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Introduction:

Le droit des entreprises en difficulté regroupe l'ensemble des dispositions qui régissent les
défaillances des entreprises. Cette dénomination est récente et se substitue à celle plus
connue et plus traditionnelle de droit des Faillites ou de droit des procédures collectives qui
puise ses origines dans le droit romainn. Cet evolution de terminologie révèle en réalité un profond
bouleversement de cette matière qui primitivement constituait le droit du
règlement des dettes d'un commerçant et qui aujourd'hui est devenu un droit économique destiné
à régler les difficultés des entreprises en état de cessation de paiement ou simplement qui
rencontre des difficultés financières. D'un point de vue historique, ce droit est passé par 4 étapes
au Maroc:
1ère Étape: Avant le protectorat: il n’y avait pas de cadre juridique spécifique pour les
commerçants et les sociétés. Ces derniers étaient régis par le droit musulman qui donnait au
commerçant un délai pour payer ses dettes, mais s’il est en état de cessation de paiement, le juge
lui interdisait la gestion de ses biens qui seront vendus et le prix de la vente était partager entre les
creanciers.
2eme étape: avait duré 84 ans (1913-1997): se caractérise par l’application du code de commerce
du 12 août 1913 et plus spécialement le livre II relatif aux faillites et la protection des intérêts des
créanciers.
3eme étape: a duré 21 ans (1997-2018): se caractérise par l’application du livre V de la loi 15-95
formant code de commerce de 1996 et qui était relatif au procédure de prévention et le traitement
des difficulté des entreprises. Cette loi donnait la priorité à l’entreprise en permettant sa
continuation même s’il fallait sacrifier les intérêts des autres parties à savoir le chef d’entreprise et
les créanciers.
4ème étape: débutant le 23 Avril 2018, à travers la loi 73-17: qui a abrogé le livre V de la loi 15-95
et l’a remplacé par un nouveau livre qui a introduit certaines nouveautés, notamment: la procédure
de sauvegarde, l’assemblée des créanciers et les procédures transportaliéres des difficultés de
l’entreprise.

Le droit contemporain des entreprises en difficulté se caractérise aujourd'hui par la volonté de


venir en aide aux entreprises qui connaissent des difficultés pour assurer le paiement de leurs
dettes. Le DED dispose d'une très grande importance pratique pour des raisons diverses à la fois
économique et juridique.
D'un point de vue économique, le nombre des procédures est extrêmement important de pris
qu'en 1962 en France avait été dénombrer 10 632 procédures alors qu'en 1999 ce chiffre est
passé à 41 332 procédures, il a été à peu prêt le même en 2002. Mais depuis, le chiffre a
augmenté et se situe aux alentours de 45 000 procédures / an. Il a été de
l'ordre de 50 000 procédures en 2006. Au delà de ce nombre important de défaillance constaté
judiciairement, il faut tenir compte des entreprises qui sans avoir cessé leurs
paiement, connaissent des difficultés financières. C'est tout un tissu industriel qui disparaît dans
certains secteurs économiques avec son cortège de licenciement.
l'importance économique de la défaillance des entreprises, qui se traduit aussi par la perte de
plusieurs emplois par an et par l'immobilisation de sommes très importante dans le cadre des
procédures, explique l'importance prise par cette matière et le fait que l'Etat cherche à régler le
fonctionnement des procédures des DE, comme en témoigne encore les réformes récentes, Mais
en outre, ce sont des raisons juridiques qui font l'intérêt de cette matière.
En effet, le contentieux des entreprises en difficulté est devenu le plus important quantitativement
du droit commercial. et c’est à l'occasion de l'ouverture d'une procédure qui pose des questions
extrêmement complexes d'un point de vue juridique, qui sont au carrefour d'autres disciplines
comme le droit civil, les procédures civiles, le droit des contrats et le droit pénal. etc.
Les procédures donnent souvent lieu à une réflexion sur des questions relevant normalement du
droit commun. Le droit des procédures des ED enrichit le droit commun.
Dans ce cours, nous examinerons le droit des procédures des entreprises en difficultés à savoir:
La prévention interne + la prévention externe.
la sauvegarde.
le redressement judiciaire.
la liquidation judiciaire.

I. les procédures de préventions des difficultés des entreprises


CpI. la prévention des difficultes des entreprises en droit marocain:
"Il vaut mieux prévenir que guérir."
Le législateur marocain a conforté me fois de plus sa volonté de privilégier la prévention des
difficultés des entreprises; Plus on agit vite, mieux on corrige les difficultés de l'entreprise.
Par conséquent, elles deviennent surmontable, le CC a précox 2 procédures de prévention:
La prévention interne et la prévention externe:
Section 1: la prévention interne
Le législateur a voulu à travers la procédure de prévention interne conférer aux commissaires aux
comptes et à tous associés un pouvoir de tirer la sonnette d’alarme s’il constate des faits de nature
à compromettre la continuité de l’exploitation. ces faits ne sont pas uniquement de nature
économique mais aussi de nature juridique, financière ou même sociale, les personnes concernés
doivent réagir sans attendre que la situation devient insurmontable, ainsi lorsque le chef de
l’entreprise ne procède pas de son propre chef au redressement des faits de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation notamment ceux de nature juridique, économique,
financière ou sociale et ce dans un délai de 8 jours à compter de leur découverte par lettre
recommandée avec accusé de réception l’invitant à redresser la situation. Faute d'exécution par le
chef d’entreprise dans un délai de 15j de la réception ou s’il n’arrive pas personnellement ou après
délibération du conseil d’administration ou du conseil de surveillance selon le cas, un résultat
positif, il est tenu de faire délibérer dans un délai de 15j , l’assemblée générale pour y statuer sur
rapport du commissaire aux comptes, s’il en existe.Faute de délibération de l’assemblée générale
à ce sujet ou s’il a été constaté que malgré les décisions prises par cette assemblée, la continuité
de l’entreprise de leurs compromises, le président du tribunal en est informé par le commissaire
aux comptes, par le chef de l’entreprise ou par un associé.
Par rapport à l'éligibilité à cette procédure d'alerte internes seules les entreprises sous forme de
sociétés commerciales peuvent s’en prévaloir par analogie, les personnes physiques exerçant
exerçant une activité commerciale sont exclues, par conséquent l’entreprise est tenue de procéder
par elle même à travers la prévention interne des difficultés au redressment permettant la
continuité de l’entreprise. A défaut, le président du tribunal intervient dans la procédure de
prévention externe.

section 2: la prévention externe:


En cas d'échec de la procédure d'intervention interne et si la continuité de l'entreprise reste
compromise, les personnes physiques ou morales qui exercent une activité commerciale peuvent
bénéficier de la procédure de prévention externe. Cette procédure est ouverte en cas d'absence
d'état de cessation de paiement et lorsque l'entreprise éprouve des difficultés d'ordre juridique,
économique ou sociale.
La procédure de prévention externe se caractérise par sa confidentialité.
Parg 1: l'ouverture de la procédure de prévention externe:
la procédure de prévention externe est ouverte devant le président du tribunal:
1. lorsque l'information est transmise par le chef d'entreprise, le commissaire aux comptes ou
tout associé en cas d'échec de la procédure de prévention interne ou président du tribunal ou bien
?
2. lorsque le président du tribunal, prend connaissance à travers tout acte, document ou
procédure qu'une entreprise sans être en état de cessation de paiement connaît des difficultés
d'ordre juridique, économique, financier ou sociale ou bien à des besoins qui ne peuvent être
couvert à travers un financement conforme aux capacités de ladites entreprises. le président du
tribunal convoque immédiatement le chef de l'entreprise à son bureau suite à la demande soit du
président du tribunal lui même, soit suite à la demande du chef de l'entreprise, ce dernier expose
la nature des difficultés qui peuvent entraver la continuité de l'exploitation ainsi que les moyens d'y
faire face. Suite à cet entretien, le président du tribunal peut selon le cas soit désigner un
mandataire spécial chargé d'intervenir pour diminuer les difficultés que connaissent l'entreprise soit
désigner un conciliateur pour diminuer les difficultés que connaissent l' entreprise, soit désigner un
conciliateur qui facilitera la conclusion d'un accord avec les créancier.
La désignation d'un mandataire ou d'un conciliateur est faite sous proposition du chef de
l'entreprise. Le président du tribunal fixe alors les honoraires adéquats pour l'accomplissement de
la mission des mandataires ou des conciliateurs. Ces honoraires sont déposés par le chef
d'entreprise à la caisse du tribunal sur le champ sous peine d 'annulation de la procédure.

parg 2: La désignation d'un mandataire spécialisé:


si les difficultés de l'entreprise sont susceptibles d'être aplani grâce à l'intervention d'un tiers
pouvant réduire les oppositions éventuelles qu'elles soient sociales ou entre associés ou celles
relatives aux partenaires de l'entreprises ainsi que tous problèmes pouvant entraver la continuité
de l'entreprise, le président du tribunal le nomme en tant que mandataire spéciale et le charge
d'une mission et lui fixe un délai pour l'exécuter.
Si ce mandataire ne réussit pas sa mission, il doit immédiatement présenter un rapport auprès du
tribunal. Parmis les nouveautés de la loi n 73-17; on peut mentionner que le président du tribunal
peut désormais s'il lui apparaît à partir des rapports du mandataire spécial que le succès de la
mission nécessite le prolongement du délai pour l'accomplir ou le changement du mandataire
après acceptation chef de l'entreprise soit au prolongement du délai soit au changement du
mandataire.

part 3: la conciliation:
a. ouverture de procédure de conciliation:
La procédure de conciliation est ouverte à toutes entreprises qui sans être en état de cessation
de paiement et qui rencontrent des difficultés économique, financier ou à des besoins qui ne
peuvent être couvert par un financement compatible avec leurs capacités.
La demande présentée par le chef de l'entreprise comporte un exposé détaillé sur la situation
financière, économique et sociale ainsi que les besoins de financement de l'entreprise et les
moyens pour faire face à ses difficultés. le président du tribunal peut obtenir ces renseignements
susceptibles de donner les infos exactes sur la situation économique et financière de l'entreprise et
ce par l'intermédiaire du commissaire aux comptes s'il y en a ou par le biais des représentants des
salariés, des administrations publics, de toutes personnes de droit public, des établissements de
crédits et d'autres etablissement assimilés ainsi que d'autres établissements assimilés ainsi que
d'autres instances financières et toutes autres parties.
Le président du tribunal peut en outre charger un expert pour réaliser un rapport sur la situation
économique, sociale et financière de l'entreprise et obtenir des établissements de crédits et autres
établissements assimilés ou des instances financières. Tout renseignement susceptible de donner
une information exacte sur la situation de l'entreprise et ceux malgré l'existence d'une disposition
législative contraire.
S'il apparaît au président du tribunal à travers les investigations qu'il a effectuée à travers
l'exposé du chef de l'entreprise, un excès à la demande d'ouverture de la procédure de la
conciliation, que les difficultés que connait l'entreprise sans etre en etat de cessation de paiement
peuvent etre resolues à travers la conciliation il ouvre cette procédure et nomme un conciliateur
pour une durée ne dépassant pas 3 mois mais qui peut être renouvelable une seule fois à la
demande du conciliateur.
Si l'entreprise est en état de cessation de paiement, le président du tribunal transmet le dossier
au tribunal pour l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.
En cas d'ouverture de la procédure de conciliation, le président du tribunal fixe la mission du
conciliateur qui est de réduire les difficultés financières et économiques en recherchant la
conclusion d'un accord avec les créanciers. Il communique au conciliateur les renseignements
dont il dispose et si nécessaire les résultats de l'entreprise.

