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Cette association donne naissance à trois nouveaux modèles Maserati équipés d'une
hydraulique sophistiquée : la Bora (la grande), la Merak (la petite) — toutes deux à moteur
central — et la Khamsin. Partageant les mêmes banques de composants et les mêmes designers
que les Citroën, les habitacles de ces Maserati seront plus ou moins chargés d'éléments
reprenant le design peu sportif de Citroën (volant monobranche, compteurs inclinés, commandes
de phares et clignotants, commandes de chauffage, etc.).
Le moteur Maserati et la boite de vitesses de la SM iront même équiper la Ligier JS2, une
nouvelle marque automobile française qui démarre. Guy Ligier rencontre, à l'époque, d'énormes
soucis pour remplir le compartiment moteur de sa voiture de course, qu'il essayera vainement de
civiliser. La boîte de vitesses de la SM a également été utilisée par Lotus sur son Esprit.
Maserati Biturbo
Abandonnée par Citroën en faillite en 1975 à la suite de l'échec commercial de la SM à moteur
V6, Maserati change une fois de plus de mains pour tomber sous la houlette du GEPI, une
société d'État italienne chargée de la relance d'entreprises en difficulté.
Reprise ensuite par Alejandro de Tomaso pour un montant très modique, elle surprend le monde
automobile en produisant l'étonnante berline Biturbo et toutes ses descendantes : Biturbo
Spider, Karif, 2.24V et 4.24V, et enfin la Maserati Racing sans oublier la Maserati Barchetta.
Toutes ces voitures sportives partageront le même concept de moteur, recevant modèle après
modèle de notables améliorations (voir la liste des moteurs de Maserati Biturbo).
Dans une nouvelle série, Maserati introduira la Ghibli II et la Shamal.
Chrysler TC de Maserati
En 1983, Chrysler, qui souhaite offrir une gamme de véhicules haut de gamme, vient rencontrer
Maserati. De ces discussions sortiront deux modèles à la finition luxueuse pour les
consommateurs américains, équipés de moteurs Chrysler préparés par Maserati : la Chrysler
TC (pour Touring Convertible), un cabriolet qui s'avère un échec commercial complet.
Chrysler se retire quatre ans plus tard et Alejandro de Tomaso décide lui aussi de vendre ses
parts.
En 2006, Fiat a constitué un pôle sportif milieu-haut de gamme avec Alfa Romeo et Maserati pour
permettre à Ferrari de briller au firmament des marques automobiles. Cette année-là, Fiat
annonce que Maserati distribuera la marque Alfa Romeo aux États-Unis en 20079.
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