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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

CYCLE NORMAL

ELABORATION D’UN GUIDE DES


PRATIQUES DE LA
CONSOLIDATION DES COMPTES ET
DU PASSAGE AUX NORMES IAS/
IFRS DU SECTEUR IMMOBILIER
MAROCAIN : CAS DE LA CGI

NOM ET PRENOM : AKIL Ouafae

ENCADRANT : Mr. BIADE

OPTION : FINANCE-COMPTABILITE

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010-2011


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Dédicaces

Je dédie ce mémoire à :

 Mes chers parents qui n’ont réservé aucun effort pour veiller à mon
éducation et me rendre un élément créatif et actif dans sa vie au service de
sa chère patrie ;
 Toute ma famille qui me soutient vivement ;
 Tous mes amis ;
 Tous mes professeurs du primaire, du collège, du lycée et du cycle supérieur
à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises.

Ouafae AKIL 2 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Remerciements

Ce travail a été réalisé du 15 Janvier au 15 Mars 2011 à la Compagnie Générale


Immobilière (CGI) à Rabat.

Je tiens à remercier ici Monsieur Adnane Benzekri, Chef du Département


comptabilité et consolidation, qui , à travers ses conseils et son aide précieuse, m’a
guidé tout au long de mon travail.

De plus, je remercie Mademoiselle Lamyaa Haissoubi qui m’a énormément aidée à


m’intégrer dans le service tout au long de ma période de stage.

Enfin, je tiens à exprimer ma reconnaissance à l’ensemble du personnel du


département Comptabilité.

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normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Sommaire

Introduction

Partie I : Cadre théorique de la consolidation des comptes et des normes


IAS/IFRS

Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes

Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS

Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de consolidation

Partie II : Les spécificités de la consolidation des comptes dans le secteur


immobilier marocain : cas de la CGI

Chapitre I : Les spécificités du secteur immobilier marocain

Chapitre II : Les spécificités de la CGI

Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI

Conclusion générale

Bibliographie
Lexique immobilier
Liste des figures et tableaux
Liste des abréviations
Annexes
Table des matières

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Avant-propos

Mon stage de fin d’études dans la Compagnie Générale Immobilière a constitué une
occasion incontestable de mettre en pratique des notions et des aptitudes dans le
domaine de la finance et de la comptabilité dispensées pendant les 4 années
d’études à l’ISCAE dont la pédagogie rigoureuse et la polyvalence sont parmi les
piliers de sa stratégie de formation.

Ainsi, le stage m’a permis de me pencher sur une thématique assez dynamique et
d’actualité sous la lumière de l’évolution de la réglementation mise en vigueur au
Maroc. La consolidation des comptes et l’adoption des normes IAS/IFRS
représentent alors le champ sur lequel j’ai développé une analyse surtout qu’il
coïncide parfaitement avec l’essence de notre formation de base et, de ce fait, il sera
une opportunité remarquable pour apprendre dans un Groupe en perpétuel
développement.

Mon projet sur cette thématique sera proposé de manière à mettre la lumière sur
l’amélioration des pratiques de la consolidation des comptes et un essai de mise en
place des normes comptables internationales au sein de la Compagnie Générale
Immobilière en réponse aux nouvelles exigences de celle-ci en matière de
filialisation et en harmonie avec sa situation de société cotée en Bourse. Ces défis
nécessitent la mise en place d’une structure performante favorisant la génération
d’une information financière crédible donnant lieu à une communication financière
qui répond aux attentes des différentes parties prenantes. Ce document se veut être
alors une référence nationale en matière de consolidation des comptes et de
préparation au passage vers les normes IAS/IFRS dans le secteur immobilier
marocain. Finalement, Dans une perspective de collaboration assez étroite avec les
acteurs internes de la Compagnie Générale Immobilière, j’espère que ma mission
étalée sur une durée de 2 mois au sein du service Comptabilité et consolidation
arrivera à ses objectifs escomptés sur le plan personnel et organisationnel. A ce
titre, je souhaiterais remercier la direction de la Compagnie Générale Immobilière
d’avoir accepté ma demande de stage de fin d’études pour la période allant du 15
Janvier au 15 Avril.

Ouafae AKIL

Casablanca, le 15 Avril 2011

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Introduction générale

De nos jours, nous assistons à une accélération de la cadence des regroupements


d’entreprises au niveau national, et ce, en vue de mieux affronter la concurrence.
Le secteur immobilier n’est pas une exception. C’est pour cela que maîtriser les
pratiques relatives à la consolidation est désormais une nécessité pour tout lauréat
souhaitant travailler au sein d’un Groupe. Ajouté à cela, force est de constater que
de plus en plus de Groupes sont amenés aujourd’hui à établir leurs comptes
consolidés conformément au référentiel IFRS. En effet, l’adoption du référentiel
international est considérée alors comme un véritable projet qui associe tous les
acteurs et parties prenantes des Groupes et qui nécessite une réflexion sur les
moyens de pilotage internes, afin de mettre en place une information financière
maîtrisée et crédible. Nous en déduisons alors l’intérêt de mettre la lumière sur les
pratiques de consolidation des comptes dans le secteur immobilier marocain ainsi
que sur les règles de passage aux normes IAS/IFRS.

D’ailleurs, le secteur immobilier occupe actuellement une place de choix parmi les
secteurs prioritaires dans la stratégie globale des instances publiques au Maroc.
De ce fait, les entreprises opérant dans ce secteur sont de plus en plus conscientes
de l’importance que revêt la modernisation de leurs structures et modes de
fonctionnement afin de répondre aux exigences de développement du pays en
termes d’habitat que ce soit à caractère économique et social ou commercial.

En ce sens, la CGI bénéficie de certains atouts qui lui permettent de se positionner


en tête de liste des promoteurs immobiliers. De ce fait, elle jouit d’un savoir faire
reconnu, d’un important potentiel d’intervention, d’une forte notoriété et d’une
situation financière saine.

La pertinence de ce projet est liée à l’existence d’un besoin chez la CGI d’établir des
comptes consolidés selon le référentiel IFRS. En effet, en tant que filiale de la CDG
Développement (filiale du groupe CDG), la CGI doit, en plus de publier ses comptes
consolidés selon les normes comptables marocaines, remonter ses comptes
consolidés selon le référentiel IFRS à sa société mère CDG Développement.

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normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

L’adoption du référentiel international est considérée alors comme véritable projet


qui associe tous les acteurs et parties prenantes de la CGI et qui nécessite une
réflexion sur les moyens de pilotage internes, afin de mettre en place une
information financière maîtrisée et crédible.

Dès lors, tout au long de notre travail nous serons amenés à répondre à une
problématique de taille qui s’articule autour de l’examen des différentes spécificités
de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS dans un
univers immobilier, la question centrale s’annonce alors comme suit :

Comment peut-on alors percevoir la consolidation des comptes au sein de la CGI


sous la lumière des prescriptions de la réglementation marocaine ainsi que des
particularités du passage aux normes IAS/IFRS ?

Ainsi, le présent rapport sera structuré en deux grandes parties :

La première partie traitera de cadre conceptuel de la consolidation des comptes au


sein d’un Groupe ainsi que du passage aux normes comptables internationales.
Pour ce faire, on a jugé pertinent de scinder cette partie en trois chapitres traitant,
dans un premier chapitre, des généralités sur la consolidation des comptes et, dans
un deuxième chapitre, des principales dispositions des normes IAS/IFRS avant de
conclure au terme du troisième chapitre avec l’impact de ces dites normes sur le
processus de consolidation d’un Groupe.

A l’issue du cadre conceptuel, la deuxième partie traitera de l’adaptation des


pratiques de consolidation et du passage aux normes IAS/IFRS aux entreprises du
secteur immobilier en l’occurrence le cas de la Compagnie Générale Immobilière et
ce, en mettant l’accent sur l’analyse des différentes spécificités majeures d’un point
de vue comptable. A ce titre, nous traitons successivement dans les trois chapitres
de cette partie, les spécificités du secteur immobilier marocain, ensuite, les
spécificités de la Compagnie Générale Immobilière, et finalement, la démarche de la
consolidation des comptes au sein de la CGI.

Pour limiter le périmètre de notre mémoire, nous tenons à préciser que nous avons
surtout axé notre travail sur la problématique de consolidation des comptes chez la
CGI selon la réglementation marocaine mise en vigueur. Tandis que, la présentation
du projet d’adoption des normes comptables internationales en termes des comptes
consolidés, dans le cadre de ce présent rapport, ne concerne que la proposition

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normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

d’une démarche analytique de préparation au passage et non la réalisation dudit


passage par la publication des comptes consolidés en normes IAS/IFRS.

Une telle transition devrait comprendre tous les aspects organisationnels avant
d’arriver à la phase opérationnelle en matière de conversion des états financiers,
chose qui n’est pas évidente. La démarche de consolidation selon le corpus
marocain et international, préconisée dans le cadre du présent rapport, présente un
caractère universel dans le sens où elle peut faire l’objet d’une adoption au sein des
groupes quelque soit leurs secteurs d’activités. Cependant, un alignement des
pratiques s’avère nécessaire pour aboutir à une meilleure organisation du système
de consolidation.

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Partie 1 : Cadre théorique de la


consolidation des comptes et des normes
IAS/IFRS

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Introduction

Pour les sociétés mères possédant des filiales et des participations, la consolidation
des comptes revêt une importance capitale. Cette importance s’explique par le fait
que les sociétés mères sont obligées de mettre à la disposition des investisseurs
une information financière pertinente apte à lever les fonds nécessaires au
financement du développement de l’entreprise ; une information reflétant l’activité
de toute l’entité à travers des comptes consolidés au lieu des comptes individuels et
éparpillés entre les sociétés de la société mère. Dans ce contexte, la législation
comptable évolue afin de répondre aux préoccupations des Groupes à travers la
mise en place de référentiels dédiés à la réglementation en matière d’élaboration des
comptes consolidés. Il s’agit en particulier des référentiels suivants :

- La méthodologie des comptes consolidés élaborée par le Conseil National de


Comptabilité (CNC) au Maroc ;

- Le règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés
commerciales et entreprises publiques mis en place par le comité de
réglementation comptable (CRC) en France ;

- Les normes IAS 27, 28, 31 et IFRS 3 relatives à la consolidation des comptes
prescrites par les normes comptables internationales IAS/IFRS.

La réussite du processus de consolidation dépend du degré de conformité du


Groupe à l’ensemble des dispositions légales de la réglementation marocaine ou des
normes IAS/IFRS relatives à la pratique des comptes consolidés.

De ce fait, nous proposons d’exposer, dans le cadre de ce volet conceptuel, les


différents aspects de la consolidation des comptes à travers la présentation du
cadre général de la réglementation marocaine en la matière et son processus sur le
plan organisationnel et opérationnel. Nous présenterons aussi brièvement les
nouveautés concernant le projet de loi portant sur la consolidation au Maroc.

Ensuite, il s’agira de mettre l’accent sur les normes IAS/IFRS à travers une
description méthodique et synthétique de leurs principales prescriptions.

Finalement, nous devons mettre la lumière sur le rapprochement entre les deux
volets à travers l’appréhension de l’impact des normes IAS/IFRS sur le processus
de consolidation au sein d’un Groupe.

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Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes

La consolidation est formée par un ensemble d’opérations aboutissant au passage


des comptes individuels des filiales d’un Groupe aux comptes consolidé de toute
l’entité. Il convient alors de mettre en exergue les éléments phares de la
consolidation des comptes à travers une revue analytique de ses principales
caractéristiques et de son processus conformément à la législation marocaine.

Section I : Cadre général de la consolidation des comptes au Maroc

I. Analyse critique de la réglementation régissant la consolidation au Maroc

I.1. Situation actuelle de la réglementation marocaine en matière de consolidation1

Au Maroc, le cadre réglementaire régissant la consolidation est caractérisé par un


vide législatif. En effet, la loi 17-95 relative à la S.A., sans faire référence aux
notions de groupe et de comptes consolidés, a précisé dans son article 142 les
informations à publier par les sociétés possédant des filiales et des participations.
Ainsi, à ce jour, la consolidation est facultative. Pour combler ce vide, un avant
projet de loi relative aux comptes consolidés a été établi en date du 25 mai 1998,
pour préparer l’adoption d’une loi marocaine en la matière. Le but étant in fine de
rendre la consolidation obligatoire. Cependant, des exceptions qui dérogent à cette
règle existent. En effet :

- en vertu de l’article 47 de la loi bancaire de 2006 : les établissements de crédit


doivent obligatoirement présenter des comptes consolidés.

- en vertu de l’article 5 de note circulaire 05-06 CDVM : les sociétés cotées au 1er
compartiment doivent présenter des comptes consolidés.

- en vertu de la loi n°38-05 du 14 février 2006, les entreprises publiques sont elles
aussi tenues de présenter des comptes consolidés.

I.2. Apports du projet de loi sur la consolidation des comptes

Le principe général qui anime ce projet de loi est « l’ établissement des comptes
consolidés et d’un rapport de gestion du groupe par les sociétés commerciales

1
Cours Mr. EL ATTAR de Comptabilité approfondie, Octobre 2010

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appelées sociétés consolidantes qui contrôlent une ou plusieurs sociétés » ( article


144 de la loi 17-95).

Les cas d’exemption de cette loi concernent les sociétés autres que celles faisant
appel public à l’épargne ou celles émettant des TCN lorsque les conditions
suivantes sont réunies :

- La société est elle-même incluse dans le périmètre de consolidation d’une


autre société à moins qu’un associé détenant au moins 10% du capital ne s’y
oppose ;
- L’ensemble constitué par la société consolidante et les sociétés qu’elle
contrôle ne dépasse pas, pendant deux exercices successifs, une taille
déterminée par référence à 2 parmi les 3 critères suivants :

Critères Seuil retenu par l’avant projet de loi


Total bilan 100millions de dirhams
Total chiffre d’affaires 200 millions de dirhams
Nombre de salariés permanents 500

Quant aux cas d’exclusion du périmètre d’application de cette loi, ils peuvent être
scindés en deux natures d’exclusion à mentionner dans l’ETIC :

- Exclusion obligatoire : une société sera laissée en dehors du périmètre de


consolidation, lorsque ses restrictions sévères et durables remettent en
cause, substantiellement, le contrôle exercé ou la possibilité de transfert des
fonds ( par exemple : la cas d’une filiale dans un pays à forte instabilité
politique);
- Exclusion optionnelle : cas des sociétés dont les actions ne sont détenues
qu’en vue de leur cession ultérieure et celui des sociétés qui présentent un
intérêt négligeable par rapport à l’objectif de l’image fidèle.

En somme, nous pouvons dire que malgré les efforts entrepris par le Maroc depuis
les années 90, le processus de normalisation reste relativement lourd.

II. Concepts clés en consolidation des comptes

II.1. Notion de groupe

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Le chapitre IV du code général de la normalisation comptable, définit le groupe


comme étant : « l’ensemble constitué par plusieurs entreprise placées sous l’autorité
économique et financière de l’une d'entre elles, qui définit et contrôle la politique et
la gestion de l’ensemble ».

La notion de groupe est perçue différemment selon qu’il s’agisse d’une approche
économique ou juridique. Il convient alors de les présenter afin de pouvoir mieux
appréhender l’importance de ce concept dans l’orientation dans notre présent
travail.

1. Approche économique 2

L’approche économique considère le groupe comme étant la mise en œuvre d’un


ensemble de moyens afin de mener à bien une stratégie financière, industrielle ou
commerciale. Cet aspect essentiellement stratégique et d’ordre organisationnel se
traduit par un réseau de relations de dépendance qui ont pour sous-bassement un
lien juridique plus ou moins fort reposant sur une participation dans le capital
d’autrui, mais aussi une relation économique de dépendance illustrant une grande
variété d’accords de coopération (sous-traitance, franchise, joint venture, etc.). Cette
approche présente le groupe comme étant un centre de décision unique, seul à
même de mener à bien la stratégie dessinée et ce, en assurant une cohérence entre
l’ensemble des entités le constituant de façon à réduire les coûts, et à simplifier la
lecture des états financiers.

Or, ces différentes préoccupations (ensemble de moyens et unité de décision)


trouvent avec le système des filiales et, plus généralement, celui des participations,
une réponse adaptée aux moyens et exigences de la gestion des groupes dans l’ère
de la mondialisation.

En somme, l’approche économique définit le groupe comme étant un système


finalisé de relations de dépendance économique sur lesquelles s’exerce un pouvoir
centralisé par une société mère sur ses sociétés filiales.

2. Approche juridique

Au Maroc, le droit des affaires n’a pas donné de définition précise de la notion de
groupe. En effet, il n’existe pas de définition juridique proprement dite du groupe.

2
J. Montier, G. Scognamiglo, « Techniques de consolidation », édition Economica, Paris, 1995, pp. 11-22

Ouafae AKIL 13 Mémoire de fin d’étude


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Fondamentalement, le groupe n’a pas d’existence juridique et n’est pas considéré


comme étant une personnalité morale. Cette absence de personnalité morale a des
conséquences très importantes puisqu’elle implique à la fois la négation de la
notion de patrimoine et d’engagement social mais aussi l’impossibilité, pour le
groupe, d’agir en justice ou d’être mis en redressement judiciaire. Il en résulte qu’en
principe, une société ne peut en dominer une autre que, dans le cadre d’un groupe.
Toutes les sociétés sont juridiquement autonomes et indépendantes.

Avant la définition de sa démarche de consolidation, l’entité chargée doit prendre


conscience de la notion du Groupe à travers ses différentes approches afin
d’assurer la meilleure conduite de son travail.

II.2. Notion de l’information financière consolidée et de la consolidation des comptes


L’information qui circule au sein de l’entreprise peut être de différentes natures 3:

3
Laurent WASSENBERG « Quelques propositions pour le système d’information de consolidation financière » :
Mémoire pour l’obtention du diplôme postgrade en informatique et organisation de l’Ecole des Hautes Etudes
Commerciales, Université de Lausane, 2001

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•L’information comptable est gérée par des systèmes


comptables. Elle est basée sur un enregistrement
chronologique de transactions courantes et non
Information comptable courantes. Cet enregistrement permet de dégager la
situation bilancielle de l’entreprise à un instant
donné et de déterminer le résultat des opérations
réalisées par la société au titre d’une période donnée

•Il s’agit d’information servant à la prise de décision


opérationnelle. Elle comprend notamment le calcul
Information financière à des délais de crédit, les coûts de revient, les budgets
caractère opérationnel d’investissement, de trésorerie…etc. Cette
information est produite et utilisée au niveau des
filiales mais rarement transmise à la maison mère

•Il s’agit d’information destinée généralement aux


dirigeants des entreprises et servant de base pour la
Information financière à
prise de décision et le suivi des objectifs stratégiques
caractère stratégique
de l’entreprise. Cette information se caractérise par
un niveau très élevé d’agrégation et de synthèse

•Il s’agit de l’information de base qui permet


Les comptes consolidés
l’appréciation de la santé financière des groupes. Elle
comme type d’information
est destinée aussi bien aux dirigeants du groupe
financière
qu’aux partenaires externes du groupe.

D’ailleurs, le CGNC considère que « Les états de synthèse consolidés ont pour but
de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats
du groupe, dans le respect des principes comptables fondamentaux et des
dispositions du C.G.N.C., comme si ce groupe ne formait qu'une seule entreprise ».

Ainsi, il définit La consolidation comme étant « l’ensemble des opérations


conduisant à l’établissement des "états de synthèse consolidés", lesquels doivent
présenter comme ceux d'une seule entreprise, le patrimoine, la situation financière
et les résultats de la société mère et de toutes les filiales … »

Ouafae AKIL 15 Mémoire de fin d’étude


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L’information consolidée doit donner naissance aux états financiers consolidés


suivants :

Le bilan consolidé
(BLC)

L’état des
informations Le compte de
complémentaires produits et charges
de consolidation consolidé (CPCC)
(ETICC)

Le tableau des flux Etat des soldes de


de trésorerie gestion consolidé
consolidé (TFC) (ESGC)

L’ensemble de ces états financiers constituent l’output d’un processus formé par
une succession d’opérations de consolidation que nous présentons plus loin dans
notre mémoire. De telles opérations sont déterminées par la définition du périmètre
de consolidation du Groupe à travers le recensement de la liste des sociétés
admises à la consolidation dont leurs comptes sociaux forment l’input qui
déclenche la consolidation.

II.3. Notion de contrôle et de périmètre de consolidation

1. Notion de contrôle et d’influence notable

 Contrôle (contrôle exclusif)

En relation avec le concept de contrôle, il s’avère important de définir


succinctement des concepts.

Le contrôle peut ainsi être défini comme étant le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir des avantages de ses
activités. Une entité qui est sous le contrôle d’une autre entité est appelée « filiale ».
L’entité est appelée « succursale » lorsqu’elle ne possède pas de personnalité
juridique. Une société mère est une entité qui a une ou plusieurs filiales.

Ouafae AKIL 16 Mémoire de fin d’étude


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Le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient, directement ou


indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote
d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement
démontré que cette détention ne permet pas le contrôle.

Le contrôle existe également lorsque la société mère détenant la moitié ou moins de


la moitié des droits de vote d’une entité, dispose :

- Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;

- Du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en


vertu d’un texte réglementaire ou d’un contrat ;

- Du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l’organe


d’administration ou équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé via cet organe ;

- Ou, du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions de
l’organe d’administration ou équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé via cet
organe.

 Contrôle conjoint

Le contrôle conjoint est le partage convenu par contrat du contrôle d’une activité
économique, et il n’existe que lorsque les décisions stratégiques financières et
opérationnelles correspondant à l’activité imposent le consentement unanime des
parties partageant le contrôle, appelées coentrepreneurs.

Une coentreprise est un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus
conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint. Un
coentrepreneur est un participant à une coentreprise qui exerce un contrôle
conjoint sur celle-ci.

Les coentreprises revêtent diverses formes et structures dont trois grandes


catégories : les activités contrôlées conjointement, les actifs contrôlés conjointement
et les entités contrôlées conjointement.

 Influence notable

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L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière


et opérationnelle de l’entreprise détenue, sans toutefois exercer un contrôle ou un
contrôle conjoint sur ces politiques. Une entité associée est une entité, même si elle
est sans personnalité juridique, dans laquelle l’investisseur a une influence notable,
et qui n’est ni une filiale ni une participation dans une coentreprise.

Un investisseur qui détient, directement ou indirectement, 20 % ou davantage des


droits de vote dans l’entreprise détenue, est présumé avoir une influence notable,
sauf à démontrer clairement que cela n’est pas le cas.

En revanche, si l’investisseur détient, directement ou indirectement, moins de 20 %


des droits de vote dans l’entreprise détenue, il est présumé ne pas avoir d’influence
notable, sauf à démontrer clairement que cette influence existe.

L’existence d’une participation importante ou majoritaire d’un autre investisseur


n’exclut pas nécessairement que l’investisseur ait une influence notable. L’existence
de l’influence notable d’un investisseur est habituellement mise en évidence par
une ou plusieurs des situations suivantes :

- Représentation à l’organe d’administration ou équivalent de l’entreprise détenue ;

- Participation au processus d’élaboration des politiques, et notamment


participation aux décisions relatives aux dividendes et autres distributions ;

- Transactions significatives entre l’investisseur et l’entreprise associée ;

- Echange du personnel dirigeant ;

- Fourniture d’informations techniques essentielles.

En résumé, la notion du contrôle et de l’influence notable est une étape clé dans le
processus de la consolidation car elle détermine le choix en matière des méthodes à
pratiquer.

2. Notion du périmètre de consolidation

 Principe Général

Le périmètre de consolidation est l’ensemble constitué par la société mère


consolidante, les filiales, les entités contrôlées conjointement et celles sous

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influence notable, ainsi que les entités ad hoc6 quels que soient leur forme
juridique et le pays d’exercice de leur activité.

Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont
dissemblables de celles des autres entités du groupe. Une information pertinente
est fournie en consolidant ces filiales et en fournissant, dans les états financiers
consolidés, des informations supplémentaires sur les différentes activités des
filiales.

L’exclusion du périmètre de consolidation est déterminée par la perte du contrôle


ou de l’influence notable sur l’entité consolidée.

 Pourcentage de contrôle / pourcentage d’intérêt

Le périmètre de consolidation définit les sociétés filiales qui seront consolidées, ceci
suppose donc l’établissement du pourcentage de contrôle par la société
consolidante sur chacune de ses filiales. Le pourcentage de contrôle mesure le lien
de dépendance, direct ou indirect, entre la société mère et ses filiales. Il correspond
au pourcentage des droits de vote détenus par la maison mère dans la filiale. Il faut
de ce fait faire la distinction entre le pourcentage de contrôle et le pourcentage
d’intérêt.

En effet, ce dernier sert essentiellement au calcul des droits revenant à la société


mère dans ses filiales, autrement dit, le pourcentage d’intérêt exprime la part du
capital détenue, directement ou indirectement, par la maison mère dans sa filiale.
Alors que le pourcentage de contrôle s’obtient en additionnant les participations de
toutes les sociétés du groupe dans la filiale pourvu que ces sociétés soient
directement ou indirectement contrôlées par la société mère.

La distinction pourcentage de contrôle/pourcentage d’intérêt est importante dans la


détermination des travaux de consolidation.

Ainsi, c’est après cette étape de délimitation du périmètre de consolidation que


commence le processus de consolidation à travers une succession d’opérations
selon la méthode utilisée et les retraitements à effectuer.

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Section II : Processus de la consolidation

I. Aspect organisationnel de la consolidation

La mise en place d’un système de consolidation des comptes au sein d’un groupe
résulte d’une analyse détaillée de ses différentes spécificités et composantes à
travers un diagnostic de la société mère et de ses filiales. Nous nous intéressons
dans ce titre aux différentes caractéristiques du processus de consolidation.

Tout d’abord, rappelons que la mise en place d’un système de consolidation est une
démarche résumée à travers les étapes suivantes4 :

1) Analyse de l’existant

Il s’agit lors de cette étape de mettre l’accent sur les caractéristiques de


l’entreprise en termes de :

- Activité : l’analyse de l’activité du groupe et des différentes entités le


constituant, devrait permettre que la consolidation mène à une agrégation de
données hétérogènes. De plus, l’identification des différentes activités du
groupe permettra une meilleure appréhension des divergences des principes
comptables et de présentation des états financiers. Cette analyse mènera au
choix des méthodes de consolidation à adopter par le groupe pour respecter
le principe d’homogénéisation. Il est à noter que l’adoption des normes
comptables internationales répond essentiellement à une nécessité
d’harmoniser le référentiel des entités appartenant au même groupe, un axe
que nous proposerons dans le cadre de ce présent travail ;
- Structure juridique : l’analyse doit porter sur l’identification de l’historique
du groupe ainsi que le poids relatif de chaque entité bien économique que
politique.
- Système d’information Groupe : en termes de consolidation de ses comptes,
un Groupe doit disposer d’un système reporting pour gérer les différents flux
d’information financière et opérationnelle des filiales et des entités, pour les
besoins de sa gestion interne. Il est important de préciser qu’il s’agit d’un
système d’information groupe qui ne comporte pas les procédures mises en

4
Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition
d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE
Casablanca, Mai 2005

Ouafae AKIL 20 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

place au niveau des entités opérationnelles répondant à des besoins de


gestion des directions de ces filiales.

