est une solution globale de consolidation installée sur une base de données unique
accessible à partir d’une plateforme web et qui permet de standardiser la remontée
en utilisant un seul outil.
Le portefeuille est renseigné sur les comptes système, le calcul du périmètre se fait
sur la base de la déclaration de l’émetteur. A partir du portefeuille titre, les
détentions directes et indirectes ainsi que circulaires sont calculées en automatique
à partir du nombre de titres émis par chacune des filiales. HFM tient compte des
droits de vote simples et doubles. Les données de portefeuille-titres (Nombre de
titres émis, détenus), les pourcentages et les méthodes peuvent être restitués dans
les états de restitution du module Report. De plus, HFM permet à la fois de créer
des périmètres en râteau ou hiérarchiques. La hiérarchie des organigrammes
permet une gestion graphique des paliers de consolidation qu’ils soient légaux ou de
gestion. Ces périmètres peuvent comporter plusieurs niveaux (sous-périmètres
juridiques ou de management).
Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il
s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc. Dans
Balance : les balances sociales sont soit chargées soit saisies directement
dans les webforms appropriées au métier de la filiale en utilisant la
codification du plan comptable Groupe.
Variations du Bilan : il s’agit de ventiler les variations des principaux postes
du bilan (Immos Financières, Immos Corporelles, Amorts, Provisions sur les
différents flux de variations (AUG, DIM, DOT, REP etc…), pour éviter le
déclenchement des contrôles bloquants de la liasse les flux CHMET, REC et
FUS doivent être équilibrés.
Annexes et autres informations : il s’agit de ventilations spécifiques à chaque
métier, les entités doivent ventiler les soldes des postes (Prêts, Dettes, Immo
Financières Emprunts Oblig. etc… suivant les critères demandés (échéancier,
natures de la clientèle, zone géographique)
Retraitements IFRS : il existe des applications spécifiques à chaque
retraitement IFRS, chacune d’elles reprend les comptes qui seront impactés
par l’application d’une norme IFRS. Ces applications fonctionnent suivant les
logiques métiers et flux.
Intragroupes non réciproques : c’est au niveau de cette partie de la liasse que
sont renseignées les données relatives aux traitements de consolidation
(Ecarts d’acquisition, Dividendes, Provisions internes, Titres de participation,
marges et PV internes)
Validation de la liasse : constitue la dernière phase du processus de
renseignement de la liasse, celle-ci se fait via le Workflow de validation, il
permet une validation étape par étape avant d’agréger les données au niveau
Groupe.
Rapports de certification : toutes les entités du périmètre sans exception
doivent entamer la certification de leurs liasses de consolidation sur HFM
suivant le délai prescrit dans le planning (Cf Planning de clôture 12-2010), la
certification de la liasse inclue les éléments suivants :
Afin de clôturer les comptes consolidés du groupe CDG dans les délais, un planning
de clôture est diffusé à l’ensemble des filiales à l’occasion de chaque arrêté, en vue
de les sensibiliser aux délais qui doivent être respectés pour renseigner leurs liasses
de consolidation. Toutes les entités doivent se conformer au planning du Groupe
pour respecter l’engagement pris envers la Direction Générale du Groupe et les
délais de publication règlementaires.
Le planning de l’arrêté au 31/12/2010 se présente comme suit :
13
Y compris el test de dépréciation tel que préconisé par l’IAS 36
Il est à noter que les comptes de l'exercice 2010 ne prennent pas en compte la
consolidation de la société AMWAJ.
Dans le cas de la CGI, la valeur de l’emprunt est égale à la valeur initiale du bien
(HT).
L’impact fiscal
Impôts différés Actif : on ajoute dans ce poste la somme de l’impôt différé Actif de
l’exercice 2009 et celui de l’année 2010.
Stocks
Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il
s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc.
Ces états seront complétés par l’annexe (ETIC) un ensemble d’état et tableaux
faisant partie indissociables pour la lecture de ces états financiers.
