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Le droit des entreprises en difficulté regroupe l'ensemble des dispositions qui régissent les
défaillances des entreprises. Cette dénomination est récente et se substitue à celle plus
connue et plus traditionnelle de droit des Faillites ou de droit des procédures collectives qui
puise ses origines dans le droit romainn. Cet evolution de terminologie révèle en réalité un profond
bouleversement de cette matière qui primitivement constituait le droit du
règlement des dettes d'un commerçant et qui aujourd'hui est devenu un droit économique destiné
à régler les difficultés des entreprises en état de cessation de paiement ou simplement qui
rencontre des difficultés financières. D'un point de vue historique, ce droit est passé par 4 étapes
au Maroc:
1ère Étape: Avant le protectorat: il n’y avait pas de cadre juridique spécifique pour les
commerçants et les sociétés. Ces derniers étaient régis par le droit musulman qui donnait au
commerçant un délai pour payer ses dettes, mais s’il est en état de cessation de paiement, le juge
lui interdisait la gestion de ses biens qui seront vendus et le prix de la vente était partager entre les
creanciers.
2eme étape: avait duré 84 ans (1913-1997): se caractérise par l’application du code de commerce
du 12 août 1913 et plus spécialement le livre II relatif aux faillites et la protection des intérêts des
créanciers.
3eme étape: a duré 21 ans (1997-2018): se caractérise par l’application du livre V de la loi 15-95
formant code de commerce de 1996 et qui était relatif au procédure de prévention et le traitement
des difficulté des entreprises. Cette loi donnait la priorité à l’entreprise en permettant sa
continuation même s’il fallait sacrifier les intérêts des autres parties à savoir le chef d’entreprise et
les créanciers.
4ème étape: débutant le 23 Avril 2018, à travers la loi 73-17: qui a abrogé le livre V de la loi 15-95
et l’a remplacé par un nouveau livre qui a introduit certaines nouveautés, notamment: la procédure
de sauvegarde, l’assemblée des créanciers et les procédures transportaliéres des difficultés de
l’entreprise.
part 3: la conciliation:
a. ouverture de procédure de conciliation:
La procédure de conciliation est ouverte à toutes entreprises qui sans être en état de cessation
de paiement et qui rencontrent des difficultés économique, financier ou à des besoins qui ne
peuvent être couvert par un financement compatible avec leurs capacités.
La demande présentée par le chef de l'entreprise comporte un exposé détaillé sur la situation
financière, économique et sociale ainsi que les besoins de financement de l'entreprise et les
moyens pour faire face à ses difficultés. le président du tribunal peut obtenir ces renseignements
susceptibles de donner les infos exactes sur la situation économique et financière de l'entreprise et
ce par l'intermédiaire du commissaire aux comptes s'il y en a ou par le biais des représentants des
salariés, des administrations publics, de toutes personnes de droit public, des établissements de
crédits et d'autres etablissement assimilés ainsi que d'autres établissements assimilés ainsi que
d'autres instances financières et toutes autres parties.
Le président du tribunal peut en outre charger un expert pour réaliser un rapport sur la situation
économique, sociale et financière de l'entreprise et obtenir des établissements de crédits et autres
établissements assimilés ou des instances financières. Tout renseignement susceptible de donner
une information exacte sur la situation de l'entreprise et ceux malgré l'existence d'une disposition
législative contraire.
S'il apparaît au président du tribunal à travers les investigations qu'il a effectuée à travers
l'exposé du chef de l'entreprise, un excès à la demande d'ouverture de la procédure de la
conciliation, que les difficultés que connait l'entreprise sans etre en etat de cessation de paiement
peuvent etre resolues à travers la conciliation il ouvre cette procédure et nomme un conciliateur
pour une durée ne dépassant pas 3 mois mais qui peut être renouvelable une seule fois à la
demande du conciliateur.
Si l'entreprise est en état de cessation de paiement, le président du tribunal transmet le dossier
au tribunal pour l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.
En cas d'ouverture de la procédure de conciliation, le président du tribunal fixe la mission du
conciliateur qui est de réduire les difficultés financières et économiques en recherchant la
conclusion d'un accord avec les créanciers. Il communique au conciliateur les renseignements
dont il dispose et si nécessaire les résultats de l'entreprise.