2) Analyse des besoins des groupes

- En termes d’informations : il s’agit d’analyser les besoins en informations


issus des contraintes juridiques à travers la prise en connaissance de
l’information exigée par les textes réglementaires pour que le groupe puisse
adapter son dispositif conformément aux textes en vigueur comme il doit
traiter également ses besoins internes en information.
- En termes de moyens humains : la mise en place du processus de
consolidation doit être associée par une implication de plusieurs
intervenants ayant les compétences nécessaires à sa réussite. Il s’agit de
faire appel aux responsables des sociétés consolidées ayant comme mission
de fournir des liasses de consolidation aux intervenants du département
central de consolidation afin d’aboutir à l’établissement des états consolidés
en respect des normes et des délais.
- En termes de formation : des programmes de formation doivent être établis et
réalisés en fonction des différents besoins des intervenants dans le processus
de consolidation que ce soit au niveau des sociétés consolidées ou du
département central de consolidation.

3) Définition d’une organisation spécifique dans le groupe

- Décentralisation de la collecte et du traitement de l’information : la


décentralisation des travaux de consolidation est désormais une pratique courante
dans la majorité des sociétés mères qui préparent des comptes consolidés. Seuls les
holdings peuvent faire l’exception dans la mesure où tous les travaux de
consolidation peuvent être réalisés au niveau central.

- Définition du rôle du département central de consolidation : son rôle est pensé


comme étant un rôle de coordination des différentes tâches de consolidation qui
sont réalisées à la fois par les sociétés consolidées et le département central de
consolidation.

- Organisation des travaux de contrôle sur les comptes consolidés : il s’agit de


contrôler les comptes sociaux des sociétés consolidées qui doivent être auditées par

Ouafae AKIL 21 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

ces commissaires aux comptes pour assurer la qualité des liasses de consolidation
communiquées.

Après avoir présenté brièvement les éléments phares de mise en place d’un système
de consolidation Groupe, nous passons au traitement des différentes
caractéristiques de celui-ci en ce qui concerne la définition des modalités de
consolidation à établir par la société mère.

I.1. Définition des grands axes de l’organisation du processus de consolidation

1. Instructions de consolidation

Les instructions de consolidation constituent la traduction écrite de l’organisation


du processus de consolidation adoptée par le groupe. Elles constituent un moyen
de communication entre le département central de consolidation et les sociétés
consolidées, puisqu’elles permettent de véhiculer les objectifs de la direction en
matière de réduction des délais de production des comptes, de qualité et de fiabilité
de l’information produite.

Ces instructions comprennent généralement les chapitres suivants5 :

- Rappel du contexte et des objectifs des instructions de consolidation : cela


permet de situer les différents intervenants dans le processus de
consolidation, notamment les responsables des sociétés consolidées, dans le
contexte caractérisant la consolidation au titre de la période à consolider.
- Présentation des principaux faits et événements intervenus durant la période
à consolider : l’objectif étant de présenter les événements intervenus lors de
la période à consolider et qui pourraient avoir un impact sur le processus de
consolidation.
- Rappel des facteurs de succès de la précédente consolidation : il est essentiel
de rappeler aux équipes de consolidation dans les sociétés consolidées, les
facteurs clés de succès ayant marqué la consolidation précédente.
- Changements intervenus sur la réglementation régissant la consolidation de
la période concernée : les instructions de consolidation doivent aussi être
rappelées aux différents intervenants, les principaux changements

5
Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition
d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE
Casablanca, Mai 2005, pp. 52-56

Ouafae AKIL 22 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

intervenus dans la réglementation en vigueur, notamment ceux qui auront


un impact significatif sur le déroulement de consolidation, comme par
exemple les changements dans les délais de publication, les changements
dans la structure des documents à publier…etc .
- Changements intervenus sur les normes du groupe : lorsque des
changements interviennent dans les normes adoptées par le groupe, ces
changements doivent être portés à la connaissance des intervenants.
- Calendrier de communication de la liasse de consolidation : il s’agit du
document qui récapitule les dates à respecter par les sociétés consolidées
pour la communication de la liasse de consolidation.
- Liste des sociétés consolidées concernées par les instructions de
consolidation : les instructions de consolidation doivent comprendre la liste
de sociétés à consolider. Lorsque des changements importants ont marqué le
périmètre de consolidation, ils doivent être expliqués. Un rappel doit être fait
éventuellement du seuil de matérialité appliqué, le cas échéant, pour la
détermination des sociétés à consolider au titre de la période concernée.
- Exemplaire de la liasse de consolidation : un modèle type de liasse de
consolidation doit être élaboré pour être envoyé aux sociétés filiales. Nous
présenterons la notion de la liasse de consolidation dans le cadre de l’axe
suivant.

2. Calendrier de consolidation

l’enjeu pour les sociétés consolidantes ne se limite pas à la production des comptes
consolidés, mais il consiste en la réalisation de cette tâche dans les meilleurs délais.
Ces délais sont en principe définis par rapport aux contraintes de production de
l’information imposées soit par la législation, soit directement par les destinataires
des comptes consolidés. S’agissant du calendrier de consolidation, il devrait être
défini en tenant compte du temps nécessaire à la réalisation de chaque étape du
processus de consolidation. Aussi, le calendrier doit bénéficier d’une large diffusion
(doit être communiqué à tous les intervenants aussi bien au niveau de la société
mère qu’au niveau des filiales)ainsi qu’une prise en considération des spécificités de
chaque filiale.

Ouafae AKIL 23 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

I.2. Définition de la liasse de consolidation à remonter

1. Objectif de la liasse de consolidation

L’objectif de la conception de la liasse de consolidation est de fournir au


département central de consolidation toutes les informations nécessaires pour
l’élaboration des comptes consolidés. En effet, la conception de la liasse de
consolidation doit être élaborée avec un grand soin pour ne pas manquer l’objectif
principal qui est l’exhaustivité et la véracité de l’information transmise au
département central de consolidation.

2. Processus de conception de la liasse de consolidation

Le processus de conception de la liasse de consolidation commence par une analyse


des besoins en information du département central de consolidation. Cette analyse
est menée sur la base des états qui sont à produire par ce même département et qui
correspondent aux comptes consolidés du groupe.

Lors de cette phase de conception de la liasse de consolidation, il est important de


s’assurer que la forme proposée pour la liasse est facilement exploitable et
saisissable au niveau du progiciel de consolidation qui est mis en place au niveau
du groupe.

3. Contenu de la liasse de consolidation

Dans la pratique, les liasses de consolidation sont généralement structurées de la


manière suivante :

- Un bilan et un compte de produits et charges : dont la structure est


généralement identique à celle qui sera adoptée pour la présentation des
comptes consolidés du groupe.
- Des tableaux détaillant le contenu des principaux postes de bilan et du
compte de produits et de charges. Sur les cas examinés, nous avons relevé
que les principaux postes qui sont détaillés sont comme suit :

• Les stocks ;

• Les immobilisations ;

• Les créances d’exploitation et les provisions pour dépréciation y afférentes ;

Ouafae AKIL 24 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

• Les autres créances ;

• Les soldes intra-groupe ;

• Le chiffre d’affaires ;

• Les flux intra-groupe ;

• Le calcul des taxes ;

• Le calcul des impôts différés ;

• Les engagements hors bilan ;

• Les opérations d’acquisition et de cession des titres de participation ;

• L’évolution des capitaux propres ;

• Etc.

Les commentaires sur les principales variations peuvent également être joints dans
les annexes de la liasse de consolidation.

4. Contenu de la notice explicative

En vue de répondre aux éventuelles interrogations des responsables des sociétés


consolidées, la notice explicative contient généralement les informations suivantes :

- La liste des états qui composent la liasse de consolidation ainsi que l’objectif
de chaque document ;
- Un rappel du contenu de chaque document et des définitions sur les notions
contenues dans le document ;
- Un rappel de la devise et l’échelle (unité, milliers…etc) à utiliser pour le
renseignement de la liasse de consolidation ;
- Les seuils de matérialité, le cas échéant, utilisés pour l’identification des
opérations intragroupe et pour la constatation des écritures de retraitement
ou de consolidation.
- Une copie du calendrier de consolidation et de la liste des sociétés
consolidées peuvent être jointes à la notice explicative, en guise de rappel.

I.3. Définition du plan des comptes et du manuel des normes comptables du groupe

Ouafae AKIL 25 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Afin de réussir la consolidation des comptes, le groupe doit définir soigneusement


les différentes normes de chaque filiale afin de procéder à une homogénéisation des
règles comptables. Cette étape est plus persistante pour un groupe composé par
des filiales à domaines d’activités différents où chaque secteur est régi par des
normes souvent divergentes. Ainsi, Dans la réglementation comptable marocaine
(pour l’élaboration des comptes sociaux) comme dans plusieurs référentiels
étrangers, certaines activités se sont vues attribuées des plans comptables
spécifiques ayant pour objectif de traduire au mieux leurs particularités.

1. Recherche de l’homogénéisation des comptes

L’homogénéisation permet de rendre les comptes plus faciles à consolider et


constitue un facteur clé de succès pour le processus de consolidation. Cependant,
et au-delà de cet avantage, la recherche de l’homogénéité des comptes est une
obligation qui a été imposée par différents référentiels comptables en matière de
consolidation. Ainsi, Selon le Règlement CRC 99-0296 : « Les principes comptables
généraux doivent être appliqués … En conséquence, des retraitements sont opérés
préalablement à la consolidation dès lors que des divergences existent entre les
méthodes comptables et leurs modalités d’application retenues pour les comptes
individuels des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation et celles
retenues pour les comptes consolidés ».

Dans la perspective d’homogénéiser les comptes, la démarche à adopter en général


est une démarche basée sur un recensement des divergences entre les différents
principes et méthodes appliqués par les différentes sociétés du groupe.

2. Définition des normes du groupe

Les normes comptables adoptées par un groupe sont en principe formalisées dans
un manuel des normes du groupe. Les buts escomptés de l’élaboration d’un manuel
des normes pour le groupe sont :

- L’uniformisation des traitements comptables à appliquer par les différentes


entités qui composent le groupe ;
- L’adaptation des normes comptables adoptées aux spécificités du groupe. Le
manuel des normes comptables est un document qui sera diffusé à

6
Il s’agit du Règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés commerciales et
entreprises publiques adopté par le comité de la réglementation comptable (CRC) en France.

Ouafae AKIL 26 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

l’ensemble des entités formant le groupe mais aussi aux auditeurs locaux
des sociétés consolidées. Celui-ci doit être distingué du manuel des
procédures comptables qui lui reprend les procédures mises en œuvre par le
groupe pour l’arrêté des comptes. Le principe à respecter pour l’élaboration
du manuel des normes est l’exhaustivité de l’information fournie dans ce
manuel qui doit prévoir le maximum de cas de figures pouvant se présenter.

3. Définition du plan comptable

A l’issue de la phase de recensement des divergences des principes et méthodes


appliquées par les différentes sociétés du groupe, et à la définition des normes
groupe, la normalisation des comptes du groupe est concrétisée à travers la
rédaction d’un plan comptable du groupe qui sera imposé à toutes les sociétés
composant le groupe.

Nous présentons dans la suite de ce rapport, les différentes normes et dispositions


du plan comptable spécifique au secteur immobilier, l’objet de notre travail. Après
avoir mis en place son système de consolidation et définit ses différentes modalités,
un Groupe doit procéder à une description des différentes opérations nécessaires à
l’établissement des comptes consolidés sur la base des comptes sociaux de ses
sociétés filiales formant son périmètre de consolidation.

II. Aspect opérationnel de la consolidation

II.1. Méthodes de la consolidation7

Afin de regrouper l’ensemble des comptes de ses filiales faisant partie de son
périmètre de consolidation où les droits de vote excédent 20%, une société mère a
recours à trois méthodes de consolidation selon le degré de contrôle exercé sur ses
sociétés filiales :

7
Conseil National de la Comptabilité, « méthodologie relative aux comptes consolidés », Mai 2005, p. 12

Ouafae AKIL 27 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

l’intégration globale, pour les entités contrôlées


dénommées filiales

la consolidation proportionnelle, pour les entités sous


contrôle conjoint dénommées coentreprises

la mise en équivalence, pour les entités sous influence


notable dénommées entreprises associées

1. Intégration globale

Les comptes d’une filiale sont consolidés par intégration globale dans l’un des cas
de figure suivants :

- Soit la société mère détient directement ou indirectement plus de 50% des


droits de vote de la filiale ;
- Soit elle a désigné pendant deux exercices successifs la majorité des membres
des organes d’administration, de direction ou de surveillance de la filiale ;
- Soit elle exerce la direction de sa filiale statutairement ou par contrat.

Ainsi, L’intégration globale consiste à intégrer dans les comptes de l’entreprise


consolidante les éléments des comptes des entreprises consolidées après
retraitements éventuels. Aussi, faut-il répartir les capitaux propres et le résultat
entre les intérêts des autres actionnaires ou associés dits «intérêts minoritaires».

2. Intégration proportionnelle

Lorsque la société mère exerce un contrôle conjoint avec un nombre limité


d’associés sur sa filiale, celle-ci est consolidée par intégration proportionnelle. Les
deux éléments essentiels à l’existence d’un contrôle conjoint sont un nombre limité
d’associés se partageant le contrôle (sans qu’aucun ne puisse revendiquer le
contrôle exclusif) et un accord contractuel matérialisant et organisant les modalités
de ce contrôle conjoint.

L’intégration proportionnelle consiste alors à intégrer dans les comptes de


l’entreprise consolidante la fraction représentative de l’entreprise détentrice des

Ouafae AKIL 28 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise consolidée après


retraitements éventuels. De plus, il faut éliminer les opérations et comptes les
concernant réciproquement.

Ainsi, selon cette méthode, les comptes de la filiale seront intégrés au bilan
consolidé au prorata du pourcentage d’intérêt détenu par la société mère. S’il est
toujours nécessaire d’éliminer les transactions intervenues entre les sociétés
consolidées, le partage des capitaux et du résultat de l’entreprise fille entre les
intérêts du groupe et ceux des minoritaires n’est plus nécessaire. En effet, en ne
retenant chaque poste d’actif, de passif, de charge ou de produit, qu’à concurrence
du pourcentage de détention de la société fille, le groupe n’a pris en compte que ses
propres intérêts, il n’est donc plus nécessaire de constater une dette vis-à-vis des
actionnaires minoritaires.

3. Mise en équivalence

Lorsque la société mère exerce une influence notable sur la gestion et la politique
financière de sa filiale, celle-ci est consolidée par mise en équivalence. L’influence
notable sur la gestion et sur la politique financière d’une entreprise est présumée
lorsqu’une société dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins
égale à 20% des droits de vote de cette entreprise.

Ainsi, la mise en équivalence consiste à :

- Substituer à la valeur des titres détenus, la quote-part des capitaux propres (y


compris le résultat de l’exercice déterminé d’après les règles de consolidation) ;
- Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en équivalence et les
autres entreprises consolidées.

Cette méthode se différencie distinctement des méthodes d’intégration globale et


proportionnelle, dans la mesure où l’on ne procède plus à un cumul total ou partiel
des comptes des entités, mais simplement à une réévaluation des titres de
participation. La mise en équivalence conduit à réestimer alors les titres détenus à
hauteur de la quote-part de capitaux propres. Cette réestimation peut entraîner une
augmentation ou une diminution de la valeur des titres détenus.

Le choix de l’une des trois méthodes est spécifique à chaque société consolidée
selon la nature et le degré de présence de la société mère dans son capital ou sa
gestion.

Ouafae AKIL 29 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Le tableau suivant permet de récapituler les trois méthodes comme suit :

Méthodes Type de contrôle

Intégration globale Contrôle exclusif

Intégration proportionnelle Contrôle conjoint

Mise en équivalence Influence notable


Tableau : Consolidation des comptes et types de contrôle

II.2. Démarche générale de la consolidation

La consolidation des comptes permet de rendre les comptes d’un Groupe composé
de plusieurs sociétés filiales hétérogènes à travers un ensemble d’opérations
d’intégration, de retraitements et d’éliminations pour donner naissance finalement à
des états financiers consolidés.

1. Retraitements et reclassements obligatoires 8

1.1. L’homogénéisation des données de base

Comme les comptes consolidés sont obtenus par regroupement des comptes de
plusieurs sociétés, il est indispensable que ces comptes résultent de la mise en
œuvre de méthodes homogènes ; d’où la nécessité d’un manuel des normes groupe.

Souvent, d’un point de vue social, les méthodes d’évaluation des frais
d’établissement, des provisions, des amortissements, des immobilisations, des
stocks… répondent à des préoccupations d’ordre fiscal et comptable propres à
chaque filiale, tout particulièrement si certaines d’entre elles sont étrangères. La
nécessité d’uniformiser les méthodes utlisées pour rendre compte des transactions
et d’évènements semblables se produisant dans des circonstances analogues est
dictée par l’objectif même des comptes consolidés : traduire sous un format unique
les comptes de différentes entités. Ainsi, avant de cumuler des éléments de même
nature au sein du bilan et du compte des produits et charges, il est nécessaire de
s’assurer que ces éléments sont évalués selon des méthodes identiques. En effet,
des différences peuvent exister entre les méthodes d’évaluation retenues par les
sociétés consolidées et les principes et méthodes définis par le législateur.

8
Cours Mr. EL ATTAR, Comptabilité approfondie , Octobre 2010.

Ouafae AKIL 30 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

1.2. Autres retraitements obligatoires

D’autres retraitements obligatoires ont pour objectif de présenter des comptes


consolidés épousant au mieux la réalité économique -et non fiscale- du groupe. Il
s’agit notamment des provisions réglementées, des subventions d’investissements et
de l’amortissement des immobilisations, les immobilisations en non-valeurs. Il est à
signaler qu’à ce niveau, les immobilisations ne feront pas l’objet d’un retraitement
et nous allons retenir en effet les durées fiscales comme les durées économiques à
prendre en compte en consolidation.

a. Provisions réglementées

Le premier retraitement concerne les provisions réglementées; celles-ci ne


correspondent pas à l’objet normal d’une provision, mais sont comptabilisées dans
les comptes sociaux en application de dispositions légales, le plus souvent dans un
objectif de réduction de la charge d’impôt. Elles peuvent être de différentes natures,
chacune d’entre elles répondant à un type de situation ou d’activité particulier :

Provision pour
Provision pour Provision pour reconstitution
Provision pour Amortissements
fluctuation des implantation à des gisements
hausse des prix ; dérogatoires ;
cours ; l’étranger ; miniers ou
pétroliers…

Ces différentes provisions sont éliminées en consolidation en tenant compte pour


chaque mouvement de l’effet impôt correspondant :

- Virement en réserves des provisions antérieurement constituées ;


- Élimination par le résultat des provisions constituées au cours de l’exercice.

Ouafae AKIL 31 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

b. Les subventions d’investissement

Les subventions d’investissement correspondent à des subventions dont bénéficie


l’entreprise en vue d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées ou de financer
des activités à long terme. Le plus souvent ces subventions sont enregistrées dans
les capitaux propres lors de leur réception puis réintégrées au compte de résultat
sur une certaine durée, par exemple la durée d’amortissement de l’immobilisation
acquise en contrepartie.

Pour les besoins de la consolidation, les subventions d’investissement sont


éliminées par transfert dans un compte de régularisation passif « produits différés »,
elles sont alors assimilées à un produit différé à répartir sur plusieurs exercices.

2. Retraitements optionnels

Ces retraitements concernent les opérations pour lesquelles un choix est possible
entre plusieurs méthodes. Certaines de ces méthodes sont considérées comme
préférentielles pour l’établissement des comptes consolidés. En matière de
méthodes préférentielles, nous pouvons citer à titre d’exemple :

- En matière d’engagements de retraite, comptabiliser une provision plutôt qu’en


indiquer le montant à l’ETIC ;
- Au titre des opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice, choisir
la méthode à l’avancement plutôt qu’à l’achèvement ;
- Au titre des contrats de location-financement (ex : crédit-bail) enregistrer une
immobilisation à l’actif et un emprunt au passif ;
- Etaler systématiquement sur la durée de vie d’un emprunt les frais d’émission
ainsi que les primes de remboursement ;
- Enregistrer en résultat au cours de la période à laquelle ils se rapportent les
écarts de conversion des créances et des dettes libellées en devise.

 Retraitement du crédit bail

Lorsqu’une entreprise souscrit un contrat de crédit-bail pour l’acquisition d’une


immobilisation, elle n’enregistre aucune opération dans son bilan, seuls les loyers
payés sont inscrits au compte des produits et charges. L’objectif du retraitement du
crédit bail en consolidation est de permettre d’avoir une situation et une
information comptable et financière répondant le plus à la réalité économique.

Ouafae AKIL 32 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

3. Elimination des opérations intra-groupe

Après avoir été retraités selon les modalités étudiées, les comptes des différentes
sociétés intégrées sont cumulés poste à poste dans les comptes consolidés. Les
comptes ainsi obtenus à cette étape de consolidation ne reflètent pas la situation
économique et financière du groupe vis-à-vis des tiers. Ils ne devraient comporter
que les postes d’actif et de passif, de charges et de produits correspondant aux
opérations réalisées avec des entreprises extérieures au groupe. Ainsi, il convient
d’éliminer toutes les opérations réalisées en interne.

Il y a lieu de distinguer :

- L’élimination des opérations internes n’affectant pas les résultats consolidés. En


effet, les transactions commerciales et financières réalisées entre sociétés du
groupe entraînent dans les comptabilités de ces sociétés des comptes
réciproques qui doivent être éliminés.

- L’élimination des opérations internes affectant les résultats consolidés. En ce


sens, doivent être éliminés : les résultats internes compris dans les stocks, les
provisions internes, les dividendes distribués à l’intérieur du groupe, les
résultats provenant de la cession d’immobilisations à l’intérieur du groupe. Il
est à noter que ces retraitements entraînent des décalages temporaires entre la
constatation des résultats dans les comptes individuels d’une part, et dans les
comptes consolidés, d’autre part.

4. Les autres opérations de consolidation

4.1. Traitement de l’impôt différé

La comptabilisation des impôts différés dans le cadre de la consolidation consiste à


tenir compte dans l’évaluation de la charge d’impôt sur les bénéfices du groupe
consolidé des incidences fiscales, de ce fait, les impôts différés résultent du
décalage temporaire entre la prise en compte d’un produit ou d’une charge dans les
comptes individuels d’une part et dans les comptes consolidés d’autre part.

Par ailleurs, les soldes des impositions différées actif et passif, de même que la
charge ou la réduction d’impôts, sont, s’ils paraissent significatifs, présentés
distinctement au bilan et au compte des produits et charges.

Ouafae AKIL 33 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
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4.2. L’écart de première consolidation

Il est presque impossible qu’une société fasse l’acquisition d’une autre société en
payant cette dernière pour le montant exact de ses capitaux propres comptables. Il
existe fréquemment un écart entre le prix d’acquisition qui peut être payé cash ou
en titres et la part des capitaux propres de la société acquise qui revient à la société
mère. Le plus souvent, cet écart est positif.

De ce fait, à l’entrée d’une entreprise pour la première fois dans le périmètre de


consolidation, cet écart constaté entre le coût d’acquisition des titres et la part dans
les capitaux propres de la filiale revenant à la société mère, est appelé écart de
première consolidation.

En consolidation, cet écart peut être traité de deux façons :

- Soit il ne figure pas dans les comptes consolidés du groupe, car les actifs et les
passifs exigibles de la société nouvellement acquise sont intégrés dans les comptes
du groupe pour les montants comptables qui lui revenaient dans les comptes de la
société acquise ;

- Soit il figure à l’actif du bilan du groupe en immobilisations incorporelles, mais


pour un montant réduit des plus-values latentes nettes des moins-values latentes
sur les actifs et les passifs exigibles. Ceux-ci seront alors intégrés dans le bilan du
groupe pour leur valeur estimative et non leur montant comptable.

L’écart de première consolidation peut être divisé en deux parties. D’une part,
l’écart d’évaluation positif ou négatif relatif à certains éléments identifiables qui
sont réestimés à partir de leur valeur comptable. D’autre part, l’écart d’acquisition
ou le goodwill qui peut être positif (à inscrire à l’actif du bilan) ou négatif (à inscrire
au passif).

4.3. Annulation des titres de participation

Après cumul des comptes individuels retraités des filiales incluses dans le
périmètre de consolidation ainsi que ceux de la société mère, les titres de
participation figurant à l’actif des entreprises de la société détentrice doivent être
éliminés par imputation sur la situation nette correspondante de l’entreprise
consolidée.

Ouafae AKIL 34 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ainsi, cette élimination nécessite la création de nouveaux postes comptables au


niveau du bilan de l’ensemble consolidé :

- Le compte intérêts minoritaires, au passif, enregistre la quote-part détenue


dans les capitaux propres des entreprises consolidées par les associés
n’appartenant pas à l’ensemble consolidé.
- Le compte écart d’acquisition, à l’actif, quel que soit son sens (positif ou négatif),
doit faire l’objet d’un plan d’amortissement (ou de reprise) conforme à son
affectation et à sa justification.

D’après la présentation de ce chapitre, il en ressort que la consolidation des


comptes est un processus qui comprend une phase conceptuelle donnant lieu à une
phase opérationnelle. Cette phase opérationnelle se caractérise par un ensemble
d’opérations successives dans le but d’aboutir à un passage des comptes sociaux
des entités du Groupe aux comptes consolidés reflétant l’activité de l’ensemble.

Avant de passer aux caractéristiques de la consolidation telles qu’elles sont


présentées par les normes IAS/IFRS, nous mettons en revue les principales
prescriptions de ces dites normes.

Ouafae AKIL 35 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS

Les normes IAS/IFRS présentent une innovation majeure en matière de


présentation et d’établissement des états financiers. Ces normes, conduites par un
souci de protection des investisseurs, en l’occurrence les actionnaires minoritaires,
méritent une importance particulière de la part des acteurs de la comptabilité au
sein de l’entreprise.

Dans ce contexte, nous sommes amenés à traiter l’ensemble des dispositions de ces
normes à travers la présentation des principales prescriptions de chacune des
normes et ce, après avoir présenté succinctement leur philosophie. Cependant,
nous avons fait abstraction du contexte historique d’adoption des normes IAS/IFRS
ainsi que des différents acteurs intervenants dans ce processus.

Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière
internationale

I. Philosophie des normes IAS/IFRS

Nous ne pouvons parler d’harmonisation de la réglementation comptable avec les


normes IFRS en matière de consolidation qu’après avoir exposé la philosophie sous-
jacente à l’ensemble de ces normes9.

Le Code Général de la Normalisation Comptable définit la comptabilité en utilisant


un plan comptable, des numéros de comptes et des règles de comptabilisation. Or,
les normes IFRS appréhendent l’information financière par la communication qui
est effectuée auprès des différents partenaires de l’entreprise pour ensuite en définir
des règles de contenu et d’appréciation. Leur orientation est majoritairement
tournée vers les investisseurs.

La norme IFRS 1 fournit une liste minimale des opérations et des comptes à faire
figurer mais ne prescrit aucun schéma normalisé de présentation du compte de
résultat, du bilan et des annexes. Aucun plan de classification n’est proposé ; le
Code Général de la Normalisation Comptable est l’oeuvre du Conseil National de la
Comptabilité qui est une institution rattachée à une administration publique de par
la nature de ses missions alors que les normes IFRS sont décidées par des
organisations de nature privée et indépendante des pouvoirs publics et politiques ;

9
Inspiré de « Normes IFRS, Philosophie différente » : une intervention de M. Thierry Duval, NetPME, novembre
2003.

Ouafae AKIL 36 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

La réglementation comptable marocaine comprend le Code Général de la


Normalisation Comptable qui est le référentiel de base utilisé par les entreprises
marocaines. Pour l’élaboration des comptes consolidés, les instances locales avaient
adopté la méthodologie relative aux comptes consolidés. En revanche, les normes
IFRS ne comportent qu'un seul référentiel qu'il faut appliquer dans son intégralité
pour l’élaboration aussi bien des comptes individuels que des comptes consolidés ;

Les règles fiscales, et en particulier les règles de détermination des bases de l'impôt
sur les bénéfices sont très présentes dans les méthodes comptables qui sont
employées dans les entreprises marocaines. En effet, le CGNC permet la
comptabilisation de certaines opérations d’origine fiscale. Dans les normes IFRS, les
règles fiscales sont traitées à part. Le calcul de l'impôt sur les bénéfices est fait en
dehors des états financiers et de la comptabilité ; le Code Général de la
Normalisation Comptable a consacré le principe du coût historique qui n'est que
très partiellement appliqué par les IFRS. En effet, la plupart des actifs font l'objet
d'un rapprochement à la juste valeur "Fair Value". Ceci impliquera pour les
comptes, la mise en place de méthodes de calcul et de suivi de ces justes valeurs : il
devra être intégré la possibilité d'une volatilité plus grande de la valeur de certains
actifs.

Le dispositif comptable marocain présente assez des divergences par rapport aux
normes IAS/IFRS sur lesquelles les entreprises marocaines auront autant de défis à
affronter quant à leur adoption. Une telle adoption pourrait engendrer des coûts
élevés de passage sur la situation financière de ces entreprises.

II. La place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière

Personne ne peut nier les effets des normes IFRS sur le déclenchement de la crise
financière de 2008. Une telle proclamation est manifestée par la détérioration de la
valeur des grandes firmes à cause de l’application des normes en particulier le
principe relatif à la juste valeur. De ce fait, La crise financière qui a touché en 2008
les économies mondiales a conduit à de sévères attaques contre les normes IFRS
par de hauts responsables dans la sphère financière. Ces derniers estiment que
l’application de la norme IFRS 7 sur l’évaluation des actifs financiers à la juste
valeur (fair-value) serait à l’origine des importantes dépréciations constatées par les
sociétés menacées de faillite. En effet, pour eux, la crise a soulevé de véritables
questions car la combinaison des IFRS et des règles Bâle II pour les organismes

Ouafae AKIL 37 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

financiers conduisent à des anomalies. Les règles prudentielles des banques sont
basées sur des instruments de mesure, sans aucun filtre. Il en ressort un effet
procyclique dévastateur en temps de crise qui nécessite une réflexion pour
restaurer la cohérence des deux références .

D’autres hauts responsables, membres de l’IASB, estiment bien au contraire que


l’application des normes IFRS a permis d’afficher en toute transparence l’état et la
nature de la crise. Ils ajoutent enfin que la crise de confiance qui affecte largement
les marchés financiers pourra être dépassée dès lors qu’on aura renforcé la
transparence et multiplié les révélations. Cependant, un véritable problème se pose
sur des marchés moins liquides c’est à dire où il y a peu de transactions.

Section II : Principales dispositions des normes IFRS

Les normes comptables internationales comportent énormément de changements


au niveau de la conception de l’information financière à travers les principes
regroupés en 38 normes, 30 IAS et 8 IFRS. Ces principes peuvent être généralement
regroupés selon 3 classes1210 :

 Les normes « cadres » : Qui définissent les grands modes de


comptabilisation, de présentation ou d’information requise quelle que soit la
nature des opérations ou l’activité exercée. Elles peuvent se décliner en trois
sous-niveaux :

- Les normes en matière de présentation des comptes ;

- Les normes d’évaluation ;

- Les normes d’information financière.

 Les normes « spécifiques » : Qui ont trait à une nature particulière de


comptes ou de type d’opérations ;
 Les normes « métiers » : Qui décrivent les modes de comptabilisation
applicables à une activité spécifique.

Dans ce la cadre de ce présent mémoire, nous nous contentons de présenter


sommairement l’ensemble de ces principes.

I. Normes cadres

10
Inspiré d’un séminaire intitulé : « L’architecture des normes IAS/IFRS », Isabelle ANDERNACK

Ouafae AKIL 38 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

I.1. Normes relatives à la présentation

IAS 1 : Présentation des états financiers

L’objectif de IAS 1 "Présentation des états financiers" est de prescrire une base de
présentation des états financiers, afin qu’ils soient comparables tant aux états
financiers de l’entité pour les périodes antérieures qu’aux états financiers d’autres
entités. Pour atteindre cet objectif, IAS 1 énonce les dispositions générales relatives
à la présentation des états financiers, des lignes directrices concernant leur
structure et les dispositions minimales en matière de contenu. L’application des
IFRS, accompagnée de la présentation d’informations supplémentaires lorsque
nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image
fidèle. Une entité dont les états financiers sont conformes aux normes comptables
internationales doit procéder à une déclaration explicite et sans réserve de cette
conformité dans ses notes annexes. Les états financiers ne peuvent être déclarés
conformes aux IFRS que s’ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS.

IFRS 1 : Première application des normes internationales d'information


financière

Une entité applique la présente norme dans :

- Ses premiers états financiers IFRS ;

- Dans chaque rapport financier intermédiaire qu'elle présente le cas échéant selon
IAS 34 "Information financière intermédiaire", relatif à une partie de l'exercice
couvert par ses premiers états financiers IFRS.

Les premiers états financiers IFRS d'une entité sont les premiers états financiers
annuels pour lesquels l'entité adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans
réserve de conformité aux IFRS.

I.2. Normes relatives à l’évaluation

IAS 8 : Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et


erreurs

Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques
spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de
ses états financiers. Un changement d’estimation comptable est un ajustement de

Ouafae AKIL 39 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

la valeur comptable d’un actif ou d’un passif, ou du montant de la consommation


périodique d’un actif, résultant de l’évaluation de la situation actuelle des éléments
d’actif et de passif et des avantages et obligations futurs attendus qui y sont
associés. Les changements d’estimations comptables résultent d’informations
nouvelles ou de nouveaux développements et, par conséquent, ne sont pas des
corrections d’erreurs. Une erreur d’une période antérieure est une omission ou une
inexactitude des états financiers de l’entité portant sur une ou plusieurs périodes
antérieures et qui résulte de la non utilisation ou de l’utilisation abusive
d’informations fiables :

- Qui étaient disponibles lorsque la publication des états financiers de ces périodes
a été autorisée ;

- Et, dont on pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’elles aient été obtenues et


prises en considération pour la préparation et la présentation de ces états
financiers.

Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreur de calcul, les erreurs dans l’application
des méthodes comptables, des négligences, des mauvaises interprétations des faits
et des fraudes. Les omissions ou inexactitudes d’éléments sont significatives si elles
peuvent, individuellement ou collectivement, influencer les décisions économiques
prises par des utilisateurs sur la base des états financiers.

IAS 10 - Evénements postérieurs à la date de Clôture

Les événements postérieurs à la date de clôture sont alors les événements,


favorables et défavorables, qui se produisent entre la date de clôture et la date
d’approbation des états financiers. Il convient de distinguer deux types
d’événements :

- Ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture
: ils donnent lieu à des ajustements ;

- Ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture :


ils ne donnent pas lieu à des ajustements.

IAS 18 : Produits des activités ordinaires

IAS 18 doit être appliquée pour la comptabilisation des produits des activités
ordinaires provenant des transactions et événements suivants :
Ouafae AKIL 40 Mémoire de fin d’étude
Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- La vente de biens ;

-La prestation de services ;

-L'utilisation par des tiers d'actifs de l'entreprise produisant des intérêts, des
redevances et des dividendes.

-L'utilisation par d'autres d'actifs de l'entreprise génère des produits des activités
ordinaires sous la forme:

o D'intérêts - rémunération d'utilisation de trésorerie ou d'équivalent de


trésorerie ou montants dus à l'entreprise
o De redevances - utilisation de marques, brevets, de logiciels, ... de
l'entreprise
o De dividendes

IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères

IAS 21 doit être appliquée :

- Lors de la comptabilisation des transactions et des soldes en monnaie


étrangère, à l’exception des dérivés et des soldes qui entrent dans le champ
D’application de IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation" ;
- A la conversion du résultat et de la situation financière des activités à l’étranger
inclus dans les états financiers de l’entité par consolidation globale, par
consolidation proportionnelle ou par mise en équivalence ;
- Et à la conversion des résultats et de la situation financière d’une entité dans
une monnaie de présentation.

Lorsque la monnaie fonctionnelle d’une entité est la monnaie d’une économie


hyperinflationniste, l’entité doit retraiter ses états financiers selon IAS 29
"Information financière dans les économies hyperinflationnistes".

I.3. Normes relatives à l’information

IAS 7 : Tableaux des flux de trésorerie

L'objectif de IAS 7 est d'imposer la fourniture d'une information sur l'historique des
évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'une entreprise au

Ouafae AKIL 41 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

moyen d'un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de l'exercice
en activités opérationnelles, d'investissement et de financement.

IAS 24 : Information relative aux parties liées :

L’objectif de IAS 24 "Information relative aux parties liées" est d’assurer que les
états financiers d’une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer
l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat peuvent avoir été
affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes avec celles-
ci.

IAS 29 : Information financière dans les économies hyperinflationnistes :

IAS 29 doit être appliquée aux états financiers individuels, y compris les états
financiers consolidés, de toute entité dont la monnaie fonctionnelle est la monnaie
d'une économie hyperinflationniste.

IAS 33 : Résultat par action

L’objectif d‟IAS 33 " Résultat par action" est de prescrire les principes de
détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les
comparaisons de la performance entre entités différentes pour une même période de
reporting et entre périodes de reporting différentes pour une même entité.

IAS 34 : Information financière intermédiaire

L'objectif d'IAS 34 est de prescrire le contenu minimum d'un rapport financier


intermédiaire ainsi que les principes de comptabilisation et d'évaluation à appliquer
aux états financiers complets ou résumés d'une période intermédiaire. Ainsi, un
rapport financier intermédiaire doit comporter, au minimum, les composantes
suivantes :

- Un bilan résumé ;
- Un compte de résultat résumé ;
- Un état résumé indiquant soit toutes les variations des capitaux propres, soit
les variations des capitaux propres autres que celles résultant de transactions
sur le capital avec les propriétaires et de distributions aux propriétaires ;
- Un tableau résumé des flux de trésorerie ;
- Une sélection de notes explicatives.

Ouafae AKIL 42 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

IFRS 8 : secteurs opérationnels

Un secteur opérationnel est une composante d'une entité :

- Qui se livre à des activités à partir desquelles elle est susceptible d'acquérir des
produits des activités ordinaires et d'encourir des charges (y compris des
produits des activités ordinaires et des charges relatifs à des transactions avec
d'autres composantes de la même entité) ;
- Dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le principal
décideur opérationnel de l'entité en vue de prendre des décisions en matière de
ressources à affecter au secteur et d'évaluer sa performance ;
- Pour laquelle des informations financières isolées sont disponibles.

Une entité doit, notamment, fournir les informations suivantes pour chaque période
pour laquelle un compte de résultat est présenté :

 Informations générales : Une entité doit fournir les informations générales


suivantes :

- Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de l'entité, y compris
la base d'organisation,

- Les types de produits et de services dont proviennent les produits des activités
ordinaires de chaque secteur à présenter.

 Informations relatives au résultat, aux actifs et aux passifs, Il s’agit des


informations suivantes :

- Les produits des activités ordinaires provenant de clients externes ;

- Les produits des activités ordinaires provenant de transactions avec d'autres


secteurs opérationnels de la même entité ;

- Les produits d'intérêts ;

- Etc.

I.4. Normes relatives à la consolidation

Ouafae AKIL 43 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ce point tient une importance significative car il traite les prescriptions des normes
en matière de la consolidation des comptes qui représente l’objet central de ce
présent mémoire.

IAS 27 : États financiers consolidés et individuels

L’objectif de IAS 27 "Etats financiers consolidés et individuels" est de prescrire les


règles applicables à la préparation et à la présentation des états financiers
consolidés d’un groupe d’entités contrôlées par une société mère.

Ainsi, Une société mère doit présenter des états financiers consolidés dans lesquels
elle consolide ses participations dans des filiales selon IAS 27. Une société mère
n’est pas tenue de présenter des états financiers consolidés si, et seulement si :

- La société mère est elle-même une société détenue totalement ou partiellement par
une autre entité et ses autres propriétaires ont été informés de la non préparation
d’états financiers consolidés par la société mère et ne s’y opposent pas ;

- Les instruments de dettes ou de capitaux propres de la société mère ne sont pas


négociés sur un marché public ;

- La société mère n’a pas déposé, et n’est pas sur le point de déposer ses états
financiers auprès d’un comité des valeurs mobilières ou de tout autre organisme de
réglementation, aux fins d’émettre une catégorie d’instruments sur un marché
public ;

- La société mère ultime ou une société mère intermédiaire présente des états
financiers consolidés, disponibles en vue d’un usage public, qui sont conformes aux
normes IFRS.

IAS 28 : Participations dans les entités associées

L’objectif de l’IAS 28 est de prescrire les règles applicables à la comptabilisation des


entités dans lesquelles l’investisseur exerce une influence notable.

Ainsi, une participation dans une entreprise associée est comptabilisée selon la
méthode de la mise en équivalence à partir de la date à laquelle celle-ci devient une
entreprise associée.

Les informations suivantes doivent notamment être fournies :

Ouafae AKIL 44 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- La juste valeur des participations dans des entreprises associées pour lesquelles il
existe des prix cotés publiés ;

- Les informations financières résumées des entreprises associées, comprenant les


montants agrégés des actifs, passifs, du chiffre d’affaires et du résultat ;

- Les raisons pour lesquelles la présomption d’absence d’influence notable d’un


investisseur est infirmée, si l’investisseur détient, directement ou indirectement,
moins de 20 % des droits de vote ou des droits de vote potentiels dans l’entreprise
détenue mais conclut cependant que cette influence existe ;

- Les raisons pour lesquelles la présomption d’influence notable d’un investisseur


est infirmée, si l’investisseur détient, directement ou indirectement, 20 % ou
davantage des droits de vote ou des droits de vote potentiels dans l’entreprise
détenue mais conclut cependant que cette influence n’existe pas ;

- La date de reporting des états financiers d’une entreprise associée.

IAS 31 : Participations dans des coentreprises

L’objectif de IAS est de prescrire les règles applicables à :

-la comptabilisation des entités contrôlées conjointement (coentreprises) ;

-la présentation des actifs, passifs, produits et charges des coentreprises dans les
états financiers de co-entrepreneurs et d’investisseurs. Un coentrepreneur doit
indiquer, séparément du montant déterminé pour les autres passifs éventuels, le
montant global déterminé pour les passifs éventuels suivants, à moins que la
probabilité de perte ne soit très faible :

- Tout passif éventuel encouru par le coentrepreneur au titre de ses participations


dans des coentreprises et sa quote-part dans chacun des passifs éventuels
encourus conjointement avec d’autres co-entrepreneurs

- Sa quote-part des passifs éventuels des coentreprises elles-mêmes, pour lesquelles


il pourrait être éventuellement responsable ;

-Les passifs éventuels qui découlent du fait que le coentrepreneur est


éventuellement responsable des passifs des autres co-entrepreneurs d’une
coentreprise.

Ouafae AKIL 45 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

IFRS 3 : Regroupements d’entreprises

Les entités doivent appliquer IFRS 3 lorsqu'elles comptabilisent des regroupements


d'entreprises. Ainsi, Un acquéreur doit fournir les informations qui permettent aux
utilisateurs de ses états financiers d'évaluer la nature et l'effet financiers des
regroupements d'entreprises qui ont été effectués :

- Pendant la période : noms et descriptions des entités ou des activités se


regroupant, date d'acquisition, pourcentage d'instruments de capitaux propres
acquis conférant droit de vote, coût du regroupement et description des
composantes de ce coût, etc…;
- Après la période de clôture mais avant que la publication des états financiers
ne soit autorisée.

Enfin, une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs de
ses états financiers d'évaluer les variations de la valeur comptable du goodwill
pendant la période.

II.Normes spécifiques et métiers

II.1. Normes spécifiques

S’agissant des normes spécifiques, nous présentons ainsi une explication sommaire
de principales normes :

Les comptes d’actif :

IAS 2 : Stocks

Le coût des stocks à l’actif comprend les coûts d’achat et de transformation ainsi
que l’ensemble des charges supportées pour amener ceux-ci dans le lieu et l’état où
ils se trouvent. Les stocks peuvent être évalués selon trois méthodes:

- La méthode des coûts réels ;

- La méthode des coûts standards ;

- La méthode du prix de détail.

Les stocks doivent être dépréciés lorsque leur valeur nette de réalisation est
inférieure à leur coût. Les contrats de construction (appelés aussi contrats à long

Ouafae AKIL 46 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

terme) doivent être comptabilisés selon la méthode à l’avancement lorsque le


résultat du contrat peut être estimé de façon fiable.

Cette méthode consiste à comptabiliser les charges et les produits liés à un contrat
non livré en fonction du degré d’avancement des travaux. Nous traitons par la suite
les différentes méthodes de traitement des contrats à long terme dans le cadre de la
deuxième partie de ce mémoire.

IAS 16 : Immobilisations corporelles

Pour les normes internationales, un actif est une ressource contrôlée par
l’entreprise du fait d’événements passés et dont des avantages économiques futurs
sont attendus par l’entreprise. Les actifs corporels sont comptabilisés à l’actif au
coût d’acquisition ou au coût de production. Les dépenses ultérieures sont en
principe comptabilisées en charges. La réévaluation des immobilisations corporelles
n’est pas recommandée mais permise.

Sauf exceptions (terrains), les immobilisations corporelles s’amortissent. Le mode


d’amortissement doit refléter le rythme selon lequel les avantages économiques
futurs liés à l’actif sont consommés par l’entreprise. Le montant à amortir est le
coût de l’actif diminué de son éventuelle valeur résiduelle. Lorsqu’il existe un ou des
indices indiquant qu’une immobilisation a pu perdre de la valeur, un test de
dépréciation doit être effectué afin de déterminer si une dépréciation doit
effectivement être comptabilisée. Pour déterminer l’existence d’un actif, le droit de
propriété n’est pas essentiel. C’est ainsi que figurent dans les actifs les biens
détenus à travers un contrat de crédit-bail.

Lorsqu’une immobilisation corporelle est financée par une subvention


d’investissement, deux méthodes de comptabilisation peuvent être utilisées : la
subvention est reprise au rythme des amortissements ou la subvention est déduite
du coût de l’actif.

IAS 23 : Coûts d’emprunt

Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts qu'une entité encourt dans le
cadre d'un emprunt de fonds et un actif qualifié est un actif qui exige une longue
période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.

Ouafae AKIL 47 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Dans la mesure où une entité emprunte des fonds spécifiquement en vue de


l'obtention d'un actif qualifié, l'entité doit déterminer le montant des coûts
d'emprunt incorporables au coût de l'actif comme étant égal aux coûts d'emprunt
réels encourus sur cet emprunt au cours de la période, diminués de tout produit
obtenu du placement temporaire de ces fonds empruntés.

IAS 36 : Dépréciation d’actifs

Une entité doit apprécier à chaque date de reporting s'il existe un quelconque indice
qu'un actif peut avoir subi une perte de valeur. S'il existe un tel indice, l'entité doit
estimer la valeur recouvrable de l'actif. Qu'il y ait un indice de perte de valeur ou
non, une entité doit aussi :

- Tester annuellement la dépréciation d'une immobilisation incorporelle à durée


d'utilité indéterminée ou une immobilisation incorporelle qui n'est pas encore prête
à être mise en service, en comparant sa valeur comptable à sa valeur recouvrable.
Ce test de dépréciation peut être effectué à tout moment au cours d'une période
annuelle, à condition qu'il soit effectué au même moment chaque année.

- Effectuer un test de dépréciation du goodwill acquis dans un regroupement


d'entreprises.

IAS 38 : Immobilisations incorporelles

Selon IAS 38, une immobilisation incorporelle est « un actif monétaire sans
substance physique ». Les actifs générés en interne sont inscrits à l’actif si leur coût
de production peut être distingué du coût de l’activité dans son ensemble. Ainsi, les
frais de développement répondant à certaines conditions sont obligatoirement
inscrits à l’actif tandis que les marques, fichiers clients générés en interne ne le
sont pas.

Lors d’une acquisition, les actifs incorporels identifiables doivent être inscrits à
l’actif séparément de l’écart d’acquisition du goodwill.

IAS 40 : Immeubles de placement

Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie


d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou par le preneur dans le
cadre d’un contrat de location-financement) pour en retirer des loyers ou pour
valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :
Ouafae AKIL 48 Mémoire de fin d’étude
Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- L’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services ou à des fins


administratives ;

- Le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.

Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût. Les coûts de
transaction doivent être inclus dans l’évaluation initiale. Le coût d'un immeuble de
placement comprend son prix d’achat et toutes les dépenses directement
attribuables. Les dépenses directement attribuables sont, par exemple, les
honoraires juridiques, les droits de mutation et autres coûts de transaction.

Après comptabilisation, Une entité doit choisir comme méthode comptable


d’évaluation soit le modèle de la juste valeur, soit le modèle du coût et doit
appliquer cette méthode à tous ses immeubles de placement.

Les comptes de passif :

IAS 12 : Impôts sur le résultat

La charge (le produit) d'impôt est égale (égal) au montant total de l'impôt exigible et
de l'impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. L’impôt
exigible est le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre
du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice. Les passifs d'impôt différé sont
les montants d'impôts sur le résultat payables au cours de périodes futures au titre
de différences temporelles imposables.

Les actifs d'impôt différé sont les montants d'impôts sur le résultat recouvrables au
cours de périodes futures au titre :

- De différences temporelles déductibles ;

- Du report en avant de pertes fiscales non utilisées ;

- Du report en avant de crédits d'impôts non utilisés.

Les différences temporelles sont les différences entre la valeur comptable d'un actif
ou d'un passif au bilan et sa base fiscale.

Les passifs (actifs) d'impôt exigible de la période et des périodes précédentes doivent
être évalués au montant que l'on s'attend à payer aux (recouvrer auprès des)

Ouafae AKIL 49 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les réglementations fiscales)
qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être évalués aux taux d'impôt dont
l'application est attendue sur la période au cours de laquelle l'actif sera réalisé ou le
passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont
été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé doit refléter les conséquences
fiscales qui résulteraient de la façon dont l'entité s'attend, à la date de clôture, à
recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.

IAS 19 : Avantages du personnel

Les avantages du personnel comprennent : les avantages du personnel à court


terme comme les salaires et les cotisations de sécurité sociale, les congés payés et
les congés maladie, l'intéressement et les primes (payables dans les 12 mois suivant
la fin de la période) ainsi que les avantages non monétaires (comme l'assistance
médicale, le logement, les voitures et les biens ou services gratuits ou
subventionnés) dont bénéficient les membres du personnel en activité ; les
avantages postérieurs à l'emploi comme les pensions et autres prestations de
retraite, l'assurance-vie postérieure à l'emploi et l'assistance médicale postérieure à
l'emploi ; les autres avantages à long terme, notamment les congés liés à
l'ancienneté ou les congés sabbatiques, les jubilés et autres avantages liés à
l'ancienneté, les indemnités pour invalidité de longue durée et, s'ils sont payables
12 mois ou plus après la fin de la période, l'intéressement, les primes et les
rémunérations différées; les indemnités de fin de contrat de travail.

IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir


sur l’aide publique

Les subventions publiques, y compris les subventions monétaires évaluées à la


juste valeur, ne doivent pas être comptabilisées tant qu'il n'existe pas une
assurance raisonnable que : l'entité se conformera aux conditions attachées aux
subventions ; les subventions seront reçues.

Les subventions publiques doivent être comptabilisées en produits, sur une base
systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu'elles
sont censées compenser. Elles ne doivent pas être créditées directement en

Ouafae AKIL 50 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

capitaux propres. Une subvention publique à recevoir qui prend le caractère d'une
créance, soit en compensation de charges ou de pertes déjà encourues, soit pour
apporter un soutien financier immédiat à l'entité sans coûts futurs liés, doit être
comptabilisée en produits de la période au cours de laquelle la créance devient
acquise.

IAS 37 : Provisions, actifs éventuels et passifs éventuels

IAS 37 doit être appliquée (selon amendements publiés jusqu'au 31 mars 2004) par
toutes les entités pour la comptabilisation des provisions, des passifs éventuels et
des actifs éventuels, excepté :

- Ceux résultant de "contrats non (entièrement) exécutés" sauf dans le cas où il


s'agit d'un contrat déficitaire ;
- Ceux couverts par une autre Norme.

Une provision doit être comptabilisée lorsque :

- L'entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un


événement passé ;
- Il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques sera nécessaire pour régler l'obligation ;
- Le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.

Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.