Et pour une meilleure lecture de la situation financière de la CGI et des
performances réalisées, l’entité de consolidation élabore un rapport financier sur les
comptes consolidés mettant en exergue l’ensemble des variations constatées, et la
réconciliation entre les comptes individuels et les comptes consolidés.
Système d’information
Dans un souci de renforcement de la fiabilité de l’information produite, plusieurs
états de reporting pourraient être développés permettant un suivi progressif des
évolutions des réalisations des sociétés filiales, et de mettre le point sur les arrêtés
périodiques. Aussi, des réflexions ont-elles été menées pour une automatisation
plus efficace des travaux de consolidation.
Phase post-passage
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche décrite, nous avons opté
pour la réalisation des actions suivantes :
Réalisation d’un benchmarking auprès des Groupes marocains ayant opté
pour l’adoption des normes IAS/IFRS pour tirer les conclusions nécessaires ;
Etude des conclusions tirées de l’analyse des spécificités organisationnelles
et comptables du Groupe traitées précédemment au niveau de ce rapport ;
Elaboration d’une lettre, visée par le directeur comptable et financier de la
société mère CGI, adressée à l’ensemble des sociétés filiales en vue de les
mettre au courant de chantier de passage aux normes comptables
internationales envisagées par la CGI. Ainsi, cette lettre a été accompagnée
II. Impact du passage aux normes IAS/IFRS sur les comptes de la CGI
Concernant les principaux points de divergence entre le traitement filiale selon les
normes marocaines et le traitement IFRS se présentent comme suit :
IAS 2 : Stocks
Traitement filiale
Le stock de CGI est composé de constructions en cours de réalisation ou
réalisées mais non encore déstockées ;
Le coût des stocks comprend les frais de commercialisation et de publicité ;
Les intérêts financiers éventuels sont exclus du coût des stocks ;
Une partie du stock de matières premières et fournitures consommables est
provisionnée ;
Traitement IFRS
Traitement filiale
Régime fiscal de droit commun ;
Taux IS = 30%.
Traitement IFRS
Calcul et comptabilisation des impôts différés découlant des éléments
suivants :
- Différences temporelles taxables et déductibles ;
- Déficits fiscaux reportables et crédits de cotisation minimale éventuels ;
- Retraitements IFRS.
Retenir le taux d’impôt effectif (IS / Résultat fiscal) pour le calcul des
impôts différés. Il convient d’établir un échéancier fiscal permettant
d’appliquer aux différences temporelles le ou les taux d’impôt à la date de
Traitement filiale
L’activité de CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS
11.
Traitement IFRS
Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.
Traitement filiale
La société dispose de contrats de leasing portant sur le siège social et sur des
véhicules de fonction.
Traitement IFRS
Les contrats de leasing en position preneur répondent à la définition d’un
contrat de location financement et devront par conséquent être retraités en
application des dispositions de la norme IAS 17. La construction activée doit
être traitée selon IAS 16 (amortissement).
Traitement filiale
Traitement filiale
Pas d’avantages à terme identifiés.
Traitement IFRS
Aucune divergence identifiée.
Traitement filiale
Pas de subventions identifiées.
Traitement IFRS
Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.
Traitement filiale
Pas d’écart de conversion constatés au 31 décembre 2010.
Traitement IFRS
Aucune divergence identifiée.
Traitement filiale
La CGI ne dispose pas de dettes de financement au 31 décembre 2010.
Traitement IFRS
• Aucune divergence identifiée.
Traitement filiale
Les comptes de la CGI font ressortir des :
- Provisions réglementés pour ;
- Provisions pour risques et charges correspondant principalement à une
provision pour risque fiscal et des charges à payer.
Traitement IFRS
Les provisions réglementées sont constituées pour profiter d’avantages
fiscaux, et sont par conséquent annulées au niveau des comptes consolidés.
Les provisions pour risques fiscaux doivent être annulées en raison de
l’absence d’une obligation actuelle (notification de l’administration fiscale) ;
Les provisions pour charges à payer devront être reclassées en dettes
(charges à payers).