b- La suspension provisoire de poursuites:


s’il apparaît au conciliateur ou au chef de l’entreprise que la suspension provisoire des poursuites
peut permettre de faciliter la conclusion d’un accord avec les créanciers le président du tribunal en
est informé, ce dernier peu après avoir recueilli l’avis des principaux créanciers rendre une
ordonnance fixant la suspension pour une durée n’excédant pas le terme de la mission du
conciliateur, cette ordonnance suspend et interdit toute action en justice de la part de tous
créanciers de la créance à son origine antérieurement à l’ordonnance et tendant premièrement à la
condamnation du débiteur au paiement d’une somme d’argent. Deuxièmement, à la résolution d’un
contrat pour défaut de paiement d’une somme d’argent, l’ordonnance arrêté et interdit également
toute voie d’exécution de la part des créanciers sur les biens meubles et immeubles sauf
autorisation du président du tribunal l’ordonnance qui prononce la suspension provisoire des
poursuites interdits au débiteur à peine de nullité un de payer en tout et en partie une créance née
antérieurement à cette ordonnance de payer les cautions qui acquittent les créances nées
antérieurement à ladite ordonnance. Trois, de faire un acte de dispositions ne rentrant pas dans le
cadre de la gestion normale de l’entreprise. Quatre, de consentir une hypothèque ou un
nantissement. Cette interdiction ne s'applique pas aux créances nées des contrats de travail
c- L’accord avec les créanciers:
Lorsqu’un accord est conclu avec tous les créanciers, il est homologué par le président du tribunal
et déposé au greffe, si un accord est conclu avec les principaux créanciers, le président du tribunal
peut également homologuer et accorder au débiteur des délais de paiement pour les créances non
incluses dans l’accord, dans ce cas, les créanciers non inclus dans l’accord sont informés des
nouveaux délais, l’accord entre le chef de l’entreprise et les créanciers est constaté dans un écrit,
signé par les parties et les conciliateurs, le document est déposé au secrétariat greffe, à
l’exception du tribunal qui peut être informé de l’accord et du rapport d’expertise, l’accord ne peut
être communiqué qu’aux parties signataires et seul le chef de l’entreprise peut consulter le rapport
d’expertise. Parmi les nouveautés de la loi 73-17, les créanciers ayant accepté dans le cadre de la
procédure de conciliation qui a donné lieu à un accord de financer de nouveaux l’entreprise pour
garantir la poursuite de son activité, et sa continuation peuvent bénéficier d’un droit de préférence
sur le montant avancé et ceux sur toutes les autres créances. Ce même droit de préférences est
accordé aux personnes qui donnent des marchandises ou fournissent de nouveaux services à
l’entreprise pour Sans titre 2 poursuivre son activité, et ceux sur le montant de ses marchandises
et ses services. Il faut aussi mentionner que la loi prévoit que ce droit de préférences n’est pas
applicable aux associés ou aux actionnaires qui avancent des sommes d’argent dans le cadre
d’une augmentation de capital de la société. De même, ce privilège n’est pas accordé aux
créanciers qui ont signé un accord pour les montants octroyés à l’entreprise avant l’ouverture de la
procédure de conciliation. L’accord suspend pendant sa durée d’exécution toute poursuite
individuelle et toute action en justice sur les biens meubles ou immeubles de l’entreprise débitrice
dans le but d’obtenir le paiement des créances; objet de l’accord. En cas d’inexécution des
engagements résultant de l’accord, le président du tribunal prononce par une ordonnance non
susceptible de recours: 1- la résolution de l’accord 2- la déchéance de tout délai de paiement
accordé 3-Le transfert du dossier au tribunal pour l’ouverture d’une procédure de redressement
judiciaire ou de liquidation judiciaire

Chapitre 2: La prévention des difficultés des entreprises en droit français


sous chapitre 1: l’identification de difficultés
Le code de commerce a institué un véritable droit économique de l’information qui doit profiter à
toutes les proposantes de l’entreprise aux associés ,mais aussi aux salariés, cette information
résulte tout d’abord de l’examen de la comptabilité, indépendamment de la comptabilité,
l’identification des difficultés peut résulter d’autres sources de renseignements.
section 1: l’identification des difficultés par l’information comptable
le législateur a amélioré l’information dans l’entreprise grâce à l’extension de la comptabilité
traditionnelle mais aussi, à l’institution de nouveaux documents comptables, c’est l’exploitation de
toutes ces données comptables qui doit permettre à l’entreprise de prendre conscience des indices
de défaillances et de réfléchir aux procédés permettant d’y remédier enfin pour rassurer l’efficacité
des dispositifs le législateur renforce l’obligation des dépôts des comptes
Paragraphe 1: l’accroissement de la comptabilité obligatoire
la comptabilité traditionnelle est rétrospective dans la mesure où elle donne l’état de la situation
de l’entreprise à la fin de l’exercice ou parfois au cours de l’exercice, bien que tourné vers le
passé, elle donne les éléments fondamentaux pour apprécier l'État de la trésorerie, ou de la
progression du chiffre d’affaire et de la rentabilité, ces obligations comptables déjà connus aux
sociétés commerciales, ont été développé Sans titre 3 dans ces groupements et ont été également
étendu à d’autres personnes morales du droit privé
1- Les obligations comptables traditionnelles
a- les sociétés commerciales: il s’est traduit d’une part par l’obligation de publier les annexes du
bilan et d’autre part par celle de tenir les comptes consolidés, si la société est coté en bourse, elle
doit un excès un inventaire des valeur mobilières détenues à la clôture de l’exercice, s’agissant de
la tenue des comptes consolidés, elle est obligatoire pour les sociétés qui appartiennent à un
groupe et elle consiste à publier des comptes qui récapitule dans un document unique les comptes
de toutes les sociétés de groupe comme si elles constituaient une seule et même structure
b- Les autres groupements: Alors que les sociétés commerciales ont toujours dû publier le bilan, le
compte des résultat est l’annexe des autres groupements échapper à ces règles comptables (wth)
désormais un dispositif équivalent est mis en classe pour les groupements d’intérêt économique
qui emploient plus de 300 salariés et d’un montant de chiffre d’affaire est ⇒ 18 millions d’euros

Paragraphe 2:La circulation de l’information comptable


Cette exploitation de l’information comptable est faite principalement par l’entreprise elle-même
mais elle peut également être utilisé par les tiers
1- L’analyse des comptes par les entreprises: les documents comptables doivent être analysés
par des rapports écrits relatant l’évolution de la société, l’analyse est conduite par les organes
sociaux càd par le conseil d’administration ou le directoire dans les sociétés anonymes ou dans les
autres sociétés commerciales par les gérants, une fois élaboré, ces rapports et ces informations
comptables sont diffusés dans l’entreprise, c’est ainsi que ces informations doivent être
communiqués au commissaire aux comptes ainsi au comité de l’entreprise qui peut se faire
assister d’un expert comptable pour les analyser
2- la diffusion de ces informations auprès des tiers les renseignements recueillis dans les
documents comptables sont de précieuses sources d’informations pour ceux qui veulent contracter
avec l’entreprise en difficulté, ces renseignements sont en effet accessible dans la mesure où le
comptes sociaux sont soumis à une publicité légale en outre l’accès aux comptes sociaux est Sans
titre 4 très aisé puisqu’il suffit d’utiliser internet pour prendre connaissance des documents
principaux
Paragraphe 3: L’obligation de dépôts des comptes
A- Le principe
Ce dispositif relatif à l’exploitation des comptes sociaux souvent à défaut des dépôts des comptes
au greffe, en effet, pour camoufler leurs difficultés financières les sociétés commettent sciemment
d’effectuer le dépôt légal, c’est pourquoi la loi avait permis de saisir en référé le président du
tribunal de commerce pour qu’il enjoigne à la société le déposer ses comptes sociaux, la loi du 26
juillet 2005 a parfait le système en donnant au président du tribunal un pouvoir d’injonction afin que
les comptes soit déposé par les dirigeants dans un délai d’un mois sous astreintes
B- Les sanctions
Le contrevenant s’expose à une condamnation à 1500 euros d’amendes, si l’injonction du
président du tribunal n’est pas suivis d’effet dans un délai d’un mois, le président du tribunal fait
dresser un constat de carence il peut convoquer les dirigeants devant lui pour leur demander des
explications et tous renseignements sur la situation de l’entreprise

section 2: L’identification des difficultés par le renseignement commerciale


Outre la comptabilité qui est un moyen précieux d’information des tiers sur la bonne santé des
entreprises, les greffes tiennent des registres permettant d’identifier les difficultés financières
qu’elle rencontre et d’autres source d’information leur sont donnés par des organismes
professionnels
Paragraphe 1: des renseignements détenus par les greffes
Les greffes des tribunaux de commerce tiennent un certain nombre de registres qui fournissent
les renseignements précieux aux entreprises désireuses de s’engager dans un lien contractuel; la
plupart résulte du registre de commerce et des sociétés, mais les greffes tiennent également un
nombre d’autres registres.

1. le registre de commerce et des sociétés :


le registre des commerce et des stés comporte toute une série de renseignements sur chaque stés
ou sur chaque entreprise individuelles lesquelles sont celles de la demande d'immatriculation
(identité de l'entreprise; siège social; etc). sont réunies également par entreprises les statuts de
sociétés et les principaux actes effectuées par les personnes morales immatriculés sont publiés
les comptes sociaux, les rapports des commissaires aux comptes, ainsi que les comptes
consolidés peuvent ainsi être identifier la perte de la moitié du capital social les prorogations des
délais de tenue de l'AG, qui sont des signes de fragilités. Les ouvertures des procédures de
sauvegarde, de redressement, ou de liquidation judiciaire sont également inscrites et les grandes
étapes de la procédure peuvent être connues par la consultation du registre de commerce et des
stés.
2. les autres registres:
a. registres spéciaux: chaque greffe tient des registres spéciaux donnant des renseignements sur
les incidents de paiement des entreprises , certains sont relatifs à des inscriptions de sûreté ,
d'autres à des incidents de paiement.
b. le registre national de commerce et des sociétés: il faut ajouter que l'institut national de la
propriété industrielle assure la gestion du registre national du commerce et des sociétés qui
centralise toutes les données des greffes et qui peuvent effectuer des recherches sur les marques,
les licences, etc.
PARG 2: LES AUTRES SOURCES D'INFORMATIONS
les tiers peuvent connaître la situation de leurs cocontractants en ce qui concerne les immeubles,
en consultant le fichiers immobiliers à la conservation des hypothèques et d'une manière plus
générale, par des réseaux de renseignements mis en place par différents organismes
1. conservation des hypothèques
La conservation des hypo est un moyen d'informations très précieux sur la situation des
immeubles. En effet, y sont publiés toutes les constitutions et transferts de droit réel immobiliers
ainsi que toutes les constitutions de sûreté immobilières. Il est possible de demander un état
hypothécaire qui renseigne parfaitement sur la situation juridique de l'immeuble et notamment sur
le point de savoir s'il a déjà été affecté en garantie
2. autre sources de renseignement:
a. Les chambres de commerces et d'industrie Ils sont très souvent tiennent un fichier par
entreprises de façon à suivre leur évolution économique, elles essayent d'aider les entreprises en
difficulté,en toute confidentialité et les orientent vers les tribunaux de commerce ou les
administrations qui peuvent leur venir en aide.
b. organisme de renseignement: enfin, il ne faut pas sous-estimer l'importance des cabinets de
recouvrement qui peuvent également donner de renseignements très précieux sur les défaillances
d'entreprises ou du moins, sur leur fragilité. Sur la base de tous ses renseignements, il convient en
cas d'identification des difficultés de susciter une réaction, de la direction pour y faire face
SOUS CHAPITRE 2: RÉACTION AUX DE:
La prévention interne en droit français l'une des innovations essentiels de la loi du 1er mars 1994;
est d'avoir institué des procédures d'alertes destinées a informé les chef d'entreprise et les cas
échéant d'autres organes sociaux de tous faits de nature à compromettre la continuité de
l'exploitation; le but de l'alerte est en effet, de susciter un sursaut de la direction mise au courant
des indices de défaillance, plus récemment, le pouvoir du président du tribunal en étaient accrus
pour qu'il puissent convoquer les dirigeants afin de leur demander de prendre les mesures qui
s'imposent.

section 1: la réaction de la direction suscité par la procédure d'alerte:


