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1. Les missions du conciliateur et du mandataire spéciale ?

Le mandataire spécial sa mission consiste à analyser la situation de l’entreprise et intervenir pour réduire les oppositions
auxquelles fait face l’entreprise, sa mission peut aboutir à la conclusion d’un accord entre les parties, le cas échéant, il
est tenu de dresser un rapport au tribunal en urgence, s’il apparaît de ce rapport que la réussite de sa mission est
subordonnée à une prorogation du délai ou à son remplacement, le président du tribunal y procède, selon les cas, après
accord du chef de l’entreprise (550). Or, le conciliateur est chargé d’aplanir les difficultés financières ou économiques,
en recherchant la conclusion d’un accord avec les créanciers, si ces négociations aboutissent un accord entre le chef de
l’entreprise et les créanciers est constaté dans un écrit signé par les parties et le conciliateur, homologué par le président
du tribunal et déposé au greffe (554).

2. La différence entre le mandataire spécial et le conciliateur ?


Le mandataire spécial est désigné sur proposition du chef d’entreprise par le président du tribunal qui lui détermine ses
missions et fixe ses honoraires appropriés à l’accomplissement de ses missions, mais sa durée n’est pas fixé par la loi,
elle est subordonnée de l’accomplissement de sa mission (prorogation ou remplacement). Alors que le conciliateur est
désigné aussi par le chef d’entreprise mais pour une durée de 3m renouvelable 1fois en lui fixant ses missions et sa
rémunération

3. Quels sont les critères pour ouvrir une procédure de redressement judiciaire ?
La procédure de redressement judiciaire est ouverte à l’encontre des entreprises, commerçant personne physique ou
société commerciale, qui se trouve dans un état de cessation de paiement dans la mesure où elle est dans l’impossibilité
de faire face à son passif exigible par son actif disponible (575). Ou encore si le chef d’entreprise, après avoir procéder
à la procédure de conciliation, n’a pas exécuté l’accord qu’il a créé avec ses créanciers, dans ce cas le président du
tribunal constate par ordonnance la résolution de l’accord et la déchéance de tout délai de paiement accordé et il
procède soit au redressement ou la liquidation, selon les cas.

4. La cessation de paiement ?
L’art 575 dispose que la cessation de paiement est établie dès lors que l’entreprise est dans l’impossibilité de faire face
au passif exigible avec son actif disponible.

5. Différence entre redressement et continuation ?


Le redressement est une procédure obligatoire qui trouve son application dans le cas de la cessation de paiement par
l’entreprise dans la mesure où cette dernière se trouve dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible par son
actif disponible (575). Or, la continuation est un plan proposé par le syndic, durant la période d’observation qui vient
juste après l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire, assurant la continuité de l’activité commerciale de
l’entreprise (faut qu’il y ait des sérieuses possibilités).

6. Quels sont les effets d'ouverture de la procédure de sauvegarde et de redressement ?


Les effets résultant de l’ouverture de ces procédures : la désignation d’organes pour en assurer la bonne exécution
(syndic, juge-commissaire et contrôleurs), la suspension provisoire des poursuites, ainsi que l’obligation de déclarer les
créances qui pèsent sur les créanciers de l’entreprise.

7. Est-ce qu'on peut sanctionner le chef d'entreprise dans la procédure de sauvegarde ? et dans la procédure de
redressement ?
Dans la procédure de sauvegarde, le CE ne peut être sanctionné puisque celle-si ne résulte pas d’une cessation de
paiement. Par contre, dans la procédure de redressement, il pourra faire objet d’une RC ou RP en cas de faute de gestion
entraînant une cessation de paiement.

8. La période d'observation ? Et l'exception de paiement des créances ?


Est la période qui intervienne entre le jugement d’ouverture et celui arrêtant le sort de l’entreprise, s’ouvre par une
phase préparatoire et conservatoire qui permet d’élaborer un bilan FES de l’entreprise et préparer un projet de
redressement ou de sauvegarde de l’entreprise,elle est de 4 moins renouvelable une seule fois par le tribunal à la
demande du syndic, au cours de cette période les poursuites des débiteurs à l’encontre du CE sont suspendues. Pour
l’exception du paiement des créances concernant les créanciers titulaires des sûretés mobilières lorsque celles-ci sont
nécessaire à la poursuite de l’activité (le JC peut l’autoriser au syndic).