2 le mécanismes:
le mécanisme de l'alerte consiste une fois encore dans l'institution d'un dialogue avec la direction,
le code du travail prévoit que le comité d'entreprise peut adresser une demande d'explication
l'employeur lorsqu'il constate que la situation est préoccupante, cette demande doit être votée par
le comité d'entreprise et matérialiser dans le procès verbale de la délibération, elle est ensuite
inscrite à l'ordre du jour de la prochaine séance du comité d'entreprise au cours de la séance du
comité d'entreprise, l'employeur peut fournir des explications mais si il ne rassure pas le comté
celui ci ouvrira la seconde phase de la procédure, ainsi le comité établira un rapport d'alerte; ce
rapport analyse la situation et envisage les suites à donner, il est adressé à l'employeur pour
établir ce rapport, le comité de l'entreprise peut entendre le commissaire au compte et l'expert
comptable de l'entreprise qui ne peuvent pas se retrancher derrière le secret professionnel pour
refuser de répondre. c'est alors qu'une 3ème phase peut s'ouvrir, la majorité des membres du
comité d'entreprise de décider de saisir l'organe d'administration ou de surveillance qui sera obligé
de rendre une décision motivée dont il devra informer le comité d'entreprise. Ce droit d'alerte du
comité d'entreprise montre que les salariés sont désormais étroitement associés à la situation
économique de l'entreprise et peuvent prévenir une défaillance de celle-ci.
b. l'instruction
Le président du tribunal ainsi saisi peut solliciter des renseignements de la part de tous les
établissements bancaires ou financiers et également des organismes de sécurités ou de
prévoyances sociales sans qu'il puisse lui opposer les secrets des affaires. Il a également la
faculté de désigner un expert pour faire un rapport sur la situation économique, sociale et
financière de l'entreprise. ces besoins de financements ainsi que les moyens d'y faire face, il
appartient au président du tribunal de fixer la rémunération de l'expert.
c- les pouvoirs du président:
le président du tribunal à la faculté de rejeter la demande de conciliation; s'il estime qu'il est
inopportune (inefficace), pour qu'il convient d'ouvrir une procédure judiciaire parce que l'entreprise
en réalité a cessé ses paiements depuis plus de 45 jours mais il peut également ouvre une
procédure de conciliation et désigner un conciliateur, il statue par voie d'ordonnance et cette
ordonnance est susceptible d'appel dans les 10jours de son prononcé. Si le président ouvre une
procédure de conciliation il doit désigner un conciliateur dont le choix est en principe libre. Il peut
nommer un professionnel, un expert comptable ou un avocat par exemple. En outre, le débiteur
peut proposer un conciliateur au président et à l'inverse, il peut dans certain cas, récuser celui que
le président a choisi, il est donc associé à la procédure. La rémunération des mandataire est de
conciliateur est déterminé à l'amiable et à défaut judiciairement par une décision du président du
tribunal susceptible de contestation devant le premier président de la cour d'appel. le conciliateur
est nommé pour 4 mois au maximum, sa mission pouvant à sa demande être prolongé pour un
mois par décision motivée, il a pour mission de favoriser la conclusion entre le débiteur et ses
principaux créanciers, ainsi que, le cas échéant, ses cocontractants habituels d'un accord amiable
destiné à mettre fin aux difficultés de l'entreprise, il peut également présenter toute proposition se
rapportant à la sauvegarde de l'entreprise, à la poursuite de l'activité économique et au maintien
de l'emploi, son intervention est purement morale, il ne dispose pas de pouvoir de coercition, son
efficacité dépendra donc de sa dimension personnel et de sa capacité à convaincre les créanciers
de la nécessité de conclure un accord à l'amiable avec leur débiteur, il est tenu au secret
professionnel dans l'exercice de sa profession. Pour faciliter la conclusion de l'accord, la loi prévoit
diverse mesures:
Premièrement, le conciliateur peut obtenir du débiteur tout renseignement utile et le président du
tribunal lui communique les renseignements dont il dispose.
