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COMPTES
EN IFRS
Travail élaboré par:
- TAHRI Taha
Introduction
I- Description du groupe
II- Organisation du groupe
III- Le périmètre de consolidation de la BCP
Conclusion
Introduction
La situation actuelle des affaires est caractérisée par une forte tendance vers les groupements
stratégiques des sociétés. En fait, dans le cadre de leur développement, les sociétés peuvent
chercher à agrandir leur implantation dans des marchés extérieurs sans pour autant délocaliser
le centre de leur activité. Pour renforcer leur présence dans les marchés extérieurs, les sociétés
optent souvent pour une présence juridique dans les marchés ciblés, cette présence se fait à
travers, soit la création de filiales indépendantes, soit le rachat, la prise de contrôle ou de
participations dans des entités déjà existantes. Ces opérations de développement ont été à
l’origine de la naissance des groupes de sociétés. Certes, les entités membres de chaque groupe
présentent des comptes individuels, mais il est difficile ainsi d’apprécier, pour un observateur
externe, plus précisément un investisseur, la santé financière du groupe dans son intégralité.
Dans ce cadre, les états consolidés du groupe se révèlent être un outil privilégié d’information
destinée aux divers partenaires du groupe, dans la mesure où ces états permettent de
présenter le patrimoine, la situation financière et le résultat du groupe vu dans sa totalité. Les
comptes consolidés constituent une forme intéressante de l’information financière. En effet, ils
sont à la fois exigés par un certain nombre des partenaires du groupe comme ils sont utilisés en
interne par les dirigeants du groupe, comme moyen préféré de pilotage. Les comptes
consolidés sont obtenus grâce à un processus de consolidation qui est alimenté par une collecte
d’informations de natures différentes : par secteur d’activité, par région géographique, etc. La
richesse de l’information traitée tout au long du processus de consolidation fait de
l’information consolidée une information très prisée par les intervenants aussi bien internes
qu’externes du groupe. L’information consolidée prenant ainsi plus d’ampleur, le besoin du
renforcement de la réglementation relative aux comptes consolidés s’est fait sentir de façon de
plus en plus urgente.
Pour des raisons de mise à disposition des investisseurs une information financière pertinente
apte à attirer les fonds nécessaires au financement du développement des sociétés, ces
dernières se trouvent dans l’obligation de présenter des comptes consolidés qui traduisent
l’activité de toute l’organisation. En effet, la consolidation est une obligation légale pour toutes
sociétés possédant un contrôle sur d'autres entreprises ou exerçant sur elles une influence
notable, d'établir des comptes consolidés et un rapport sur la gestion du groupe, car la lecture
des états financiers de chaque société appartenant à un groupe ne permet pas de donner une
physionomie exacte et réelle de l’entité économique qu’elle constitue.
L’évolution des pratiques au niveau international concernant la normalisation comptable et la
communication financière est formalisée et suivie par l’IASB (International Accounting
Standards Board). Les normes produites par l’IASB sont de plus en plus adoptées dans le
monde. Comme c’est le cas de nombreux pays, le Maroc adopte les normes internationales de
comptabilité et d’information financière (IAS et IFRS) au niveau national. Ces normes sont
guidées par un cadre conceptuel qui définit les concepts qui sont à la base de la préparation et
de la présentation des états financiers à l'usage des utilisateurs externes.
Consolider les comptes d’un groupe désigne à présenter son réel patrimoine, sa situation
financière et les résultats de l’ensemble des entités qu’il détient comme s’il s’agissait de ceux
d’une seule et même entité. Le principe de base de la consolidation consiste à substituer au
montant des titres de participation figurant au bilan de la société consolidant, la situation active
et passive de l’entité à consolider. Les sociétés à retenir pour l’établissement des comptes
consolidés dont l’ensemble est appelé le périmètre de consolidation comprennent : la société
mère, c’est-à-dire le groupe ; les entités dans lesquelles la société mère détient directement ou
indirectement au moins 20% des droits de vote ; Par dérogation à ces règles, les filiales de faible
importance en terme de chiffre d’affaires, de résultat ou de capitaux propres et dont la prise en
compte ne va pas influencer l’image économique du groupe, et les filiales en cours de cession,
peuvent ne pas être consolidées.
Une décentralisation tout en maintenant le dialogue sur la base d’un langage commun,
L’établissement des prévisions sur une base normalisée,
Le contrôle au niveau de la société mère sur la base de documents fiables,
Le diagnostic sur la base d’informations valides,
La consolidation améliore la connaissance du groupe.