9. L'assemblée des créanciers ?


L’AC est constituée lors de l’ouverture de la procédure de redressement à l’égard de toute entreprise soumise à
l’obligation de désigner un CAC ou dont le CA est supérieur à 25M de DH ou le nombre de salariés dépasse 25, ils se
réunissent sur convocation du syndic. Sa constitution peut être ordonnée par le tribunal par un jugement motivé à la
demande du syndic. Elle se compose du syndic, CE et les créanciers. Elle se réunit sur proposition du syndic. Parmi
leurs missions principales, la délibération pour approbation ou rejet du plan de redressement proposé par le syndic avant
de le soumettre au tribunal.

10. Est-ce qu'on peut vendre les biens de l'entreprise ?

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En principe, on peut rien vendre, sauf si l’AC l’accorde lors d’une délibération par l’assemblée des créanciers aux côtés
du syndic et le CE.

11. C'est quoi la procédure de sauvegarde ?


La procédure de sauvegarde est une procédure collective, volontaire, judiciaire et non obligatoire, est une innovation
introduite par la loi 17-73. Ses conditions de fond concernent les commerçants, personne physique ou société
commerciale, ainsi l’entreprise ne doit pas d’être en cessation de paiement et bien évidemment il faut qu’il y ait
l’existence des difficultés qui pourrait entraîner dans un proche délai la cessation de paiement (561). Quant aux
conditions de forme, elle s’ouvre par une demande du débiteur déposé au secrétariat greffe du tribunal en mentionnant
la nature des difficultés et elle doit être accompagnée d’un plan de sauvegarde ainsi que des documents prévus à (577)

12. La différence entre contrat à exécution instantanée et contrat à exécution successive ?


Le contrat à exécution instantanée est celui dont les obligations peuvent s'exécuter en une prestation unique. Alors que
le contrat à exécution successive est celui dont les obligations s'exécutent en plusieurs prestations échelonnées dans le
temps.
13. Est-ce qu'un salarié qui détecte des failles peut procéder à une ouverture de la procédure de redressement ? En
quel cas ?
Oui, tout créancier quelque soit la nature de sa créance peut demander l’ouverture de la procédure du redressement
judiciaire à l’encontre de son débiteur. En effet, tant que le salarié est qualifié comme étant un créance, il a le droit de
demander l’ouverture.
14. Est ce que les salariés peuvent demander l’ouverture de la procédure de sauvegarde ?
Non, les salariés ne peuvent pas demander l’ouverture de la procédure de sauvegarde à l’encontre du chef d’entreprise.
Ce dernier est seul qui a le droit de la demande.

15. Quel est le moyen que peut faire le conciliateur pour faire pression sur le créancier pour participer et
collaborer ?
La suspension provisoire des poursuites.
16. Est-ce que la conciliation est un mode de règlement alternatif de litige ?
La conciliation entrant dans le champ de la prévention externe est un mode alternatif de règlement des conflits que l'on
peut définir comme étant « l'action d'amener à s'entendre des personnes d'opinions divergentes ».
17. Le licenciement économique ?
Le plan de continuation décide souvent les licenciements afin de réduire les charges de l’entreprise. C’est le tribunal qui
décidera la résiliation des contrats de travail. Cette-ci est réputée avoir lieu pour motif économique. Notons qu’il n’y as
pas de licenciement pour motif économique sans autorisation du gouverneur.
18. Quelle est l'innovation majeure de la loi 17-73 ?
La procédure de conciliation qui a remplacé le règlement amiable dans la nouvelle loi 73-17 a pour objectif d'affirmer le
caractère préventif du règlement à l'amiable et par conséquent, donner effet à un accord de conciliation. Cette procédure
n'est possible que si la société n'est pas en état de cessation de paiement. Ainsi que la procédure de sauvegarde qui est
une procédure collective, volontaire et judiciaire.
19. La suspension provisoire des poursuites entre la procédure de redressement et procédure de sauvegarde ?
La suspension des poursuites désigne la suspension de toute action en justice ou de toute poursuite individuelle à
l’encontre du débiteur pour obtenir le paiement d’une créance, il permet donc au débiteur, pendant cette période période
d’observation, de reconstituer sans trésorerie afin de régler ses créances.
20. La différence entre Résolution et Résiliation ?
La résolution entraîne un effet rétroactif, càd les parties doivent restituer les prestations reçues depuis la signature du
contrat. A l'inverse, la résiliation n'emporte pas de rétroactivité. Elle met fin au contrat et à ses effets sur l’avenir.