Deuxièmement, les administrations financières, les organismes de sécurité sociale, et les
institutions gérant le régime d'assurance chômage peuvent consentir des remises de dettes.
Troisièmement, si un créancier poursuit le débiteur au cours de la procédure de conciliation, le
juge qui a ouvert cette procédure peut, à la demande du débiteur qui après avoir été éclairé par le
conciliateur, lui imposer des délais de paiements. L'intervention du conciliateur peut aboutir à la
conclusion d'un accord. Cet accord peut être conclu avec tous les créanciers, ou seulement avec
certains d'entre eux, dès lors qu'il s'agit des principaux créanciers.
d-constatation de l'accord:
Il est constaté par le président du tribunal qui lui donne force exécutoire, il statue au vue d'une
déclaration certifiée du débiteur, attestant qu'il ne se trouvait pas ou ne se trouve plus en état de
cessation des paiement, l'accord et ses annexes sont déposés au greffe. Des copies peuvent être
délivrées aux parties, elles valent titre exécutoire. L'accord a au moins la valeur d'un contrat et
oblige ceux qui l'ont signé à le respecter. La constatation de l'accord par le président lui donne
force exécutoire et les créanciers peuvent s'en prévaloir.
e- l'homologation de l'accord:
En outre, l'accord est susceptible d'être homologué à la demande du débiteur, non pas le président
du tribunal, mais par le tribunal lui-même sous certaines conditions, il est alors soumis à publicité.
L'homologation du tribunal est subordonnée à 3 conditions:
Premièrement, le débiteur n'est pas ou n'est plus en état de cessation de paiement.
Deuxièmement, les termes de l'accord sont de nature à assurer la pérennité (survie) de
l'entreprise.
Troisièmement, l'accord ne porte pas atteinte aux intérêts des créanciers non signataires. Cela
signifie, que le président du tribunal peut imposer aux créanciers qui n'ont pas été partie à l'accord
les délais de paiement.
1. l'accord impossible:
En cas d'impossibilité de parvenir à un accord, le conciliateur présente un rapport au président du
tribunal, celui -ci met fin à sa mission, et à la procédure de conciliation sa décision est notifiée au
débiteur.
A. détermination du débiteur:
1; qualité du débiteur:
l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire s'applique à tous commerçants et à toutes
sociétés commerciales. Notant que pour le commerçant, le défaut d'inscription au registre de
commerce n'empêche pas celui-ci d'encourir le redressement judiciaire sous prétexte qu'il fait le
commerce sans être inscrit, quant aux sociétés commerciales celle-ci sont le champ d'application
principale du redressement judiciaire . ce champs d'application est très étendue puisque la loi
déclare commerciale par leur forme quelque soit leur objet toutes les sociétés
2. la cessation d'activité :
l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire est subordonnée à 2 conditions:
1. Il faut que la cessation des paiements soit antérieure à la cessation de l'activité du débiteur. la
cessation de l'activité peut résulter de la radiation du registre de commerce puisque le débiteur est
considéré commerçant jusqu'à la date de sa radiation,
2. il faut ensuite que la procédure soit ouverte dans l'année de la cessation de l'activité, autrement
dit le redressement judiciaire doit être demandé dans l'année qui suit cette dernière
3. le décès de l'exploitant:
Le redressement judiciaire peut être prononcé si l'exploitant est décédé en état de cessation de
paiement, la procédure est ouverte à son encontre dans les 6 mois qui suivent son décès.
B. la saisine du tribunal;
dans le cas où le redressement judiciaire sanctionne la cessation des paiements, le tribunal
dessaisiti soit par le chef de l'entreprise soit par le créancier, dans le cas où le débiteur avait
bénéficier d'une procédure de prévention externe ou de sauvegarde et n'a pas respecter les
engagements financiers concluent avec ses créanciers, le tribunal peut aussi se saisir d'office ou
être saisi par le ministère public.
1. la demande du débiteur:
Le chef d'entreprise doit déclarer la cessation des paiements de la société au greffe du tribunal
dans le délai de 30jours à compter de cette cessation, cette déclaration incombe aux dirigeants (
présidents, administrateurs, membres du directoire, directeurs généraux, gérants). En effet, ces
diverses personnes s'exposent à la déchéance commerciale si elles ont omis de faire la
déclaration dans le délai prescrit, l'objectif étant de parvenir à redresser à temps l'entreprise et à
éviter sa disparition.
