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Période Citroën[modifier | modifier le code]

Maserati Bora Maserati


Merak
En 1968, Maserati passe sous le contrôle de Citroën. Ceci pour permettre à Citroën d'acquérir
un moteur V6 pour équiper sa SM. Le moteur Maserati, spécialement étudié pour la SM avec
notamment un arbre de transmission interne et une prise de force à l'avant pour entraîner les
accessoires, s'est hélas révélé très peu fiable, avec notamment des casses très fréquentes du
tendeur automatique de la chaîne de distribution primaire (les secondaires étaient entraînées par
chaînes secondaires avec galets tendeur manuel implanté dans les culasses) et des ruptures de
soupapes refroidies au sodium, mais il existe aujourd'hui des solutions pour les collectionneurs.

Cette association donne naissance à trois nouveaux modèles Maserati équipés d'une
hydraulique sophistiquée : la Bora (la grande), la Merak (la petite) — toutes deux à moteur
central — et la Khamsin. Partageant les mêmes banques de composants et les mêmes designers
que les Citroën, les habitacles de ces Maserati seront plus ou moins chargés d'éléments
reprenant le design peu sportif de Citroën (volant monobranche, compteurs inclinés, commandes
de phares et clignotants, commandes de chauffage, etc.).

Le moteur Maserati et la boite de vitesses de la SM iront même équiper la Ligier JS2, une
nouvelle marque automobile française qui démarre. Guy Ligier rencontre, à l'époque, d'énormes
soucis pour remplir le compartiment moteur de sa voiture de course, qu'il essayera vainement de
civiliser. La boîte de vitesses de la SM a également été utilisée par Lotus sur son Esprit.

Le service compétition de Citroën5 a, à plusieurs reprises, équipé la DS6 du moteur Maserati de la


SM, comme le prototype de Björn Waldegård, sur des rallyes-raids ou tout-terrain tels que
le Rallye du Bandama. Parmi les pilotes du team Citroën, on trouve Bob Neyret7, organisateur du
dernier Citroën Sport Classic.

Période Alejandro de Tomaso[modifier | modifier le code]

Maserati Biturbo
Abandonnée par Citroën en faillite en 1975 à la suite de l'échec commercial de la SM à moteur
V6, Maserati change une fois de plus de mains pour tomber sous la houlette du GEPI, une
société d'État italienne chargée de la relance d'entreprises en difficulté.

Reprise ensuite par Alejandro de Tomaso pour un montant très modique, elle surprend le monde
automobile en produisant l'étonnante berline Biturbo et toutes ses descendantes : Biturbo
Spider, Karif, 2.24V et 4.24V, et enfin la Maserati Racing sans oublier la Maserati Barchetta.

Toutes ces voitures sportives partageront le même concept de moteur, recevant modèle après
modèle de notables améliorations (voir la liste des moteurs de Maserati Biturbo).
Dans une nouvelle série, Maserati introduira la Ghibli II et la Shamal.

Période Chrysler[modifier | modifier le code]

Chrysler TC de Maserati
En 1983, Chrysler, qui souhaite offrir une gamme de véhicules haut de gamme, vient rencontrer
Maserati. De ces discussions sortiront deux modèles à la finition luxueuse pour les
consommateurs américains, équipés de moteurs Chrysler préparés par Maserati : la Chrysler
TC (pour Touring Convertible), un cabriolet qui s'avère un échec commercial complet.

Lee Iacocca, alors président de Chrysler et vieille connaissance d'Alejandro de Tomaso,


investit 35 millions de dollars dans l'entreprise. Mais Chrysler prendra trop de temps pour
introduire le modèle sur le marché américain.

Chrysler se retire quatre ans plus tard et Alejandro de Tomaso décide lui aussi de vendre ses
parts.

Reprise par Fiat et Ferrari[modifier | modifier le code]


En 1987, l'entreprise est reprise par Fiat qui essaie dans un premier temps de faire fonctionner
les équipes Ferrari et Maserati ensemble, chose hasardeuse attendu que les deux marques ont
toujours été de sérieuses concurrentes. On en verra quelques traces dans des programmes
d'amélioration de la qualité et de la fiabilité, comme avec la Quattroporte evoluzione. Ensuite, en
1997, le groupe Fiat décide de fusionner Maserati et Ferrari, les adversaires d'hier8.

 Showroom Maserati de Modène



En 2006, Fiat a constitué un pôle sportif milieu-haut de gamme avec Alfa Romeo et Maserati pour
permettre à Ferrari de briller au firmament des marques automobiles. Cette année-là, Fiat
annonce que Maserati distribuera la marque Alfa Romeo aux États-Unis en 20079.

La production 2007 fut de 7 496 exemplaires et a atteint 32 800 unités en 2014.

En 2019, la marque affiche une chute des ventes record10.

En janvier 2022, Maserati annonce son engagement en Formule E11.

Chiffres de vente[modifier | modifier le code]


Ventes mondiales du constructeur Maserati12

3 4
5 5

0 0
0 0
0 0

5675

6159

6288

15393

36448

32474

42100

51500
34900

19300

16900

24269

25900

Modèles[modifier | modifier le code]


1946-1960[modifier | modifier le code]
 A6 1500
 A6G 2000
 A6G54 2000
 A6G54 2000
 A6GCS\53
 Maserati 450S Costin Zagato Coupe
 3500 GT
 3500 GT Cabriolet
 5000 GT

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