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Introduction :

Il est judicieux d’approuver que l’importance d’un risque peut se


mesurer suivant sa probabilité a se produire multifiles par la magnitude de
ses conséquences ,ce qui justifie que le législateur marocain et en vue de
préserver l’ordre public économique a instaure un arsenal juridique qui
permet aux entreprises comme étant les acteurs principaux auxquelles
s’articule le climat d’affaire d’anticiper toute forme de difficultés ,que ce
soit d’ordre juridique ,économique, financière ou sociale et d’y remédier
avant que la situation de cessation de paiement ne soit réalisé afin de
maintenir la continuité de l’entreprise .

_Il est à noter que la loi 73 .17 modifiant et complétant celle de


15.95 a été promulgue afin d’instaurer les fondements de la bonne
gouvernance dans la gestion et la détection précoce des rispus de la
nature a compromettre la continuité de l’entreprise avant l’intervention de
la justice qui aboutit généralement et dans la majorité des cas a la
liquidation judiciaire ,puisque l’issue d’une crise défend très largement des
premières mesures faits par le dirigeant de l’entreprise dès l’apparition des
premiers prémices de difficultés . En effet le droit des procédures
collectives comporte deux caractéristiques, D’une part il est qualifie d’un
droit préventif, et ce pour éviter que l’entreprise soubre ,par la mise en
place des procèdes non-contentieux ,c’est la phase avant la cessation de
paiement .

Et d’autre part ‘il est qualifie d’un droit curatif et ce après la


constatation de l’impossibilité pour le c .e de payer ses dettes a
l’échéance ,le législateur a prévu un ensemble de procédures établies
collectivement qui peuvent aboutir aux maintien de l’activité et du passif
ou bien a la dissolution de la personnalité moral de l’entreprise suite a un
jugement de liquidation judiciaire .

CERTE LE LEGISLATEUR PAR LE BILLET DE LA LOI 73.17a principalement vise


la réalisation de3 OBJECTIFS qui se présente comme suit :
+LE MAINTIEN DE L’ACTIVITE
+LE MAINTIEN DE L’EMPLOI
+L’APUREMENT DU PASSIF
Et pour parvenir à pallier les lacunes et les carences de l’ancienne
loi, ainsi pour mieux réaliser les objectifs cites ci-dessus ; la loi 73.17a
introduit dans son texte de principaux apports afin de mieux adapter la
réalité juridique a celle du marché national qu’international :

+De prime abord ;la prévention interne qui consiste a ce que le


COMMISSAIRE AU COMPTE ou tout associe est en mesure d’informer le
CHEF D’ENTREPRISE ou bien s’il constate lui-même des faits qui sont de
nature a compromettre la continuité de l’exploitation de redresser la
situation dans un délai de 8JRS .A DEFAUT D’un résultat positif ,le chef
d’entreprise est tenu de convoquer une assemblée générale dans un délai
de 15JRS afin de délibérer sur le sujet en question mais s’il a été constate
que malgré la délibération de l’assemblée générale .

La continuité de l’exploitation demeure compromise ; LE


PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE on est informe
+EN SECOND LIEU ;le chef d’entreprise doit adresser une requête
au tribunal dans laquelle il expose les difficultés économiques,
juridiques ,financières ou sociales ,selon le cas( ou des besoins ne pouvant
etre couverts par un financement adapte aux possibilités de
l’entreprise )sans etre en cessation de paiement .En suite le président du
tribunal convoque le chef d’entreprise et sur proposition de ce dernier il
désigne un mandataire AD HOC ou un conciliateur que le chef
d’entreprise doit déposer leur rémunération au tribunal avant la tenue
de chaque procédure :

