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Mitsubishi Motors

constructeur automobile japonais


Mitsubishi Motors Corporation

Création 1970
Dates clés 1917, 2005
Fondateurs Mitsubishi Heavy Industries
Forme juridique kabushiki-kaisha
Action TSE : 7211 (http://finance.google.com/finance?q=TYO:7211)
Slogan Drive your Ambition
Siège social 5-33-8 Shiba Minato-ku Tokyo 108-8410

 Japon
Direction Osamu Masuko (PCA)

Takao Kato (CEO)


Actionnaires Nissan : 34 %

Mitsubishi Heavy Industries : 12,63 %

Mitsubishi Corporation : 10,06 %


Activité Construction automobiles
Produits Berlines, 4X4, Pick-up
Société mère Renault-Nissan-Mitsubishi
Sociétés sœurs Renault et Nissan
Filiales Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation (10,71%)
Effectif 30 498 (2015)
Site web www.mitsubishi-motors.com (http://www.mitsubishi-motors.com/)

Capitalisation 165,7 milliards de ¥ (2015)


Chiffre d'affaires 2 180,7 milliards de ¥ (2015)
Résultat net 1 110 000 000 de (2015)
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Mitsubishi Motors Corporation ( 三菱自動車工業株式会社, Mitsubishi jidōsha kōgyō kabushiki


kaisha, abrégé MMC, TSE : 7211 (http://finance.google.com/finance?q=TYO:7211) ) est une
société japonaise automobile qui fait partie du keiretsu Mitsubishi[1], filiale de l'Alliance
Renault-Nissan depuis 2016. Après avoir longtemps été le 4e constructeur automobile
japonais, loin derrière Toyota, Honda et Nissan, puis en 2006 le 6e, bien après Suzuki et juste
après Mazda, avec une production de 1 313 409 véhicules en 2006[2] en se classant
17e constructeur mondial de véhicules, juste après BMW mais loin devant Daihatsu[2], il
devient aujourd'hui avec Renault et Nissan qui l'avait racheté à 34 % du capital en 2016, le 1er
constructeur automobile mondial devant Volkswagen et Toyota avec 9,5 millions de
véhicules vendus par an. Sa production est composée uniquement de véhicules particuliers
et d'utilitaires légers, depuis que la division poids lourds, Mitsubishi Fuso, a été reprise par
son ancien actionnaire Daimler AG.

Le siège de l'entreprise

Histoire

Début de l'activité automobile

Mitsubishi, signifie trois (mitsu) macre commune (hishi), ce qui qualifie au Japon un losange.
Mitsubishi a été fondé en 1873 par Iwasaki Yataro. Il s'agit d'un keiretsu ou littéralement
conglomérat de plusieurs entreprises.
La première automobile Mitsubishi, construite par
Mitsubishi Heavy Industries apparaît en 1917. Basée sur la Fiat Tipo 3, son nom est la Type
A. Cette dernière étant entièrement construite selon un mode artisanal, elle ne peut
concurrencer des véhicules de même catégorie, fabriqués selon les méthodes de production
modernes de l'époque comme le taylorisme, dont bénéficient de nombreuses marques telles
que Ford avec sa Ford T (1907-1927), mais aussi en France, les voitures Mors qui
deviendront en 1919 les automobiles Citroën. La "Type A" disparaît donc en 1921, après avoir
été produite à seulement 22 exemplaires.

Ce n'est qu'en 1937 que Mitsubishi Heavy Industries (MHI) développe à nouveau une berline
4x4 à usage militaire appelée PX33. Après la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre 1970
pour que Mitsubishi fabrique à nouveau un véhicule automobile sous son nom, dans le cadre
d'une nouvelle société baptisée Mitsubishi Motors Corporation.

Durant son histoire récente, MMC a de nombreuses fois collaboré avec d'autres
constructeurs. Il y eut d'abord Chrysler en 1971, puis Hyundai en Corée du Sud, Proton en
Malaisie, Volvo avec qui Mitsubishi Motors partagea l'exploitation de la plus grande usine
automobile des Pays-Bas située à Born, avant de prendre l'entière propriété en 2001.

Création de Mitsubishi Motor Corporation

Grâce à ces alliances et durant les années 1970, Mitsubishi Motors augmente sa production
de véhicules de 500 %.