21. En cas d'inexécution de l'accord de conciliation, quelle est la sanction prévue par le législateur ?
Dans ce cas, le président du tribunal constate par ordonnance, non susceptible d’aucun recours, la résolution de l’accord
ainsi que la déchéance de tout délai de paiement accordé, il renvois, en outre, l’affaire devant le tribunal aux fins
d’ouverture de la procédure de redressement judiciaire ou de liquidation (selon les cas) Art 559

22. Différence entre période d'observation et période suspecte ?


La période d’observation est la période qui se situe entre le jugement d’ouverture et le jugement arrêtant le sort de
l’entreprise. Elle est commune entre la procédure de sauvegarde et celle de redressement, elle est d’une durée de 4
moins renouvelable 1 fois. Alors que la période suspecte est propre au redressement judiciaire, cette période se situe
entre la cessation de paiement et le jugement qui la constate Art 712. À titre de rappel, les actes à titre gratuit faits
pendant cette période sont nuls. Le tribunal peut annuler aussi touts actes à titre onéreux pendant la période suspecte.

23. Les points de divergence entre la procédure de sauvegarde et le redressement judiciaire ? Ainsi les points de
convergence ?
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- Points de convergence : la désignation des organes, la suspension provisoire des poursuites, l’interdiction de
paiement des créances antérieures et postérieures, le jugement, la publication et la période d’observation (4m
renouvelable 1 fois)
- Points de divergence : la cessation de paiement dans la mesure où elle ne se trouve pas au niveau de la procédure du
sauvegarde mais plutôt au niveau du redressement judiciaire lorsque l’entreprise se trouve dans l’impossibilité de
faire face à son passif exigible par son actif disponible, mais il se trouve des raisons sérieuses pour la sauver. En
outre, la procédure de sauvegarde ne dépasse pas 5ans, alors que le redressement la décision appartienne au tribunal.

24. Le délit de banqueroute ?


Cette infraction pénale se caractérise par la gestion frauduleuse d’une entreprise alors même que l’entreprise est en état
de cessation des paiements, càd en situation précaire.

25. Le plan de cession ?


Est une solution autonome de la procédure de redressement, elle a pour but d’assurer le maintien d’activités susceptibles
d’exploitation autonome, de tout ou partie des emplois qui y sont attachés et d’apurer le passif. Elle peut être une
cession globale ou partielle.
Pour les conditions de fond : Il faut que la continuation de l’exploitation par le débiteur ne soit pas possible.
L’entreprise est vendue sans l’accord de ses propriétaires (atteinte grave au droit de propriété). La cession ne doit pas
porter sur des biens isolés mais sur des ensembles fonctionnels, c’est-à-dire des branches d’activités complètes et
autonomes. Seul les tiers sont admis à soumettre au syndic des offres de reprise. Ni les dirigeants de l’entreprise, ni
leurs parents ou alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement ne sont admis, directement ou par personne interposée, à
formuler une offre.
Pour les conditions de forme : Les offres de reprise peuvent être faites dès le jugement d’ouverture. Elles sont adressées
au syndic dans le délai qu’il fixe. Un délai de 15 jours doit s’écouler entre la réception d’une offre par le syndic et le
jour de l’audience. Ces offres comportent les indications suivantes : des prévisions d’activité et de financement ; prix
de cession et modalités de règlement ; la date de réalisation de la cession ; niveau et perspectives d’emploi ; garanties
souscrites en vue d’assurer l’exécution de l’offre ; prévisions de vente d’actifs au cours des 2 années suivant la cession.
Le juge commissaire peut demander des informations complémentaires. Le syndic donne informe les contrôleurs et les
représentants du personnel du contenu des offres.