2. la demande des créanciers:
Tout créancier à le droit de demander le redressement judiciaire d'un commerçant qui a suspendu
ses paiements. La qualité de la créance est indifférente dès lors que le créanciers parvient à
prouver l'état des cessation des paiements. Cet état est prouvé lorsque le créancier peut établir
l'existence d'un passif exigible qui n'est pas payé, son action n'est enfermée dans aucun délai et
peut donc être exercée tant que dure les cas de cessation de paiement.
3. la saisine d'office par le procureur du roi:
la saisine d'office où à la demande du ministère public est prévue dans le cas de l'inexécution des
engagements financiers conclus dans le cadre de la procédure de prévention externe ou de
sauvegarde. Mais le droit du tribunal d'ouvrir d'office une procédure de redressement judiciaire ne
veut pas dire qu'il ne doit pas entendre ou au moins convoquer le débiteur avant de déclarer le
redressement judiciaire. En effet, il s'agit d'assurer le droit de la défense et c'est pourquoi le
législateur a posé en règle générale que le tribunal statue sur l'ouverture de la procédure après
avoir entendu ou dûment appelé le débiteur en chambre du conseil.
C. le jugement:
1. le prononcé de jugement:
Le tribunal statue après avoir entendu ou dûment appelé en chambre du conseil le débiteur dans
les délais de 15 jours de la saisie. Il décide l'ouverture du redressement judiciaire qu'il apparaît que
la situation de l'entreprise n'est pas compromise. Le jugement fixe la date de la cessation des
paiements à défauts, celle-ci est réputée avoir lieu à la date du jugement qui la constate, le
jugement qui ouvre la procédure est notifié au débiteur par les soins du greffier dans les 8 jours de
sa date.
2. la mise en place du personnel de redressement judiciaire:
Le jugement doit en outre désigner les personnes qui seront chargées de surveiller d'assister ou
de représenter le débiteur. Le tribunal désigne un de ses membres qui sera juge commissaire et
syndic.
2-1. le juge commissaire:
C'est un juge du tribunal chargé de veiller au déroulement rapide de la procédure et à la protection
des intérêts en présence, les attributions ce juge sont plus étendues qu'elle ne l'était dans l'ancien
régime de la faillite. Dans ce dernier régime, il ne décidait que sous le contrôle du tribunal. Le code
de commerce actuel ne le soumet plus à ce contrôle et de plus augmente de façon importante sur
certains points ses pouvoirs dans le souci évident de simplification et de rapidité. Il a notamment le
pouvoir d'ordonner ou d'autoriser un grand nombre d'actes qui dépasse la compétence du syndic
ou du débiteur. Le juge commissaire statue par ordonnance sur les 2 modes: contestations et
revendications relevant de sa compétence. Les ordonnances du juge commissaire sont
immédiatement déposées aux greffes du tribunal , elles font l'objet d'un recours devant la cour
d'appel.
2-2. le syndic:
La fonction de syndic est exercée par le greffier mais la loi donne au pouvoir au tribunal de
nommer un tiers à la place du syndic, il pourra ainsi nommer un administrateur de société
hautement qualifié en attendant que soit formé les greffiers pour cette mission difficile qui est celle
de syndic. Ce dernier joue en effet, un rôle essentiel car il est chargé d'établir un bilan financier
économique et social de l'entreprise et de proposer au juge commissaire un plan de redressement
dans la mesure où celle-ci peut encore être sauvée. Le code de commerce permet au tribunal de
le remplacer à la demande du juge commissaire . Le syndic peut aussi être remplacé par le
tribunal sur réclamation du débiteur ou d'un des créanciers de l'entreprise, c'est une sorte de
récusation qui permet aux intéressés de protéger leur droit contre un syndic imcompetent.