IAS 38 : Immobilisations incorporelles
Traitement filiale
Les charges à répartir constatés dans les immobilisations en non valeurs
correspondent principalement aux frais d’augmentation du capital.
Traitement IFRS
Les frais d’augmentation du capital ne répondent pas à la définition d’un
actif et devront par conséquent être annulés en contrepartie des capitaux
propres.
IAS 32/39 : Instruments financiers
Traitement filiale
CGI dispose des actifs financiers suivants :
- Prêts immobilisés;
- Créances de l’actif circulant ;
- Disponibilités et valeurs de placement.
CGI dispose des passifs financiers suivants :
- Dettes du passif circulant ;
- Trésorerie – Passif.
Traitement IFRS
Traitement filiale
Pas d’actifs immobiliers loués à des tiers.
Traitement IFRS
Aucune divergence identifiée.
IAS 41 : Agriculture
Traitement filiale
La CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS 41.
Traitement IFRS
Cette norme n’est pas applicable à la CGI.
Traitement filiale
Pas de transactions identifiées.
Traitement IFRS
Aucune divergence identifiée.
Traitement filiale
La CGI n’a pas d’actifs non courants destinés à la vente ni d’activité
abandonnée.
Traitement IFRS
Aucune divergence identifiée
Traitement filiale
Une des innovations majeures apportées par l’adoption des normes comptables
internationales IAS/IFRS est la création d’un cadre conceptuel qui définit les
objectifs des états financiers (qualité et transparence), les propriétés de
l’information financière (comparabilité, fiabilité, pertinence, et intelligibilité) tous en
précisant les limites de sa production (le respect des délais et le rapport
cout/avantages).
Afin d’assurer la comparabilité prescrite par cette normes les états financiers à
adopter par le Groupe présenteront les caractéristiques suivantes :
Bilan
Les principales modifications concernent :
- la ventilation des actifs et des passifs en courants et non courants ;
- le reclassement des impôts différés.
Tableau : Compte des produits et charges consolidé selon les normes IAS/IFRS
Tableau : Tableau des flux de trésorerie consolidé selon les normes IAS/IFRS
Tableau : Etat des variations des capitaux propres selon les normes
IAS/IFRS
L’annexe
L’information fournie en annexe par le biais des notes explicatives des informations
fournies dans les états financiers ont été renforcées permettant une meilleure
lecture de la situation et des performances financières du groupe, formant ainsi un
tous indissociable au service des différentes partie prenantes de l’information du
groupe.
En somme, outre les changements apportés à la présentation des états financiers,
la conversion au nouveau référentiel a généré les changements suivants :
placement
IAS 41 Agriculture x x
IFRS 1 Première application x x
des normes
d’information
financières
internationales
IFRS 2 Paiement fondé sur des x x
actions
IFRS 3 Regroupement x x
d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance x x
IFRS 5 Actifs non courants x x
détenus en vue de la
vente et activités
abandonnées
IFRS 6 Prospection et x x
évaluation des
ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers : x x
information à fournir
IFRS 8 Segments opérationnels x x
D’ après cette matrice, il convient de mettre l’accent sur les normes suivantes :
- Stocks
- Impôts sur les résultats
- Immobilisations corporelles et incorporelles
- Contrats de location
- Produits des activités ordinaires
- Provisions
- Instruments financiers
Conclusion générale
Maintenant que la Compagnie Générale Immobilière est cotée en Bourse, elle est
dans l’obligation déontologique de présenter une image fidèle, transparente et
véridique de sa situation financière. Conséquemment, elle se doit de réussir son
projet de passage aux normes IAS/IFRS en vue de permettre aux investisseurs
internationaux une meilleure visibilité et une lecture plus juste de ses états
financiers.
