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Conclusion.
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Introduction :
Définitions :
La responsabilité : est l’obligation qui incombe à une personne de répondre de ses actes, elle
émane soit de la conscience même de la personne soit d’un texte légal.
L’obligation : est un lien juridique entre deux ou plusieurs personnes, où l’une est tenue
envers l’autre d’exécuter une prestation, cette prestation peut prendre la forme de faire, de
ne pas faire ou donner. En absence d’exécution la partie qui devrait recevoir l’exécution peut
contraindre au besoin à l’aide de la justice ou la force publique.
A ce propos il existe des obligations contractuelles qui découlent d’un contrat, et des
obligations qui découlent d’un délit ou quasi-délit, en conséquence l’on se trouve
respectivement en présence d’une responsabilité civile contractuelle d’une part, et d’une
responsabilité civile extracontractuelle d’une autre.
Comme il a été précisé, la responsabilité civile contractuelle découle d’un contrat c ‘est-à-
dire d’un acte juridique. Le dommage causé dans ce cadre du fait de l’inexécution d’une
obligation.
L’inexécution née d’un contrat, de son exécution tardive, défectueuse a pour effet de faire
porter sa réparation par le débiteur. Toute fois et en dehors du champ actuel la
responsabilité d’une personne est susceptible d’être engagée pour tout dommage causé par
sa faute qu’elle soit intentionnelle ou non intentionnelle (délit ou quasi-délit), il s’agit ici de
la responsabilité délictuelle ou quasi délictuelle.
La distinction nécessite une intention particulière, pour éviter toute confusion conceptuelle,
entre les différentes responsabilités juridiques, il s’agit de :
dommages qu’on a causé à autrui, alors que la responsabilité pénale est l’obligation de
répondre aux infractions personnelles à la loi.
L’infraction est un comportement interdit par le code pénal et peut être de trois degrés :
Contravention, délit crime.
Au niveau de la saisine : la juridiction peut être saisie en matière du droit civile par le
créancier ou son ayant droit alors qu’en responsabilité pénale elle est saisie par le créancier,
ses ayant droit ou la société.
Au niveau de l’assurance : la responsabilité civile peut être assurée voir doit l’être, et la
responsabilité pénale ne peut pas être assurée.
Elle est contractuelle lorsqu’elle repose sur un contrat aux vertus duquel, il y a eu un
manquement de l’obligation au dit contrat, à savoir l’inexécution ou l’exécution tardive ou la
mauvaise exécution de la responsabilité contractuelle. Le débiteur doit exécuter le contrat
avec ou sans astreinte. Le responsabilité contractuelle est engagée à condition que le contrat
soit valable et qu’il ait une inexécution du dit contrat et une relation entre cette inexécution
et le dommage (lien de causalité) .
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Elle est délictuelle lorsqu’elle repose en dehors de tout contrat sur un délit ou un quasi-délit,
l’auteur du dommage à l’obligation de réparer le dommage causé. La victime reçoit des
dommages et intérêts dans la réparation du préjudice matériel et moral.
La responsabilité délictuelle vise l’obligation pour l’auteur d’un fait dommageable de réparer
le préjudice.
La prolifération du préjudice et la prise en compte des droits des individus accentués par
l’existence d’association de défense des droits humains participent et contribuent à
l’augmentation des cas de responsabilité.
Tout d’abord, l’inexécution contractuelle, un dommage subi par le créancier et enfin un lien
de causalité entre les deux.
La consécration de la stabilité contractuelle est en principe assurée par les effets juridiques
qui découlent de l’acte conclu entre les parties à savoir principalement, l’opposabilité du
contrat aux tiers, la garantie de possession et de jouissance en plus de l engagement
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-L’inexécution de l’obligation
L’article 264 précise que ce préjudice est la perte effective que le créancier a éprouvée et le
gain dont il a été privé.
Le préjudice est le dommage actuel et certain qu’il soit matériel ou moral subi par le
créancier.
