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MASTER 

: JURISTE D’AFFAIRE
MODULE : DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTES

          LE SYNDIC

Encadré par : Pr. Ahmed EL HAJJAMI

Réalisé par : Ilias ZAOUI

                     Année Universitaire : 2021/2022


               PLAN

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : le cadre juridique de la fonction du syndic


                  _Section 1 : Statut du syndic
                  _ Section 2 : Rémunération
CHAPITRE 2 : le syndic organe de la procédure collective
                  _ Section 1-Mission du syndic
                  _ Section2 : la responsabilité du syndic
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

     
           INTRODUCTION

Comme les individus, les entreprises naissent, grandissent et meurent. Quand la


disparition est voulue, les associés n’ont de compte à ne rendre à personne, tant
que la procédure est conforme à la loi. En revanche, si elle est motivée par un
dépôt de bilan, il est du devoir de l’Etat, par l’entremise du pouvoir judiciaire,
d’agir pour défendre ses propres droits et ceux des créanciers, salariés compris,
soit pour remettre l’entreprise sur les rails (redressement), soit pour organiser son
extinction (liquidation). Cette intervention est bien codifiée et fait intervenir
plusieurs acteurs : président du tribunal de commerce, juge-commissaire,
contrôleurs… Mais parmi ces professionnels, celui qui a la lourde tâche de
représenter les intérêts des créanciers et de veiller sur l’entreprise est le syndic.
Agissant sous la supervision du juge-commissaire, le syndic demeure l'agent
dynamique des procédures par sa proximité relative des faits et des hommes et
par son expérience des affaires , plus particulièrement des difficultés d'entreprise ,
on peut dire sans risque d'exagération qu'il joue le rôle de cheville ouvrière dans
l'ensembles des procédures de traitement des difficultés de l'entreprise , pour cela
la question qui se pose quelles sont les attributions accordés à ce dernier par le
législateur marocain ?
CHAPITRE 1 : le cadre juridique de la fonction du syndic

Section 1 : Statut du syndic

Au Maroc, le syndic est nommé par le Tribunal de commerce pour un dossier


spécifique. Mais en l’absence de tout cadre réglementaire, sa sélection et sa
désignation ne sont soumises à aucune condition de formation, d’ancienneté ou
de déontologie. Des personnes sans aucun passé de gestionnaire ou de financier
aguerri peuvent se retrouver responsables de dossiers complexes pesant plusieurs
millions de dirhams.

En principe la fonction du syndic est exercée par un greffier, mais vu l'insuffisance


du nombre des agents de greffe compétents dans ces matières, le tribunal peut le
confier à des tiers. En pratique, les experts comptables.

L’absence d’un cadre réglementaire régissant les syndics est frappante, alors qu’en
France la profession d’administrateur judiciaire se prévaut d’une expérience de
plusieurs décennies et qu’elle est régie par un cadre réglementaire bien établi. Il
en est de même des normes et des principes internationaux en matière
d’entreprises en difficulté qui exigent clairement que les professionnels du
domaine, tels que les syndics, soient réglementés», Cette situation constitue un
réel paradoxe vu l’importance des syndics dans la procédure de sauvegarde,
redressement et de liquidation.
Section 2 : Rémunération

En matière d’honoraires, il y a un projet de décret prévoit une rémunération en


fonction de la nature des missions accomplies.

Concernant les opérations et mesures effectuées dans le cadre d’une procédure de


sauvegarde ou de redressement, les honoraires du syndic sont fixés à 2% de la
totalité des créances déclarées dans le passif de l’entreprise, y compris les
créances salariales, faisant l’objet de contestations.

A noter que la somme des honoraires dus par le syndic ne peut, en aucun cas, être
inférieure à 6.000 DH.

Quant à la rémunération supplémentaire du syndic, dans le cadre de la mission de


surveillance de l’exécution du plan de sauvegarde, de continuation ou plan de
cession, elle est calculée selon un taux fixé sur la base des montants remis aux
créanciers, sans être inférieure à 4.000 DH pour chaque rapport périodique
présenté par le syndic dans le cadre de la surveillance de l’exécution du plan.