En ce sens, nous signalons une rareté remarquée au niveau des profils au Maroc
orientés vers le domaine de la consolidation des comptes et de la comptabilité
Groupe, une telle adaptation des instituts de formation aux exigences de la nouvelle
donne de l’entreprise marocaine reste nécessaire. D’autant plus que le secteur
immobilier comporte plusieurs spécificités en matière de normes et pratiques
professionnelles ayant un impact direct sur le déroulement de travail des organes
chargés de la comptabilité.
La consolidation des comptes devrait alors être perçue avec une grande attention
lorsqu’il s’agit des Groupes immobiliers où une analyse et une appréhension des
différentes caractéristiques restent une nécessité.
Ce travail pourrait satisfaire également les besoins des Groupes marocains opérant
dans l’immobilier en termes de mise en place de leur système de consolidation ainsi
que les travaux préliminaires du passage aux normes IAS/IFRS.
En guise de rappel méthodologique, nous tenons à rappeler que notre projet reste
toujours un chantier incomplet sur le côté du passage aux normes comptables
internationales parce que notre analyse a porté essentiellement sur les travaux
préparatoires à ce dit passage et non au passage effectif.
« Le gain de notre étude, c'est en être devenu meilleur et plus sage » (Montaigne).
BIBLIOGRAPHIE
Normes comptables
Etudes et Mémoires
LEXIQUE IMMOBILIER
- Certificat de propriété
- Déstockage
Il s’agit de l’opération par laquelle on procède à la sortie des stocks des produits
finis.
Il s’agit d’une dérogation admise par le CGNC, permettant l’intégration des frais
financiers afférents aux emprunts contractés pour le financement des opérations
immobilières pendant le cycle de production allant du début des travaux jusqu’à la
date à la quelle les immeubles construits ou terrains aménagés sont en état d’être
livrés. L’incorporation de ces frais n’est possible que pour ceux directement
affectables à un ou plusieurs projets déterminés.
Les frais financiers ne peuvent être imputés à des terrains acquis dans le cadre de
la constitution de la réserve foncière.
- Maître d’œuvre
- Maître d’ouvrage
- Réserve foncière
Elle est constituée des terrains acquis dans la perspective d’être lotis ou pour y
édifier des bâtiments destinés à la revente. Ces terrains demeurent en réserve
foncière jusqu’au début des travaux de lotissement matérialisés par l’autorisation
de lotir ou de construire.
- Stock
- Les terrains non encore affectés à être lotis ou construits (réserve foncière) ;
Annexes
Actif
STOKS (F) 4 222 072 306 9 026 004 4 213 046 303 818 636 463 28 063 895 790 572 568
- Marchandises - - - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 212 917 590,52 5 984 093,37 2 206 933 497,15 - -
C - Produits en cours 1 199 623 349,82 2 874 626,64 1 196 748 723,18 592 353 409 - 592 353 409
T - Produits finis 809 531 365,88 167 283,51 809 364 082,37 226 283 054 28 063 895 198 219 159
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 4 155 613 452 4 622 969 4 150 990 483 181 162 926 12 300 000 168 862 926
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 282 874 583,40 995 040,11 281 879 543,29 3 473 - 3 473
- Clients et comptes rattachés 1 620 566 305,63 2 553 704,04 1 618 012 601,59 34 404 742 - 34 404 742
C - Personnel 840 635,87 123 621,08 717 014,79 7 466 - 7 466
I - Etat 467 923 020,94 - 467 923 020,94 127 099 049 - 127 099 049
- Impôts différés actifs 12 391 395,21 - 12 391 395,21 5 523 555 - 5 523 555
R - Comptes d' associés 1 193 239 250,48 - 1 193 239 250,48 - - -
C - Autres débiteurs 564 964 838,44 950 603,40 564 014 235,04 14 089 445 12 300 000 1 789 445
U - Comptes de régul. actif 12 813 421,93 - 12 813 421,93 35 196 - 35 196
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 8 377 685 758 13 648 972 8 364 036 786 999 799 389 40 363 895 959 435 494
T TRESORERIE ACTIF 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116
R - Chèques et valeurs à encaisser 8 001 868,26 - 8 001 868,26 134 645,83 134 646
E - Banque, T.G. et C.C.P. 783 196 016,17 - 783 196 016,17 201 538 279,95 201 538 280
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 44 038,69 - 44 038,69 190,43 190
O TOTAL III 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116