La faute : l’obligation du débiteur consiste à faire, à ne pas faire ou à donner, elle se résous
en dommage-intérêt en cas d’inexécution totale ou partielle ou d’exécution tardive de l’une
des obligations née du contrat.
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Par ailleurs, le législateur autorise le créancier à faire exécuter lui même l’obligation si elle
ne nécessite pas l’action personnelle du débiteur et a supprimé ce qui aurait été fait
contrairement à l’engagement et ceci au dépend du débiteur. Art 261-264
La faute doit être imputable au débiteur et la preuve de son existence incombe au créancier
ce qui est toujours pas facile à réaliser.
C’est deux exemples sont des obligations de résultat car elles consistent à la promesse d’un
résultat définit.
Exemple : le médecin assume vis a vis de son patient une obligation de moyen mais une
évaluation jurisprudentielle va vers une obligation de résultat du chirurgien dentiste en ce
qui concerne les matériaux utilisés dont il connaissait les composants et leurs effets néfastes
sur la santé du patient.
Le lien de causalité : il est sans conteste que le dommage doit naître directement de
l’inexécution de l’obligation et que le préjudice doit être direct et prévisible et qui a une
relation de cause à l’effet doit être décevable.
Chapitre II :
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L’option est la faculté donnée par la loi ou la volonté permettant ainsi à la personne de faire
son choix.
Le créancier d’une obligation inexécutée pour être indemnisé du dommage subi serait-il
contraint d’exercer son action au responsabilité contractuelle ou pourrait-il la fonder sur des
règles de la responsabilité délictuelle.
A ce sujet il faut préciser que certains pays ont opté pour la non-option comme par exemple
la France et l’Egypte. Dans d’autres pays, l’option entre les deux responsabilités demeure de
principes : La Belgique, La suisse, Le Canada. Au Maroc à la lecture de plusieurs décisions
jurisprudentielles, il existe une prédominance de la non-option en tant que principe dans les
relations entre les responsabilités contractuelles et délictuelles à l’inverse de ka tendance
générale de la position doctrinale favorable à l’option et une application exceptionnelle de
cette option en matière de transport.
Pour justifier sa position, la doctrine marocaine n’accepte pas l’option en raison de la force
probante du contrat qui est la loi des parties, et, la responsabilité contractuelle c’est le
prolongement du contrat, ceci rejoint l’esprit même de l’article 230 du DOC.
En ce qui concerne le cumul de responsabilité, ceci pourrait faire croire que l’individu
pourrait obtenir double réparation, or, en réalité, la victime ne pourrait obtenir à trouver la
voix de la responsabilité qu’une réparation convenable et méritée.
de se délibérer d’une dette. C’est ainsi que l’on trouve en présence d’une prescription
acquisitive, on l’appelle aussi Usucapion et d’une prescription extinctive appelée
libératoire.
Pour ce qui concerne la prescription acquisitive, on peut donner l’exemple d’une famille qui
a possédé un terrain sans titre pendant 30 ans d’en devenir propriétaire à condition que
cette possession ait été continue et non interrompue paisible et a titre de propriétaire.
Quant a la prescription extinctive, par exemple, pour effet d’introduire au bailleur d’un
immeuble à usage d’habitation de citer son locataire en justice pour obtenir le paiement de
son loyer, plus de 5 ans après le terme échu. Art 388.
Chapitre I :
. Il faut noter que la responsabilité délictuelle ou quasi-délictuelle née du dommage causé à
un tiers par un délit ou quasi-délit
Lé délit peut être définit comme étant un fait dommageable intentionnel comme par
exemple le refus de porter assistance de personne en danger, en revanche le quasi-délit est
un fait dommageable non-intentionnel (comme un accident de circulation).
Le fait dommageable devient ici une source d’obligation et engage la responsabilité civile
alors qu’aucun contrat n’existe.
