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Organe obligatoire dans les sociétés anonymes et dans certaines sociétés commerciales (SCA,
SARL réalisant un chiffre d’affaire annuel de plus de 50000 DH HT, le commissaire aux
comptes est chargé de s’assurer que les comptes sociaux sont sincères, réguliers et cohérents.
Cette mission fondamentale dans le processus de contrôle interne confère au commissaire aux
comptes une position essentielle très proche de l’information comptable et financière.
La loi 17/95 sur les SA interdit au commissaire aux comptes toute immixtion dans la gestion
de la société.. Il ne doit apprécier, que la régularité et la sincérité des opérations comptables et
donner un avis sur l’organisation de l’entreprise sur le plan de la gestion comptable et
financière. Les faits qui justifient une réaction du commissaire doivent être de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation de l’entreprise.
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Les faits de nature à compromettre la continuité de l’entreprise :
Les faits qui justifient une réaction du commissaire doivent être de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation de l’entreprise.
Il peut s’agir :
- Des faits fondés sur la situation financière de l’entreprise, par exemple : une situation
nette négative, fond de roulement dégradé, abus de crédits à court terme, situation de rupture
de crédit.
- Des événements portant sur la situation patrimoniale de l’entreprise, par exemple :
constitution d’hypothèque sur l’ensemble de l’actif de l’entreprise, des ventes d’éléments de
l’actif pour financer des crédits de court terme.
- Des faits fondés sur l’exploitation elle-même, exemple : rotation trop long du stock,
pénurie de matières premières indispensables, départ des cadres sans remplacement, une sous
activité durable de l’entreprise.
- Des événements résultant de l’environnement de l’entreprise, par exemple : perte
d’un marché, d’une licence ou brevet, relation défectueuse avec un fournisseur important
- Des faits de nature juridique, par exemple : le report renouvelé d’échéance, non
paiement des dettes, difficultés avec l’administration fiscale
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4. Si l’assemblée d’actionnaires ne réussit pas à prendre une décision permettant le
redressement de la situation, ou si les mesures prises sont insuffisantes pour résoudre les
difficultés posées de sorte que la continuité de l’exploitation demeure compromise, il y a lieu
de passer à la procédure de prévention externe.
L’intervention du président du tribunal de commerce ne se fonde pas, sur une saisine au sens
judiciaire, c’est-à-dire d’acte, de demande ou de requête, permettant au tribunal de connaître
d’un différend et de le résoudre par un jugement. Il est simplement informé de l’existence
d’une difficulté soit par le commissaire aux comptes, soit par le chef d’entreprise, soit par
le fait d’une autre procédure en cours et dont le greffe notamment lui communique un acte
ou une information
Le président informé par le commissaire aux comptes ou par une autre procédure, convoque
alors le chef d’entreprise pour l’amener à trouver une solution
2. Saisine par le chef de l’entreprise : il s’agit d’une obligation et non pas d’une faculté,
article 561 le chef d’entreprise dispose d’un délai de 15 jours pour déposer son bilan.
3. Saisine par le ministre public : l’article 563 dispose que le tribunal peut ouvrir une
procédure à la demande du ministère publique, celui ci peut avoir connaissance
d’informations faisant état de cessation de paiement suite à une enquête de police (ce qui est
très rare en pratique).
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4. La saisine d’office : le droit reconnu au tribunal de se saisir d’office est traditionnel en
matière des procédures collectives, mais il est tout à fait exceptionnel dans le droit commun
des procédures judiciaires. En pratique ça pourrait être le cas suite à une assignation
inaboutie par les créanciers, soit parce qu’elle était irrégulière sur la forme mais fondée
sur le fond soit suite au désistement des créanciers.