TOTAL GENERAL I+II+III 10 608 890 093 62 896 020 10 545 994 072 1 241 994 974 50 156 964 1 191 838 010
STOKS (F) 914 602 036 - 914 602 036 92 186 124 - 92 186 124
- Marchandises - -
A - Matières et fournitures consommables - - 8 099 651 8 099 651
C - Produits en cours 914 602 036,41 914 602 036 84 086 473 84 086 473
T - Produits finis - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 348 850 101 - 348 850 101 30 251 551 - 30 251 551
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - - 5 544 972 5 544 972
- Clients et comptes rattachés 222 621 168,39 - 222 621 168 14 161 685 14 161 685
C - Personnel 47 933,37 - 47 933 4 737 4 737
I - Etat 126 180 999,03 - 126 180 999 7 626 381 7 626 381
- Impôts différés actifs - - - 2 721 201 2 721 201
R - Comptes d' associés - - - - -
C - Autres débiteurs - - - 192 576 192 576
U - Comptes de régul. actif - - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 1 263 452 137 - 1 263 452 137 122 437 675 - 122 437 675
TOTAL GENERAL I+II+III 1 264 736 278 600 027 1 264 136 251 194 368 253 24 133 711 170 234 542
TOTAL GENERAL I+II+III 112 015 065 - 112 015 065 40 815 - 40 815
T TRESORERIE ACTIF 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764
R - Chèques et valeurs à encaisser - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. 2 319 096,82 2 319 097 2 727 763,82 2 727 764
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -
O TOTAL III 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764
TOTAL GENERAL I+II+III 10 660 162 - 10 660 162 68 813 337 1 310 68 812 027
STOKS (F) 434 480 270 - 434 480 270 - 185 466 151 - 495 937 918
- Marchandises - -
A - Matières et fournitures consommables - - 495 937 918
C - Produits en cours 434 480 270 434 480 270 - 185 466 151
T - Produits finis - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 142 242 133 - 142 242 133 - 1 199 580 260 - -
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - -
- Clients et comptes rattachés 120 000 000 - 120 000 000 - 293 446 638
C - Personnel - - -
I - Etat 22 180 297 - 22 180 297
- Impôts différés actifs 61 836 - 61 836 55 639 845
R - Comptes d' associés - - - - 938 164 250
C - Autres débiteurs - - - - 23 609 217
U - Comptes de régul. actif - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 576 722 403 - 576 722 403 - 1 385 046 411 - 495 937 918
T TRESORERIE ACTIF - - - - - -
R - Chèques et valeurs à encaisser - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. - -
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -
O TOTAL III - - - - -
TOTAL GENERAL I+II+III 576 722 403 - 576 722 403 - 1 407 446 411 - 37 692 058 135 860 766
TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 - 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000
STOKS (F) 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357 - -
- Marchandises - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383
C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732
T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943 - -
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989
- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559
C - Personnel 900 772 123 621 777 151
I - Etat 771 929 845 - 771 929 845
- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908
R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000
C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039
U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 - 56 000 000 - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300 - -
TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 175 480 089 12 631 175 644 - 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193
STOKS (F) - 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357
- Marchandises - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383
C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732
T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) - 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989
- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559
C - Personnel 900 772 123 621 777 151
I - Etat 771 929 845 - 771 929 845
- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908
R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000
C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039