MMC s'implante industriellement aux États-Unis, principal marché mondial, avec l'aide de
Chrysler, en fondant l'usine Diamond-Star Motors, détenu à 50 % par chacun des deux
partenaires, à partir de 1988. C'est un véritable tournant qui poursuit la stratégie entamée par
son compatriote Honda en 1982. Mitsubishi Motors prend le contrôle total du site en 1991[3].

Mais sa forte implantation dans le sud-est asiatique va lui être fatale. En 1997, l'entreprise
subit de plein fouet la crise financière asiatique qui va le faire s'agenouiller devant un
« prédateur » (terme employé à l'époque pour désigner les repreneurs d'entreprises
automobiles moribondes).

Période Daimler-Chrysler

Le constructeur Daimler-Chrysler, déjà assis sur ses marchés européen et nord-américain,


est à la recherche d'un partenariat en Asie afin de renforcer sa présence dans cette région.
Après avoir renoncé à racheter Nissan, au profit de Renault, il trouve un accord avec MMC. Le
japonais dispose d'usines en Asie et son implantation aux États-Unis, offre les opportunités
autant d'une complémentarité géographique que d'économies d'échelle ; il est également un
généraliste de petites cylindrées, ce que recherche l'entreprise germano-américaine[4]. Pour
Mitsubishi Motors, cette alliance, sérieusement envisagée par les spécialistes du secteur
depuis la fusion entre de Daimler Benz et Chrysler Corporation en 1998, lui offre l'occasion de
mettre en place une coopération globale, après avoir été fragilisé par la crise économique
asiatique[5]. Les Smart Forfour sont ainsi produites dans l'usine néerlandaise NedCar de
MMC, qui est sous-utilisée depuis le départ de Volvo Cars, racheté en 1999 par Ford, et le
retrait des Volvo S40 des lignes de production.

La Smart Forfour partageait sa plate-forme avec la Mitsubishi Colt, fruit de l'alliance temporaire entre Daimler-Chrysler
et MMC

En 2002, sous l'égide de son président d'alors, Monsieur Kawasoe, impliqué avec 23 autres
personnes dans un scandale de défauts dissimulés qui occasionne le rappel de 800 000
véhicules dans le monde, Mitsubishi Motors connait de graves difficultés pour écouler ses
productions de véhicules. L'entreprise va perdre jusqu'à 60 % de part sur son marché intérieur,
ainsi que 54 % en Amérique du Nord.

MMC connaissant de graves difficultés financières et industrielles, Daimler-Chrysler, dont les


résultats sont plombés par les pertes dans ses différentes filiales (dont Mitsubishi), décide
de ne pas participer à l'augmentation de capital souscrite en avril 2004 pour redresser les
comptes du manufacturier japonais. Il voit sa participation diluée dans MMC de 34 % à
moins de 25 %, après être monté à 37,3 % dans le cadre d'un dédommagement pour « vices »
cachés dans l'entreprise Mitsubishi Fuso dans laquelle Daimler Trucks venait de prendre une
participation importante. Cet évènement marque le début du désengagement de Daimler-
Chrysler, qui voit volontairement sa participation dans MMC diluée, passant à 12,42 % : les
deux sociétés sont alors désolidarisées financièrement. La valeur de l'entreprise ne cessant
de se déprécier durant les mois qui suivent. En novembre 2005, Daimler Chrysler solde avec
une décote de 18 % les 12,42 % (548,4 millions d'actions) de participation qu'il lui reste, à la
banque d'affaires américaine Goldman Sachs pour seulement 500 millions d'euros, marquant
la fin de l'ère Daimler-Chrysler.

Cependant, même si les coopérations entamées ont été maintenues, d'autres se défont
progressivement, obligeant Mitsubishi Motors à revoir sa stratégie de production. La décision
du constructeur germano-américain d'arrêter la production de la Smart Forfour a ainsi mis fin
mi-2006 à son assemblage dans l'usine NedCar, devenue l'unique propriété de MMC[6].

En 5 ans, Mitsubishi Motors verra ses ventes de véhicules s'effondrer de 50 % (VL & PL) et
sera amputé, en 2005, de 85 % de sa marque de camion Mitsubishi Fuso (no 2 japonais) que
le numéro un mondial Daimler Trucks reprendra.

Indépendance et coopérations

Mitsubishi Motors Corporation a été sauvé de la faillite par la puissance de son groupe, et la
participation très intéressée du fonds d'investissement Phoenix Capital et de la banque
d'affaires JP Morgan Chase[7].