D’une manière générale, les comptes consolidés et les documents qui en résultent permettent
aux dirigeants de mieux comprendre :
Le périmètre de consolidation définit les sociétés filiales qui seront consolidées, ceci suppose
donc l’établissement du pourcentage de contrôle par la société consolidant sur chacune de ses
filiales. Le pourcentage de contrôle mesure le lien de dépendance, direct ou indirect, entre la
société mère et ses filiales. Il correspond au pourcentage des droits de vote détenus par la
maison mère dans la filiale. Il est obtenu par addition des pourcentages de contrôle de toutes
les sociétés su groupe dans la filiale. Il faut de ce fait faire la distinction entre le pourcentage de
contrôle et le pourcentage d’intérêt. En effet, ce dernier sert essentiellement au calcul des
droits revenant à la société mère dans ses filiales, autrement dit, le pourcentage d’intérêt
exprime la part du capital détenue, directement ou indirectement, par la maison mère dans sa
filiale. Alors que le pourcentage de contrôle s’obtient en additionnant les participations de
toutes les sociétés du groupe dans la filiale pourvu que ces sociétés soient directement ou
indirectement contrôlées par la société mère, le pourcentage d’intérêt est la somme des
produits des pourcentages de capital détenus, directement ou indirectement par la société
mère dans sa filiale.
Le périmètre de consolidation est déterminé à partir des pourcentages de contrôle. Les entités
qui entrent dans le périmètre de consolidation sont ceux sur lesquelles la société consolidante
exerce un contrôle exclusif, un contrôle conjoint, ou une influence notable, en dehors de ces
trois natures de contrôle, le groupe n’exerce plus un contrôle sur l’entité, et donc cet entité est
hors champ de consolidation.
Les normes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Standards), ont
été élaborées depuis 1973 par un organisme de droit privé créé à l’initiative de quelques
membres de la profession comptable, appelé d’abord International Accounting Standards
Committee (IASC) jusqu’en 2001 puis International Accounting Standards Board (IASB) depuis
cette date. L’IASB est un organisme privé de droit britannique, basé à Londres et contrôlé en
totalité par l’IASC Foundation (IASCF), une fondation basée aux Etats-Unis et financée à la fois
par de grandes entreprises industrielles et de services, par des firmes d’audit et par des
organisations internationales et publiques.
Les normes produites par l’IASB sont nommées International Accounting Standards (IAS)
lorsque leur première publication est antérieure à 2001 (IAS 1 à IAS 41), et IFRS (numérotées, à
ce jour, de 1 à 17). A celles-ci s’ajoutent les textes d’interprétation produits par des organismes
annexes de l’IASB, désignés comme SIC avant 2001 et IFRIC depuis 2004.
Les IFRS sont depuis 2005 le référentiel comptable applicable aux sociétés cotées sur un marché
européen. D'autres pays ont adopté le référentiel par la suite, tel le Canada dont l'adoption des
IFRS est obligatoire pour les sociétés cotées sur des marchés publics depuis 2011. Un référentiel
comptable est un ensemble de règles définissant les méthodes de comptabilisation. Chaque
pays a ses propres règles, qui peuvent être plus ou moins similaires ou non des IFRS. L'adoption
obligatoire pour les sociétés cotées permet d’accroître la comparabilité des états financiers de
sociétés d'un même secteur dans des pays différents et permettre des choix d'investissement
plus pertinents. Elles sont produites par l'IASB. Les IFRS viennent compléter les IAS.
2. Objectifs :
Les normes comptables créent des indicateurs qui orientent les marchés et leur interprétation.
Après le scandale d’ENRON, puis la crise de 2008, les pouvoirs publics se sont attachés à
améliorer la qualité de la communication financière afin de rétablir la confiance du public,
des épargnants et des investisseurs. Cet important mouvement s’est traduit par l’adoption d’un
ensemble de textes dont l’objectif commun est l’amélioration de la sécurité financière. Les IFRS
ont vu le jour alors en 2005, en remplacent les IAS.
Les IFRS sont des normes comptables internationales ayant pour principal but de créer un
langage unique de l’information financière à travers le monde. Les normes IFRS sont également
un ensemble cohérent et complet de normes pour l’établissement des états financiers. En effet,
ces normes définissent les concepts de base : Définition des actifs et passifs, conditions de
comptabilisation, modes d’évaluation. Elles constituent un appui à la démarche de convergence
avec les normes des pays et ont pour objectif d’obtenir une information financière correcte,
complète et transparente, améliorant la pratique existante.
Ces normes visent à fournir aux investisseurs et aux marchés des étalons communs, normalisés
et surtout précis de l'activité des entreprises.