3. la publicité:
L'état de redressement judiciaire créé par la décision du tribunal est mentionnée sur le registre de
commerce, un avis de la décision est publié dans un journal d'annonce légale et au bulletin officiel
dans les 8 jours de sa date. cet avis est en outre affiché au tribunal dans un panneau réservé à cet
effet
3. offre de reprise:
D'une certaine façon l'entreprise défaillante est à vendre dès le déclenchement du redressement
judiciaire le législateur donne ainsi la possibilité à des tiers à l'entreprise de faire des offres pour
maintenir l'activité de l'entreprise ainsi le CC prévoit cette intervention des tiers dès l'ouverture de
la procédure, les offres doit être soumisent au syndic immédiatement selon l'une des modalités
susceptibles d'être envisagé par le plan.continuation de l'entreprise cession ou liquidation
judiciaire. Les offres sont annexées au rapport du syndic qui ont fait l'analyse. Le CC définit les
conditions dans lesquelles les offres ainsi faites obligent leur auteur. L'offre ne peut être modifiée
ou retirée après la date de dépôt du rapport du syndic mais cette interdiction ne doit pas empêcher
une amélioration de l'offre primitive. l'auteur de l'offre reste lié jusqu'à la décision du tribunal
arrêtant le plan à condition que cette dernière interviennent dans le mois du dépôt du rapport.
l'auteur ne demeure lié au dela que s'il y consent
B. la gestion de l'entreprise:
la gestion de l'entreprise comporte des restrictions au pouvoir du débiteur et des règles concernant
la continuation de l'activité des règles sociales:
a. restriction au pouvoir du débiteur:
1. pvr du débiteur dans la gestion:
Ses pouvoirs dépendent de la mission confiée au syndic, le débiteur peut assurer la gestion de
l'entreprise sous la surveillance du syndic mais la notion de surveillance n'a pas de sens juridique
et la mission de syndic dans ce cas reste vague. le syndic peut cependant être chargé d'assister le
débiteur pour tous les actes concernant la gestion ou certain d'entre eux ou d'assurer seul
entièrement ou en partie la gestion de l'entreprise dans toutes ces situations, le législateur
n'indique pas les critères qui doivent guider le tribunal pour fixer la mission du syndic on peut donc
admettre que la formule qui sera retenue par le tribunal devrait être celle qui assure au mieux la
continuation de l'activité comme tout hypothèse le syndic peut faire fonctionner sous sa signature,
les comptes bancaires ou postaux dont le débiteur est titulaire.
2. interdiction du paiement des dettes antérieurs au jugement d'ouverture:
La loi interdit au débiteur comme au syndic de payer en tout ou en partie toute créance née
antérieurement au jugement d'ouverture de la procédure, un tel acte ne pourrait entraver le
redressement espéré et porterait atteinte à l'égalité entre créanciers. L'interdiction concerne toutes
les créances mais le juge commissaire peut autoriser le débiteur ou le syndic selon le cas à payer
une créance antérieur au jugement ou retirer une chose remise en gage lorsque ce retrait est
justifié par la poursuite de l'activité de l'entreprise , tout paiement effectué en violation de
l'interdiction est annulé à la demande de tout intéressé présenté dans un délai de 3 ans à compter
de l'acte interdit.
b. la continuation de l'activité:
La loi pose le principe que l'activité de l'entreprise est poursuivie après le prononcé du jugement
de redressement judiciaire, cependant à tout moment le tribunal peut ordonner la cessation de
cette activité et prononcer la liquidation judiciaire. Le tribunal statue sur la demande motivée du
syndic, d'un contrôleur du chef de l'entreprise ou d'office et dans tous les cas sur rapport du juge
commissaire. La cession partielle de l'activité peut être ordonnée indépendamment de la
liquidation judiciaire. En effet, on conçoit la cession d'une branche d'activité déficitaire sans que
soit prononcée la liquidation judiciaire. La cession partielle permet justement un allégement pour le
redressement de l'entreprise. La continuation de l'activité de l'entreprise suppose la conclusion de
nouveau contrat dans le cadre des pvrs respectif du débiteur et du syndic et souvent le maintien
des contrats en cours d'exécution. par ailleurs, le législateur fait une distinction entre les créances
dont l'origine est antérieure au jugement qui ouvre la procédure et les créances nées
régulièrement après le jugement d'ouverture.