IFRS 2 : Paiement sur la base d’actions

L'objectif d’IFRS 2 est de spécifier l'information financière à présenter par une entité
qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des actions. En
particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa
situation financière les effets des transactions dont le paiement est fondé sur des
actions, y compris les charges liées à des transactions attribuant aux membres du
personnel des options sur actions. Les opérations particulières :

IAS 11 : Contrats de construction

Un contrat de construction est un contrat spécifiquement négocié pour la


construction d'un actif (un pont, un immeuble …) ou d'un ensemble d'actifs (une
raffinerie, parties complexes d'installation ou d'équipement …) qui sont étroitement

Ouafae AKIL 51 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

liés ou interdépendants en termes de conception, de technologie et de fonction, ou


de finalité ou d'utilisation.

Produits du contrat : les produits du contrat doivent comprendre :

- Le montant initial des produits convenu dans le contrat ;


- Les modifications dans les travaux du contrat, les réclamations et les primes de
performance (dans la mesure où il est probable qu'elles donneront lieu à des
produits et où elles peuvent être évaluées de façon fiable).

Coûts du contrat : Les coûts du contrat doivent comprendre :

- Les coûts directement liés au contrat concerné (main-d’oeuvre de chantier,


matériaux …) ;
- Les coûts attribuables à l'activité de contrats en général et qui peuvent être
affectés au contrat (assurance, frais généraux de construction … affectés en
fonction du niveau normal de l'activité de construction) ;
- Tous les autres coûts qui peuvent être spécifiquement facturés au client selon
les termes du contrat.

Sont notamment exclus les coûts (d'administration générale, de recherche et de


développement …) pour lesquels le remboursement n'est pas spécifié dans le
contrat, les coûts de vente et l'amortissement des installations et équipements non
utilisés qui ne sont pas exploités dans le cadre d'un contrat particulier.

Comptabilisation des produits et charges du contrat :

Lorsque le résultat d'un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les
produits et les coûts du contrat doivent être comptabilisés en fonction du degré
d'avancement de l'activité du contrat à la date de clôture. Une perte attendue sur le
contrat de construction doit être immédiatement comptabilisée en charges.

IAS 17 : Contrats de location

Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour
une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement
ou d’une série de paiements. Un contrat de location-financement est un contrat de
location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et

Ouafae AKIL 52 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut


intervenir ou non, in fine.

Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat
de location-financement.

IAS 32, IAS 39 & IFRS 7 : Instruments financiers

L'expression instrument financier désigne tout contrat qui donne naissance à la fois
à un actif financier chez une entreprise et à un passif financier ou à un instrument
de capitaux propres chez une autre.

Constituent des actifs financiers :

 l’argent liquide ;
- Tout droit contractuel de recevoir des espèces ou un autre actif financier ;
- Tout droit contractuel d'échanger des instruments financiers à des conditions
potentiellement favorables ;
 Tout contrat :
- Aux termes duquel l'entreprise sera obligée ou pourrait être obligée de recevoir
une quantité variable de ses propres instruments de capitaux propres ;
- · Ou un instrument dérivé qui sera soldé autrement que par l'échange d'un
montant déterminé de monnaie ou d'autres actifs financiers contre un nombre
déterminé d'instruments de capitaux propres de l'entreprise.

IFRS 5 : Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités


abandonnées

Une entité doit classer un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé)
comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée
principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation
continue. Cet actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) doit être évalué
au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des
coûts de la vente.

II.2. Normes métiers

Ces normes concernent les métiers suivants :

- Agriculture : IAS 41 : Agriculture

Ouafae AKIL 53 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- Assurance : IFRS 4 : Contrats d’assurance


- Banques et institutions financières : IAS 30 : Informations à fournir dans les
états financiers des banques et des institutions financières assimilées
- Régimes de retraite : IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de
retraite
- Exploitation des mines : IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources
minérales
- Nous signalons que, par souci de simplification, nous ne détaillons pas cet axe
car notre travail est bien orienté vers le secteur immobilier.

Ouafae AKIL 54 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de la consolidation

A travers la présentation des principales dispositions des normes IAS/IFRS en


matière de consolidation des comptes dans le cadre des normes cadres, nous avons
pu apprécier l’importance accordée à cette problématique par le référentiel
international en consacrant 4 normes à savoir IAS 27, 28, 31 et IFRS 3.

Ainsi, il convient d’analyser les différents impacts engendrés par les normes
IAS/IFRS sur le processus de la consolidation en termes d’organisation et de
pratiques.

Section I : Implications de l’application des normes IFRS sur la consolidation

L’application des normes IAS/IFRS a un impact sur l’ensemble des fonctions de


l’entreprise et en particulier sur le service de consolidation puisque ce dernier sera
amené à revoir conformément aux normes IAS 27, 28, 31 et IFRS, 3 son processus
de consolidation.

Il convient alors de remettre en cause un ensemble de principes concernant


notamment la notion du périmètre de consolidation, l’application des méthodes de
consolidation et l’établissement des liasses de consolidation.

I. Démarche de la consolidation

L’adoption des normes IAS/IFRS auront des impacts sur la conception générale de
la démarche de consolidation des comptes à travers la définition du périmètre ainsi
que l’application des méthodes de consolidation.

I.1. La notion du périmètre de consolidation

L’application des normes IAS (norme IAS 27 sur les états financiers consolidés)
nécessite de revoir le périmètre de consolidation. La notion de détention de capital
n’est plus requise, la seule notion de contrôle suffira pour intégrer une société dans
le périmètre de consolidation. Ainsi, la notion de contrôle doit être évaluée au cas
par cas ; elle est liée à la validation de trois critères :

- La capacité d’influencer les orientations stratégiques et la gestion financière et


d’exploitation(critère de pouvoir) ;
- La capacité de tirer des avantages de ce contrôle (critère d’avantages) ;

Ouafae AKIL 55 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- La capacité d’utiliser le pouvoir (premier critère) afin d’augmenter, maintenir ou


protéger ces avantages (deuxième critère).

Par conséquent, quelle que soit la forme du contrôle, si les critères cités ci-dessus
sont respectés, la consolidation est obligatoire et ce, quel que soit le pourcentage de
détention.

Ainsi seront consolidées les entreprises dont la société mère détient au moins 50 %
des droits de vote, y compris les droits potentiels (détention d’options ou
d’obligations convertibles non exercées) de même que celles détenant un
pourcentage inférieur des droits de vote mais disposant de pouvoirs de direction sur
la gestion financière et opérationnelle de l’entreprise, de nomination ou de
révocation des organes de direction.

I.2. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation (intégration globale, intégration proportionnelle et


mise en équivalence) applicables en normes marocaines sont toujours applicables
dans le référentiel IAS, mais seront définies à partir de la notion de contrôle (notion
de contrôle, influence notable ou contrôle conjoint). Un cas particulier est mis en
évidence dans la norme IAS 31 relative à l’enregistrement des opérations liées à une
co-entreprise (joint venture), puisque celle-ci précise que désormais les méthodes de
consolidation possibles lors d’un contrôle conjoint peuvent être l’intégration
proportionnelle ou la mise en équivalence. La notion de contrôle conjoint sera
susceptible de s’appliquer lorsque l’ensemble des décisions opérationnelles et de
gestion nécessitera l’accord unanime de tous les associés et non plus simplement la
majorité absolue des votes.

II. Présentation de la liasse de consolidation

Toutes les modifications liées au passage aux normes IAS/IFRS nécessitent la


création de liasses consolidées établies selon ces nouvelles normes, ce qui sous-
entend (à terme) une refonte du plan de comptes.

Créer un plan de comptes IAS implique la coexistence avec le plan de compte en


normes marocaines. Lors de la période transitoire devront subsister deux, voire
trois reportings (reporting IAS, normes marocaines et en normes locales si la
maison mère est implantée à l’étranger) au nom du principe de permanence des
méthodes et dans le but de comparer les chiffres.

Ouafae AKIL 56 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Il sera donc nécessaire de créer ou de supprimer certains comptes, et de modifier


certains schémas comptables. Les changements à apporter au plan de comptes
résultent la plupart du temps des nouvelles méthodes d’évaluation et de classement
des instruments financiers (norme IAS 39). Ainsi par exemple, l’écart de
réévaluation (ou plus-values latentes) des titres classés en actifs disponibles à la
vente (évaluation à la juste valeur en IAS) sera comptabilisé dans un compte de
capitaux propres distinct.

Enfin, les normes IAS ont également un impact sur la présentation des états
financiers puisqu’elles requièrent une information financière complète et enrichie,
en particulier en matière d’information sectorielle (information nécessaire pour les
sociétés cotées dans le cadre de la norme IAS 14) et de gestion des risques (norme
IAS 32).

Section II : la démarche d’harmonisation du processus de consolidation aux normes


IAS/IFRS

Une démarche organisée et spécifique au groupe doit être mise en place afin de
mettre en adéquation les systèmes d’information et la production de nouveaux
indicateurs. Cette démarche peut être appréhendée sous trois aspects : l’évaluation
des systèmes existants et les choix ou options adoptés par l’entreprise en matière
de reporting, et la description d’un processus de consolidation optimum :

I. L’évaluation du système existant et choix en matière de reporting

Cette étape consiste à vérifier dans quelle mesure le système de consolidation


existant sur l’entreprise est capable de gérer plusieurs reportings en parallèle, de
faire face à des traitements plus lourds et de restituer des états et annexes plus
complexes; de gérer l’historique des données; enfin, d’intégrer des données
provenant de différents systèmes de gestion.

Quant au choix en matière de reporting, plusieurs possibilités peuvent être


envisagées par l’entreprise pour la production du reporting IAS :

- Produire le reporting en normes locales et le retraiter afin de satisfaire aux


contraintes IAS ;
- Produire un reporting format IAS et le retraiter en normes locales;
- Produire des multi- reportings.

Ouafae AKIL 57 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Les deux premières options supposent la gestion d’un plan de compte unique, ainsi
que la réalisation d’états de réconciliation des différents reportings et l’explication
des écarts identifiés (les écarts ne devant être que la résultante de l’application des
normes). Le dernier cas nécessite un système d’information capable de gérer
simultanément plusieurs états financiers. Dans une organisation décentralisée,
caractérisée par l’existence de plusieurs systèmes d’information au sein du groupe,
chaque entité devra constituer ses liasses de consolidation locale et IAS, alors que
dans une structure centralisée disposant d’un système d’information standard et
unique, la réalisation de la liasse IAS sera à la charge du service de consolidation
du groupe, les liasses locales restant sous la responsabilité des différentes entités.

II. La définition d’un processus de consolidation optimum11

Le Groupe doit définir succinctement sa démarche de passage aux normes


IAS/IFRS au titre de son processus de consolidation. Ainsi, une démarche peut être
préconisée :

- Mise à jour du plan de comptes ;


- Définition des impacts IAS : mobilisation de l’ensemble des services de
l’entreprise ;
- Réalisation d’une liasse sous le format IAS ;
- Intégration des données IAS dans le logiciel de consolidation ;
- Consolidation proprement dite (écritures de retraitement) ;
- Réalisation d’états de réconciliation et explication des écarts ;
- Rédaction de procédures ;
- Et, Formation des équipes et accompagnement au changement.

Tout au long de cette démarche, le Groupe doit mobiliser tout le personnel de ses
entités, société mère et filiales, ainsi que leur sensibilisation à l’importance du
passage aux normes IAS/IFRS dans l’amélioration de l’image du Groupe ainsi que
sa notoriété vis-à-vis de son environnement externe.

Pour ce faire, un budget doit être alloué afin d’assurer une meilleure transition
dans des conditions favorables. En parallèle, le Groupe doit accompagner son
personnel comptable par son implication dans ce processus à travers des sessions
de communication et de formation. A ce niveau, des notes d’information et des

11
S. Berreby & J. Langloys, « L’impact des normes IFRS sur le processus de consolidation », Banque Magazine,
N° 656, Mars 2004

Ouafae AKIL 58 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

questionnaires destinées au personnel s’avèrent nécessaires. Il convient également


au Groupe de prévoir les conséquences du premier passage sur ses résultats par le
biais d’une analyse exhaustive et détaillée de ses comptes. Un accompagnement des
experts et des consultants réside nécessaire.

Ouafae AKIL 59 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Conclusion de la première partie

A travers cette partie, nous avons mis l’accent sur des notions clés en consolidation
des comptes et en normes IAS/IFRS avant de pencher sur l’impact de celles-ci sur
le processus de consolidation. Une revue des différentes prescriptions en termes de
pratiques de consolidation selon le corpus réglementaire marocain et international,
montre l’importance accordée l’organisation interne du Groupe à travers la relation
entre société mère et filiales. Une telle situation nous renvoie à la nécessité
d’adoption d’une bonne gouvernance au sein du Groupe par une meilleure
allocation de ses ressources au service de développement de ses entités. La prise en
conscience de l’importance du capital humain de l’entité de consolidation est
évidemment une ressource indéniable afin d’assurer la meilleure gestion de
l’information à travers les filiales, sa centralisation et finalement l’élaboration de
l’information consolidée reflétant l’image fidèle du Groupe tout entier. Un cadre
conceptuel est nécessaire à l’appréhension de la problématique de consolidation des
comptes au sein d’un Groupe mais son adaptation au secteur d’activité reste
nécessaire. Ainsi, à chaque secteur on associe des pratiques propres qui orientent
le travail des chargés de la comptabilité en l’occurrence les consolideurs des
comptes. Le secteur immobilier marocain comporte plusieurs particularités
comptables sur lesquelles les chargés de la consolidation doivent satisfaire tout au
long de leur travail en termes des pratiques professionnelles et des normes
comptables spécifiques telles qu’elles sont décrites par le Plan Comptable du
Secteur Immobilier (PCSI).

Ouafae AKIL 60 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Partie II : Les spécificités de la


consolidation des comptes dans le
secteur immobilier marocain : cas de la
CGI

Ouafae AKIL 61 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Chapitre I : Les spécificités de secteur immobilier marocain

Le secteur immobilier marocain se veut être la locomotive du développement


économique du pays à travers la réalisation des grands chantiers de logements et
de promotion de l’espace urbain et rural.
Ce secteur est connu par ses particularités en termes des pratiques
professionnelles ayant un impact direct sur la conception de l’organisation interne.
De ce fait, l’organisation comptable se caractérise par l’existence d’un ensemble des
règles et des normes propres au secteur immobilier. Le législateur marocain a dû
consacrer un plan comptable dénommé Plan Comptable du Secteur Immobilier
(PCSI) afin de satisfaire aux spécificités que nous sommes amenés à présenter dans
le cadre de ce chapitre.

Le secteur immobilier marocain : des données à retenir

Il nous semble important de rappeler quelques données sur le secteur immobilier


marocain. Le tableau suivant permet de présenter l’évolution de la formation brute
de capital fixe du secteur du BTP au Maroc pendant les années de 2005 à 2009:

Ouafae AKIL 62 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Les indicateurs clés du secteur immobilier marocain permettent de dégager des


évolutions importantes entre 2005 et 2009. Ainsi, les progrès réalisés sont le fruit
de la mise en œuvre de programmes d’investissement d’envergure, de l’accélération
des travaux d’infrastructures et d’aménagement des zones touristiques et de la
poursuite et l’accélération des programmes d’habitat social, de résorption des
bidonvilles et de restructuration des quartiers d’habitats sous équipés et non
réglementaires.
Le secteur de la promotion immobilière connaît une nette concurrence expliquée
par le poids de ses promoteurs, il s’agit en particulier des sociétés comme : la
Compagnie Immobilière Générale, le Groupe Addoha, le Groupe Al Omrane, le
Groupe Alliances, …

Section I : Cadre économique et juridique

I. Cadre économique

Il s’agit surtout de la durée des chantiers, souvent supérieure à 12 mois. Cette


particularité reflète une spécificité comptable relative au mode de comptabilisation
du résultat que nous traiterons par la suite dans le cadre des « contrats à long
terme ».

II. Cadre juridique

Il s’agit notamment de mettre de l’accent sur le concept des marchés de travaux


dans le secteur immobilier. A ce niveau, on peut retenir cinq grands types de
classification :
Critères de classification Typologie

Droit applicable - Marchés publics

- Marchés privés

Mode de passation - Marchés sur appel d’offres

- Marchés sur concours

- Marchés négociés

Méthode de détermination - Marchés à prix global ou « à forfait »

- Marchés à prix unitaires

- Marchés sur dépenses contrôlées

Ouafae AKIL 63 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Influence des variations économiques sur - Marchés à prix révisable

le prix initial du marché - Marchés à prix ferme

- Marchés à prix provisoire

Mode d’exécution - Marchés-cadre

- Marchés pluriannuels

- Marchés à tranches conditionnelles

Tableau : Classification des marchés des travaux du secteur immobilier au Maroc

Cette classification est nécessaire en vue de comprendre le fonctionnement du


secteur immobilier ayant un impact direct sur ses modes de gestion internes y
compris le cadre comptable.

Section II : Cadre comptable

Ce cadre constitue l’élément central auquel nous accordons une importance à


travers la présentation des apports du plan comptable du secteur immobilier ainsi
que les différentes spécificités comptables.

I. Apports du plan comptable du secteur immobilier

Il s’agit principalement des aspects relatifs12 :

 A la dépréciation des stocks ;


 A l’incorporation des charges financières au coût de production ;
 Aux traitements à réserver aux charges commerciales et de publicité ;
 Et, aux provisions pour travaux restant à effectuer.

1. Les provisions pour dépréciation des stocks

Compte tenu du mode de comptabilisation des coûts de revient, le Plan Comptable


du Secteur Immobilier (PCSI) précise que l’évaluation des provisions pour
dépréciation de stocks et en cours doit être calculée en respectant, notamment, le
principe de prudence. A ce titre, il est essentiel de vérifier que le coût des stocks
reste constamment inférieur à la valeur probable de vente, frais de
commercialisation déduits. Une comparaison périodique de ce coût avec les tarifs

12
Inspiré du Plan Comptable du Secteur Immobilier (PCSI)

Ouafae AKIL 64 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

de vente pratiqués permet une appréciation rapide de la situation du bien en stock.


Pour être pris en considération, ce tarif doit exprimer la valeur réelle du marché.

En cas de difficultés de vente de certains projets immobiliers, l’entreprise est tenue


de s’assurer de l’opportunité de constater des provisions pour dépréciation des
stocks. A cet effet, l’entreprise doit mettre en place des procédures permettant la
détection et la dépréciation comptable des valeurs non réalisables et des opérations
à risques, notamment par la mise en place de procédures de suivi des coûts par
programme, et une mise à jour du coût prévisionnel des programmes à la clôture de
chaque exercice. Ce coût sera comparé au prix de vente net de frais de vente directs
estimés afin de dégager les provisions éventuelles à constater.

La provision pour dépréciation doit être constituée, même pour les programmes en
cours de réalisation, s’il paraît probable qu’ils se solderont par des déficits. De
même, les frais ultérieurs générés par les invendus, du fait de méventes, devraient
faire l’objet d’une provision dès lors que leur montant s’avère supérieur au montant
du bénéfice prévisionnel à dégager sur la cession des dits invendus.

2. Incorporation des charges financières au coût de production des


subventions immobilières

Le PCSI stipule que les charges financières portant sur des emprunts engagés pour
financer des projets immobiliers dont la durée est souvent supérieure à 12 mois,
peuvent être incorporées au coût de production de ces dits projets. Dans le cas où
les emprunts financeraient simultanément plusieurs opérations, les charges
financières seront affectées, par répartition entre ces opérations en justifiant, au
niveau de l’ETIC, les modalités de répartition.

 Durée d’incorporation des charges financières :

L’incorporation des charges financières a lieu jusqu’à l’achèvement de l’opération


(construction – lotissement). La durée d’incorporation des charges financières au
coût de production est subordonnée à la détermination de la date d’achèvement
qu’il convient de retenir. L’achèvement technique doit générer l’achèvement
comptable.

Pour la réserve foncière, l’incorporation des charges financières au coût des terrains
est opérée à partir de la matérialisation de la décision d’acquisition par le versement
partiel ou total du prix d’achat entre les mains d’un notaire, Adoul ou du/des

Ouafae AKIL 65 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

vendeurs. Pour les lotissements, l’incorporation des charges financières au coût


des stocks est effectuée à partir de la date de la première autorisation de lotir.

Pour les constructions, le fait générateur de l’incorporation des charges financières


est constitué par la date de délivrance de l’autorisation de construire.

 Cas particulier : les opérations en maîtrise d’ouvrage déléguée (MOD) :

Conformément à la convention entre le mandataire et le mandant, les travaux ne


sont engagés que si les financements propres à ces opérations sont disponibles. Un
programme MOD ne pourra supporter de charges financières que si la convention
entre le mandataire et le mandant le stipule expressément.

3. Incorporation des charges commerciales et publicitaires

Le plan comptable du secteur immobilier est venu trancher le problème crucial


relatif aux charges commerciales et publicitaires en précisant le traitement à
réserver à chaque nature de dépenses afin d’unifier la pratique sectorielle. Les
charges de commercialisation telle que celles relatives au fléchage et à la
signalisation d’un chantier, à l’aménagement de bureaux de vente provisoires ou
d’appartements-témoins, aux plaquettes commerciales et à la publicité de
programme constituent un élément du coût du projet. Elles sont ainsi inclues dans
les stocks.

4. Honoraires et frais

Une des particularités du secteur immobilier réside dans le fait que l’ensemble des
travaux fait appel à des prestataires de services dans différents domaines de
compétences et les montants des honoraires versés à ces consultants est d’une
importance significative. En effet, le PCSI précise que les honoraires et frais hors
fonctionnement, pouvant être rattachés à des programmes en cours de réalisation,
sont compris dans le coût de revient.

Il s’agit notamment des frais suivants :

 Assurances propres aux programmes ;


 Honoraires des architectes ;
 Honoraires des avocats ;
 Frais de courtage ;
 Fais d’expertise ;
Ouafae AKIL 66 Mémoire de fin d’étude
Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 Frais juridique ;
 Frais d’appel d’offres ;
 Annonces et insertions propres aux programmes en cours.

Ces frais sont à comptabiliser directement dans les comptes des stocks.

Les autres honoraires de conseil, d’audit, de commissariat aux comptes ainsi que
les frais d’actes et de contentieux sont comptabilisés en charges de l’exercice.

5. les provisions pour travaux restant à effectuer

Ces provisions correspondent au coût des travaux à effectuer postérieurement à la


constatation de l’achèvement d’un programme pour permettre d’arrêter le coût total
du projet. Les travaux qui restent à effectuer doivent faire l’objet des notes
détaillées permettant d’apprécier la réalité et le montant de la provision à
constituer. La détermination du montant de la provision pourrait être basée sur les
données statistiques fondées sur les dépenses engagées dans le passé et rapportées
au coût définitif des projets achevés ou estimation faites par le bureau d’études,
consultants ou encore devis établis par les entreprises.

Il convient finalement de mentionner dans l’ETIC les méthodes utilisées pour le


calcul des provisions et leurs montants par catégorie de projet.

II. Spécificités comptables

Les spécificités comptables relatives au secteur immobilier sont liées principalement


aux composantes suivantes :

 L’évaluation et la comptabilisation du chiffre d’affaires ;


 L’évaluation des stocks et travaux en cours ;
 L’appréciation et la comptabilisation des provisions pour perte à stade et à
terminaison, le cas échéant ;
 L’évaluation des provisions pour risques et charges.

Traiter les spécificités comptables nous amène alors à présenter succinctement la


notion des « contrats à long terme ».

Ouafae AKIL 67 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Un contrat à terme (opération partiellement exécutée) est un contrat portant sur la


réalisation d’un bien, d’un service, ou d’un ensemble de biens ou de services dont
l’exécution s’étale sur plusieurs exercices . On distingue :

 La méthode à l’achèvement : dans ce cas, le produit n’est comptabilisé que


lorsque l’exécution du contrat est achevée. Le résultat n’est donc constaté
qu’à l’achèvement du contrat.
 La méthode à l’avancement des travaux : les produits sont constatés au fur
et à mesure de l’avancement des opérations
 La méthode du bénéfice à l’avancement des travaux :le résultat est constaté à
l’avancement mais le chiffre d’affaires à l’achèvement.

Chapitre II : Les spécificités de la CGI

Section I : Présentation de la CGI

I. Organisme d’accueil

La CGI, Filiale de la Holding CDG Développement, est riche d'un capital de


50 ans d'expérience en tant que développeur promoteur dont la mission principale
est la satisfaction de ses clients et partenaires. La CGI concentre et met la
polyvalence de ses compétences au service d'une large gamme de produits et de
prestations, liée à divers domaines d'intervention: résidentiel, tertiaire et
touristique.

Orientée vers l'avenir, la CGI compte confirmer sa position actuelle et développer


davantage de projets structurants et intégrés, ainsi que des partenariats
stratégiques sur toute la chaîne de valeur. Cette volonté, est désormais affirmée
avec l'instauration d'une véritable dynamique d’amélioration continue dont le
premier jalon a été la certification qualité ISO 9001 version 2000.

II. Fiche de renseignements à caractère général

Dénomination sociale Compagnie Générale Immobilière SA (CGI)


Siège social Immeuble de la Caisse de Dépôt et de Gestion,
Place Mie El Hassan, Rabat
Siège administratif et Espace Oudayas, Avenue Mehdi Ben Barka, BP
commercial 2177, Hay Riad, Rabat

Ouafae AKIL 68 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Téléphone ; Télécopie 05 37 23 94 94 ; 05 37 72 45 97
Site Web www.cgi.ma
Forme juridique S.A à Conseil de Surveillance et Directoire
Date de constitution 12 mars 1960
Durée de vie de la société 99 ans
N° du registre de commerce 16 836 à Rabat
Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre
Objet social La société a pour objet tant au Maroc qu’à
l’étranger de réaliser :
 Toutes opérations foncières et immobilières
portant sur des terrains nus ou des terrains
comportant des constructions à démolir ;
 La réalisation de tous les projets immobiliers
tant pour son propre compte que pour le
compte de tiers ;
 La participation sous toutes ses formes, y
compris la souscription à toutes sociétés ou
la création de toute société ou entreprise
dont l’activité serait similaire ou connexe, ou
de nature à favoriser le développement des
activités ci-dessus ;
 Et plus généralement, toutes opérations
commerciales, financières, mobilières ou
immobilières pouvant se rattacher
directement ou indirectement aux objets
précités.
Capital social actuel 1 840 800 000 Dh entièrement libéré et divisé
en 18 408 000 actions de 100 dirhams
chacune, toutes de même catégorie.
Tableau: Fiche de renseignements CGI

Ouafae AKIL 69 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

III. Historique et faits marquants

1960 Création de la CGI par la CDG.

Distinction internationale « Prix Aga Khan d’architecture » pour le projet « Darlamane »


1986
à Casablanca

Distinction internationale « Meilleur prix arabe d’habitat » pour l’opération « Hay Al


1988 Fath » à Rabat.

 Reprise de la CGI par CDG Développement, filiale à 100% de la CDG.