 1-LE MANDATAIRE SPECIAL : s’il apparait au président du


tribunal que les difficultés de l’entreprise sont susceptibles
d’être aplanies grâce a l’intervention d’un tiers, le président
du tribunal le désigne en qualité de mandataire AD HOC et lui
assigne une mission et un délai pour l’accomplir.
 2-LA CONCILIATION :si le président du tribunal conclut
a travers les enquêtes conduites que les difficultés de
l’entreprise connait peuvent être aplanies par la
conciliation il ouvre le règlement amiable et désigne
un conciliateur pour une durée n’excédant pas 3MOIS
renouvelable un fois afin de parvenir a un accord avec
tout les créanciers ou bien les créanciers principaux ,cet
accord doit être constate par écrit ,signe par les parties homologue
par le président du tribunal ,et pour faciliter la conclusion de cet
accord,ce dernier peut suspendue toute action en justice contre le
chef d’entreprise tant sur les meubles que sur les immeubles de
l’entreprise de l’entreprise et accorde au chef d’entreprise un
nouveau délai de paiement pour les créances non inclues et le
législateur a reconnu un droit de privilège pour les créanciers qui
cèdent des biens a l’entreprise afin de permettre sa continuité .Mais si
le président du tribunal constate l’inexécution des jugements
résultant de cet accord il prononce la résolution de celui-ci ainsi que la
déchéance de tout délai de paiement

+ EN TROISIEME LIEU , DE LA PROCEDURE DE SAUVEGARDE qui se situe a mi-


chemin entre les procédures purement préventives et celle du redressement
judiciaire et qui suppose que l’entreprise souffre de difficultés mais sans entre
un etat de cessation de paiement ,sinon elle serait sujette a une procédure de
redressement ou de liquidation judiciaire .cette procédure est caractérise par
son caractère facultatif ,en ce sens que l’opportunité de sa mise en œuvre est
laissée a la discrétion du chef d’entreprise suivant ses impératifs ;son avantage
est qu’elle ne dépouille pas le chef d’entreprise de ses attributions et pouvoirs
bien plus ,le chef d’entreprise est appelée a présenter au tribunal un projet de
plan de sauvegarde ,sous peine d’irrecevabilité de la demande .Ce projet de
plan doit contenir tous les éléments nécessaires a éclairer le
tribunal ,notamment la mention de tous les engagements nécessaires a la
sauvegarde de lentreprise ,les moyens de maintenir l’activité ,les modalités
d’apurement du passif ainsi que pour les garanties accordes pour l’exécution
du plan .
SI le tribunal décide d’ouvrir la procédure de sauvegarde le syndic nomme doit,
avec le concours du chef d’entreprise dresser dans un rapport le bilan
financière, économique et social de l’entreprise
Dans ce document il propose soit l’approbation du projet de plan de
sauvegarde ou sa modification, ou si l’entreprise est en état de cessation de
paiement ; son redressement ou sa liquidation judiciaire. Si le tribunal
homologue ce plan, celui-ci doit être exécuté dans un délai de 5ANS a dater
du jugement.
LA PROCEDURE DE SAUVEGARDE A PRINCIPALEMENT 5EFFETS :
1-La suspension du cours des intérêts.
2-L’interdiction des inscriptions de garanties.
3-L’nterdiction de payer les créances antérieures aux jugements de
sauvegarde.
4-La priorité accorde aux créances crées postérieurement aux
jugements pour inciter les partenaires de l’entreprise à l’accompagner
vers la sortie de la crise.
5-Suspension de toute action en justice contre l’entreprise en vue de
paiement d’une somme d’argent.

LE CONTENU :

|-LES MODALITES DE REDRESSEMENT JUDICIAIRE :

A -LES CONDITIONS D’OUVERTURE DE LA PROCEDURE.


LE REDRESSEMENT JUDICIAIRE est destinée a toute entreprise en cessation de
paiement qui se manifeste dans l’impossibilité de réglér ses dettes arrivées a
échéance et exigibles avec son actif disponible .Le chef d’entreprise doit
s’adresser au tribunal pour demander le jugement d’ouverture dans un délai

de 30JOURS a compter de la date de cessation de paiement sous peine de


déchéance commerciale et bien encore tout créancier quelque soit la nature de
sa créance ou même le tribunal suite a une requête du ministère public ou le
président du tribunal dans le cadre de ses compétences autorises par la
prévention externe peuvent donner ouverture a la dite procédure .

