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Guide du Professionnel
et Manuel de l’Etudiant
1ère édition
Novembre 2014
1ère Edition : Novembre 2014
Dépôt légal : 2014 MO 2742
ISBN : 978-9954-34-119-3
Editions CAGEX GROUP
© Tous droits réservés aux auteurs
Les Auteurs
▼ El-Housny Youssef
Actuellement, Il est Associé Gérant du Cabinet CAGEX GROUP qu’il vient de créer en
association avec un partenaire qui intervient dans les domaines de l’Audit et du Commissariat
aux Comptes.
housnyyoussef@gmail.com
Riche d’une expérience probante dans les domaines de la gestion comptable et finan-
cière. Il est actuellement le Responsable Consolidation IFRS & Suivi des Filiales au sein
d’un grand groupe industriel marocain (Côté à la bourse de Casablanca).
alaoui.m.salaheddine@gmail.com
Dédicaces
A ma mère, pour son amour
A mon père, pour ses sacrifices et ses conseils sages
A ma femme et à mon fils, pour leur soutien inconditionnel
A ma grande famille, pour son encouragement
l’Ecole Publique Marocaine et à L’ISCAE particulièrement, pour m’avoir donné le
A
savoir et le savoir-faire nécessaires pour réussir ma vie professionnelle
l’Ordre des Experts Comptables Français, pour la qualité des formations et des
A
supports qu’il a mis à notre disposition tout au long du cursus d’Expertise Comptable
A tous mes amis, pour leurs encouragements et leur soutien
toute personne, ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce premier
A
ouvrage.
El-Housny Youssef
✦✦✦
toutes les Entreprises qui m’ont ouvert leurs portes en tant que stagiaire et collaborateur,
A
source d’apprentissage, d’expérience et d’épanouissement professionnel.
Préface
Je ne pouvais refuser de préfacer un ouvrage coécrit par Youssef El-Housny, non pas
parce qu’il est un ami depuis nos études supérieures mais pour le grand professionnel qu’il
est, et surtout pour son engagement de faire bénéficier son expérience et le savoir-faire qu’il
a accumulé durant cette dernière décennie.
Les écrits en relation avec les normes comptables internationales IAS/IFRS sont rares et
n’abordent généralement que des aspects explicatifs des principales normes en théorie. Il existe
un besoin profond en termes de divulgation des aspects pratiques y afférents et également
l’adaptation des opérations par rapport aux spécificités comptables et fiscales marocaines.
En effet, les auteurs ont voulu concevoir cet ouvrage pour y répondre principalement à
travers l’incorporation de la fiscalité marocaine dans les différents cas pratiques, la conception
des rappels de cours de telle façon qu’ils facilitent la compréhension des principales
dispositions par norme et ses spécificités ainsi que les questions à choix multiples (QCM) qui
complément les rappels théoriques.
En lisant le présent ouvrage, j’ai pu trouver mon compte en ce qui concerne le traitement
des normes qui sont généralement marginalisées notamment l’IAS 41 relative à l’agriculture
et les actifs biologiques, et compléter ma compréhension des normes nouvellement adoptées
par l’IASB, à savoir les normes IFRS 10, 11, 12 et 13. Ceci étant, cette édition représente
une actualisation des connaissances à l’égard des normes comptables internationales à la
lumière des récents amendements de l’IASB.
J’espère que les lecteurs trouveront leur satisfaction en feuilletant le présent écrit, et
souhaite une bonne continuation aux auteurs afin de contribuer davantage au développement
des domaines de la comptabilité, la finance et la gestion au Maroc.
Yassine Benhammou
Senior Supervisor dans un cabinet d’audit international
Expert comptable mémorialiste- Cycle Français-
Certifié IFRS Intec Paris
Niveau 2 de la certification CFA
Conclusion.................................................................................................................. 323
Liste des abréviations................................................................................................ 324
Bibliographie............................................................................................................... 325
Avant-propos
Comme son nom l’indique, l’ouvrage que vous tenez entre vos mains
est une «Introduction aux normes comptables internationales»
rédigé par des praticiens qui ont cumulé une expérience probante
dans ce domaine.
L’objectif que nous visons par cette 1ère édition est une vulgarisation
intelligente de ces normes internationales, en se concentrant sur les
points les plus importants à connaître pour chaque norme.
Nous nous adressons aussi bien aux étudiants qu’aux praticiens,
qui ont déjà une parfaite maîtrise des règles de la comptabilité
générale et qui sont désireux d’apprendre et de pratiquer la
comptabilité internationale.
Les chapitres de cet ouvrage ont été élaborés d’une manière
claire et pédagogique. Les explications fournies faciliteront la
compréhension et l’acquisition des connaissances indispensables
pour aborder la pratique des IFRS dans les meilleures conditions.
Nous avons donné une dimension pédagogique et pratique à
cet ouvrage devant répondre aux aspirations de toute personne
intéressée par les IAS/IFRS.
Nous sommes conscients de la difficulté de la pratique des
normes IFRS et espérons que le présent ouvrage puisse contribuer à
l’éclaircissement, la compréhension et l’application de ces normes.
Agréable lecture.
Les Auteurs
Introduction
L’histoire des IFRS a commencé en 1973 avec la création de l’IASB (ancien IASC) par les
institutions comptables de 9 pays qui avait pour principal objectif de créer et de promouvoir
un référentiel comptable international. Cette volonté est d’autant plus accentuée par le
phénomène de la mondialisation et de la libre circulation des capitaux.
De nos jours, l’adoption des normes comptables internationales est devenue une réalité
dans tous les continents. En effet, plusieurs pays ont fait des efforts pour faire converger
leurs référentiels vers le référentiel international dont la France par exemple. D’autres pays
comme l’Australie, la Nouvelle Zélande et Hong-Kong ont carrément adopté les IFRS comme
référentiel national. Une étude récente sur les IFRS dans le monde a révélé les points saillants
suivants :
■ 101 pays sur 122 exigent des sociétés d’intérêt public d’adopter les IFRS,
■ 57 pays sur 122 exigent ou permettent l’adoption des IFRS pour les PME,
■ 16 Pays sur 122 étudient la possibilité d’adopter les IFRS pour les PME,
■ a chine a fait de grands pas pour faire converger son référentiel national vers les
L
IFRS,
■ 14 pays du G20 ont adopté les IFRS pour presque toutes les entités cotées sur les
marchés réglementés,
■ Etc.
Au Maroc, les sociétés cotées ont la possibilité de publier leurs comptes consolidés en
normes IFRS ou en normes locales (avis n° 5 du CNC). Par contre les institutions bancaires
sont obligées de préparer leurs comptes consolidés en IFRS et ce à partir de 2008. Conscient
de l’importance des IFRS et des apports de leur adoption, le Maroc est en train de revoir
son référentiel national (Code Général de Normalisation Comptable) pour converger vers le
référentiel international sur plusieurs volets.
Au regard de ces mouvements, il va sans dire que la connaissance des IFRS n’est plus
un luxe mais bel et bien une nécessité. Le but de cet ouvrage est de présenter les principales
dispositions des normes comptables internationales avec des cas pratiques et des QCM
permettant la maîtrise des normes et l’approfondissement des connaissances.
Chapitres Objectifs
Chapitre 1 : Normes comptables Aperçu global sur les IFRS : genèse, insti-
internationales tutions, liste des normes, actualités, etc.
▼ Sections
Section 1. Un peu d’histoire
Jusqu’à la fin des années 90, les normes IFRS avaient encore des difficultés à atteindre
leurs objectifs vu qu’elles ne sont adoptées que par un nombre très restreint de pays.
L’événement phare qui a participé à promouvoir les normes internationales était la publication
du règlement CE n° 1606/2002 ou encore « le règlement IFRS 2005 », rendant obligatoire
l’adoption des IFRS à partir de 2005 pour les sociétés européennes cotées publiant des
comptes consolidés. En effet, à partir du début des années 2000 à aujourd’hui, l’adoption des
IFRS a connu un développement spectaculaire aussi bien au niveau des pays développés
que pour les pays émergents ou en voie de développement.
1982 : C
réation de l’IFAC et octroi du rôle de normalisateur comptable international à
l’IASC
2006 : Rapprochement
entre IASB et FASB pour un projet de convergence entre le
référentiel international et américain
2010 : R
évision de la constitution et changement organisationnel au niveau de l’IASB
Pour plus d’informations sur l’actualité des normes IFRS, le lecteur est invité à visiter
régulièrement le site www.focusifrs.com. En effet, en plus de l’actualité publiée régulièrement
sur le site, l’IASB publie une lettre trimestrielle téléchargeable présentant l’actualité phare des
IFRS.
IFRS Foundation :
IFRS foundation est l’entité mère de l’IASB. C’est une entité à but non lucratif enregistrée
dans l’État de Delaware aux états Unis.
Elle est constituée de 22 membres (trustees) nommés pour une durée de 3 ans et dont
les rôles sont les suivants :
l’IFRS Foundation est constituée de plusieurs comités dans le but de réaliser les missions
qui lui sont confiées :
Comité d’audit,
Comité exécutif,
Comité financier,
Comité chargé de l’éducation,
Comité de surveillance,
Etc.
IASB :
L’IASB est l’organisme chargé d’élaborer les normes IFRS. Il est constitué de 16 membres
nommés pour une durée de 5 ans renouvelable une fois.
Audit,
Préparations des états financiers,
C
ommenter les normes qui peuvent donner lieu à des interprétations
différentes,
C
ommenter les sujets nouveaux relatifs à l’information financière et qui n’ont
pas été prévus dans le référentiel international,
Participer à la promotion des normes IFRS à l’échelle mondiale,
Etc.
Accounting Standards Advisory Forum :
La constitution de l’ASAF a été annoncée par l’IFRS Foundation le 19 Mars 2013. Ce
nouvel organisme présidé par l’IASB aura pour principal objectif de conseiller l’IASB et de
participer à la promotion des normes IFRS au niveau mondial.
Pour plus de détails sur le Due Process, le lecteur est invité à visiter le lien ci-après :
http://www.ifrs.org/how-we-develop-standards/Pages/how-we-develop-standards.aspx
Au niveau européen, les normes IFRS suivent les étapes suivantes avant leur adoption
définitive :
La première version du cadre conceptuel a été élaborée en 1989 avec une mise à jour en
2010 à l’occasion de la modification de la constitution.
A
ider l’IASB dans la production de nouvelles normes et également dans l’amélioration
de celles déjà publiées,
A
ider l’IASB dans le processus de promotion des normes IFRS au niveau
international,
A
ider les normalisateurs nationaux dans les travaux de production des normes,
A
ider les préparateurs des états financiers dans l’application des normes IFRS,
Aider les auditeurs dans leurs travaux d’audit des comptes IFRS,
A
ider les utilisateurs des états financiers dans la compréhension de ces derniers.
Les informations financières sont d’abord destinées aux investisseurs actuels et potentiels
de l’entité. Cependant, l’IASB s’engage à élaborer des normes répondant au besoin d’un
large public.
Le cadre rappelle que l’objectif des informations financières n’est pas de donner la valeur
de l’entité mais de fournir les informations nécessaires pour estimer la valeur de celle-ci.
3. L’entité Comptable :
Cette partie expose les éléments suivants (ED/2010/2 publié en Mars 2010) :
La version définitive du nouveau cadre conceptuel n’est pas encore arrêtée. En effet,
l’IASB prévoit de finaliser le projet d’ici 2015.
Section 5. L
a présentation des normes IAS/IFRS en vigueur
au 31 Décembre 2013
La liste des normes IAS-IFRS adoptées par l’Union Européenne au 31 Décembre 2013
est présentée dans le tableau suivant :
Normes Désignation
Améliorations annuelles (2009-2011) des Améliorations annuelles (2009-2011) des
IFRS IFRS
Améliorations annuelles (2008-2010) des Améliorations annuelles (2008-2010) des
IFRS IFRS
Améliorations annuelles (2007-2009) des Améliorations annuelles (2007-2009) des
IFRS IFRS
Améliorations annuelles (2006-2008) des Améliorations annuelles (2006-2008) des
IFRS IFRS
IAS 1 Présentation des états financiers
Amendements à IAS 1 «Présentation des Amendements à IAS 1 «Présentation des
postes des autres éléments du résultat postes des autres éléments du résultat
global (OCI)» global (OCI)»
IAS 2 Stocks
IAS 7 État des flux de trésorerie
Méthodes comptables, changements
IAS 8
d’estimations comptables et erreurs
Evénements postérieurs à la période de
IAS 10
reporting
IAS 11 Contrats de construction
IAS 12 Impôts sur le résultat
Impôts différés : recouvrement des actifs
Amendements à IAS 12
sous-jacents
IAS 14 remplacée par IFRS 8 «Segments
Information sectorielle
opérationnels».
IAS 16 Immobilisations corporelles
Les normes non encore adoptées par l’UE sont les suivantes :
Norme Libellé
IFRS pour les PME IFRS pour les PME
Améliorations annuelles (2011-2013) des Améliorations annuelles (2011-2013) des
IFRS IFRS
Améliorations annuelles (2010-2012) des Améliorations annuelles (2010-2012) des
IFRS IFRS
Amendements à IAS 19 Régimes à prestations définies: contributions
des membres du personnel
IFRS 9 Instruments financiers (phase 1:
classification et évaluation des
actifs financiers)
Compléments à IFRS 9 Instruments financiers (phase 1: option à
la juste valeur pour les passifs financiers)
Date de prise d’effet d’IFRS 9 Date de prise d’effet d’IFRS 9
Compléments à IFRS 9 Instruments financiers (phase 3:
comptabilité de couverture) et amendements
à IFRS 9, IFRS 7 et IAS 39
IFRS 14 Comptes de report réglementaires
Les interprétations adoptées par l’UE au 31 décembre 2013, sont présentés ci-dessous :
N° Interprétation Libellé
SIC 7 Introduction de l’euro
SIC 10 Aide publique – Absence de relation
spécifique avec des activités
opérationnelles
SIC 12 ** Consolidation – Entités ad hoc
** Supprimée par IFRS 10 «États
financiers consolidés» adoptée par
l’UE
SIC 13 ** Entités contrôlées conjointement
– Apports non monétaires par des
coentrepreneurs
** Supprimée par IFRS 11
«Partenariats» adoptée par l’UE
SIC 15 Avantages dans les contrats de
location simple
SIC 21 ** Impôt sur le résultat – Recouvrement
des actifs non amortissables
réévalués
** Supprimée par les amendements
d’IAS 12 « Impôts différés :
recouvrement des actifs sous-
jacents», adoptés par l’UE
SIC 25 Impôt sur le résultat – Changements
de statut fiscal d’une entité ou de ses
actionnaires
SIC 27 évaluation de la substance des
transactions prenant la forme juridique
d’un contrat de location
SIC 29 Informations à fournir – Accords de
concession de services
SIC 31 Produits des activités ordinaires –
Opérations de troc portant sur des
services de publicité
SIC 32 Immobilisations incorporelles – Coûts
liés aux sites web
IFRIC 1 Variation des passifs existants relatifs
au démantèlement, à la remise en état
et similaires
▼ Sections
Section 1. Les immobilisations incorporelles (IAS 38)
1. Champs d’application :
La norme IAS 38 s’applique aux immobilisations incorporelles sauf celles qui sont traitées
par une autre norme. Dans ce cas, les dispositions de la norme dédiée sont dominantes par
rapport à celles de la présente norme.
2. Définitions :
Selon l’IAS 38, une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable
sans substance physique.
Selon le cadre conceptuel, un actif est une ressource contrôlée par l’entité du fait
d’événements passés et à partir de laquelle l’entité s’attend à tirer des avantages économiques
futurs.
Un actif monétaire désigne le cash détenu par l’entité ainsi qu’un actif à recevoir en cash
pour un montant déterminé ou déterminable.
Pour être identifiable, l’actif doit satisfaire les deux conditions ci-après :
Le goodwill acquis est comptabilisé sur une ligne distinguée vu qu’il n’est pas identifiable.
Les immobilisations incorporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprise sont
comptabilisées en tant que telles puisque dans ce cas on suppose que toutes les conditions
citées ci-dessus sont respectées.
Concernant les immobilisations incorporelles crées en interne, les normes IFRS ont
verrouillé ce volet en prévoyant 6 conditions cumulatives pour pouvoir comptabiliser les
dépenses de la phase développement comme des actifs. Les dépenses relatives à la phase
recherche sont à comptabiliser obligatoirement en charges de l’exercice au cours duquel elles
sont engagées.
Les coûts engagés dans un projet avant que les 6 conditions soient satisfaites sont
comptabilisés en charges. En effet, seuls les coûts et les dépenses engagés après la
satisfaction des conditions sont intégrés dans le coût de l’immobilisation incorporelle.
Les 6 conditions prévues pour activer les immobilisations incorporelles en cours sont les
suivantes :
Eléments Nature
Dépenses de recherche fondamentale Charges
Dépenses de recherche appliquée Charges
Dépenses de formation Charges (sauf dans le cas où ces dépen-
ses entrent dans le cadre du contrat glo-
bal d’acquisition d’un nouveau logiciel par
exemple).
Coûts de développement d’un site web per- Immobilisations incorporelles
mettant de passer des commandes
3. Comptabilisation initiale :
La norme IAS 38 prévoit deux conditions cumulatives pour comptabiliser une immobilisation
incorporelle dans les comptes d’une entité :
Prix d’achat
Droits de douane,
- Les coûts des tests nécessaires pour mettre l’actif dans l’état d’utilisation prévue
par la direction.
Le coût d’une immobilisation incorporelle produite en interne est constitué des éléments
suivants :
Dans la pratique, le modèle retenu est celui du coût vu la difficulté de trouver un marché
actif pour avoir la juste valeur d’une immobilisation incorporelle.
L’amortissement de l’immobilisation incorporelle est calculé sur la base des deux éléments
suivants :
- Durée d’utilité : la durée d’utilité peut être finie ou indéfinie. Une durée d’utilité d’un actif
est indéfinie lorsque la durée pendant laquelle cet actif procurera des avantages économiques
à l’entité n’est pas limitée dans le temps.
Lorsqu’ils existent des indices de pertes de valeurs, l’entité doit comparer la valeur
comptable de l’immobilisation corporelle avec sa valeur recouvrable (la valeur la plus élevée
entre la valeur d’utilité et la juste valeur) selon les dispositions de l’IAS 36.
Le changement de la durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle est traité d’une façon
prospective selon les dispositions de la norme IAS 8.
L’amortissement d’une immobilisation incorporelle est arrêté à la plus proche des deux
dates suivantes :
Date de décomptabilisation,
Date de classement en tant qu’actif non courant détenu en vue de la vente selon les
dispositions de la norme IFRS 5.
L’immobilisation à durée d’utilité indéfinie n’est pas amortie et doit faire l’objet d’un test de
dépréciation à la fin de chaque période comptable selon les dispositions de l’IAS 36.
Une immobilisation incorporelle est décomptabilisée dans les deux cas ci-après :
6. Informations à fournir :
Les durées d’utilités retenues pour l’amortissement ainsi que le mode d’amortissement
adopté,
Distinction entre les immobilisations incorporelles produites en interne
Estimations comptables effectuées suite à l’application de l’IAS 36,
Les dépenses de recherches et développement comptabilisées en charges durant
l’exercice,
Informations relatives aux immobilisations incorporelles réévaluées,
Etc.
La société ALPHA a développé une marque de gasoil qui est évaluée par les
experts à 20 000 KMAD.
La société BETA est une société cotée qui a adopté les normes IFRS pour ses
comptes consolidés depuis 2010 selon l’option prévue dans la circulaire du CDVM.
Les informations suivantes ont été enregistrées dans les comptes sociaux de
BETA :
- En 2010, la société a acquis un terrain dont les frais d’actes et les droits
d’enregistrement sont de l’ordre de 2 000 KMAD,
- Au cours de l’exercice 2011, la société a émis un emprunt obligataire dont les frais
d’émission se sont élevés à 20 000 KMAD.
- En 2013, la société a lancé un vaste plan de départ à la retraite dont le coût s’est
élevé à 100 000 KMAD.
TAF :
Comptes sociaux :
Immobilisations Amortissements
Valeurs Brutes Net
en non-valeurs et Provisions
Frais d’acquisition des im-
2 000 1 600 400
mobilisations
Frais d’émission
20 000 12 000 8 000
d’emprunts
NB :
Ces frais seront affectés au coût d’acquisition du terrain avec l’annulation des
amortissements comptabilisés dans les comptes sociaux :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Terrains 2 000
Frais d’acquisition des immobilisations 2 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements des frais d’acquisition 1 600
des immobilisations
Réserves 840
Résultat 280
IDP 480
Ces frais sont annulés et pris en compte dans le calcul du coût amorti de l’emprunt
obligataire émis par la société :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Réserves 14 000
IDA 6 000
Frais d’émission d’emprunts 20 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements des frais d’émission 12 000
d’emprunts
Réserves 5 600
Résultat 2 800
IDP 3 600
Vu que le coût des indemnités de départ est significatif, la société a opté pour leur
inscription dans les charges à répartir sur plusieurs exercices selon les dispositions du CGNC
(décision de gestion). En IFRS, ces dépenses sont des charges à comptabiliser au cours de
l’exercice de constatation.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements des charges à répartir 20 000
Résultat 56 000
IDA 24 000
Charges à répartir 100 000
1. Champs d’application :
La norme IAS 16 s’applique à toutes les immobilisations corporelles sauf lorsqu’un autre
traitement est prévu par une norme différente.
La norme s’applique aux immeubles qui n’ont pas encore rempli les conditions pour être
classés comme immeubles de placement.
-A
ux droits miniers et réserves minérales et d’une manière générale aux ressources
non renouvelables.
2. Définitions :
Dans le cadre de la norme IAS 16, les définitions suivantes sont à retenir :
Une immobilisation corporelle est un actif corporel remplissant les deux conditions
suivantes :
La durée d’utilité peut être définie comme la durée pendant laquelle l’entité s’attend à
utiliser l’actif soit le nombre d’unité de production ou d’unités similaires que l’entité s’attend à
obtenir de cet actif.
La valeur comptable d’un actif est le montant pour lequel il est comptabilisé déduction faite
des amortissements et des pertes de valeurs.
Le montant amortissable d’un actif est généralement le coût de cet actif diminué de sa
valeur résiduelle.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties
bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.
La perte de valeur est la différence entre la valeur comptable d’un actif et sa valeur
recouvrable.
3. Comptabilisation initiale :
La comptabilisation du coût d’une immobilisation corporelle est conditionnée par les deux
éléments suivants :
Il est probable que l’actif procurera des avantages économiques futurs à l’entité,
- Le prix d’achat y compris les droits de douane déduction faite des rabais et ristournes
obtenus,
- Les taxes non remboursables,
- Les coûts directement attribuables nécessaires à mettre l’actif dans l’état d’utilisation
prévue par la direction tels que :
Si les coûts engagés ultérieurement remplissent les conditions prévues ci-dessus, ils sont
comptabilisés en tant qu’immobilisation corporelle.
Après la comptabilisation initiale, l’entité doit choisir entre les deux modèles présentés
dans la section ci-dessous relative aux immobilisations incorporelles, à savoir :
- Modèle du coût,
- Modèle de la réévaluation.
Les amortissements sont calculés sur la base de l’approche par composantes. Selon cette
approche, l’entité doit procéder à une analyse des immobilisations corporelles pour identifier
les composantes significatives ayant des durées d’utilités différentes.
Les conditions de début et de fin d’amortissement sont les mêmes présentées pour les
immobilisations incorporelles.
Lorsqu’une immobilisation est réévaluée, toutes les catégories à laquelle appartient cette
immobilisation doivent être réévaluées (terrains, constructions, machines, avions, etc.).
L’écart de réévaluation est comptabilisé en capitaux propres sauf dans le cas où l’actif a
déjà subi un écart de réévaluation négatif comptabilisé en compte de résultat.
Les écarts de réévaluation négatifs doivent être comptabilisés en comptes de résultat pour
la partie supérieure à l’écart de réévaluation positif comptabilisé dans les capitaux propres.
Les immobilisations corporelles sont soumises à des tests de dépréciation lorsqu’il y a des
indices de pertes de valeurs selon les dispositions de l’IAS 36.
6. Informations à fournir :
Les informations à fournir sont présentées dans les paragraphes 73-79 de la version
française de la norme IAS 16. Quelques exemples des informations à fournir :
- Fret : 20 KMAD
- Assurance : 3 KMAD
TAF :
NB :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Machine (Installation technique) 318,35
Trésorerie (ou tiers) 303
Provisions pour démantèlement 15,35
La société de raffinage ALPHA a acquis une machine dont les données sont les
suivantes :
- La machine nécessite un gros entretien tous les 3 ans. Le montant estimé est de
30 KMAD.
TAF : C
omptabiliser les opérations relatives à cette acquisition sans tenir
compte de la TVA.