La loi du 1er mars 1994, reconnaît principalement au commissaire au compte, la possibilité de
déclencher l'alerte mais ce droit est également attribué au comité d'entreprise et aux associés.
PARG 1: devoir d'alerte des commissaires aux comptes:
Ces derniers doivent déclencher l'alerte dès lors qu'ils décèlent au cours de l'exercice de leur
fonctions des faits de nature à compromettre la continuité de l'exploitation.
1. A cause de l'alerte la loi ne précise pas ce qu'il faut entendre par faits de nature à
compromettre la continuité de l'exploitation, mais la doctrine s'accorde à considérer que tous
signes révélateurs révélateurs d'un déséquilibre financier ou d'une rupture dans les flux financiers
doit être prise en considération. En outre , au-delà des comptes, le commissaire peut s'appuyer
surtout indices financiers, économiques, humains ou commerciaux lui permettant d'identifier un
risque de rupture dans la continuité de l'exploitation. Cet indice de difficulté est découvert par le
commissaire aux comptes lors de l'examen des documents qui lui sont communiqués càd dans le
cadre de l'exercice de sa fonction.
2. déroulement de la procédure d'alerte: cet procédure comporte plusieurs phases, dans les
sociétés anonymes elle se déroule en 4 étapes; phase 1: dans un 1er temps, le commissaire aux
comptes informe des faits qu'il a relevé le présidents du conseils de l'administrations ou le
directoire de la stés par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, les dirigeants
doivent alors répondre aux commissaires aux comptes par lettre recommandée dans un délai de
15j ils doivent indiquer au commissaire aux comptes les mesures qu'ils envisagent pour remédier
aux difficultés qu'il a découvert. phase 2: si le commissaire aux comptes ne reçoit pas de réponses
dans les 15j de la part de la direction, ou s'il considère que la réponse donnée n'est pas suffisante
il invite alors par lettre recommandée avec avis de réception dans les 8j qui suivent la réception de
la réponse dans le délai de 15j laissé pour répondre en cas de non réponse le président du conseil
d'administration ou le directoire à faire délibérer le conseil d'administration ou le conseil de
surveillance sur les faits relevés. le commissaire aux comptes est convoqué à cette séance du
conseil qui doit avoir lieu dans ls 15J de la réception de sa lettre, le but est évidemment de faire
prendre conscience les organes sociaux des difficultés rencontrent alors que la 1er phase était
secrète un extrait de procès verbaux de délibération de conseil est transmis au comité d'entreprise
dans les 8j qui suivent la réunion du conseil. La procédure d'alerte perd donc son caractère
confidentiel puisque les représentants du personnel en sont informés. En outre, depuis la loi du 26
juillet 2005, une copie du procès-verbal est adressée au président du tribunal de commerce. phase
3: si le président n'a pas répondu ou si le conseil d'administration et le conseil de surveillance n'ont
pas été convoqué ou si leurs réponses sont insuffisantes, le commissaire aux comptes doit établir
un rapport spéciale qui est transmit au président du conseil d'administration ou du directoire et qui
sert à présenter à la prochaine assemblée des actionnaires, ce rapport est donc communiqué aux
associés ce qui leur permettra de prendre des décisions qui s'imposent,depuis la loi du 26 juillet
2005 en cas de carence des organes d'administration pour convoquer l'assemblée le commissaire
aux comptes y procèdent lui-même. phase 4: depuis la loi du 10 juin 1994, la procédure d'alerte
n'est plus strictement interne à l'entreprise. En effet, si à l'issue de la réunion de l'AG commissaire
aux comptes constate que les décisions prises ne permettent pas d’assurer la continuité de
l'exploitation, il informe de ses démarches le président du tribunal de commerce, et lui en
communique les résultats. et ainsi établir un lien entre la procédure d'alerte et le tribunal de
commerce de sorte que le président du tribunal pourra convoquer le dirigeant pour un entretien et
leur suggérer de prendre des mesures de redressements s'il y a lieu.
PARAGRAPHE 2 : le droit d'alerte du comité d'entreprise
La loi du 1er mars 1994, permet également aux salariés de déclencher l'alerte par l'intermédiaire
du comité d'entreprise.
1 les causes:
l'alerte peut être déclenché lorsque le comité a constaté des faits de nature à affecter de manière
préoccupante la situation de l'entreprise: il s'agit de tout faits révélant une incertitude sur l'avenir
de l'entreprise tel que la perte des marchés, la multiplication des impayés, un climat social malsain
ou un endettement excessif. Ces faits doivent présenter une certaine gravité puisqu' il faut qu'ils
soient de nature préoccupante. le comité d'entreprise peut également s'appuyer sur la comptabilité
ou sur les résultats économiques

2 le mécanismes:
le mécanisme de l'alerte consiste une fois encore dans l'institution d'un dialogue avec la direction,
le code du travail prévoit que le comité d'entreprise peut adresser une demande d'explication
l'employeur lorsqu'il constate que la situation est préoccupante, cette demande doit être votée par
le comité d'entreprise et matérialiser dans le procès verbale de la délibération, elle est ensuite
inscrite à l'ordre du jour de la prochaine séance du comité d'entreprise au cours de la séance du
comité d'entreprise, l'employeur peut fournir des explications mais si il ne rassure pas le comté
celui ci ouvrira la seconde phase de la procédure, ainsi le comité établira un rapport d'alerte; ce
rapport analyse la situation et envisage les suites à donner, il est adressé à l'employeur pour
établir ce rapport, le comité de l'entreprise peut entendre le commissaire au compte et l'expert
comptable de l'entreprise qui ne peuvent pas se retrancher derrière le secret professionnel pour
refuser de répondre. c'est alors qu'une 3ème phase peut s'ouvrir, la majorité des membres du
comité d'entreprise de décider de saisir l'organe d'administration ou de surveillance qui sera obligé
de rendre une décision motivée dont il devra informer le comité d'entreprise. Ce droit d'alerte du
comité d'entreprise montre que les salariés sont désormais étroitement associés à la situation
économique de l'entreprise et peuvent prévenir une défaillance de celle-ci.

paragraphe 3 : les associés:


Dans les sociétés par action, et les SARL, la loi du 1er mars 1984 prévoit également que les
associés ont la faculté de poser des questions écrites à la direction sur tous faits de nature à
compromettre la continuité de l'exploitation. Ces questions sont posées par écrit et adressées au
dirigeant, le président du conseil d'administration ou le directoire dans les sociétés anonymes, le
gérant dans les SARL doivent alors répondre aux questions qui leur sont posées dans un délai d'1
mois et envoyer une copie de la réponse au commissaire aux comptes. Ce droit d'alerte n'existe
que dans ces 2 types de sociétés et dans les sociétés anonymes est réservé au actionnaires
représentant au moins un 20ème du capital social. Enfin, un même associé ne peut poser des
questions écrites que 2 fois par exercice

SECTION 2: Convocation des dirigeants par le président du tribunal


Le président du tribunal peut convoquer les dirigeants afin de leur demander des explications. Ce
pouvoir de convocation existe dans 2 hypothèses: lorsqu'il résulte de tout acte, documents ou
procédures que l'entreprise connaît des difficultés de nature à compromettre la continuité de
l'exploitation, ou lorsque l'entreprise n'a pas déposé ses comptes sociaux. Ce droit de convocation
appartient au président du tribunal de commerce si l'entreprise est commerciale ou artisanale et au
président du tribunal de grandes instances si l'entreprise est une personne morale de droit privé
ayant un objet civile ou s'il s'agit d'agriculteur. Ce droit d'alerte permet une intervention du pouvoir
judiciaire dans la vie des entreprises afin de faciliter leur redressement
parg 1: le domaine
Le droit d'alerte du président est assez général puisqu'il vise toutes entreprises. Il faut cependant,
que cette entreprise connaisse des difficultés d'une certaine importance puisqu'elle doivent être de
nature à compromettre la continuité de l'exploitation. le président du tribunal est informé de la
situation d'une entreprise par différents moyens:
par l'examen des comptes sociaux déposés au greffier en premier lieu, mais aussi par des
rumeurs ou des indications émanant de salariés ou des associés. Le greffe qui supervise les
inscriptions de sûretés, le retard dans le dépôts des comptes ou dans la tenue des AG, lui apporte
beaucoup d'informations.
parg 2: efficacité de l'intervention
le président du tribunal peut convoquer les dirigeants et s'entretenir avec eux mais il ne peut leur
imposer des mesurs coercitifs, il convoque les dirigeants par lettre recommandée avec accusé de
réception ou par lettre simple envoyé au moins 1 mois à l'avance et à laquelle est jointe une autre
motivant la demande. Lorsque les dirigeants se rendent à la convocation, elle donne lieu à un
entretien entre eux et le président du tribunal. Cet entretien a pour objet d'indiquer au président du
tribunal les mesures que les dirigeants envisagent pour redresser la situation, cet entretien a pour
objet de susciter une réaction de la direction qui, sous l'autorité du président du tribunal, sera de
nature à éviter la défaillance et le dépôt de bilan.

SOUS CHAPITRE 3: traitement amiable des difficultés


La loi du 1er mars 1984 a introduit en droit français un règlement amiable des difficultés des
entreprises qui se caractérise par un accord entre le débiteur et ses principaux créanciers. ce
règlement amiable a été remplacé en 2005, par une procédure de conciliation dans le but de est
de parvenir à un accord entre le débiteur et ses créanciers, cet accord est fondamentalement de
nature contractuelle et depuis la loi du 26 juillet 2005 est concevable si l'entreprise n'a pas encore
cessé ses paiements mais égalements si la procédure est déclenchée dans les 45 jours de la
cessation des paiements .

section 1 : les accords amiables


la loi du 1er mars 1984 a créé une possibilité de règlement amiable, mais la loi du 26 juillet 2005 a
profondément remanier ces techniques en donnant une place autonome au montant ad hoc (
spéciale) et substituant une procédure de conciliation au règlement amiable, c'est ainsi que le
président du tribunal de commerce peut simplement désigner un mandataire ad hoc, ou ouvre une
procédure de conciliation par la désignation d'un conciliateur

sous section 1 le mandat ad hoc


la désignation d'un mandataire ad hoc pour résoudre les difficultés des entreprises est une
pratique purement judiciaire qui a été légalisé par la loi du 10 juin 1994, et qui a été consacré par
la loi du 26 juillet 2005 comme un procédé autonome de traitement de la défaillance des
entreprises le président du tribunal peut à la demande du représentant de l'entreprise désigner un
mandataire ad hoc dont il détermine la mission

parg 1: la désignation du mandataire ad hoc


La demande de désignation émane du représentant de l'entreprise cette demande est faite par
écrit et elle doit être motivée; le président du tribunal fait convoquer par le greffier des réceptions
de la demande le représentant légal de la personne morale ou le débiteur personne physique pour
recueillir ces observations. Le président du tribunal ainsi saisi est libre de désigner ou de ne pas
désigner de mandataire ad hoc. Quoi qu'il en soit la désignation demeure confidentielle, et la
rémunération du mandataire est fixée par le président du tribunal avec l'accord du débiteur.
le président du tribunal a toute latitude pour choisir la personne qui lui paraît la plus adaptée pour
conduire cette mission de redressement; cependant, la loi du 26 juillet 2005 a créé des
incompatibilités, le mandataire ne peut être une juge en fonction ou pendant les 5 années, suivant
l'expiration de ses fonctions ni une personne qui a été rémunéré par le débiteur dans les 24 mois
précédant. Le mandataire doit attester sur l'honneur qu'il remplit ses exigences.
parg 2: pouvoir du mandataire
La mission du mandataire ad hoc est totalement définie par le président du tribunal, il est donc
libre d'agir en fonction des directives qui lui ont été données. le mandataires n'est pas substitué
aux organes normaux de gestions , il assiste simplement les dirigeants , sa mission consiste à
obtenir des efforts financier de la part des créanciers, s'il ne parvient à un accord, le président du
tribunal pourra éventuellement suggérer au tribunal d'ouvrir d'office une procédure collective si le
débiteur est déjà en état de cessation des paiements.

sous section 2: procédure de conciliation


La procédure de conciliation qui remplace le règlement amiable a pour objet de parvenir à un
accord contractuel entre les créanciers et le débiteur de nature à remédier aux difficultés que
rencontrent l'entreprise cet accord est fondamentalement contractuel.

parg 1: procédure de conciliation


Le domaine du règlement amiable a été élargi par la loi du 10 juin 1994, et surtout du 26 juillet
2005 pour en faciliter l'utilisation, son élaboration a également été simplifié pour le même objectif.
1. le domaine de la procédure de conciliation
depuis l'adoption de la loi du 26 juillet 2005, la procédure de conciliation peut être accessible aux
personnes qui éprouvent une difficulté juridique, économique ou financière avérée ou prévisible et
qui ne se trouve pas en état de cessation de paiement depuis plus de 45 jours, l'état de cessation
des paiements n'est plus un obstacle à la procédure de conciliation , dès lors qu'il ne dure pas
depuis plus de 45 jours. Le débiteur a donc le choix entre la conciliation et le redressement
judiciaire dans cette courte période qui suit la cessation des paiements, cette possibilité de recourir
à la conciliation marque le souci du législateur de favoriser ce procédé de traitement des difficultés
des entreprises. la procédure de conciliation n'est possible que si l'entreprise est susceptible d'être
sauvée; le chef d'entreprise doit d'ailleur exposé au président du tribunal les mesures à prendre
pour faire face aux difficultés rencontrées cela signifie que l'entreprise doit pouvoir présenter des
mesures de redressement, si tel n'est pas le cas, seul le redressement ou la liquidation judiciaire
serait envisageable.