Mitsubishi Motors corporation connait une baisse significative de ses ventes d'automobiles
sur de nombreux marchés mondiaux depuis 2002. Ce n'est seulement qu'en juillet 2007, que
MMC a enregistré un bénéfice annuel de 73 millions de dollars grâce aux ventes de son S.U.V
"Outlander"; vendu également en Europe sous les noms de Peugeot 4007 et Citroën C-
Crosser[8].

Depuis sa séparation avec Daimler-Chrysler, MMC a renoué avec une politique de


partenariats sans échange capitalistique ni grande alliance, pour relancer sa production et
conquérir de nouveaux marchés à moindre coût.

Avec PSA

Le Citroën C-Crosser est un Mitsubishi Outlander sous la marque du groupe PSA

Depuis l'accord passé le 11 juillet 2005, PSA et Mitsubishi Motors coopèrent à plusieurs
niveaux. Depuis la mi-2007, le japonais reçoit des moteurs diesels du groupe français pour
équiper ses SUV Outlander[9]. Depuis 2008, PSA reçoit 30 000 Outlander produits par
Mitsubishi au Japon, et badgés Peugeot et Citroën. Ce nouveau modèle a été développé dès
l'origine dans l'optique d'une commercialisation sous les trois marques. À partir de 2009, les
modèles destinés au groupe français seront assemblés dans l'usine néerlandaise NedCar, où
sont déjà montés les Mitsubishi Outlander, pour répondre à la demande européenne des deux
groupes et réduire les coûts, en particulier de transport[10]. Les deux sociétés construisent
par ailleurs une usine en Russie, d'une capacité de 160 000 véhicules par an, où MMC mettra
en ligne des SUV destinés au marché local.
De plus, en 2010, Mitsubishi et PSA ont le projet
de construire en commun des véhicules de transports tout électrique basés sur la
technologie des batteries "ion lithium" que maîtrise parfaitement une entreprise du keiretsu
Mitsubishi[11].

Cette nouvelle stratégie est assimilable à celle de PSA : établir des collaborations durables,
sur un type de produit, et sur un marché donné, sans participation croisée ni prise de
contrôle, pour croître.

Le 3 décembre 2009, PSA Peugeot Citroën annonce étudier un rapprochement avec


Mitsubishi[12]. Selon le quotidien économique Nikkei Shimbun, le groupe français souhaitait
prendre entre 30 et 50 % de son homologue japonais à la faveur de l'émission par celui-ci de
nouvelles actions pour un montant allant de 200 à 300 milliards de yens (1,5 à 2,3 milliards
d'euros)[13]. Ce projet reste sans suite.

Avec Isuzu

Mitsubishi Motors et Isuzu Motors ont produit ensemble un nouveau moteur diesel avec
turbo à géométrie variable de 1,8 ℓ, qui équipe le crossover ASX depuis 2010. Moteur depuis
installé sur la Lancer.

Avec Nissan

Mitsubishi fournit des voitures de catégorie keijidosha à Nissan (lequel s'approvisionne


également chez Suzuki pour enrichir son offre dans ce segment). L'EK Wagon, le Town Box et
le Pajero Mini deviennent ainsi respectivement Otti, Clipper Rio et Kix. La fourniture de la
Mitsubishi Town Box est également prévue. MMC reçoit de son compatriote un véhicule
utilitaire de moyenne gamme issu du break Wingroad, les AD et Expert[14]. Ce modèle est
rebaptisé Lancer Cargo une fois consacré Mitsubishi.

En janvier 2016, Mitsubishi annonce la fermeture de son usine en Amérique du Nord située à
Normal dans l'Illinois, faute de repreneur souhaité par Mitsubishi[15].

Le 20 avril 2016, la marque avoue avoir « manipulé des tests pour présenter de meilleurs
rendements énergétiques » pour ses moteurs depuis vingt-cinq ans ; plus de
625 000 véhicules sont concernés[16].
En mai 2016, Nissan et Mitsubishi annoncent une augmentation de capital de Mitsubishi que
Nissan souscrira pour devenir actionnaire de Mitsubishi à hauteur de 34 % pour 1,9 milliard
d'euros[17]. Cette augmentation de capital est réalisée en octobre 2016, pour un coût de 2,29
milliards de dollars[18].

Le 18 mai 2016, le constructeur automobile annonce la démission de son PDG Tetsuro


Aikawa, effective le 24 juin 2016, suite aux affaires de fraude et de manipulation des tests[19].