A-Organe judiciaire
Deux intervenants privilégiés: le juge-commissaire et le tribunal de commerce
1. Le juge commissaire
a. Statut du juge-commissaire
Le juge commissaire est un organe pivot de la procédure nommé par le jugement
d’ouverture parmi les juges consulaires sous réserve d’incompatibilités (liens de parenté
jusqu’au 4ème degré), il reste en fonction du début à la fin de la procédure. Le but d’introduire
cette institution judiciaire spécifique en plus de l’intervention du tribunal consiste dans la
volonté de faire suivre et d’accélérer la procédure par un organe quasi permanent. Il statue par
ordonnances déposées au greffe susceptible des recours devant le tribunal et il peut s’adresser
au ministère public pour un droit de communication. Il faut noter que lourdeur de la tache des
juges commissaires est due à l’engorgement de tribunaux de commerce et de la limitation de
leurs moyens.
b. Fonctions du juge-commissaire
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- Statuer sur les contestations formulées à l’encontre des décisions du syndic, du
représentant du créancier et du liquidateur.
■ Attributions vis-à-vis des créanciers
Le juge-commissaire statue comme juridiction de premier degré sur l’admission des
créances, donc il joue un rôle décisif du point de vue du débiteur et des créanciers. Sa décision
est successible de recours devant le tribunal de commerce.
■ Attributions au niveau de la gestion de l’entreprise
Il autorise les actes qui dépassent le périmètre d’action du syndic sans aller jusqu’à
requérir l’intervention du tribunal. Ex: constitution d’hypothèque par le syndic ou le débiteur
■ Attributions au niveau de la liquidation
- Arbitrer entre les différentes offres d’achat en fonction des solutions présentées par
les cessionnaires vis-à-vis de l’emploi;
- Décider de la forme de la cession: vente aux enchères publiques ou de gré à gré
2. Le tribunal
a. prédominance du tribunal
Le juge-commissaire n’est qu’un délégué du tribunal ce qui justifie l’intervention de
celui-ci. Ces deux acteurs interviennent à des niveaux différenciés, pas de chevauchement. Le
tribunal a la prééminence à travers la direction générale de la procédure pour centraliser de la
procédure afin d’éviter la multiplication des compétences juridictionnelle
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Le tribunal est une instance d’appel pour les ordonnances rendues par le juge
commissaire, il peut se substituer à ce dernier en cas de carence et en conséquence la
suspension sa délégation de compétence.
Le syndic
1. Profil technique
Dans le silence de la loi sur ses compétences professionnelles, le syndic est nommé
parmi les greffiers ou les tiers (experts comptables pour les opérations de redressement), la
seule exigence est relative à l’incompatibilité (cas des sociétés opérant dans des domaines
particuliers réglementation spéciale).
En France, on ne parle pas du syndic, mais d’un administrateur judiciaire chargé de
redressement et d’un mandataire de hautes qualifications (bac+5+stage de 6 ans) pour la
liquidation judiciaire àmarché structuré. Cette carence de la loi Marocaine peut générer un
risque pour le redressement. A noter que pour les procédures collectives qui concernent les
établissements financière (banques), c’est le ministre de finance qui nomme le syndic.
2. compétences
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peuvent se faire représenter par un avocat. La révocation des créanciers contrôleurs se fait par
le tribunal sur proposition du syndic ou du juge commissaireàgarantie d’indépendance.
2. fonctions
Selon les dispositions du code de commerce La cessation des paiements vise l situation d'une
entreprise en difficulté qui se trouve dans « … l'impossibilité de faire face au passif exigible
avec son actif disponible ».
Le mandat ad hoc est le stade le plus en amont des procédures préventives des difficultés des
entreprises. La société a tout intérêt à y recourir dès qu’elle prévoit des difficultés financières
à terme, pour trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard.
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La société pense au mandat ad hoc pour chercher une solution à un problème autre que
purement financier, par exemple un litige avec un fournisseur, un contentieux, un problème
social.
NB : Pour solliciter un mandat ad hoc, la société ne doit pas être en cessation de paiements.