En vertu des articles 85 et 86 DOC l’on peut déduire 3 catégories de responsabilité du fait
des personnes dont on doit réponde ou du fait des choses que l’on a sous sa garde
L’article 77 du DOC précise que l’autre d’un dommage résultant de tout fait quelconque de
l’homme qui, sans autorité de la loi cause sciemment et volontairement à autrui un
dommage matériel ou moral, à réparer le dommage chaque fois qu’une relation de cause a
effets est établit.
a- Le fait dommageable :
Le dommage doit résulter non seulement du fait mais aussi de la faute directe de l’auteur, il
doit être certain et personnel c’est-à-dire que seule la faute est l’élément déterminant de
l’engagement de la responsabilité. (Art 78 al 1)
La faute consiste à omettre ce qu’on était tenu de faire (Faute par omission) ou à omettre ce
qu’on était de faire (Faute par omission) ou à commettre ce qu’on était tenu de ne pas faire
(Faute par commission).
Tout d’abord on distingue dans le cadre de la faute par omission entre l’omission dans
l’action et l’omission dans l’inexécution.
- S’agissant de l’omission dans l’action est l’acte négatif qui va causer le dommage.
Exemple l’omission de freiner la voiture au moment décisif.
- L’omission dans l’inexécution d’une obligation légale d’agir est l’abstention d’une
personne de porter assistance à une autre personne en danger. L’abstention devient
ici une faute civile et pénale et la sanction prendrait la forme des dommages-intérêts
et éventuellement de l’emprisonnement
En second lieu, la faute par commission est le fait positif. Elle est la forme la plus habituelle
de l’engagement de la responsabilité en dehors de tout contrat. Exemple : imitation de
signature.
b- La volonté.
c- L’illicéité fait.
Comme il est précédemment cité dans l’article 77DOC, l’homme est responsable du
dommage résultant d’un acte accompli sous l’autorité de la loi.
Toutefois, les actes dommageables ne sont pas toujours des fautes accomplies
contrairement au droit.
L’illicéité est présumée dans tout intentionnellement causé à autrui et le jugement de valeur
est porté par la société sur une cause conduite humaine sans la transgression des règles
légales ou coutumières.
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En tout état de cause la responsabilité du fait personnel fait peser sur la victime la lourde
charge de la preuve de la faute du « L’article 85 alinéa 1 DOC édicte une prescription de
faute à l’égard du responsable. En conséquence la victime est ispo facto dispensé de la
prouver.
Les parents, les artisans et les commettants sont responsables respectivement du dommage
causé par la faute des enfants, des parents et des préposés
Ils sont responsables des fautes juridiques de leurs enfants car ils exercent sur eux un droit
de garde et un devoir de surveillance. Toutefois la présomption de faute n’a lieu que sous
certaines conditions, c’est-à-dire lorsque le dommage résulte d’un acte illicite et il est causé
par l’enfant mineur habitant chez ses parents. Cette présomption a un effet simple puisque
les parents peuvent apporter la preuve qu’ils bien éduqué leur enfant et qu’ils n’ont pu
empêcher le fait dommageable qui donne lieu à cette responsabilité.
ils répondent des faits et acte fautifs de leurs apprentis, ils ont un devoir de surveillance sur
eux. Art 84 par4 DOC.
L’effet de la présomption est simple car l’artisan peut apporté la preuve de l’absence de
faute.
Les parents, les artisans et les commettants sont responsables respectivement du dommage
causé par la faute des enfants, des parents et des préposés.
Ils sont responsables des fautes juridiques de leurs enfants car ils exercent sur eux un droit
de garde et un devoir de surveillance. Toutefois la présomption de faute n’a lieu que sous
certaines conditions, c’est-à-dire lorsque le dommage résulte d’un acte illicite et il est causé
par l’enfant mineur habitant chez ses parents. Cette présomption a un effet simple puisque
les parents peuvent apporter la preuve qu’ils bien éduqué leur enfant et qu’ils n’ont pu
empêcher le fait dommageable qui donne lieu à cette responsabilité.
ils répondent des faits et acte fautifs de leurs apprentis, ils ont un devoir de surveillance sur
eux. Art 84 par4 DOC.