26. La situation du chef d'entreprise dans le redressement judiciaire ?

27. Est-ce qu'une entreprise civile peut ouvrir une procédure de redressement judiciaire ?
Non, parce que la procédure de redressement judiciaire s’applique à toute entreprise commerciale en cessation de
paiement et non pas civile.

28. Le commerçant de fait ?


Le commerçant de fait est celui qui exerce une activité commerciale à titre professionnel et habituel, donc assimilé au
commerçant de droit.

29. Est-ce qu'on a un statut d'entreprise individuelle au Maroc et est-ce que la procédure de sauvegarde peut s’y
appliquer ?
Oui, l’entreprise individuelle est une forme juridique d’une entreprise exploitée par une personne physique dans le but
d’exercer une profession libérale, artisanale, commerciale ou agricole. De point de vue juridique et fiscale,
l’entrepreneur est le seul propriétaire responsable de tous ses passifs. Donc, il peut bénéficier d'une procédure de
sauvegarde qui ne visera que son patrimoine affecté à l'activité professionnelle concernée.

30. Si le juge décide la désignation de mandataire spécial, est ce qu’il peut décider une suspension provisoire des
poursuites?
Non, le juge ne décide pas une suspension provisoire des poursuites après avoir désigner un mandataire spécial, par
contre dans la conciliation, le tribunal peut décider une suspension provisoire des poursuites pour une durée n’excédant
pas la durée de la mission du conciliateur.

31. Les 3 décisions de la procédure de sauvegarde ?

32. Est ce que dans la procédure de sauvegarde, y a-t-il la possibilité de désigner une assemblée de créancier ?
Non, c’est pas la peine de désigner une assemblée de créancier puisque l’entreprise ne se trouve pas en cessation de
paiement.

33. Le rôle de l’assemblée des créanciers ?


délibération pour approbation ou rejet du plan de redressement proposé par le syndic avant de le soumettre au tribunal.
En cas de rejet, ils proposent un plan alternatif. Ils délibèrent sur ce plan. Ainsi, les actifs de l’entreprise ne peuvent être
cédés que sur leur accord.

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34. La période entre la décision arrêtant le plan de cession et sa réalisation est-elle réglementée par le législateur ?

35. Précisez les pouvoirs du syndic dans la phase préparatoire du plan de redressement ?
Pari les principaux pouvoirs du syndic dans la phase préparatoire du plan de redressement : il doit mener les opérations
de redressement à partir du jugement d’ouverture jusqu’à la clôture de la procédure, il doit établir un bilan FES de
l’entreprise et un projet de solution (qui propose au tribunal soit un plan de redressement ou de liquidation), il a qualité
pour agir au nom et dans l’intérêt des créanciers, il peut faire fonctionner les comptes bancaires de l’entreprise, il
informe le juge commissaire du déroulement de la procédure, il intervient dans la gestion de l’entreprise pendant la
période d’observation.

36. Existe-t-il des exceptions au principe de l’interdiction de paiement des créances antérieures ?
Oui, le juge commissaire peut autoriser le syndic à payer des créances antérieures, pour retirer le gage ou une chose
légitimement retenu, lorsque la chose est nécessaire à la poursuite de l’activité. Ainsi, les créances postérieures au
jugement d’ouverture. Notons que la compensation, est une opération par laquelle une créance et une dette s’annulent
mutuellement,c’est un mode d’extinction des obligations.

37. Quels sont les cas où un associé peut être amené à supporter une partie ou la totalité de passif d’une entreprise
en redressement ?
Les associés d’une SNC, les commandité des SCS ou SCA sont tenus solidairement et indéfiniment du passif, ils font
l’objet d’une procédure collective, lorsque leur société est mise en redressement judiciaire. En effet, pour que la société
cesse ses paiements, il faut que tous les associés aient cessé les leurs puisqu’ils sont tous tenu solidairement et
indéfiniment des dettes sociales de la société. De plus, la procédure peut être ouverte à l’encontre d’un associé tenu
solidairement, dans le délai d’un an à partir de sa retraite lorsque l’état de cessation de paiement de la société est
antérieur à cette retraite.

38. Le tribunal peut-il annuler les actes à titre onéreux conclut par un chef d'entreprise avant l'ouverture de la
procédure de redressement ?
Oui, le tribunal peut annuler tout acte à titre onéreux, tout paiement, toute constitution de garanties ou sûretés, lorsqu’ils
auront été faits par le débiteur après la date de cessation de paiement.