Mitsubishi Motors annonce le 20 octobre 2016 que Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan,
devient son président mi-décembre 2016. Nissan prend 34 % de part chez Mitsubishi ce qui
fait de cette nouvelle alliance un ensemble de 9,5 millions de véhicules vendus par an[20].

Le 26 novembre 2018, lors d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration, les


membres décident à l'unanimité le limogeage de Carlos Ghosn, pour cause de malversations
financières présumées[21]. Osamu Masuko prend la présidence du conseil d'administration.
Le 21 juin 2019, le conseil d'administration déchoit officiellement Carlos Ghosn de son titre
d'administrateur, et nomme Takao Kato directeur général du groupe MMC[22].

La justice sud-coréenne ordonne en 2019 la saisie d’actifs de Mitsubishi. L'entreprise


japonaise avait été condamnée en 2018 à verser des dédommagements à des Coréens
envoyés de force travailler dans ses usines pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais elle
avait refusé d’obtempérer[23].

Identité visuelle

Logos de Mitsubishi Motors


Logo de 1870 à 1873 (Iwasaki)

Logo de 1870 à 1873 (Tosa)

Logo de 1873 à 1914


Logo de 1914 à 1953

Logo de 1953 à 2018

Logo depuis 2018


Activité

Positionnement

MMC est un constructeur mono-marque de voitures particulières, avec deux spécialisations :


les SUV, essentiellement destinés au marché mondial, et les mini-voitures, dites kei,
réservées au marché japonais. Ce dernier segment est étudié par le groupe pour être un
produit à la fois mondialement et comme automobile à bas prix.

Hormis ces deux segments, Mitsubishi Motors dispose d'une gamme réduite et confine
certains modèles à quelques marchés, telle l'actuelle berline familiale Galant pour l'Amérique
du Nord, la Russie, l'Ukraine et l'Arabie saoudite seulement, alors que les versions passées
étaient commercialisées beaucoup plus largement. Présent sur le segment des citadines,
avec la Colt, destinée à l'Europe en particulier, cette stratégie pourrait évoluer avec la
demande naissante pour ce type de véhicule en Amérique du Nord, à l'instar de Ford qui, via
un gros investissement sur sa ligne de montage mexicaine, introduit la Fiesta aux États-
Unis[24].

Production mondiale par type de véhicule en 2006[25]


Type Unités Pourcentage

Véhicules particuliers 1 008 970 76,82

Utilitaires légers 296 431 22,57

Poids lourds 8 008 0,61

Total 1 313 409 100

Dans le monde
Production globale

Sur les 69,25 millions d'automobiles produits dans le monde en 2006, 1,9 % étaient des MMC.
En 2000, avec 1 827 146 unités assemblées[26], MMC comptait pour 3,13 % de la production
mondiale, qui se situait à 58,37 millions de véhicules. Le déclin de l'importance de Mitsubishi
Motors est donc net, car sa production a baissé de 28,1 % entre 2000 et 2006, alors que
l'industrie automobile a progressé de 18,6 % sur la même période[27],[28], passant du rang de
12e constructeur mondial à 17e.

Au Japon, Mitsubishi Motors a assemblé 758 478 véhicules soit 6,6 % de la production


nationale en 2006, située à 11,48 millions[29]. Le déclin de MMC est toutefois moins fort sur
son marché intérieur, comparé au marché mondial, entre 2000 et 2006, avec une baisse de
23,9 %[30], alors que la production nippone progressait de 13,2 %. Cependant, si c'est en
Malaisie que la production a le plus baissé, de 68,1 %, c'est aux États-Unis qu'elle est la plus
notable, de 57 %, puisque ce marché est traditionnellement le plus profitable pour les
manufacturiers japonais.

Production mondiale par pays en 2006[25]


Pays Unités Pourcentage

Japon 758 478 57,75

Thaïlande 150 679 11,47

Taïwan 99 720 7,59

États-Unis 95 460 7,27

Pays-Bas 73 430 5,59

Malaisie 57 990 4,42

Autres 77 652 5,91

Total 1 313 409 100

Implantation industrielle

Cette section doit être actualisée.


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passés. Améliorez-la ou discutez-en.

Raison : Certaines usines mentionnées dans le paragraphe ont été revendues ou fermées,
la carte des sites de production est donc obsolète

Les usines principales de Mitsubishi Motors sont situées au Japon, à Nagoya et Mizushima,
en Thaïlande à Phathunthanee et aux Philippines à Cainta.