L’effet de la présomption est simple car l’artisan peut apporté la preuve de l’absence de
faute.
Ils sont responsables du dommage causé par leurs préposés car ils bénéficient de l’activité
de leurs subordonnés et doivent en supporter les conséquences. (la théorie des risques)
La présomption de faute est conditionnée par l ‘existence d’un lieu de subordination et pat
la survenance de la faute du préposé pendant l’exercice de ses fonctions.
En définitif, la responsabilité du fait d’autrui repose sur l’autorité qui existe entre les deux
parties concentrées et le responsable ne peut s’exonérer qu’en établissant la rupture du lieu.
Les choses inanimés, les bâtiments et les animaux sont certes les causes les plus habituelles
du dommage.
L’article 88 précise que chacun doit répondre du dommage causé par les choses qu’il a sous
sa garde... » Sans pour autant apporter une définition au mot chose ou garde.
Le propriétaire d’un édifice est présumé responsable de sa ruine provenant d’un défaut
d’entretien ou d’un vice de construction.
La chute ou la ruine partielle des accessoires de l’immeuble qui sont réputés immeubles par
destination, (exemple : les arbres, les machines incorporées dans l’immeuble...), engage
également la responsabilité du propriétaire et cette même responsabilité est également
fondée sur la notion de risque.
Chapitre II :
La responsabilité délictuelle est traditionnellement fondée sur la faute. En effet la faute est
considérée comme fait générateur de la responsabilité délictuelle, toutefois la jurisprudence
française et marocaine présentent des hésitations en considérant par exemple dans un arrêt
à l’gard d’un tiers, c’est à la conditions qu’elle constitue aussi la violation d’une obligation
générale de prudence et diligence » ( arrêt 17 Juin 1997, Champ commercial de la cour de
cassation française).
Dans les faits de cet arrêt, il a été retenu que la seule faute pouvant être reprochée à un
courtier d’assurance maritime était un manquement à son obligation de conseil envers un
chantier naval qui était son client.
Dans cet arrêt, même la cour avait pu en déduire que cette faute n’était pas de nature à
engager la responsabilité délictuelle envers les clients du chantier naval.
Contrairement à cette position, un autre arrêt plus récent du 13 Février 2001, la chambre
civile de la cour de Cassation avait affirmé que « les tiers à un contrat sont fondés à
invoquer tout manquement du débiteur contractuel lorsque ce manquement leur a causé un
dommage, sans avoir à rapporter d’autre preuves ».
Dans le cas d’espèce, il était mentionné que le centre de transfusion sanguine était tenu
d’une obligation de sécurité de résultat pour ce qui concerne les produits sanguins qu’il
cède, et que tout manquement à cette obligation pouvait être invoqué aussi bien par la
victime immédiate que par les tiers victimes d’un dommage par ricochet ».
Les dommages par ricochet sont les dommages qui découlent du dommage subi par la
victime directe éteignant les personnes qui entretiennent avec la victime des relations
d’intérêt ou d’affection. Il convient de ne pas confondre l’action par ricochet et l’action de
titre d’ayant droit, ces derniers ont acquis tout le droit e la victime et peuvent demander en
son nom par représentation, réparation des dommages directs. Exemple : réparation du
préjudice corporel subi par la victime. En revanche, le dommage par ricochet correspond au
dommage personnel subi par les personnes elles mêmes en contractant avec la victime
directe consécutivement au préjudice subi par cette dernière (Exemple : indemnisation pour
la douleur éprouvée par la famille suite au décès accidentel d’un parent.
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Pour déterminer les personnes qui sont habilitées à demander réparation d’un préjudice par
ricochet il faut d’instiguer selon qu’il s’agit d’un dommage matériel ou moral.
Préjudice matériel : la jurisprudence a considéré à maintes reprises que toute personne qui
avait des relations d’intérêt et, ou d’assistance avec la victime a droit à l’indemnisation du
préjudice matériel.