Comptabilisation de l’entrée
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Machine (Installation technique) 270
Composant « Gros entretien » 30
Trésorerie (ou tiers) 300
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotation d’amortissement de la machi- 27,78
ne (Installation technique (270-20)/9
Dotation d’amortissements du Com- 10
posant « Gros entretien » 30/3
NB :
-L
es amortissements sont calculés sur la base du coût d’acquisition moins la
valeur résiduelle,
-A
la fin de la troisième année, l’ancienne composante est remplacée par la
nouvelle composante sur la base du coût réel.
CAGEX GROUP est un cabinet d’expertise comptable qui vient de s’installer sur
Rabat et sur Agadir. Dans le cadre de l’équipement de ses locaux la société a acquis
les éléments suivants au 01/01/2011
Prix
Durée Variation fin Variation
Immobilisations d’acquisition
d’utilité 2011 2011/2012
en KMAD
Bureaux 300 10 5% 0%
Chaisses 50 10 10% 10%
Comptoirs 50 10 5% -15%
étagères 50 10 15% 30%
Exercice 2011 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotations aux amortissements Bu- 30
reaux
Dotations aux amortissements Comp- 5
toirs
Amortissements Bureaux 30
Amortissements Comptoirs 5
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements bureaux 30
Bureaux 300
Bureaux 284
écart de réévaluation 14
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements comptoirs 5
Comptoirs 50
Comptoirs 47
écart de réévaluation 2
Exercice 2012 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotations aux amortissements Bu-
31,56
reaux
Dotations aux amortissements
5,22
Comptoirs
Amortissements Bureaux 31,56
Amortissements Comptoirs 5,22
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Comptoirs 35,51
Amortissements comptoirs 5,22
Écart de réévaluation 6,27
Comptoirs 47
La fiche ci-après est issue du fichier des pièces de rechange principales d’une société de
raffinage :
En KMAD
Date Durée d’uti- Amortissements
Code VB
d’acquisition lité Cumulés
10007667 3000 01/01/2010 10 ans 1200
TAF : S
achant que la société comptabilise toutes les pièces de rechange dans les
stocks, présenter les écritures comptables à passer en IFRS.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immobilisations (ITMO) 3 000
Stock 3 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Réserves 221
Résultat 37
IDA 111
Amortissement PDR 369
NB :
- Si la société a passé des provisions pour dépréciation, il faudra les annuler lors de
l’immobilisation de ces pièces.
-A
chaque date d’arrêté, l’entité doit avoir une information sur la situation des pièces
de rechange déjà immobilisées mais aussi sur les entrées. Cette information doit
être fournie par le service chargé du suivi des stocks desdites pièces.
- A
u niveau du système d’information, il faut prévoir des comptes spécifiques pour
le suivi des pièces de rechanges.
Le groupe TETA a adopté les normes IFRS en 2012. Les constructions du groupe
sont amorties sur une durée de 25 ans. Dans le cadre du projet de conversion, la
décomposition des constructions est faite sur la base du modèle ci-dessous (Annexe
1).
Durée
Famille Date d’entrée Montant
d’amortissement
Construction en dur
Janvier 2012 10 000 25 ans
< = R + 2
TAF : S
ur la base des données communiquées procéder aux retraitements
IFRS nécessaires.
Décomposition
Durée
% Montant
d’utilité
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Gros œuvres / charpente métalli- 5 000
que
Etanchéité, Toiture et autres 2 500
Agencement et Aménagement 800
Installations techniques fixes 1 000
Menuiserie intérieure et extérieure 700
Construction 10 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissements sociaux 800
Réserves 63
Résultat 63
IDA 54
Amortissements IFRS 980
Gros œuvre/
charpente 50% 50 ans 50% 50 ans 70% 50 ans 63% 25 ans 65% 33 ans 100% 40 ans
métallique
Etanchéité,
toiture et 25% 10 ans 23% 10 ans 18% 10 ans 10% 10 ans 10% 10 ans
autres
Agencement et
8% 15 ans 12% 15 ans 5% 15 ans 15% 15 ans 15% 15 ans 100% 20 ans
aménagement
52
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
Installations
techniques 10% 25 ans 12% 25 ans 2% 25 ans 4% 20 ans 2% 20 ans
fixes
Menuiserie
intérieure & 7% 15 ans 3% 15 ans 5% 15 ans 8% 15 ans 8% 15 ans
extérieure
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Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
La norme IAS 17 confirme l’un des principes essentiels des normes IFRS, à savoir la
primauté de la réalité économique sur la substance juridique. En effet, selon cette norme un
actif peut, sous conditions, être comptabilisé dans le bilan d’une entité même si cette dernière
n’est pas propriétaire de cet actif. Pour l’établissement des comptes sociaux le transfert de
propriété est le fait générateur de la comptabilisation d’un actif aussi bien au Maroc qu’en
France.
1. Champs d’application :
La norme IAS 17 s’applique aux contrats de location autres que ceux mentionnés ci-
dessous :
2. Définitions :
Un contrat de location est une convention par laquelle le bailleur accorde au preneur le
droit d’utiliser un actif pendant une durée déterminée en contrepartie d’un paiement ou d’une
série de paiement.
Un contrat de location financière est un contrat qui transfère la quasi-totalité des risques
et avantages inhérents à un actif.
Un contrat de location simple est tout contrat ne remplissant pas les conditions pour être
classer comme contrat de location financière.
La valeur résiduelle garantie est la part de la valeur résiduelle garantie par le preneur.
La valeur résiduelle non garantie est généralement la différence entre la valeur résiduelle
et l’option d’achat.
Les paiements minimaux sont les paiements que le preneur est tenu de verser pendant la
durée du contrat y compris, le cas échéant, le montant de l’option d’achat.
Le taux d’intérêt implicite du contrat (ce taux peut être calculé via la fonction TRI d’Excel)
est le taux qui égalise les deux éléments ci-après :
- La valeur actualisée des paiements minimaux y compris la valeur résiduelle non
garantie,
- La somme de la juste valeur de l’actif loué et les coûts directs initiaux engagés par le
bailleur.
Comptabilisation
Evaluation ultérieure
initiale
Preneur L’actif et le passif sont comp- La redevance est répartie en
tabilisés pour des montants deux éléments :
égaux à la juste valeur ou la - C harges d’intérêts calcu-
valeur actualisée des paie- lées sur la base du taux im-
ments minimaux si cette der- plicite du contrat,
nière est inférieure.
- Amortissement de la dette.
Les coûts directs initiaux en-
gagés par le preneur sont in- L’actif est amorti sur la durée
tégrés dans le coût de l’actif d’utilité ou sur la plus faible de
loué. la durée d’utilité et la durée du
contrat s’il n’y a pas de certitude
raisonnable que le preneur sera
le propriétaire de l’actif à la fin
du contrat.
Les dépréciations sont traitées
selon les dispositions de la nor-
me IAS 36.
Bailleur fabricant ou Au commencement du contrat Comptabilisation des produits
distributeur le preneur comptabilise deux financiers sur la base d’un
revenus : taux de rendement appliqué à
- Résultat de la cession de l’investissement net du bailleur.
l’actif,
- Produits financiers sur la du-
rée du contrat.
Les éléments suivants sont à
mettre en évidence :
- Investissement net,
- Juste valeur de l’actif loué,
- Le coût des ventes.
Bailleur autre que Comptabilisation des éléments Comptabilisation des produits
fabricant ou distributeur suivants : financiers sur la base d’un
(généralement - Prêts sur crédit-bail (net), taux de rendement appliqué à
institutions financières) l’investissement net du bailleur.
- Actif destiné à être loué.
Les contrats de location simple sont comptabilisés selon les schémas comptables usuels
utilisés dans les comptes sociaux.
L’opération de cession-bail est un contrat par lequel le vendeur (preneur) vend un actif à
l’acheteur (bailleur) avant que cet actif soit repris en location par le vendeur. Généralement,
les entités font appel à ce genre de contrat pour remédier à des problèmes de trésorerie.
-C
ontrat de location financement : Traitement prévu pour ce genre de contrat avec
étalement de la plus-value sur la durée du contrat.
- Contrat de location simple :
6. Informations à fournir :
Le preneur doit fournir les informations suivantes, outre celles prévues par l’IFRS 7 :
Le bailleur doit fournir les informations suivantes, outre celles prévues par l’IFRS 7 :
Les données ci-dessous sont tirées du fichier des contrats de leasing d’une société
de textile installée à Casablanca :
En KMAD
Durée du Durée Option
Machine Valeur Date début Mensualité
contrat d’utilité d’achat
Code 900 01/01/2013 5 ans 8 ans 220 100
TAF : Q
ualifier le contrat ci-dessus et comptabiliser les écritures y afférentes sans
tenir compte de l’impact des impôts différés.
Il est à noter que la norme IAS 17 n’exige pas que le contrat remplisse toutes les conditions
pour être qualifié de contrat de location financement (Finance-lease).
Contrat N° XXXX
Critères
Détails Oui/Non Décision
Durée du contrat /durée d’utilité 5ans/8ans Oui
Option d’achat/ juste valeur 100 Oui Contrat de loca-
tion financement
Prévu par le
Transfert de propriété Oui
contrat
Le calcul du TRI se fait sur Excel via la fonction TRI (valeurs ; estimation).
TRI
14,9 %
Dates Flux monétaire
01/01/2013 680
01/01/2014 -220
01/01/2015 -220
01/01/2016 -220
01/01/2017 -220
01/01/2018 -100
Tableaux d’amortissement :
TRI 14,9 %
VB 900
Dates Année Annuité Intérêts Principal KFP
01/01/2013 1 - 220 - 220 680
01/01/2014 2 - 220 101 119 561
01/01/2015 3 - 220 83 137 424
01/01/2016 4 - 220 63 157 267
01/01/2017 5 - 220 40 180 87
01/01/2018 6 - 100 13 87 0
Ecritures comptables :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Machine (Installations techniques) 900
Emprunt 900
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Emprunts 220
Trésorerie 220
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotations aux amortissements 112,5
Amortissements 112,5
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charges d’intérêts 101
Intérêts courus non échus 101
NB :
1. Champs d’application :
La norme s’applique pour la comptabilisation des coûts d’emprunts. Son application n’est
pas obligatoire pour les cas ci-après :
- Actifs qualifiés évalués à la juste valeur tels que les actifs biologiques,
- Les stocks produits en grandes quantités et de façon répétitive,
- Actifs financiers.
2. Définitions :
Un actif qualifié ou éligible est un actif qui nécessite une longue période de production
avant son utilisation ou sa cession.
Les coûts d’emprunts sont les charges d’intérêts et autres coûts supportés dans le cadre
d’un emprunt :
- Intérêts sur emprunts longs et moyens termes mais également les découverts
bancaires,
-A
mortissement des primes d’émission ou de remboursement des emprunts,
- Amortissement des coûts engagés pour l’obtention des emprunts,
- Les différences de change relatives aux emprunts en devises étrangères,
- Etc.
3. Comptabilisation :
Les coûts d’emprunts doivent être intégrés dans le coût de tous les actifs qualifiés. Cette
disposition est devenue obligatoire à compter du 01/01/2009 (avant cette date l’intégration de
ces coûts était une option).
Les coûts d’emprunts dédiés à des actifs qualifiés spécifiques sont facilement identifiables
et doivent être intégrés dans le coût déduction faite des éventuels produits générés par le
placement des fonds obtenus.
Dans le cas où l’entité utilise des fonds empruntés d’une façon générale, les coûts
d’emprunts à intégrer dans le coût sont calculés sur la base du taux d’intérêt moyen des
emprunts autres que les emprunts dédiés et le coût des actifs qualifiés. Les coûts capitalisés
ne doivent pas être supérieurs aux montants des coûts d’emprunts comptabilisés au cours de
la période du reporting.
L’incorporation des coûts d’emprunts doit se faire à la date de commencement qui est la
date de satisfaction des trois conditions ci-après :
L’incorporation des coûts d’emprunts est interrompue lors des arrêts du développement
de l’actif qualifié pendant une longue période.
L’entité cesse d’intégrer les coûts d’emprunts dans le coût d’un actif qualifié lorsque celui-
ci est prêt à être utilisé ou vendu.
4. Informations à fournir :
- Le montant des coûts d’emprunts intégrés dans le coût des actifs qualifiés au cours de
la période du reporting,
- Le taux d’intérêt utilisé pour les emprunts non spécifiques,
TAF : P
asser les écritures nécessaires en IFRS au 31/12/2013 sachant que
la société n’a pas opté pour l’intégration des intérêts dans le coût du
projet dans ses comptes sociaux.
Le montant des intérêts comptabilisés en charges en 2013 est de : 6 000 KMAD.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immobilisations en cours (projet) 6 000
Charges d’intérêts 6 000
NB : A
u moment de la mise en service les coûts d’emprunt peuvent être répartis
sur les composantes du projet proportionnellement à la valeur de chaque
composante par rapport au coût global du projet.
1. Champs d’application :
La norme IAS 40 s’applique aux immeubles de placement autres que les éléments ci-
après :
2. Définitions :
Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu pour générer des loyers ou
valoriser le capital ou les deux.
Les biens immobiliers utilisés pour la production ou la fourniture de biens et services ainsi
que ceux destinés à être vendus dans le cadre de l’activité ordinaire ne sont pas considérés
comme des immeubles de placement selon la norme IAS 40.
Les biens immobiliers occupés par l’entité ou mis à la disposition du personnel (ou des
filiales) à titre gratuit n’entrent pas dans la catégorie des immeubles de placement. Ne sont
pas également considérés comme des immeubles de placement les biens immobiliers donnés
en location financière.
3. Comptabilisation initiale :
La comptabilisation initiale est faite sur la base du coût y compris les coûts de transaction.
La détermination du coût est faite sur la base des règles citées dans la norme IAS 16.
Les coûts d’emprunts sont intégrés dans le coût de l’immeuble de placement selon les
dispositions de l’IAS 23.
- Modèle du Coût :
Dans ce cas l’entité doit fournir la juste valeur des immeubles de placement dans les notes
annexes.
Les immeubles de placement sont réévalués à chaque période du reporting. Les variations
de la juste valeur sont comptabilisées dans le compte de résultat.
Les immeubles classés dans cette catégorie ne sont pas amortis et sont présentés sur
une ligne distincte au bilan de l’entité.
Le choix du modèle de la juste valeur est irréversible. En effet, une entité ne peut pas
adopter le modèle du coût après avoir appliqué le modèle de la juste valeur. L’inverse
est possible voire même encouragé vu que l’exposé sondage relatif à la norme prévoyait
l’obligation d’adopter le modèle de la juste valeur.
In fine, le modèle choisi doit être appliqué pour tous les immeubles de placement sauf
dans des cas particuliers cités par la norme.
5. Transferts :
Les transferts vers ou depuis la catégorie immeuble de placement sont effectués sur la
base des critères de classification cités ci-dessous (définition).
Les transferts entre des catégories qui sont évaluées au coût ne posent pas de problèmes
particuliers. Les autres cas de figure sont présentés ci-dessous :
- Immeuble de placement à la juste valeur vers stocks ou bien occupé par son
propriétaire : Juste valeur à la date du changement de classification (coût présumé),
- Stock évalué au coût vers immeuble de placement à la juste valeur : Comptabilisation
de la différence dans le compte de résultat,
- Bien immobilier occupé par le propriétaire vers immeuble de placement à la juste
valeur : Comptabilisation de la différence comme un écart de réévaluation (traitement
IAS 16),
-A
rrêt définitif de l’utilisation du bien et l’entité n’attend aucun avantage économique
futur résultant de sa sortie.
La perte ou profit résultant de la sortie d’un immeuble de placement est comptabilisé dans
le compte de résultat.
La sortie d’un immeuble de placement suite à un contrat de location financière est traitée
selon les dispositions de la norme IAS 17.
7. Informations à fournir
Les informations suivantes doivent être présentées dans les notes annexes :
Pour les immeubles de placement à la juste valeur, l’entité doit fournir entre autres
un rapprochement entre la valeur comptable à l’ouverture et à la clôture de la période
comptable.
Concernant les immeubles de placement évalués au coût, l’entité doit fournir les
informations suivantes :
TAF :
Selon la définition de l’IAS 40, les immeubles détenus pour valoriser le capital sont classés
comme des immeubles de placement et non comme des immobilisations corporelles. En effet,
la partie de l’immeuble louée aux tiers et aux filiales sont des immeubles de placement dans
les comptes individuels d’ALPHA. Dans les comptes consolidés, la partie liée aux filiales est
considérée comme une partie utilisée par le groupe est donc ne fait pas partie des immeubles
de placement.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Terrains 100 000
Structure 37 500
Autres composants 37 500
Immeubles de placement 25 000
Banque (tiers) 200 000
A fin 2013, le prix du m2 a augmenté de 2 000 MAD par rapport à la date d’acquisition. La
société a réalisé une plus value de :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immeubles de placement 5 000
+ Value sur variation JV des immeu-
5 000
bles de placements
NB : L’immeuble décomposé sera amorti sur la base des durées d’utilités des
composantes.
1. Champs d’application :
La norme IFRS 5 s’applique aux actifs non courants destinés à la vente et aux activités
abandonnées.
Un actif doit être classé comme actif non courant détenu en vue de la vente si sa valeur est
récupérée essentiellement via sa cession et non son utilisation dans l’exploitation de l’entité.
La vente de l’actif doit être hautement probable même si dans des cas particuliers la cession
peut nécessiter une longue période (supérieure à un an), et ce pour des raisons et contraintes
non contrôlées par l’entité.
Les actifs que l’entité prévoit de mettre au rebut ne sont pas classés comme actifs non
courants destinés à la vente.
Les actifs non courants destinés à la cession sont évalués au plus faible de la valeur
comptable et la juste valeur diminuée des coûts de cession.
Les actifs classés comme détenus en vue de la vente ne sont plus amortis mais subissent
des tests de dépréciation (différence entre la juste valeur moins les coûts de vente et la valeur
comptable).
3. Activités abandonnées :
Une activité abandonnée est une composante (généralement une Unité Génératrice de
Trésorerie ou un groupe d’UGT) abandonnée par l’entité et destinée à être cédée. Les critères
ci-après sont à analyser lors de l’identification des activités abandonnées :
Lorsque les critères de classement comme actifs non courants destinés à la vente ne sont
plus remplis l’entité doit procéder au reclassement des actifs concernés dans les rubriques
adéquates. L’évaluation est faite sur la base du montant le plus faible entre la valeur comptable
avant la classification diminuée des amortissements et pertes de valeurs qui auraient dues
être constatées et la valeur recouvrable à la date à la date où l’entité a décidé de ne plus
vendre l’actif.
Le résultat de la réévaluation faite lorsque l’actif ne satisfait plus les conditions d’un actif
non courant destiné à être cédé est constaté en résultat de l’exercice.
5. Informations à fournir :
- Présentation sur une ligne distincte du résultat des activités abandonnées ainsi que
les plus ou moins-values relatives à la variation de la juste valeur des actifs destinés
à être cédés,
- Etc.
1. Champs d’application :
La norme IAS 36 s’applique aux actifs autres que ceux cités ci-dessous :
2. Définitions :
Une unité Génératrice de Trésorerie (UGT) est le plus petit groupe identifiable qui génère
des flux de trésorerie largement indépendants des autres actifs de l’entité.
La valeur recouvrable d’un actif est le montant le plus élevé entre sa juste valeur diminuée
des coûts de sortie et sa valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie attendus d’un actif
ou d’une UGT.
A chaque date de clôture l’entité doit faire une analyse pour s’assurer de l’existence ou
non des indices de pertes de valeurs de ses actifs. Dans le cas de l’existence des indices
de pertes de valeurs, l’entité doit calculer la valeur recouvrable des actifs pour s’assurer que
celle-ci n’est pas supérieure à la valeur comptable.
Annuellement, l’entité doit procéder à des tests de dépréciation des éléments suivants :
- Goodwill,
Dans la pratique, le test de dépréciation est effectué à la date de clôture des comptes.
La juste valeur peut être déterminée sur la base des critères ci-après :
- Prix fixé dans un accord irrévocable signé dans des conditions de concurrence
normale,
- Le prix acheteur du jour ou le prix de la transaction la plus récente,
- La meilleure information disponible permettant d’approcher la juste valeur de l’actif.
La valeur d’utilité peut être estimée sur la base des critères ci-dessous :
Les flux de trésorerie futurs sont calculés tenant compte des éléments ci-après :
Lorsque l’entité est dans l’impossibilité de déterminer la valeur recouvrable d’un actif isolé,
elle procède au test de dépréciation à l’UGT auxquelles appartient l’actif.
Selon la norme IAS 36, la valeur recouvrable d’un actif ne peut être déterminée dans les
deux cas suivants :
- La valeur d’utilité de l’actif ne peut être estimée qu’elle est proche de sa juste valeur
diminuée des coûts de vente,
- L’actif ne génère pas des entrées de trésoreries largement indépendantes des entrées
de trésorerie d’autres actifs.
Exemple 1 :
Une société de transports par autocars travaille sous contrat avec une municipalité qui
impose un service minimum sur chacun des cinq différents itinéraires. Les actifs dévolus à
chaque itinéraire et les flux de trésorerie générés par chaque itinéraire peuvent être identifiés
séparément. L’un de ces itinéraires dégage une perte importante.
Puisque l’entité n’a pas la possibilité de réduire son activité sur aucun des itinéraires, le plus
petit niveau d’entrées de trésorerie identifiables générées qui soient largement indépendantes
des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs est les entrées de
trésorerie générées par l’ensemble des cinq itinéraires. L’unité génératrice de trésorerie pour
chaque itinéraire est la société de transports dans son ensemble.
Exemple 2 :
Une entité minière possède une desserte ferroviaire privée pour ses activités d’exploitation
minière. La desserte ferroviaire privée ne pourrait être vendue que pour sa valeur à la casse, et
la desserte ferroviaire privée ne génère pas d’entrées de trésorerie largement indépendantes
des entrées de trésorerie générées par les autres actifs de la mine.
Il n’est pas possible d’estimer la valeur recouvrable de la desserte ferroviaire privée car
sa valeur d’utilité ne peut pas être déterminée, et est probablement différente de sa valeur
à la casse. Par conséquent, l’entité estime la valeur recouvrable de l’unité génératrice de
trésorerie à laquelle la desserte ferroviaire privée appartient, c’est-à-dire la mine dans son
ensemble.
La valeur recouvrable et la valeur comptable d’une UGT sont déterminées sur la base des
mêmes règles énoncées ci-dessus.
Les pertes de valeurs sont comptabilisées dans le compte de résultat. Les amortissements
futurs sont calculés sur la base de la nouvelle valeur ajustée par la perte de valeur.
Les reprises de perte de valeur sont constatées dans le compte de résultat si et seulement
s’il y a un changement dans les estimations utilisées pour le calcul de la valeur recouvrable.
Les reprises sont rajoutées à la valeur de l’actif sans que la valeur comptable de cet
actif ne soit supérieure à sa valeur comptable initiale déduction faite des amortissements qui
auraient dus être constatés qu’il n’y avait pas de perte de valeur.
Concernant les pertes de valeurs des UGT, les règles suivantes sont à appliquer :
- La perte de valeur doit être répartie sur les actifs affectés à l’UGT au prorata de leurs
valeurs comptables,
- L’affectation de la perte de valeur ne doit pas ramener la valeur comptable d’un actif
au-dessous de la plus élevée entre les valeurs suivantes :
- La perte de valeur est affectée en premier lieu au goodwill avant de répartir le solde
sur les autres actifs liés à l’UGT,
8. Informations à fournir :
Les informations à fournir dans le cadre de la dépréciation des actifs sont présentées dans
les paragraphes 126 à 137 de la norme IAS 36 :
- Pour chaque catégorie d’actifs, les pertes et les reprises de pertes de valeurs
comptabilisées dans le compte de résultat ainsi que les postes dans lesquels ces
pertes sont comptabilisées,
- Les pertes et les reprises de perte de valeurs relatives à des actifs réévalués,
- Le montant des pertes et des reprises de pertes de valeurs par segment opérationnel
tel que défini par la norme IFRS 8,
- Description des UGT retenues au sein de l’entité,
- Méthodes et hypothèses retenues pour l’évaluation de la valeur recouvrable aussi bien
des actifs que des UGT,
- Etc.
La société PLASTIMA a acquis une machine pour un montant de 2 000 KMAD. Les
autres informations concernant cette machine sont présentées ci-dessous:
TAF: C
alculer la valeur recouvrable ainsi que la perte (reprise) de valeur
éventuelle et comptabiliser les écritures nécessaires au 31/12/2013 et
au 31/12/2014.
Valeur recouvrable = Max (valeur d’utilité ; juste valeur moins les coûts de vente)
Eléments Montant
Valeur recouvrable 1 000
VNC (2000-800) 1 200
Écart -200
Commentaire Perte de valeur
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotations aux dépréciations des 200
ITMO
Dépréciations des ITMO 200
NB : La nouvelle valeur sera la base pour le calcul des amortissements ultérieurs.