U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - 56 000 000 - 56 000 000
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II - 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300
TOTAL GENERAL I+II+III 75 670 842 12 388 501 769 175 480 089 12 213 021 680
PASSIF
Suite :
DETTES DE FINANCEMENT (C) 1 523 439 439 15 563 899 - 19 575 022,01 - -
- Emprunts obligataires 1 500 000 000 -
- Autres dettes de financement 23 439 439 15 563 899 - 19 575 022
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 4 112 591 641 822 045 363 612 392 051 61 266 452 11 050 10 660 162
- Fournisseurs et comptes rattachés 1 137 276 806 393 216 244 131 113 325 27 045 819 11 050 6 762 042
- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 023 639 550 82 871 250 151 524 143 8 241 504 - -
- Personnel 18 624 097 4 525 710 277 090 24 025 - -
- Organismes sociaux 2 207 642 143 873 126 129 - - -
- Etat 167 201 292 4 688 434 2 092 568 6 525 104 - 3 626 366
- Etat impôts différés passifs 1 856 223 483 399 - - - -
- Comptes d' associés 200 545 192 330 000 000 306 954 023 - - -
- Autres créanciers 543 750 970 451 695 1 140 112 19 430 001 - 271 754
- Comptes de régularisation - passif 17 489 870 5 664 758 19 164 662 - - -
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 32 710 487 12 834 638 44 744 - -
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - -
TOTAL II (F+G+H) 4 145 302 128 834 880 001 612 436 795 61 266 452 11 050 10 660 162
TRESORERIE -PASSIF- 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -
- Crédit d' escompte -
- Crédit de trésorerie - 234 676 537
- Banques de régularisation 321 101 501 163 410 537 568 19 384 119 - -
TOTAL III 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -
TOTAL GENERAL I + II + III 10 545 994 073 1 191 838 009 1 264 136 251 170 234 542 40 815 10 660 162
Suite :
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 138 564 498 - - 1 277 620 105 -
- Fournisseurs et comptes rattachés 16 236 483 3 757 302 78 027 546 1 793 446 618 - 256 918 238
- Clients créditeurs, avances et acomptes 51 788 300 - 2 318 064 746
- Personnel - - 23 450 921
- Organismes sociaux - - 2 477 643
- Etat 27 329 137 559 6 073 873 190 372 525
- Etat impôts différés passifs - - - 2 339 622
- Comptes d' associés 11 044 596 5 007 858 286 349 801 1 139 901 470 - 938 164 250
- Autres créanciers 12 298 60 000 000 1 059 861 626 116 691 - 82 537 617
- Comptes de régularisation - passif 70 295 4 677 - 42 394 263
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - - - 45 589 869 - - -
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - - - - -
TOTAL II (F+G+H) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 184 154 368 - - 1 277 620 105 -
TOTAL GENERAL I + II + III 112 015 065 68 812 027 576 722 403 13 940 453 347 - - 1 407 446 411 - 37 692 058
CAPITAUX PROPRES 4 938 945 144 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000
- Capital social ou personnel CGI -
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -
- Réserve légale CGI -
- Autres reserves CGI -
- Report à nouveau CGI -
- Résultat net de l' exercice CGI -
- Capital DAM 106 159 400 - 106 159 400
- Réserve légale DAM 3 703 915 - 3 703 915
- Report à nouveau DAM 6 979 330 - 6 979 330
- Résultat net DAM - 10 125 237 10 125 237
- Capital MANAR 100 000 000 - 100 000 000
- Réserve légale Manar 8 080 410 - 8 080 410
- Report à nouveau Manar 135 625 424 - 135 625 424
- Résultat net MANAR - 2 543 946 2 543 946
- Capital ARRIBAT 72 500 000 - 72 500 000
- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017 - 3 435 017
- Résultat net ARRIBAT - 5 926 068 5 926 068
- Capital MAJOR 37 500
- Report à nouveau MAJOR - 7 735
- Résultat net MAJOR -
- Capital GIE -
- Report à nouveau GIE -
- Résultat net GIE -
- Capital SAMEVIO 33 000 000
- Report à nouveau SAMEVIO - 51 937
- Résultat net SAMEVIO - 112 300
- Capital MDR 200 300 000 - 200 300 000
- Report à nouveau MDR - 1 854 728 1 854 728
- Résultat net DMDR 4 997 065 - 4 997 065
- Capital SDRT IMMO 150 000
- Report à nouveau SDRT IMMO - 19 291
- Résultat net SDRT IMMO - 226 078
- Capital 1 840 800 000
- Réserves consolidées - 12 920 610 2 142 973 973 - 6 876 968 100 094 084 - 1 854 728 29 824