Dans ce cadre le chef d’entreprise est tenu d’éclairer le tribunal et faire


exposer dans sa demande les cuiseurs qui ont conduit a la cessation de
paiement, cette demande doit contenir :

+Les comptes annuels du dernier exercice comptable

+Un inventaire chiffré de tous les biens de l’entreprise

+L’indication des débiteurs, le montant de leurs créances, et les suretés


octroyés à la date de cessation de paiement

+Une liste des créanciers, le montant de leurs dettes, et les garanties dont ils
peuvent se prévaloir pour recouvrir leurs créances à la date de cessation de
paiement.

+Un tableau des charges.

+Une liste des salaries ou de leurs représentants


+Une copie de formulaire du registre de commerce.

+Une situation de la trésorerie des 3 derniers mois.

_ces documents doivent être dates, signes et certifies par le chef d’entreprise
et ce pour donner une image exacte de la situation de l’entreprise, et a ce
niveau le tribunal peut ordonner tout mesures qu’il estime opportun a travers
le commissaire au compte, les délégués du personnes ou les administrations de
l’Etat et autres personnes de droit public ou les établissement de crédit et
organismes assimiles ou tout autre organisme pour avoir communication des
informations qui sont de nature à éclairer le tribunal sur la situation de
l'entreprise.

Le tribunal, après avoir entendue toute personne dont l’audition lui parait utile,

statue au plus tard dans les 15jrs de sa saisine.

B-LA GESTION DE L’ENTREPRISE :

Dans le jugement d’ouverture, le tribunal désigne le juge-commissaire


qui est charge de veiller au déroulement rapide de la procédure et a la
protection des intérêts en présence et un syndic qui est charge de
surveiller le plan de sauvegarde et mener les opérations de
redressement des le jugement d’ouverture jusqu’à la clôture de la
procédure.
_Le syndic ; avec le concours du chef d’entreprise et l’aide éventuelle
d’un ou de plusieurs experts doit dresser dans un rapport détaille le
bilan financière, économique et social de l’entreprise.

-Au vu de ce bilan ;le syndic propose soit un plan assurant la


continuation de l’entreprise soit sa cession a un tiers ,le projet de plan
de redressement doit définir les modalités du règlement du passif et
les garanties éventuelles souscrite pour en assurer l’exécution ,ce

projet doit être remis au juge-commissaire dans un délai de 4MOIS

qui peut soit l’homologuer soit le modifier ,et puis le syndic


surveille l’exécution du plan de continuation ou de cession et
tient d’informer le juge-commissaire du déroulement de la
procédure ,ainsi il procède a la vérification des créances sous le
contrôle du juge-commissaire ,et a cet égard le tribunal peut ,a
la demande du syndic constituer UN COMITE DES CREANCIERS
qu’il se réunit pour délibération ,sur invitation du syndic ou du
juge-commissaire sur :

+LE PLAN DE REDRESSEMENT ASSURANT LA CONTINUATION DE


L’ENTREPRISE MENTIONNE A L’ARTICLE595.
+LE PLAN DE REDRESSEMENT ASSURANT LA CONTINUATION DE
L’ENTREPRISE PROPOSE PAR LES CREANCIERS EN APPLICATON
DE L’ARTICLE 615.

+LA MODIFICATION DES OBJECTIFS ET DES MOYENS DU PLAN


DE REDRESSEMENT MENTIONNE A L’ARTICLE 629.

+LA CESSION D’UN OU PLUSIEURS ACTIFS PRINCIPAUX


ENUMERES A L’article 618.

-Le plan de redressement doit être approuve par C.C, et à cette


fin le syndic doit mettre à la disposition du comite des
créanciers l’ensemble des informations relatives a la situation
de l’entreprise en vue de prendre la décision la plus adéquate.

-Et bien encore, le syndic peut obtenir communication de tous


renseignements de nature a lui donner une exacte information
sur l’entreprise, et recevoir les offres tendant au maintien de
l’entreprise, comme il peut proposer la modification du capital
social ou bien le remplacement d’un ou de plusieurs dirigeants
ainsi qu’il est habilite pour la fonction de question de dettes, et
afin d’assister le syndic dans ses missions le juge-commissaire
peut désigner un à 3 contrôleurs.