Situation au 31.12.2017
1. Champs d’application :
La norme IAS 2 s’applique à tous les stocks sauf aux éléments suivants :
-A
ux travaux en cours dans le cadre d’un contrat de construction traités selon la norme
IAS 11,
- Aux instruments financiers,
- Aux actifs biologiques,
- Etc.
2. Définitions :
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé déduction faite des coûts de la
vente.
3. Comptabilisation initiale :
- Coût d’acquisition,
- Coût de transformation,
-A
utres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se
trouvent.
- Prix d’achat,
- Droits de douane,
- Frais de transport,
- Coûts directement attribuables à l’acquisition de l’actif,
Les RRR viennent en déduction des éléments ci-dessus pour déterminer le coût
d’acquisition.
- Main-d’œuvre directe,
- Energie,
- Amortissements,
- Autres frais généraux de production fixes et variables,
- Coûts d’emprunt selon les dispositions de la norme IAS 23.
Les coûts suivants ne sont pas inclus dans la formation du coût des stocks :
A la date d’inventaire, l’entité doit s’assurer que la valeur nette de réalisation n’est pas
inférieure au coût. En effet, le stock doit être évalué au plus faible du coût et de la valeur nette
de réalisation.
Le coût des stocks non fongibles est calculé sur une base individuelle en affectant à ces
éléments tous les coûts y afférents.
Le coût des stocks autres que ceux évoqués ci-dessus, peut-être déterminé sur la base
de l’une des méthodes ci-après :
6. Informations à fournir :
Traitement
des provisions
▼ Sections
Section 1. Les avantages du personnel (IAS 19)
1. Champs d’application :
2. Définitions :
Les avantages du personnel sont les contreparties accordées au personnel pour les
services rendus par celui-ci ou suite à la fin du contrat de travail.
Les avantages à court terme sont les avantages qui sont réglés au plus tard dans les douze
mois suivant la fin de la période comptable (salaires, primes, cotisations sociales, etc.).
Les avantages postérieurs à l’emploi sont les avantages qui sont dus après la cession de
l’emploi du personnel (pensions, couvertures assurances, avantages en natures, etc.).
Le régime à prestations définies est un régime dans lequel l’entité est responsable
d’honorer les engagements post-emploi envers son personnel.
Les actifs du régime sont constitués des actifs détenus par un fond dédié aux avantages
du personnel à long terme et des contrats d’assurance éligibles.
Les écarts actuariels sont les variations générées par l’actualisation des obligations de
l’entité au titre du régime à prestations définies (ajustements des hypothèses antérieures,
changement des hypothèses actuarielles).
Les avantages à court terme ainsi que les régimes à cotisations définies sont comptabilisés
en charges au cours des exercices au cours desquels ils sont engagés.
Les avantages post-emploi sont évalués et comptabilisés durant la période de service des
employés.
L’engagement post-emploi est calculé sur la base de la méthode des unités de crédit
projetées (méthode rétrospective).
-C
omptabilisation immédiate des écarts actuariels dans « Autres éléments du résultat
global – OCI-) et suppression de la méthode dite de « Corridor »,
- Classement des coûts par nature : coûts des services rendus, intérêts nets et
réévaluation (OCI),
- Le coût des services est composé des éléments suivants : coût des services rendus
durant l’exercice, coût des services passés, résultat de la liquidation du régime,
- Le calcul des intérêts nets est fait sur la base du taux d’actualisation et du passif (actif)
net. La différence entre le taux de rendement et le taux d’actualisation est comptabilisée
en « autres éléments du résultat global ».
- Revue des définitions des avantages à court terme, des avantages à long terme et
l’indemnité de fin de carrière,
- Enrichissement des informations à fournir,
- Etc.
5. Informations à fournir :
Une entité accorde à son personnel au moment de son départ une somme forfaitaire
de 2 % du salaire de fin de carrière par année travaillée.
TAF : C
alculer les obligations de l’entité envers l’employé et comptabiliser
les écritures y afférentes.
Année 1 2 3 4 5
Montant de l’engagement à la fin 511 511 511 511 511
de carrière
Taux d’actualisation (5 %) 0,82 0,86 0,91 0,95 1,00
Coût des services rendus 420 441 463 487 511
Valeur de l’obligation au début
0 420 883 1 390 1 947
de l’exercice
Coût Financier 0 21 44 70 97
Coût des services rendus 420 441 463 487 511
Valeur de l’obligation à la fin de
420 883 1 390 1 947 2 555
l’exercice
Comptabilisation au bilan
- Année 1 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat 294
IDA 126
Provisions avantage du personnel 420
- Année 2 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat 324
Réserves 294
IDA 265
Provisions avantage du personnel 883
- Année 1 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charge du personnel 420
Impôt 126
Résultat 294
- Année 2 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charge du personnel 441
Charge financière 21
Impôt 139
Résultat 324
1. Champs d’application :
La norme IAS 37 s’applique aux provisions, aux passifs éventuels et aux actifs éventuels
outre les éléments ci-après :
2. Définitions :
Un passif est :
Un passif éventuel peut également être une obligation actuelle non comptabilisée parce
que :
- Il n’est pas probable qu’une sortie de ressources soit nécessaire pour éteindre
l’obligation,
3. Comptabilisation :
La comptabilisation d’une provision est soumise aux trois conditions cumulatives ci-
après :
Les passifs et les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais donnent lieu à une
information dans les notes annexes s’ils sont significatifs.
4. Evaluation :
La provision doit être comptabilisée pour un montant avant impôt représentant la meilleure
estimation des ressources nécessaires pour l’extinction de l’obligation de l’entité. L’estimation
du montant de la provision peut nécessiter l’utilisation des méthodes statistiques.
Le montant de la provision doit être revu à chaque date de clôture pour s’assurer que c’est
la meilleure estimation de l’obligation de l’entité.
5. Informations à fournir :
- Plusieurs salariés ont intenté, avant la date de clôture, une action commune en
justice suite à la revue à la baisse de la prime d’assiduité par la société à cause
des absences pour maladies. Les avocats de la société estiment que le litige sera
jugé à la faveur des salariés.
- La société possède un pipeline qui traverse le terrain d’un grand agriculteur de
la région. Suite à un incident intervenu avant la date de clôture, une partie de la
récolte a été endommagée.
La norme IAS 12 s’applique à la comptabilisation des impôts sur le résultat aussi bien
locaux qu’étrangers y compris les retenues à la source payables par une participation à
l’entité présentant les états financiers.
2. Définitions :
Un passif d’impôt différé est le montant d’impôt payable dans le futur résultant des
différences temporelles imposables.
Un actif d’impôt différé est le montant d’impôt recouvrable dans le futur résultant des
éléments ci-après :
Les différences temporelles sont les différences entre les valeurs comptables et fiscales
des actifs et des passifs.
3. Comptabilisation :
La comptabilisation d’un impôt différé passif (IDP) doit être faite chaque fois qu’il y a des
différences temporelles imposables sauf dans les cas ci-après :
La comptabilisation d’un impôt différé actif est faite lorsqu’il est probable que l’entité va les
récupérer dans le futur. Le respect du principe du recouvrement futur est très important pour
la reconnaissance et la comptabilisation des impôts différés.
- Des IDP déjà comptabilisés arrivent à échéance durant la période où les IDA sont toujours
récupérables,
- Les résultats futurs attendus permettent de couvrir les IDA comptabilisés dans les
comptes.
4. Evaluation :
Les impôts différés sont évalués selon la méthode du report variable « approche
bilantielle ».
Le taux applicable est le taux attendu sur les périodes comptables aux cours desquelles
les actifs et les passifs seront dénoués. Ce taux est également lié à la localisation des actifs
et passifs concernés (cas des groupes ayant des filiales dans plusieurs pays).
L’actualisation des impôts différés est interdite selon les dispositions de l’IAS 12.
5. Présentation :
Les actifs et passifs d’impôt différés doivent être compensés dans les cas suivants :
Les actifs et passifs d’impôts différés de deux entités différentes entrant dans le périmètre
de consolidation doivent être compensés si les conditions ci-après sont remplies :
- Les deux entités disposent d’un droit exécutoire pour compenser les actifs et passifs
d’impôts exigibles,
- Les impôts différés actifs et passifs relèvent de la même autorité fiscale,
- Les impôts exigibles ainsi que les actifs et les actifs et passifs d’impôts différés des deux
entités ont les mêmes échéances.
Les impôts différés sont présentés dans la rubrique « Non courant » du bilan d’une
entité :
L’impôt différé résultant d’une transaction affectant le compte de résultat doit être
comptabilisé dans le compte de résultat en contrepartie de l’actif ou du passif d’impôt différé
y afférent.
Exemples :
- Différences temporaires,
- Dotations d’amortissements,
- Frais de développement,
- Différences bilantielles,
- Etc.
L’impôt différé relatif à des éléments impactant directement les capitaux propres est débité
ou crédité directement dans les capitaux propres.
L’impôt différé généré par des transactions transitant par « autres éléments du résultat
global » est comptabilisé directement dans la même rubrique.
7. Informations à fournir :
Au cours de la période 1, une entité a acquis un bien pour 60 KMAD avec une
durée économique de 3 ans. Pour des raisons fiscales, l’entité décide d’amortir l’actif
acquis sur 2 ans.
TAF : C
alculer les impôts différés sachant que le taux d’imposition est de
30 %.
Eléments 1 2 3
Dotations économiques 20 20 20
Dotations fiscales 30 30 -
Différence 10 10 -20
Taux d’impôt 30 % 30 % 30 %
Impôt différés 3 3 -6
Nature IDP IDP IDA
Deux remarques :
-L
es différences temporelles se neutralisent avec le temps. En effet, la valeur des impôts
différés sur la durée de vie du bien est égale à 0,
- Le calcul peut aussi se faire sur la base de la différence entre la valeur comptable et la
valeur fiscale à chaque date de clôture.
- Réintégration :
- Déductions :
TAF : C
alculer les impôts différés sur la base des éléments cités ci-dessus.
Le taux d’impôt à retenir est de 30 %. IDA : Impôt différé actif / IDP :
Impôt différé passif
IDA/ Montant
Eléments Montant Commentaire
IDP IDA/IDP
Écart de conversion passif 2 000 - - Les écarts de conversion pas-
sifs sont des gains latents im-
posables dans la réglementa-
tion fiscale marocaine.
Provision pour dépréciation 1 000 IDA 300 Provision justifiée sur le plan
des stocks magasins comptable mais non déductible
sur le plan fiscal.
Provision pour dépréciation 1 500 IDA 500 Provision justifiée mais la so-
des comptes clients ciété n’a pas intenté une action
en justice.
Provision pour congé (y 3 000 IDA 1000 Provisions rattachées à l’exer-
compris charges sociales) cice courant.
Contribution à la cohésion 8 000 - - Différence permanente puisque
sociale la contribution à la cohésion so-
ciale n’est jamais déductible.
Provisions pour grosses ré- 40 000 - - Provisions non reconnues en
parations IFRS.
Reprise de provisions pour 2 500 IDP 500 L’IDA relatif à cette reprise est
congé comptabilisé au cours des pé-
riodes antérieures.
Reprises des provisions 60 000 - - Reprises non reconnues en
pour grosses réparations IFRS.
Dividendes reçus 20 000 - - Différences permanentes.
Déficit fiscal 100 000 IDA 30 000 Les déficits sont reportables
(indéfiniment pour la partie
amortissements et 4 ans pour
le reste).
▼ Sections
Section 1. Présentation des états financiers (IAS 1)
1. Champs d’application :
La norme IAS 1 s’applique pour préparer et présenter les états financiers IFRS à usage
général.
La norme IAS 1 ne s’applique pas aux états financiers intermédiaires qui sont traités par
la norme IAS 34.
La présentation prévue par la norme peut être adaptée par des entités telles que les
organisations à but non lucratif et les entités dont le capital social n’est pas constitué de
capitaux propres.
2. Définitions :
- Le compte de résultat,
- Autres éléments du résultat global.
Les états financiers ont pour objectif de fournir des informations suivantes à l’égard d’une
entité :
- La situation financière,
- La performance,
- Les flux de trésorerie.
Selon la norme IAS 1, un jeu complet d’états financiers est composé des éléments ci-
dessous :
- Notes annexes,
Ces éléments doivent être présentés au moins un fois par an (publication annuelle). Pour
les publications trimestrielles et semestrielles, les entités doivent appliquer la norme IAS 34.
Les autres documents communiqués par les entités aux actionnaires n’entrent pas dans
le champ des normes comptables internationales IAS/IFRS.
Le bilan selon le référentiel IAS/IFRS est présenté en distinguant entre les éléments
courants et non courants. Une entité peut utiliser une présentation basée sur le degré de
liquidité si cette dernière est plus pertinente pour la compréhension de l’état de la situation
financière.
Les actifs courants sont des actifs qui répondent aux quatre conditions suivantes :
Outre les actifs cités ci-dessous, une entité doit classer les éléments ci-dessous comme
actifs courants :
- Les stocks et les clients même si leur réalisation est prévue sur une période supérieure
à douze mois après la date de clôture,
- La partie courante des actifs non courants,
- Les actifs financiers classés dans la rubrique « actifs détenus à des fins de
transaction ».
Les autres actifs sont présentés sous la rubrique « Actifs non courants » :
- Goodwill,
- Actifs biologiques,
- Immeubles de placement,
- Impôts différés actifs,
- Etc.
Une entité doit présenter sous la rubrique « passifs courants » les éléments ci-après :
- Les passifs qui seront réglés au cours du cycle d’exploitation normal de l’entité,
- Les passifs sont détenus aux fins d’être négociés,
- Les passifs qui seront réglés dans les douze mois après la date de clôture,
- L’entité n’a pas un droit inconditionnel pour reporter le règlement du passif au-delà de
douze mois après la date de clôture.
Les passifs ci-dessous sont présentés sous la rubrique « passifs non courants » :
- Eléments liés au cycle d’exploitation tels que les dettes fournisseurs et sociales même si
leur règlement est prévu au-delà de douze mois après la date de clôture,
Les autres passifs sont présentés sous la rubrique « Passifs non courants » :
- Immobilisations corporelles,
- Immobilisations incorporelles,
- Immeubles de placement,
- Actifs financiers,
- Titres comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence,
- Actifs biologiques,
- Stocks,
- Clients et autres débiteurs,
- Les actifs non courants destinés à la vente selon l’IFRS 5,
- Fournisseurs et autres créditeurs,
- Provisions,
- Actifs-passifs d’impôts exigibles,
- Actifs-passifs d’impôts différés,
- Passifs inclus dans le groupe destiné à la cession selon l’IFRS 5,
- Intérêts minoritaires,
- Capital et réserves revenant aux actionnaires.
Les paragraphes 77,78 et 79 de la norme IAS 1 précisent les informations qui doivent être
présentées soit au niveau de l’état de la situation financière soit dans les annexes.
Le bilan d’une entité doit contenir des notes renvoyant vers plus de détails dans la partie
notes annexes.
L’état du résultat global est constitué de deux éléments importants qui peuvent être
présentés dans un seul tableau ou d’une manière séparée :
La présentation du compte de résultat peut être faite par nature ou par fonction. Lorsqu’une
entité adopte la présentation par fonction, elle doit donner des informations par nature dans les
annexes notamment concernant les charges du personnel et les dotations d’amortissements.
Dans la pratique, les entités adoptent généralement la présentation par nature.
La norme IAS 1 ne prévoit pas de format obligatoire. Cependant elle indique les informations
obligatoires à présenter dans un compte de résultat global :
Le compte de résultat ainsi que le compte de résultat global total doivent distinguer la partie
revenant aux intérêts minoritaires et celle revenant à la société mère (Part du Groupe).
Selon les dispositions de la norme IAS 1, une entité ne doit pas présenter le résultat
extraordinaire dans le compte de résultat ni dans le compte de résultat global.
L’état des variations des capitaux propres est un tableau de rapprochement entre les capitaux
propres au début et à la fin d’une période comptable.
- Le résultat global de la période avec une distinction entre la part de la société mère et celle
des minoritaires,
- Pour chaque élément des capitaux propres, les effets rétrospectifs selon les dispositions
de l’IAS 8,
- Les montants des transactions avec les actionnaires (augmentation de capital, distribution
de dividendes, etc.),
- Pour chaque élément des capitaux propres, un rapprochement entre la valeur au début et
à la fin de la période comptable avec indication des éléments de variation.
La variation des capitaux propres au cours d’une période comptable est composée des deux
éléments suivants :
www.cagexgroup.com
verture Groupe contrôle
107
Affectation du résultat
- - 11 544 - - - (11 544) - - -
de l’exercice 2010 (2)
Annulation actions pro-
- - - - - - - - - -
pres
Résultat global conso-
- - - (100) (10) 3 19 267 19 160 - 19 160
lidé de l’exercice 2011
Variation des écarts ac-
- - (2 674) - - - - (2 674) - (2 674)
tuariels IAS 19 R
Dividendes versés - - (3 542) - - - - (3 542) - (3 542)
Autres - - 60 - - - - 60 - 60
Capitaux propres au
8 288 4 513 10 852 (32) 592 (6) 19 267 43 474 - 43 474
31 décembre 2011 (2)
Affectation du résultat
- - 19 267 - - - (19 267) - - -
de l’exercice 2011
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
Annulation actions pro-
- - (1 240) - - - - (1 240) - (1 240)
pres
Résultat global conso-
- - - (40) (14) (4) 13 641 13 583 - 13 583
lidé de l’exercice 2012
Variation des écarts ac-
- - 752 - - - - 752 - 752
tuariels IAS 19 R
Dividendes versés - - (4 722) - - - - (4 722) (4 722)
Autres - 14 185 (14 225) - - - - (40) (40)
Capitaux propres au
8 288 18 698 10 684 (72) 578 (10) 13 641 51 808 - 51 808
31 décembre 2012 (2)
Affectation du résultat
- - 13 641 - - - (13 641) - - -
de l’exercice 2012
Résultat global conso-
- - - (146) (37) 10 7 087 6 914 - 6 914
lidé de l’exercice 2013
Variation des écarts ac-
108
- - 2 383 - - - - 2 383 - 2 383
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
tuariels IAS 19 R
Dividendes versés - - (6 195) - - - - (6 195) - (6 195)
(1)
Autres - - (42) - - - - (42) - (42)
Capitaux propres au
8 288 18 698 20 471 (218) 541 - 7 087 54 868 - 54 868
31 décembre 2013
(1) A
vec correction de la juste valeur latente relative aux titres BCP pour 592 millions de dirhams au lieu de 16 millions de dirhams
comptabilisés au 31 décembre 2011,
(2) M
ontants retraités conformément au changement de méthode comptable lié à l’application d’IAS 19 révisée, «Avantages du
personnel» et des corrections non significatives apportées aux états financiers consolidés.
www.cagexgroup.com
© Editions CAGEX GROUP
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
Le tableau de flux de trésorerie indique les principales variations de trésorerie d’une entité
pendant une période comptable. Il constitue une source précieuse pour analyser la santé
financière d’une entité en complément du bilan et du compte de résultat (Ce tableau sera
étudié plus en détail dans le point suivant relatif à l’IAS 7).
Les notes annexes en normes IFRS sont plus consistantes et plus détaillées que celles
prévues par la réglementation marocaine (ETIC) ou française (l’annexe). En effet, l’élaboration
des annexes nécessite un système d’information efficace et fiable pour s’assurer que l’entité a
présenté toutes les informations requises par les normes IFRS.
- Présenter des informations sur la base de l’établissement des états financiers et sur
les méthodes comptables spécifiques adoptées par l’entité,
- Fournir les informations requises par les normes IFRS et qui ne sont pas présentées
dans les états financiers,
- Fournir toutes les informations complémentaires et pertinentes nécessaires à la
compréhension des comptes IFRS.
Les notes annexes peuvent être organisées selon les principales catégories suivantes :
B - INFORMATIONS SECTORIELLES
C - REGROUPEMENT D’ENTREPRISES
F- AUTRES NOTES
L’étude du tableau des flux de trésorerie permet aux investisseurs de jauger la capacité
d’une entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que les principaux
emplois de ces derniers.
1. Champs d’application :
La norme IAS 7 impose à toutes les entités de présenter un tableau de flux de trésorerie.
Elle complète les dispositions de la norme IAS 1 en précisant les informations à présenter
dans le tableau de flux de trésorerie.
2. Définitions :
Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides et facilement
convertibles avec un risque négligeable de changement de valeur.
Les activités opérationnelles sont les activités principales d’une entité et les autres activités
autres que les activités d’investissement ou de financement.
Les activités d’investissement sont l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et les
autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie.
Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements dans
l’importance et la composition des capitaux propres et les dettes d’une entité.
Les flux de trésorerie opérationnels sont déterminés soit par la méthode dite directe ou
indirecte.
Les gains et pertes de change latents ne génèrent pas de flux de trésorerie. Cependant
ceux relatifs à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie doivent être présentés dans une
ligne distincte pour permettre la réconciliation des soldes au début et à la fin de la période
comptable.
Les dividendes, les intérêts reçus ainsi que l’impôt sur le résultat sont généralement
présentés sous la rubrique des activités opérationnelles.
ACTIFS PASSIFS
NB :
TAF : P
résenter le tableau de flux de trésorerie sur la base des éléments com-
muniqués.
Dotations d’exploitation :
Dividendes = 33 625
Montant en
Eléments
KMAD
Résultat Net 30 000
Dotations aux amortissements 9 875
Plus-value sur cession machine - 1 000
Variation BFR - 6 750
Flux de trésorerie d’exploitation 32 125
Acquisition des immobilisations corporelles - 40 500
Cession des immobilisations corporelles 2 000
Flux de trésorerie d’investissements - 38 500
Augmentation de capital 25 000
Emission d’emprunt 10 000
Remboursement d’emprunts -
Distribution des dividendes - 33 625
Flux de trésorerie de financements 1 375
Variation de la trésorerie nette - 5 000
Trésorerie 2012 72 250
Trésorerie 2013 67 250
Variation - 5 000
1. Champs d’application :
La norme IAS 34 s’applique aux entités qui publient des informations intermédiaires selon
le référentiel international. C’est généralement des sociétés cotées qui doivent publier leurs
comptes semestriellement voir trimestriellement.
Pour être conforme aux normes IFRS, une publication intermédiaire doit respecter toutes
les dispositions de la norme IAS 34.
2. Définitions :
Une période intermédiaire est une période de reporting inférieure à une période annuelle
complète.
- Bilan,
- État du résultat global,
- Tableau des variations des capitaux propres,
- Tableau de flux de trésorerie,
- Sélection des notes annexes.
Les notes annexes doivent contenir les éléments significatifs de la période comptable
concernée :
- Des informations sur des éléments inhabituels ayant impacté les états financiers de
l’entité,
- Des commentaires sur le caractère saisonnier ou cyclique de l’activité de la période,
- Les mouvements sur les emprunts et les capitaux propres,
- Les dividendes payés,
- Des informations sectorielles,
- Les événements postérieurs à la clôture,
- Etc.
1. Champs d’application :
La norme IAS 33 s’applique aux entités cotées ou en train de l’être et qui publient des
comptes individuels ou consolidés.
2. Définitions :
La dilution est une réduction du résultat par action ou une augmentation de la perte par
action résultant de l’hypothèse de conversion d’instruments convertibles.
Les options, bons de souscription d’actions et leurs équivalents sont des instruments
financiers qui donnent au porteur le droit d’acheter des actions ordinaires.
Une action ordinaire est un instrument de capitaux propres qui est subordonné à toutes les
autres catégories d’instruments de capitaux propres.
=
Résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère+/- Effets dilutifs sur le résultat
Les principaux éléments impactant le résultat dilué sont présentés comme suit (net d’impôt
sur le résultat) :
Pour le calcul du nombre d’actions ordinaires à émettre suite à la conversion des instruments
financiers, il convient de retenir le début de l’exercice comme date de conversion. Le prix
d’exercice doit être le maximum qu’un détenteur de l’instrument financier peut obtenir.
Les instruments financiers qui n’ont pas un impact sur le résultat dilué par action ne sont
pas pris en compte dans le calcul de ce dernier.
5. Présentation :
Une entité doit présenter le résultat de base par action ainsi que le résultat dilué par
action, même si les deux résultats sont égaux, pour toutes les périodes présentées.
Une entité doit présenter le résultat par action des activités poursuivies et celui des
activités abandonnées. Le résultat par action des activités abandonnées peut être présenté
soit dans le compte de résultat soit dans les notes annexes.
6. Informations à fournir :
La norme IAS 33 impose aux entités de publier, entre autres, les éléments ci-après :
- Les montants utilisés au numérateur pour le calcul du résultat de base par action et du
résultat dilué par action avec les détails ad hoc,
- Le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation y compris les actions résultant de
la conversion des instruments financiers,
- Les instruments qui peuvent avoir un effet dilutif sur le résultat par action,
- Etc.