Concernant la rémunération du syndic dans le cadre d’opérations de liquidation


judiciaire, le texte la fixe à 5% du produit net issu de la réalisation des actifs de
l’entreprise et des sommes encaissées ou recouvrées le cas échéant, sans être
inférieure à 6.000 DH.

Enfin, en matière d’opération de gestion, le syndic perçoit une rémunération fixée


à 2% (hors taxes) des recettes réalisées pendant la période de gestion.
CHAPITRE 2 : le syndic organe de la procédure
collective
Les obligations du syndic sont limitées, il a une obligation de résultat, Le syndic ne
prend pas de décision, donc il n’y a pas de recours contre le syndic. Ce dernier
reçoit les déclarations et c’est le juge commissaire qui décide si les litiges doivent
être traités où rejeté, son rôle principal est de veiller sur le plan de redressement
de sauvegarde ou de liquidation et collecter toute les informations nécessaire (il
peut demander toute les informations, mais ne peut en divulgué)

A l’égard des créanciers, le syndic a seule la qualité pour agir au nom et dans
l’intérêt des créanciers sous réserve des droits reconnus des contrôleurs, c’est ainsi
que le syndic prend toute mesure pour informer et consulter les créanciers.

A l’égard du débiteur, le rôle du syndic varie suivant la nature de la procédure, c’est


ainsi que dans le cadre de redressement judiciaire, et lorsqu’il y a continuation de
la procédure, le rôle du syndic est fixé par le jugement qui le désigne, Sa mission
peut consister soit dans la surveillance des opérations de gestion, soit dans
l’assistance du chef de l’entreprise pour les actes de gestion ou seulement certains
d’entre eux, soit dans le fait d’assurer seul entièrement ou en partie la gestion de
l’entreprise.

Le tribunal peut à tout moment modifier la mission du syndic, d’office ou à sa


demande.

Section 1-Mission du syndic :


1-1 :Procédure de sauvegarde

En effet, selon l’article 561, « la procédure de sauvegarde peut être ouverte sur
demande d’une entreprise qui, sans être en cessation de paiement, fait face à des
difficultés qu’elle n’est pas en mesure de surmonter et qui pourraient entraîner
dans un proche délai la « Cela signifie qu’il y a une double condition. D’abord que
les difficultés, dont doit faire état cette entreprise, ont un caractère sérieux et
exceptionnel et qu’elles peuvent entraîner de manière imminente une cessation
de paiement, ce qui veut dire qu’il y a une urgence. La seconde condition est que
ces difficultés sont insurmontables par les moyens habituels dont dispose
l’entreprise »

Avant l’institution de la procédure de sauvegarde en avril 2018, le code de


commerce proposait, dans le cadre du traitement des difficultés d’entreprises, le
redressement judiciaire et la liquidation judiciaire.

Sachant que tous les espoirs portaient sur la procédure de redressement pour
aider les entreprises à dépasser leurs difficultés, alors qu’elles étaient déjà en
cessation de paiement, on a constaté que le redressement judiciaire n’a pas joué le
rôle qu’on attendait de lui. Au contraire, la grande partie des entreprises qui
arrivaient au tribunal en demandant ce traitement, terminaient en liquidation
après de très longues années de procédure.

Lorsque le tribunal ordonne l’ouverture de la procédure de sauvegarde, cela


engendre trois conséquences essentielles.

    -La première est que le chef d’entreprise conserve ses capacités, malgré le
contrôle du syndic.

    -La seconde est relative à l’arrêt du paiement et des poursuites de toutes les
créances antérieures au jugement d’ouverture.

      -Enfin, les créances nées après l’ouverture de la procédure bénéficient d’un


privilège particulier. Cela s’inscrit dans le cadre de la « logique économique du
texte », puisque le but recherché est « clairement d’inciter les investisseurs ou
partenaires à prêter ou investir de l’argent dans l’entreprise en sauvegarde.