2004  Redéfinition du périmètre d’intervention de la CGI.

 Certification ISO 9001, version 2000 ;


2006  Nouvelle identité visuelle et installation de la CGI dans ses nouveaux locaux à
Hay Riad.

 Repositionnement de la CGI sur des projets de grande envergure ;


2007  Adoption d’un système de gouvernance basé sur une gestion par Directoire et
Conseil de Surveillance ;
 Nouvelle organisation de la CGI.

Acquisition Filiale métier Dyar Almansour – Partenariat international MAWARED


2008 International

IV. Vision, mission et valeurs

Ouafae AKIL 70 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Valeurs
Esprit d'équipe,
Performance et Ecoute
Vision Mission clients. La culture
d’entreprise s’est
Concevoir et réaliser grâce
Etre un développeur construite sur des
à notre expertise des
promoteur majeur dans principes essentiels tels
projets immobiliers,
les domaines de que l’esprit d’équipe, la
véritables cadres de vie,
l'immobilier et façonner le responsabilité,
pour satisfaire les attentes
paysage urbain à l'échelle l’innovation et l’intégrité.
de nos clients et
nationale. Animée par un challenge à
partenaires.
la hauteur du groupe CDG,
ce sont ces valeurs que la
CGI place au cœur de son
ambition.

V. Stratégie

Accompagner
Par son dynamisme, celui de ses équipes, ses grands projets
l’évolution du secteur
structurants et sa volonté d’aller de l’avant.
immobilier :

A travers une offre immobilière toujours plus riche. A ce titre,


Contribuer à la CGI a l’ambition et l’obligation de contribuer à préserver et
l’attractivité des
à valoriser le patrimoine naturel et culturel des régions qui
villes :
l’accueillent.

Par sa nouvelle organisation métiers, elle renforce sa position


Allier performances
d’intervenant majeur dans l’amélioration du paysage urbain,
et transparence
en engageant une réelle politique de transparences et de
performances.
Développer un
processus de Par l’instauration d’une véritable dynamique d’amélioration
réalisation intégrant continue dont le premier jalon a été la certification ISO 9001
le management par la version 2000 en Août 2006.
qualité

La CGI place ce dernier au centre de sa stratégie. Elle lui offre


Inscrire le client au
cœur de ses projets :
ainsi plus de confort, plus de qualité, une gamme de produits
toujours plus enrichie, mieux ciblée et plus innovante et surtout
adaptée à l’évolution contemporaine des modes de vie et des
tendances du moment.

Ouafae AKIL 71 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

VI. Métiers de la CGI

Par la conjugaison de ses différents métiers, la CGI est aujourd’hui


l’opérateur de référence capable d’apporter une référence globale en couvrant toute
la chaîne des besoins des particuliers, des entreprises et des investisseurs
institutionnels.
 Logement et résidentiel : villas, complexes résidentiels, villas en
villégiature, pôles urbains.
 Business centers : bureaux, complexes administratifs, espaces offshoring,
sièges sociaux et succursales, showrooms.
 Tourisme et détente : Resorts, complexes touristiques intégrés,
établissements hôteliers, golfs.
 Shopping et loisirs : Centres commerciaux, centres multifonctionnels et
marinas.
 Equipements communautaires : Centres hospitaliers, infrastructures de
sport, centres universitaires.

VII. Organisation et organigramme

Au rythme de l’évolution du secteur, la CGI a adapté son organisation à la


nouvelle structure du marché. Mettant ainsi un outil performant au service d’une
politique à long terme, elle a opté pour un nouveau mode de gouvernance à conseil
de surveillance et à directoire, et une nouvelle organisation par pôles métiers
conjuguée avec une représentation régionale pour plus de proximité.
A cet effet 10 directions régionales permettront à court terme d’assurer un maillage
étroit du territoire national et une meilleure réactivité dans la prise de décision.
L’organisation de la CGI est donc articulée autour de 4 pôles (le Pôle Finances, le
pôle logement, le pôle Tertiaire et le pôle support), et de trois directions attachées
directement au directoire (Direction de Développement foncier, Direction du
contrôle de gestion, de l’audit et de la qualité et direction de la Communication et
des relations publiques.

Ouafae AKIL 72 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Section II : Aspects juridiques et comptables

I. Aspects juridiques

Le secteur immobilier est réglementé par un ensemble de lois visant à doter le domaine
d’une force législative et de permettre son essor dans les meilleures conditions basées
sur la transparence et selon des standards reconnus et fiables.

II. Aspects comptables

Les principales méthodes et pratiques comptables appliquées au sein de la CGI


se résument comme suit :

Ouafae AKIL 73 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 Immobilisations en non valeur : Cette rubrique qui correspond aux


charges à répartir est amortie sur 5 ans.
 Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont
évaluées à leur coût historique d’acquisition. Elles sont composées
essentiellement de logiciels qui sont amorties de façon linéaire sur 3 à 5
ans.
 Immobilisations corporelles : Les immobilisations corporelles sont
enregistrées au coût d’acquisition hors taxes récupérables ou au coût de
production lors de la livraison à soi même des constructions (logements).
Elles sont amorties de façon linéaire en application des taux suivants :

 Constructions : 4%
 Agencement et aménagements des constructions : 10%
 Matériel de transport : 20%
 Matériel informatique : 33%
 Matériel et mobilier de bureau et aménagements Divers : 10% - 20% et 33 %

 Immobilisations financières :Elles sont constituées essentiellement des


titres de participation ainsi que les prêts à plus d’un an. Les titres de
participation sont valorisés au prix d’acquisition, les prêts octroyés à des
tiers et au personnel de la Compagnie sont enregistrés à la valeur
nominale.
 Stocks : Le stock des « terrains, études et équipements » est valorisé au
coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat des terrains, les frais
accessoires d’achat (droits d’enregistrement, de conservation foncière….)
ainsi que les dépenses d’études et des travaux de viabilisation et
d’équipement (travaux de lotissement). Le stock des « constructions en
cours » est valorisé au coût des terrains et des équipements ainsi que les
coûts des travaux de construction. Les stocks des programmes achevés «
constructions terminées » comprennent l’ensemble des coûts des terrains
d’équipement ou de constructions, y compris les charges restant à payer
sur ces programmes qui sont constatées sous forme de dettes
provisionnées. La CGI a opté depuis l’exercice 2009, à un changement de

Ouafae AKIL 74 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

méthode consistant à activer dans le coût des stocks les frais financiers y
afférant.
 Provisions pour dépréciation des stocks : Les études et
équipements sont provisionnés lorsqu’ils sont susceptibles d’être
partiellement ou totalement abandonnés. Les constructions achevées
et/ou en cours sont provisionnées pour tenir compte notamment des
surcoûts affectant les programmes concernés et à chaque fois que les
prix de vente attendus sont jugés inférieurs aux coûts de réalisation
des programmes concernés.

 Comptes mandants (Maîtrise d’ouvrage déléguée) : Les montants


des travaux réalisés par la compagnie en qualité de Maître d’Ouvrage
Délégué, sont débités dans les comptes de charges par nature et font
l’objet d’un transfert aux comptes mandant concernés à la clôture de
l’exercice. Ces comptes sont donc débités du montant des travaux
réalisés en Maître d’Ouvrage Délégué et crédités des collectes de fonds
auprès de mandants.

 Provisions réglementées : Cette rubrique est constituée du reliquat


de la provision pour investissement constituée en 2007 et la provision
pour acquisition de logements constituée en 2000 pour faire face aux
prêts sollicités par le personnel CGI.

 Provisions pour risques et charges : Elles comprennent les


provisions destinées à couvrir les risques contentieux connus à la date
d’arrêté des comptes. Leur évaluation est effectuée en fonction de
l’Etat des procédures en cours et de l’estimation des risques encourus
à la date d’arrêté des comptes.

 Clients – ventes : Les ventes des unités de logements, de commerce


ou de lots de terrain ne sont comptabilisées qu’après signature des
contrats définitifs par la Compagnie et les acquéreurs (méthode de
l’achèvement). Les avances collectées auprès des attributaires de lots
ou de constructions sont logées dans des subdivisions nominatives de
comptes clients créditeurs et sont identifiés par un code programme.

Ouafae AKIL 75 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Elles sont apurées au fur et à mesure de la constatation comptable


des ventes. La marge d’intervention, sur les opérations pour lesquelles
la Compagnie intervient en qualité de Maître d’Ouvrage Délégué, est
constatée en produits au fur et à mesure de sa facturation.
 Provisions pour dépréciation des créances clients : La Compagnie
provisionne les créances douteuses ayant fait l’objet de recours
judiciaires.

 Taxe sur la valeur ajoutée : La TVA déductible au titre de


l’acquisition de travaux et de prestation pour la réalisation des
programmes (y compris les lotissements) ainsi que la taxe afférente à
l’acquisition des immobilisations et des prestations nécessaires au
fonctionnement de la Compagnie sont enregistrées dans des comptes
de créances sur l’Etat. La TVA collectée au titre des ventes, des
produits financiers et des prestations de service est logée dans les
subdivisions concernées des postes de TVA « Etat passif ». Il est à
noter particulièrement que la TVA grevant les travaux de lotissement
est imputée globalement sur la TVA collectée au titre des ventes et
prestations de la Compagnie et fait l’objet d’une régularisation à
l’achèvement et à la livraison à soi même des lots concernés. Pour les
opérations pour lesquelles la CGI intervient en tant que Maître
d’Ouvrage Délégué, les coûts des travaux sont enregistrés TTC.

Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI

Section I : Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation

I. Aspects organisationnels de la consolidation des comptes au sein de la CGI

 L’outil de consolidation HFM

- Généralités

Pour élaborer ses comptes consolidés, toutes les entités du groupe CDG( y compris
la CGI) utilisent l’outil de consolidation HFM (Hyperion Financial Management) qui

Ouafae AKIL 76 Mémoire de fin d’étude


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normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

est une solution globale de consolidation installée sur une base de données unique
accessible à partir d’une plateforme web et qui permet de standardiser la remontée
en utilisant un seul outil.

- Configuration de l’outil au sein du Groupe CDG

Les orientations fonctionnelles suivantes ont été retenues au niveau de l’outil de


consolidation :

 Un déploiement et une maintenance de l’outil légers : l’outil HFM


fonctionne sur un mode dit « Web », ce qui signifie que l’ensemble des filiales
se connecte à l’application centrale à l’aide d’une connexion et d’un
navigateur Internet.
 Une saisie décentralisée de l’ensemble des informations : les filiales se
connectent directement à l’application HFM pour saisir leur liasse de
consolidation avec les informations relatives aux données intra-groupes et les
retraitements IFRS.
 Possibilité d’importer les données financières directement à partir des
systèmes comptables : afin d’alléger les travaux de saisie manuelle, il sera
possible d’utiliser un module d’interface qui permettra, grâce à une
correspondance de comptes préétablie, d’alimenter directement la liasse de
consolidation avec les informations issues des systèmes comptables.
 Gestion d’un plan de comptes et des formats de restitution multi-
métiers : afin de répondre aux besoins spécifiques des différents métiers
représentés dans le groupe, le plan de comptes a été élaboré avec une
articulation par métier (bancaire, assurance, immobilier et général).
 Gestion de plusieurs organigrammes et périmètres : pour les besoins de
présentation de l’information sectorielle (IFRS 8) ainsi que pour permettre
aux différents paliers (holdings) du groupe de produire des comptes
consolidés sur leur propre périmètre.
 Traitement automatisé des écritures de consolidation : la plupart des
écritures de consolidation telles que les éliminations des opérations internes,
des titres, le partage des capitaux propres etc.. seront gérées par des
automatismes.

Ouafae AKIL 77 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 Cadencement de la collecte des informations : le principe retenu au


niveau du processus de consolidation du groupe est de cadencer la remontée
des données par grandes catégories :
- Informations sur le portefeuille « Titres » : détentions de titres et composition
du capital en nombre de titres (ces informations permettront de construire le
périmètre de consolidation);
- Informations sur les données intra-groupes : déclaration des créances &
dettes et des charges & produits intra-groupes en vue de la réconciliation des
positions réciproques ;
- Liasse de consolidation : bilan, compte de résultat, flux du bilan et
informations annexes.

 Données du reporting consolidé

Les données qui constituent la liasse de consolidation sur HFM se présentent


comme suit :

- Données relatives au portefeuille (Scénario PTF)

Le portefeuille est renseigné sur les comptes système, le calcul du périmètre se fait
sur la base de la déclaration de l’émetteur. A partir du portefeuille titre, les
détentions directes et indirectes ainsi que circulaires sont calculées en automatique
à partir du nombre de titres émis par chacune des filiales. HFM tient compte des
droits de vote simples et doubles. Les données de portefeuille-titres (Nombre de
titres émis, détenus), les pourcentages et les méthodes peuvent être restitués dans
les états de restitution du module Report. De plus, HFM permet à la fois de créer
des périmètres en râteau ou hiérarchiques. La hiérarchie des organigrammes
permet une gestion graphique des paliers de consolidation qu’ils soient légaux ou de
gestion. Ces périmètres peuvent comporter plusieurs niveaux (sous-périmètres
juridiques ou de management).

- Données inter-compagnies (Scénario INTERCO)

Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il
s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc. Dans

Ouafae AKIL 78 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

l'optique de la consolidation, il est nécessaire d'éliminer celles-ci des comptes de la


société mère et de ceux des filiales. Les opérations intragroupes sont saisies sur un
scénario dédié « Scénario INTERCO », ceci rend le renseignement de ces opérations
totalement indépendant du renseignement des autres composantes de la liasse de
reporting.
L’obligation de déclarer et de réconcilier les opérations intragroupes réciproques
n’incombe qu’aux filiales en intégration globale.

- Autres éléments du reporting consolidé (Scénario CONSO)

Ces éléments constituent la principale composante de la liasse de consolidation


HFM, ils se détaillent comme suit :

 Balance : les balances sociales sont soit chargées soit saisies directement
dans les webforms appropriées au métier de la filiale en utilisant la
codification du plan comptable Groupe.
 Variations du Bilan : il s’agit de ventiler les variations des principaux postes
du bilan (Immos Financières, Immos Corporelles, Amorts, Provisions sur les
différents flux de variations (AUG, DIM, DOT, REP etc…), pour éviter le
déclenchement des contrôles bloquants de la liasse les flux CHMET, REC et
FUS doivent être équilibrés.
 Annexes et autres informations : il s’agit de ventilations spécifiques à chaque
métier, les entités doivent ventiler les soldes des postes (Prêts, Dettes, Immo
Financières Emprunts Oblig. etc… suivant les critères demandés (échéancier,
natures de la clientèle, zone géographique)
 Retraitements IFRS : il existe des applications spécifiques à chaque
retraitement IFRS, chacune d’elles reprend les comptes qui seront impactés
par l’application d’une norme IFRS. Ces applications fonctionnent suivant les
logiques métiers et flux.
 Intragroupes non réciproques : c’est au niveau de cette partie de la liasse que
sont renseignées les données relatives aux traitements de consolidation
(Ecarts d’acquisition, Dividendes, Provisions internes, Titres de participation,
marges et PV internes)
 Validation de la liasse : constitue la dernière phase du processus de
renseignement de la liasse, celle-ci se fait via le Workflow de validation, il

Ouafae AKIL 79 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

permet une validation étape par étape avant d’agréger les données au niveau
Groupe.
 Rapports de certification : toutes les entités du périmètre sans exception
doivent entamer la certification de leurs liasses de consolidation sur HFM
suivant le délai prescrit dans le planning (Cf Planning de clôture 12-2010), la
certification de la liasse inclue les éléments suivants :

- Répartition de capital de l’entité


- Données Intercos ainsi que leur rapprochement
- Balances en soldes
- Variations du bilan
- Retraitements IFRS en soldes et en flux
- Les intragroupes non réciproques (calculs des écarts d’acquisition, prov.
Internes, dividendes, titres de part. marges et PV, etc…)
- Liasse d’impôts différés sur HFM
- Ecritures manuelles
- Annexes et autres informations

Il est à signaler que le responsable de saisie, le responsable de palier et l’auditeur se


partagent la responsabilité de la fiabilité et la qualité de l’information remontée à la
CDG.

 Planning des remontées

Afin de clôturer les comptes consolidés du groupe CDG dans les délais, un planning
de clôture est diffusé à l’ensemble des filiales à l’occasion de chaque arrêté, en vue
de les sensibiliser aux délais qui doivent être respectés pour renseigner leurs liasses
de consolidation. Toutes les entités doivent se conformer au planning du Groupe
pour respecter l’engagement pris envers la Direction Générale du Groupe et les
délais de publication règlementaires.
Le planning de l’arrêté au 31/12/2010 se présente comme suit :

Ordre Tâche Date fin Réalisation


1 Ouverture de la 02 Janvier Equipe Centrale
période sur HFM

Ouafae AKIL 80 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

2 Renseignement de 10 Janvier Toutes les Entités


la répartition du
capital et des titres
de participation
détenus
3 Renseignement et 30 Janvier Filiales en IG
rapprochement des seulement
opérations
intragroupe
réciproques
4 Chargement de la 08 Février Toutes les entités
balance au
31/12/2010 au
niveau de HFM
5 Renseignement des 15 Février Toutes les entités
flux
6 Saisie des 17 Février Toutes les entités
écritures de
retraitement
IFRS13
7 Renseignement des 21 Février Toutes les entités
IG non réciproques
8 Renseignement de 25 Février Toutes les entités
la preuve d’impôts
9 Renseignement des 28 Février Filiales en IG
annexes seulement
10 Validation des 1 Mars Toutes les entités
contrôles
11 Certification des 10 Mars Toutes les entités
liasses de
consolidation par
les CAC
12 Fermeture de la 15 Mars Equipe Centrale
période sur HFM

II. Etat des lieux de la consolidation des comptes au sein de la CGI

Nous présentons dans ce qui suit la démarche de la consolidation des comptes au


sein de la CGI en ayant pour méthodologie de suivre une à une les étapes
nécessaires à l’établissement de comptes consolidés. Ces étapes sont :

13
Y compris el test de dépréciation tel que préconisé par l’IAS 36

Ouafae AKIL 81 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

• Détermination du périmètre de consolidation


Etape 1

• Détermination de la méthode de consolidation


Etape 2

• Retraitements préalables à la consolidation


Etape 3

• Intégration des comptes


Etape 4

• Retraitements destinés à éliminer les opérations internes


Etape 5

• Ecritures de consolidation et élaboration des comptes consolidés


Etape 6

Etape 1 : Détermination du périmètre de consolidation

Filiales % d’intérêt % de contrôle Partenariats


Dyar Al Mansour 100% 100% -
AlManar 70% 70% Sama Dubai
Developement
Company
Morocco Dream 100% 100% -
Resort
SAMEVIO 70% 70% Asma Invest
GIE AVVB 50,64 % 100% -
IMMOLOG 50% - Addoha
SDRT IMMO 50% 50% P&V Maroc
Major Development 50% 50% Mawared
Company
SEPGB 50% 50% CADEX
AMWAJ 20% - Sama Dubai

Etape 2 : Détermination de la méthode de consolidation

A la date du 31 décembre 2010, les sociétés incluses dans le périmètre de


consolidation sont détaillées comme suit :

Ouafae AKIL 82 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Filiales Méthode de consolidation

CGI Intégration globale

Dyar Al Mansour Intégration globale

Al Manar Developement Company Intégration globale

Morocco Dream Resort Intégration globale

SAMEVIO Intégration globale

GIE AVVB Intégration globale

IMMOLOG Mise en équivalence

SDRT IMMO Intégration Proportionnelle

Major Development Company Intégration Proportionnelle

SEPGB Intégration Proportionnelle

Il est à noter que les comptes de l'exercice 2010 ne prennent pas en compte la
consolidation de la société AMWAJ.

Etape 3 : Retraitements préalables à la consolidation

Chez l’entreprise mère Compagnie Générale Immobilière :

Les immobilisations en non valeurs :

- Immobilisations en non valeurs : On procède à l’annulation du net pour la


catégorie des immobilisations en non valeurs.
- Autres charges externes : On ajoute dans ce poste le montant brut des
immobilisations en non valeurs acquises durant l’exercice 2010
- Dotations d’exploitation : on annule l’impact des dotations d’exploitation aux
amortissements de l’immobilisation en non valeurs relatives à l’exercice
2010

Les contrats de location financement (Crédit-bail) : IAS 17

- Les constructions : On retraite le montant net de constructions par l’ajout


du différentiel entre la valeur initiale du bien (HT) et l’amortissement à fin
2010.

Ouafae AKIL 83 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

L’amortissement = Valeur initiale du bien (HT) * durée consommée


totale/Durée de vie du bien (mois)
La durée de vie du bien est estimée à travers le système d’amortissement par
composante.

- Matériel de transport : de même on retraite le montant total net de ce poste


en ajoutant le différentiel entre les valeurs initiales des matériels de
transport (HT) et de l’amortissement à fin 2010. L’amortissement Valeur =
initiale du bien (HT) * durée consommée totale/Durée de vie du bien (mois)

- Autres dettes de financement : on ajoute le différentiel de la somme des


emprunts et de la somme des remboursements cumulés.

Dans le cas de la CGI, la valeur de l’emprunt est égale à la valeur initiale du bien
(HT).

- Autres charges externes : on retraite le poste des autres charges externes


dans le compte résultat en le diminuant de la valeur de la somme des
redevances de l’exercice.

- Dotations d’exploitation : on ajoute la somme des dotations d’amortissement


de l’exercice relatives aux différents contrats de crédit-bail.

- Charges financières : on ajoute la somme des intérêts relatifs l’exercice 2010


dans le poste « Charges d’intérêt ».

Les provisions réglementées

Au passif, nous procédons à l’annulation des provisions pour logement. Dans le


compte Résultat, on procède à l’annulation des reprises non courantes sur
provisions réglementées dans le poste « Reprises non courantes ; transfert de
charges ».

L’impact fiscal

Impôts différés Actif : on ajoute dans ce poste la somme de l’impôt différé Actif de
l’exercice 2009 et celui de l’année 2010.

Ouafae AKIL 84 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Stocks

Il s’agit de stocker les terrains achetés durant l’exercice 2010 , et ce en diminuant le


poste Terrains de la valeur de terrains achetés et en augmentant le poste stock avec
les mêmes valeurs

L’impact résultat et réserves

Report à nouveau : on retraite ce poste en y ajoutant l’impôt différé actif 2009 -


l’impôt différé passif 2009- la valeur nette des immobilisations en début d’exercice +
la valeur nette relative aux contrats Leasing en début d’exercice + le montant des
provisions réglementées en début d’exercice2010.

Résultat net de l’exercice : on retraite ce poste en y ajoutant la somme des


retraitements relatifs au CPC diminué de l’impact résultat Impôt différé Actif plus
l’impact résultat Impôt différé Passif.

Etape 4 : Intégration des comptes

Dans un souci de rigueur et de conformité aux normes de crédibilité et sincérité de


l’information produite, la CGI a procédé à l’audit légal de ces comptes consolidés
par un commissaire aux comptes.

Etape 5 : Retraitements destinés à éliminer les opérations internes

Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il
s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc.

Dans l'optique de la consolidation, il est nécessaire d'éliminer celles-ci des comptes


de la société mère et de ceux des filiales. L’obligation de déclarer et de réconcilier
les opérations intragroupes réciproques n’incombe qu’aux filiales en intégration
globale, celles-ci sont indiquées dans le périmètre de consolidation.

Etape 6 : Ecritures de consolidation et élaboration des comptes consolidés.

En respect du même processus de création de l’information financière et comptable,


et à partir des écritures de consolidation (agrégation et retraitements…) on procède
à l’élaboration des états financiers consolidés suivants :
- Bilan consolidé (BC);
- Comptes des Produits et Charges Consolidé (CPCC) ;

Ouafae AKIL 85 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- Tableau de Formation des Résultats Consolidé (TFRC) ;


- Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé (TFTC).

Ces états seront complétés par l’annexe (ETIC) un ensemble d’état et tableaux
faisant partie indissociables pour la lecture de ces états financiers.
Et pour une meilleure lecture de la situation financière de la CGI et des
performances réalisées, l’entité de consolidation élabore un rapport financier sur les
comptes consolidés mettant en exergue l’ensemble des variations constatées, et la
réconciliation entre les comptes individuels et les comptes consolidés.

III. Axes d’amélioration proposés

Dans un sens d’amélioration du processus de création de l’information financière


groupe, nous pouvons présenter les recommandations suivantes au titre de
l’exercice 2010. Ces recommandations ont été, pour la plupart, proposées dans le
rapport du commissaire aux comptes :
- Faire approuver les différentes liasses de consolidation des filiales par les
responsables financiers concernés ;
- Dans un souci d’homogénéisation des méthodes et procédures du Groupe, un
alignement des filiales aux taux d’amortissements pratiqués par le Groupe CDG est
à prévoir.
- Systématiser les arrêtés des comptes périodiques et automatiser les reporting de
consolidation.

D’après nos observations personnelles à l’issue de ce stage de deux mois, nous


pouvons présenter d’autres recommandations en vue d’améliorer l’organisation et la
fiabilité de l’information comptable au sein de la CGI :

 Système d’information
Dans un souci de renforcement de la fiabilité de l’information produite, plusieurs
états de reporting pourraient être développés permettant un suivi progressif des
évolutions des réalisations des sociétés filiales, et de mettre le point sur les arrêtés
périodiques. Aussi, des réflexions ont-elles été menées pour une automatisation
plus efficace des travaux de consolidation.

Ouafae AKIL 86 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

En effet, la CGI – et tout le Groupe CDG- aurait largement besoin de mettre en


place un nouveau système d’information plus performant que le logiciel de
consolidation Groupe HFM mis en place actuellement. Ce nouveau système
d’information viendrait pallier aux insuffisances et inconvénients de HFM. En effet,
ce dernier ne permet pas une présentation automatisée et actualisée des données
de consolidation filiale, mais seulement la saisie manuelle des données comptables
des filiales avec tout ce que cela représente comme risques d’erreurs et de biais
pour la société mère.
 Reporting
L’élargissement du périmètre de consolidation du Groupe nécessite davantage une
maitrise de l’informationnel, et un suivi rigoureux des retraitements effectués pour
un exercice donné, d’où la nécessité d’avoir des situations périodiques permettant le
suivi des réalisations, pour aider à dans la prise de décision au cours de l’exercice
et alléger le volume de travail de fin d’exercice.
 Délais
Bien que le délai de rigueur pour la clôture des comptes consolidés au sein de la
CGI ait été préalablement fixé par le Groupe CDG comme étant le 15 Mars, force est
de constater qu’un manque de coordination entre les directeurs financiers des
filiales et de la société mère a provoqué un retard d’un mois pour la remontée de la
liasse consolidée au groupe CDG. C’est pour cela, que nous préconisons un contrôle
plus strict du respect des délais de clôture des comptes annuels par les filiales de la
CGI.