Parg 2: elaboration de l'accord de conciliation:


Bien que de nature contractuelle la procédure de conciliation se déroule selon une procédure
placée sous le contrôle du président du tribunal.
a. la demande:
Le président est saisi par une requête du débiteur d'entreprise qui expose sa situation financière
économique et sociale , les besoins de financement ainsi que les moyens d'y faire face, cette
demande est formulée par le débiteur, elle est adressée au président du tribunal dans le ressort
duquel l'entreprise a son siège. Cette demande est formulée par écrit, elle doit être assortie
d'annexes renseignant le président de la juridiction sur la situation économique comptable et
financière de l'entreprise. Dès réception de la demande, le président fait convoquer par le greffier
le représentant légal de la personne morale ou le débiteur pour recueillir ses explications.
L'information du comité d'entreprise est généralement jugée nécessaire puisque le comité doit être
informé de toutes les mesures pouvant altérer la bonne marche de l'entreprise.

b. l'instruction
Le président du tribunal ainsi saisi peut solliciter des renseignements de la part de tous les
établissements bancaires ou financiers et également des organismes de sécurités ou de
prévoyances sociales sans qu'il puisse lui opposer les secrets des affaires. Il a également la
faculté de désigner un expert pour faire un rapport sur la situation économique, sociale et
financière de l'entreprise. ces besoins de financements ainsi que les moyens d'y faire face, il
appartient au président du tribunal de fixer la rémunération de l'expert.
c- les pouvoirs du président:
le président du tribunal à la faculté de rejeter la demande de conciliation; s'il estime qu'il est
inopportune (inefficace), pour qu'il convient d'ouvrir une procédure judiciaire parce que l'entreprise
en réalité a cessé ses paiements depuis plus de 45 jours mais il peut également ouvre une
procédure de conciliation et désigner un conciliateur, il statue par voie d'ordonnance et cette
ordonnance est susceptible d'appel dans les 10jours de son prononcé. Si le président ouvre une
procédure de conciliation il doit désigner un conciliateur dont le choix est en principe libre. Il peut
nommer un professionnel, un expert comptable ou un avocat par exemple. En outre, le débiteur
peut proposer un conciliateur au président et à l'inverse, il peut dans certain cas, récuser celui que
le président a choisi, il est donc associé à la procédure. La rémunération des mandataire est de
conciliateur est déterminé à l'amiable et à défaut judiciairement par une décision du président du
tribunal susceptible de contestation devant le premier président de la cour d'appel. le conciliateur
est nommé pour 4 mois au maximum, sa mission pouvant à sa demande être prolongé pour un
mois par décision motivée, il a pour mission de favoriser la conclusion entre le débiteur et ses
principaux créanciers, ainsi que, le cas échéant, ses cocontractants habituels d'un accord amiable
destiné à mettre fin aux difficultés de l'entreprise, il peut également présenter toute proposition se
rapportant à la sauvegarde de l'entreprise, à la poursuite de l'activité économique et au maintien
de l'emploi, son intervention est purement morale, il ne dispose pas de pouvoir de coercition, son
efficacité dépendra donc de sa dimension personnel et de sa capacité à convaincre les créanciers
de la nécessité de conclure un accord à l'amiable avec leur débiteur, il est tenu au secret
professionnel dans l'exercice de sa profession. Pour faciliter la conclusion de l'accord, la loi prévoit
diverse mesures:
Premièrement, le conciliateur peut obtenir du débiteur tout renseignement utile et le président du
tribunal lui communique les renseignements dont il dispose.
Deuxièmement, les administrations financières, les organismes de sécurité sociale, et les
institutions gérant le régime d'assurance chômage peuvent consentir des remises de dettes.
Troisièmement, si un créancier poursuit le débiteur au cours de la procédure de conciliation, le
juge qui a ouvert cette procédure peut, à la demande du débiteur qui après avoir été éclairé par le
conciliateur, lui imposer des délais de paiements. L'intervention du conciliateur peut aboutir à la
conclusion d'un accord. Cet accord peut être conclu avec tous les créanciers, ou seulement avec
certains d'entre eux, dès lors qu'il s'agit des principaux créanciers.

d-constatation de l'accord:
Il est constaté par le président du tribunal qui lui donne force exécutoire, il statue au vue d'une
déclaration certifiée du débiteur, attestant qu'il ne se trouvait pas ou ne se trouve plus en état de
cessation des paiement, l'accord et ses annexes sont déposés au greffe. Des copies peuvent être
délivrées aux parties, elles valent titre exécutoire. L'accord a au moins la valeur d'un contrat et
oblige ceux qui l'ont signé à le respecter. La constatation de l'accord par le président lui donne
force exécutoire et les créanciers peuvent s'en prévaloir.

e- l'homologation de l'accord:
En outre, l'accord est susceptible d'être homologué à la demande du débiteur, non pas le président
du tribunal, mais par le tribunal lui-même sous certaines conditions, il est alors soumis à publicité.
L'homologation du tribunal est subordonnée à 3 conditions:
Premièrement, le débiteur n'est pas ou n'est plus en état de cessation de paiement.
Deuxièmement, les termes de l'accord sont de nature à assurer la pérennité (survie) de
l'entreprise.
Troisièmement, l'accord ne porte pas atteinte aux intérêts des créanciers non signataires. Cela
signifie, que le président du tribunal peut imposer aux créanciers qui n'ont pas été partie à l'accord
les délais de paiement.

Parag 3: portée de l'accord amiable:


Tout accord amiable produit les effets habituels d'un contrat.

a. effets commun à tous les accords:


1. effets obligatoirs:
la force de l'accord depend evidemment des difficultés que rencontrent l'entreprise simplement,
tout effet à l'amiable doit comporter des dispositions économiques et financières de nature à
assurer le redressement de 'l'entreprise, il peut également prévoir des mesures sociales, qui
devront être porté à la connaissance des salariés, le débiteur doit donc exécuter les engagements
économiques financiers et sociaux qu'il a pris mais il conserve, l'entière gestion de son entreprise,
en contrepartie de cet effort de redressement consentis par le débiteur les créanciers partis à
l'accord ne pourront plus exercer de poursuite et d'action en paiement relativement aux créances
qui ont été portés dans l'accord amiable. L'accord homologué suspend pendant la durée de son
exécution tout action en justice, toutes poursuites individuels tant sur les meubles que sur les
immeubles du débiteur dans le but d'obtenir le paiement des créances qui en font l'objet

2. absence d'effets à l'égard des tiers:


normalement, l'accord étant un contrat entre le débiteur et son créancier ne produit d'effets à
l'égard de ceux qui y sont parties, cependant, depuis la loi du 10 juin 1994, le président de tribunal
peut également imposer des délais de paiement pour les créances non incluses dans l'accord,
cette prérogative très importante a pour but de réduire la portée de l'inaction de certains créanciers
en leur imposant des délais. l'accord amiable produit donc effets entre les parties et peut se
traduire par des délais de paiement imposés aux tiers.

b. effets particulier à l'accord homologué:


Tous l'objectif de la loi est d'inviter le chef d'entreprise à recourir à une procédure de conciliation, et
d'inciter ses créanciers à conclure un accord homologué avec lui. Pour ce faire, sont prévues
plusieurs mesures d'une extrême importance qui sont favorables aux créanciers et aux débiteurs.
Ainsi, à partir de l'homologation, le débiteur retrouve l'habitude d'émettre des chèques même s'il
avait fait l'objet d'une interdiction à l'occasion du rejet d'un chèque avant l'ouverture de la
procédure.

Paragraphe 4: fin de la procédure de conciliation:


La procédure de conciliation peut prendre fin de 3 manières, soit parce que l'accord est
impossible, soit parce qu'il y met fin par une procédure collective, soit parce que le débiteur n'a pas
exécuté les engagements pris.

1. l'accord impossible:
En cas d'impossibilité de parvenir à un accord, le conciliateur présente un rapport au président du
tribunal, celui -ci met fin à sa mission, et à la procédure de conciliation sa décision est notifiée au
débiteur.

2. L'ouverture d'une procédure collective;


l'ouverture d'une procédure de sauvegarde de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire
met fin de plein de droit à l'accord constaté ou homologué.

3. inexécution des engagements du débiteur:


saisi par l'une de parties à l'accord homologué, en cas d'inexécution des engagements résultants
de l'accord, le tribunal prononce la résolution de celui ci d'après le décret du 28 décembre 2005, la
résolution de l'accord amiable peut être prononcé par le tribunal à la requête d'un ou plusieurs
créanciers du débiteur partis à l'accord ou auquel des délais ont été imposés.

SECTION 2: intervention de l'Etat:


Dès lors que le phénomène de faillites se traduit par une suppression importante d'emploi, la
disparition d'entreprise est la destruction de tout un tissu industriel, l'Etat ne peut demeurer
indifférent à ses effets néfastes. C'est pourquoi depuis longtemps , les pouvoirs publics ont essayé
de venir en aide aux entreprises en difficulté. Ces aides peuvent prendre la forme d'une fiscalité
incitative, c'est ainsi que le reprise d'entreprise est encouragée par une exonération de l'impôt sur
les sociétés voir de certains impôts locaux. L'Etat intervient aussi en accordant des aides directes
aux entreprises en difficulté, un tel soutien soulève d'ailleurs des interrogations car il entraîne un
problème de concurrence entre entreprises saines et entreprises en difficultées. La commission
européenne se montre d'ailleurs assez défavorables à ces aides publiques, et ne les déclare licites
que sous certaines conditions, à savoir: qu'elles ont pour but une restructuration des entreprises
en difficulté.

II. LA PROCÉDURE DE SAUVEGARDE:


La procédure de sauvegarde a pour objectif de permettre à l'entreprise de surmonter les
difficultées et ce afin de:
Premièrement, garantir la continuité de l'exploitation de l'entreprise.
Deuxièmement, maintenir l'emploi.
troisièmement, apurer le passif (réguler).