39. Quelles sont les nouvelles mesures apportées par la loi numéro 73-17 qui assure une protection intéressante aux
créanciers ?
Cette loi prévoit en principe, le règlement collectif des dettes ainsi que les mesures de redressement de l'entreprise. En
termes de procédure, l'accord amiable et ses annexes sont déposés au greffe, tandis que des copies peuvent être
délivrées aux parties.

40. Dans quel cas le syndic est amené à gérer l’entreprise à la place du chef d’entreprise ?

41. Dans quel hypothèse le tribunal peut être amenée à nommer un syndic ?
Suite à la demande du chef d’entreprise l’ouverture de la procédure de sauvegarde, le tribunal ordonne son ouverture en
désignant des organes, qui se trouve, à leur tête le syndic.

42. Les créanciers non inclus dans l’accord de conciliation peuvent-ils exercer des poursuites contre le débiteur ?
Oui, les créanciers non inclus dans l’accord de conciliation peuvent parfaitement exercer des poursuites contre le
débiteur.

43. Quels sont les effets de l'inexécution de l'accord de conciliation par le débiteur ?
Le président du tribunal constate par ordonnance non susceptible d’aucun recours, la résolution de l’accord et la
déchéance de tout délai de paiement accordé, ainsi, il renvoie l’affaire devant le tribunal aux fins d’ouverture soit le
redressement ou liquidation (selon les cas).

44. Quel est le but et la durée de la période d’observation ?


Pendant cette période le syndic doit établir un rapport détaillé sur la situation FES de l’entreprise. Ensuite, propose soit
l’approbation du plan de sauvegarde ou de redressement, ou sa modification, soit l’ouverture d’une liquidation. Ces
propositions doivent être remises au juge-commissaire. La période d’observation est de 4 mois renouvelé une seule fois
donc 8 mois maximum.

45. Durant la période d'observation le débiteur peut-il payer les créances antérieures au jugement d'ouverture ? y a-
t-il des exceptions ?
En principe, il ne peut pas payer, mais il existe une exception pour les créanciers titulaire d’une sûreté mobilière qui
pourront demander au juge-commissaire la vente des biens de cette sûreté dans le cas où ce dernier est périssable, ou
dans la conservation requiert des frais exorbitants. Les instances en cours sont suspendu jusqu’à ce que le créancier
poursuivant ait procédé à la déclaration de sa créance, une fois la créance déclarée, l’instance pourra être reprise, mais
seulement pour constater la créance et fixer son montant. Mais aucun paiement ne peut être effectué.
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46. La différence entre le bilan et le projet de plan ?
Le projet de plan comporte tous les engagements nécessaires à la continuation de l’entreprise, les moyens de maintenir
son activité et ses financements, les modalités d’apurement du passif ainsi que les garanties accordées pour l’exécution
dudit projet. Tandis que le bilan résume les actifs, le passif et les capitaux propres d'une entreprise à une date donnée.
C'est l'un des documents fondamentaux qui composent les états financiers d'une entreprise.

47. La différence entre l’insolvabilité et le redressement judiciaire ?

48. Dans le cadre d’une procédure de sauvegarde ou de redressement est-il possible de céder une entreprise sans
l’accord du débiteur ? pourquoi ?
Dans le cadre de le procédure de redressement, il est possible de céder l’entreprise sans l’accord de ses propriétaires
(atteinte grave au droit de propriété), vu que après l’échec du plan de continuation sollicité par le tribunal, cette cession
est la solution autonome de la procédure de redressement, qu’elle a pour but d’assurer le maintien d’activités
susceptibles d’exploitation autonome, de tout ou partie des emplois qui y sont attachés et d’apurer le passif. Elle peut
être une cession globale ou partielle.

49. Est-elle valable une déclaration de créance au syndic après un délai de 5 mois par :
- un créancier chirographaire : Non
- un créancier titulaire de sûreté (non averti personnellement de l’ouverture de la procédure) : Oui, ces créanciers
peuvent déclarer leur créance sans avoir besoin d’un relevé de forclusion jusqu’au jugement définitif

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