 Effectif des équipes de consolidation


Compte tenu de l’importance de l’information financière dans la prise de décision
au niveau de la CGI, cette dernière devrait penser à étoffer l’équipe de
consolidation des comptes à travers le recrutement de nouveaux profils pour
permettre une meilleure gestion des flux d’information et suivre l’exigence des
différentes parties prenantes de l’information comptable et financière de la société
mère.

 Prévision du passage aux normes IAS/IFRS


La CGI prépare le passage aux normes comptables internationales IAS/IFRS en vue
d’assurer une meilleure qualité de l’information financière communiquée à ses
partenaires. Ce travail converge vers le sens de mettre en lumière tous les aspects

Ouafae AKIL 87 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

nécessaires à la réussite du processus de passage aux normes comptables


internationales. Ce point sera traité dans la section suivante.

Section II : Projet d’harmonisation de la consolidation des comptes selon les normes


IAS/IFRS

La législation comptable marocaine prend progressivement conscience de


l’importance des normes comptables internationales afin de pallier aux lacunes
relevées dans les normes actuelles en matière d’une présentation économique de la
situation financière de l’entreprise.
Dans ce sens, le rapport sur le respect des normes et codes (RRNC21), préparé par
la banque mondiale (BM) et le fonds monétaire international (FMI) pour évaluer les
normes et pratiques applicables aux entreprises marocaines, relève que « le
référentiel comptable marocain est rarement formellement identifié et les normes
utilisées présentent souvent des lacunes significatives … ».
C’est dans ce contexte, que le Groupe CDG a entamé un projet d’envergure au
niveau de tout le groupe : le « full IFRS ». Par conséquent, la CGI en tant que filiale
de la CDG Développement optera pour l’adoption des normes IAS/IFRS au service
d’une information financière fiable et pertinente.

I. Travaux préliminaires au processus du passage

I.1. Définition de la Démarche interne de l’applicabilité des normes IAS/IFRS

Le passage vers les normes IAS/IFRS sera minutieusement accompagné d’une


démarche de diagnostic interne de l’organisation comptable actuelle ainsi qu’une
analyse de l’impact des normes sur les comptes du Groupe.
L’objectif est de réaliser une meilleure transition à moindre coût tout en assurant
l’implication de toute la hiérarchie ainsi qu’une prise en conscience collective de
l’importance de ce chantier dans la vie du Groupe. Ainsi, la démarche est
synthétisée dans le schéma suivant :

Ouafae AKIL 88 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Phase de préparation du passage aux normes

• Identification et analyse des normes


• Etude des spécificités organisationnelles et comptables de la CGI ayant un impact
sur ses comptes en relation avec les nouvelles dispositions des normes comptables
inernationales
• identification et interprétation des principales normes ayant un impact sur les
états financiers consolidés de la CGI
• Adaptation des procédures comptables internes en harmonie avec normes IFRS au
niveau du Groupe CDG.

Phase opérationnelle du passage vers les normes

• Etablissement des états financiers selon les normes IAS/IFRS


• Mise en place d'un référentiel interne propre à la CGI et ses filiales des normes
IAS/IFRS

Phase post-passage

• Publication des tableaux de réconciliation du bilan d'ouverture entre les normes


marocaines et l'IFRS
• Conclusions et Recommandations
• Présentation des résultats du projet

Figure : Démarche du passage aux normes IAS/ IFRS à la Compagnie Générale


Immobilière

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche décrite, nous avons opté
pour la réalisation des actions suivantes :
 Réalisation d’un benchmarking auprès des Groupes marocains ayant opté
pour l’adoption des normes IAS/IFRS pour tirer les conclusions nécessaires ;
 Etude des conclusions tirées de l’analyse des spécificités organisationnelles
et comptables du Groupe traitées précédemment au niveau de ce rapport ;
 Elaboration d’une lettre, visée par le directeur comptable et financier de la
société mère CGI, adressée à l’ensemble des sociétés filiales en vue de les
mettre au courant de chantier de passage aux normes comptables
internationales envisagées par la CGI. Ainsi, cette lettre a été accompagnée

Ouafae AKIL 89 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

d’un questionnaire mis en annexe qui retrace l’appréciation de degré


d’implication du corps comptable et financier du Groupe par rapport au
projet de passage. Les résultats de ce questionnaire ne peuvent être
malheureusement présentés dans le cadre de ce présent rapport, étant
donné que les destinataires, à savoir, les cadres comptables des sociétés
filiales de la CGI ne l’ont pas encore traité ;
 Réalisation d’une analyse comparative entre les normes actuelles appliquées
par la CGI et les normes IAS/IFRS ;
 Déceler les éventuelles divergences entre les traitements IAS/IFRS et les
traitements filiales au niveau de la CGI ;
 Elaboration d’une matrice de passage qui retrace l’impact des normes
IAS/IFRS sur les comptes de la CGI ainsi que la présentation de ses comptes
consolidés.
Les deux dernières étapes font l’objet de dernier axe de cette section.

L’application de la démarche préconisée ci-haut requiert certaines particularités


liées aux caractéristiques du processus de consolidation présent au sein de la CGI.
Dans ce sens, la CGI doit pallier aux lacunes de ses pratiques de consolidation
présentes pour se préparer au processus de passage aux normes IAS/IFRS. Cela
doit s’articuler autour des axes suivants :

 Rendre une importance particulière au renforcement de sa plateforme


informatique dédiée à la mise en place d’un nouveau système d’information
au niveau de la CGI ;
 Mettre en place son système de reporting en étroite collaboration avec les
sociétés filiales ;
 Renforcer son corps humain par des profils capables de relever les défis de la
CGI , surtout qu’elle est cotée à la Bourse de Casablanca.

I.2. Organisation du projet de conversion

Désormais, la Compagnie Générale Immobilière compte anticiper l’application des


normes IFRS par des diagnostics et des analyses réalisées en amont par l’entité
chargée du reporting et consolidation.

Ouafae AKIL 90 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Aussi, et afin de mener à bien ce projet de conversion, et de mesurer l’impact de ce


passage aux normes, la société a choisi de considérer l’exercice 2011 comme
exercice de première application du nouveau référentiel.

Ces travaux permettront :


 De procéder à l’analyse des options comptables ;
 D’apprécier les implications organisationnelles, fonctionnelles et
informatiques liées à la mise en place de ces nouvelles normes.

II. Impact du passage aux normes IAS/IFRS sur les comptes de la CGI

La première application fait allusion à la norme IFRS 1 « première application des


normes IFRS » promulguée en Juin 2003 en révisant l’IAS 1 « First-time Adoption of
International Financial Reporting Standards » et remplaçant la SIC 8 “Première
application des IAS en tant que référentiel comptable“. Cette norme rappelle
l’obligation d’un premier exercice d’information retraitée selon les normes
applicables, permettant ainsi d’assurer la comparabilité entre les exercices
comptables présentés et entre les sociétés appliquant les normes pour la première
fois en même temps.
Son principe général conduit à l’application rétrospective systématique de toutes les
normes en vigueur et détermination de son incidence sur les capitaux propres
d’ouverture.
Pour une simplification de la tâche des premiers adoptants, la norme IFRS1 prévoit
trois types de dispositions :
 L’obligation d’application des normes en vigueur à la clôture de l’exercice
concerné. À ce jour, elles sont de 39 normes dont 8 IFRS et 31 IAS non
annulés ou remplacés.
→ La CGI exprime son engagement au respect des normes reconnus, et de définir
ce corpus comme référentiel de tenue de ses comptes comptables consolidés.
 Exemption obligatoire limitant ainsi l’application rétrospective des normes,
elle concerne spécialement les normes IAS 32 « Instruments financiers :
informations à fournir et présentation » et IAS 39 « Instruments financiers :
comptabilisation et évaluation » et opération de couverture.
→ La CGI réitère son engagement au respect de cette disposition.

Ouafae AKIL 91 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Concernant les principaux points de divergence entre le traitement filiale selon les
normes marocaines et le traitement IFRS se présentent comme suit :

 IAS 2 : Stocks
Traitement filiale
 Le stock de CGI est composé de constructions en cours de réalisation ou
réalisées mais non encore déstockées ;
 Le coût des stocks comprend les frais de commercialisation et de publicité ;
 Les intérêts financiers éventuels sont exclus du coût des stocks ;
 Une partie du stock de matières premières et fournitures consommables est
provisionnée ;
Traitement IFRS

 Les frais de publicité constituent des charges de la période, et devront à ce


titre être déduits du coût du stock. Le montant des intérêts à inclure, dans le
cas d’un actif qualifié (plus de 12 mois de production), doit être déterminé en
retenant le Taux d’ Intérêt Effectif .
 Les provisions de matières premières ne sont admises en IFRS que si l’entité
dégage une marge négative sur la vente du produit fini obtenu à partir de ces
matières premières.

 IAS 12 : Impôts sur le résultat

Traitement filiale
 Régime fiscal de droit commun ;
 Taux IS = 30%.
Traitement IFRS
 Calcul et comptabilisation des impôts différés découlant des éléments
suivants :
- Différences temporelles taxables et déductibles ;
- Déficits fiscaux reportables et crédits de cotisation minimale éventuels ;
- Retraitements IFRS.
 Retenir le taux d’impôt effectif (IS / Résultat fiscal) pour le calcul des
impôts différés. Il convient d’établir un échéancier fiscal permettant
d’appliquer aux différences temporelles le ou les taux d’impôt à la date de

Ouafae AKIL 92 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

reversement (en retenant la réduction d’impôt liée à l’introduction en


bourse )
 Les impôts différés actifs calculés ne seront comptabilisés que si les
bénéfices fiscaux futurs permettent de les utiliser.

IAS 16 : Immobilisations corporelles


Traitement filiale
 La CGI applique les taux d’amortissement admis fiscalement sans tenir
compte de la durée d’utilité des immobilisations ;
 Les immobilisations corporelles comprennent essentiellement les
constructions et le mobilier, matériel de bureau et aménagements divers.
Traitement IFRS
 Le montant amortissable des immobilisations corporelles y compris les frais
d’acquisition, doit être réparti systématiquement sur leur durée d’utilité.
 Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par
rapport au coût total de l’élément doit être amortie séparément
(amortissement par composants) selon le modèle du Groupe CDG.
IAS 11 : Contrats de construction

Traitement filiale
 L’activité de CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS
11.
Traitement IFRS
 Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.

IAS 17 : Contrats de location

Traitement filiale

 La société dispose de contrats de leasing portant sur le siège social et sur des
véhicules de fonction.

Traitement IFRS
 Les contrats de leasing en position preneur répondent à la définition d’un
contrat de location financement et devront par conséquent être retraités en
application des dispositions de la norme IAS 17. La construction activée doit
être traitée selon IAS 16 (amortissement).

Ouafae AKIL 93 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 Pas de contrat de location en position bailleur identifié.

IAS 18 :Produits des activités ordinaires

Traitement filiale

 Le chiffre d’affaire de la CGI est composé essentiellement des recettes liées:


- aux activités de maîtrise d’ouvrage ;
- aux activités de maîtrise d’ouvrage délégué
Traitement IFRS
 Le chiffre d’affaire lié à la prestation de service (MOD) devra être comptabilisé
au fur et mesure de l’avancement réel des travaux effectués.

IAS 19 : Avantages du personnel

Traitement filiale
 Pas d’avantages à terme identifiés.
Traitement IFRS
 Aucune divergence identifiée.

IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques

Traitement filiale
 Pas de subventions identifiées.
Traitement IFRS
Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.

IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Traitement filiale
 Pas d’écart de conversion constatés au 31 décembre 2010.
Traitement IFRS
 Aucune divergence identifiée.

IAS 23 :Coûts d’emprunts

Traitement filiale
 La CGI ne dispose pas de dettes de financement au 31 décembre 2010.

Ouafae AKIL 94 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Traitement IFRS
• Aucune divergence identifiée.

IAS 37 : Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

Traitement filiale
 Les comptes de la CGI font ressortir des :
- Provisions réglementés pour ;
- Provisions pour risques et charges correspondant principalement à une
provision pour risque fiscal et des charges à payer.
Traitement IFRS
 Les provisions réglementées sont constituées pour profiter d’avantages
fiscaux, et sont par conséquent annulées au niveau des comptes consolidés.
 Les provisions pour risques fiscaux doivent être annulées en raison de
l’absence d’une obligation actuelle (notification de l’administration fiscale) ;
 Les provisions pour charges à payer devront être reclassées en dettes
(charges à payers).
IAS 38 : Immobilisations incorporelles

Traitement filiale
 Les charges à répartir constatés dans les immobilisations en non valeurs
correspondent principalement aux frais d’augmentation du capital.
Traitement IFRS
 Les frais d’augmentation du capital ne répondent pas à la définition d’un
actif et devront par conséquent être annulés en contrepartie des capitaux
propres.
IAS 32/39 : Instruments financiers

Traitement filiale
 CGI dispose des actifs financiers suivants :
- Prêts immobilisés;
- Créances de l’actif circulant ;
- Disponibilités et valeurs de placement.
 CGI dispose des passifs financiers suivants :
- Dettes du passif circulant ;
- Trésorerie – Passif.
Traitement IFRS

Ouafae AKIL 95 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 Les prêts et créances devront être maintenus au coût amorti avec


constatation en résultat des provisions pour dépréciation éventuelles.
 Les dettes commerciales sont reconnues initialement à leur juste valeur, soit
la valeur actualisée si cette actualisation est significative.

IAS 40 : Immeubles de placement

Traitement filiale
 Pas d’actifs immobiliers loués à des tiers.
Traitement IFRS
 Aucune divergence identifiée.

IAS 41 : Agriculture

Traitement filiale
 La CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS 41.
Traitement IFRS
 Cette norme n’est pas applicable à la CGI.

IFRS 2 : Paiement fondé sur des actions

Traitement filiale
 Pas de transactions identifiées.
Traitement IFRS
 Aucune divergence identifiée.

IFRS 5 : Actifs non courants destinés à la vente et activités abandonnées

Traitement filiale
 La CGI n’a pas d’actifs non courants destinés à la vente ni d’activité
abandonnée.
Traitement IFRS
 Aucune divergence identifiée

IFRS 6 : Exploration et recherche minière

Traitement filiale

Ouafae AKIL 96 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

 La CGI n’intervient pas dans le cadre du secteur minier.


Traitement IFRS
 Cette norme n’est pas applicable à la CGI.

Une des innovations majeures apportées par l’adoption des normes comptables
internationales IAS/IFRS est la création d’un cadre conceptuel qui définit les
objectifs des états financiers (qualité et transparence), les propriétés de
l’information financière (comparabilité, fiabilité, pertinence, et intelligibilité) tous en
précisant les limites de sa production (le respect des délais et le rapport
cout/avantages).
Afin d’assurer la comparabilité prescrite par cette normes les états financiers à
adopter par le Groupe présenteront les caractéristiques suivantes :
 Bilan
Les principales modifications concernent :
- la ventilation des actifs et des passifs en courants et non courants ;
- le reclassement des impôts différés.

Ouafae AKIL 97 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Tableau : Bilan Consolidé selon les normes IAS/IFRS

 Compte des produits et charges


Compte tenu de la pratique et de la nature de l’activité, la présentation du compte
de résultat par nature de produits et de charges a été maintenue. La principale
modification affectant le compte de produits et charges est l’identification du Coût
de l’endettement financier net.

Ouafae AKIL 98 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Tableau : Compte des produits et charges consolidé selon les normes IAS/IFRS

 Tableau des flux de trésorerie


Aucune modification due au changement de référentiel n’étant apportée à la
trésorerie nette, les seules différences par rapport à la présentation antérieure
consistent en des reclassements et indications plus détaillées tel que le classement
du coût de l’endettement dans le flux de trésorerie lié aux opérations de
financement.

Ouafae AKIL 99 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Tableau : Tableau des flux de trésorerie consolidé selon les normes IAS/IFRS

 Etat des variations des capitaux propres


Aucune modification par rapport à l’ancien référentiel.

Ouafae AKIL 100 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Tableau : Etat des variations des capitaux propres selon les normes
IAS/IFRS

 L’annexe
L’information fournie en annexe par le biais des notes explicatives des informations
fournies dans les états financiers ont été renforcées permettant une meilleure
lecture de la situation et des performances financières du groupe, formant ainsi un
tous indissociable au service des différentes partie prenantes de l’information du
groupe.
En somme, outre les changements apportés à la présentation des états financiers,
la conversion au nouveau référentiel a généré les changements suivants :

Ouafae AKIL 101 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Impact bilan d'ouverture Impact états financiers


Normes IFRS au 31.12.2010 futurs
Significatif Non Significatif Non
significatif significatif
IAS 1 Présentation des états x x
financiers
IAS2 Stocks x x
IAS 7 Tableaux des flux de x x
trésorerie
IAS 8 Méthodes comptables, x x
changements
d’estimation comptables
et erreurs
IAS 10 Evènements postérieurs x x
à la date de clôture
IAS 11 Contrats de x x
construction
IAS 12 Impôts sur le résultat x x
IAS 14 Information sectorielle x x
IAS 16 Immobilisations x x
corporelles
IAS 17 Contrats de location x x
IAS 18 Produits des activités x x
ordinaires
IAS 19 Avantages du personnel x x
IAS 20 Comptabilisation des x x
subventions publiques
IAS 21 Effets des variations des x x
cours des monnaies
étrangères
IAS 23 Coûts d’emprunt x x
IAS 24 Information relative aux x x
parties liées
IAS 26 Comptabilité et x x
rapports financiers des
régimes de retraite
IAS 27 Etats financiers x x
consolidés et
individuels
IAS 28 Participation dans des x x
entreprises associées
IAS 29 Information financière x x
dans les économies
hyperinflationnistes
IAS 31 Participations dans des x x
coentreprises
IAS 32 Instruments financiers : x x
présentation
IAS 33 Résultat par action x x
IAS 34 Information financière x x
intermédiaire
IAS 36 Dépréciation d’actifs x x
IAS 37 Provisions, passifs x x
éventuels et actifs
éventuels
IAS 38 Immobilisations x x
incorporelles
IAS 39 Instruments financiers : x x
comptabilisation et
évaluation
IAS 40 Immeubles de x x

Ouafae AKIL 102 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

placement
IAS 41 Agriculture x x
IFRS 1 Première application x x
des normes
d’information
financières
internationales
IFRS 2 Paiement fondé sur des x x
actions
IFRS 3 Regroupement x x
d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance x x
IFRS 5 Actifs non courants x x
détenus en vue de la
vente et activités
abandonnées
IFRS 6 Prospection et x x
évaluation des
ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers : x x
information à fournir
IFRS 8 Segments opérationnels x x

Tableau : Matrice du passage aux normes IAS/IFRS de la Compagnie Générale


Immobilière

D’ après cette matrice, il convient de mettre l’accent sur les normes suivantes :
- Stocks
- Impôts sur les résultats
- Immobilisations corporelles et incorporelles
- Contrats de location
- Produits des activités ordinaires
- Provisions
- Instruments financiers

Malgré la sensibilité de ce processus de passage et son importance, la CGI doit


prendre connaissance des différents aspects des normes au-delà de leurs
prescriptions afin d’éviter un ralentissement au niveau de sa santé financière. Il
s’agit bien évidement de la notion de la juste valeur en relation avec le débat actuel
sur sa responsabilité (significative ou marginale) dans la détérioration de la
situation des grandes firmes internationales et, de ce fait, le déclenchement de la
crise financière internationale dont le secteur immobilier en particulier se présente
comme l’un des secteurs les plus fortement touchés.

Ouafae AKIL 103 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Conclusion de la seconde partie

La réussite de la mise en place de la consolidation des comptes dans un univers


immobilier ainsi que son harmonisation au référentiel comptable international
IAS/IFRS, est conditionnée par la mobilisation de toutes les entités de la
Compagnie Générale Immobilière, société mère et filiales.
Ainsi, la définition d’une organisation évolutive et flexible permet au Groupe de
garantir la souplesse de la circulation de l’information à travers toutes ses entités.
De ce fait, le rôle de la société mère et des sociétés filiales devrait être
minutieusement définit :
- D’un côté, la société mère se chargera de la coordination entre les différentes
sociétés filiales ainsi que l’allocation des ressources nécessaires à leur
développement pour une meilleure convergence vers les objectifs fixés par le comité
de pilotage du groupe ;
- D’un autre côté, les sociétés filiales doivent disposer d’une organisation adaptée
aux exigences de la société mère en termes de délais, situations périodiques à
produire, système d’information.
Un système d’information totalement automatisé devrait permettre à toutes les
entités de la CGI de mieux gérer les flux d’informations entre elles pour donner lieu
à un meilleur regroupement de l’information nécessaire à l’implémentation du
système de la consolidation des comptes.
Une mise à jour de ce système reste nécessaire pour répondre au développement du
périmètre de consolidation du Groupe ainsi que les mutations de la réglementation
comptable en matière de la consolidation. De ce fait, l’adoption des normes
IAS/IFRS est un processus dynamique auquel les Groupes devraient accorder une
importance capitale.
La Compagnie Générale Immobilière prend conscience des mutations de
l’environnement économique et financier du secteur immobilier sur le plan national
et international, une raison pour laquelle le géant de l’habitat au Maroc entame un
processus de refonte de son système d’organisation interne par l’instauration de
nouveaux modes de gestion.

Ouafae AKIL 104 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Conclusion générale

Maintenant que la Compagnie Générale Immobilière est cotée en Bourse, elle est
dans l’obligation déontologique de présenter une image fidèle, transparente et
véridique de sa situation financière. Conséquemment, elle se doit de réussir son
projet de passage aux normes IAS/IFRS en vue de permettre aux investisseurs
internationaux une meilleure visibilité et une lecture plus juste de ses états
financiers.

Par ailleurs, la complexité du processus de consolidation, vu le degré d’intégration


très élevé qu’il présente fait que la CGI doit s’entourer de professionnels ayant les
compétences nécessaires pour la réussite du projet de mise en place d’un système
automatisé et efficace de consolidation .Un redéploiement des ressources surtout
de nature humaine reste alors nécessaire à la réussite du processus de mise en
place du système de consolidation conformément aux dispositifs marocain et
international.

En ce sens, nous signalons une rareté remarquée au niveau des profils au Maroc
orientés vers le domaine de la consolidation des comptes et de la comptabilité
Groupe, une telle adaptation des instituts de formation aux exigences de la nouvelle
donne de l’entreprise marocaine reste nécessaire. D’autant plus que le secteur
immobilier comporte plusieurs spécificités en matière de normes et pratiques
professionnelles ayant un impact direct sur le déroulement de travail des organes
chargés de la comptabilité.

La consolidation des comptes devrait alors être perçue avec une grande attention
lorsqu’il s’agit des Groupes immobiliers où une analyse et une appréhension des
différentes caractéristiques restent une nécessité.

Ce présent projet de mise en place d’un référentiel spécifique à la Compagnie


Générale Immobilière en matière de consolidation des comptes et de préparation du
passage aux normes IAS/IFRS sur lequel nous sommes portés préoccupés tout au
long de notre stage, converge dans le sens de permettre à la CGI de consolider ses
acquis dans ce domaine afin d’unifier son travail au niveau de toutes ses sociétés
filiales et de faciliter finalement le processus d’harmonisation de son arsenal
comptable de la consolidation au dispositif international.

Ouafae AKIL 105 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ce travail pourrait satisfaire également les besoins des Groupes marocains opérant
dans l’immobilier en termes de mise en place de leur système de consolidation ainsi
que les travaux préliminaires du passage aux normes IAS/IFRS.

En guise de rappel méthodologique, nous tenons à rappeler que notre projet reste
toujours un chantier incomplet sur le côté du passage aux normes comptables
internationales parce que notre analyse a porté essentiellement sur les travaux
préparatoires à ce dit passage et non au passage effectif.

Un tel passage se caractérise par la refonte de tout le système comptable de


consolidation existant conformément aux normes IAS/IFRS pour aboutir finalement
à une conversion des états financiers en conformité aux prescriptions des 38
normes précédemment traitées dans le cadre de ce présent rapport. Cette limite est
évidemment expliquée par la difficulté de réaliser un tel projet dans un délai ne
dépassant pas 3 mois et devant une difficulté annoncée d’appréhender le corpus
des normes comptables internationales pour assurer la meilleure interprétation de
leurs prescriptions.

Ainsi, ce projet pourrait constituer un champ d’investigation en vue des


prolongements possibles afin de donner lieu à un référentiel complet et unique au
niveau national. Nous pouvons alors envisager l’achèvement de ce chantier dans le
cadre de notre futur mémoire du master.

« Le gain de notre étude, c'est en être devenu meilleur et plus sage » (Montaigne).

Ouafae AKIL 106 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

BIBLIOGRAPHIE

Normes comptables

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- IFRS : Normes Comptables Internationales;

- Manuel des procédures comptables de la CGI.

- Méthodologie relative aux comptes consolidés ;

Livres et Ouvrages et diverses publications

- B. Baffournier ,« Les normes comptables internationales- IFRS/IAS », Economica,


Paris, 2005

- D. Mesple Lasalle, « La consolidation des comptes : normes IFRS & comparaison


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- Editions Francis Lefebvre : « Comptes Consolidés : Règles Françaises,


Comparaison avec les normes IAS » ;

- Editions Francis Lefebvre : « IFRS 2005 : Divergences France/IFRS » ;

- G. Heem, « Lire les états financiers en IFRS », éditions Organisation, 2004 ;

- J. Montier, G. Scognamiglo, « Techniques de consolidation », édition Economica,


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2004

- Rapport de la Banque Mondiale sur le Respect des Normes et Codes, émis le 25


juillet 2002 ;

Revues, Périodiques et Autres

Ouafae AKIL 107 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
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- « Normes IFRS, Philosophie différente » Intervention de M. Thierry Duval, NetPME,


Novembre 2003.

- « Reporting Réglementaire : La communication financière, une réelle stratégie


d’entreprise », VBF consulting, revue Banque, septembre 2007, n° 694

Etudes et Mémoires

- G. Heem et P. Alonzo (2003), « La normalisation comptable internationale : ses


acteurs, sa légitimité, ses enjeux », Revue d’économie financière, n° 71

- Laurent WASSENBERG « Quelques propositions pour le système d’information de


consolidation financière » : Mémoire pour l’obtention du diplôme postgrade en
informatique et organisation de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Université
de Lausane, 2001

- Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes


marocains : proposition d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du
diplôme national d’expert-comptable, ISCAE Casablanca, Mai 2005

Ouafae AKIL 108 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

LEXIQUE IMMOBILIER

- Cahier des prescriptions spéciales (CPS)

Il s’agit de clauses propres à chaque marché et comportant un descriptif détaillé des


travaux (mesures, tarifications, coût unitaire, exécution, réception,...).