SECTION 1: L'ouverture de la procédure de sauvegarde:


parg 1: les conditions d'ouverture:
La procédure de sauvegarde, peut être ouverte à la demande de toute entreprise qui sans qu'elle
soit en état de cessation de paiement connaît des difficultés qu' elle ne peut surmonter. Et qui
peuvent aboutir dans un proche délai à la cessation de paiement. Le chef d'entreprise dépose sa
demande auprès du secrétariat greffe du tribunal compétent, il précise dans cette demande la
nature des difficultées qui peuvent entraver la continuation de l'exploitation de l'entreprise et y
annexe les documents suivant:
1. les états de synthèse du dernier exercice comptable signé par le commissaire aux comptes s'il y
en a.
2. l'énumération et l'évaluation de tous les biens mobiliers et immobiliers de l'entreprise.
3. la liste des débiteurs avec l'indication de leur adresse et le montant des dettes de l'entreprise et
les garanties qui leur sont octroyées.
4. la liste des créanciers avec l'indication de leur adresse et le montant de leur créance et des
garanties qui leur sont octroyées.
5. le tableau des charges
6. la liste des salariés et leur représentant s'il y en a.
7. Une copie du modèle 7 du registre de commerce: il s'agit d'un document qui atteste de
l'existence juridique de l'entreprise, il énonce les caractéristiques de l'entreprise: numéro
d'immatriculation, raison sociale( nom de la société), forme juridique, le montant du capital social,
adresse du siège, durée de la société, date de constitution, activité de la société. Il énonce
également les caractéristiques relatives à l'administration de l'entreprise: Fonctions, nom, prénom,
nationalité et adresse du dirigeant principal et des administrateurs le cas échéant.
8. le bilan de l'entreprise pendant les trois derniers mois,
Tous ces documents doivent être datée et signée par le chef de l'entreprise, en cas
d'impossibilité de présenter l'un de ces documents ou en cas de présentation de maniere
incomplete, le chef d'entreprise doit préciser les raisons qui l'ont empêché de le faire, il peut
également déposer tout autre document pouvant renforcer sa demande et qui précise de manière
claire la nature des difficultées qui entrave l'activité de l'entreprise, il doit aussi, sous peine de
nullité annexé à sa demande un projet de plan de sauvegarde; Ce projet doit préciser toutes les
mesures nécessaires pour la sauvegarde de l'entreprise et la manière de préserver la continuité de
son activité, ainsi que les modalités de financement, en plus il doit préciser les modalités
d'apurement du passif, et les garanties octroyées afin d'exécuter le projet du plan de sauvegarde.
Le président du tribunal détermine lors du dépôt de la demande d'ouverture de la procédure de
sauvegarde, un montant pour couvrir les frais de publicités et de gestion de cette procédure,
Ce montant est déposé sur le champ à la caisse du tribunal par le chef d'entreprise.
Le tribunal statue sur la demande d'ouverture de la procédure de sauvegarde, après audition du
chef d'entreprise en chambre du conseil dans un délai de 15 jours, à partir de la date du dépôt de
la demande. Il peut avant de statuer obtenir les informations relatives à la situation financière,
économique et sociales de l'entreprise et peut en cas de besoin recourir à un expert. On ne peut
opposer au tribunal aucune disposition relative au secret professionnel.

Parg 2: le jugement d'ouverture:


le jugement d'ouverture de la procédure de sauvegarde prend effet à partir de sa date, il est
mentionnée dans le registre local et le registre central de commerce dès son prononcé, le greffier
publie un avis de la décision dans un journal d'annonces légale et au bulletin officiel dans un délai
de 8 jours du prononcé de la décision, cet avis doit contenir nom de l'entreprise tel qu'il figure sur
le registre de commerce, ainsi que son numéro d'immatriculation.
Le greffier invite dans l'avis, les créanciers a déclaré leur créance au syndic désigné et l'affiche sur
un tableau destiné aux annonces dans les locaux du tribunal qui a rendu le jugement dès son
prononcé. Le jugement peut, selon les cas, être mentionné sur le registre de la conservation
foncière ou sur les registres relatifs à l'immatriculation des navires et aéronefs.
Le greffier doit également notifier le jugement d'ouverture au chef d'entreprise et au syndic dans
un délai de 8 jours de son prononcé.

SECTION 2: les formalités de la procédure de sauvegarde:


S'il apparaît après l'ouverture de la procédure de sauvegarde, que l'entreprise était en état
de cessation de paiement à la date du prononcé du jugement d'ouverture de cette procédure. Le
tribunal :
Premièrement, constatez l'état de cessation de paiement.
Deuxièmement, précise la date de cessation de paiement.
Troisièmement, la transformation de la procédure de sauvegarde en redressement judiciaire ou en
liquidation judiciaire ou en liquidation judiciaire.
Les dettes naient de manière légale après le prononcé du jugement d'ouverture de la procédure de
sauvegarde et qui concerne les besoins nécessaires pour la marche de cette procédure pour qu'il
concerne l'activité de l'entreprise doivent être payées à la date leur exigibilité et ce durant la
période d'élaboration d'une solution. En cas d'impossibilité de paiement de ses dettes à la date
d'exigibilité, le paiement doit être fait en priorité sur toutes les autres dettes quelle soit ou non
assorties de garanties.

SECTION 3: les pouvoirs du chef d'entreprise et du syndic:


Le chef d'entreprise est compétent en matière d'opération de gestion et restent soumis en
matière d'acte d'administration et d'exécution du plan de sauvegarde au contrôle du syndic qui
élabore un rapport à ce propos qu'il soumet aux juges commissaires , dès l'ouverture de la
procédure de sauvegarde, le chef d'entreprise est tenu de dresser un inventaire du patrimoine de
l'entreprise ainsi que des garanties qui le grève. Cet inventaire est mis à la disposition du juge
commissaire et du syndic et accompagné d'une liste visée par le chef de l'entreprise mentionnant
les biens susceptibles d'être revendiqués par un tiers. Tous tiers détenteurs des documents et
livres comptables qui concernent l'entreprise et tenus de les mettre à disposition du syndic en vue
de leur examens sous peine d'une astreinte fixée par le juge commissaire.

SECTION 4: la préparation de la solution:


parg 1: règle générale:
Le syndic avec le concours du chef de l'entreprise doit dresser dans un rapport le bilan financier,
économique et social de l'entreprise au vu de ce bilan, le syndic propose au tribunal soit
l'approbation du projet du plan de sauvegarde ou sa modification, soit le redressement de
l'entreprise ou la liquidation judiciaire. Le juge commissaire autorise le chef de l'entreprise ou le
syndic à consentir un nantissement ou une hypothèque.
Le syndic peut obtenir communication par le commissaire aux comptes, s'il en existe. par les
administrations de l'Etat et autres personnes morales de droit public ou par tout autre parties des
renseignements de nature à lui donner une exacte information sur la situation économique et
financière de l'entreprise. Les propositions doivent être remises aux juges commissaires à
l'expiration d'un délai maximum de 4 mois suivant la date du jugement d'ouverture de la procédure.
ce délai peut être renouvelé une seule fois par le tribunal à la requête du syndic

parg 2: cas particuliers:


lorsque le syndic envisage de proposer un plan, prévoyant une modification du capital il demande
au conseil d'administration, au directoir ou au gérant selon le cas, de convoquer l'assemblée
générale extraordinaire si du fait des pertes constatées dans les documents comptables, les
capitaux propres sont inférieurs aux quarts du capital social, l'assemblée générale est appelé à
reconstituer ses capitaux à concurrence du montant proposé par le syndic et qui ne peut être
inférieur au quart du capital social.

parg 3: les rapports syndic/créanciers:


Les propositions pour le règlement des dettes sont au fur et à mesure de leur élaboration, et sous
la surveillance du juge commissaire communiqué au contrôleur par le syndic. ce dernier recueille
individuellement ou collectivement l'accord de chaque créancier qui a déclaré sa créance sur les
délais et remise qui leur demandent pour assurer une bonne exécution du plan. en cas de
consultation individuelle, le défaut de réponse dans le délai de 30 jours à compter de la réception
de la lettre de syndic vaut acceptation, qu'il s'agisse d'une consultation individuel ou collective, la
lettre du syndic comporte en annexe :
1. Un état de la situation active avec indication détaillée du passif
2. les propositions du syndic et du chef d'entreprise et l'indication des garanties offertes
3. l'avis des contrôleurs.

parg 4: la consultation collective des créanciers:


lorsque le syndic décide de consulter collectivement les créanciers, ceci se réunissent sous sa
présidence et à sa convocation. Un avis de la convocation peut en outre être inséré dans un
journal d'annonces légales et affichait au panneau réservé à cet effet au tribunal, la réunion doit
avoir lieu entre le 15ème et le 21ème jour de l'envoi de la convocation. Le syndic fait au créancier
un rapport sur l'état de l'entreprise ainsi que sur la poursuite de l'activité depuis l'ouverture de la
procédure. L'accord de chaque créanciers représenté sur les propositions de règlement du passif
et recueilli par écrit. Le défaut de participation à la consultation collective vaut acceptation des
propositions présentées par le syndic. Ce dernier dresse un état des réponses faites par les
créanciers aux termes de leurs consultations individuelles ou collectives. Le chef de l'entreprise et
les contrôleurs sont consultés sur le rapport qui leur a été communiqué par le syndic par lettre
recommandée avec accusé de réception. Le chef de l'entreprise fait connaître ses observations au
syndic dans les 8 jours.

SECTION 5: LE CHOIX DE LA SOLUTION:


Sur le rapport du syndic et après avoir entendu le chef d'entreprise et les contrôleurs à condition
qu'il existe des possibilités sérieuses pour l'entreprise d'être sauvegardée, le tribunal décide
l'adoption du plan de sauvegarde, il fixe une durée pour l'exécution du plan de sauvegarde sans
pouvoir excéder 5 ans.
si l'entreprise n'exécute pas ses engagements fixés par le plan. Le tribunal peut d'office ou à la
demande d'un créancier et après avoir entendu le chef de l'entreprise et le syndic, prononcer la
résolution du plan de sauvegarde et décider en conséquence le redressement ou la liquidation
judiciaire.
en cas de conversion de la procédure de sauvegarde en redressement ou liquidation judiciaire,
les créanciers soumis au plan déclarent l'intégralité de leurs créances et sûretés, déduction faites
des sommes perçus.

PART III: LE REDRESSEMENT JUDICIAIRE:


Le redressement judiciaire a été institué par le législateur marocain pour maintenir si possible la
continuité de l'exploitation de l'entreprise en raison de la prédominance des considérations
économiques et sociales sur les facteurs juridiques, une importance est attachée à la recherche
d'une solution d'avenir.
La procédure de redressement judiciaire tente avant tout de sauver l'entreprise en permettant à
celle-ci la poursuite de son exploitation à n'importe quelle étape de cette procédure, le débiteur
n'est pas systématiquement dessaisit et sa gestion est soumise à un contrôle. Un ensemble de
mesures concourant au maintien du patrimoine et différentes techniques sont décidés par le
tribunal. soit la continuation de l'entreprise, le tribunal peut interdire dans ce cas l'aliénation de
certains éléments d'actifs sans son autorisation, soit la cession totale ou partielle de l'entreprise, il
peut dans ce cas décidait la transmission de certains contrats nécessaires aux maintiens de
l'activité voir imposer aux co contractants des délais de paiement

SECTION 1: conditions d'ouverture de la procédure:


parg 1: conditions de fonds:
L e redressement judiciaire s'applique à certain débiteurs, il convient de vérifier lesquels:
le tribunal doit ensuite constater que le débiteur est en état de cessation de paiement

A. détermination du débiteur:
1; qualité du débiteur:
l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire s'applique à tous commerçants et à toutes
sociétés commerciales. Notant que pour le commerçant, le défaut d'inscription au registre de
commerce n'empêche pas celui-ci d'encourir le redressement judiciaire sous prétexte qu'il fait le
commerce sans être inscrit, quant aux sociétés commerciales celle-ci sont le champ d'application
principale du redressement judiciaire . ce champs d'application est très étendue puisque la loi
déclare commerciale par leur forme quelque soit leur objet toutes les sociétés

2. la cessation d'activité :
l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire est subordonnée à 2 conditions:
1. Il faut que la cessation des paiements soit antérieure à la cessation de l'activité du débiteur. la
cessation de l'activité peut résulter de la radiation du registre de commerce puisque le débiteur est
considéré commerçant jusqu'à la date de sa radiation,
2. il faut ensuite que la procédure soit ouverte dans l'année de la cessation de l'activité, autrement
dit le redressement judiciaire doit être demandé dans l'année qui suit cette dernière

3. le décès de l'exploitant:
Le redressement judiciaire peut être prononcé si l'exploitant est décédé en état de cessation de
paiement, la procédure est ouverte à son encontre dans les 6 mois qui suivent son décès.