S'il accepte votre requête, le président du tribunal de commerce prendra rapidement une
ordonnance nommant le mandataire ad hoc et fixant l'étendue de sa mission, la durée de celle-
ci (généralement d'une période de trois mois, renouvelable plusieurs fois), ainsi que sa
rémunération.
Enfin, le mandat ad hoc offre de réelles chances de succès. Le plus souvent, la mission
est confiée à un administrateur judiciaire, spécialiste de ce type de procédure et du
redressement d'entreprises en difficulté.
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Question 6 : déclaration et vérification des créances
Elle est faite par le syndic en présence du chef d'entreprise et les contrôleurs. Si une créance
est contestée par le débiteur, le syndic avise le créancier concerné par lettre recommandée
avec accusé de réception. Cette lettre doit préciser l'objet de la contestation et le montant de la
créance afin d'inviter le créancier à donner ses explications. Le défaut de réponse dans un
délai de 30 jours interdit toute contestation ultérieure.
La proposition du syndic
Dans un délai de 6 mois à compter du jugement d’ouverture de la procédure, le syndic établit
la liste des créanciers après avoir sollicité les observations du chef de l'entreprise au fur et à
mesure avec ses propositions d'admission, de rejet ou de renvoi au Tribunal. Il transmet la
liste au juge commissaire. Les propositions du syndic ne peuvent faire l'objet d'aucun recours,
ni auprès du juge commissaire, ni toute autre instance.
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proposition et il peut ne pas retenir cette créance et de déclarer la constatation de l'existence
d'une instance en cours.
A défaut de déclaration dans les délais prescrits, le créancier et forclos, c.à.d. qu’il ne sera pas
admis à la participation à l’apurement du passif. Le créancier est donc évincé des répartitions
éventuelles. Cependant, le créancier peut être relevé de sa forclusion par le juge commissaire
dan le cas où il établie une preuve d’impunité (créance fiscale à la suite d’un contrôle fiscale
opéré après l’ouverture, maladie grave induisant une perte de connaissance, le créancier a été
empêché, incapable de désigner un avocat pour le représenter).
L’action en relevé de forclusion peut être exercée dans un délai d’un an à compter de la
date d’ouverture des procédures collectives. Le juge vérifiera non pas le bien fondé de la
créance, mais le motif invoqué par le créancier demandeur pour justifier son extériorité au
défaut de déclaration. Les créances qui n’étaient pas déclarées et qui ne donnent pas lieu à un
relevé de forclusion sont éteintes. L’action à la forclusion se prescrit elle-même par un an à
compter du jugement d’ouverture.
Question8 :Plan de continuation :
La durée du plan est fixée par le tribunal sans excéder dix ans.
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B- Le contenu du plan de l'entreprise
- le plan impose des délais de paiement uniformes. Ces délais peuvent excéder la durée du
plan et le premier paiement doit intervenir dans le délai d'un an.
- Le remplacement des dirigeants: Le plan peut ainsi imposer certaines contraintes aux
dirigeants. En effet, la présence de dirigeants médiocres, maladroits ou malhonnêtes empêche
le redressement judiciaire,
- La modification des statuts: Le plan prévoit également la modification des statuts de la
personne morale. Le changement le plus fréquemment envisagé est une augmentation de
capital.
Cette cession a pour but d'assurer le maintien d'activités susceptibles d'exploitation autonome
de tout ou partie des emplois qui y son attachés et d'apurer le passif.
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A- Les conditions de fond de la cession
Parmi les conditions de fond de la cession:
1-La cession totale ou partielle doit avoir un caractère global. Par conséquent, elle doit porter
non sur des biens isolés mais sur des ensembles fonctionnels, c'est-à-dire des branches
d'activités complètes et autonomes (chaînes de productions, usine), permettant la continuité de
l'entreprise.
2- A la différence de la continuation, la cession ne porte que sur les actifs. Par conséquent, le
repreneur fait démarrer son affaire dès lors sans passif.