Résultat net retraité = 100 000 + 5 000*0,7 (intérêts obligations convertibles) = 103 500
L’objectif de la norme est de préciser les cas dans lesquels une entité doit prendre en
compte les événements postérieurs à la clôture ainsi que les informations à fournir dans ce
cadre.
1. Champs d’application :
2. Définitions :
- Les événements qui confirment des situations existantes à la date de clôture donnent
lieu à des ajustements,
- Les événements indiquant des situations apparues après la date de clôture ne donnent
pas lieu à des ajustements des états financiers.
La date d’autorisation de publication est la date à laquelle les états financiers ont été
communiqués à des tiers (public, conseil de surveillance composé uniquement des membres
sans pouvoir décisionnel).
3. Comptabilisation et évaluation :
4. Informations à fournir :
Les informations à fournir dans le cadre de la norme IAS 10 sont les suivantes :
- Date de l’autorisation de publication des états financiers ainsi que le (les) organe(s)
ayant donné cette autorisation,
- Mise à jour des informations à fournir sur des situations à la date de clôture,
- Evénements post-clôture ne donnant pas lieu à des ajustements des états financiers
(nature, estimation de l’impact financier si celui peut être déterminé),
- Etc.
1. Champs d’application :
La norme s’applique aussi bien aux comptes individuels qu’aux comptes consolidés des
entités (principalement les sociétés cotées).
2. Définitions :
- Qui exerce des activités qui sont susceptibles de générer des produits des activités
ordinaires et des charges,
- Dont les résultats sont régulièrement examinés par les décideurs, généralement le
Président-Directeur Général ou le Directeur Général, afin de prendre des décisions à
l’égard des ressources à affecter au secteur et de sa performance,
- Pour laquelle il est possible d’avoir des informations financières isolées.
Les services du siège, certains services fonctionnels ainsi que les régimes d’avantages
postérieurs à l’emploi ne sont pas des secteurs selon la norme IFRS 8.
3. Secteurs à présenter :
L’entité doit présenter un secteur opérationnel répondant aux deux conditions ci-après :
- Le secteur a été identifié selon la définition proposée par la norme ou résultant du
regroupement de deux ou plusieurs secteurs opérationnels,
- Le secteur dépasse les seuils indiqués dans la norme.
- Les produits des activités ordinaires sont ≥ 10 % des produits des activités ordinaires
de tous les secteurs confondus,
- La valeur absolue de son résultat est ≥ Max valeurs absolues (bénéfices cumulés de
tous les secteurs n’ayant pas publié des pertes ; Pertes cumulées de tous les secteurs
ayant publié des pertes),
- Valeurs de ses actifs ≥ valeurs des actifs cumulés de tous les secteurs opérationnels.
Le nombre de secteurs présentés ne devrait pas dépasser dix même si la norme n’a pas
fixé une limite dans ce sens.
Lorsque le total des produits des activités ordinaires des secteurs présentés est inférieur
à 75 % des produits des activités ordinaires du groupe, l’entité doit ajouter d’autres secteurs
jusqu’à l’atteinte du seuil de 75 % (même si les nouveaux secteurs ne remplissent pas les
seuils fixés ci-dessus).
Les autres secteurs non identifiés sont présentés sous la rubrique « Autres secteurs ».
4. Informations à fournir :
Dans le cadre de la norme IFRS 8, une entité doit présenter les informations suivantes pour
chaque secteur opérationnel :
- Informations générales :
-R
approchements nécessaires pour la compréhension des informations
présentées en relation avec les états de synthèse de l’entité.
L’objectif de la norme IAS 24 est d’attirer l’attention des lecteurs (principalement les
investisseurs) sur l’existence des opérations avec les parties liées qui ont un impact sur les
états financiers de l’entité.
1. Champs d’application :
- Lors de l’identification des relations et des transactions entre les parties liées,
- Lors de l’identification des soldes, y compris les engagements, entre une entité et ses
parties liées,
- Lors de l’identification des circonstances dans lesquelles la communication des deux
points ci-dessus est obligatoire,
- Lors de l’identification des informations à fournir à l’égard des parties liées.
Les dispositions de cette norme s’appliquent aussi bien aux comptes consolidés
qu’individuels.
Une partie liée est une personne ou une entité qui est liée à l’entité qui prépare ses états
financiers.
Une personne ou un membre de la famille proche de cette personne est lié (e) à l’entité
présentant les états financiers dans les cas suivants :
Une entité est liée à une entité présentant les états financiers si l’une des conditions
suivantes est remplie :
Une transaction entre parties liées peut exister même en l’absence d’une facturation.
Les membres de la famille proche d’une personne sont les personnes qui peuvent
influencer ou être influencée par cette personne :
- Deux entités par le simple fait qu’elles ont un administrateur ou un autre principal
dirigeant en commun,
- Deux entités par le simple fait qu’un dirigeant principal de l’une exerce une influence
notable sur l’autre entité,
- Deux coentreprises par le simple fait qu’elles exercent un contrôle commun d’une
coentreprise,
- Les bailleurs de fonds,
- Les syndicats,
- Partenaires avec qui l’entité est en situation de dépendance,
- Etc.
Dans les comptes consolidés de la société mère, seules les entreprises associées sont des
parties liées. En effet, les autres entreprises sont intégrées dans les comptes du groupe.
3. Informations à fournir :
-R
elations entre la société mère et ses filiales avec l’identification de la société tête du
groupe,
- Informations sur la relation entre l’entité publiant les états financiers et les parties
liées même en l’absence de transactions,
- Société mère,
- Filiales,
- Entreprises associées,
- Entités exerçant un contrôle ou un contrôle conjoint sur l’entité,
- Principaux dirigeants (rémunérations accordées au cours de la période de reporting),
- Etc.
▼ Sections
Section 1. Contrats de construction (IAS 11)
L’objectif de la norme IAS 11 est de présenter le traitement des produits et des coûts
relatifs aux contrats de construction surtout que ces derniers s’étalent généralement sur
plusieurs exercices comptables.
1. Champs d’application :
Un contrat à forfait est un contrat dans lequel le constructeur est payé par un prix fixe avec
éventuellement des clauses de révision de prix.
Un contrat en régie est un contrat dans lequel le constructeur est payé par le remboursement
des coûts encourus majorés d’un pourcentage de ces coûts ou par une rémunération fixe.
Un seul contrat signé pour la construction de plusieurs actifs doit être réparti en plusieurs
contrats de construction dans les conditions ci-après :
Un ensemble de contrats signé avec un ou plusieurs clients, doit être traité comme un seul
contrat de construction dans les conditions suivantes :
- Les contrats sont étroitement liés et font partie d’un projet unique avec une marge
globale,
- Les contrats sont exécutés simultanément ou l’un après l’autre sans interruption.
La méthode de l’avancement consiste à rattacher les produits aux coûts pour parvenir au
degré d’avancement. Le degré d’avancement peut également être déterminé sur la base des
éléments suivants :
Le résultat peut être estimé de façon fiable dans les conditions suivantes :
- Les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des coûts encourus et qui sont
recouvrables par l’entité,
- Les coûts encourus doivent être comptabilisés dans les charges de la période pendant
laquelle ils ont été encourus.
Les pertes attendues sur les contrats de construction sont immédiatement comptabilisées
dans le résultat de la période comptable considérée.
Dans la pratique, le suivi des contrats de construction s’avère très lourd et nécessite la
mise en place de systèmes et d’outils de gestion très élaborés pour avoir des informations
fiables et dans les délais adéquats.
5. Informations à fournir :
La société BTP a signé un contrat de construction sur 3 ans avec un client au cours
de l’année 2013. Les données relatives à ce marché sont les suivantes :
Eléments Montants
Chiffre d’affaires prévu dans le contrat 200 000
Coûts réels de l’année 2013 40 000
Coûts estimés de l’année 2014 90 000
Coûts estimés de l’année 2015 60 000
Coûts estimés 190 000
Résultat 10 000
TAF : P
asser les écritures nécessaires sans prendre en compte l’impact de
la TVA.
Exercice 2013 :
Eléments Montant
Coûts réels 2013 40 000
Coût total du projet 190 000
% d’avancement 21,05 %
- Comptabilisation 2013 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charges 2013 40 000
Banque (tiers) 40 000
Clients facture à établir 42 105
Ventes 42 105
NB :
Exercice 2014 :
- Données 2014 :
Eléments Montants
Chiffre d’affaires prévu dans le contrat 220 000
Coûts réels de l’année 2013 40 000
Coûts réels de l’année 2014 80 000
Coûts estimés de l’année 2015 80 000
Coûts estimés 200 000
Résultat 20 000
- Pourcentage d’avancement :
Eléments Montant
Coûts réels 2013 et 2014 40 000 + 80 000 = 120 000
Coût total du projet 200 000
% d’avancement 60 %
- Comptabilisation 2014 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charges 2014 80 000
Banque (tiers) 80 000
Clients facture à établir 89 895
Ventes 89 895
NB :
- Vente 2014 : 220 000*60 % - 42 105 (Ventes 2013) = 89 895 KMAD
- Résultat 2014 : 9 895
- Résultat cumulé 2014 : 2 105 + 9 895 = 12 000 KMAD
(= 20 000*60%).
Exercice 2015 :
- Données 2015 :
Eléments Montants
Chiffre d’affaires prévu dans le contrat 240 000
Coûts réels de l’année 2013 40 000
Coûts réels de l’année 2014 80 000
Coûts estimés de l’année 2015 90 000
Coûts estimés 210 000
Résultat 30 000
- Pourcentage d’avancement :
Eléments Montant
Coûts réels 2013-2014-2015 210 000
Coût total du projet 210 000
% d’avancement 100 %
- Comptabilisation 2015 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charges 2015 90 000
Banque (tiers) 90 000
Clients facture à établir 108 000
Ventes 108 000
Clients 240 000
Clients factures à établir 240 000
NB :
L’objectif de cette norme est de prescrire le traitement comptable des produits des activités
ordinaires issus de certains types de transactions et d’événements.
1. Champs d’application :
La norme ne traite pas les produits des activités ordinaires issus des éléments ci-
dessous :
2. Définitions :
Les produits des activités ordinaires sont les entrées brutes d’avantages économiques
au cours de la période dans le cadre de l’activité ordinaire de l’entité lorsque ces entrées
contribuent à l’augmentation des capitaux propres.
Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur au comptant de la
contrepartie reçue ou à recevoir tenant compte des remises et des rabais accordés par
l’entité.
Dans le cas d’un paiement différé, l’analyse doit être affinée pour le calcul des intérêts
correspondants (différence entre la valeur nominale et la valeur actualisée). En effet, la partie
intérêt est comptabilisée dans le résultat financier de l’entité.
- Ventes de biens :
La comptabilisation des produits des activités ordinaires liés à la vente de biens est
soumise aux conditions cumulatives ci-dessous :
L’entité conserve les risques importants relatifs à la propriété dans les cas ci-après :
Lorsque les charges liées à une transaction de ventes de biens (garanties, droit de
retour, services après ventes, etc.) ne peuvent être évaluées de façon fiable, les produits des
activités ordinaires afférents à cette même transaction ne sont pas comptabilisés (principe de
rattachement des produits et des charges).
- Prestations de services :
Le montant du produit peut être évalué de façon fiable dans les conditions cumulatives
ci-après :
Dans les cas où les conditions de fiabilité ne sont pas respectées, l’entité comptabilise
le produit à hauteur des coûts encourus et recouvrables. Lorsqu’il est improbable que les
coûts encourus seront recouvrés, l’entité ne comptabilise aucun produit et les coûts sont
comptabilisés dans les charges de la période comptable.
Ces éléments sont comptabilisés en produits des activités ordinaires dans les conditions
suivantes :
6. Informations à fournir :
- Les méthodes comptables retenues pour la comptabilisation des produits des activités
ordinaires y compris les méthodes de détermination du degré d’avancement,
- Le montant de chaque catégorie significative des produits des activités ordinaires,
- Le montant des produits des activités ordinaires provenant des échanges de biens ou
de services,
Le tableau ci-dessous présente les périodes et les coûts estimés des entretiens :
Prix de vente de la machine = 10 000 - 100 -100 = 9800 KMAD (l’impact de l’actualisation
n’est pas pris en compte).
- Comptabilisation au 01/01/2013
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Clients et comptes rattachés 10 000
Ventes (produits) 9 800
Produits constatés d’avance (Bilan) 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Produits constatés d’avance (Bilan) 100
Ventes (produits) 100
Les dépenses engagées à fin décembre 2013 s’élèvent à : 2 000 000 KMAD.
L’estimation des charges à engager s’élève à 5 700 000 KMAD.
Ce contrat est bénéficiaire : 8 000 000 – (2 000 000+5 700 000) = 500 000 KMAD.
Ledegré d’avancement au 31/12/2013 est de : 2 000 000/ (2 000 000+5 700 000)
= 26,67 %
Le
chiffre d’affaires à comptabiliser en 2013 est de : 8 000 000*26,67 % = 2 133 333
KMAD.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Clients facture à établir 2 133 333
Chiffre d’affaires 2 133 333
1. Champs d’application :
2. Définitions :
Un État désigne :
- L’État,
- Organismes publics,
- Autre organisme public similaire local, national et international.
Une aide publique est une mesure prise par l’État qui consiste à accorder un avantage
spécifique à une ou plusieurs entités répondant à des critères précis.
Une subvention publique (allocation, concours ou prime) est une aide publique qui consiste
à transférer des ressources à une entité en contrepartie du respect de l’entité de certaines
conditions relatives à ses activités opérationnelles.
3. Comptabilisation et évaluation :
Les subventions publiques sont comptabilisées en produits, sur une base systématique
sur les périodes ad-hoc pour les rattacher aux coûts qu’elles sont censées compenser.
Les subventions non monétaires sont comptabilisées à la juste valeur ou à une valeur
symbolique en contrepartie des actifs reçus.
4. Informations à fournir :
TAF : P
asser les écritures IFRS selon les deux méthodes prévues par l’IAS
20.
Selon la norme IAS 20, deux options sont offertes aux entités :
Cas N°1 :
- Comptabilisation 2013 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immobilisations 10 000
Banques (tiers) 10 000
Banque 5 000
Subventions 5 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dotations aux amortissements des ITMO 10 000
(charges)
Amortissements ITMO (bilan) 10 000
Subventions (bilan) 1 000
Subventions rapportées au résultat (produits) 1 000
Cas N°2 :
Dotations
Périodes
aux amortissements
2013 (10 000-5 000)/5 = 1 000
2014 (10 000-5 000)/5 = 1 000
2015 (10 000-5 000)/5 = 1 000
2016 (10 000-5 000)/5 = 1 000
2017 (10 000-5 000)/5 = 1 000
Total 10 000
Comptabilisation 2013 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immobilisations 10 000
Banques 10 000
Banques 5 000
Immobilisations 5 000
Dotations aux amortissements des 1 000
ITMO (charges)
Amortissements des ITMO (bilan) 1 000
Introduction aux
instruments financiers
▼ Sections
Section 1. Présentation des instruments financiers (IAS 32)
L’objectif de la norme IAS 32 est d’indiquer les règles applicables dans la présentation des
instruments financiers. Elle est complémentaire avec les normes IAS 39 et IFRS 7.
1. Champs d’application :
La norme IAS 32 s’applique à tous les instruments financiers autres que les éléments
ci-après :
- Les participations dans les filiales, les coentreprises et les entreprises associées
(cependant elle s’applique aux dérivés de ces participations),
- Les droits et obligations issus de l’IAS 19,
- Les contrats d’assurance,
- Les instruments financiers résultant de l’IFRS 2,
- Les contrats au titre d’une contrepartie éventuelle dans un regroupement d’entreprise
(application pour l’acheteur),
- Etc.
2. Définitions :
- De la trésorerie,
- Un instrument de capitaux propres d’une autre entité,
- Un droit contractuel :
- Un contrat qui sera ou pourra être réglé en instruments de capitaux propres répondant
à des conditions précises.
- Un contrat qui sera ou pourra être réglé en instruments de capitaux propres de l’entité
répondant à des conditions précises.
Lors de la comptabilisation initiale, un instrument financier doit être comptabilisé dans une
des catégories suivantes :
- Actif financier,
- Passif financier,
- Instrument de capitaux propres.
- Une action préférentielle qui prévoit un rachat obligatoire par l’émetteur à un montant
et à une date déterminés ou déterminables, ou qui donne le droit au porteur d’exiger le
rachat de l’action détenue à une date et à un montant déterminés ou déterminables.
- Un instrument remboursable au gré du porteur,
- Un instrument qui prévoit une garantie au porteur de recevoir soit de la trésorerie soit
les actions d’une entité dont la valeur dépasse largement le montant du règlement en
trésorerie,
- Un contrat qui prévoit de remettre une quantité variable des instruments de capitaux
propres (contre-valeur d’une quantité d’or, etc.),
- Etc.
Exemple :
Obligation convertible en un nombre fixe des actions ordinaires de l’entité est un instrument
financier composé de deux éléments :
Actions propres :
Les actions propres sont déduites des capitaux propres de l’entité. Aucune perte ni gain
ne doivent être comptabilisés suite à l’émission, l’achat ou la vente d’instruments de capitaux
propres de l’entité.
Les actions propres doivent être indiquées soit dans le bilan soit au niveau des notes
annexes aux comptes IFRS.
Les distributions aux porteurs d’instruments de capitaux propres doivent être imputées
directement aux capitaux propres nets de toutes économies d’impôts.
Les coûts des transactions sur les capitaux propres doivent être imputés directement aux
capitaux propres nets de toutes économies d’impôts (ces coûts sont comptabilisés en charge
lorsque la transaction est abandonnée).
- L’entité dispose d’un droit exécutoire pour compenser les actifs et les passifs financiers,
- L’entité a l’intention de régler le montant net, ou réaliser l’actif et régler le passif
simultanément.
Pour plus d’explication à l’égard de cette norme, le lecteur est invité à lire le guide
d’application annexé à la norme.
Section 2. C
omptabilisation et Evaluation des instruments
financiers (IAS 39 ‘‘IFRS 9’’)
1. Champs d’application :
La norme IAS 39 s’applique à tous les instruments financiers hormis les éléments ci-
dessous :
- Les participations dans les filiales, les coentreprises et les entreprises associées,
- Les droits et obligations prévus dans l’IAS 17,
- Les droits et obligations prévus dans l’IAS 19,
- Les instruments de capitaux propres émis par l’entité,
- Les droits et obligations relatifs aux contrats d’assurance prévus dans l’IFRS 4,
- Etc.
La norme IAS 39 s’applique aux contrats d’achats et de ventes d’éléments non financiers
prévoyant le règlement du montant net en trésorerie, un autre instrument financier ou par
l’échange d’instruments financiers, comme si les contrats sont des instruments financiers
(sauf les contrats qui donnent lieu à la livraison desdits éléments non financiers selon les
contraintes de l’entité).
2. Définitions :
Un dérivé est un instrument financier ou toute autre contrat entrant dans le champ
d’application de la norme IAS 39 et qui répond aux trois conditions suivantes :
- (+/-) la différence entre les intérêts calculés selon le taux d’intérêt effectif et les intérêts
réellement encaissés ou décaissées,
- (-) Dépréciations ou irrécouvrabilité.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui égalise les encaissements et les décaissements
actualisés sur la durée de vie de l’instrument financier.
Catégories Définitions
Actif ou passif financier à la C’est un actif ou un passif qui remplit les
juste valeur via le compte de conditions suivantes :
résultat -C
lassé comme détenu à des fins de tran�-
saction (acquis en vue d’être vendu ou ra-
cheté dans le court terme, un dérivé autre
qu’un contrat de garantie ou un instrument
de couverture, partie d’un portefeuille des-
tiné à la réalisation des plus-values sur le
court terme),
- Il est désigné par l’entité comme étant à la
juste valeur via le compte de résultat (sous
conditions listées par la norme IAS 39).
Placements détenus jusqu’à Des actifs financiers :
l’échéance - Non dérivés,
-A
ssortis de paiements déterminés ou dé-
terminables,
- Une échéance fixe,
- L’entité a l’intention et la capacité pour les
détenir jusqu’à l’échéance.
Les prêts et créances Des actifs financiers :
- Non dérivés,
- A paiements déterminés ou déterminables,
- Non cotés sur marché actif.
Catégories Définitions
Couverture de la juste valeur Couverture des variations de la juste valeur
d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un
engagement ferme non comptabilisé.
Couverture de flux de trésorerie Couverture des variations des flux de trésorerie
liés à un actif, à un passif ou à une transaction
très probable.
Couverture d’un investissement Couverture de la participation dans une entité
net dans une activité à l’étranger à l’étranger.
5. Comptabilisation et évaluation :
EVALUATION
Evaluation initiale - Juste valeur y compris les coûts de
transaction.
NB : Les coûts de transaction relatifs aux
instruments classés dans la rubrique à la
juste valeur via le compte de résultat sont
comptabilisés dans le résultat.
Evaluation ultérieure (Juste -A
ctifs financiers détenus pour des fins de
valeur) transaction,
- Actifs disponibles à la vente.
Evaluation ultérieure (Coût amorti) - Prêts et créances,
-L
es placements détenus jusqu’à l’échéan�-
ce,
-A
ctifs financiers dont la juste valeur ne
peut être déterminée,
- Passifs financiers.
COMPTABILISATION
Comptabilisation initiale L’instrument est comptabilisé lorsque l’entité
devient une partie aux dispositions contractuelles
de cet instrument.
Marchés réglementés : Engagement ou
règlement.
Achats à terme : engagements et non le
règlement.
Décomptabilisation - Perte de contrôle des droits contractuels
attachés,
-E xpiration des droits contractuels sur les flux
de trésorerie,
- Extinction des passifs.
Comptabilisation des résultats sur - En compte de résultat :
les variations de la juste valeur ● A
ctifs et passifs détenus à des fins de tran-
saction,
● A ctifs et passifs désigné comme étant à la
juste valeur,
● Placements détenus jusqu’à l’échéance,
● Prêts et créances,
● Passifs financiers,
- En capitaux propres :
● Actifs financiers disponibles à la vente (AFS),
● C
ouverture de flux de trésorerie (partie effi-
cace),
● C
ouverture d’un investissement net à l’étran-
en capitaux propres,
Indication objective de la dépréciation de l’ac-
●
tif.
Ultérieurement, la reprise de la dépréciation
est comptabilisée en résultat dans les cas
suivants :
- Actifs évalués au coût amorti,
-A
ctif disponible à la vente (instrument
d’emprunt).
- L’intention de l’entité,
- Le comportement réel de celle-ci.
La norme IAS 39 prévoit des règles précises de reclassement des instruments financiers.
- 1 000 actions TETA d’une valeur de 150 KMAD et 500 actions ALPHA d’une va-
leur de 50 KMAD,
- 500 actions dans une société non côtée acquises pour un montant de 3 000
KMAD (non consolidée),
- 20 obligations acquises au pair pour un montant de 200 KMAD,
- 2 000 parts OPCVM Trésorerie acquises pour un montant de 2 000 KMAD.
La société BORSA a accordé à son personnel des prêts à taux bonifiés. Le coût
amorti des prêts au 31/12/2013 est de 2 000 KMAD.
TAF : C
lasser les éléments ci-dessus selon les dispositions des normes IFRS.
Eléments Catégorie
Actions TETA et ALPHA Actifs disponibles à la vente (AFS)
Actions détenues dans la société non Actifs disponibles à la vente (AFS)
côté
Obligations Actifs détenus jusqu’à l’échéance
Prêts Prêts et créances
La société XERA est une société cotée dont le capital est constitué de 1 000 ac-
tions d’une valeur nominale de 100 MAD.
En MAD
Libellé Débit Crédit
Actions propres 550
Banque 550
En MAD
Libellé Débit Crédit
Trésorerie 224
Actions propres 220
Réserves 4
En MAD
Libellé Débit Crédit
Trésorerie 216
Réserves 4
Actions propres 220
En MAD
Libellé Débit Crédit
Capital 100
Réserves 10
Actions propres 110
Les informations à fournir à l’égard des instruments financiers sont prévues par la norme
IFRS 7 :
t = 6,5323 %
Rembourse-
Obligations Obligations Capital Annuité Intérêts à Coût
Dates Intérêts ment théori-
vivantes amorties remboursé réelle 6,5323% amorti
que
31/12/2012 - - - - - - - 95 900
31/12/2013 1 000 181 5 000 18 097 23 097 6 265 16 832 79 068
31/12/2014 819 190 4 095 19 002 23 097 5 165 17 932 61 135
31/12/2015 629 200 3 145 19 952 23 097 3 994 19 103 42 032
31/12/2016 429 209 2 145 20 952 23 097 2 746 20 351 21 681
31/12/2017 220 220 1 100 21 997 23 097 1 416 21 681 -
Comptabilisation au 31/12/2012 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Banque 95 900
Emprunt obligataire 95 900
Comptabilisation au 31/12/2013 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Emprunt obligataire 23 097
Banque 23 097
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Charge d’intérêt à 6,5323 % 6 265
Emprunt obligataire 6 265
NB :
▼ Sections
Section 1. États financiers individuels (IAS 27 modifiée)
ection 2. Participations dans des entreprises associées & des coentreprises (IAS
S
28 modifiée)
ection 6. Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
S
(IFRS 12)
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
1. Champs d’application :
La norme s’applique pour la comptabilisation et les informations à fournir par une entité
présentant les états financiers individuels pour les investissements suivants :
- Filiales,
- Coentreprises,
- Entreprises associées.