La norme qui nous intéressent le plus est la norme IFRS 10, venant remplacé la norme IAS 27.
Cette norme donne la possibilité de consolider une entreprise sans détenir de participation
majoritaire, mais à condition d'exercer le contrôle de celle-ci.
Le pouvoir : L’investisseur détient le pouvoir lorsqu’il a des droits effectifs qui lui
confèrent la capacité actuelle de diriger les activités d’une entité qui ont une incidence
importante sur les rendements de l’entité émettrice. Le pouvoir résulte généralement
de droits de vote conférés par des instruments de capitaux propres mais peut
également résulter d’autres accords contractuels. Il n’est pas nécessaire que
l’investisseur exerce son droit de diriger les activités pertinentes pour détenir le pouvoir.
Si plusieurs investisseurs ont les droits de diriger des activités pertinentes différentes,
les investisseurs doivent décider quelles sont les activités pertinentes qui ont l’incidence
la plus importante sur les rendements de l’entité émettrice.
L’exposition aux rendements variables ou les droits sur ces rendements : l’investisseur
doit être exposé ou avoir droit aux rendements variables résultant de sa participation
dans l’entité émettrice. IFRS 10 utilise le terme rendement plutôt que profit pour
indiquer que l’exposition économique à l’entité émettrice peut être positive ou négative
ou les deux à la fois. Les exemples de rendements résultant d’une participation dans une
entité émettrice peuvent inclure des variations de la valeur de la participation dans
l’entité émettrice, des participations résiduelles dans les flux de trésorerie des entités
structurées, des dividendes, des intérêts, des ententes relatives aux frais de service et
aux frais de gestion, des garanties, des avantages fiscaux ou tout autre rendement qui
pourrait ne pas être offert aux autres détenteurs de droits. Bien que le contrôle d’une
entité émettrice ne puisse être exercé que par un seul investisseur, il se peut que
plusieurs investisseurs se partagent les rendements de l’entité émettrice. IFRS 10 clarifie
que malgré le fait que certains avantages économiques puissent être fixes, ils peuvent
entraîner des rendements variables, étant donné qu’ils exposent l’investisseur à des
variables comme le risque de crédit à l’égard de l’instrument d’emprunt et le risque de
rendement à l’égard de l’accord de gestion d’actifs.
La capacité d’exercer le pouvoir sur l’entité émettrice pour influer sur les
rendements : Un investisseur contrôle une entité émettrice si non seulement il détient
le pouvoir sur celle-ci et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de
ses liens avec elle, mais qu’en outre il a la capacité d’utiliser son pouvoir pour influer sur
les rendements qu’il obtient du fait de ces liens.
En IFRS, Le contrôle de fait n'est pas présumé si la société Mère possède plus de 40 % (de 40 %
à 50 %) de droit de vote et qu'aucun d'autre actionnaire n'a plus. Il faut prouver qu'elle a ou
qu'elle peut nommer la majorité des membres des organes d'administrations, de direction ou
de surveillance.
IFRS 10 exige une évaluation continue du contrôle sur une entité émettrice. Cette évaluation
continue doit tenir compte à la fois des changements dans le pouvoir d’un investisseur sur une
entité émettrice ainsi que dans les faits et circonstances de l’exposition de l’investisseur aux
rendements variables ou des droits sur ces rendements. Cette réévaluation doit être fondée sur
les changements dans les faits et circonstances, mais doit à tout le moins être effectuée une
fois par période de présentation de l’information financière.
Afin d’atteindre le but de la consolidation, il existe trois méthodes, dont l’application dépend du
degré de contrôle du groupe sur ces entités.
Intégration globale : Les comptes d’une filiale sont consolidés par intégration globale si
la société mère détient directement ou indirectement plus de 50% des droits de vote de
la filiale, si elle a désigné pendant deux exercices successifs la majorité des membres des
organes d’administration, de direction ou de surveillance de la filiale, ou si elle exerce la
direction de sa filiale statutairement ou par contrat. Il est à signaler que ce critère de
contrôle exclusif est présenté comme le critère déterminant pour les normes IAS et les
normes européennes. Selon l’IAS 27, l’intégration globale consiste à intégrer dans les
comptes de l’entreprise consolidant les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise
consolidée après retraitements éventuels, à éliminer les opérations et comptes les
concernant réciproquement, et à répartir les capitaux propres et le résultat entre les
intérêts de l’entreprise consolidant et les intérêts des autres sociétés ou actionnaires,
appelée intérêts minoritaires. Ainsi, en faisant dans un premier temps abstraction des
retraitements, la première des choses à faire est de combiner les comptes individuels du
groupe et ceux des entreprises qu’il détient ligne par ligne, en faisant la somme des
éléments de même nature. Ensuite, il faudra éliminer toutes les transactions
intervenues entre les sociétés consolidées ou les opérations intra-groupes. Enfin, pour
parvenir à des comptes consolidés représentatifs des droits financiers de l’entreprise
détentrice, il convient de partager les capitaux propres et les résultats des entreprises
entre ce qui appartient réellement au groupe et ce qui appartient aux actionnaires
minoritaires.