La cession est une opération à la fois volontaire et judiciaire. Le législateur a posé des règles
procédurales à respecter pour apprécier la pertinence de celle-ci. Il convient d'étudier la
procédure à respecter pour déposer une offre valide au greffe du tribunal de commerce et les
voies de recours.
1- Premier volet :
L'auteur de l’offre:
Aux termes des dispositions du Code de commerce « Dès l'ouverture de la procédure, les tiers
à l'entreprise sont admis à soumettre au syndic des offres tendant au maintien de l'entreprise ».
Au sens général, est un tiers toute personne étrangère par rapport au débiteur personne
physique et morale soumise à la procédure de redressement judiciaire.
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Toute décision judiciaire de cession de l'entreprise intervient sur le fondement d'une offre qui
doit être simple et non conditionnelle. Il convient de préciser qu'elle doit comporter plusieurs
mentions obligatoires:
1- La nécessité d'un écrit,
2- Les indications obligatoires : l'offre concernée doit comporter plusieurs indications, nous
retenons les plus importantes:
- Le prix de la cession et de ses modalités de règlement
- La date de la réalisation de la cession
- Le niveau et les perspectives de l'emploi
- Les garanties souscrites en vue d'assurer l'exécution de l'offre
3- Le dépôt des offres au g:reffe : La remise de l'offre est soumise à un certain délai, le délai
de la communication des offres dans 15 jours au minimum avant le déroulement de
l'audience au cours de laquelle le tribunal l'examinera.
La modification de l'offre: l'offre ne peut être modifiée ou retirée après la date du dépôt du
rapport du syndic, mais le tribunal peut accepter une modification de l’offre si celle-ci
présente une amélioration incontestable.
2- Second volet:
Le plan de cession est déterminé sur décision du tribunal, il est donc normal de rechercher
dans quelles conditions et sous quelles formes, il pourrait être attaqué (n'importe quel
intéressé par déclaration au greffe du tribunal commercial dans un délai de 10 jours à
compter de la notification de la décision).
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Quéstion10 : La période d’observation
A. Durée
Le jugement d’ouverture de redressement ouvre une période d’observation d’une durée de 4
mois renouvelable une fois (le délai est le même quelle que soit la taille de l’entreprise),
pendant laquelle l’activité est poursuivie.
Cette période est interrompue, soit pour arrêter le plan de redressement lorsque celui-ci est
prêt, soit pour prononcer la liquidation judiciaire lorsqu’ aucune autre solution n’est
envisagée.
B. Finalité
Cette période est mise à profit pour étudier les perspectives de redressement avec l’assistance
d’un syndic et en présence du représentant des créanciers (les contrôleurs).
Etablissement d’un bilan économique et social
Un rapport est établi par le syndic ; il présente, à partir des informations collectées, un bilan
de la situation comptable, financière, sociale de l’entreprise et précise l’origine, la nature et
l’importance de ses difficultés
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Question 11 : Suspension provisoire des poursuites dans le règlement
amiable :
Si le président du tribunal estime qu'une suspension provisoire des poursuites serait de nature
à faciliter la conclusion de l'accord, le conciliateur peut saisir le président du tribunal. Après
avoir recueilli l'avis des principaux créanciers, ce dernier peut rendre une ordonnance la
prononçant pour une durée n'excédant pas le terme de la mission du conciliateur.
Cette ordonnance suspend ou interdit toute action en justice de la part de tous les
créanciers dont la créance a son origine antérieurement à ladite décision et tendant :
1° A la condamnation du débiteur au paiement d'une somme d'argent ;
2° A la résolution d'un contrat pour défaut de paiement d'une somme d'argent.
Cette ordonnance arrête ou interdit également toute voie d'exécution de la part de ces
créanciers tant sur les meubles que sur les immeubles.
Le jugement d’ouverture suspend ou interdit toute action en justice de la part de tous les
créanciers dont la créance est antérieure audit jugement et tendant à la condamnation de
l'entreprise débitrice au paiement d'une somme d'argent ou à la résolution d'un contrat pour
défaut de paiement.