2. Définitions :
Les états financiers individuels sont des états présentés par la société mère, un investisseur
exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable sur une entreprise détenue, dans
laquelle les investissements sont comptabilisés au coût selon l’IFRS 9.
Ne sont pas considérés comme des états financiers individuels, les états d’une entité qui
n’a pas de participations.
Les états financiers individuels doivent être préparés selon toutes les normes IFRS. La
comptabilisation des participations dans les comptes individuels d’une entité doit se faire :
- Soit au coût,
- Soit selon l’IFRS 5.
Les méthodes appliquées doivent être utilisées de façon permanente, et ce pour chaque
catégorie de participations.
Les dividendes provenant d’une filiale, d’une coentreprise ou d’une entreprise associée
doivent être comptabilisés dans le compte de résultat lorsque le droit de l’entité à les recevoir
est établi.
4. Informations à fournir :
Les informations à fournir dans les états individuels doivent respecter les dispositions de
toutes les normes IFRS.
Lorsqu’une entité choisit de présenter les comptes individuels, elle doit présenter les
informations suivantes :
Section 2. P
articipations dans des entreprises associées &
des coentreprises (IAS 28 modifiée)
L’objectif de la norme est de présenter le traitement comptable des participations dans les
entreprises associées ainsi que l’application de la méthode de la mise en équivalence.
1. Champs d’application :
La norme IAS 28 s’applique à toutes les entités ayant des participations sous le contrôle
conjoint (coentreprises) ou une influence notable (entreprises associées).
2. Définitions :
Un partenariat est une entité sur laquelle deux ou plusieurs investisseurs ont un contrôle
conjoint.
La quote-part de la société mère est calculée sur la base du pourcentage d’intérêt actuel
de celle-ci dans les entités concernées.
Les états financiers des participations doivent être retraités pour uniformiser les méthodes
et principes comptables utilisés.
Les résultats des opérations descendantes doivent être éliminés (exemple : cession d’un
actif par la société mère à la participation).
Une participation doit être dépréciée selon les dispositions des normes IAS 39 (IFRS 9)
ou IAS 36 si elle inclut un goodwill. Les pertes et reprises de valeurs sont comptabilisées
globalement y compris le goodwill.
Dans les comptes sociaux les participations dans les entreprises associées et les coentreprises
sont comptabilisées au coût ou selon les dispositions de la norme IAS 39 (IFRS 9).
Une entité n’est pas obligée d’appliquer la méthode de la mise en équivalence s’il est une
société mère exemptée de l’établissement des comptes consolidés selon les dispositions de
l’IFRS 10 (paragraphe 4 a) et si les conditions suivantes sont remplies :
- L’investisseur est une filiale totalement ou partiellement détenue par une autre entité
et ses autres propriétaires sont d’accord sur la non-application de la méthode de la
mise en équivalence,
- Les instruments de dettes ou de capitaux propres de l’entité ne sont pas négociés sur
un marché réglementé,
- L’entité n’est pas cotée et n’a pas engagé un processus pour l’être,
- La société mère ultime ou une société mère intermédiaire publie des comptes
consolidés en normes IFRS.
Une participation dans une entreprise associée ou une coentreprise doit être traitée selon
l’IFRS 5 si elle est détenue en vue de la vente. La partie restante de la participation doit être
traitée par la méthode de la mise en équivalence jusqu’à la sortie de celle-ci destinée à la
vente. Après la sortie, les intérêts conservés sont comptabilisés selon la norme IFRS 9 sauf
s’ils répondent aux conditions de traitement comme entreprise associée ou coentreprise.
1. Champs d’application :
Pour qu’une transaction soit qualifiée de regroupement d’entreprises, les actifs et les
passifs repris doivent constituer une entreprise.
- Identifier l’acquéreur,
- Déterminer la date d’acquisition,
- Comptabiliser et évaluer les actifs identifiables acquis, les passifs repris et toute
participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise,
- Comptabiliser et évaluer le goodwill ou le profit réalisé suite à une opération
avantageuse.
Les actifs et passifs repris sont évalués à la juste valeur à la date d’acquisition.
4. Comptabilisation et évaluation :
Eléments Traitement
Droit recouvré Il est amorti sur la période résiduelle du contrat dans lequel ce droit
a été octroyé.
Passif éventuel Il est comptabilisé au plus élevé entre :
- Montant qui serait comptabilisé selon IAS 37,
- Montant initial comptabilisé moins, le cas échéant, les amortis-
sements cumulés comptabilisés selon l’IAS 16.
Actifs compensatoires Il est comptabilisé selon la même base que l’actif ou le passif
donnant lieu à une indemnisation.
Il est décomptabilisé dans les cas suivants :
- Recouvrement de l’actif,
- Cession,
- Perte de droit sur l’actif compensatoire.
Contrepartie éventuelle Les changements de la juste valeur intervenus hors de la période
d’évaluation sont comptabilisés comme suit :
-L
a contrepartie classée en capitaux propres n’est pas rééva�-
luée et le règlement ultérieur est comptabilisé en capitaux pro-
pres,
- La contrepartie est classée en tant qu’actif ou passif :
Un instrument financier traité selon l’IAS 39 : il est évalué
●
5. Informations à fournir :
Dans le cadre de la norme IFRS 3, une entité doit fournir les informations ci-après :
- La date d’acquisition,
- Etc.
La juste valeur des actifs et des passifs de la société TETA au moment de la prise
de contrôle est de 350 000 KMAD.
TAF : D
éterminer le montant du goodwill selon les deux méthodes (GW
complet et partiel).
NB :
- La différence entre les deux méthodes est le goodwill revenant aux minoritaires,
- La plus-value réalisée sur les 15 % acquise en 2012 est comptabilisée en résultat
de l’exercice 2013 (60 000 – 20 000 = 40 000 KMAD).
L’objectif de la norme est de présenter les principes et les règles applicables dans le cadre
de la préparation et la présentation des comptes consolidés d’une entité ayant le contrôle
d’une ou plusieurs entités.
1. Champs d’application :
La norme IFRS 10 s’applique à toute entité contrôlant d’autres entités sauf les cas ci-
après :
- Une société mère qui n’a pas l’obligation de présenter les comptes consolidés sous
quatre conditions prévues par la norme,
- Les régimes d’avantages post-emploi traités selon la norme IAS 19.
2. Définitions :
Les états financiers consolidés sont les états d’un groupe dans lesquels les actifs, les
passifs, les capitaux propres et les flux de trésorerie sont présentés comme les états d’une
seule entité.
Le pouvoir est le droit effectif conférant la capacité actuelle de diriger les activités
pertinentes de l’entité concernée.
3. Identification du contrôle :
Les comptes consolidés sont basés sur la notion de contrôle qui détermine la méthode
de consolidation à retenir. En effet, une entité doit apprécier, régulièrement, si elle contrôle
d’autres entités selon les définitions et les critères prévus par la norme en tenant compte des
changements des faits et des circonstances.
Une entité contrôle une autre si les conditions cumulatives ci-dessous sont remplies :
Tous les groupes sont tenus de présenter des comptes consolidés, sauf les cas ci-
après :
- La société mère est une filiale détenue, totalement ou partiellement, par une autre
entité et tous ses autres investisseurs ont été informés que la société mère ne présente
pas des comptes consolidés et ne s’y opposent pas.
- Les instruments de dettes ou de capitaux propres ne sont pas cotés sur un marché
organisé,
- La société mère ultime, ou intermédiaire, est une société présentant des comptes
consolidés.
5. Perte de contrôle :
Une société peut perdre le contrôle d’une entité suite à plusieurs accords ou transactions.
Une entité perdant le contrôle doit procéder aux opérations suivantes :
TAF : S
ur la base des bilans et les comptes de résultats présentés ci-dessous
en annexes, présenter le bilan et le compte de résultat consolidés du
groupe au 31/12/2013.
Société MERE
Ventes 7 000
Autres produits d’exploitation 2 000
Produits financiers 2 000
Total Produits 11 000
Achats consommés 4 000
Autres charges 2 000
Dotation d’exploitation 1 000
Charges financières 1 000
Impôt sur les sociétés 1 000
Total charges 9 000
Résultat Net 2 000
Société A
Ventes 3 000
Autres produits d’exploitation 1 000
Produits financiers 1 000
Total Produits 5 000
Achats consommés 2 000
Autres charges 300
Dotation d’exploitation 200
Charges financières -
Impôt sur les sociétés 500
Total charges 3 000
Résultat Net 2 000
Société B
Ventes 3 000
Autres produits d’exploitation 1 000
Produits financiers 1 000
Total Produits 5 000
Achats consommés 2 000
Autres charges 500
Dotation d’exploitation 500
Charges financières 500
Impôt sur les sociétés 500
Total charges 4 000
Résultat Net 1 000
Société C
Ventes 2 000
Autres produits d’exploitation 1 000
Produits financiers 1 000
Total Produits 4 000
Achats consommés 2 000
Autres charges 500
Dotation d’exploitation 500
Charges financières -
Impôt sur les sociétés 500
Total charges 3 500
Résultat Net 500
Informations complémentaires :
Les titres de participation de la société MERE sont constitués des éléments suivants :
Au 01/12/2013 et dans le cadre du financement d’un projet, la société MERE a signé une
convention de compte courant à court terme avec la société A. Le montant débloqué est de
1 000 KMAD avec un taux d’intérêts de 6 % (taux du marché) et remboursable en juin 2014.
Au cours de l’exercice 2013 les sociétés du groupe ont versé les dividendes ci-dessous :
Les actionnaires de la société B (société MERE et le groupe ENNOUR) ont signé un pacte
d’actionnaires qui stipule que les décisions importantes sont prises à l’unanimité.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Titres mis en équivalence 2 750
Titres de participations 1 300
Réserves MERE 800
Résultat MERE 650
Groupe Intérêts
Eléments Société A MERE minoritaires
80 % 20 %
Capital 5 000 4 000 1 000
Réserves 5 000 4 000 1 000
Résultat 2 000 1 600 400
Total 12 000 9 600 2 400
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Capital A 5 000
Réserves A 5 000
Résultat A 2 000
Titre A 4 000
Réserves MERE 4 000
Résultat MERE 1 600
Réserves Minoritaires 2 000
Résultat Minoritaires 400
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat MERE 2 000
Réserves MERE 2 000
Annulation des comptes réciproques y compris les intérêts de l’année 2013 (1 000*6 %
= 60 KMAD) :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dette à court terme (DCT) 1 060
Actifs circulants 1 060
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Produits de cession 2 000
VNC 1 800
Immobilisations 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Immobilisations 1 200
Amortissements machine 1 200
NB :
Compte Immobilisation = 2 000 (prix d’achat par la société MERE) + 1 200
(retraitement) - 200 (retraitement plus-value) = 3 000 (Prix d’acquisition initial).
DMT 17 240
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat 650
Résultat des sociétés mis en équiva- 650
lence
Dividendes :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Produits financiers 2 000
Résultat 2 000
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Produits de cession 2 000
VNC 1 800
Résultat 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Produits financiers 60
Charges financières 60
Eléments Montant
Ventes 10 000
Autres produits 1 000
Produits financiers 940
Total Produits 11 940
Achats consommés 6 000
Autres charges 500
Dotation d’exploitation 1 200
L’objectif de la norme est de présenter les principes à appliquer pour les entités ayant des
participations sous un contrôle conjoint.
1. Champs d’application :
La norme doit être appliquée pour toutes les entités faisant partie d’un partenariat.
2. Définitions :
Un partenariat est une opération sur laquelle deux ou plusieurs parties exercent un
contrôle conjoint.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle
conjoint ont des droits sur l’actif net de l’opération.
Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties exerçant le contrôle conjoint
sur l’opération ont des droits sur les actifs, et des obligations sur les passifs de celle-ci.
3. Types de partenariats :
4. Comptabilisation :
- La nature des intérêts détenus dans d’autres entités ainsi que les risques y afférents,
- Les impacts de ces intérêts sur la situation financière de l’entité, ses performances ainsi
que les flux de trésorerie de celle-ci.
1. Champs d’application :
La norme s’applique aux entités ayant des intérêts dans les entités ci-après :
- Filiales,
- Partenariats,
- Entreprises associées,
- Entités structurées non consolidées.
2. Définitions :
Une entité structurée est une entité conçue d’une manière à ce que les droits de vote
ou des droits similaires ne soient pas des éléments essentiels pour le contrôle de l’entité.
C’est le cas lorsque l’entité est gérée via des accords contractuels (pactes d’actionnaires par
exemple).
3. Informations à fournir :
Les filiales,
Les partenariats et les entreprises associées,
Les entités structurées dans lesquelles l’entité n’a pas le contrôle
Autres normes
▼ Sections
Section 1. M
éthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs
(IAS 8)
Section 2. Effets des variations des cours des monnaies étrangères (IAS 21)
Section 1. M
éthodes comptables, changements
d’estimations comptables et erreurs (IAS 8)
1. Champs d’application :
Les impacts fiscaux des retraitements rétrospectifs sont traités par la norme IAS 12.
2. Définitions :
Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques
utilisés par une entité dans le cadre de la préparation et la présentation des états financiers.
Une erreur est une omission ou une inexactitude des états financiers d’une entité
concernant une ou plusieurs périodes antérieures et qui résultent de la non-utilisation ou de
l’utilisation abusive des informations fiables :
Un retraitement prospectif consiste à corriger les périodes courantes et futures sur la base
des nouvelles informations et de nouveaux développements.
Une entité ne doit appliquer un changement de méthodes comptables que dans les cas
ci-après :
4. Changement d’estimations :
Une estimation est fondée sur les dernières informations fiables disponibles. Les exemples
ci-dessous sont cités par la norme :
5. Corrections d’erreurs :
Les états financiers ne sont pas conformes aux normes IFRS s’ils contiennent des erreurs
significatives ou des erreurs non significatives intentionnelles afin de présenter les états
financiers d’une manière particulière.
6. Informations à fournir :
TAF : Présenter les impacts de cette opération selon les hypothèses suivan-
tes sachant que le taux IS est de 30 % :
Les changements de méthodes comptables et les erreurs sont traités de façon rétrospective.
Les changements d’estimations sont traités de façon prospective.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Amortissement Machine (ITMO) 500
Réserves 350
IDP 150
Les amortissements de l’exercice 2013 et ultérieurs sont calculés sur la base de la nouvelle
durée d’utilité de 15 ans (la dotation de 2013 : 5 000/15 = 333,33 KMAD).
Dans la pratique la société doit également retraiter l’ouverture de l’exercice 2012 vu que
la présentation de l’exercice comparatif est obligatoire.
Changements d’estimation :
VNC fin 2012 ancienne méthode : 5 000 – 5 000/10*3 = 3 500 KMAD
Cette VNC sera amortie sur la durée de vie résiduelle : 15 ans – 3 ans = 12 ans.
La dotation de 2013 et des exercices ultérieurs est de : 3 500 / 12 = 291,67 KMAD.
Section 2. E
ffets des variations des cours des monnaies
étrangères (IAS 21)
L’objectif de la norme est de présenter les principes applicables dans l’intégration des
transactions en monnaies étrangères ainsi que des activités à l’étranger dans les états
financiers d’une entité.
1. Champs d’application :
La norme s’applique :
-A
u moment de la comptabilisation des soldes et des transactions en monnaies
étrangères,
-A
la conversion des états financiers d’une participation à l’étranger,
-A
la conversion des états financiers d’une entité dans une monnaie de présentation.
- Les dérivés et les soldes entrant dans le cadre de la norme IAS 39 (IFRS 9),
- La comptabilité de couverture d’éléments en monnaies étrangères,
- La présentation du tableau de flux de trésorerie traité par la norme IAS 7,
- Etc.
2. Définitions :
3. Comptabilisation :
Les écarts de conversion sur les éléments non monétaires comptabilisés directement
dans les capitaux propres sont comptabilisés dans les capitaux propres.
Les écarts de conversion sur les éléments non monétaires comptabilisés dans le résultat
sont comptabilisés dans le compte de résultat.
Les écarts résultant de la conversion des états financiers doivent être comptabilisés dans
une ligne distincte des capitaux propres.
6. Informations à fournir :
- Date de l’opération :
Selon les dispositions de la norme IAS 21, la dette fournisseur est comptabilisée en
utilisant le cours du jour de l’opération. Cette valeur est actualisée au cours de clôture en
contrepartie du compte de résultat.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Achat de matériel 8 200
Fournisseurs 8 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Stock 8 200
Variation de stock de matériel 8 200
- Date d’arrêté :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Perte de change 50
Fournisseurs 50
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Fournisseurs 8 200
Perte de change 190
Banque 8 390
- Date de l’opération :
Selon les dispositions de la norme IAS 21, la dette fournisseurs est comptabilisée en
utilisant le cours du jour de l’opération. Cette valeur est actualisée au cours de clôture en
contrepartie du compte de résultat.
La juste valeur du dérivé est nulle à la date de l’opération. La formule de calcul de la juste
valeur est la suivante :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Achat de matériel 8 200
Fournisseurs 8 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Stock 8 200
Variation de stock de matériel 8 200
- Date d’arrêté :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Perte de change 50
Fournisseurs 50
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dérivé de change (actif) 60
écart de réévaluation des dérivés de 50
change (Capitaux propres, KP)
Résultat sur dérivé de change 10
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Fournisseurs 8 200
Perte de change 190
Banque 8 390
La juste valeur du dérivé est égale à : (8,39 – 8,30) x 1 000 = 90 KMAD.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Dérivé de change (actif) 90
Résultat de change (perte) 100
écart de réévaluation des dérivés de 190
change (KP)
En KMAD
Libellé Débit Crédit
écart de réévaluation des dérivés de 190
change (KP)
Résultat de change (gain) 190
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Banque 90
Dérivé de change (actif) 90
La perte réalisée sur le paiement de la dette fournisseurs est compensée par la partie
efficace de la couverture mise en place par la société.
Trading :
Les variations de la juste valeur des dérivés de trading sont directement comptabilisées
en résultat.
L’objectif de la norme IFRS 1 est de s’assurer que les premiers états financiers IFRS ainsi
que les rapports financiers contiennent des informations de qualité.
1. Champs d’application :
La norme s’applique aux entités qui appliquent les normes IFRS pour la première fois
« First Adoption ».
- Les changements de méthodes comptables qui sont traités soit par l’IAS 8 soit par les
dispositions transitoires spécifiques prévues par d’autres normes IFRS,
- Les entités qui présentent des états financiers déclarés conformes sans réserve aux
normes comptables internationales IFRS,
- Etc.
2. Comptabilisation et évaluation :
A la date de transition aux normes IFRS, une entité doit établir un bilan d’ouverture qui
sera la base des états financiers ultérieurs.
Le traitement consiste à retraiter les états financiers de l’entité comme si les normes IFRS
étaient toujours appliquées par l’entité (Traitement rétrospectif), sauf pour des cas spécifiques
prévus par les normes. Les exercices antérieurs sont retraités sur la base des normes en
vigueur à la fin du premier exercice présenté.
Exemple :
Une entité doit présenter ses états financiers en IFRS le 31/12/2013. Dans ce cas, elle
doit appliquer les normes en vigueur au 31/12/2013 à l’exercice 2013, mais également à
l’exercice comparatif 2012. Son bilan d’ouverture est celui du 01/01/2012.
La conversion aux normes IFRS consiste à faire un diagnostic pour identifier les principales
divergences entre le référentiel adopté et les IFRS. Suite à ce diagnostic l’entité :
- Comptabilise les actifs et les passifs remplissant les définitions et les conditions
prévues par les normes IFRS,
- Décomptabilise les actifs et passifs qui ne remplissent pas les définitions et les
conditions prévues par les normes IFRS,
- Reclasse les actifs et passifs selon les dispositions prévues par les IFRS,
- Evalue ses actifs et passifs selon les règles prévues par les IFRS,
- Etc.
La norme IFRS 1 prévoit les situations dans lesquelles les entités ne doivent pas appliquer
les normes d’une façon rétrospective dans l’élaboration du bilan d’ouverture. Elle prévoit
également les situations dans lesquelles les entités ont le choix d’appliquer ou non le principe
du retraitement rétrospectif.
3. Informations à fournir :
- Informations comparatives,
- Explication des impacts de l’adoption des IFRS sur le bilan, le compte de résultat et le
tableau de flux de trésorerie,
- Les différentes options comptables retenues par l’entité,
- Etc.
1. Champs d’application :
La norme s’applique :
2. Définitions :
Une activité agricole est la gestion par une entité de la transformation biologique d’actifs
biologiques en vue de la vente, en produits agricoles ou en d’autres actifs biologiques.
3. Comptabilisation et évaluation :
Une entité doit comptabiliser un actif biologique ou un produit agricole dans les conditions
suivantes :
Les pertes et profits sont comptabilisés dans le compte de résultat de l’exercice pendant
lequel ils se produisent.
Pour le calcul des coûts, des amortissements, et des pertes de valeurs l’entité doit
appliquer les dispositions des normes IAS 2, IAS 16 et l’IAS 36.
4. Subventions publiques :
Une subvention publique sans conditions liée à un actif biologique est comptabilisée
comme produit lorsque la subvention est libérée.
Une subvention publique liée à un actif biologique et qui est soumise à des conditions, est
comptabilisée comme produit lorsque les conditions prévues sont remplies.
Dans ce cas de figure l’entité doit appliquer les dispositions de la norme IAS 20.
5. Informations à fournir :
- Résultat global issu de la comptabilisation initiale des actifs biologiques et des produits
agricoles ainsi que les variations des justes valeurs,
- Description des groupes d’actifs biologiques,
- Evaluations ou estimations des quantités physiques de chaque groupe d’actifs et de la
production des produits agricoles au cours de la période,
Les bovins immatures deviennent matures sur une période d’une année.
Les tableaux ci-dessous présentent l’évolution des quantités des bovins ainsi la
juste valeur et les coûts de vente y afférents.
Transport/tête 50 60 70
Solde ouverture - 20 15
Acquisition 20 - -
Transferts - - 2
Cessions - -5 10
Solde ouverture - - 2
Naissance - 2 3
Acquisition - - -
Transferts - - 2
Cessions - - -
Solde Fin - 2 3
NB :
- La juste valeur des bovins immatures est de 8 000 MAD en 2012 et 9 000
MAD en 2013.
- Exercice 2011 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Actifs biologiques 359 000
Pertes sur comptabilisation initiale des ac- 41 000
tifs biologiques
Banque (tiers) 400 000
- Exercice 2012 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Actifs biologiques (naissance) 13 960
Gains sur comptabilisation des actifs biolo- 13 960
giques
En KMAD
Libellé Débit Crédit
En KMAD
Libellé Débit Crédit
- Exercice 2013 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
En KMAD
En KMAD
NB : Nous supposons que les données prévisionnelles sont conformes aux
réalisations durant la période du plan d’affaires.
TAF : La société désire présenter ses comptes en IFRS au titre de l’exercice
N :
1 - Passer les écritures comptables pour le passage aux comptes IFRS à fin
N + 1.
www.cagexgroup.com
© Editions CAGEX GROUP
Ventes d’olives - 7 500 11 250 16 875 25 313 37 969 45 563 54 675 65 610 78 732 94 478
Coûts indirects -300 -315 -331 -347 -365 -383 -400 -400 -400 -400 -400
201
Investissements -10000 - - - - - - - - - -
Variation du BFR - -750 -375 -563 -844 -1 266 -759 -911 -1 094 -1 312 7 873
Flux nets de trésorerie -1 080 589 994 1 530 2 337 3 551 4 352 5 239 6 304 7 584 10 065
Valeur du projet 41 466 42 546 41 957 40 963 39 433 37 096 33 545 29 193 23 954 17 650 10 065
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
EN KMAD N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 N + 5 N + 6 N + 7 N + 8 N + 9 N + 10
Données
comptables
selon le
CGNC
Investisse-
ment brut en 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
oliviers
Amortisse-
1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000
ment cumulé
Immobilisa-
tions corpo- 10 000 9 000 8 000 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 -
relles (VNC)
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Actifs biologiques 20 410
Immobilisations corporelles 9 000
Compte de Résultat - variation de la juste valeur des actifs 11 410
biologiques
EN KMAD N N + 1 N + 2 N + 3 N + 4 N + 5 N + 6 N + 7 N + 8 N + 9 N + 10
JV des actifs de
AGRICULUS
20 410 21 490 20 955 20 134 18 985 17 388 15 183 12 727 10 038 7 097 3 881
(voir plan
d’affaires)
Variation de la
na 1 080 -535 -821 -1 149 -1 596 -2 205 -2 456 -2 688 -2 941 -3 216
juste valeur
Fin N+1 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Actifs biologiques 1 080
Résultat - variation de la juste valeur des actifs biologi- 1 080
ques
Fin N+2 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat - variation de la juste valeur 535
des actifs biologiques
Fin N+3 :
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Résultat - variation de la juste valeur 821
des actifs biologiques
TAF :
Selon la norme IAS 41, le coût d’entrée en stock de la récolte agricole est égal à sa juste
valeur diminuée de ses coûts de point de vente.