- Résultat net part du Groupe - 301 070 430 - 10 125 237 - 1 780 762 4 997 065 - 5 926 068
- Intérêts minoritaires/Réserves - 73 111 750
- Intérêts minoritaires/Résultat - - 763 184
Total des capitaux propres (A) - 12 920 610 4 938 945 144 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - 13 226 664
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -
Suite :
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 148 781 375 5 009 725 768 - - -
- Fournisseurs et comptes rattachés 1 536 528 380
- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 318 064 746
- Personnel 23 450 921
- Organismes sociaux 2 477 643
- Etat 190 372 525
- Etat impôts différés passifs 148 781 375 151 120 997
- Comptes d' associés 201 737 220
- Autres créanciers 543 579 074
- Comptes de régularisation - passif 42 394 263
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - 45 589 869
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - -
TOTAL II (F+G+H) 148 781 375 5 055 315 638 - - -
TOTAL GENERAL I + II + III 135 860 765 12 631 175 643 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193
CAPITAUX PROPRES - 37 500 - - 23 100 000 75 670 843 4 520 903 680
- Capital social ou personnel CGI -
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -
- Réserve légale CGI -
- Autres reserves CGI -
- Report à nouveau CGI -
- Résultat net de l' exercice CGI -
- Capital DAM -
- Réserve légale DAM -
- Report à nouveau DAM -
- Résultat net DAM -
- Capital MANAR -
- Réserve légale Manar -
- Report à nouveau Manar -
- Résultat net MANAR -
- Capital ARRIBAT -
- Report à nouveau ARRIBAT -
- Résultat net ARRIBAT -
- Capital MAJOR - 37 500 -
- Report à nouveau MAJOR 7 735 -
- Résultat net MAJOR - -
- Capital GIE - - - -
- Report à nouveau GIE - - - -
- Résultat net GIE - - - -
- Capital SAMEVIO - - - 33 000 000 -
- Report à nouveau SAMEVIO - - 51 937 -
- Résultat net SAMEVIO - - 112 300 -
- Capital MDR -
- Report à nouveau MDR -
- Résultat net DMDR -
- Capital SDRT IMMO - 150 000 -
- Report à nouveau SDRT IMMO 19 291 -
- Résultat net SDRT IMMO 226 078 -
- Capital 1 840 800 000
- Réserves consolidées - 7 735 - - 19 291 - 36 356 - 27 329 985 2 206 972 817
- Résultat net part du Groupe - - - 226 078 - 78 610 103 000 828 390 931 568
- Intérêts minoritaires/Réserves - - - 9 884 419 82 996 169
- Intérêts minoritaires/Résultat - - - - 33 690 - 796 874
Total des capitaux propres (A) - 37 500 - - 150 000 - 23 100 000 75 670 843 4 520 903 680
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 13 226 664
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -
-
Suite :
Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité
I PRODUITS D'EXPLOITATION
* Charges d'intérêts 51 258 672 16 431 108 1 191 033 - - 160 879
* Pertes de changes 171 434 6 584
* Autres charges financières -
* Dotations financières 15 000 000
TOTAL V 66 430 106 16 431 108 1 191 033 0 0 167 463
VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 68 350 966 -807 975 -1 191 033 0 0 657 078
VII RESULTAT COURANT (III+VI) 536 594 813 -8 852 116 -8 449 732 0 0 -91 847
VIII PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisation 71 200 316 635
* Subvention d'équilibre - -
* Reprises sur subventions d'investissement 6 456 981 -
* Aurtes produits non courants 12 724 961 724 637
* Reprises non courantes;transferts de -
TOTAL VIII 19 253 142 1 041 272 0 0 0 0
IX CHARGES NON COURANTES
MOROCCO DREAM
SDRT IMMO MANAR
RESORTS ECART ECART
PASSIF Eliminations Eliminations
D'ACQUISITION D'EVALUATION
Net retraité Net retraité Net retraité
I PRODUITS D'EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en l'état) - -
* Ventes de biens et services produits 120 000 000 - - 60 000 000 - 17 537 278
Chiffres d'affaires - -
* Variation de stocks de produits(+;-)1) 65 494 173 - 26 209 757 164 117 867 - 4 521 152 - 2 437 486
* Immobilisations produites par - -
l'entreprise pour elle-même - -
* Subventions d'exploitation - -
* Autres produits d'exploitation - 5 918 706 - 13 157 895
* Reprises d'exploitations:transferts de - 10 406
charges - -
TOTAL I 65 494 173 93 790 243 170 046 978 -77 679 047 -19 974 764 0 0
II CHARGES D'EXPLOITATION
1. Selon vous, est-ce que la Compagnie Générale Immobilière dispose d’une organisation
comptable qui répond à vos attentes ? Pourquoi ?