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Les instances en cours sont suspendues jusqu'à ce que le créancier déclare sa créance au
syndic, soit au maximum deux mois à compter de la publication du jugement d'ouverture au
bulletin officiel pour les créanciers domiciliés au Maroc, soit quatre mois pour les créanciers
domiciliés à l'étranger. Après cette durée, les créanciers reprennent de plein droit la possibilité
d'ester en justice contre le syndic et non pas contre les représentants de l'entreprise.
La conciliation est une des deux procédures préventives (avec le mandat ad hoc) qui sont à la
disposition des entreprises qui connaissent des difficultés de nature à compromettre la
continuité de leur exploitation. Ce sont des procédures de règlement amiable des difficultés
des entreprises.
La conciliation permet au dirigeant d'entreprise de négocier ses dettes sous l'égide d'un
conciliateur désigné par le président du Tribunal de Commerce. Cette procédure est
contractuelle et confidentielle.
Les conciliateurs sont souvent des administrateurs judiciaires qui justifient d'une expérience
reconnue en matière de redressement d'entreprises et de négociations avec les créanciers
(banques, organismes fiscaux et sociaux, principaux fournisseurs).
Le chef d'entreprise peut proposer le nom d'un conciliateur. Il peut aussi récuser le
professionnel désigné. Lors de la désignation du mandataire, le coût de son intervention est
déterminé en accord avec le chef d'entreprise.
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Le dirigeant adresse ou remet sa requête aux fins d'ouverture d'une procédure de conciliation
au président du tribunal de commerce. Elle doit être datée, signée, accompagnée des pièces
nécessaires, et transmise au greffe du tribunal de commerce. Après examen du dossier, le
président du tribunal ou le juge délégué fait convoquer par le greffier le dirigeant à un
entretien pour y recueillir ses explications.
Selon les dispositions du code de commerce et dans le cadre de la prévention interne, S’il a
été constaté que malgré les décisions prises par l’assemblée générale ou faute d’une
délibération de la dite assemblée générale, la continuité de l’exploitation demeure
compromise, le président du tribunal en est informé par le commissaire aux comptes ou par le
chef d’entreprise.
Le président du tribunal convoque le chef de l’entreprise pour essayer de trouver une solution
pour maintenir la continuité de l’exploitation de l’entreprise.
Le président du tribunal peut, obtenir communication, par le commissaire aux comptes, les
administrations, les organismes publics ou le représentant du personnel ou par toute autre
personne, des renseignements de nature à lui donner une exacte information sur la situation
économique et financière du débiteur.
Le président informé par le commissaire aux comptes ou par une autre procédure, convoque
alors le chef d’entreprise pour l’amener à trouver une solution.
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-Dans le cadre du règlement amiable, s’il apparaît que les difficultés de l’entreprise sont
susceptibles d’être résolues grâce à L’intervention d’un tiers à même de réduire les
oppositions éventuelles des partenaires habituels de l’entreprise, le président du tribunal le
désigne en qualité de mandataire spécial ; il lui assigne une mission et un délai pour
l’accomplir.
S’il apparaît que les propositions du chef de l’entreprise sont de nature à favoriser le
redressement de l’entreprise, le président du tribunal ouvre le règlement amiable. Il désigne
un conciliateur pour une période n’excédant pas trois mois mais qui peut être prorogée d’un
mois au plus à la demande de ce dernier. Le président du tribunal détermine la mission du
conciliateur, dont l’objet est de favoriser le fonctionnement de l’entreprise et de rechercher la
conclusion d’un accord avec les créanciers.il lui communique les renseignements dont il
dispose.
Le conciliateur s’il estime qu’une suspension provisoire des poursuites serait de nature à
faciliter la conclusion de l’accord, il peut saisir le président du tribunal. Après avoir recueilli
l’avis des principaux créanciers, ce dernier peut rendre une ordonnance fixant la suspension
pour une durée n’excédant pas le terme de la mission du conciliateur.
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