Les coûts de point de vente comprennent tous les coûts directs de stockage de la récolte
stockée à l’exclusion principalement des frais de transport.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Créances clients 25 200
Ventes de marchandises 25 200
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Frais d’intermédiaires (100 x 2 tonnes) 200
Taxes pour l’accès au marché des légu- 250
mes et fruits
Frais de point de vente 450
Les frais de transport ne sont pas inclus dans le calcul des frais de point de vente.
En KMAD
Libellé Débit Crédit
Stocks 3 550
Variation de stocks 3 550
L’objectif de la norme est de présenter les règles relatives à des transactions dont le
paiement est fondé sur des actions.
1. Champs d’application :
La norme s’applique à des opérations dont le paiement est fondé sur des actions sauf les
éléments suivants :
- Emission d’actions dans le cadre d’un regroupement d’entreprise selon la norme IFRS
3,
- Dénouement des dérivés basés sur des matières premières selon la norme IAS 39
(IFRS9),
- Dividendes en actions,
- Augmentation de capital,
- Etc.
2. Comptabilisation :
Une entité doit comptabiliser les opérations dont le paiement est fondé sur des actions
selon le schéma suivant :
Eléments Comptabilisation
Biens et services reçus Actifs ou charges
Contrepartie des biens et services reçus - Capitaux propres :
Si le règlement est fait via des
instruments de capitaux propres.
- Dettes :
Si le règlement est fait en
trésorerie.
3. Evaluation :
Situations Traitement
Dénouement en actions ou en droits - Transactions avec le personnel :
A la juste valeur, à la date d’attribution,
des instruments de capitaux propres at-
tribués.
- Transactions avec d’autres tiers :
A la juste valeur des biens et services
reçus.
Les services sont rendus :
Paiement fondé sur des actions entre des Transactions dont le paiement
entités appartenant à un groupe est fait via des instruments de
capitaux propres
- La contrepartie correspond à ses pro-
pres instruments de capitaux propres,
- Le règlement n’incombe pas à l’en-
tité.
4. Informations à fournir :
- Informations sur les accords contenant des options de paiement fondé sur des
actions,
- Le nombre et les prix moyens pondérés des options sur actions,
- Méthodes et hypothèses de détermination de la juste valeur,
- Les effets des opérations dont le paiement est fondé sur des actions sur la situation
financière de l’entité et ses performances,
- Etc.
La société SODEC accorde aux membres du comité de direction des options dé-
nouées en cash « cash settlement ». Ces options offrent la possibilité aux dirigeants de
recevoir en cash la différence entre le cours de l’action de la société et un cours déter-
miné à l’avance. L’objectif étant d’encourager les dirigeants à atteindre les objectifs de
la société.
Le tableau suivant indique la juste valeur des options sur les trois ans :
N+1 15 000
N+2 12 000
N+3 7 000
La comptabilisation doit se faire au prorata au cours des trois ans. La juste valeur est
calculée à chaque date de clôture.
NB : A
ucune comptabilisation au début puisque les options sont accordées sur la
base des services futurs.
Exercice N + 1 :
En KMAD
Provisions 5 000
Exercice N + 2 :
En KMAD
Provisions 3 000
Exercice N + 3 :
En KMAD
Provisions 1 000
En KMAD
Provisions 7 000
Banque 7 000
1. Champs d’application :
La norme s’applique lors de l’évaluation des actifs, des passifs et des instruments de
capitaux propres lorsque les normes IFRS prévoient l’utilisation de la juste valeur.
Elle ne s’applique pas à l’IAS 17 et à l’IFRS 2 mais également aux notions proches de la
notion de la juste valeur.
2. Définitions :
La juste valeur est un prix de sortie. Elle est le prix qui serait reçu à l’occasion de la
cession d’un actif, ou qui serait payé pour transférer un passif dans le cadre d’une transaction
normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation.
Eléments Précisions
Marché principal Marché qui enregistre le volume le plus important des
opérations.
Le marché le plus avantageux est celui qui maximise le
prix de cession d’un actif ou minimise le prix à payer pour
le transfert du passif.
Les coûts de transaction ne sont pas inclus dans la juste
valeur.
Sous-utilisation des actifs La sous-exploitation d’un actif non financier n’est pas prise
en compte pour la détermination de la juste valeur de cet
actif.
Détermination de la juste Lorsque l’entité gère d’une manière globale les actifs et
valeur les passifs en prenant en compte la position nette, la juste
valeur peut être déterminée sur la base de cette position
nette.
Les instruments de capitaux propres sont évalués sur la
base des :
- Cours côtés,
- Transactions similaires récentes,
- Méthodes de valorisation comme la valeur actuali-
sée.
La juste valeur des dettes prend en compte le risque de
défaut de l’émetteur.
Profit ou perte initiaux Les résultats du premier jour ne sont comptabilisés dans
le compte de résultat que si la juste valeur est déterminée
sur la base d’un marché actif ou les méthodes d’évaluation
basées sur les données du marché.
Méthodes de valorisation La norme prévoit 3 approches d’évaluation :
Par les revenus,
Par le marché,
Par les coûts
Les données sont classées comme suit :
Données issues d’un marché actif,
Données observables directement ou indirect -
ment,
Autres données.
4. Informations à fournir :
- Informations détaillées sur la détermination de la juste valeur des actifs et passifs non
financiers,
- Informations sur la hiérarchie des méthodes d’évaluation concernant les actifs et les
passifs non financiers,
- Informations sur la sous-exploitation des actifs de l’entité,
- Description des processus d’évaluation retenus par l’entité,
- Informations quantitatives sur les données non observables,
- Etc.
Questions à choix
multiples (QCM)
Introduction aux normes comptables internationales IAS - IFRS
QCM n° 14 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères (IAS 21)
QCM n° 34 : IFRIC
Cadre conceptuel
1. Le cadre conceptuel est une norme internationale comptable.
o Vrai
o Faux
2. Le cadre conceptuel définit les concepts qui constituent la base de la préparation et
de la présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs externes.
o Vrai
o Faux
4. Compléter la phrase suivante : les normes IFRS sont des normes établies…
5. Selon les normes IFRS, seule l’analyse de la forme juridique d’une opération permet
de déterminer son traitement comptable.
o Vrai
o Faux
7. Le cadre conceptuel s’applique aux états financiers de toutes les entreprises
commerciales, industrielles ou autres, qu’elles appartiennent au secteur public ou
au secteur privé.
o Vrai
o Faux
o Vrai
o Faux
9. Un groupe français non coté peut publier en France ses comptes consolidés en
normes IFRS.
o Vrai
o Vrai, s’il est un sous-groupe d’un groupe coté
o Faux
10. Une nouvelle directive européenne est en cours d’élaboration pour définir les
principes comptables applicables aux sociétés non cotées.
o Vrai
o Faux
11. Une société qui n’applique pas la totalité des normes IFRS :
12. Le cadre conceptuel précise que les états financiers servent avant tout :
o Lorsqu’intervient le versement
o A l’encaissement
14. Il y a quatre principales caractéristiques qualitatives qui influent sur l’utilité de la
comptabilité : la pertinence, la fiabilité, la comparabilité et :
o La précision
o L’objectivité
o L’intelligibilité
o Vrai
o Faux
Réponses
1. Faux
2. Vrai
3. Permettre aux investisseurs de prendre des décisions économiques
4. Par une organisation multinationale pour donner un cadre international
5. Faux
6. Faux, il n’y a pas de plan comptable IFRS
7. Vrai
8. Faux
9. Vrai
10. Faux
11. Ne peut pas faire référence aux normes IFRS
12. Aux utilisateurs des états financiers
13. Quand ces transactions ou événements se produisent
14. L’intelligibilité
15. Vrai
- Prescrit les bases de la présentation des états financiers à usage général (A)
- Enonce les dispositions générales relatives à la présentation, à la structure et au
contenu minimal des états financiers (B)
- S’applique aux états financiers individuels ou consolidés mais pas aux états
financiers intermédiaires (C)
2. Parmi les éléments, ci-dessous, identifier les différentes composantes des états
financiers selon IAS 1 :
○ Destinés à servir les utilisateurs qui ne sont pas dans une position d’exiger des rapports
financiers pour leurs exigences.
○ Destinés à servir les utilisateurs qui sont en mesure d’exiger des rapports financiers
pour leurs exigences
○ Conçus pour le Top Management
4. Les états financiers doivent présenter une image fidèle de la situation financière, de
la performance financière et des flux de trésorerie de l’entité.
○ Vrai
○ Faux
○ Réfutée
○ Soupçonnée
○ Présumée
7. Il existe une présomption en vertu de la norme IAS 1 que les états financiers de
l’entité sont présentés au moins :
○ Chaque année
○ Chaque trimestre
○ Chaque semestre
9. IAS 1 précise que l’entité doit établir ses états financiers selon la méthode de la
comptabilité d’engagement, sauf pour les informations relatives aux flux de
trésorerie.
○ Vrai
○ Faux
10. Selon IAS 1, l’entité doit préparer les états financiers sur une base de continuité
d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de liquider l’entité ou cesser son
activité.
○ Vrai
○ Faux
11. Les institutions financières sont autorisées de présenter les actifs et les passifs au
bilan par ordre de liquidité.
○ Vrai
○ Faux
12. L’entité qui classe les charges par fonction doit fournir des informations
supplémentaires sur la nature des charges, y compris les dotations aux
amortissements et les charges liées aux avantages du personnel.
○ Vrai
○ Faux
13. Classer les éléments ci-dessous, en actifs courants ou en actifs non courants pour
établir le bilan au 31/12/N.
○ a) Les machines industrielles utilisées pour la fabrication des produits finis (1 200
KMAD),
○ b) Le stock de produits finis, ski, surf, etc. 450 KMAD
○ c) La créance de 80 KMAD d’un client qui vient d’ouvrir un grand magasin à Tanger et
ayant négocié en novembre N un délai de règlement à 90 j
○ d) Les impôts différés actifs de 85 KMAD issus de différences temporelles à échéance
N + 1, N + 2, N + 3 et N + 4
○ e) Le prêt envers l’un de ses fournisseurs de fils à cordage à échéance avril N + 1 pour
un montant de 50 KMAD.
○ f) La société détient des SICAV pour un montant de 90 KMAD
○ g) Les obligations à taux variables – échéances 30/4/N + 3 classées dans la catégorie
des actifs financiers en juste valeur par résultat-montant 50 KMAD. Selon la norme IAS
39 tous les actifs financiers qui sont classés dans la catégorie actifs financiers en juste
valeur par résultat sont des placements acquis dans l’objectif d’être vendus dans un
terme proche pour réaliser des profits.
○ h) Les obligations à taux variables – échéances 30/4/N + 5 classées dans la catégorie
des actifs financiers détenus jusqu’à échéance sont des actifs pour lesquels la société a
14. Classer les éléments ci-dessous, en passifs courants ou en passifs non courants
pour établir le bilan au 31/12/N.
○ a) Les dettes fournisseurs, d’acier et d’aluminium haute résistance pour la fabrication des
crampons, bâtons et piolets. Montant de la dette 150 KMAD. Echéance le 30/4/N + 1.
○ b) La dette fournisseur d’immobilisation relative à des acquisitions de machines de
production. Montant 200 KMAD échéance 30/3/N + 1.
○ c) Le montant de l’impôt exigible sur le résultat de la société restant à payer s’élève à
200 KMAD et est payable le 15/3/N + 1.
○ d) Un passif d’impôt différé figure au bilan pour un montant de 130 KMAD. Ce montant
inclut 90 KMAD d’impôts différés passifs qui se résorberont en n + 1 car les différences
temporelles imposables sont principalement à échéance en N + 1.
○ e) ALPHA a souscrit un emprunt de 300 KMAD en N-2 et à échéance 30/11/N + 1. Il est
remboursable en totalité en novembre N + 1.
○ f) ALPHA a souscrit un emprunt de 250 KMAD à échéance 30/5/N + 1. En janvier N + 1,
la société anticipe quelques difficultés de trésorerie à la suite de l’établissement de son
tableau de financement prévisionnel de l’année N + 1. Après négociations, le banquier
accorde le 10/2/N + 1 un délai supplémentaire de 12 mois pour un remboursement le
30/5/N + 2. La date d’autorisation de publication des comptes est le 15/4/N + 1.
○ g) ALPHA a émis des obligations à échéance N + 5 ans pour financer son expansion.
Montant de ses obligations au 31/12/N est de 500 KMAD
○ h) ALPHA a décidé en assemblée générale de distribuer des dividendes sur le résultat
de l’exercice N-1 pour un montant de 159 KMAD et de les payer le 1/2/N + 1.
○ a) La société Voyage Service doit publier ses comptes clôturés au 31/12/N en IFRS.
En N, la société a appliqué toutes les normes IFRS en vigueur à la date de clôture
de ses comptes N sauf la norme IAS 39 qui est très complexe à mettre en pratique.
Dans ce contexte, la mention suivante sera incluse dans les notes annexes afin
d’informer l’utilisateur des états financiers : « Les états financiers de Voyage Service
sont conformes à l’ensemble des Normes et interprétations IFRS, à l’exception de la
norme IAS 39 en raison de la complexité de sa mise en application ». La société peut
publier ses comptes en IFRS avec cette mention ?
○ b) La société de distribution Tym-ALL a établi ses états financiers au titre de l’exercice
N conformément à l’ensemble des normes IFRS et interprétations au 31/12/N. Le chef
comptable n’a pas inclut de déclaration explicite et sans réserve de cette conformité
aux IFRS dans les notes annexes, considérant cette mention comme redondante car
le résumé des méthodes comptables en annexe met en évidence que la société a
appliqué les normes IFRS. La société Tym-ALL peut-elle publier ses comptes IFRS sans
déclaration explicite et sans réserve de cette conformité dans les notes annexes ?
○ c) Le compte de résultat d’une société est présenté par fonction. La société aurait-elle
pu choisir de présenter le compte de résultat par nature ?
○ d) Le responsable comptable a choisi de présenter le compte de résultat par fonction.
Par conséquent, il doit fournir dans les notes annexes des informations supplémentaires
sur la nature des charges, y compris les dotations aux amortissements et les charges
liées au personnel.
○ e) Suite à la tempête du mois de novembre, la société ABC a du refaire la toiture de
l’usine de production et a dû stopper pendant 3 semaines. Les coûts de cet événement
exceptionnel ont été portés en résultat exceptionnel pour un montant de 1 500 KMAD.
Cette présentation est-elle correcte ?
○ f) La société Alpha a réalisé une restructuration de ses activités de production de
peinture pour véhicules suite à l’automatisation complète des chaînes de fabrication.
La totalité des coûts de restructuration s’élève à 8 950 KMAD. Ces coûts comprennent
des coûts de mise au rebut des machines anciennes non totalement amorties, des
coûts de licenciement du personnel, des coûts de formation du personnel et des coûts
de réorganisation. Dans le compte de résultat, l’ensemble de ces coûts est inclus dans
la rubrique « Autres charges » et représente 21 % de cette rubrique. Considérant le
montant et la nature significative de ces coûts, la société doit-elle créer une rubrique
distincte au compte de résultat incluant uniquement ces coûts de restructuration ?
○ g) Le groupe ALPHA a opté pour la méthode de la réévaluation pour la catégorie
des immobilisations des immeubles administratifs. Conformément à la norme IAS 16
le groupe a comptabilisé en N les hausses de valeur dans un compte intitulé écart de
réévaluation pour un montant de 1 248 KMAD et a comptabilisé les impôts différés y
afférents en compte de réserves conformément à la norme IAS 12 impôt sur le résultat.
Les variations de chacun des éléments doivent apparaître dans l’état des variations des
capitaux propres de manière distinctes ainsi que le total de ces variations.
○ h) Les notes annexes doivent inclure toutes les informations requises explicitement par
chacune des normes IFRS et qui ne sont pas présentées dans le bilan, le compte de
résultat, l’état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie.
Réponses
3. Destinés à servir les utilisateurs qui ne sont pas dans une position d’exiger des
rapports financiers pour leurs exigences
4. Vrai
5. Présumée
6. L
a compensation n’est généralement pas autorisée, sauf si expressément
autorisée par une IFRS
7. Chaque année
8. Au choix par nature ou destination
9. Vrai
10. Vrai
11. Vrai
12. Vrai
13. Actifs courants / Actifs non courants
b - c - e -f - g a-d-h
a-b-c-e-h d-f-g
Oui Non
c-d-f-g-h a-b-e
Stocks (IAS 2)
1. Les stocks sont des actifs :
2. Quels sont les éléments qui sont exclus du champ d’application de la norme IAS 2 -
Stocks ? (plus d’une réponse)
3. Quels éléments ne font pas partie du coût des stocks ? (Plus d’une réponse)
○ Coût d’acquisition
○ Coût de stockage
○ Droits d’importation et autres taxes
○ Montants anormaux de déchets
○ Frais généraux administratifs
○ Frais généraux de production fixes et variables
○ Frais de commercialisation
○ Frais de transport
4. Laquelle des notions suivantes est une notion spécifique à IAS 2 :
○ La juste valeur
○ Coût historique
○ Valeur marchande
○ La valeur nette de réalisation
○ Prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, majoré des coûts estimés pour
l’achèvement et des coûts estimés pour réaliser la vente.
○ Prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour
l’achèvement et des coûts estimés pour réaliser la vente.
○ Prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, majoré des coûts estimés pour
l’achèvement et diminué des coûts estimés pour réaliser la vente.
7. L’intégration des coûts d’emprunt dans le coût de transformation des stocks est-il :
○ Obligatoire
○ Optionnel
○ Interdit
8. Quelles méthodes de valorisation des biens fongibles n’ont pas été retenues par la
norme ?
11. Quelles sont parmi les coûts suivants qui ne sont pas inclus lors du calcul des
coûts d’acquisition des stocks :
12. La société ARTX est une entreprise de vente de matériel unique, fait sur commande.
Ces équipements sont uniques et ne sont pas interchangeables car la spécification
de chaque équipement diffère d’un client à l’autre. En général, une commande s’étale
sur plus d’un exercice comptable du début jusqu’à la fin. Dans ce cas, laquelle
des méthodes suivants sont autorisées par la norme IAS 2 pour l’évaluation des
stocks :
13. BMX Cars est un concessionnaire d’un modèle spécifique de voitures et les
vend sur les marchés internationaux. Au cours de l’exercice, la Société a acheté
quatre voitures coûtant 1 200 KMAD, 1 400 KMAD, 1 300 KMAD et 1 000 KMAD. Il
a vendu une seule voiture et suit la méthode FIFO. Lequel des énoncés suivants
est vrai :
○ Le coût des stocks est 3 700 KMAD et le coût des ventes est 1 000 KMAD
○ Le coût des stocks est 3 900 KMAD et le coût des ventes est 1 000 KMAD
○ Le coût des stocks est 3 700 KMAD et le coût des ventes est 1 200 KMAD
14. VERCO LTD. a importé des matières premières de la Chine pour un montant de 1
000 KMAD. Elle a payé 80 KMAD à titre de droits d’importation et 20 KMAD comme
taxes à l’importation (qui ont été ensuite remboursés par le gouvernement local).
Elle a payé 150 KMAD pour les frais de transport et 20 KMAD à titre de frais de
manutention portuaire. Les dépenses de marketing s’élèvent à 10 KMAD et les frais
généraux administratifs s’élèvent à 20 KMAD. Quelle sera la valeur des stocks selon
IAS 2 :
○ 1 270 KMAD
○ 1 250 KMAD
○ 1 290 KMAD
○ 1 280 KMAD
15. La société ALPHA SA fabrique et vend des panneaux d’avertissement adhésifs
dans les lieux de travail. Le stock de panneaux a été inclus dans l’inventaire de
clôture au 31 Décembre 2013 au coût de 500 MAD par paquet. Lors de l’audit final,
les auditeurs ont constaté que le prix de vente ultérieure au 15 Janvier 2014 était
de 400 MAD par paquet. En outre, il s’est avéré que pendant l’inventaire physique,
une fuite d’eau a endommagé la colle sur les panneaux. En conséquence, dans
la semaine qui suit, ALPHA SA a dépensé un total de 150 MAD par paquet pour la
réparation et la réutilisation de la colle sur les panneaux. Le montant de la valeur
nette de réalisation et de dépréciation des stocks (perte) est respectivement de :
Réponses
3. - Coût de stockage
- Montants anormaux de déchets
- Frais généraux administratifs & Frais de commercialisation
5. Prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés
pour l’achèvement et des coûts estimés pour réaliser la vente
7. Optionnel
10. Prix d’achat, droit d’importation et autres taxes non fiscalement récupérables sans
déduction des réductions commerciales obtenues et autres éléments similaires
11. Impôts et taxes ultérieurement récupérables par l’entreprise auprès des administrations
fiscales
13. Le coût des stocks est 3 700 KMAD et le coût des ventes est 1 200 KMAD
2. Le tableau de flux de trésorerie doit en principe être élaboré selon la méthode directe.
La méthode indirecte est également autorisée.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
○ Avoir une échéance de moins de trois mois et être coté sur un marché actif
○ Être liquide, facilement convertible en un montant de trésorerie connu, et être soumis à
un risque négligeable de changement de valeur
○ Être immédiatement réalisable, et les variations de juste valeur doivent être enregistrées
par le résultat
○ Être à court terme
5. L’utilisation d’un cours de change de fin de période pour la conversion des flux de
trésorerie d’une filiale étrangère, est :
○ Interdite
○ Recommandée
○ Obligatoire
7. Dans le tableau des flux de trésorerie, les flux correspondant au paiement des
intérêts financiers sont classés :
○ Vrai, il faut en plus distinguer les impôts exigibles et les impôts différés.
○ Faux, le tableau des flux de trésorerie est établi avant impôt.
○ Vrai, à moins d’être spécifiquement rattachés à un autre flux.
9. Les intérêts versés au cours d’une période apparaissant dans le tableau des flux de
trésorerie correspondent :
10. Lors de la publication des états financiers intermédiaires, il est possible de retenir
un format simplifié du tableau de flux de trésorerie.
11. Lequel des flux de trésorerie suivants n’est pas un flux de trésorerie
opérationnelle:
12. Lequel des flux de trésorerie suivants n’est pas un flux de trésorerie
d’investissement:
13. Lequel des flux de trésorerie suivants n’est pas un flux de trésorerie de
financement:
14. Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat doivent être présentés
séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins
qu’ils ne puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et
d’investissement.
○ Vrai
○ Faux
○ Classer les intérêts dans les activités opérationnelles et le capital dans les activités de
financement
○ Classer le montant total de 87 000 MAD dans les activités opérationnelles
○ Classer le montant total de 87 000 MAD dans les activités de financement
Réponses
○ Retraitement rétrospectif
○ Retraitement prospectif
○ Retraitement comptable
○ Ils concernent plus de 2 % du chiffre d’affaires de l’entité pour la période considérée.
○ Ils influencent individuellement les décisions économiques prises par les utilisateurs
des états financiers
○ Ils influencent individuellement ou collectivement les décisions économiques prises par
les utilisateurs des états financiers
○ Ils dépassent plus de 1 millions de dirhams au cours de la période considérée.
12. Si une erreur significative est constatée dans les états financiers d’une période
antérieure, alors une telle erreur doit être :
○ Corrigée de manière prospective dans le premier jeu d’états financiers dont la publication
est autorisée après sa découverte.
○ Corrigée de manière rétrospective dans le premier jeu d’états financiers dont la
publication est autorisée après sa découverte.
○ Mentionnée dans les notes annexes sans effectuer un changement dans les états
financiers
○ Ignorée du fait d’événements passés
○ La transaction ne devrait pas être prise en compte dans les états financiers
○ La transaction devrait être ignorée et un tel fait doit être mentionné dans les notes
annexes.