o Oui
o Non
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
2. Est-ce que votre organisation interne vous permet d’assurer un reporting des indicateurs
comptables et financiers par :
o Quinzaine
o Mois
o Trimestre
o Difficile
o Moyen
o Facile
o Sans opinion
o Oui
o Non
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
o Changement radical
o Changement mineur
7. Comment vous qualifiez la transition vers les nouvelles normes IAS/IFRS pour la CGI ?
o Difficile
o Pas difficile
o Oui
o Non
9. Selon vous, y aura-t-il des coûts financiers de passage qui pèseront sur la CGI ?
o Oui
o Non
11. Selon vous, quels sont les comptes comptables qui auront plus d’influence grâce au
passage vers les normes IAS/IFRS ?
o Stocks
o Immobilisations
12.Etes-vous prêt à vous impliquer dans le processus de passage de notre groupe vers les
normes IAS/IFRS ?
o Oui
o Non
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………
Sommaire
Dédicaces................................................................................................................................................. 2
Remerciements ....................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Avant-propos ........................................................................................................................................... 5
Introduction générale.............................................................................................................................. 6
Partie 1 : Cadre théorique de la consolidation des comptes et des normes IAS/IFRS ............................ 9
Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes ............................................................ 11
Section I : Cadre général de la consolidation des comptes au Maroc........................................... 11
I. Analyse critique de la réglementation régissant la consolidation au Maroc ........................ 11
II. Concepts clés en consolidation des comptes ........................................................................ 12
Section II : Processus de la consolidation ...................................................................................... 20
I. Aspect organisationnel de la consolidation .......................................................................... 20
II. Aspect opérationnel de la consolidation ............................................................................... 27
Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS ................................................................................ 36
Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière internationale 36
Section II : Principales dispositions des normes IFRS .................................................................... 38
Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de la consolidation ........................... 55
Section I : Implications de l’application des normes IFRS sur la consolidation ............................. 55
I. Démarche de la consolidation ............................................................................................... 55
II. Présentation de la liasse de consolidation ............................................................................ 56
Section II : la démarche d’harmonisation du processus de consolidation aux normes IAS/IFRS.. 57
I. L’évaluation du système existant et choix en matière de reporting ..................................... 57
II. La définition d’un processus de consolidation optimum ...................................................... 58
Partie II : Les spécificités de la consolidation des comptes dans le secteur immobilier marocain : cas
de la CGI................................................................................................................................................. 61
Chapitre I : Les spécificités de secteur immobilier marocain ........................................................ 62
Section I : Cadre économique et juridique .................................................................................... 63
I. Cadre économique ................................................................................................................ 63
II. Cadre juridique ...................................................................................................................... 63
Section II : Cadre comptable ......................................................................................................... 64
I. Apports du plan comptable du secteur immobilier .............................................................. 64