2. composition:
l'assemblée se compose de : 1. le chef de l'entreprise
2. le syndic président sauf le cas où l'assemblée se réunit pour délibérer sur
la proposition de son remplacement, elle est alors présidé par
le juge commissaire.
3. les creanciers
3. le rapport avec le tribunal;
lorsque l'assemblée approuve le plan de redressement proposé par le syndic, ce dernier le soumet
au tribunal dans le jour ouvrables suivant la date de la reunion de l'assemblée. le tribunal approuve
le pln dans un délai de 8jrs à compter de sa saisine. lorsqu l'assemblée rejette le plan de
redressement proposé, les créanciers n'ayant pas voté pour ce plan sont tenu de présenter au
syndic un plan alternatif dans un délai de 15jrs à compter de la date de la réunion de l'assemblée.
aucun plan alternatif n'est recevable s'il na pas etait signé par la majorité des creanciers n'ayant
pas voté pour le plan du syndic. Auncun créanciers ne peut signer plus d'un plan alternatifs si le
projet de plan alternatif prévoit des remises qui dépassent celle obtenue pendant la période de
consultation, l'accord ecrit des créanciers ayant consentit les nouvelles remises devra y etre jointe.
l'assemblée devra se prononcer sur le plan alternatif et convoqué par le syndic dans le jour
ouvrable, suivant la date de sa reception. si l'assemblée approuve le plan alternatif, ce dernier sera
soumis au tribunal par le syndic dans le jour ouvrable suivant la reunion de l'assemblée. Le
tribunal parcoure le plan alternatif dans un délai de 10jrs à compter de sa saisine. A defaut de
presentation, d'un plan alternatif par les créanciers dans les délais prévus ou de décision de
l'assemblée sur le plan qu'ils ont proposées, le syndic saisit le tribunal dans le jour ouvrables
suivant l'expiration du délai prévus ou suivant la reunion de l'assemblée selon le cas. du projet du
pkan de continuation qu'il a proposé auparavant, le tribunal approuve ce plan dans un délai de
10jrs à compter de sa saisine. Le tribunal approuve le plan de continuation lorsqu'il lui apparait que
les sommes qui seront obtenus par les créanciers dans le cadre du plan de redressement dépasse
celle qui aurait été obtenue si la liquidation judiciare a été décidé. L e défaut d'approbation par le
tribunal du projet du plan entraine une nouvelle réunion de l'assemblée des créanciers convoquée
par le syndic en vue de se prononcer sur la proposition d'un nouveau plan lorsuqe l'assemblée
accepte les remises proposées dans le cadre de la modification dans les objectifs et les moyens
du plan de continuation le syndic soumet au tribunal le procés verbal de l'assemblée dans le jour
ouvrable suivant la date de sa réunion au fin d'approbation dans les 10jrs suivant la date de sa
saisine. lorsque l'assemblée rejette les remises proposées chaque créanciers ayant exprimé ce
rejet peut présenter au syndic de nouvelles remises . dans ce cas, ce dernier dresse un rapport qui
mentionne les remises proposées, il en saisit le tribunal dans le jour ouvrable suivant la date de la
réunion de l'assemblée au fin d'approbation dans les 10 jrs suivant la date de sa saisine.
A. la continuation de l'entreprise.
le tribunal decide la continuation de l'entreprise lorsqu'il existe des possibilités sérieuses de
redressment, le plan de continuation restitue au débiteur l'administation de son entreprise; en effet,
le jugement arrete le plan tel qu'il a était proposé par le syndic ou ld modifier si le débiteur est une
personne morale la personnalité morale subsiste mais le debiteur doit regler son passif anterieur
au jugement declaratif dans les conditions arreté par le tribunal sous la menace de cession ou de
liquidation.
a. la modification de l'entreprise:
1. adjonction, arret ou cession de certaines branches dactivité:
la continuation de l'entreprise est accompagnée s'il ya lieur de l'arret de l'adjontion ou de la
cession de certaines branches d'activités; l'adjonction est peu probable car l'entreprise est deja en
difficulté sauf evidemment dans le cas ou certaines branches peuvent constituer un avantage pour
celle deja existante, larret ou la cession de certain branche doivent repondre au meme
consideration mais contrairement à l'adjenction, il s'ne susceptible plus que celle ci d'alleger
l'exploitation des autres secteurs.