Intégration proportionnelle : Lorsque la société mère exerce un contrôle conjoint avec
un nombre limité d’associés sur sa filiale, celle-ci est consolidée par intégration
proportionnelle. Les deux éléments essentiels à l’existence d’un contrôle conjoint sont
un nombre limité d’associés se partageant le contrôle (sans qu’aucun ne puisse
revendiquer le contrôle exclusif) et un accord contractuel matérialisant et organisant les
modalités de ce contrôle conjoint. A signaler que cette méthode est principalement
française et assez peu utilisée à l’échelon international. Cependant, les normes IAS
préconisent l’intégration proportionnelle pour les entités à contrôle conjoint, l’autre
traitement possible étant la mise en équivalence. Aux Etats-Unis, cette méthode est
tolérée dans certaines industries comme le pétrole et le gaz. De ce fait, cette méthode
consiste à intégrer dans les comptes du groupe la fraction représentative des intérêts de
l’entreprise détentrice des titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise
consolidée après retraitements éventuels, et à éliminer les opérations et comptes les
concernant réciproquement. Ainsi, selon cette méthode, les comptes de la filiale seront
intégrés au bilan consolidé au prorata du pourcentage d’intérêts détenu par la société
mère. S’il est toujours nécessaire d’éliminer les transactions intervenues entre les
sociétés consolidées, le partage des capitaux et du résultat de l’entreprise fille entre les
intérêts du groupe et ceux des minoritaires n’est plus nécessaire. En effet, en ne
retenant chaque poste d’actif, de passif, de charge ou de produit, qu’à concurrence du
pourcentage de détention de la filiale, le groupe n’a pris en compte que ses propres
intérêts, il n’est donc plus nécessaire de constater une dette vis-à-vis des actionnaires
minoritaires. Il est à signaler que la méthode d’intégration proportionnelle n’est plus
préconisée par les normes IFRS, selon la norme IAS 28 et IFRS 11 depuis 2013, la mise en
équivalence est devenue la méthode adoptée pour le contrôle conjoint.
Mise en équivalence : Lorsque la société mère exerce une influence notable sur la
gestion et la politique financière de sa filiale, celle-ci est consolidée par mise en
équivalence. L’influence notable sur la gestion et sur la politique financière d’une
entreprise est présumée lorsqu’une société dispose, directement ou indirectement,
d’une fraction au moins égale à 20% des droits de vote de cette entreprise. Cette
méthode est en fait purement financière dans la mesure où elle conduit à réévaluer
chaque année d’une part les participations d’un groupe et d’autre part le bénéfice
global. A ce titre, l’IASB considère la mise en équivalence plus comme une méthode
d’évaluation que comme une méthode de consolidation. Cette méthode se différencie
nettement des méthodes d’intégration globale et proportionnelle, dans la mesure où
l’on ne procède plus à un cumul total ou partiel des comptes des entités, mais
simplement à une réévaluation des titres de participation. La méthode de la mise en
équivalence consiste à substituer à la valeur comptable des titres détenus la quote-part
des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice déterminé d’après les règles de
consolidation. En effet, selon cette méthode, la participation détenue par une société
mère est d’abord enregistrée au coût de revient et ce montant est ensuite augmenté ou
diminué pour prendre en compte la part de la société mère dans les bénéfices ou les
pertes de la société détenue, réalisés après la date d’acquisition ou de création.
La réalisation des comptes consolidé nécessitent de passer par certaines étapes, qui sont :
Conversion des comptes en devises : Pour les traduire dans la monnaie de consolidation
(le plus généralement la monnaie de la société consolidante), la conversion pouvant
concerner les comptes sociaux ou les comptes retraités. Les conversions sont effectuées
comme suit :
- Les comptes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période,
- Les comptes de bilan sont convertis au cours à la date de clôture des états
financiers, sauf pour les comptes de capitaux propres qui sont convertis aux taux
historiques.