La sauvegarde, même si elle est accordée, n’est pas irréversible. Autrement dit, si
le magistrat reçoit un document ou une information qui lui fait comprendre que
l’entreprise est en cessation de paiement (que ce soit lors du dépôt de la requête
ou pendant la période d’observation), il est en droit de commuer le statut de
sauvegarde et mettre l’entreprise en redressement ou liquidation judiciaire. C’est
ce point de bascule possible qui donne un peu de souplesse et autorise les
magistrats à accorder cette sauvegarde.

A-Période d'observation :

La période d’observation est fixée à 4 mois, renouvelable une seule fois.

Après l’ouverture de la procédure de sauvegarde, le syndic va essayer de


diagnostiquer et inventorier pour savoir quelle est la situation réelle de
l’entreprise. Parce que pour dresser un plan de sauvegarde, il faut connaître le
bilan financier, économique et social de l’entreprise.

Le bilan du syndic devra être transmis au juge commissaire dans le respect du délai
suscité et ce, conformément aux dispositions de l’article 595 du code de
commerce.

Dans son alinéa 4, l’article dispose que « l’affaire est enrôlée après l’écoulement de
10 jours à compter de la date de remise du rapport au juge commissaire ou à
compter de l’expiration du délai précité » (soit 8 mois en cas de renouvellement) .

Pour établir le bilan financier, le syndic devra :

_inventorier les immobilisations et les titres de participation, avant d’analyser le


stock et éliminer, par exemple, les produits périmés. Dans ce cas, le stock sera
diminué et cela sera mentionné dans son rapport.
_ contacter tous les clients et vérifier que le solde qui figure dans le bilan de
l’entreprise est correct. S’il s’avère que la situation financière de l’entreprise est
compromettante le statut de sauvegarde sera commué en redressement ou en
liquidation judiciaire.

_Etablir un Le bilan économique permet, quant à lui, d’avoir une vision


macroéconomique. L’objectif est de savoir si tout le secteur est sinistré, si les
clients de l’entreprise sont fidèles, si le produit est dépassé ou bien s’il est toujours
porteur d’intérêt.

_Réception des créances des fournisseurs, en présence du chef d’entreprise dans


une durée de deux mois à partir de la publication du jugement d’ouverture au
Bulletin Officiel, prorogé de deux mois supplémentaires pour les créanciers
résidents hors du royaume du Maroc.

Il a été jugé dans une affaire lors d’un arrêt rendu par le tribunal d’appel de
commerce de Casablanca que « une action en relevé de forclusion a été acceptée
par le juge qui a découvert que l’abstention du créancier pour déclarer sa créance
revient principalement à l’entreprise débitrice qui, de mauvaise foi , et afin de
s’échapper au règlement du créancier avait caché sa soumission à la procédure de
redressement judiciaire »

_Enfin, le bilan social concerne le personnel de l’entreprise. En général, c’est le


chef d’entreprise qui le fait.

B-Etablissement du plan de sauvegarde :

Le chef d’entreprise établi un projet de plan de sauvegarde, dans lequel il se


projette et détermine un chiffre d’affaire pour chaque année. Le rôle du syndic est
de s’assurer qu’il s’agit d’un projet réalisable. Pour ce faire, il devra se pencher sur
les derniers chiffres d’affaires de l’entreprise, étudier les charges, les prévisions
d’achat des marchandises et de matières premières suivant le type d’activité
(vente en l’état ou en transformation), déterminer un résultat net (entre produit et
charge) en y ajoutant les amortissements, établir les besoins en investissements.

Le tribunal fixe une durée pour l’exécution du plan de sauvegarde, sans excéder 5
ans. Tandis que la procédure de redressement judiciaire peut s’étaler sur 8 à 10
ans.

Enfin, le syndic devra exposer sa position par rapport au plan de sauvegarde (s’il
l’approuve ou non, s’il propose des modifications ou s’il recommande le
redressement ou la liquidation judiciaire), mais la décision finale revient au
tribunal.