Hormis ces unités de production, ainsi que celle de son partenaire à Taïwan, les productions
dans les autres pays, généralement chez des assembleurs locaux, sont d'un faible volume.

Le gouvernement australien ayant décidé de réduire les taxes à l'importation de véhicules,


MMC a fermé fin mars 2008 son usine australienne de Covelly Park[31], où la faiblesse des
ventes locales ne justifiait plus le maintien d'une usine sur place. Ce retrait s'inscrit dans un
mouvement de désengagement des constructeurs japonais de l'industrie automobile
australienne ou néo-zélandaise, qui s'est traduit par des fermetures de sites d'assemblage ou
par la réduction de la diversité et du nombre de modèles assemblés localement.
Sites de production de modèles Mitsubishi Motors dans le monde

Un mois plus tard MMC construit une usine en Russie, à Kalouga, en collaboration avec PSA,
où le groupe japonais détient que 30 % des parts[32].

Une usine de construction automobile avec China Motor Corp. (CMC) dans la province de
Fujian (Sud Est)[33], ainsi que plusieurs coentreprises en Chine. MMC détient en effet des
participations dans le capital de trois entreprises chinoises : deux usines de construction de
moteurs Shenyang Aerospace Mitsubishi Motors Engine Manufacturing Co., Harbin Dongan
Automotive Engine Manufacturing Co. et la société Hunan Changfeng Motor Co[34]., qui
produit d'anciens Pajero sous sa propre marque.
En 2006 Mitsubishi Motors créait à
Shanghai un centre de recherche et développement, Lingfa Car Technical Consulting Ltd.

En 2012, Mitsubishi revend l'usine NedCar située à Born aux Pays-Bas pour un euro
symbolique au groupe VDL. Cette usine assemblait des Colt et des Outlander[35].

Fin 2015, l'usine Mitsubishi de Normal cesse la production de l'Outlander Sport (ou ASX),
Mitsubishi a cherché un repreneur et fin 2016, une entreprise nommée Rivian s'est dite prête
à reprendre l'usine[36],[37].

Le designer Pininfarina a assemblé pour Mitsubishi des véhicules en Italie, à l'instar du Pajero Pinin
La Colt CZC (coupé-cabriolet) était produite en Italie dans l'usine Pininfarina SpA de Turin[38],
qui assemblait auparavant le Pajero Pinin jusqu'à sa fin de production.

Le Pajero de deuxième génération est toujours assemblé en Colombie en CKD.

Mitsubishi Motors est associée depuis plusieurs années avec l'entreprise indienne de
construction automobile: Hindustan Motors dont elle détient 10 % du capital et qui appartient
au groupe Birla Corp Ltd, fabricant des Mitsubishi Lancer et Pajero ainsi que des moteurs et
boîtes de vitesses pour Isuzu Motors.

MMC détenait aussi une participation de 7,5 % dans le capital du constructeur malais Proton
à qui il fournissait des moteurs et boites de vitesses et qui possède lui-même, la marque de
voitures de sport anglaise Lotus.

Stratégie

Sur le plan de la gamme, un nouveau véhicule dénommé i miev préfigure le véhicule sur
lequel MMC compte assurer son avenir dans le domaine des voitures électriques. Elle est
actuellement diffusée au Japon auprès des entreprises du keiretsu en attendant une plus
large commercialisation qui devrait commencer, en Europe, par la Grande-Bretagne; en raison
de la conduite situé à droite[39]

Sur le plan industriel, Mitsubishi Motors souffre d'une sous-utilisation chronique de son
appareil. Son usine nord-américaine, qui peut produire annuellement 135 000 unités[40], ne
tourne qu'à 70,7 % de ses capacités ; cette capacité d'assemblage peut être augmentée, car,
ramenée au pic de production de 222 000 véhicules en 2000[41], le site n'assemble qu'à 43 %
de sa capacité. La capacité maximale de production de l'usine néerlandaise NedCar, soit
200 000 voitures par an (avec deux équipes)[42]n'a été atteinte uniquement grâce à
l'assemblage conjoint des modèles Volvo puis Smart. En 2006, l'outil a tourné à 37 % de sa
capacité. Au-delà de l'enjeu commercial d'un accroissement des ventes dans l'Union
européenne, une hausse de la production ou un partage de ligne de montage est crucial pour
la rentabilité de MMC. Le transfert de production du SUV Outlander, notamment pour le
compte de PSA devrait répondre à cet enjeu, dans un contexte toutefois changeant : si ce
type de modèle connaît un succès croissant en Europe[43], la législation européenne s'oriente
vers un durcissement des contraintes techniques liées à l'émission de particules de carbone
que provoquent en grande quantité ce type de véhicule[44].