Cependant, lorsque les victimes par ricochet est admis si la victime directe est décédée, les
membres de la famille et les tiers peuvent demander réparation, si la victime directe survit,
seuls les parents ou alliés peuvent agir.
La conséquence du préjudice corporel, c’est le manque à gagner par la victime qui subi
diminution ou la perte de sa capacité de travail et lorsqu’elle n’a pas de travail l’indemnité
est fondée sur la baisse physique et sur ses conséquences pour ses activités futures.
Or, toute atteinte au droit de la personnalité crée un préjudice moral, que le préjudice soit
issu d’une attente au nom, un avis privé à l’image, à l’honneur, à la présomption d’innocence
à la mémoire des morts.
Un dommage corporel peut générer un préjudice moral le plus courant et pretium doloris
c’est à dire les souffrances morales ou physiques réprouvées par la victime, il existe aussi le
préjudice esthétique qui résulte au dommage porté à l’harmonie physique de la victime. Ce
préjudice purement moral peut se doubler d’éléments patrimoniaux si la victime fait de son
corps un élément de son activité. Ceci étant pour les préjudices à caractère
extrapatrimoniaux qui correspondent à la fois d’une part au préjudice corporel et d’autre
part au préjudice moral.
S’agissant des atteintes au seul patrimonial, tradition, l’on distingue deux catégories
d’atteintes subies par le patrimoine à savoir la perte éprouvée et le gain manqué.
Le préjudice subi par le gain manqué correspond à la perte de l’espoir légitime et non
hypothétique de faire des gains.
Chapitre III :
1- L’Etat et ses agents :
l’Etat et ses agents sont responsables des dommages qu’ils causent dans le cadre de
l’exercice de leurs missions et aussi du fonctionnement de leur administration.
Ils répondent également de leur faute de service, par ailleurs s’agissant de leur dol ou faute
lourde les agents vont devoir répondre de leur propre responsabilité dans l’exercice de leur
fonction.
L’article 80 DOC précise que « ... l’Etat et les municipalités ne peuvent être poursuivis à
raison de ses dommages qu’en cas d’insolvabilité des fonctions responsables ».
L’on peut évoquer ici également la responsabilité administrative pour risque crée.
Le magistrat répond civilement envers l partie lésées dans cas où il y a lieu de prise à partie
contre lui.
Le code pénal marocain dispose dans son article 242 que tout magistrat et tout
fonctionnaire public qui avec l’intention de nuire ou frauduleusement »... détruit ou
supprime les pièces, titres, actes ou effets mobiliers dont il était dépositaire en cette qualité
ou qui lui ont été communiqué à raison de ses fonctions est punis de la réclusion de 5 à 10
ans »
Dans cet article, l’auteur ou les auteurs énoncent le nécessaire besoin d’étudier les régimes
de responsabilité des magistrats institué dans les grandes démocraties pour mener à bien
une réflexion sur la responsabilité des juges.
L’on relève aussi les contradictions omniprésentes entre les différents régimes de
responsabilité des magistrats et l’on se trouve également en présence d’objectifs comme
« ... d’assurer ou de permettre la mise en c
Use des juges lorsque, par leur comportement ou leurs décisions, ils causent un dommage
ou méconnaissent les devoirs de leur état » et également le besoin de préserver leur
indépendance et liberté de jugement.
De même il ne peut bénéficier que du remboursement de toutes les dépenses qu’il a engagé
pour conserver la chose ou pour percevoir les fruits.
L’article 101 précise que « ... ce remboursement ne peut être réclamé que sur la chose
même » et ajoute que « les frais de restitution de la chose sont à sa charge ».
En tant que possesseur de mauvaise foi, ce dernier assume la responsabilité des risques de la
chose elle même.
Cette responsabilité est renforcée par le fait qu’il est tenu de payer la valeur de chose « ...
estimait au jour où la chose lui est parvenu » Article 102 DOC même en cas où la chose est
perdue ou détériorée par cas fortuit ou force majeure.