II-LE CHOIX DE LA SOLUTION :

A -LES MODALITES TECHNIQUES DE LA CONTINUATION ET DE


L’APUREMENT DU PASSIF :

-Le plan de continuation ne peut être homologue par le


tribunal, que s’il constate l’existence de possibilités de
redressement, et des chances de règlement du passif, et par ailleurs
la continuation peut être accompagnée de la cession de
certaines branches d’activités.

-La durée du plan de continuation ne peut excéder 10ANS et ce


plan ne peut être modifie dans ses moyens ou ses objectifs que
par décision du tribunal a la demande du chef d’entreprise ou
sur rapport du syndic.

-LORSQUE LES DECISIONS ACCOMPAGNANT LA CONTINUATION ENTRAINENT


LA RESILIATION DES CONTRATS DE TRAVAIL, cette résiliation est considérée
fondée sur un motif économique et les salaries conservant l’intégralité des
droits qui leurs sont reconnus par la loi.
-Le tribunal peut ordonner la suspension des effets de l’interdiction d’émettre
dont l’entreprise faisait l’objet avant le jugement d’ouverture, comme il peut
décider que les biens qu’il estime indispensable à la continuation de
l’entreprise ne pourront être aliénés sans son autorisation.

-ET par rapport aux modalités de l’apurement du passif, le tribunal donne acte
des délais, des remises accordes par les créanciers, au cours de la consultation,
en tenant compte du montant des créances et en cas de vente d’un bien grève
d’un privilège ; les créanciers bénéficiaires de ces privilèges seront payes sur
prix après le règlement des créanciers qui les priment.

-Au cas où l’entreprise a exécuté les engagements fixés par le plan le tribunal
prononce sa clôture, En revanche, en cas d’inexécution de ses engagements
que ces derniers ne sont pas exécutés dans les délais fixés ; le tribunal
prononce la résolution du plan de continuation et ordonne la liquidation
judiciaire, et les créanciers soumis au plan et les autres doivent déclarer
l’intégralité de leurs créances.

B-LA CESSION, SES MODALITES, LES CONDITIONS DE SON


EXECUTION, SES EFFETS :
-Les finalités du plan de cession sont clairement énoncées
par l’article635 de la loi 37.17 à savoir assurer le maintien
des activités suxeptibles d’exploitation autonome, et assurer
le maintien de tout ou partie des emploies qui y sont
attaches et enfin, d’apurer le passif.
-La cession peut être soit totale, dans ce cas la société
commerciale est dissoute, soit partielle et dans ce cas la
cession doit se fonder sur l’ensemble des éléments de
production formant une ou plusieurs branches complètes et
autonomes d’activité.
-Les offres de reprises doivent être communique au syndic
dans le délai fixe, et au bout de 15jrs, le syndic doit
présenter cette offre au tribunal afin qu’il puisse l’examiner.
-Le tribunal retient l’offre qui permet dans les meilleures
conditions d’assurer le plus durablement les 3 objectifs
précités.
-Le tribunal détermine les contrats de crédit-bail de location
ou de fourniture de biens ou de services nécessaires au
maintien de l’activité et le jugement qui homologue le plan
de cession emporte le transfert des contrats, et à cet égard
le syndic est charge de réaliser les transferts nécessaires en
exécution du plan de cession arrêté(accepte) par le tribunal,
ce transfert impose est indispensable puisque la rupture
d’un contrat peut mettre en échec le redressement de
l’entreprise.
-Le cessionnaire est donc, tenu au paiement de prix de la
cession, qui sera repartie par le syndic entre les créanciers
suivant leur range et tant que le paiement du prix de la
cession n’est pas intégralement payé, le cessionnaire ne
peut procéder à aucune opération relative aux biens de
l’entreprise sans l’autorisation du tribunal, et il est tenu
d’exécuter les dispositions prévues par le plan de cession et
rendre au syndic a l’issu de chaque exercice suivant la
cession.

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