4. les sociétés membres d'un grp:


Lorsque plusieurs sociétés font partie d'un même groupe, le principe d'indépendance juridique des
filiales à l'égard de la société mère et dans les rapports des filiales entre elles, impose que des
procédures distinctes soient ouvertes.

B. cessation des paiements:


l'entreprise ne peut être soumise au redressement judiciaire que si elle est dans l'impossibilité de
faire face à son passif exigible avec son actif disponible. C'est à la personne qui demande le
redressement judicaire à qui il incombe de prouver la cessation de paiements

parg 2: les conditions de formes


A. la compétence:
Le tribunal territorialement compétent est celui dans le ressort duquel le commerçant a son
principal établissement ou celui dont le ressort duquel la société a son siège social . Par siège
social, il faut entendre le siège réel càd celui où se trouve les organes de direction et les services
administratifs.

B. la saisine du tribunal;
dans le cas où le redressement judiciaire sanctionne la cessation des paiements, le tribunal
dessaisiti soit par le chef de l'entreprise soit par le créancier, dans le cas où le débiteur avait
bénéficier d'une procédure de prévention externe ou de sauvegarde et n'a pas respecter les
engagements financiers concluent avec ses créanciers, le tribunal peut aussi se saisir d'office ou
être saisi par le ministère public.
1. la demande du débiteur:
Le chef d'entreprise doit déclarer la cessation des paiements de la société au greffe du tribunal
dans le délai de 30jours à compter de cette cessation, cette déclaration incombe aux dirigeants (
présidents, administrateurs, membres du directoire, directeurs généraux, gérants). En effet, ces
diverses personnes s'exposent à la déchéance commerciale si elles ont omis de faire la
déclaration dans le délai prescrit, l'objectif étant de parvenir à redresser à temps l'entreprise et à
éviter sa disparition.
2. la demande des créanciers:
Tout créancier à le droit de demander le redressement judiciaire d'un commerçant qui a suspendu
ses paiements. La qualité de la créance est indifférente dès lors que le créanciers parvient à
prouver l'état des cessation des paiements. Cet état est prouvé lorsque le créancier peut établir
l'existence d'un passif exigible qui n'est pas payé, son action n'est enfermée dans aucun délai et
peut donc être exercée tant que dure les cas de cessation de paiement.
3. la saisine d'office par le procureur du roi:
la saisine d'office où à la demande du ministère public est prévue dans le cas de l'inexécution des
engagements financiers conclus dans le cadre de la procédure de prévention externe ou de
sauvegarde. Mais le droit du tribunal d'ouvrir d'office une procédure de redressement judiciaire ne
veut pas dire qu'il ne doit pas entendre ou au moins convoquer le débiteur avant de déclarer le
redressement judiciaire. En effet, il s'agit d'assurer le droit de la défense et c'est pourquoi le
législateur a posé en règle générale que le tribunal statue sur l'ouverture de la procédure après
avoir entendu ou dûment appelé le débiteur en chambre du conseil.

C. le jugement:
1. le prononcé de jugement:
Le tribunal statue après avoir entendu ou dûment appelé en chambre du conseil le débiteur dans
les délais de 15 jours de la saisie. Il décide l'ouverture du redressement judiciaire qu'il apparaît que
la situation de l'entreprise n'est pas compromise. Le jugement fixe la date de la cessation des
paiements à défauts, celle-ci est réputée avoir lieu à la date du jugement qui la constate, le
jugement qui ouvre la procédure est notifié au débiteur par les soins du greffier dans les 8 jours de
sa date.
2. la mise en place du personnel de redressement judiciaire:
Le jugement doit en outre désigner les personnes qui seront chargées de surveiller d'assister ou
de représenter le débiteur. Le tribunal désigne un de ses membres qui sera juge commissaire et
syndic.
2-1. le juge commissaire:
C'est un juge du tribunal chargé de veiller au déroulement rapide de la procédure et à la protection
des intérêts en présence, les attributions ce juge sont plus étendues qu'elle ne l'était dans l'ancien
régime de la faillite. Dans ce dernier régime, il ne décidait que sous le contrôle du tribunal. Le code
de commerce actuel ne le soumet plus à ce contrôle et de plus augmente de façon importante sur
certains points ses pouvoirs dans le souci évident de simplification et de rapidité. Il a notamment le
pouvoir d'ordonner ou d'autoriser un grand nombre d'actes qui dépasse la compétence du syndic
ou du débiteur. Le juge commissaire statue par ordonnance sur les 2 modes: contestations et
revendications relevant de sa compétence. Les ordonnances du juge commissaire sont
immédiatement déposées aux greffes du tribunal , elles font l'objet d'un recours devant la cour
d'appel.
2-2. le syndic:
La fonction de syndic est exercée par le greffier mais la loi donne au pouvoir au tribunal de
nommer un tiers à la place du syndic, il pourra ainsi nommer un administrateur de société
hautement qualifié en attendant que soit formé les greffiers pour cette mission difficile qui est celle
de syndic. Ce dernier joue en effet, un rôle essentiel car il est chargé d'établir un bilan financier
économique et social de l'entreprise et de proposer au juge commissaire un plan de redressement
dans la mesure où celle-ci peut encore être sauvée. Le code de commerce permet au tribunal de
le remplacer à la demande du juge commissaire . Le syndic peut aussi être remplacé par le
tribunal sur réclamation du débiteur ou d'un des créanciers de l'entreprise, c'est une sorte de
récusation qui permet aux intéressés de protéger leur droit contre un syndic imcompetent.

10:17 28 nov. 2022

3. la publicité:
L'état de redressement judiciaire créé par la décision du tribunal est mentionnée sur le registre de
commerce, un avis de la décision est publié dans un journal d'annonce légale et au bulletin officiel
dans les 8 jours de sa date. cet avis est en outre affiché au tribunal dans un panneau réservé à cet
effet

4. exécution des voix de recours:


Dans la mesure où le jugement d'ouverture de la procédure prend effet à compter de sa date, il
faut admettre qu'il prend effet à la 1ere heure du jour où il est rendu. Le jugement est exécutoire de
plein droit. L'effet exécutoire du jugement d'ouverture de la procédure se justifie par la nécessité
de prendre d'urgence dans l'intérêt des créanciers des mesures qui empêchent le debiteurs de
compromettre ou de faire disparaître ce qui reste de son actif. Les décisions statuant l'ouverture de
cette procédure sont susceptibles d'appel et de pourvoi en cassation. ces recours peuvent être
exercé par le débiteur ou le créancier ainsi que par le ministère public

SECTION 2: PLAN DE REDRESSEMENT:


parg 1: Préparation du plan:
A. projet de plan:
le jugement de redressement judiciaire ouvre une période d'attente qui permet au syndic de
dresser dans un rapport le bilan financier économique et social de l'entreprise avec le concours du
débiteur et l'assistance éventuelle d'un ou plusieurs experts , ce bilan doit préciser l'origine,
l'importance et la nature des difficultés de l'entreprise , au vu de ce bilan le syndic propose au juge
commissaire un projet de plan de redressement tendant soit à la continuation de l'entreprise soit à
sa cession. la durée limite assigné au syndic pour faire ses propositions et de 4 mois à compter de
la date du jugement d'ouverture de la procédure ce délai est renouvelable 1 fois à la demande du
syndic, au totale le syndic a donc 8 mois pour proposer un plan de redressement au juge
commissaire
a. règles générales:
1. le contenu du projet de plan: le projet doit pouvoir déterminer les perspectives de
redressement, c'est en fonction des possibilités et des modalités d'activité de l'état du marché et
des moyens de financement disponible qu'il pourra se prononcer.
L'analyse financière de la situation doit révéler si l'entreprise est capable de financer correctement
le maintien et le développement de ces éléments d'actif reproductif.
L'analyse économique doit permettre d'apprécier la situation commerciale de l'entreprise:
valeur de ses produits ou services sur le marché , situation de la concurrence etc
Le projet doit en outre définir les modalités de règlement du passif et les garanties éventuelles que
le chef d'entreprise doit souscrire pour en assurer l'exécution, les propositions présentées pour le
règlement des dettes sont au fur et à mesur de leur élaborations et sous la surveillance du juge
commissaire communiqué par le syndic ou le débiteur ou contrôleur.Enfin, le projet expose et
justifie le niveau et les perspectives d'emploi ainsi que les conditions sociales envisagées pour la
poursuite de l'activité s'il prévoit des licenciement pour motifs économiques, il devra préciser les
actions à entreprendre en vue de faciliter le reclassement et l'indemnisation des salariés dont
l'emploi est menacé

2. informations et consultations préparatoires:


Outre les mesures exceptionnelles pour l'information du tribunal, le législateur organise une large
circulation des renseignements pendant la phase d'élaboration du bilan financier économique et
social et du projet de plan . le syndic reçoit des commissaires aux comptes et de l'administration
tous documents et toutes informations pour l'accomplissement de sa mission et de celle des
experts, il reçoit le rapport d'expertise qui a été établi pour la procédure de sauvegarde si la
procédure de redressement succède à celle de sauvegarde, il entend toutes personnes
susceptibles de l'informer sur la situation et les perspectives de redressement de l'entreprise, les
modalités de règlement du passif et les conditions sociales de la poursuite de l'activité. Il rend
compte de l'avancement de ses travaux au juge commissaire .

3. offre de reprise:
D'une certaine façon l'entreprise défaillante est à vendre dès le déclenchement du redressement
judiciaire le législateur donne ainsi la possibilité à des tiers à l'entreprise de faire des offres pour
maintenir l'activité de l'entreprise ainsi le CC prévoit cette intervention des tiers dès l'ouverture de
la procédure, les offres doit être soumisent au syndic immédiatement selon l'une des modalités
susceptibles d'être envisagé par le plan.continuation de l'entreprise cession ou liquidation
judiciaire. Les offres sont annexées au rapport du syndic qui ont fait l'analyse. Le CC définit les
conditions dans lesquelles les offres ainsi faites obligent leur auteur. L'offre ne peut être modifiée
ou retirée après la date de dépôt du rapport du syndic mais cette interdiction ne doit pas empêcher
une amélioration de l'offre primitive. l'auteur de l'offre reste lié jusqu'à la décision du tribunal
arrêtant le plan à condition que cette dernière interviennent dans le mois du dépôt du rapport.
l'auteur ne demeure lié au dela que s'il y consent

4. Consultation des créanciers:


les propositions pour le règlement des dettes comporte habituellement des délais et des remises,
elles sont communiquées au contrôleur par le syndic sous la surveillance du juge commissaire, le
syndic communique ses propositions aux créanciers ayant déclarés leur créance et recueille
l'accord de chacun individuellement ou collectivement, le législateur a fait allusion à l'existence
d'un intérêt collectif des créanciers pour permettre à ceci de trouver le moyen de confronter leurs
intentions et d'arrêter une position commune. Les délais de remise qui peuvent être acceptés par
les créanciers n'ont de valeur que dans la perspective d'un plan de continuation de l'entreprise. En
effet, le CC n'impose la consultation des créanciers qu'en vue d'un plan de continuation. à la lettre
recommandée adressée par le syndic sont joints un état la situation active et passive le texte des
propositions du syndic et du débiteur, l'indication des garanties offertes ainsi que l'avis des
contrôleurs s'il en a été nommé, le défaut de réponse par écrit dans le délai de 30 jours vaut
acceptation par le destinataire des délais et remise proposées lorsque la consultation et
individuelle, en cas de consultation collective les créanciers se réunissent au lieu, jour et heure fixé
dans la lettre de convocation. Un avis est en outre insérée dans un journal d'annonce légale, la
réunion doit avoir lieu entre le 15ème et le 20ème jour de l'envoi de la lettre; les créanciers se
présente en personne ou se font représenté par une personne muni d'une procuration spéciale, le
syndic fait un rapport sur l'état de redressement judiciaire. l'accord individuelle de chaque
créancier présent ou représenté e recueilli par écrit

b règles spéciales concernant les personnes morales:


Lorsqu'il s'agit d'une personne morale, la préparation du plan est liée à la reconstitution des
capitaux et à l'élimination des influences des dirigeants incompétents.
1. reconstitution du capital:
Lorsque le syndic envisage de proposer au tribunal un plan de continuation impliquant une
modification du capitale, il demande au conseil d'administration, au directoire ou au gérant selon le
cas, de convoquer une assemblée générale extraordinaire, l'assemblée des associés. Si du fait
des pertes constatées dans les documents comptables, des capitaux propres sont inférieurs au
quart du capital social l'assemblée est d'abord rappelée à reconstituer les capitaux à concurrence
du montant proposé par le syndic qui ne peut être inférieur au quart du capital social; la seul
solution possible est l'augmentation du capital susceptible de procurer à l'entreprise des capitaux
frais dont elle a besoin.
l'assemblée peut également être appelée à décider l'augmentation du capital en faveur d'une ou
plusieurs personnes qui s'engagent à exécuter le plan. Si dans les sociétés anonymes les anciens
actionnaires ne veulent pas ou ne peuvent pas participer à l'augmentation du capital, ils sont
appelés à renoncer à leur droit préférentiel de souscription au profit des étrangers qui acceptent
d'apporter les capitaux nécessaires. A défaut, la société est exposée à une cession ou à une
liquidation.