L’élimination des opérations interne au groupe : Afin que les comptes consolidés
donnent une image fidèle de la situation financière et de l’activité du groupe, il convient
de ne retenir que les opérations réalisées avec des tiers extérieurs au groupe. Pour ce
motif, les comptes consolidés ne comprennent que : les actifs ou passifs à l’égard des
tiers extérieurs au groupe, les seules transactions réalisées avec des tiers, les seuls
résultats réalisés avec des tiers. En définitive, les comptes consolidés sont établis
comme ceux d’une entreprise individuelle où des transactions entre établissements ou
unités ne donnent pas lieu à reconnaissance de produits ou charges, ni actifs ou passifs.
Pour la construction des états financiers consolidés, il convient donc d’éliminer ces
opérations internes au groupe qui relèvent de deux catégories : les opérations avec
incidence sur le résultat du groupe et les opérations sans incidence sur le résultat du
groupe.
Les impôts différés : L'impôt différé est une correction apportée à la charge d'impôt
et/ou à la situation nette de la période dans le but de gommer l'effet des différences
temporaires d'imposition. Ces différences temporaires qui trouvent leur origine dans un
exercice et s’inversent dans un ou plusieurs exercices ultérieurs (exemples :
retraitements liés aux IAS 16 - IAS2 - IAS 17 - IAS 21….).
Les opérations de consolidation : À ce stade du processus de consolidation s’effectuent
les opérations de cumul, de partage des capitaux propres des entités consolidés et
d’élimination des titres. Ces opérations se réalisent selon les modalités propres à
chaque méthode de consolidation.
Présentation des comptes consolidés : Bilan, compte de résultat et ETIC, ainsi que tout
tableau ou document voulus par le groupe. Cette démarche suppose une organisation
préalable. Quelle que soit la taille de l’ensemble à consolider, l’établissement des
comptes consolidés nécessite de la part du groupe une organisation et des travaux
préparatoires qui sont la définition des principes et méthodes comptables appliquées
aux comptes consolidés, la mise en place des procédures destinées à obtenir des
données harmonisées au sein du Groupe, et la mise en place d’une structure spécifique
permettant de coordonner les moyens à mettre en œuvre pour élaborer les comptes
consolidés.
Les comptes consolidés doivent être communiqués aux associés ou actionnaires, approuvés par
l’assemblée générale annuelle et déposés chaque année au greffe du tribunal de commerce
compétent. Ainsi, les sociétés qui procèdent à la consolidation des comptes ont l’obligation de
nommer deux commissaires aux comptes.
Deuxième partie
Banque centrale populaire (BCP) ou Groupe Banque Populaire (GBP), est un groupe bancaire et
financier marocain composé du Crédit Populaire du Maroc (CPM), de ses filiales spécialisées et
de ses fondations. La Banque centrale populaire, société anonyme à conseil d'administration
créée en 1926, dont le siège social se trouve à Casablanca, est un établissement de crédit et
l'organisme central bancaire des Banques populaires régionales (BPR), qui sont des
coopératives à capital variable.
La banque devient en 1974 leader sur le marché des dépôts au Maroc avec 1 milliard de
dirhams. En 1976, la BCP ouvre une succursale à Bruxelles, et crée Maroc Assistance
Internationale. En 1980, BCP compte 500 00 clients et 5 milliards de dirhams en dépôts. Dans le
courant des années 1980, la banque ouvre des filiales en Centrafrique et en Guinée. La BCP est
devenue une société anonyme à conseil d'administration en 2004.
La Banque centrale populaire est cotée à la Bourse de Casablanca depuis 20045. En 2014, la
BCP signe un protocole d'accord avec la société financière internationale pur investir 2,5
millions de dirhams dans le financement de petites et moyennes structures en Afrique
subsaharienne.
Au niveau international, l’année 2019 a été marquée par la finalisation de l’acquisition des trois
banques en Afrique, filiales du Groupe BPCE, à savoir, BICEC (Cameroun), BCI (Congo
Brazzaville), et BMOI (Madagascar). Ces acquisitions ont été accompagnées par le lancement,
au niveau de la Banque de l’International, d’un projet transverse d’intégration de ces trois
filiales visant l’arrimage des pratiques à celles du Groupe. Ainsi, en matière de gestion de
risque, les aspects traités ont principalement concerné la fixation de nouvelles délégations de
pouvoirs, la mise en conformité du cadre de la gouvernance et le développement des
méthodologies nécessaires à l’application de la norme IFRS 9.
II- Organisation du groupe
La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :
Inspection générale
Comité d’audit BCP
Conformité et développement
Finance et performance Groupe durable Groupe
Stratégie Groupe