En France cette mission est assurée par deux professionnelles bien qualifié :

_un mandataire judiciaire qui a seul qualité pour agir au nom et dans l'intérêt
collectif des créanciers.

_un administrateur judiciaire chargé de surveiller le débiteur dans sa gestion ou de


l'assister dans ses actes de gestion et dans la préparation d'un plan de sauvegarde.

1-2 : procédue de redressement judiciaire


       

A- La gestion de l'entreprise :

La prononciation du jugement d’ouverture du redressement entraine le


déclenchement de la période d’observation s’étalant sur 4 mois renouvelable une
fois sur demande du syndic , elle commence dès la prononciation du jugement
d’ouverture et se termine dès l’adoption d’un plan de continuation ou de cession,
sa durée générale est de 8 mois.

Le syndic donc dispose de 4 mois (renouvelable une seule fois en cas de besoin) à
compter de la prononciation du jugement de redressement pour proposer soit un
plan de redressement (continuation, de cession), ou de liquidation judiciaire, ces
propositions doivent être adressées auprès du juge-commissaire, simultanément
au bilan financier économique et sociale en collaboration avec le chef d’entreprise
et l’expert le cas échéant.

-peut demander la substitution du chef d’entreprise par un autre.

-dispose d’un droit d’option pour soit la continuation ou non des contrats en cours
selon leur importance pour la continuité d’exploitation de l’entreprise, soit leur
résiliation avec obligation de versement des dommages-intérêts au cocontractant
lésé.

-il peut mouvementer les comptes du débiteur sous signature, quand il est frappé
d’une interdiction bancaire ou judiciaire exemple : (débiteur est un interdit
bancaire de chéquier…) A 593.

-sous autorisation du juge-commissaire, le syndic peut consentir une hypothèque,


gage nantissement ou caution au nom de l’entreprise pour garantir au créancier le
paiement de la dette.

-paiement prioritaire des créances postérieures au jugement d’ouverture du


redressement par priorité à toute autre créance assortie ou non de privilège ou de
garantie. A 590

A tout moment, le tribunal peut modifier la mission du syndic à sa demande ou


d'office

Le syndic en sa Qualité peut même dès l'ouverture de la procédure recevoir les


propositions et offres des tiers tendant au maintien de l'entreprise

B- le choix de la solution :
Le syndic avec le concours du chef de l'entreprise et l'assistance éventuelle d'un ou
plusieurs experts , doit dresser dans un rapport le bilan financier, économique et
social de l'entreprise après avoir obtenu communication par le commissaire aux
comptes s'il existe, administrations de l'Etat et autre personne morale de droit
public ou par toute autre partie, des renseignements de nature à lui donner une
exacte information sur la situation financière et économique de l'entreprise .

Au vu de ce bilan, le syndic propose soit un bilan de redressement assurant la


continuation de l'entreprise ou sa cession à un tiers, soit la liquidation judiciaire.

1-3 : liquidation judiciaire

Le prononcé du jugement de la liquidation judiciaire entraine de plein droit le


dessaisissement du débiteur de l'administration et de l'ensemble de ses biens, du
moment que la procédure de liquidation n'est pas cloturée.Il appartient au syndic
seul d'exercer les droits et actions relatifs au patrimoine du débiteur.

Le tribunal peut soit d'office soit à la demande qui doit être justifiée par ses effets
positifs du syndic, afin d'autoriser la continuation de l'activité de l'entreprise
soumise à la liquidation judiciaire pour une durée qu'il fixe, dès lors que l'intérêt
général ou l'intérêt des créanciers l'exige.

Ainsi le syndic joue un rôle très important au niveau de la réalisation de l’unité de


production au cours de la procédure de liquidation par la réception des offres
d'acquisition et fixe le délai pendant lequel elles sont reçues. Toute offre doit être
faite par écrit. Elle est déposée au greffe du tribunal ou tout intéressé peut en
prendre connaissance. Elle est communiquée au juge commissaire, ce dernier
choisi l'offre la plus sérieuse et qui permet dans les meilleures conditions d'assurer
durablement l'emploi et le paiement des créanciers.