2. élimination de l'influence des dirigeants:


le tribunal peut prendre les décisions préparation à l'adoption du plan s'il estime que la survie de
l'entreprise le requiert le tribunal peut exiger le remplacement d'un ou plusieurs dirigeant sociaux et
subordonnées l'adoption du plan de redressement à son remplacement, pour éviter que les
dirigeants évincer n'use de leur pouvoirs d'associé pour entraver la nouvelle politique de
l'entreprise, le tribunal peut prononcer l'insécurité??? de l'entreprise ou des parts sociales détenus
par le droit de vote qu'il lui est attaché sera exercé pour une durée qu'il fixe par un mandataire de
justice désigné à cet effet. le tribunal peut encore ordonner la cession des actions ou parts socials
des dirigeants, le prix de cession étant fixé à dire d'expert;

B. la gestion de l'entreprise:
la gestion de l'entreprise comporte des restrictions au pouvoir du débiteur et des règles concernant
la continuation de l'activité des règles sociales:
a. restriction au pouvoir du débiteur:
1. pvr du débiteur dans la gestion:
Ses pouvoirs dépendent de la mission confiée au syndic, le débiteur peut assurer la gestion de
l'entreprise sous la surveillance du syndic mais la notion de surveillance n'a pas de sens juridique
et la mission de syndic dans ce cas reste vague. le syndic peut cependant être chargé d'assister le
débiteur pour tous les actes concernant la gestion ou certain d'entre eux ou d'assurer seul
entièrement ou en partie la gestion de l'entreprise dans toutes ces situations, le législateur
n'indique pas les critères qui doivent guider le tribunal pour fixer la mission du syndic on peut donc
admettre que la formule qui sera retenue par le tribunal devrait être celle qui assure au mieux la
continuation de l'activité comme tout hypothèse le syndic peut faire fonctionner sous sa signature,
les comptes bancaires ou postaux dont le débiteur est titulaire.
2. interdiction du paiement des dettes antérieurs au jugement d'ouverture:
La loi interdit au débiteur comme au syndic de payer en tout ou en partie toute créance née
antérieurement au jugement d'ouverture de la procédure, un tel acte ne pourrait entraver le
redressement espéré et porterait atteinte à l'égalité entre créanciers. L'interdiction concerne toutes
les créances mais le juge commissaire peut autoriser le débiteur ou le syndic selon le cas à payer
une créance antérieur au jugement ou retirer une chose remise en gage lorsque ce retrait est
justifié par la poursuite de l'activité de l'entreprise , tout paiement effectué en violation de
l'interdiction est annulé à la demande de tout intéressé présenté dans un délai de 3 ans à compter
de l'acte interdit.

b. la continuation de l'activité:
La loi pose le principe que l'activité de l'entreprise est poursuivie après le prononcé du jugement
de redressement judiciaire, cependant à tout moment le tribunal peut ordonner la cessation de
cette activité et prononcer la liquidation judiciaire. Le tribunal statue sur la demande motivée du
syndic, d'un contrôleur du chef de l'entreprise ou d'office et dans tous les cas sur rapport du juge
commissaire. La cession partielle de l'activité peut être ordonnée indépendamment de la
liquidation judiciaire. En effet, on conçoit la cession d'une branche d'activité déficitaire sans que
soit prononcée la liquidation judiciaire. La cession partielle permet justement un allégement pour le
redressement de l'entreprise. La continuation de l'activité de l'entreprise suppose la conclusion de
nouveau contrat dans le cadre des pvrs respectif du débiteur et du syndic et souvent le maintien
des contrats en cours d'exécution. par ailleurs, le législateur fait une distinction entre les créances
dont l'origine est antérieure au jugement qui ouvre la procédure et les créances nées
régulièrement après le jugement d'ouverture.

09:59 5 déc. 2022

3. sort des créances naient régulièrement après le jugement:

3-1: principe de la priorité des créances:


la loi reconnait aux créanciers postérieurs parraport aux créanciers antérieurs à l'ouverture de la
procedure le réglement de leur créance qui doit s'effectuer par préférence à celui des créanciers
antérieurs, ce traitement de faveur des créanciers postérieurs et d'ordre pratique. en effet, pendant
cette phase de la procédure l'activité doit etre poursuivi et elle ne peut l'etre que si les créances qui
laissent en cette occasion bénéficie d'une garantie de paiement.

3-2: la nature des créances:


il s'agit de toutes les créances naient de la poursuite de l'activité apres le jugement d'ouverture, la
loi ne distingue pas. les créances concernées peuvent avoir une origine contractuelle ou légale les
creances d'origine contractuelle seront normamelement les plus nombreuses qu'elle naisse de
contrat continué ou de contrat nouveau. les principales creances d'origines légale sont
habituellement celle du tresor et de la securité sociale.

3-3: le reglement des creances:


les creances naient regulierement apres le jugement d'ouverture du redressement sont payées par
prioritées à toutes autres créances assorties ou non de suretés. Les créanciers postérieurs ne sont
pas tenu de faire reconnaitre leur créance par la procédure applicable aux créanciers antérieurs.
c. Assemblée des créanciers:
lors de l'ouverture de la procedure de redressement judiciaire une assemblée des créanciers doit
etre constitué à l'egard de toutes autres entreprises soumisent à l'obligation de désigner un
commissaire aux comptes et dont le chiffre d'affaire annuel est supérieur à 25 millions de DHs ou
le nombre de salarié dépasse 25 salariés pendant l'année qui précede celle de l'ouverture de la
procédure. A la demande du syndic, le tribunal peut ordonner par jugement motivé la constitution
d'une assemblée des creanciers meme si les conditions precitées font défauts. Ledit jugement
n'est susceptible d'aucun recours.
1. Attribution: l'assemblée se réunit en vue de se prononcer sur :
premierement, le projet du plan de redressement proposé par le syndic assurant la
continuiation de l'entreprise.
deuxiement, le projet de plan de redressement assurant la continuation de l'entreprise
proposé par les créanciers.
troisiément, la modification dans les objectifs et les moyens du plan de redressement
assurant la continuité de l'entreprise lorsque la modification dans les objectifs et les moyens du
plan de continuation à pour conséquence d'impacté nég tivement les remises et délais accepté
par les créanciers.
4. demande de remplacement du syndic désigné:
5. la cession d'un ou de plusieurs actifs indispensables à l'éxecution du plan:

2. composition:
l'assemblée se compose de : 1. le chef de l'entreprise
2. le syndic président sauf le cas où l'assemblée se réunit pour délibérer sur
la proposition de son remplacement, elle est alors présidé par
le juge commissaire.
3. les creanciers
3. le rapport avec le tribunal;
lorsque l'assemblée approuve le plan de redressement proposé par le syndic, ce dernier le soumet
au tribunal dans le jour ouvrables suivant la date de la reunion de l'assemblée. le tribunal approuve
le pln dans un délai de 8jrs à compter de sa saisine. lorsqu l'assemblée rejette le plan de
redressement proposé, les créanciers n'ayant pas voté pour ce plan sont tenu de présenter au
syndic un plan alternatif dans un délai de 15jrs à compter de la date de la réunion de l'assemblée.
aucun plan alternatif n'est recevable s'il na pas etait signé par la majorité des creanciers n'ayant
pas voté pour le plan du syndic. Auncun créanciers ne peut signer plus d'un plan alternatifs si le
projet de plan alternatif prévoit des remises qui dépassent celle obtenue pendant la période de
consultation, l'accord ecrit des créanciers ayant consentit les nouvelles remises devra y etre jointe.
l'assemblée devra se prononcer sur le plan alternatif et convoqué par le syndic dans le jour
ouvrable, suivant la date de sa reception. si l'assemblée approuve le plan alternatif, ce dernier sera
soumis au tribunal par le syndic dans le jour ouvrable suivant la reunion de l'assemblée. Le
tribunal parcoure le plan alternatif dans un délai de 10jrs à compter de sa saisine. A defaut de
presentation, d'un plan alternatif par les créanciers dans les délais prévus ou de décision de
l'assemblée sur le plan qu'ils ont proposées, le syndic saisit le tribunal dans le jour ouvrables
suivant l'expiration du délai prévus ou suivant la reunion de l'assemblée selon le cas. du projet du
pkan de continuation qu'il a proposé auparavant, le tribunal approuve ce plan dans un délai de
10jrs à compter de sa saisine. Le tribunal approuve le plan de continuation lorsqu'il lui apparait que
les sommes qui seront obtenus par les créanciers dans le cadre du plan de redressement dépasse
celle qui aurait été obtenue si la liquidation judiciare a été décidé. L e défaut d'approbation par le
tribunal du projet du plan entraine une nouvelle réunion de l'assemblée des créanciers convoquée
par le syndic en vue de se prononcer sur la proposition d'un nouveau plan lorsuqe l'assemblée
accepte les remises proposées dans le cadre de la modification dans les objectifs et les moyens
du plan de continuation le syndic soumet au tribunal le procés verbal de l'assemblée dans le jour
ouvrable suivant la date de sa réunion au fin d'approbation dans les 10jrs suivant la date de sa
saisine. lorsque l'assemblée rejette les remises proposées chaque créanciers ayant exprimé ce
rejet peut présenter au syndic de nouvelles remises . dans ce cas, ce dernier dresse un rapport qui
mentionne les remises proposées, il en saisit le tribunal dans le jour ouvrable suivant la date de la
réunion de l'assemblée au fin d'approbation dans les 10 jrs suivant la date de sa saisine.

Parg 2: Approbation et mise en oeuvre du plan :


apres avoir appeler le debiteur, les controleurs, les delegués du personnel le tribunal décide au
vue du rapport du syndic, il arrete un plan de redressement orientée vers la continuation ou la
cession de l'entreprise ou prononce la liquidation . la continuation et la cession de l'entreprise sont
2 methodes qui permettent le maintient de l'activité et de l'emploi et l'apurement du passif. la
continuation de l'entreprise peut etre faciliter par la cession de certaines branches d'activités et
une restrcturation appronfandies qui s'accompagne d'un reglement des creances. La cession des
enreprises tend à permettre la continuation de l'activité dans une nouvelle structure juridique. le
prix de la cession est alors reparti entre les creanciers. le plan designe les personnes tenues de
son execution et mentionne l'ensemble des engagements qui ont etait souscrit par elle envers le
débiteur ou le syndic et qui sont nécesssaires au redressement de l'entreprise, il s'agit nottement
du finanssement de l'entreprise, du reglement du passif nait anterieurement au jugement
d'ouverture ainsi que les garanties fournient pour en assurer l'execution.