2. l'inialibilté temporaires de certains biens:
dans le jugement qui arrete ou modifie le plan , le tribunal peut decider que les biens qu'il estime
indispensable à la continuation de l'entreprise ne pourrant pas etre alliener sans son autorisation
pour une durée qu'il fixe et qui n'est pas necessairement celle du plan. tout acte passé en violation
de ces dispositions est annulé à la demande de tou interessée présenté dans le délai de 3 ans à
compter de la conclusion de l'acte.
b. appurement du passif:
le CC accorde un traitement prioritaire aux créances nait regulierement apres le jugement
d'ouverture si elle ne soont pas payé à son echéance en cas de continuation , elle sont payé par
priorité à toutes les autres créances assorties au nom de suretés. lorsque les creanciers consultés
par le syndic ont envisager l'octroi de délai et de remise le ribunal leu en donne acte. Le cas
echéant, il peut reduire les delais et remises acceptées par les creancizers quant aux creanciers
qui n'ont acceptée ni délai ni remise le tribunal ne peut pas leur imposé de remise contre leur gré.
En revanche, il peut imposer à tous des delais uniformes de paiement. Ainsi, à la difference de
cession d'entreprise la continuation de l'entreprise n'entraine pas l'exigibilité anticipée des
cfreances à termes qui sont payables au echeance convenues . Les delais imposées par le
tribunal peuvent meme exceder la durée du plan. en cas de vente d'un bien grevé d'un
namtissment ou d'un hypothéque, le creancier beneficaire de ces suretés sont payées sur le prix
qpres le paiement desc creanciers qui les priment comme les salariés. ils peuvent aisni etre payer
pkus tot que ne le prevoyait le plan
B. la cession de l'entreeprise:
elle a pour but d'assurer le maintien d'acitivités susceptibles d'exploitation autonome de tout ou
pzrtie des emplois qui y sont attachés et d'appurer le passif.
a. modalités de la cession
1. offre d'acquisition: les offres de reprises de l'entreprise en difficulté peuvent etre deposer dés
le jugement qui ouvre la procedure de redressement judicciare . les offres douvent etre recu par le
syndic dans le délai fixé par celui ci et qu'il a porté à la connaissance des controleurs, tout offres
doient indiquer :
1. les previsions d'activités de financements*
2. le prix de cession et ses modalités de reglement
3. la date de la realisation de la cession
4. le niveau et le sperspectives d'emploi justifiait par l'activité considérée
5. les garanties souscrites en vue d'assurer l'execution de l'offre
6. les previsions de vente d'acctif au cours des 2 années suivant la cession, le juge commissaire
peut demander des indications complementaires, le syndic donne au tribunal tout element
permettant de verifier le caractere serieux de l'offre.
2. la decision du tribunal
il appartient au tribunal , l'objet de la cession qui peut etre l'entreprise envisageait globalement ou
un enssemble delement dexploitation qui forme une branche complete et autonome d'activité.
Entre plusieurs condidats le tribunal retient l'offre qui permet dans les meilleurs conditions
d'assurer le plus durablement l'emploi attaché à l'ensemble cédé et le paiement des créanciers. Un
plan de redressement n'est serieux que si le prix de cession permet d'assurer au moins une partie
notable du passif à défaut il faut prononce la liquidation.
3. le paiement des creanciers: es l'une des principales differenes qui separent la continuation de
l'entreprise de la cession: dans le 1er cas, celle ci s'insere dans la procedure generale qui tend à la
continuation de l'entreprise, donc elle n'emporte pas exigibilité immédiate des creances en cas de
cession totale, le prix de la cession doit etre répartis entre les crénciers.
2. conséquences:
le debiteur seul ne peut passer aucun contrat et en particulier consentir aucune aliénation. le
désaisissement rappe ensuite les paiements, le debiteur ne peut pas payer un de ses creanciers et
le paiement n'etant pas fait valablement, le créancier doit restituer ce qu'il a reçu. enfin, le debiteur
dessaisine peut exercer, aucune action en justice et doivent etre representer par le syndic dans
tous les actes de procedure.