Section2 : la responsabilité du syndic


Dans l’exercice de sa mission, le syndic assume une responsabilité civile
et pénale:

2-1 : Responsabilité civile :


La loi confié au syndic le droit d’option, c’est-à-dire soit qu’il se prononce sur la
continuation du contrat en cours, soit la résiliation de ce dernier souvent dans les
contrats successifs lorsque les fonds sont insuffisants.

Cependant, le syndic assume sa responsabilité, lorsqu’il opte pour la continuation


du contrat, puisqu’il fait naitre une obligation à l’égard du débiteur, alors il doit
s’assurer de la capacité de ce dernier afin de remplir ses engagements, notamment
à travers les comptes dont il dispose, il peut constater si le débiteur sera en
mesure de les remplir, à défaut il doit mettre fin au contrat. Alors si le syndic opte
pour la continuation du contrat, le débiteur doit être en mesure d’honorer ses
engagements notamment le paiement du cocontractant puisque il est illogique
que le contractant exécute son obligation sans contrepartie, mais ce paiement ne
sera qu’un paiement pour les prestations postérieurs à la date du jugement du
contrat en cours, tandis que les créances antérieures seront déclarés par le
concerné et sont parmi les dettes antérieures, donc ne peuvent bénéficier du
privilège accordé aux nouveaux créanciers.

En outre, en cas de résiliation, celle-ci peut intervenir dès le silence pendant un


mois de la part du syndic vis-à-vis la mise en demeure adressée par le
cocontractant, ou par la volonté propre du syndic, le cocontractant peut demander
des dommages et intérêts, qui seront inscrits dans le passif du débiteur, mais ils
sont considérées comme étant des dettes antérieures comme le prévoit
clairement l’article 588 de la loi n° 73-17.

Ainsi il est à noter que le syndic assume sa responsabilité en cas de résiliation d’un
contrat indispensable à la continuité de l’exploitation

2-2 : Responsabilité pénale

Au plan pénale, la loi prévoit l’application de la peine de banqueroute pour tout


syndic ayant commis l’un des faits suivants :

- Utiliser à des fins personnels les sommes perçues dans l’accomplissement de sa


mission ou attribuer des avantages qu’il savait n’être pas du.

- Faire illégalement des pouvoirs qui lui sont confiés un usage outre que celui
auquel ils sont destinés et contrairement aux intérêts des créanciers et des
débiteurs.

- Abuser des pouvoirs dont il dispose aux fins d’utiliser ou d’acquérir pour son
compte des biens du débiteur soit personnellement soit par personnes
interposées.

Les peines applicables sont prévu d’un à cinq ans d’emprisonnement et une
amende de 10 000 à 100 000 dhs.
                        Conclusion

Au Maroc, aucun corps de spécialiste n'existe encore. Le recours aux experts


comptables demeure la solution la moins mauvaise. Leur qualification
professionnelle, leurs tâches quotidiennes et la modicité des honoraires risquent
fort de les éloigner de cette activité cependant. L'absence d'un corps professionnel
spécialisé dans ces fonctions, la nouveauté des textes et leurs complexité
contribuent à rendre difficile et aléatoire la mission du syndic et à l'exposer
notamment aux critiques des créanciers. Non seulement sa mission reste
susceptible de modification par la justice, mais lui-même demeure sujet de
responsabilité et de révocation.
                    BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGE :
-Mohammed DRISSI ALAMI MACHICHI : Droit commercial fondamentale Au
MAROC

-Zakaria BOUABIDI My Mohamed Lahbib RHALIB : L’essentiel du droit des


entreprises En Difficulté

-Abdeljalil EL HAMOUMI : Droit des difficultés de l’Entreprise

-Jaques Mestre Marie Ève Pancrazi : Droit commercial

Loi :
-Code de commerce marocain

-Loi n 73-17 relative aux entreprises en difficultés

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