○ Les auditeurs de l’entité doivent décider de la méthode comptable adaptée
○ La direction doit faire usage de son jugement pour déterminer la méthode comptable
appropriée
14. La société NEVADA CORPORATE évaluait ses stocks selon le coût moyen pondéré
en N-1. Cette année, elle a décidé d’évaluer son stock selon FIFO. Comment NEVADA
CORPORATE devrait tenir compte de ce changement ?
Réponses
4. Retraitement rétrospectif
12. c
orrigée de manière rétrospective dans le premier jeu d’états financiers dont la
publication est autorisée après sa découverte
13. La direction doit faire usage de son jugement pour déterminer la méthode
comptable appropriée
○ Evénements donnant lieu à des ajustements et autres ne donnant pas lieu à des
ajustements
○ Evénements d’ordre réglementaire et autres non réglementaire
○ Evénements donnant lieu à des ajustements et autres d’ordre réglementaire
4. Les événements qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la fin de
la période de reporting sont les :
5. A
u 15/08/N La société FCD a fait face à une affaire portée en justice avec l’un de
ses clients. A la fin du mois de février N + 1, un règlement d’une somme d’argent a
été jugé en faveur du client avant la date de l’autorisation de publication des états
financiers.
6. La réception d’information après la période de reporting indiquant qu’un actif s’était
déprécié à la fin de la période de reporting est un exemple de :
7. La faillite d’un client survenant après la période de reporting confirme généralement
qu’une perte existait à la fin de la période de reporting sur une créance commerciale
est un exemple de :
9. Si une entité déclare des dividendes aux détenteurs d’instruments de capitaux
propres, après la période de reporting, les dividendes :
12. Une entreprise avait décidé d’activer des frais de développement relatifs à un
projet. Avant la date d’arrêté de ses comptes, elle apprend qu’un concurrent vient
de commercialiser un produit similaire.
13. La dégradation de la note de crédit d’un émetteur, intervenue entre la date de clôture
et la date d’arrêté des comptes, constitue un événement postérieur à la clôture.
○ Vrai
○ Faux
14. Si la continuité de l’exploitation est remise en cause entre la date de clôture et la
date d’arrêté des comptes :
○ Une information est à donner dans l’annexe, mais les comptes ne sont pas modifiés.
○ Les comptes doivent être modifiés pour tenir compte des incidences financières
négatives.
○ Les comptes ne peuvent être présentés en IFRS.
15. Si une entité effectue une annonce publique du résultat, les événements survenant
après la période de reporting incluent des événements jusqu’à la date de :
Réponses
○ La construction de ponts
○ La construction de barrages
○ Prestation de services directement liée à la construction
○ Destruction ou de remise en état
○ Toutes ces réponses
5. La construction d’un actif supplémentaire doit être traitée comme un contrat de
construction distinct lorsque :
○ L’actif présente une conception, une technologie ou une fonction sensiblement différente
de l’actif ou des actifs visés dans le contrat initial (A)
○ Le prix de l’actif est négocié indépendamment du prix fixé dans le contrat initial (B)
○ A et B
○ Soit A ou B
○ Aucune de ces réponses
6. Un ensemble de contrats, qu’ils soient passés avec un même client ou avec des
clients différents, doit être traité comme un contrat de construction unique lorsque :
○ Des propositions distinctes ont été soumises pour chaque actif (A)
○ Chaque actif a fait l’objet d’une négociation séparée et l’entrepreneur et le client ont été
en mesure d’accepter ou de rejeter la part du contrat afférente à chaque actif (B)
○ Les coûts et les revenus de chaque actif peuvent être identifiés (C)
○ Toutes ces réponses
○ Seuls A et C
8. Les produits du contrat comprend des :
○ La juste valeur
○ La valeur de marché
○ La valeur de réalisation
○ Le contrat est suffisamment avancé qu’il est probable que les normes de rendement
seront atteints ou dépassés (A)
○ Le montant de performance peut être évalué de manière fiable (B)
○ A et B
○ Aucune de ces réponses
12. Les coûts qui ne peuvent être attribués à une certaine activité comprennent :
○ Les coûts d’administration générale pour lesquels le remboursement n’est pas spécifié
dans le contrat
○ Les coûts de vente
○ Les frais de recherche et de développement pour lesquels le remboursement n’est pas
spécifié dans le contrat
○ L’amortissement des installations et des équipements non utilisés qui ne sont pas
exploités dans le cadre d’un contrat particulier
○ Toutes ces réponses
13. Dans le cas d’un contrat en régie, le résultat d’un contrat de construction peut être
estimé de façon fiable lorsque les conditions suivantes sont réunies :
○ Il est probable que les avantages économiques associés au contrat iront à l’entité (A)
○ Les coûts du contrat attribuables au contrat, si spécifiquement remboursables ou non,
peuvent être clairement identifiés et mesurés de façon fiable (B)
○ A et B
○ Soit A ou B
○ Ni A ni B
○ Qui ne sont pas exécutoires de plein droit, c’est à dire dont la validité est gravement
mise en cause
○ Dont la réalisation est soumise à l’issue d’un litige ou d’une loi en instance
○ Relatives aux biens qui sont susceptibles d’être condamnés ou expropriés
○ Lorsque le client n’est pas en mesure de respecter ses obligations
○ Toutes ces réponses
15. Lorsque les coûts du contrat sont susceptibles de dépasser les produits du contrat,
les pertes sont reconnues :
○ Immédiatement
○ Dans la même année
○ Dans la prochaine année
○ Lorsque les pertes sont réellement engagées
Réponses
1. Faux D’un actif ou d’un ensemble d’actifs qui sont étroitement liés
2. Un prix fixe pour le contrat, ou un taux fixe par unité de production, soumis à
des révisions
3. Un pourcentage de ces coûts ou une rémunération fixe
4. Toutes ces réponses
5. Soit A ou B
6. Toutes ces réponses
7. Toutes ces réponses
8. A, B et C
9. La juste valeur
10. A et B
○ Vrai
○ Faux
2. Toutes les différences entre bases comptables et fiscales génèrent un impôt différé.
○ Vrai
○ Faux
5. Un actif a une valeur comptable de 100 et une base fiscale de 65. Un taux d’impôt de
40 % est applicable en cas de vente de l’actif, et de 30 % pour le reste du résultat.
6. En cas de changement de taux d’impôt applicable, les soldes d’impôt différé au
bilan doivent être recalculés au nouveau taux. L’impact du changement de taux est
enregistré dans le résultat de la période :
7. La compensation entre les créances et les dettes d’impôts différés est autorisée
selon la norme IAS 12.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai sous conditions
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
10. Dans le cadre des activités abandonnées, il faut indiquer en annexe la charge
d’impôt relative au résultat lié à l’abandon ainsi que celle concernant le résultat
courant des activités abandonnées pour la période.
○ Vrai
○ Faux
11. FA & Co. a eu un différence temporelle de 45 MMAD résultant d’un passif d’impôt
différé de 15 MMAD. Quel est l’impact d’une augmentation du taux d’imposition sur
les impôts différés et le résultat net ?
12. L’impôt exigible et différé doit être comptabilisé en produit ou en charge et compris
dans le résultat de la période, sauf dans la mesure où l’impôt est généré par :
13.L’impôt exigible et différé doit être directement débité ou crédité dans les capitaux
propres si l’impôt concerne des éléments qui ont été crédités ou débités directement
dans les capitaux propres, lors de la même période ou d’une période différente.
○ Vrai
○ Faux
14. A
griSol Ltd a acheté un bâtiment en Janvier 2013 pour 5 millions de dirhams.
L’amortissement fiscale est de 2% par an en utilisant la méthode linéaire.
L’amortissement comptable est de 5% selon la méthode de l’amortissement linéaire.
Le taux d’imposition est de 40%. Selon IAS 12, combien devrait être le solde de
l’impôt différé au 31 Décembre 2015 ?
15. Le 1er Janvier 2014 Brend & Co. présente ce qui suit :
○ 920 KMAD
○ 280 KMAD
○ 640 KMAD
○ 215 KMAD
○ 75 KMAD
Réponses
1. Vrai
2. Faux
3. De l’ensemble des impôts calculés sur la base du résultat imposable
4. Uniquement s’il y a un décalage temporaire entre la charge comptabilisée et la
déduction fiscale.
5. Le taux à utiliser est fonction de l’intention de l’entité.
6. Pour la part des impôts différés antérieurement constatés en contrepartie du
résultat
7. Vrai sous condition
8. Faux
9. Vrai
10. Vrai
11. Les impôts différés : augmentation Résultat net : diminution
12. Soit A ou B
13. Vrai
14. Impôt différé actif : 180 000 MAD
15. = 280 KMAD
○ Vrai
○ Faux
2. La société QBC achète trois machines pour leur usine de production. En même temps,
elle achète également un moteur de rechange comme un élément de remplacement,
si un moteur sur l’une des machines achetées tombe en panne. Le moteur ne peut
pas être utilisé seul ou avant de l’installer à l’intérieur de l’une des machines. Quand
la dépréciation du moteur devrait commencer ?
○ À l’achat
○ Quand il est à l’usine de production, comme pièce de rechange
○ Quand il est installé dans l’une des machines et est disponible pour utilisation
○ Lorsque la décision d’acheter le moteur a été faite
3. Coûts à inclure dans le coût d’acquisition des actifs d’immobilisations corporelles
comprennent (sélectionnez la colonne appropriée) :
1 2 3 4
La préparation du site Oui Oui Oui Non
Frais de livraison et de manutention initiaux Non Oui Oui Non
Coûts d’installation et de montage Oui Oui Non Non
Fonctionnalité de test de l’actif Oui Oui Non Non
○ Colonne 1
○ Colonne 2
○ Colonne 3
○ Colonne 4
4. Lequel des éléments suivants n’est pas couvert par le champ d’application de la
norme IAS 16 :
6. Le coût d’un élément des Immobilisations corporelles, ne doit être comptabilisé
comme un actif que si :
○ Il est certain que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à
l’entité
○ Il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront à
l’entité
○ Il est improbable que les avantages économiques futurs associés à cet élément iront
à l’entité
○ Immobiliser 1 000 KMAD comme un actif et traiter 200 KMAD comme une charge
○ Immobiliser 1 000 KMAD comme un actif et ignorer 200 KMAD
○ Traiter la totalité du montant de 1 200 KMAD comme une charge
○ Immobiliser 1 200 KMAD comme un actif
8. A
DECORP a acheté de nouvelles machines dont le coût était de 1 200 KMAD. La
société a également payé un montant supplémentaire de 100 KMAD à titre de taxes
à l’achat (qui sont par la suite remboursable par l’administration fiscale). Elle a
également obtenu une remise commerciale de 50 KMAD. Elle a engagé le montant
de 30 KMAD pour les frais d’installation. A combien cet actif doit être évalué selon
IAS 16 :
○ 1 250 KMAD
○ 1 230 KMAD
○ 1 280 KMAD
○ 1 150 KMAD
○ 1 180 KMAD
○ Son coût majoré du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur
○ Son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur
○ Son coût d’acquisition
12. La valeur résiduelle et la durée d’utilité d’un actif doivent être révisées au moins :
15. Le gain ou la perte de la décomptabilisation d’un actif doivent être inclus dans :
○ Le Bilan
○ Le compte de résultat
○ L’état de variation des capitaux propres
Réponses
1. Vrai
2. Quand il est installé dans l’une des machines et est disponible pour utilisation
3. Colonne 2
4. Immobilisations corporelles classées comme détenus en vue de la vente
5. être utilisé à plus d’un exercice
6. Il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet élément
iront à l’entité
7. Capitaliser 1 200 KMAD comme un actif
8. = 1 180 KMAD
9. Son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de
valeur
10. Sa juste valeur diminuée du cumul des amortissements et du cumul de pertes
de valeurs
11. Toutes les immobilisations corporelles appartenant à l’entité doivent être
réévaluées
12. A chaque fin de période annuelle
13. La date à laquelle il est disponible pour utilisation
14. Aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation
15. Le compte de résultat
○ Vrai
○ Faux
3. Dans les états financiers en IFRS du preneur au démarrage d’un contrat de location
financière, le montant de l’immobilisation à enregistrer est égal au montant le plus
petit entre la juste valeur du bien loué et :
○ Vrai
○ Faux
5. Parmi la liste d’indices ci-dessous, lequel n’est pas un bon indicateur d’une location
implicite (IFRIC 4) ?
○ Est obligatoire
○ Est optionnelle
○ Vrai
○ Faux
Réponses
2. Faux
4. Vrai
6. Est obligatoire
7. Vrai
2. Lequel des éléments suivants n’est pas couvert par la norme IAS 18 :
○ Vente de biens
○ Prestation de services
○ Intérêts reçus
○ Les variations de la juste valeur des actifs financiers
3. Une entreprise vend un produit à 20 MAD l’unité, plus les taxes de 2 MAD par unité
de vente. Au cours de l’année, il a vendu 1000 unités. Combien de revenus devrait-il
comptabiliser selon IAS 18 :
○ 20 000 MAD
○ 18 000 MAD
○ 22 000 MAD
6. Selon IAS 18 les redevances doivent être comptabilisées au fur et à mesure qu’elles
sont acquises, selon la substance de l’accord concerné :
○ Vrai
○ Faux
7. La société ALPHA expédie des marchandises par voie maritime à une société
étrangère SIGMA. Selon les termes du contrat, toute perte ou dommage causé aux
biens jusqu’à ce qu’ils atteignent l’usine de SIGMA doit être prise en charge par
ALPHA. Dans ce cas, quand ALPHA devra les comptabiliser :
8. Lequel des énoncés suivants est une méthode de comptabilisation des produits des
activités ordinaires selon la norme IAS 18 :
○ Vrai
○ Faux
10. Lorsque le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de services
qui ne peut pas être estimée de façon fiable, alors le produit des activités ordinaires
doit :
○ Etre différé
○ Comptabilisé en entier indépendamment du résultat
11. Selon la norme IAS 18, les intérêts doivent être comptabilisés selon la :
○ Méthode de l’achèvement
○ Méthode de la juste valeur
○ Méthode des intérêts effectifs
○ Méthode des intérêts courus
13. Une entreprise vend un produit au prix de 100 MAD. Les clients paient 80 MAD
d’avance et 20 MAD après un an à partir de la date de la vente. Sur la base des
événements passés, il n’y a pas de créances douteuses pour la deuxième tranche
du paiement par le client. Lequel des montants suivants sont reconnus comme des
produits de la vente :
○ 100 MAD
○ 80 MAD
○ 20 MAD
○ 60 MAD
15. La norme IAS 18 ne traite pas des produits des activités ordinaires provenant des
dividendes issus de participations comptabilisées suivant la méthode de la mise
en équivalence.
○ Vrai
○ Faux
Réponses
○ Rétrospectivement
○ Prospectivement
2. Selon IAS 19 révisée, les écarts actuariels doivent être comptabilisés systématiquement
en autres éléments du résultat global.
3. Un régime qui prévoit des versements de cotisations à un fonds et des cotisations
supplémentaires au cas où le fonds n’aurait pas suffisamment d’actifs pour servir
le régime est :
4. Les sommes versées à un fonds pour financer un régime de retraite sont présentées
à l’actif du bilan en portefeuille titres.
○ Vrai
○ Faux
5. Selon IAS 19 révisée, les écarts actuariels doivent être comptabilisés directement
par capitaux propres en autres éléments du résultat global. Ils seront recyclés en
résultat :
○ Jamais
○ Au départ des salariés
○ A la liquidation du régime
○ Vrai
○ Faux
8. A
compter du 1er janvier 2013 (IAS 19 révisée), les écarts actuariels sur indemnités
de fin de carrière sont obligatoirement enregistrés en capitaux propres.
10. Si dans une entité, il est d’usage de verser une indemnité de fin de carrière supérieure
à celle du barème de la convention collective, l’engagement à comptabiliser se
calcule sur la base :
11. La charge (le produit) relative à la variation de la provision constituée selon IAS 19
dans l’année est classée :
12. Les administrateurs sont, au sens d’IAS 19, des membres du « personnel ».
○ Vrai
○ Faux
13. Les fonds versés par une société afin de financer un régime de retraite sont
présentés à l’actif du bilan en portefeuille titres.
○ Vrai
○ Faux
14. L’application de la comptabilité de couverture en IFRS peut impacter directement
les capitaux propres. De quels types de comptabilité de couverture s’agit-il ?
○ Cela dépend
○ Vrai
○ Faux
Réponses
1. Rétrospectivement
2. Vrai pour les avantages postérieurs à l’emploi (retraites), mais faux pour les
autres avantages à long terme
3. Un régime à prestations définies
4. Faux
5. Jamais
6. A
hauteur du taux d’actualisation. L’écart avec le rendement réel est comptabilisé
avec les écarts actuariels en autres éléments du résultat global.
7. Vrai
8. Vrai, les montants enregistrés en réserves ne sont pas recyclables en résultat
9. Des paiements aux salariés sous forme de stock options
10. De l’obligation implicite découlant des usages
11. IAS 19 ne précise pas ce classement
12. Vrai
13. Faux
14. La couverture de flux de trésorerie (CFH) et la couverture d’investissement
net (NIH)
15. Vrai
1. Lequel des éléments suivants n’est pas couvert par le champ d’application de la
norme IAS 20 :
○ Agences gouvernementales
○ Organismes gouvernementaux locaux
○ Organismes gouvernementaux internationaux
○ Entités dans lesquelles le gouvernement détient une part de plus de 20 % dans le
capital
3. Les subventions publiques sont des aides publiques sous la forme de ressources à
une entité pour :
5. Les subventions publiques doivent être comptabilisées lorsqu’il existe une assurance
raisonnable que :
6. Les subventions publiques doivent être comptabilisées en produits, sur une base
systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu’elles
sont censées compenser.
○ Vrai
○ Faux
7. Une subvention publique à recevoir qui prend le caractère d’une créance doit être
comptabilisée en :
○ Au coût (A)
○ A la juste valeur (B)
○ Aune valeur symbolique en contrepartie des actifs reçus (C)
○ A ou B
○ B ou C
9. Un prêt non remboursable est considéré comme une subvention publique s’il :
○ Il y a une assurance raisonnable que l’entité remplira les conditions de remboursement
du prêt
○ Le prêt est reçu
○ Le prêt est remboursé
○ L’intérêt est payé en totalité
10. Les subventions publiques sont comptabilisées en produits, sur une base
systématique sur les périodes ad-hoc pour les rattacher aux coûts qu’elles sont
censées compenser.
○ Vrai
○ Faux
11. Dans le cas des subventions liées à des actifs, lequel de ces traitements comptables
est prescrit :
12. Dans le cas des subventions liées au résultat, lequel de ces traitements comptables
est prescrit :
13. Une subvention publique qui devient remboursable doit être comptabilisée en tant
que :
14. Les prêts à taux d’ ....................... ou faible sont une forme d’aide publique, mais cet
avantage n’est pas quantifié dans la comptabilisation des intérêts.
○ Intérêt zéro
○ Intérêt effectif
○ Intérêt de retard
15. Lequel des énoncés suivants n’est pas une information obligatoire à fournir par
IAS 20 :
Réponses
1. Lequel des éléments suivants n’est pas couvert par le champ d’application de la
norme IAS 21 :
○ Vrai
○ Faux
3. L’écart de change est l’écart provenant de la conversion d’un nombre donné d’unités
d’une monnaie dans une autre monnaie à des cours de change différents.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
5. Selon IAS 21, Une transaction en monnaie étrangère doit être enregistrée, lors de sa
comptabilisation initiale dans ....................... en utilisant le cours de change comptant
à la date de transaction.
○ La monnaie étrangère
○ La monnaie fonctionnelle
○ Les éléments monétaires
○ Les éléments monétaires doivent être convertis en utilisant le cours de clôture (A)
○ Les éléments non monétaires évalués au coût historique doivent être convertis en
utilisant le cours de la date de transaction (B)
○ Les éléments non monétaires évalués à la juste valeur doivent être convertis en utilisant
le cours de la date de détermination de la juste valeur (C)
○ Toutes ces réponses
○ Seulement A et C
○ Le résultat
○ Les capitaux propres
○ Le compte de résultat
8. L’effet d’un changement de monnaie fonctionnelle est comptabilisé de façon
rétrospective
○ Vrai
○ Faux
9. Lors de la sortie d’une filiale qui a un établissement à l’étranger, le montant cumulé
des écarts de change liés à cet établissement à l’étranger qui ont été attribués aux
participations ne donnant pas le contrôle doit être :
Réponses
○ Vrai
○ Faux
3. Selon IAS 23, les coûts d’emprunt peuvent être incorporables dans le coût d’un actif ?
○ Vrai
○ Faux
4. Un ....................... est un actif qui exige une longue période de préparation avant de
pouvoir être utilisé ou vendu.
○ Actif éventuel
○ Actif qualifié
○ Actif fictif
○ Actif économique
6. Les entités ne sont pas tenues d’appliquer la norme IAS 23 aux coûts d’emprunt
directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif
qualifié évalué à la juste valeur, par exemple un actif biologique ; ou de stocks qui
sont fabriqués ou autrement produits en grandes quantités, de façon répétitive.
○ Vrai
○ Faux
7. Une entité a emprunté 100 000 MAD à un taux de 5 % pour la construction d’un
actif. L’actif est un actif qualifié. L’intérêt était de 5 000 MAD par année. Cependant,
en raison de la hausse des taux de change, L’intérêt est de 5 200 MAD. Lequel des
traitements suivants est approprié ?
8. Lequel des énoncés suivants est qualifié pour être classé comme des coûts
d’emprunt :
10. Lorsque l’entité utilise des fonds empruntés d’une façon générale, les coûts
d’emprunt à intégrer dans le coût sont calculés sur la base du :
○ Coût du capital
○ Coût d’emprunt moyen pondéré par le coût des actifs qualifiés
○ Taux d’intérêts moyen des emprunts et le coût des actifs qualifiés
○ Taux de rendement interne de l’entreprise
11. Pendant les périodes longues au cours desquelles les entités interrompent le
développement actif d’un actif qualifié, alors l’incorporation des coûts d’emprunt
devrait :
○ Être cessée
○ Être faite sur une base proportionnelle
○ Être mentionnée dans les notes aux états financiers
○ Être communiquée dans le rapport de gestion
13. Lequel des énoncés suivants est un exemple d’actif qualifié nécessitant d’être
achevé avant que chaque partie puisse être utilisée est :
14. Une entité encourt 50.000 MAD en fonction des coûts d’emprunt sur un actif
biologique qualifié évalué à la juste valeur. Le coût de l’actif est de 500.000 MAD.
Lequel des montants suivants sont à immobiliser ?
15. Lequel des éléments suivants n’est pas obligatoirement à fournir par la norme IAS
23 :
Réponses
1. Charges d’intérêts
2. Vrai
3. Vrai
4. Actif qualifié
5. Inscrit à l’actif
6. Vrai
7. Immobiliser 5 200 DHS à l’actif
8. Les charges financières sur contrats de location financement
9. Inscrits en charges
10. Taux d’intérêts moyen des emprunts et le coût des actifs qualifiés
11. Être suspendue jusqu’à ce que les développements des actifs commencent
12. Être cessée
13. Une aciérie comprenant plusieurs processus
14. = 500 000 MAD
15. Calendrier de remboursement du prêt
5. Les relations entre une société mère et sa filiale doivent être fournies :
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai s’ils n’exercent aucune autre fonction dans le groupe
9. Lequel des éléments suivants liés au personnel dirigeant doit être communiqué :
Réponses
2. Selon IAS 39, les dérivés sont toujours valorisés à leur juste valeur.
○ Vrai
○ Faux
3. Une vente nette d’option ne peut jamais être un instrument de couverture au sens
d’IAS 39.
○ Vrai
○ Faux
4. A la date d’acquisition d’une option, sa juste valeur est égale à sa valeur temps :
5. Le modèle couramment utilisé pour la valorisation des options est appelé Black…
○ and Mortimer
○ and Scholes
○ and White
○ Vrai
○ Faux
7. Entrer dans un contrat de swap est moins onéreux qu’acheter une option, mais
acheter une option permet de conserver l’opportunité d’un gain.
○ Vrai
○ Faux
8. Selon IAS 39, une vente à terme de devise peut faire l’objet d’une comptabilisation
comme couverture de flux de trésorerie puis de juste valeur.
○ Vrai
○ Faux
9. Le gain ou la perte sur une couverture de juste valeur d’un stock de matière est
comptabilisé(e), selon IAS 39 :
10. L’annexe aux comptes en IFRS contient une description de l’utilisation des
instruments financiers dérivés.
○ Vrai
○ Faux
11. Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt
résiduel dans les actifs d’une entité après avoir déduit les passifs
○ Vrai
○ Faux
12. Pour la distinction entre les capitaux propres et les passifs financiers, il faut
appliquer le principe de :
13. Les instruments financiers composés doivent faire l’objet d’une analyse afin
d’identifier les différentes composantes. En effet, les deux composantes doivent
être présentées dans les rubriques ad-hoc dans le bilan de l’entité.