En Amérique du Nord, les SUV, fers de lance de Mitsubishi Motors avec l'Endeavor,
l'Outlander, et le pick-up Raider, connaissent une forte baisse des ventes à la suite de la
hausse du prix du baril de pétrole[45], obligeant MMC à revoir sa stratégie de gamme et de
vente. De plus, dans certains États, à l'instar de la Californie, l'évolution de la législation tend
à devenir plus contraignante pour les motorisations fortement polluantes[46] et à la traduction
en justice des constructeurs[47]. Pour le moment, les modèles à énergie alternative proposés
par MMC sont de petites voitures, type de véhicule qui n'a pas encore été introduit sur ce
marché.

Enfin, l'enjeu pour Mitsubishi Motors est de profiter au mieux de la croissance des pays
émergents, qui connaissent un équipement grandissant, comme les pays du BRICS. Or la
présence industrielle de MMC est principalement située dans les pays de la triade, dont les
marchés sont arrivés à maturité, ou dans des pays en développement mais aux marchés
étroits que sont Taïwan, la Malaisie et la Thaïlande. Les sites assemblant au Brésil, en Inde et
en Chine populaire ne compte que pour 2,5 % de sa production totale en 2006, et MMC ne
détiendra qu'une minorité dans sa nouvelle usine en Russie.

À la rentrée 2017, le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, par l'intermédiaire de son PDG Carlos


Ghosn, a dévoilé sa stratégie pour les cinq années à venir, notamment en ce qui concerne le
développement de véhicules électriques. Appelé « Alliance 2022 », ce plan a pour but
d’intensifier la coopération entre les trois marques l'Alliance mais aussi et
surtout d’intensifier le développement et la commercialisation de véhicules électriques.
Ainsi, Renault-Nissan-Mitsubishi prévoit de commercialiser 12 nouveaux modèles de
véhicules «100 % électriques» d’ici à 2022[48]. Mitsubishi présente son propre plan le
18 octobre après Renault et avant Nissan. Il se nomme Drive for Growth et Mitsubishi vise
40 % des ventes mondiales à 1,3 million d'unités d'ici 2020 pour augmenter sa marge
opérationnelle de 6 % contre 0,3 % aujourd'hui en commercialisant 11 nouveautés donc 6
modèles entièrement nouveaux[49].

Modèles actuels

Mini voitures

Catégorie keijidosha :

La toute petite eK est le best-seller de Mitsubishi au Japon


Mitsubishi eK, petite voiture, best-seller de Mitsubishi au Japon.

Mitsubishi i, citadine ovoïde à moteur arrière.

Mitsubishi Town Box, petit utilitaire, également diffusé en petite quantité en tant que
voiture particulière et alors appelé Minicab.

Petites voitures
Mitsubishi Space Star (citadine), petite berline, produite en Thaïlande descendante de la
Colt et appelée Mirage hors d'Europe.

Berlines
Mitsubishi Lancer, berline moyenne, renouvelée en 2017 en Chine.

Monospaces
Mitsubishi Delica D5.

SUVs/Crossovers
Mitsubishi ASX, rival du Nissan Qashqai. Lancé en 2010, il s'appelle RVR au Japon et au
Canada. Sert de base aux Peugeot 4008 et Citroën C4 Aircross.

Mitsubishi Eclipse Cross, crossover compact sorti en 2017.

Mitsubishi Outlander, SUV sorti en 2003 puis renouvelé en 2005 et en 2012.

4x4/Pick-up
Mitsubishi L200, pick-up.

Véhicules utilitaires
Mitsubishi Canter

Modèles retirés de la production


Mitsubishi Eclipse GT, modèle 2006

Mitsubishi Space Star, monospace compact produit de 1998 à 2005.

Mitsubishi Space Wagon, monospace des années 1980 et 1990.

Mitsubishi Pajero Mini, petit 4x4 de la catégorie keijidosha.

Mitsubishi Endeavour, SUV diffusé de 2003 à 2011 sur le marché nord-américain.

Mitsubishi 3000 GT, sportive des années 1990 également diffusée sous la marque Dodge.