Pour ce qui concerne les choses fongibles les possesseurs de mauvaise foi doit remettre la
différence entre la valeur de la chose à l’état simple et sa valeur à l’état où elle se trouve.
Si jamais la chose n’est plus de nature à répondre aux besoins, le possesseur de mauvaise foi
doit la valeur entière de la chose.
En effet, cette option est accordée par l ‘article 1014 DOC à condition que le possesseur
rembourse tout d’abord la valeur de la matière et une indemnité accordée et arbitrée par le
tribunal en tenant compte de l’intérêt légitime du possesseur primitif.
Devant cet état évolutif du mythe de l’autonomie de la volonté, la responsabilité civile prend
un nouvel tournant notamment en présence d’une recrudescence d’un contrat d’adhésion
et signature électronique.
pour déterminer l’ensemble des conditions branche d’activité pour déterminer l’ensemble
des conditions branche d’activité pour déterminer l’ensemble des conditions de travail,
d’emplois ainsi que les garanties sociales.
b- La socialisation de la responsabilité :
Tout d’abord rappelons que le système de responsabilité en vigueur est imprégné par
l’universalisme, l’individualisme et le moralisme
S’agissant du premier point, il s’agit d’un principe qui se retrouve dans la volonté de crée un
systéme de responsabilité fondé que un principe de portée générale qui répond à une
exigence permanente de justice énonce par le législateur notamment dans l’article 77 DOC
qui précise que « Tout fait quelconque de l’homme qui sans autorité de a loi cause
volontairement à autrui un dommage matériel ou moral oblige son auteur à reposer.. »
En effet dans la majorité des cas, les victimes se trouvent dans l’impossibilité des cas, les
victimes se trouvent dans l’impossibilité d’établir une faute personnelle à l’origine du
dommage et se voit ainsi privé de tout droit d’indemnisation.
Le fondement nouveau de la théorie du risque est apparu. Cette théorie mise en lumière par
Saleille à la fin du 19éme siècle est développé par Josserand au début du 20éme siècle
repose sur l’idée suivante : toute activité fait naître un risque pour autrui et rend son auteur
responsable du préjudice qu’elle peut causer sans qu’il y ait à prouver une faute à son
origine.
La première idée est celle selon laquelle une personne qui recueille des bénéfices de son
activité doit par réciprocité en supporter les charges.
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La seconde idée est celle du risque crée veut dire qu’une personne qui introduit un danger
dans la vie sociale doit le faire à ses risques et périls.
Il s’agit :
Le régime de l’indemnisation :
Les parties en présence sont le demandeur, victimes ou ses héritiers d’un cote et le
défenseur, l’auteur du dommage ou celui sur lequel repose une présomption de
responsabilité d’un autre coté.
Toutefois la créance qui en découle reste virtuelle tant qu’elle n’est pas constatée
judiciairement.
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Les juges du fond possèdent un pouvoir souverain d’appréciation pour fixer le mode et le
quantum de la réparation.
L’indemnisation de la victime n’obéit pas aux mêmes règles selon qu’il s’agit de réparer un
dommage d’origine délictuelle ou l’inexécution d’une obligation contractuelle. Toutefois
cette distinction n’est pas absolue par les règles qui régissent l’indemnisation sont
comparables voire identiques sur de nombreux plans.
La forme de la réparation de l’indemnisation est soit en nature soit sous forme pécuniaire.
L’objectif de la réparation en nature est d’effacer le dommage et remettre à la victime au
statut-quo enté : en lui donnant à l’identique ce dont elle a été privé. Bien évidemment cette
situation n’est pas toujours possible notamment lorsque le dommage est matériel comme
par exemple l’atteinte à l’intégrité corporelle ou bien le préjudice moral.
Rappelons que le créancier se trouve devant deux possibilités pour obliger le débiteur a
s’exécuter :