A. la continuation de l'entreprise.
le tribunal decide la continuation de l'entreprise lorsqu'il existe des possibilités sérieuses de
redressment, le plan de continuation restitue au débiteur l'administation de son entreprise; en effet,
le jugement arrete le plan tel qu'il a était proposé par le syndic ou ld modifier si le débiteur est une
personne morale la personnalité morale subsiste mais le debiteur doit regler son passif anterieur
au jugement declaratif dans les conditions arreté par le tribunal sous la menace de cession ou de
liquidation.
a. la modification de l'entreprise:
1. adjonction, arret ou cession de certaines branches dactivité:
la continuation de l'entreprise est accompagnée s'il ya lieur de l'arret de l'adjontion ou de la
cession de certaines branches d'activités; l'adjonction est peu probable car l'entreprise est deja en
difficulté sauf evidemment dans le cas ou certaines branches peuvent constituer un avantage pour
celle deja existante, larret ou la cession de certain branche doivent repondre au meme
consideration mais contrairement à l'adjenction, il s'ne susceptible plus que celle ci d'alleger
l'exploitation des autres secteurs.
2. l'inialibilté temporaires de certains biens:
dans le jugement qui arrete ou modifie le plan , le tribunal peut decider que les biens qu'il estime
indispensable à la continuation de l'entreprise ne pourrant pas etre alliener sans son autorisation
pour une durée qu'il fixe et qui n'est pas necessairement celle du plan. tout acte passé en violation
de ces dispositions est annulé à la demande de tou interessée présenté dans le délai de 3 ans à
compter de la conclusion de l'acte.
b. appurement du passif:
le CC accorde un traitement prioritaire aux créances nait regulierement apres le jugement
d'ouverture si elle ne soont pas payé à son echéance en cas de continuation , elle sont payé par
priorité à toutes les autres créances assorties au nom de suretés. lorsque les creanciers consultés
par le syndic ont envisager l'octroi de délai et de remise le ribunal leu en donne acte. Le cas
echéant, il peut reduire les delais et remises acceptées par les creancizers quant aux creanciers
qui n'ont acceptée ni délai ni remise le tribunal ne peut pas leur imposé de remise contre leur gré.
En revanche, il peut imposer à tous des delais uniformes de paiement. Ainsi, à la difference de
cession d'entreprise la continuation de l'entreprise n'entraine pas l'exigibilité anticipée des
cfreances à termes qui sont payables au echeance convenues . Les delais imposées par le
tribunal peuvent meme exceder la durée du plan. en cas de vente d'un bien grevé d'un
namtissment ou d'un hypothéque, le creancier beneficaire de ces suretés sont payées sur le prix
qpres le paiement desc creanciers qui les priment comme les salariés. ils peuvent aisni etre payer
pkus tot que ne le prevoyait le plan

B. la cession de l'entreeprise:
elle a pour but d'assurer le maintien d'acitivités susceptibles d'exploitation autonome de tout ou
pzrtie des emplois qui y sont attachés et d'appurer le passif.
a. modalités de la cession
1. offre d'acquisition: les offres de reprises de l'entreprise en difficulté peuvent etre deposer dés
le jugement qui ouvre la procedure de redressement judicciare . les offres douvent etre recu par le
syndic dans le délai fixé par celui ci et qu'il a porté à la connaissance des controleurs, tout offres
doient indiquer :
1. les previsions d'activités de financements*
2. le prix de cession et ses modalités de reglement
3. la date de la realisation de la cession
4. le niveau et le sperspectives d'emploi justifiait par l'activité considérée
5. les garanties souscrites en vue d'assurer l'execution de l'offre
6. les previsions de vente d'acctif au cours des 2 années suivant la cession, le juge commissaire
peut demander des indications complementaires, le syndic donne au tribunal tout element
permettant de verifier le caractere serieux de l'offre.

2. la decision du tribunal
il appartient au tribunal , l'objet de la cession qui peut etre l'entreprise envisageait globalement ou
un enssemble delement dexploitation qui forme une branche complete et autonome d'activité.
Entre plusieurs condidats le tribunal retient l'offre qui permet dans les meilleurs conditions
d'assurer le plus durablement l'emploi attaché à l'ensemble cédé et le paiement des créanciers. Un
plan de redressement n'est serieux que si le prix de cession permet d'assurer au moins une partie
notable du passif à défaut il faut prononce la liquidation.

3. cession judiciaire de certains contrats. le cc confert au tribunal des pvrs exorbitants il


determine les contrats de crédit bails, de location ou de fourniture qui sont necessaires au maintien
de l'entreprise au vue des observations des cocantractants du debiteur transmisent par le syndic,
le jugement qui arrete le plan emporte cession de ces contrats.

4. la realisation des operations:


en execution du plan arreté par le tribunal le syndic passe tous les actes nécessaires à la
réalisation de la cession dans l'attente de l'accomplissement de ces actes, il peut sous sa
responsabilité confié au cessionnaire la gestion de l'entreprise.

b; effets du plan de cession


1. indisponibilités de l'acctif céder:
le cc pose un principe d'interdictionn afin de garantir la substance de l'entreprise tant que le prix de
cession n'est pas integralement payé à l'exception des stocls le cessionnaire ne peut aliéner ni
donner en garantie ou en location les biens corporels ou incorporels qu'il a acquis, la loi prévoit un
assouplissement qui contribue à limité la portée du principe posé. l"aniénation totale ou partielle
des biens cédées, leur affectations à titre de sureté, ou leur location peuvent etre autorisé par le
tribunal apres rapport du syndic.

2. Sort des biens non compris de la cession:


dans la mesureoù la cession d'entreprise totale ou partielle est une operation globale portant sur
un ensemble d'elements susceptibles d'exploitation autonome. on peut consevoir que certains
biens qui ne sont pas utiles dans les branches des activités céder reste en dehors du plan c'est
bien ce qui resulte de la loi qui décide quand l'abence de plan de continuation de l'entreprise, les
biens qui ne sont pas compris dans le pplan de cession sont vendus pr le syndic.

3. le paiement des creanciers: es l'une des principales differenes qui separent la continuation de
l'entreprise de la cession: dans le 1er cas, celle ci s'insere dans la procedure generale qui tend à la
continuation de l'entreprise, donc elle n'emporte pas exigibilité immédiate des creances en cas de
cession totale, le prix de la cession doit etre répartis entre les crénciers.

4. les biens grevés de sureté speciale:


lorsque l'ensemble cédé comporte des biens grevés d'un nantissement ou d'une hypothéque d'une
part, une quote part du prix est affecté par le tribunal a chauqe bien pour l'exercice du droit de
preferente des creanciers; d'autre part, les creanciers inscrit sur les biens cédées ne peuvent pas
exercer leur droit de suite contre le cessionnaire de l'entreprise. le droit de suite ne peut etre
exercer que si le cessionnaire aliéne à son tour le bie grevé.

5. la cloture des operations :


le tribunal prononce la cloture de la procedure apres le paieemnt du rprix de la cession et sa
repartition entre les creanciers, le syndic psse tout les actes necessaires à la realisation de la
cession. la mission du syndic dure jusqu'a la cloture de la procedure.

IIII. LIQUIDATION JUDICIAIRE.


A tout moment le tribunal peut ordonner la liquidation judiciaire , à la demande du syndic d'un
controleur, ou d'office si aucun plan de redressment n'apprait possible. la liquidation judiciaire peut
aussi sanctionner l'echec du plan arreté par le tribunal et proposer par le syndic. si le débiteur
n'execute pas ses engegements fixé par le plan, le tribunal prononce la resolution du plan, qui ne
peut tendre qu'à la liquidationn judiciare. Le tribunal statue apres avoir entendue le rapport du juge
commissaire, cd rapport doit permettre eu tribunal d'apprecier exactement l'impossibilité où se
trouve le débiteur de presenter un plan de redressement .

SECTION I: le désaisissement du cebiteur:


1. principe:
le jugement qui prononce la liquidation judiciaire emporte de plein droit, à partir de sa date;
désaississement pour le debiteur de l'administration et de la disposition de ses biens. meme de
ceux, qu'il a acquis à quelques titres que ce soit tant que la liquidation judiciare n'est pas cloturé.
les droits et actions du debiteur ,concernant son partimoine son exercée pendant toutes la durée
de la liquidztion judiciaire par le syndic . le desaisissement englobe tous les biens du debiteur qui
présentent pour le creancier une valeur patrimoniale. il s'applique à tous les biens qui
apppartiennent au debiteur lors du jugement qui declare la liquidation judicciare et dont la
consistance peut etre etablie par un inventaire. Il s'applique egalement au bien à venir qui peuvent
échoire au debiteur tant qu'il est en etat de liquidation judciaire.

2. conséquences:
le debiteur seul ne peut passer aucun contrat et en particulier consentir aucune aliénation. le
désaisissement rappe ensuite les paiements, le debiteur ne peut pas payer un de ses creanciers et
le paiement n'etant pas fait valablement, le créancier doit restituer ce qu'il a reçu. enfin, le debiteur
dessaisine peut exercer, aucune action en justice et doivent etre representer par le syndic dans
tous les actes de procedure.

3. la continuation de l'activité et des contrats:


si l'interet general ou celui des creanciers l'exige, le maintien de l'activité peut etre autorisé par le
tribunal pour une période dont il fixe la durée soit d'office, soit à la demande du syndic ou du
procureur du Roi. en plus, la continuation des contrats en cours peut etre utile au maintien de
l'activité en particulier lorsuqu'elle concerne le bail.

SECTION II: la réalisation de l'actif:


1. la vente des immeubles:
les ventes d'immeubles en lieu suivant les formes prescrites en matiere de saisie immobiliere,
apres avoir receuillit les observations des controleurs , le debiteur et le syndic entendue. le juge
commissaire détermine la mise à prix des conditions essentielles de la vente et les modalités de la
publicité. En outre, dans les memes conditions si la consistence des biens leur emplacemement ou
les offres reçus permettent d'envisagerune cession amiable plus avantageuses celle ci peut etre
autoriser par le juge commissaire.

2. vente d'unité de production:


le soucis d'assuré le maintien d'activité susceptible d'exploitation autonome qui inspire la cession
d'entreprise se retrouvent dans les operations de liquidation des unités de productions composées
de tous ou parties de l'actif mobilier ou immobilier peuvent l'objet d'une cession globale par le juge
commisssaire.

3. la vente des autres biens:


le juge commissaire ordonne la vente aux encheres publics ou de gré à gré des autres biens du
debiteurs, le debiteur entendu et apres avoir receuillit les observations des controleurs, le juge
commissaire fixe le prix et les conditions de la vente et il peut demander que le projet de vente
amiable lui soit soumis afin de verifier si les conditions qu'il a fixé ont etait respecté

SECTION III: apurement du passif;


1. etablissemznt de l'etat de creance:
les titulaires de creance né regulierement apres le jugement d'ouverture de la procedure exerce
leur droit sans etre assujettis à zucune procedure de verification quant au creancier antérieur. les
operations de verifications sont achevés par le syndic en meme temps qu'il procede aux
operations de liquidation

2. exigibilité des creances à terme:


le jugement qui prononce la liquidation judiciaire rend exigible les créances qui nétait pas échut à
la date d'ouverture du redressement judiciaire. en effet ces creances n'etait pas devenu exigible du
fait du jugement de redressmeent judiciare. elles ne deviennent du fait du jugement de liquidation
judicaire pour les besoins d'une liquidation globale de l'acctif

3. retablissement du droit cd poursuite individuelle pour cetain creancier


les creanciers titulaire d'un nantissement ou d'une hypotheque ainsi que le tresor public
recouvrene tleur droit de poursuite individuelle des lors qu'ils ont declaré leurs creances n'a pas
entrepris dans le delai de 3mois à compter du jugement qui prononce la iquidation judiciaire

4. cloture des operations:


A tout moment le tribunal peut prononcer la cloture de la liquidation judiciare meme d'office, le
debiteur entendu et ce rapport du juge commissaire dans 2 grp de cas, il en est ainsi lorsqu'il
n'existe plus de passif exigible pour que le syndic dispose de somme suffisante pour désinteresser
le creancier en second lieu, il y a cloture de la liquidation lorsque la poursuite des operations de
liquidation judiciare est rendu impossible en raisin de l'insuffisance de l'actif.

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