Mitsubishi Starion, petit coupé à roues arrière motrices produit dans les années 1980,
aussi vendu sous le nom de Plymouth conquest aux États-Unis.

Mitsubishi Pajero Pinin, petit SUV et crossover urbain produit de 1998 à 2007. Dessiné par
l'italien Pininfarina, d'après son nom.

Mitsubishi Carisma, berline compacte basée sur la Lancer Évolution et la Volvo S40 et
sortie de 1996 à 2003: restylage en 1999 et 2001.

Mitsubishi Grandis, monospace qui remplace le Space Star et vendu de 2003 à 2010 au
Japon puis de 2005 à 2010 en Europe.

Mitsubishi Savrin, monospace produit de 2001 à 2014 à Taïwan en Chine et version


chinoise du troisième opus du Space Wagon, appelé aussi Chariot Grandis.

Mitsubishi Eclipse, coupé ou cabriolet destiné au marché américain, lancée en 1990 et


arrêté en 2012.

Mitsubishi Lancer Evolution, berline sportive, lancée fin 2007 au Japon (Evo X) et arrêtée
en 2014.

Mitsubishi Tredia, une des premières Mitsubishi à être exportées en Amérique du Nord,
produite de 1982 à 1990.

Mitsubishi PX 33 est un véhicule tout terrain construit en 1934, 1er quatre roues motrices
du Japon.

Mitsubishi Pajero, tout-terrain.

Mitsubishi Toppo, K-car.

Mitsubishi Colt, petite berline, produite au Japon et en Europe aux Pays-Bas (base partagée
avec l'ex-Smart Forfour). Remplacée en 2012 par la Mirage, rebaptisée Space Star en
Europe.

Mitsubishi Galant, grande berline.


Activités sportives

La Mitsubishi Pajero Montero, pilotée par Stéphane Peterhansel lors de l'édition 2007 du Rallye Dakar

Article détaillé : Ralliart.

MMC est engagé dans le raid Rallye Dakar depuis 1983, et remporte son premier titre en
1985, avec Patrick Zaniroli et Jean da Silva. Mitsubishi Ralliart a remporté toutes les éditions
de 2001 à 2007, cumulant 12 victoires au total. Mitsubishi s'est retiré des rallyes-raids en
2009.
Mitsubishi Motors fut également engagé dans le Championnat du monde des rallyes,
avec différentes version de la Mitsubishi Lancer Evolution. MMC a remporté le titre
constructeur en 1998, et le titre pilote avec Tommi Mäkinen en 1996 et 1997 avec Seppo
Harjanne comme copilote, et en 1998 et 1999, avec Risto Mannisenmäki comme copilote.
Tommi Mäkinen a par ailleurs été le pilote de Mitsubishi de 1995 à 2001.

Notes et références

1. (en) About Mitsubishi (http://www.mitsubishi.com/e/group/about.html)

2. « World motor vehicule production 2006 » (http://oica.net/wp-content/uploads/2007/07/r


anking06.pdf) , OICA, 2007

3. « About MMNA Manufacturing Division » (http://www.mitsubishimanufacturing.com/abo


ut/index.asp) , Mitsubishi Motors North America

4. Christian Mory, « Chrysler Crossifre : La montagne de la fusion accouche d'une élégante


souris » (http://www.gerpisa.univ-evry.fr/lettre/numeros/170/170.pdf) , Gerpisa,
lettre n°170, juillet-août 2003

5. Kémal Bécirspahic, « Une année d'un constructeur, Mitsubishi » (http://www.univ-evry.fr/la


bos/gerpisa/lettre/numeros/124/annee.html) , La lettre du Gerpisa,
n°124, juin-juillet 1998

6. Christophe Jaussaud, « Fortwo OK, Forfour KO » (http://www.journalauto.com/infos/articl


e.asp?idarticle=3290&rech=1) , Le Journal de l'automobile, 14 juillet 2006

7. Mitsubishi Group envisage d'injecter de nouveaux fonds dans MMC - Clean@uto - Le site
des transports propres et non polluants (http://www.clean-auto.com/article.php3?id_articl
e=3273)

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Voir aussi

Articles connexes
Mitsubishi

(en) Alliance Daimler-Chrysler Mitsubishi

(en) Alliance globale pour la fabrication de moteurs entre MMC, Hyundai et Chrysler

Liens externes
Site officiel (http://www.mitsubishi-motors.com)

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