- Certificat de propriété

Il s’agit de l’attestation délivrée par la conservation foncière attestant l’existence


d’un droit sur une chose ou une valeur ou encore d’une attestation désignant le
propriétaire d’une parcelle foncière et l’ensemble des charges la grevant.

- Déstockage

Il s’agit de l’opération par laquelle on procède à la sortie des stocks des produits
finis.

- Incorporation des frais financiers

Il s’agit d’une dérogation admise par le CGNC, permettant l’intégration des frais
financiers afférents aux emprunts contractés pour le financement des opérations
immobilières pendant le cycle de production allant du début des travaux jusqu’à la
date à la quelle les immeubles construits ou terrains aménagés sont en état d’être
livrés. L’incorporation de ces frais n’est possible que pour ceux directement
affectables à un ou plusieurs projets déterminés.

Les frais financiers ne peuvent être imputés à des terrains acquis dans le cadre de
la constitution de la réserve foncière.

- Maître d’œuvre

Personne ou entreprise qui est chargée de réaliser l’ouvrage pour le compte du


maître de l’ouvrage.

Ouafae AKIL 109 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

- Maître d’ouvrage

Personne ou entreprise pour le compte de laquelle un ouvrage immobilier est


réalisé.

- Maître d’ouvrage délégué

Le représentant du maître de l’ouvrage au niveau des aspects techniques, tout


organisme auquel sont confiées certaines missions ou travaux du maître d’ouvrage.

- Réserve foncière

Elle est constituée des terrains acquis dans la perspective d’être lotis ou pour y
édifier des bâtiments destinés à la revente. Ces terrains demeurent en réserve
foncière jusqu’au début des travaux de lotissement matérialisés par l’autorisation
de lotir ou de construire.

- Stock

Les stocks dans le secteur immobilier sont constitués principalement par :

- Les terrains non encore affectés à être lotis ou construits (réserve foncière) ;

- L’ensemble des travaux immobiliers de lotissement ou de construction en cours ;

- L’ensemble des travaux immobiliers de lotissements et/ou de construction


achevés en attente d’être livrés ou d’être vendus.

Les stocks ne comprennent pas des travaux de lotissement et de construction


effectués pour le compte des mandants dans le cadre de conventions en maîtrise
d’ouvrage déléguée.

Ouafae AKIL 110 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

LISTE DES ABREVIATIONS

 BLC : Bilan Consolidé


 BM : Banque Mondiale
 BTP : Bâtiments et Travaux Publics
 C.N.C : Conseil National de Comptabilité.
 CDVM : Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
 CGNC : Code General de la Normalisation Comptable
 CLT : Contrats à Long Terme
 CPCC : Compte des Produits et Charges Consolidé
 CRC : Comité de la Réglementation Comptable
 ESGC : Etat des Soldes de Gestion Consolidé
 ETIC : Etat des Informations Complémentaires
 ETICC : Etat des Informations Complémentaire Consolidé
 FBCF : Formation Brute de Capital Fixe
 FMI : Fonds Monétaire International
 IASB : International Accounting Standards Boards
 IASC : International Accounting Standards Committee
 IASCF : International Accounting Standards Committee Foundation
 IFAC : International Federation of Accountants
 IAS : International Accounting Standards
 IFRS : International Financial Reporting Standards
 MOD : Maîtrise d’Ouvrage Déléguée
 PCM : Plan Comptable Marocain
 PCSI : Plan Comptable du Secteur Immobilier
 TFC : Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé
 TFRC : Tableau de Formation des Résultats Consolidé
 TFTC : Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé
 VIT : Valeur Immobilière Totale

Ouafae AKIL 111 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Annexes

 Annexe 1 : Liasses de consolidation de la CGI


 Annexe 2 : Questionnaire du passage aux normes IAS/IFRS

Ouafae AKIL 112 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Annexe 1: Liasses de consolidation CGI (exercice 2010)

Actif

Ouafae AKIL 113 Mémoire de fin d’étude


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normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes CGI Retraités Comptes DAM Retraités


ACTIF
Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - - - -


- Frais préliminaires - - - - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - - - - -
- Primes de remboursement des obligations - - - - - -
A ECART D'ACQUISITION
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 9 372 732 5 651 082 3 721 650 708 056 206 843 501 213
C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300,00 1 478 300,00 - - - -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - - 708 055,91 206 843 501 213,27
I - Fonds commercial - - - - -
F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432,18 4 172 781,71 3 721 650,47 - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 76 641 599 28 502 813 48 138 785 39 757 485 9 586 226 30 171 258
I - Terrains 204 344,47 - 204 344,47 1 573 830,52 - 1 573 830,52
M - Constructions 51 698 035,00 13 638 622,56 38 059 412,44 29 596 045,26 5 565 467,71 24 030 577,55
M - Installations techniques, materiel et outillage - - - 669 851,61 192 292,14 477 559,47
O - Materiel de transport 3 268 062,00 1 980 845,38 1 287 216,63 1 347 804,33 1 277 481,41 70 322,92
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 21 444 157,04 12 883 345,28 8 560 811,76 6 498 581,58 2 530 051,65 3 968 529,93
I divers - - - - -
L - Autres immobilisations corporelles 27 000,00 - 27 000,00 71 371,25 20 933,29 50 437,96
I - Immobilisations corporelles en cours - - - - - -
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 1 353 948 081 15 093 153 1 338 854 928 56 928 - 56 928
E - Prèts immobiliers 140 124,14 - 140 124,14 - -
- Autres créances financières 169 732,59 93 153,09 76 579,50 56 928,00 - 56 928,00
- Titres mis en équivalence - - -
- Titres de participation 1 353 638 224,00 15 000 000,00 1 338 638 224,00 -
- Autres titres immobilisés - - - - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - - - -
- Diminution des créances immobilisées - - - - -
- Augmentation des dettes financières - - - - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 439 962 411 49 247 048 1 390 715 363 40 522 468 9 793 069 30 729 400

STOKS (F) 4 222 072 306 9 026 004 4 213 046 303 818 636 463 28 063 895 790 572 568
- Marchandises - - - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 212 917 590,52 5 984 093,37 2 206 933 497,15 - -
C - Produits en cours 1 199 623 349,82 2 874 626,64 1 196 748 723,18 592 353 409 - 592 353 409
T - Produits finis 809 531 365,88 167 283,51 809 364 082,37 226 283 054 28 063 895 198 219 159
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 4 155 613 452 4 622 969 4 150 990 483 181 162 926 12 300 000 168 862 926
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 282 874 583,40 995 040,11 281 879 543,29 3 473 - 3 473
- Clients et comptes rattachés 1 620 566 305,63 2 553 704,04 1 618 012 601,59 34 404 742 - 34 404 742
C - Personnel 840 635,87 123 621,08 717 014,79 7 466 - 7 466
I - Etat 467 923 020,94 - 467 923 020,94 127 099 049 - 127 099 049
- Impôts différés actifs 12 391 395,21 - 12 391 395,21 5 523 555 - 5 523 555
R - Comptes d' associés 1 193 239 250,48 - 1 193 239 250,48 - - -
C - Autres débiteurs 564 964 838,44 950 603,40 564 014 235,04 14 089 445 12 300 000 1 789 445
U - Comptes de régul. actif 12 813 421,93 - 12 813 421,93 35 196 - 35 196
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 8 377 685 758 13 648 972 8 364 036 786 999 799 389 40 363 895 959 435 494

T TRESORERIE ACTIF 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116
R - Chèques et valeurs à encaisser 8 001 868,26 - 8 001 868,26 134 645,83 134 646
E - Banque, T.G. et C.C.P. 783 196 016,17 - 783 196 016,17 201 538 279,95 201 538 280
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 44 038,69 - 44 038,69 190,43 190
O TOTAL III 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116

TOTAL GENERAL I+II+III 10 608 890 093 62 896 020 10 545 994 072 1 241 994 974 50 156 964 1 191 838 010

Ouafae AKIL 114 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes AL MANAR Retraités Comptes SEPGB Retraités


ACTIF
Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -


- Frais préliminaires - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -
- Primes de remboursement des obligations - - -
A ECART D'ACQUISITION
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 117 500 77 500 40 000
C - Immobilisations en recherche et développement - - -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 117 500,00 77 500,00 40 000,00
I - Fonds commercial - -
F - Autres immobilisations incorporelles - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 1 131 138 522 527 608 611 71 067 864 24 133 711 46 934 153
I - Terrains - -
M - Constructions - - - 64 610 210 21 458 782 43 151 427
M - Installations techniques, materiel et outillage - - 2 036 321 1 925 678 110 642
O - Materiel de transport - - 227 979 227 979 0
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 683 991,48 455 454,67 228 536,81 554 316 469 572 84 744
I divers - -
L - Autres immobilisations corporelles 447 147 67 072 380 075 51 700 51 700 -
I - Immobilisations corporelles en cours - - - 3 587 339 - 3 587 339
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 7 330 - 7 330 3 168 - 3 168
E - Prèts immobiliers - -
- Autres créances financières 7 330 7 330 3 168,18 3 168
- Titres mis en équivalence - -
- Titres de participation - -
- Autres titres immobilisés - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - -
- Diminution des créances immobilisées - -
- Augmentation des dettes financières - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 255 968 600 027 655 941 71 071 032 24 133 711 46 937 321

STOKS (F) 914 602 036 - 914 602 036 92 186 124 - 92 186 124
- Marchandises - -
A - Matières et fournitures consommables - - 8 099 651 8 099 651
C - Produits en cours 914 602 036,41 914 602 036 84 086 473 84 086 473
T - Produits finis - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 348 850 101 - 348 850 101 30 251 551 - 30 251 551
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - - 5 544 972 5 544 972
- Clients et comptes rattachés 222 621 168,39 - 222 621 168 14 161 685 14 161 685
C - Personnel 47 933,37 - 47 933 4 737 4 737
I - Etat 126 180 999,03 - 126 180 999 7 626 381 7 626 381
- Impôts différés actifs - - - 2 721 201 2 721 201
R - Comptes d' associés - - - - -
C - Autres débiteurs - - - 192 576 192 576
U - Comptes de régul. actif - - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 1 263 452 137 - 1 263 452 137 122 437 675 - 122 437 675

T TRESORERIE ACTIF 28 172 - 28 172 859 546 - 859 546


R - Chèques et valeurs à encaisser - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. 26 172,22 26 172 351,52 352
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 2 000,00 2 000 859 194,62 859 195
O TOTAL III 28 172 - 28 172

TOTAL GENERAL I+II+III 1 264 736 278 600 027 1 264 136 251 194 368 253 24 133 711 170 234 542

Ouafae AKIL 115 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes SAMEVIO Retraités Comptes MAJOR


ACTIF
Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - - - -


- Frais préliminaires - - - - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - - - - -
- Primes de remboursement des obligations - - - - - -
A ECART D'ACQUISITION
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - - - - -
C - Immobilisations en recherche et développement - - - - - -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - - - - -
I - Fonds commercial - - - -
F - Autres immobilisations incorporelles - - - - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - - - -
I - Terrains - - - -
M - Constructions - - - - - -
M - Installations techniques, materiel et outillage - - - -
O - Materiel de transport - - - -
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - - - -
I divers - - - -
L - Autres immobilisations corporelles - - - -
I - Immobilisations corporelles en cours - - - - - -
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - - - - -
E - Prèts immobiliers - - - -
- Autres créances financières - - - -
- Titres mis en équivalence - - - -
- Titres de participation - - - -
- Autres titres immobilisés - - - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - - -
- Diminution des créances immobilisées - - - -
- Augmentation des dettes financières - - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - - - -

STOKS (F) 38 534 017 - 38 534 017 - - -


- Marchandises - - - -
A - Matières et fournitures consommables 38 534 017 38 534 017 - -
C - Produits en cours - - - -
T - Produits finis - - - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 12 429 973 - 12 429 973 3 315 - 3 315
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - - - - -
- Clients et comptes rattachés - - - - - -
C - Personnel - - - - - -
I - Etat 12 179 140 - 12 179 140 - - -
- Impôts différés actifs - - - 3 315 - 3 315
R - Comptes d' associés - - - - - -
C - Autres débiteurs - - - - - -
U - Comptes de régul. actif 250 833 - 250 833 - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 56 000 000 - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 106 963 990 - 106 963 990 3 315 - 3 315

T TRESORERIE ACTIF 5 051 075 - 5 051 075 37 500 - 37 500


R - Chèques et valeurs à encaisser - - - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. 5 051 074,60 5 051 075 37 500,00 37 500
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - - - -
O TOTAL III 5 051 075 - 5 051 075 37 500 - 37 500

TOTAL GENERAL I+II+III 112 015 065 - 112 015 065 40 815 - 40 815

Ouafae AKIL 116 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes GIE Retraités Comptes SDRT IMMO Retraités


ACTIF
Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -


- Frais préliminaires - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -
- Primes de remboursement des obligations - - -
A ECART D'ACQUISITION
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - -
C - Immobilisations en recherche et développement - - -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - -
I - Fonds commercial - -
F - Autres immobilisations incorporelles - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - 61 646 1 310 60 336
I - Terrains - -
M - Constructions - - -
M - Installations techniques, materiel et outillage - -
O - Materiel de transport - -
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - - 61 646 1 310 60 336
I divers - -
L - Autres immobilisations corporelles - -
I - Immobilisations corporelles en cours - - -
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - -
E - Prèts immobiliers - -
- Autres créances financières - -
- Titres mis en équivalence - -
- Titres de participation - -
- Autres titres immobilisés - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - -
- Diminution des créances immobilisées - -
- Augmentation des dettes financières - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - 61 646 1 310 60 336

STOKS (F) - - - 65 524 273 - 65 524 273


- Marchandises - -
A - Matières et fournitures consommables - - 62 138 300 62 138 300
C - Produits en cours - - 3 385 973 3 385 973
T - Produits finis - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 8 341 065 - 8 341 065 499 654 - 499 654
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - -
- Clients et comptes rattachés - - -
C - Personnel - - -
I - Etat 8 341 065 - 8 341 065 399 893 399 893
- Impôts différés actifs - - - 99 761 99 761
R - Comptes d' associés - - -
C - Autres débiteurs - - -
U - Comptes de régul. actif - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 8 341 065 - 8 341 065 66 023 927 - 66 023 927

T TRESORERIE ACTIF 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764
R - Chèques et valeurs à encaisser - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. 2 319 096,82 2 319 097 2 727 763,82 2 727 764
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -
O TOTAL III 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764

TOTAL GENERAL I+II+III 10 660 162 - 10 660 162 68 813 337 1 310 68 812 027

Ouafae AKIL 117 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes MOROCCO DREAM RESORT Retraités


ACTIF
Bruts Amortissements Nets Elimination ECART D'ACQUISITION Ecart d'évaluation

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - -


- Frais préliminaires - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -
- Primes de remboursement des obligations - - -
A ECART D'ACQUISITION 213 588 328
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - - - -
C - Immobilisations en recherche et développement - - -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - -
I - Fonds commercial - -
F - Autres immobilisations incorporelles - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - - -
I - Terrains - -
M - Constructions - - -
M - Installations techniques, materiel et outillage - -
O - Materiel de transport - -
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - -
I divers - -
L - Autres immobilisations corporelles - -
I - Immobilisations corporelles en cours - - -
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - - - 22 400 000 - 251 280 386 - 360 077 152
E - Prèts immobiliers - -
- Autres créances financières - -
- Titres mis en équivalence - -
- Titres de participation - - - 22 400 000 - 251 280 386 - 360 077 152
- Autres titres immobilisés - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -
- Diminution des créances immobilisées - -
- Augmentation des dettes financières - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - - 22 400 000 - 37 692 058 - 360 077 152

STOKS (F) 434 480 270 - 434 480 270 - 185 466 151 - 495 937 918
- Marchandises - -
A - Matières et fournitures consommables - - 495 937 918
C - Produits en cours 434 480 270 434 480 270 - 185 466 151
T - Produits finis - -
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 142 242 133 - 142 242 133 - 1 199 580 260 - -
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - -
- Clients et comptes rattachés 120 000 000 - 120 000 000 - 293 446 638
C - Personnel - - -
I - Etat 22 180 297 - 22 180 297
- Impôts différés actifs 61 836 - 61 836 55 639 845
R - Comptes d' associés - - - - 938 164 250
C - Autres débiteurs - - - - 23 609 217
U - Comptes de régul. actif - - -
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 576 722 403 - 576 722 403 - 1 385 046 411 - 495 937 918

T TRESORERIE ACTIF - - - - - -
R - Chèques et valeurs à encaisser - -
E - Banque, T.G. et C.C.P. - -
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -
O TOTAL III - - - - -

TOTAL GENERAL I+II+III 576 722 403 - 576 722 403 - 1 407 446 411 - 37 692 058 135 860 766

Ouafae AKIL 118 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes CGI Consolidés avant partage Eliminations TP SDRT


ACTIF Eliminations TP MDR Eliminations TP MAJOR Eliminations TP SAMEVIO
Bruts IMMO

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) -


- Frais préliminaires -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices -
- Primes de remboursement des obligations -
A ECART D'ACQUISITION 251 280 386 - - -
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 10 198 288 - - -
C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556
I - Fonds commercial -
F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 188 659 731 - - -
I - Terrains 1 778 175
M - Constructions 145 904 290
M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172
O - Materiel de transport 4 843 845
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692
I divers -
L - Autres immobilisations corporelles 597 218
I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 720 257 969 - 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000
E - Prèts immobiliers 140 124
- Autres créances financières 237 159
- Titres mis en équivalence -
- Titres de participation 719 880 686 - 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000
- Autres titres immobilisés -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) -
- Diminution des créances immobilisées -
- Augmentation des dettes financières -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 170 396 374 - 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000

STOKS (F) 6 896 507 255 - - - -


- Marchandises -
A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476
C - Produits en cours 3 043 065 359
T - Produits finis 1 035 814 420
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 3 679 813 911 - - - -
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029
- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263
C - Personnel 900 772
I - Etat 771 929 845
- Impôts différés actifs 76 440 908
R - Comptes d' associés 255 075 000
C - Autres débiteurs 555 637 643
U - Comptes de régul. actif 13 099 451
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 - - - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 10 632 321 166 - - - -

T TRESORERIE ACTIF 1 003 938 193 - - - -


R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514
E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424
O TOTAL III 1 003 938 193 - - - -

TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 - 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000

Ouafae AKIL 119 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes CGI Consolidés avant partage


ACTIF Eliminations TP DAM Eliminations TP MANAR Eliminations TP SEPGB
Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -


- Frais préliminaires - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -
- Primes de remboursement des obligations - - -
A ECART D'ACQUISITION 251 280 386 37 692 058 213 588 328 - -
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 10 198 288 5 935 424 4 262 864 - -
C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300 1 478 300 -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556 284 343 541 213
I - Fonds commercial - - -
F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432 4 172 782 3 721 650
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 188 659 731 62 746 587 125 913 144 - -
I - Terrains 1 778 175 - 1 778 175
M - Constructions 145 904 290 40 662 873 105 241 417
M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172 2 117 970 588 202
O - Materiel de transport 4 843 845 3 486 305 1 357 540
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692 16 339 733 12 902 959
I divers - - -
L - Autres immobilisations corporelles 597 218 139 705 457 513
I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339 - 3 587 339
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 720 257 969 15 093 153 705 164 815 - 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193
E - Prèts immobiliers 140 124 - 140 124
- Autres créances financières 237 159 93 153 144 006
- Titres mis en équivalence - - -
- Titres de participation 719 880 686 15 000 000 704 880 686 - 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193
- Autres titres immobilisés - - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -
- Diminution des créances immobilisées - - -
- Augmentation des dettes financières - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 170 396 374 121 467 222 1 048 929 152 - 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193

STOKS (F) 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357 - -
- Marchandises - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383
C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732
T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943 - -
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989
- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559
C - Personnel 900 772 123 621 777 151
I - Etat 771 929 845 - 771 929 845
- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908
R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000
C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039
U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 - 56 000 000 - -
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300 - -

T TRESORERIE ACTIF 1 003 938 193 - 1 003 938 193 - -


R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514 - 8 136 514
E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255 - 994 896 255
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424 - 905 424
O TOTAL III 1 003 938 193 - 1 003 938 193 - -

TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 175 480 089 12 631 175 644 - 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193

Ouafae AKIL 120 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes CGI Consolidés


ACTIF MEE IMMOLOG
Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -


- Frais préliminaires - - -
- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -
- Primes de remboursement des obligations - - -
A ECART D'ACQUISITION - 251 280 386 37 692 058 213 588 328
A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - 10 198 288 5 935 424 4 262 864
C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300 1 478 300 -
T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556 284 343 541 213
I - Fonds commercial - - -
F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432 4 172 782 3 721 650
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - 188 659 731 62 746 587 125 913 144
I - Terrains 1 778 175 - 1 778 175
M - Constructions 145 904 290 40 662 873 105 241 417
M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172 2 117 970 588 202
O - Materiel de transport 4 843 845 3 486 305 1 357 540
B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692 16 339 733 12 902 959
I divers - - -
L - Autres immobilisations corporelles 597 218 139 705 457 513
I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339 - 3 587 339
S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 75 670 842 302 104 004 15 093 153 287 010 851
E - Prèts immobiliers 140 124 - 140 124
- Autres créances financières 237 159 93 153 144 006
- Titres mis en équivalence 301 726 721 301 726 721 - 301 726 721
- Titres de participation - 226 055 879 - 0 15 000 000 - 15 000 000
- Autres titres immobilisés - - -
ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -
- Diminution des créances immobilisées - - -
- Augmentation des dettes financières - - -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 75 670 842 752 242 410 121 467 222 630 775 187

STOKS (F) - 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357
- Marchandises - - -
A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383
C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732
T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242
I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) - 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943
F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989
- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559
C - Personnel 900 772 123 621 777 151
I - Etat 771 929 845 - 771 929 845
- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908
R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000
C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039
U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451
L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - 56 000 000 - 56 000 000
A
N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - -
T (éléments circulants)
TOTAL II - 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300

T TRESORERIE ACTIF - 1 003 938 193 - 1 003 938 193


R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514 - 8 136 514
E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255 - 994 896 255
S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424 - 905 424
O TOTAL III - 1 003 938 193 - 1 003 938 193

TOTAL GENERAL I+II+III 75 670 842 12 388 501 769 175 480 089 12 213 021 680

Ouafae AKIL 121 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

PASSIF

Ouafae AKIL 122 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

CGI DAM AL MANAR SEPGB MAJOR GIE


PASSIF
Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité
CAPITAUX PROPRES 4 465 283 377 106 717 409 241 161 888 29 765 -
- Capital social ou personnel CGI 1 840 800 000
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI 1 881 216 000
- Réserve légale CGI 69 354 192,71
- Autres reserves CGI 14 762 397
- Report à nouveau CGI 276 359 571
- Résultat net de l' exercice CGI 382 791 216
- Capital DAM 106 159 400
- Réserve légale DAM 3 703 915
- Report à nouveau DAM 6 979 330
- Résultat net DAM - 10 125 237
- Capital MANAR 100 000 000
- Réserve légale Manar 8 080 410
- Report à nouveau Manar 135 625 424
- Résultat net MANAR - 2 543 946
- Capital ARRIBAT 72 500 000
- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017
- Résultat net ARRIBAT - 5 926 068
- Capital MAJOR 37 500
- Report à nouveau MAJOR - 7 735
- Résultat net MAJOR -
- Capital GIE
- Report à nouveau GIE
- Résultat net GIE
- Capital SAMEVIO
- Report à nouveau SAMEVIO
- Résultat net SAMEVIO
- Capital MDR
- Report à nouveau MDR
- Résultat net DMDR
- Capital SDRT IMMO
- Report à nouveau SDRT IMMO
- Résultat net SDRT IMMO
- Capital
- Réserves consolidées - -
- Résultat net part du Groupe
- Intérêts minoritaires/Réserves
- Intérêts minoritaires/Résultat -
Total des capitaux propres (A) 4 465 283 377 106 717 409 241 161 888 70 008 949 29 765 -
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 13 226 664 - - - -
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées - -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -

Ouafae AKIL 123 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) 1 523 439 439 15 563 899 - 19 575 022,01 - -
- Emprunts obligataires 1 500 000 000 -
- Autres dettes de financement 23 439 439 15 563 899 - 19 575 022

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 77 640 963 - - - -


- Provisions pour risques 58 342 983 -
- Provisions pour charges 19 297 980 -
ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) - -
- Augmentation des créances immobilisées -
- Diminution des dettes de financement -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 6 079 590 443 122 281 308 241 161 888 89 583 971 29 765 -

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 4 112 591 641 822 045 363 612 392 051 61 266 452 11 050 10 660 162
- Fournisseurs et comptes rattachés 1 137 276 806 393 216 244 131 113 325 27 045 819 11 050 6 762 042
- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 023 639 550 82 871 250 151 524 143 8 241 504 - -
- Personnel 18 624 097 4 525 710 277 090 24 025 - -
- Organismes sociaux 2 207 642 143 873 126 129 - - -
- Etat 167 201 292 4 688 434 2 092 568 6 525 104 - 3 626 366
- Etat impôts différés passifs 1 856 223 483 399 - - - -
- Comptes d' associés 200 545 192 330 000 000 306 954 023 - - -
- Autres créanciers 543 750 970 451 695 1 140 112 19 430 001 - 271 754
- Comptes de régularisation - passif 17 489 870 5 664 758 19 164 662 - - -
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 32 710 487 12 834 638 44 744 - -
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - -
TOTAL II (F+G+H) 4 145 302 128 834 880 001 612 436 795 61 266 452 11 050 10 660 162

TRESORERIE -PASSIF- 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -
- Crédit d' escompte -
- Crédit de trésorerie - 234 676 537
- Banques de régularisation 321 101 501 163 410 537 568 19 384 119 - -
TOTAL III 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -

TOTAL GENERAL I + II + III 10 545 994 073 1 191 838 009 1 264 136 251 170 234 542 40 815 10 660 162

Ouafae AKIL 124 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

MOROCCO DREAM Capitaux propres


SAMEVIO SDRT IMMO Groupe CGI INTEGRES Eliminations ECART
PASSIF RESORTS groupe
intragroupe D'ACQUISITION
Net retraité Net retraité
CAPITAUX PROPRES 32 835 763 203 442 337 5 119 384 118 - 129 826 306 - 37 692 058
- Capital social ou personnel CGI 1 840 800 000 - 1 840 800 000
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI 1 881 216 000 - 1 881 216 000
- Réserve légale CGI 69 354 193 - 69 354 193
- Autres reserves CGI 14 762 397 - 14 762 397
- Report à nouveau CGI 276 359 571 - 276 359 571
- Résultat net de l' exercice CGI 382 791 216 - 382 791 216
- Capital DAM 106 159 400
- Réserve légale DAM 3 703 915
- Report à nouveau DAM 6 979 330
- Résultat net DAM - 10 125 237
- Capital MANAR 100 000 000
- Réserve légale Manar 8 080 410
- Report à nouveau Manar 135 625 424
- Résultat net MANAR - 2 543 946
- Capital ARRIBAT 72 500 000
- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017
- Résultat net ARRIBAT - 5 926 068
- Capital MAJOR 37 500
- Report à nouveau MAJOR - 7 735
- Résultat net MAJOR -
- Capital GIE -
- Report à nouveau GIE -
- Résultat net GIE -
- Capital SAMEVIO 33 000 000 33 000 000
- Report à nouveau SAMEVIO - 51 937 - 51 937
- Résultat net SAMEVIO - 112 300 - 112 300
- Capital MDR 200 300 000 200 300 000
- Report à nouveau MDR - 1 854 728 - 1 854 728
- Résultat net DMDR 4 997 065 4 997 065
- Capital SDRT IMMO 150 000 150 000
- Report à nouveau SDRT IMMO - 19 291 - 19 291
- Résultat net SDRT IMMO - 226 078 - 226 078
- Capital - 1 840 800 000
- Réserves consolidées - - 2 241 692 161 - 60 669 539 - 25 128 039
- Résultat net part du Groupe - 382 791 216 - 69 156 767 - 12 564 019
- Intérêts minoritaires/Réserves -
- Intérêts minoritaires/Résultat - -
Total des capitaux propres (A) 32 835 763 - 95 369 203 442 337 5 119 384 118 - - 129 826 306 - 37 692 058
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - - - 13 226 664 - - -
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées - -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -
-

Ouafae AKIL 125 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - - - 1 558 578 360,43 - - -


- Emprunts obligataires - 1 500 000 000
- Autres dettes de financement - 58 578 360 -
-
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - - - 77 640 963 - - -
- Provisions pour risques - 58 342 983
- Provisions pour charges - 19 297 980
ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) - - -
- Augmentation des créances immobilisées -
- Diminution des dettes de financement -
TOTAL I (A+B+C+D+E) 32 835 763 - 95 369 203 442 337 6 768 830 105 - - 129 826 306 - 37 692 058

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 138 564 498 - - 1 277 620 105 -
- Fournisseurs et comptes rattachés 16 236 483 3 757 302 78 027 546 1 793 446 618 - 256 918 238
- Clients créditeurs, avances et acomptes 51 788 300 - 2 318 064 746
- Personnel - - 23 450 921
- Organismes sociaux - - 2 477 643
- Etat 27 329 137 559 6 073 873 190 372 525
- Etat impôts différés passifs - - - 2 339 622
- Comptes d' associés 11 044 596 5 007 858 286 349 801 1 139 901 470 - 938 164 250
- Autres créanciers 12 298 60 000 000 1 059 861 626 116 691 - 82 537 617
- Comptes de régularisation - passif 70 295 4 677 - 42 394 263
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - - - 45 589 869 - - -
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - - - - -
TOTAL II (F+G+H) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 184 154 368 - - 1 277 620 105 -

TRESORERIE -PASSIF- - 1 768 985 987 468 874 - - -


- Crédit d' escompte -
- Crédit de trésorerie 234 676 537
- Banques de régularisation - 1 768 985 752 792 336
TOTAL III - 1 768 985 987 468 874 - - -

TOTAL GENERAL I + II + III 112 015 065 68 812 027 576 722 403 13 940 453 347 - - 1 407 446 411 - 37 692 058

Ouafae AKIL 126 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ecart d'évaluation COMPTES Eliminations TP Eliminations TP


PASSIF Eliminations TP DAM Eliminations TP MDR
MANAR SEPGB
AVANT PARTAGE

CAPITAUX PROPRES 4 938 945 144 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000
- Capital social ou personnel CGI -
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -
- Réserve légale CGI -
- Autres reserves CGI -
- Report à nouveau CGI -
- Résultat net de l' exercice CGI -
- Capital DAM 106 159 400 - 106 159 400
- Réserve légale DAM 3 703 915 - 3 703 915
- Report à nouveau DAM 6 979 330 - 6 979 330
- Résultat net DAM - 10 125 237 10 125 237
- Capital MANAR 100 000 000 - 100 000 000
- Réserve légale Manar 8 080 410 - 8 080 410
- Report à nouveau Manar 135 625 424 - 135 625 424
- Résultat net MANAR - 2 543 946 2 543 946
- Capital ARRIBAT 72 500 000 - 72 500 000
- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017 - 3 435 017
- Résultat net ARRIBAT - 5 926 068 5 926 068
- Capital MAJOR 37 500
- Report à nouveau MAJOR - 7 735
- Résultat net MAJOR -
- Capital GIE -
- Report à nouveau GIE -
- Résultat net GIE -
- Capital SAMEVIO 33 000 000
- Report à nouveau SAMEVIO - 51 937
- Résultat net SAMEVIO - 112 300
- Capital MDR 200 300 000 - 200 300 000
- Report à nouveau MDR - 1 854 728 1 854 728
- Résultat net DMDR 4 997 065 - 4 997 065
- Capital SDRT IMMO 150 000
- Report à nouveau SDRT IMMO - 19 291
- Résultat net SDRT IMMO - 226 078
- Capital 1 840 800 000
- Réserves consolidées - 12 920 610 2 142 973 973 - 6 876 968 100 094 084 - 1 854 728 29 824
- Résultat net part du Groupe - 301 070 430 - 10 125 237 - 1 780 762 4 997 065 - 5 926 068
- Intérêts minoritaires/Réserves - 73 111 750
- Intérêts minoritaires/Résultat - - 763 184
Total des capitaux propres (A) - 12 920 610 4 938 945 144 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - 13 226 664
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -

Ouafae AKIL 127 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - 1 558 578 360,43 - - -


- Emprunts obligataires 1 500 000 000
- Autres dettes de financement 58 578 360
-
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - 77 640 963 - - -
- Provisions pour risques 58 342 983
- Provisions pour charges 19 297 980
ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) -
- Augmentation des créances immobilisées -
- Diminution des dettes de financement -
TOTAL I (A+B+C+D+E) - 12 920 610 6 588 391 132 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 148 781 375 5 009 725 768 - - -
- Fournisseurs et comptes rattachés 1 536 528 380
- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 318 064 746
- Personnel 23 450 921
- Organismes sociaux 2 477 643
- Etat 190 372 525
- Etat impôts différés passifs 148 781 375 151 120 997
- Comptes d' associés 201 737 220
- Autres créanciers 543 579 074
- Comptes de régularisation - passif 42 394 263
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - 45 589 869
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - -
TOTAL II (F+G+H) 148 781 375 5 055 315 638 - - -

TRESORERIE -PASSIF- - 987 468 874 - - -


- Crédit d' escompte -
- Crédit de trésorerie 234 676 537
- Banques de régularisation 752 792 336
TOTAL III - 987 468 874 - - -

TOTAL GENERAL I + II + III 135 860 765 12 631 175 643 - 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193

Ouafae AKIL 128 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Eliminations TP Eliminations TP SDRT Eliminations TP


PASSIF Eliminations TP GIE MEE IMMOLOG Comptes consolidés
MAJOR IMMO SAMEVIO

CAPITAUX PROPRES - 37 500 - - 23 100 000 75 670 843 4 520 903 680
- Capital social ou personnel CGI -
- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -
- Réserve légale CGI -
- Autres reserves CGI -
- Report à nouveau CGI -
- Résultat net de l' exercice CGI -
- Capital DAM -
- Réserve légale DAM -
- Report à nouveau DAM -
- Résultat net DAM -
- Capital MANAR -
- Réserve légale Manar -
- Report à nouveau Manar -
- Résultat net MANAR -
- Capital ARRIBAT -
- Report à nouveau ARRIBAT -
- Résultat net ARRIBAT -
- Capital MAJOR - 37 500 -
- Report à nouveau MAJOR 7 735 -
- Résultat net MAJOR - -
- Capital GIE - - - -
- Report à nouveau GIE - - - -
- Résultat net GIE - - - -
- Capital SAMEVIO - - - 33 000 000 -
- Report à nouveau SAMEVIO - - 51 937 -
- Résultat net SAMEVIO - - 112 300 -
- Capital MDR -
- Report à nouveau MDR -
- Résultat net DMDR -
- Capital SDRT IMMO - 150 000 -
- Report à nouveau SDRT IMMO 19 291 -
- Résultat net SDRT IMMO 226 078 -
- Capital 1 840 800 000
- Réserves consolidées - 7 735 - - 19 291 - 36 356 - 27 329 985 2 206 972 817
- Résultat net part du Groupe - - - 226 078 - 78 610 103 000 828 390 931 568
- Intérêts minoritaires/Réserves - - - 9 884 419 82 996 169
- Intérêts minoritaires/Résultat - - - - 33 690 - 796 874
Total des capitaux propres (A) - 37 500 - - 150 000 - 23 100 000 75 670 843 4 520 903 680
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 13 226 664
- Subvention d' investissement 13 226 664
- Provisions réglementées -
* provisions pour amortissements dérogatoires -
* provisions pour investissements -
* provision pour recherche hydrolique -
-

Ouafae AKIL 129 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - - - - 1 558 578 360


- Emprunts obligataires 1 500 000 000
- Autres dettes de financement 58 578 360
-
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - - - - 77 640 963
- Provisions pour risques 58 342 983
- Provisions pour charges 19 297 980
ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) -
- Augmentation des créances immobilisées -
- Diminution des dettes de financement -
TOTAL I (A+B+C+D+E) - 37 500 - - 150 000 - 23 100 000 75 670 843 6 170 349 668
-
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) - 112 500 - - - - 5 009 613 268
- Fournisseurs et comptes rattachés 1 536 528 380
- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 318 064 746
- Personnel 23 450 921
- Organismes sociaux 2 477 643
- Etat 190 372 525
- Etat impôts différés passifs 151 120 997
- Comptes d' associés 201 737 220
- Autres créanciers - 112 500 543 466 574
- Comptes de régularisation - passif 42 394 263
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 45 589 869
ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) -
TOTAL II (F+G+H) - 112 500 - - - - 5 055 203 138
-
TRESORERIE -PASSIF- - - - - 987 468 874
- Crédit d' escompte -
- Crédit de trésorerie 234 676 537
- Banques de régularisation 752 792 336
TOTAL III - - - - 987 468 874
-
TOTAL GENERAL I + II + III - 150 000 - - 150 000 - 23 100 000 75 670 843 12 213 021 679

Ouafae AKIL 130 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Comptes de produits et charges

Ouafae AKIL 131 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

CGI DAM SEPGB MAJOR GIE SAMEVIO


PASSIF

Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité
I PRODUITS D'EXPLOITATION

* Ventes de marchandises (en l'état) -


* Ventes de biens et services produits 1 940 272 429 227 036 260 719 948 18 131 830
Chiffres d'affaires 0 0 -
* Variation de stocks de produits(+;-)1) 305 439 260 -101 711 385 - - - 17 180 268
* Immobilisations produites par - 1 905 038 -
l'entreprise pour elle-même - - -
* Subventions d'exploitation - - -
* Autres produits d'exploitation 622 764,88 18 232 971,06 -
* Reprises d'exploitations:transferts de 177 315 555,01 1 171 682,08 -
charges -
TOTAL I 2 423 650 009 146 634 566 719 948 0 18 131 830 17 180 268
II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - - -


* Achats consommés(2) de matières et 1 771 904 883 107 584 658 2 926 592 - 18 121 490 17 180 268
* Autres charges externes 82 828 131 4 945 419 995 958 - 10 340 108 925
* Impôts et taxes 993 324 347 868 565 515 640 000
* Charges de personnel 87 996 067 19 419 046 43 185
* Autres charges d'exploitation 0 1 486 956 -
* Dotations.d'exploitation 11 683 758 20 894 761 3 447 398
TOTAL II 1 955 406 162 154 678 707 7 978 647 0 18 131 830 17 929 193
III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 468 243 847 -8 044 141 -7 258 699 0 0 -748 925
IV PRODUITS FINANCIERS

* Produits des titres de participation et 50 000 000


autres titres immobilisés
* Résultat des entités mises en équivalence
* Gains de change 205 047
* Interêts et autres produits financiers 38 721 393 15 687 663 661
* Reprises finacières:transferts de 45 854 632 15 607 446 160 879
charges -
TOTAL IV 134 781 073 15 623 133 0 0 0 824 541
V CHARGES FINANCIERES

* Charges d'intérêts 51 258 672 16 431 108 1 191 033 - - 160 879
* Pertes de changes 171 434 6 584
* Autres charges financières -
* Dotations financières 15 000 000
TOTAL V 66 430 106 16 431 108 1 191 033 0 0 167 463
VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 68 350 966 -807 975 -1 191 033 0 0 657 078
VII RESULTAT COURANT (III+VI) 536 594 813 -8 852 116 -8 449 732 0 0 -91 847
VIII PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisation 71 200 316 635
* Subvention d'équilibre - -
* Reprises sur subventions d'investissement 6 456 981 -
* Aurtes produits non courants 12 724 961 724 637
* Reprises non courantes;transferts de -
TOTAL VIII 19 253 142 1 041 272 0 0 0 0
IX CHARGES NON COURANTES

* Valeurs nettes d'amortissements des 213 601 244 280 -


immobilisations cédées 0 0 -
* Subventions accordées 0 0 -
* Autres charges non courantes 22 015 239 3 717 10 937
* Dotations non courantes aux -
amortissements et aux provisions -
TOTAL IX 22 228 840 247 997 10 937 0 0 0
X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) -2 975 699 793 275 -10 937 0 0 0
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) 533 619 115 -8 058 841 -8 460 668 0 0 -91 847
XII IMPOTS S UR LES RES ULTATS 150 266 590 2 587 804 3 600 - - 20 453
IMPOTS DIFFERES 561 308 -521 408 - 2 538 201 - - -
XIII RES ULTAT NET (XI-XII) 382 791 216 -10 125 237 -5 926 068 0 0 -112 300
RES ULTATS DES S OCIETES MIS ES EN EQUIVALENCE
RESULTAT MINORITAIRES
RESULTAT PART GROUPE

Ouafae AKIL 132 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

MOROCCO DREAM
SDRT IMMO MANAR
RESORTS ECART ECART
PASSIF Eliminations Eliminations
D'ACQUISITION D'EVALUATION
Net retraité Net retraité Net retraité
I PRODUITS D'EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en l'état) - -
* Ventes de biens et services produits 120 000 000 - - 60 000 000 - 17 537 278
Chiffres d'affaires - -
* Variation de stocks de produits(+;-)1) 65 494 173 - 26 209 757 164 117 867 - 4 521 152 - 2 437 486
* Immobilisations produites par - -
l'entreprise pour elle-même - -
* Subventions d'exploitation - -
* Autres produits d'exploitation - 5 918 706 - 13 157 895
* Reprises d'exploitations:transferts de - 10 406
charges - -
TOTAL I 65 494 173 93 790 243 170 046 978 -77 679 047 -19 974 764 0 0
II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - -


* Achats consommés(2) de matières et 65 529 986 84 747 938 170 041 470 - 60 000 000 - 17 537 278
* Autres charges externes 280 447,90 81 863 490 936
* Impôts et taxes - 39 223
* Charges de personnel - 1 150 999
* Autres charges d'exploitation - -
* Dotations.d'exploitation 1 310 - 127 462
TOTAL II 65 811 744 84 829 801 171 850 090 -60 000 000 -17 537 278 0 0
III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -317 571 8 960 442 -1 803 111 -17 679 047 -2 437 486 0 0
IV PRODUITS FINANCIERS

* Produits des titres de participation et - - - 50 000 000


autres titres immobilisés - -
* Résultat des entités mises en équivalence - - -
* Gains de change 8 613 182 -
* Interêts et autres produits financiers - 25 - 20 408 172
* Reprises finacières:transferts de 13 748 11 332 511 68 066 629 - 20 408 172
charges - -
TOTAL IV 13 748 11 341 123 68 066 835 -90 816 344 0 0 0
V CHARGES FINANCIERES

* Charges d'intérêts 13 748 11 325 030 68 060 603 - 20 408 172


* Pertes de changes 25 131 2 938
* Autres charges financières - -
* Dotations financières - -
TOTAL V 13 748 11 350 160 68 063 541 -20 408 172 0 0 0
VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 0 -9 037 3 295 -70 408 172 0 0 0
VII RESULTAT COURANT (III+VI) -317 571 8 951 405 -1 799 817 -88 087 219 -2 437 486 0 0
VIII PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisation - -
* Subvention d'équilibre - -
* Reprises sur subventions d'investissement - -
* Aurtes produits non courants - 107 357
* Reprises non courantes;transferts de - -
TOTAL VIII 0 107 357 0 0
IX CHARGES NON COURANTES

* Valeurs nettes d'amortissements des - - - -


immobilisations cédées - -
* Subventions accordées - -
* Autres charges non courantes - 88 397 - 13 157 895
* Dotations non courantes aux - - - 12 564 019
amortissements et aux provisions - -
TOTAL IX 0 88 397 -13 157 895 12 564 019 0
X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 0 18 960 13 157 895 -12 564 019 0
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) -317 571 8 951 405 -1 780 857 -74 929 324 -2 437 486 -12 564 019 0
XII IMPOTS S UR LES RES ULTATS - 3 892 504 733 776
IMPOTS DIFFERES - 91 493 61 836 29 314 - 7 478 797 - 731 246 -
XIII RES ULTAT NET (XI-XII) -226 078 4 997 065 -2 543 946 -67 450 527 -1 706 240 -12 564 019 0
RES ULTATS DES S OCIETES MIS ES EN EQUIVALENCE
RESULTAT MINORITAIRES
RESULTAT PART GROUPE

Ouafae AKIL 133 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

SDRT IMMO COMPTES Elimination TP Elimination TP Elimination TP MEE


PASSIF Comptes consolidés
AVANT PARTAGE MANAR SEPGB SAMEVIO IMMOLOG
Net retraité
I PRODUITS D'EXPLOITATION

* Ventes de marchandises (en l'état) -


* Ventes de biens et services produits 2 228 623 189 2 228 623 189
Chiffres d'affaires - -
* Variation de stocks de produits(+;-)1) 65 494 173 417 351 788 417 351 788
* Immobilisations produites par 1 905 038 1 905 038
l'entreprise pour elle-même - -
* Subventions d'exploitation - -
* Autres produits d'exploitation 11 616 547 11 616 547
* Reprises d'exploitations:transferts de 178 497 643 178 497 643
charges - -
TOTAL I 65 494 173 2 837 994 205 2 837 994 205
II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - -


* Achats consommés(2) de matières et 65 529 986 2 160 500 006 2 160 500 006
* Autres charges externes 280 447,90 89 742 019 89 742 019
* Impôts et taxes 2 585 930 2 585 930
* Charges de personnel 108 609 297 108 609 297
* Autres charges d'exploitation 1 486 956 1 486 956
* Dotations.d'exploitation 1 310 36 154 688 36 154 688
TOTAL II 65 811 744 2 399 078 896 2 399 078 896
III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -317 571 438 915 309 438 915 309
IV PRODUITS FINANCIERS -
* Produits des titres de participation et - -
autres titres immobilisés - -
* Résultat des entités mises en équivalence - -
* Gains de change 213 842 213 842
* Interêts et autres produits financiers 18 992 594 18 992 594
* Reprises finacières:transferts de 13 748 120 627 673 120 627 673
charges - -
TOTAL IV 13 748 139 834 109 139 834 109
V CHARGES FINANCIERES -
* Charges d'intérêts 13 748 128 032 901 128 032 901
* Pertes de changes 206 087 206 087
* Autres charges financières - -
* Dotations financières 15 000 000 15 000 000
TOTAL V 13 748 143 238 988 143 238 988
VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 0 -3 404 878 - 3 404 878
VII RESULTAT COURANT (III+VI) -317 571 435 510 431 435 510 431
VIII PRODUITS NON COURANTS -
* Produits des cessions d'immobilisation 387 835 387 835
* Subvention d'équilibre - -
* Reprises sur subventions d'investissement 6 456 981 6 456 981
* Aurtes produits non courants 13 556 955 13 556 955
* Reprises non courantes;transferts de - -
TOTAL VIII 20 401 771 20 401 771
IX CHARGES NON COURANTES -
* Valeurs nettes d'amortissements des 457 881 457 881
immobilisations cédées - -
* Subventions accordées - -
* Autres charges non courantes 8 960 395 8 960 395
* Dotations non courantes aux 12 564 019 12 564 019
amortissements et aux provisions - -
TOTAL IX 21 982 295 21 982 295
X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) -1 580 525 - 1 580 525
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) -317 571 433 929 906 433 929 906
XII IMPOTS S UR LES RES ULTATS - 157 504 727 157 504 727
IMPOTS DIFFERES - 91 493 - 10 708 687 - 10 708 687
XIII RES ULTAT NET (XI-XII) -226 078 287 133 866 287 133 866
RES ULTATS DES S OCIETES MIS ES EN EQUIVALENCE 103 000 828 103 000 828
RESULTAT MINORITAIRES - 763 184 - 33 690 - 796 874
RESULTAT PART GROUPE 390 931 568

Ouafae AKIL 134 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Annexe 2 : Questionnaire du passage aux normes IAS/IFRS

I. Organisation comptable et financière du groupe

1. Selon vous, est-ce que la Compagnie Générale Immobilière dispose d’une organisation
comptable qui répond à vos attentes ? Pourquoi ?

o Oui

o Non

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

2. Est-ce que votre organisation interne vous permet d’assurer un reporting des indicateurs
comptables et financiers par :

o Quinzaine

o Mois

o Trimestre

o Autre (à préciser) : …………………………………………………..

3. Comment jugez-vous le travail d’un comptable/financier au sein du groupe ?

o Difficile

o Moyen

o Facile

o Sans opinion

4. Avez-vous besoin d’une formation en comptabilité immobilière des groupes?

o Oui

o Non

5. Si oui, spécifiez le(s) thème(s) par lesquels vous êtes intéressés :

………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………

II. Passage vers les normes IAS/IFRS

6. Comment vous qualifiez le passage aux normes IAS/IFRS ?

o Changement radical

o Changement mineur

o Evolution logique des règles actuelles

7. Comment vous qualifiez la transition vers les nouvelles normes IAS/IFRS pour la CGI ?

o Difficile

Ouafae AKIL 135 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

o Pas difficile

8. Avez-vous déjà suivi une formation dans les normes IAS/IFRS ?

o Oui

o Non

9. Selon vous, y aura-t-il des coûts financiers de passage qui pèseront sur la CGI ?

o Oui

o Non

10. Selon vous, la juste valeur ...

Tout a fait en Plutôt en Plutôt en accord Tout à fait


désaccord désaccord d’accord
peut avoir une influence
méconnue sur les états
financiers
est une méthode complexe à
mettre en place
est une méthode coûteuse à
mettre en place
est une méthode "risquée"
peut accroître la volatilité
des états financiers

11. Selon vous, quels sont les comptes comptables qui auront plus d’influence grâce au
passage vers les normes IAS/IFRS ?

o Stocks

o Immobilisations

o Autres, à préciser : …………………………………………………..

12.Etes-vous prêt à vous impliquer dans le processus de passage de notre groupe vers les
normes IAS/IFRS ?

o Oui

o Non

13. Quelles sont vos recommandations pour la réussite de ce passage ?

………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………..……………………………………………………………
…………………………………………………………………

Merci pour votre collaboration

Ouafae AKIL 136 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Sommaire
Dédicaces................................................................................................................................................. 2
Remerciements ....................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Avant-propos ........................................................................................................................................... 5
Introduction générale.............................................................................................................................. 6
Partie 1 : Cadre théorique de la consolidation des comptes et des normes IAS/IFRS ............................ 9
Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes ............................................................ 11
Section I : Cadre général de la consolidation des comptes au Maroc........................................... 11
I. Analyse critique de la réglementation régissant la consolidation au Maroc ........................ 11
II. Concepts clés en consolidation des comptes ........................................................................ 12
Section II : Processus de la consolidation ...................................................................................... 20
I. Aspect organisationnel de la consolidation .......................................................................... 20
II. Aspect opérationnel de la consolidation ............................................................................... 27
Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS ................................................................................ 36
Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière internationale 36
Section II : Principales dispositions des normes IFRS .................................................................... 38
Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de la consolidation ........................... 55
Section I : Implications de l’application des normes IFRS sur la consolidation ............................. 55
I. Démarche de la consolidation ............................................................................................... 55
II. Présentation de la liasse de consolidation ............................................................................ 56
Section II : la démarche d’harmonisation du processus de consolidation aux normes IAS/IFRS.. 57
I. L’évaluation du système existant et choix en matière de reporting ..................................... 57
II. La définition d’un processus de consolidation optimum ...................................................... 58
Partie II : Les spécificités de la consolidation des comptes dans le secteur immobilier marocain : cas
de la CGI................................................................................................................................................. 61
Chapitre I : Les spécificités de secteur immobilier marocain ........................................................ 62
Section I : Cadre économique et juridique .................................................................................... 63
I. Cadre économique ................................................................................................................ 63
II. Cadre juridique ...................................................................................................................... 63
Section II : Cadre comptable ......................................................................................................... 64
I. Apports du plan comptable du secteur immobilier .............................................................. 64

Ouafae AKIL 137 Mémoire de fin d’étude


Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux
normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

II. Spécificités comptables ......................................................................................................... 67


Chapitre II : Les spécificités de la CGI ............................................................................................ 68
Section I : Présentation de la CGI .................................................................................................. 68
I. Organisme d’accueil .............................................................................................................. 68
II. Fiche de renseignements à caractère général ...................................................................... 68
III. Historique et faits marquants............................................................................................ 70
IV. Vision, mission et valeurs .................................................................................................. 70
V. Stratégie ................................................................................................................................ 71
VI. Métiers de la CGI ............................................................................................................... 72
VII. Organisation et organigramme ......................................................................................... 72
Section II : Aspects juridiques et comptables ................................................................................ 73
I. Aspects juridiques ................................................................................................................. 73
II. Aspects comptables............................................................................................................... 73
Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI ............................................................... 76
Section I : Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation ........................................... 76
I. Aspects organisationnels de la consolidation des comptes au sein de la CGI ...................... 76
II. Etat des lieux de la consolidation des comptes au sein de la CGI ......................................... 81
III. Axes d’amélioration proposés ........................................................................................... 86
Section II : Projet d’harmonisation de la consolidation des comptes selon les normes IAS/IFRS 88
I. Travaux préliminaires au processus du passage ................................................................... 88
II. Impact du passage aux normes IAS/IFRS sur les comptes de la CGI ..................................... 91
Conclusion générale ............................................................................................................................ 105
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 107
LEXIQUE IMMOBILIER.......................................................................................................................... 109
LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................................... 111
Annexes ............................................................................................................................................... 112

Ouafae AKIL 138 Mémoire de fin d’étude

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