Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L'action se prescrit par trois ans à compter du jugement qui prononce la liquidation judiciaire. Les
sommes versées par les dirigeants entrent dans le patrimoine du débiteur.
Conditions :
Le cœur du sujet est donc la faute de gestion qui amène à une telle procédure.
● Pour un dirigeant ayant des difficultés dans son entreprise et étant en cessation de paiement,
la loi prévoit que ce dernier doit faire un acte de déclaration de l’existence de l’état de
cessation de paiement auprès du TC dans un délai limité. Certains dirigeants le cachent mais
les juges fr déclarent que s’il n’y a pas de déclaration dans le délai légal de 45 jours et qu’on
peut le prouver, on va chercher le patrimoine de la sté mais aussi le patrimoine privé du
dirigeant.
● Toutes les stés en fr doivent tenir une AG d’approbation des comptes, elles doivent être
tenues dans les 6 mois de la clôture d’exercice, pas le droit de dépasser le délai sauf si dmde
préalablement l’autorisation du Président du TC et motivée
Si le dirigeant commet une négligence ou imprudence, il peut être requalifié de faute de gestion.
Questions :
- Qui est responsable dans le cadre d’une action pour insuffisance d’actifs ? 2 réponses.
Réponse : En cas de resp de plusieurs dirigeant peuvent être déclarer solidairement responsable par
le juge.
Sont visés tant les dirigeants de droit (désigné comme dirigeant par le biais des statuts) que les
dirigeants de fait (n’est pas dirigeant mais agit comme si).
Possède la qualité de dirigeant de fait celui qui exerce une activité positive et indépendante dans
l'administration d'une personne morale. Bien qu'ils n'assument pas la direction générale de la
société, les administrateurs ont la qualité de dirigeants de droit au sens du dispositif
Réponse :
Méconnaissance d’une règle juridique, comptable et fiscale : une méconnaissance d’une règle
légale, comptable et fiscale comme la présentation d’un bilan comptable ne représentant pas la
réalité pour la comptabilité, le dirigeant qui se met au régime de la TVA et impôts sur les sociétés
pour bénéficier du régime de faveur mais ne répond pas aux conditions réelles pour bénéficier de ce
régime pour le fiscal.
OBLIGATION fiscale : non-paiement des impôts dues, de la TVA qui a alors entraîné des
charges supplémentaires.
Méconnaissance de règles juridique : non-tenue de l’ag de l’appro des comptes dans les 6
Méconnaissance de règles fiscales : Dirigeant qui s’était mis sous le régime de faveur alors
qu’en réalité il ne respectait pas les conditions réelles pour bénéficier d’un régime de faveur.
Dirigeant qui investit tout l’argent de sa société sur la base d’un document de seulement 6 pages
Un dirigeant qui s’octroie une rémunération excessive alors que son entreprise va mal.
- Les juges français ont été ralenti dans l’élargissement du spectre du champs d’application
en raison d’une loi, quelle est cette loi ? Comment s’appelle-t-elle ? Qu’exige-t-elle ?
Réponse : C’est la MEDEF de Sapin II. elle énonce qu’« une simple imprudence, négligence,
n’est plus une faute de gestion ». Il faut mtn que la faute soit caractérisée, les critères : l’intention, la
gravité du domage et la répétition.
- Quelle doivent être les 2 conditions cumulatives en plus de la faute de gestion pour saisir
le chef d’entreprise et saisir ses biens personnels ? En quoi le juge est sévère au vu du
troisième élément ?
Les juges disent : « il suffit que la faute de gestion ait contribué à l’état de cessation de
paiement et non pas que la faute soit la cause générale exclusive de la cessation de