○ Vrai
○ Faux
14. Un dérivé est un instrument financier ou tout autre contrat entrant dans le champ
d’application de la norme IAS 39 et qui répond aux conditions ci-dessous :
15. Le ....................... est le taux qui égalise les encaissements et les décaissements
actualisés sur la durée de vie de l’instrument financier.
○ Taux de change
○ Taux d’intérêt effectif
○ Taux de rendement interne
Réponses
2. Le résultat de base par action est toujours différent du résultat dilué par action.
○ Vrai
○ Faux
4. Le résultat de base par action est égal au résultat attribuable aux porteurs d’actions
ordinaires de l’entité mère divisé par :
○ Les dividendes relatifs aux instruments financiers sur les actions (A)
○ Les intérêts (B)
○ Effets secondaires de la conversion des instruments financiers en des actions ordinaires
(C)
○ Toutes ces réponses
○ Seulement A et C
○ Au compte de résultat
○ Dans les notes annexes
○ Soit au compte de résultat soit dans les notes annexes
7. Une entité doit présenter le résultat de base par action et le résultat dilué par action,
même si les montants indiqués sont négatifs.
○ Vrai
○ Faux
Réponses
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
3. Il est interdit d’appliquer un changement de méthode pour la première fois lors d’une
clôture intermédiaire.
○ Vrai
○ Faux
○ C’est interdit pour une clôture trimestrielle mais possible pour une clôture semestrielle
○ Vrai
○ Faux
○ La reprise est possible car la fréquence (annuelle, semestrielle ou trimestrielle) des
rapports financiers d’une entité ne doit pas affecter l’évaluation de ses résultats annuels
(§28)
○ La reprise est interdite (IFRIC 10)
○ Bilan résumé
○ État du résultat global résumé
○ Tableau résumé des variations des capitaux propres
7. Si une entité publie un jeu complet d’états financiers dans son rapport financier
intermédiaire, la forme et le contenu de ces états doivent être conformes aux
dispositions de :
○ IFRS 1
○ IAS 1
○ IFRIC 1
8. Le résultat par action (de base et dilué) doit être présenté au ....................... , complet
ou résumé, d’une période intermédiaire.
○ Bilan
○ Compte de résultat
○ Tableau de flux de trésorerie
10. L’information sectorielle et celle relative aux parties liées n’ont pas été fournies
dans les états financiers intermédiaires.
Réponses
1. Faux
2. Vrai
3. Faux
4. Faux
5. La reprise est interdite (IFRIC 10)
6. - Bilan résumé
- État du résultat global résumé
- Tableau résumé des variations des capitaux propres
- Tableau de flux de trésorerie résumé
- Sélections des notes annexes
7. IAS 1
8. Compte de résultat
9. Doit être la même que dans les états financiers annuels
10. Ce traitement est incorrect
○ Un immeuble en cours de construction qui est vendu dans le cadre d’un contrat de
construction
○ Un immeuble destiné à être cédé
○ Un immeuble abritant le siège social
○ a, b et c
○ a, c et d
○ b, c et d
○ Toutes ces réponses
4. Les unités génératrices de trésorerie (UGT) sont les groupes d’actifs qui génèrent
des entrées de trésorerie largement indépendants les uns des autres.
○ Vrai
○ Faux
5. Le test de dépréciation annuel d’une UGT à laquelle un goodwill a été affecté peut
être effectué à tout moment pendant une période annuelle, à condition que le test
soit effectué au même moment chaque année.
○ Vrai
○ Faux
6. Le fait que la valeur boursière d’une entité soit inférieure à ses capitaux propres
comptables constitue un indice de perte de valeur selon IAS 36.
○ Vrai
○ Faux
○ Oui
○ Non
8. La valeur recouvrable d’un actif est…
○ Sa valeur de réalisation
○ La plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de cession
○ La plus basse entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de cession
○ Vrai
○ Faux
11. Si des indices amènent à pratiquer un test d’impairment sur un actif isolé, cela
conduit systématiquement à :
○ Déprécier l’actif
○ S’interroger sur la durée résiduelle d’amortissement et sur la valeur résiduelle
○ Modifier le mode d’amortissement
12. Pour déterminer la valeur recouvrable d’un actif, il est nécessaire de déterminer à la
fois sa juste valeur diminuée des coûts de sortie et sa valeur d’utilité.
○ Vrai
○ Faux
13. Si la cession d’un actif impose au vendeur d’assumer une obligation, celui-ci doit
en tenir compte pour déterminer la valeur recouvrable.
○ Vrai
○ Faux
14. Pour réaliser le test d’impairment d’une UGT non détenue à 100 % et comportant
un goodwill partiel :
○ La valeur recouvrable de l’UGT est comparée à la valeur comptable de l’UGT sans
ajustement
○ IAS 36 impose de calculer la valeur comptable de l’UGT ajustée d’un full goodwill
○ En cas de perte de valeur, les minoritaires doivent être réduits
○ Il convient de ne retenir que les flux correspondant à la quote-part détenue
15. La reprise d’une perte de valeur concernant un actif incorporel (hors goodwill) est
interdite.
○ Vrai
○ Faux, mais la reprise est limitée
○ Faux, la totalité de la dépréciation initiale est réversible
Réponses
3. a, c et d
4. Vrai
5. Vrai
6. Vrai
7. Non
8. La plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de
cession
10. Faux
12. Faux
13. Vrai
14. IAS 36 impose de calculer la valeur comptable de l’UGT ajustée d’un full
goodwill
2. Une société décide de fermer une division. Avant la date de clôture, aucune décision
en ce sens n’a pas été communiquée et aucune mesure n’a pas été prise… Faut-il ?
4. Quelle charge ne peut pas faire l’objet d’une provision pour restructuration ?
6. Une provision ne doit être utilisée que pour les dépenses pour lesquelles elle a été
comptabilisée à l’origine.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Vrai ; Il donne toutefois lieu à une information en annexe
○ Faux
8. IAS 37 ne s’applique pas aux instruments financiers (y compris les garanties) entrant
dans le champ d’application d’ IAS 39 «Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation» .
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
10. Si une entité a un contrat qui est déficitaire, l’obligation actuelle résultant de ce
contrat ne doit pas être comptabilisée et évaluée comme une provision.
○ Vrai
○ Faux
Réponses
3. Obligation découlant de l’action d’une entité qui a indiqué aux tiers, par ses pratiques
passées, qu’elle assumera certaines responsabilités
6. Vrai
8. Vrai
9. Faux
10. Faux
○ Vrai
○ Faux
2. Les actifs incorporels ayant une durée d’utilité indéterminée ne sont soumis ni à
l’amortissement, ni aux tests de dépréciation annuels.
○ Vrai
○ Faux
○ Il est probable que les avantages économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entité
(A)
○ Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable (B)
○ A et B
○ A ou B
○ Vrai
○ Faux
6. Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité déterminée sont amorties
sur leur durée de vie économique et soumises à un test de dépréciation.
○ Vrai
○ Faux
7. Si une immobilisation incorporelle est acquise dans le cadre d’un regroupement
d’entreprises, le coût de cette immobilisation incorporelle est :
8. L
es dépenses relatives à un élément incorporel qui ont été initialement comptabilisées
en charges doivent être incorporées dans le coût d’une immobilisation incorporelle
à une date ultérieure.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
10. Selon IAS 36, une entité est tenue d’effectuer un test de dépréciation d’une
immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée en comparant sa valeur
recouvrable à sa valeur comptable :
○ Annuellement (A)
○ Chaque fois qu’il y a une indication que l’immobilisation incorporelle peut s’être dépréciée
(B)
○ A et B
Réponses
1. Vrai
2. Faux
3. Ne doit pas être comptabilisé en tant qu’actif
4. A et B
5. Vrai
6. Vrai
7. Sa juste valeur à la date d’acquisition
8. Faux
9. Faux
10. A et B
3. Laquelle des conditions suivantes doit être remplie pour qu’un bien puisse être
classé comme un immeuble de placement :
○ Sa juste valeur
○ Son coût
○ Sa valeur nette de réalisation
5. Lequel des coûts suivants est ajouté au coût de l’évaluation initiale :
6. Si une propriété est en partie utilisée par le propriétaire pour son propre usage et une
autre partie est destinée pour gagner des loyers ou valoriser le capital, alors :
7. Le coût d’un immeuble de placement comprend son prix d’achat et toutes les
dépenses directement attribuables.
○ Vrai
○ Faux
8. Si une filiale détenue à 100 % loue un bien à sa société mère, alors aux états financiers
consolidés, le bien :
9. Selon la norme IAS 40, quelle méthode doit être utilisée pour l’évaluation d’un
immeuble de placement après comptabilisation :
○ En résultat
○ Au bilan
○ En réserve
11. Si un immeuble est en cours de construction, dont la juste valeur ne peut être
mesurée. Jusqu’à ce que la construction de l’immeuble soit achevée, l’immeuble en
cours de construction doit être comptabilisé :
○ Au coût
○ A la valeur de marché
○ A la valeur de réalisation
○ A la valeur de remplacement
12. Si une propriété est évaluée à la juste valeur, toutes les évaluations suivantes
devraient être effectuées sous :
○ Valeur de marché
○ Valeur nette de réalisation
13. A
près la comptabilisation initiale, une entité qui choisit le modèle du coût doit évaluer
l’ensemble de ses immeubles de placement selon les dispositions d’.......................
relatives ce modèle.
○ IAS 2
○ IAS 38
○ IAS 16
15. Le profit ou la perte résultant de la cession d’un immeuble de placement doit être
comptabilisé dans le :
○ Bilan
○ Compte de résultat
○ Réserve générale
Réponses
○ Plantes vivantes
○ Animaux vivants
○ Les animaux et plantes vivants
4. Un actif biologique doit être évalué lors de la comptabilisation initiale et à chaque
date de clôture :
○ Avant la récolte
○ Lorsque l’actif biologique est prêt pour la vente
○ Au moment de la récolte
6. Les variations de juste valeur d’un actif biologique doivent être comptabilisées
dans :
○ Compte de résultat
○ Tableau de variation des capitaux propres
○ Bilan
7. Lorsque la juste valeur d’un actif biologique ne peut pas être évaluée de façon fiable,
l’actif est évalué à ....................... diminué(e) du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur
○ Sa juste valeur
○ Son coût
○ Sa valeur résiduelle
Réponses
6. Compte de résultat
7. Son coût
1. Les premiers états financiers IFRS d’une entité sont les premiers états financiers
annuels pour lesquels l’entité adopte les IFRS, par ....................... de conformité aux
IFRS incluse dans ses états financiers.
3. Les ajustements requis pour passer du local GAAP aux IFRS doivent être
comptabilisés :
4. Si des erreurs faites lors de l’application du local GAAP ont été constatées au cours
de la transition aux IFRS :
5. Les écarts d’acquisition résultant d’un regroupement d’entreprises qui s’est passé
avant la première adoption :
6. Si une entité n’a pas comptabilisé des impôts différés actifs dans le cadre du
référentiel comptable antérieur, alors lors la première adoption :
○ La société mère doit retenir les comptes en IFRS de la filiale tels qu’ils ont été publiés.
○ La société mère première adoptante peut bénéficier des options offertes par IFRS 1
pour l’ensemble des actifs et passifs consolidés.
Réponses
6. Ces impôts différés actifs doivent être comptabilisés et soumis à la norme IAS
12
7. La société mère doit retenir les comptes en IFRS de la filiale tels qu’ils ont été
publiés.
4. Lorsque la juste valeur des biens ou des services ne peut être évaluée de façon
fiable, les actions peuvent être enregistrées à la :
5. Lorsque les actions sont émises aux employés pour des services rendus, ils sont
comptabilisés à :
○ Date d’émission
○ Date d’attribution
○ Début de la période de reporting
7. Lorsque la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, alors lequel de ce qui
suit peut être utilisé comme une base de mesure :
Réponses
○ La date du paiement
○ La date d’obtention de l’accord
○ La date du transfert juridique des titres
○ Le 1er jour de l’exercice
2. Selon IFRS 3, les frais directs liés à l’acquisition doivent être comptabilisés :
○ En charges de l’exercice
○ Dans le coût d’achat des titres
○ En résultat à étaler prorata temporis sur la période correspondant au délai d’affectation
○ Vrai
○ Faux
○ Cela dépend
7. A
la date d’acquisition, l’acquéreur doit comptabiliser, séparément du goodwill, les
actifs identifiables acquis, les passifs repris et toute participation ne donnant pas le
contrôle dans l’entreprise acquise.
○ Vrai
○ Faux
○ Cela dépend
Réponses
2. En charges de l’exercice
3. Faux
4. Correction d’erreur
7. Vrai
2. Un assureur A conclut un contrat avec B aux termes duquel l’assureur s’engage à
payer 100 000 MAD à B en cas de défaut de crédit par C. Le client n’a aucune relation
avec le tiers. Est-ce que le contrat entre dans le champ d’application de la norme
IFRS 4 ?
○ Oui
○ Non
3. Mêmes faits que la question précédente, mais le contrat stipule que le montant ne
sera versé que si, et dans la mesure où B subit une perte réelle. Est-ce que le contrat
entre dans le champ d’application de la norme IFRS 4 ?
○ Oui
○ Non
4. Un assureur peut changer ses méthodes comptables relatives aux contrats
d’assurance si, et seulement si :
○ Le changement rend les états financiers plus pertinents et ne les rend pas moins fiables
(A)
○ Le changement les rend plus fiables et pas moins pertinents (B)
○ A et B
○ A ou B
5. U
n assureur doit évaluer ....................... si ses passifs d’assurance comptabilisés
sont suffisants, en utilisant les estimations actuelles de flux de trésorerie futurs
générés par ses contrats d’assurance.
6. Selon IFRS 4 un assureur peut compenser des actifs au titre des cessions en
réassurance avec les passifs correspondants.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
Réponses
1. La comptabilisation des actifs financiers détenus par les assureurs et les passifs
financiers émis par les assureurs.
2. Non
3. Oui
4. A ou B
6. Faux
7. Vrai
○ Vrai
○ Faux
○ La direction soit engagée dans un processus de vente ou d’abandon à un prix raisonnable
et que cette opération soit hautement probable dans un délai de 12 mois
○ La direction ait annoncé son intention de vente ou d’abandon et que cette opération soit
hautement probable dans un délai de 12 mois
○ La vente ou l’abandon de l’activité soit plus probable qu’improbable dans l’exercice
suivant la clôture
3. Si la vente prévue d’un actif classé comme détenu en vue de la vente n’est pas
réalisée dans un délai de 12 mois :
○ Classer 100 % des actifs et passifs de cette filiale comme détenus en vue de la vente
○ Classer 70 % des actifs et passifs de cette filiale comme détenus en vue de la vente
○ Consolider la filiale comme mise en équivalence
5. Le classement en actif non courant destiné à être cédé entraîne obligatoirement la
réalisation d’un test d’impairment.
○ Vrai
○ Faux
6. Lorsqu’un actif non courant est reclassé comme destiné à être cédé, il convient de
retraiter :
○ 1 000 KMAD
○ 1 100 KMAD
○ 900 KMAD
○ 800 KMAD
○ 100 KMAD
Réponses
1. Faux
2. La direction soit engagée dans un processus de vente ou d’abandon à un prix
raisonnable et que cette opération soit hautement probable dans un délai de
12 mois
3. Il peut rester classé comme détenu en vue de la vente si le retard est causé par
des événements hors du contrôle de l’entité
4. Classer 100% des actifs et passifs de cette filiale comme détenus en vue de la
vente
5. Faux
6. Le bilan de N uniquement
7. =800 KMAD
○ Vrai
○ Vrai seulement si le premier niveau correspond aux secteurs d’activité
○ Faux
○ La répartition géographique des actifs n’est pas cohérente avec celle des clients.
○ La zone représente plus de 10 % de la totalité des produits ou plus de 10 % du
résultat.
○ Cette information est régulièrement examinée par le management.
3. Un secteur opérationnel dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés
par le principal décideur opérationnel n’a pas à être présenté séparément si :
4. Les informations sectorielles requises par IFRS 8 et jugées trop stratégiques par le
principal décideur opérationnel peuvent ne pas être fournies.
○ Vrai
○ Vrai si la liste des informations non présentées est fournie ainsi que la raison de leur
omission.
○ Faux
○ Ce secteur ne satisfaisait pas aux critères de présentation obligatoires dans la période
antérieure.
○ L’information sectorielle d’une période antérieure ne doit jamais être retraitée.
7. Le rapprochement entre le total des actifs des secteurs et les actifs de l’entité :
○ Est obligatoire.
○ Est recommandé par la norme.
○ Est interdit.
Réponses
1. Vrai
2. Cette information est régulièrement examinée par le management.
3. Aucun des trois seuils définis par la norme n’est atteint.
4. Faux
5. Les informations nécessaires ne sont pas disponibles et le coût de leur
élaboration serait excessif
6. Ces montants sont inclus dans l’information sectorielle examinée par le principal
décideur
opérationnel
7. Est obligatoire
○ Vrai
○ Faux
2. Selon IFRS 10, la société mère M contrôle l’entité F si et seulement si :
3. L’entité A détient 45 % des droits de vote de l’entité B. Les entités C et D en détiennent
chacune 26 %, le reste étant dispersé. L’entité A contrôle l’entité B.
○ Vrai, compte tenu de l’importance du bloc de droits de vote détenu par l’entité A
○ Vrai, sous réserve qu’il n’existe pas d’autre accord ayant une incidence sur la prise de
décisions.
○ Faux, l’importance relative de A par rapport aux autres participations ne permet pas de
conclure que l’entité A contrôle l’entité B
5. Pour déterminer l’existence de contrôle, il faut tenir compte des droits de vote
potentiels. Selon IFRS 10, ces droits sont pris en compte même s’ils ne sont pas
exerçables le jour de la clôture.
○ Vrai, si les droits de vote potentiels sont susceptibles de donner le contrôle à la date de
présentation des comptes
○ Faux, le fait que les droits de vote ne sont pas exerçables à la date de clôture indique
que l’investisseur n’a pas le pouvoir à la date de présentation des comptes
○ Faux, les droits de vote potentiels ne sont jamais pris en compte
6. L’entité A perçoit des commissions de performance fixes au titre de la gestion des
actifs de l’entité B. Selon IFRS 10, ces commissions sont :
7. L’entité M peut être amenée à traiter une portion de l’entité B comme une entité
réputée distincte avec un niveau de contrôle spécifique.
○ Vrai, lorsque des actifs et des passifs peuvent être spécifiquement dédiés à M ou à tout
autre investisseur
Réponses
1. Vrai
2. M détient le pouvoir, M est exposée à un rendement variable, M a la capacité
d’utiliser son pouvoir pour agir sur le niveau de rendement
3. Faux, l’importance relative de A par rapport aux autres participations ne permet
pas de conclure que l’entité A contrôle l’entité B
4. Faux, les droits définis par le contrat ne sont en général destinés qu’à protéger
la marque de la franchise
5. Vrai, si les droits de vote potentiels sont susceptibles de donner le contrôle à la
date de présentation des comptes
6. Des rendements variables, l’entité A étant exposée au risque de défaillance de
l’entité B
7. Vrai, lorsque des actifs et des passifs peuvent être spécifiquement dédiés à M
ou à tout autre investisseur.
○ Un contrôle exclusif
○ Un contrôle conjoint
○ Influence notable
2. C’est une opération sur laquelle deux ou plusieurs parties exercent un contrôle
conjoint.
○ Partenariat
○ Coentreprise
○ Activité commune
3. C’est un accord conjoint par lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint ont
des droits sur les actifs nets de l’accord.
○ Partenariat
○ Coentreprise
○ Activité commune
4. Un (e) ....................... est un accord conjoint par lequel les parties qui exercent
un contrôle conjoint ont des droits sur les actifs, et des obligations au titre des
passifs.
○ Partenariat
○ Coentreprise
○ Activité commune
○ Joints arrangements
○ Joints transactions
○ Joints opérations
6. Selon IFRS 11, les partenariats en joint-venture sont comptabilisés selon quelle
méthode :
7. Selon IFRS 11, les partenariats en joint opérations sont comptabilisés selon quelle
méthode :
Réponses
1. Un contrôle conjoint
2. Partenariat
3. Coentreprise
4. Activité commune
5. Joints opérations
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
5. Dans le cadre du test de perte de valeur (Impairment test), la valeur nette comptable
des actifs testés est dépréciée lorsqu’elle est supérieure à la valeur de marché nette
des coûts de cession.
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
○ Vrai
○ Faux
Réponses
1. Vrai
2. Faux
3. Faux
4. Faux
5. Faux
6. Vrai
7. Faux
IFRIC
1. IFRIC 1 traite de la variation des passifs existants relatifs au démantèlement, à la
remise en état et similaires.
○ Vrai
○ Faux
2. IFRIC 4 explique comment repérer les contrats de location «cachés» dans des
contrats qui ne sont pas juridiquement identifiés comme tels.
○ Vrai
○ Faux, IFRIC 4 traite des assurances
○ Faux, IFRIC 4 précise les conditions selon lesquelles une location est qualifiée de
«location opérationnelle»
4. En achetant un paquet de bonbons, le client obtient un bon de réduction portant sur
un prochain achat de bonbons. Que comptabilise le vendeur ?
○ Vrai
○ Faux
○ Cela dépend
○ Vrai
○ Faux
7. Si elle est approuvée par l’Europe, IFRIC 21 est applicable à compter des comptes
ouverts au :
Réponses
1. Vrai
2. Vrai
5. Cela dépend
6. Vrai
Conclusions
En guise de conclusion, il est important de souligner que plusieurs études et recherches
ont montré l’existence d’une relation positive entre l’adoption des normes IFRS et l’attractivité
économique des pays aussi bien développés qu’en voie de développement. S’il est vrai que
le nombre de ces études est encore limité par rapport aux enjeux et à l’importance du sujet,
il va sans dire de rappeler que le nombre de pays adoptant les IFRS ne cesse d’augmenter
d’une année à une autre.
Dans ce contexte, l’IASB a publié la norme IFRS pour les PME afin de contribuer à
une convergence mondiale globale vers le référentiel international sachant que les PME
représentent une part importante de l’économie mondiale.
L’ouvrage que vous venez de lire est une modeste contribution pour s’initier et comprendre
l’environnement des normes internationales IAS-IFRS. En effet, la démarche qui a été adoptée
est la suivante :
-Illustrer ces dispositions via des cas pratiques issus de nos recherches mais surtout de
nos expériences pratiques,
- Compléter les rappels des dispositions des normes par des QCM.
In fine, force est de rappeler que cet ouvrage, comme son titre le mentionne, n’est qu’une
introduction au monde des IFRS. Les lecteurs désirant approfondir leurs connaissances
par rapport à des sujets particuliers, surtout la consolidation et les instruments financiers,
devraient s’orienter vers des ouvrages spécialisés dans ces domaines.
CE Commission Européenne
Bibliograpghie
▼ Ouvrages :
- Eric Ducasse (Auteur), Anne Jallet-Auguste (Auteur), Stéphane Ouvrard (Auteur), Chris-
tian Prat dit Hauret, « Normes comptables internationales IAS/IFRS : Avec exercices d’appli-
cation corrigés », 1ère Edition, 2005, De Boeck, 190 pages.
- Steven M.Bragg, « The vest Pocket Guide to IFRS, 2010, JohnWiley & Sons, Inc, 402
pages.
- Robert Obert, « Pratique des normes IAS/IFRS : 40 cas d’application », 2005, Dunod, 246
pages.
- Laurent Pierandrei, « 60 cas d’application sur les normes IAS/IFRS », 2006, Gualino Edi-
teur, 395 pages.
- Jerry J. Weygandt, Paul D.Kimmel, Donald E.Kieso, « Financial Accounting, IFRS Edi-
tion », 2011, John Wiley & Sons, Inc.
- PWC, « IFRS Pocket Guide 2012 », 2012, PWC, 63 pages.
- Pierre Véronneau, « Comptabilité et IFRS/IAS de base au Canada, Livre d’étude », 2014,
Pierre Véronneau, 337 pages.
▼ Articles :
- Benoît LEBRUN (2011), « La norme IFRS 13 sur l’évaluation à la juste valeur », La Revue
Française de Comptabilité, Juin 2011 – n°444.
- Nicolas PERENCHIO (2010), « IMPLICATION DES NORMES IFRS 3 ET IAS 27 RÉVI-
SÉES », La Revue Française de Comptabilité, Mars 2010 - n° 430.
- Laurent BAILLY (2011), « La méthode de l’avancement pour la comptabilisation des
contrats à long terme », La Revue Française de Comptabilité, Janvier 2011 - n° 439.
- Robert OBERT (2011), « Le nouveau cadre conceptuel de l’IASB », La Revue Française
de Comptabilité, Janvier 2011 - n° 439.