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• Les formalités sont identiques que celles dès SA ne faisant pas appel publiquement
appel public à l’épargne avec en plus certaines exigences pour la protection des
épargnants.
• L’article 6 exige pour ce type de S .A un capital minimum de 3 000 000 de Dirhams.
• Et l’article 9 donne une définition de la notion d’appel public à l’épargne Est réputée
faire publiquement appel à l’épargne :
• (Abrogé et remplacé par l'article 5 de la loi n° 23-01 promulguée par le Dahir n°
1-04-17du 1er Rabii I1425 (21 avril 2004) - B.O. n°5210 du 6 mai 2004).
SECTION II LA DIRECTION DE LA SA
Deux modes de gouvernance font l’illustration, -Classique et Moderne-.
La S.A peut être gérée soit par un conseil d’administration -formule classique-, soit par un directoire et un conseil de
surveillance- Formule moderne -.
1 - Le Mode classique de la SA : Conseil d’Administration
a) Le Conseil d’Administration
La société anonyme est par excellence la société de capitaux hiérarchisée.
L’ensemble des membres du conseil d’administration sont des administrateurs.
Le pouvoir de direction est assuré par le conseil d’administration et son président.
Chaque administrateur doit être propriétaire d’un certain nombre d’action de la société déterminé par les statuts.
Les personnes morales peuvent être administrateurs à condition qu’elles désignent un représentant lors de leur
nomination.
Le Statut social ?
Les administrateurs peuvent cumuler leur fonction avec un emploi de salarié.
Les jetons de présence qui constituent la rémunération de leur mandat social sont exclus de l’assiette des cotisations Les
administrateurs peuvent de sécurité sociale.
Les administrateurs des sociétés ne faisant pas publiquement appel à l’épargne sont nommés dans les statuts.
.
• Les administrateurs des sociétés faisant publiquement appel à
l’épargne sont nommés par l’assemblée générale constitutive.
• Le conseil d’administration est l’organe collégial, chargé d’administrer
la société anonyme (SA). Il est composé par l’ensemble des
administrateurs. Il n’a pas la personnalité morale.
• Les administrateurs sont : Trois au minimum, trente au maximum (en
cas de fusion).
• Le Conseil d’Administration élit parmi ses membres un président : le
Président du Conseil d’administration ou PDG dans le langage courant.
• Conditions pour être administrateur
• Les administrateurs, qui sont des mandataires des actionnaires doivent
avoir la capacité juridique de droit commun.
• L’administrateur ne doit pas exercer de fonctions incompatibles avec
les fonctions d’administration d’une société, ni être frappé de
l’interdiction ou déchu du droit d’administrer une société.
Les Pouvoirs ?
• Le Conseil d’Administration a également des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toute circonstance au nom de la société à condition que l’acte accompli
entre l’objet social et ne soit pas expressément réservé aux assemblées
d’actionnaires.
• -Délibérations du CA
• A moins que les statuts n’exigent une majorité plus forte, les décisions sont
prises à la majorité des membres présents ou représentés et, sauf disposition
contraire des statuts, la voix du président est prépondérante en cas de partage
égal des voix.
• La Publicité ?
Toute nomination ou cessation des fonctions doit être publiée dans un journal d’annonces
légales, au RC et déposé au greffe.
• La Rémunération ?
• L’assemblée générale alloue aux administrateurs en rémunération de leur activité, à titre de
jetons de présence, une somme fixe annuelle que cette assemblée détermine librement.
• Le montant de la rémunération est porté aux charges d’exploitation pour la société.
• Les jetons de présence ont le caractère de revenus mobiliers mais n’ouvrent pas droit à l’avoir
fiscal.
• La Révocation ?
Les administrateurs sont révocables à tout moment par l’assemblée générale ordinaire (art 48).
• Responsabilité civile (Article de 252 à 355 de la L N° 17-95 modifiée et complétée par L N°20-05,L - 78-12,L
-20-19)
• La loi ne prévoit aucun cas de responsabilité civile expressément mise à la charge du président du
CA envisagé en cette qualité.
• On estime pouvoir lui appliquer le régime de la responsabilité civile des administrateurs
« ordinaires » (art 352)
• La direction générale –Directeur Général, Directeur Général Délégué -peut être génératrice de
responsabilité, notamment pour carence et négligence dans la gestion de l’entreprise d’un dirigeant
peut être retenue pour faute de gestion même si les faits reprochés en peuvent être qualifiés
pénalement.
• Responsabilité pénale (articles de 384 à 386 de la loi N°17-95 modifiée et complétée par N°L20-05
,78-12,20-19 )
• Responsabilité fiscale
• Dans le domaine fiscal la loi a étendu la responsabilité pécuniaire des dirigeants sociaux, des
Les pouvoirs du président ?
• On trouve l’article 69, alinéa premier de la loi N°17-95 modifiée et
complétée par L N°20- 05,L 78-12,L 20-19, dispose que : « Le conseil
d'administration détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur
mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées
d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant
la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la
concernent … ».
• -Le conseil intervient dans la désignation d’un certain nombre d’organes sociaux.
• -Le conseil prend les mesures nécessaires pour le contrôle de l’assemblée des
actionnaires.
• -La loi confère au conseil d’administration des pouvoirs spéciaux dans le domaine
financier.
• Le président du conseil bien que placé sous la dépendance du conseil å ses propres
pouvoirs .
• Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du conseil
d'administration qui ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que le
tiers sût que lesdits actes dépassaient cet objet ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu
des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer
cette preuve.
• Pouvoirs généraux et pouvoirs spéciaux.
• Les pouvoirs spéciaux :
• La loi confère au président du conseil d’administration :
• - Présider les assemblées d’actionnaires,
• - Départager les délibérations du conseil (voix prépondérante sauf clause statutaire des statuts)
• L’article 74 L N° 17-95 modifiée et complétée par L N° 20- 05 ,L 78-12,L 20-19 ,dispose dans ses deux
premiers alinéas « le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en
toutes circonstances au nom de la société. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers
».
• Les dispositions des statuts ou les décisions de ce conseil limitant ces pouvoirs sont inopposables
aux tiers.
• Pouvoir de délégation ?
• Un président peut déléguer ses pouvoirs au directeur général et à son tour ou directeur général
délégué, notamment sous forme de procuration, ou à un tiers à condition que ce soit pour un ou
plusieurs objets déterminés.
• Participation aux actes d’administration ?
• Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes
circonstances au nom de la société, sous réserve des pouvoirs attribués par la loi
aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration -art 74 Al 1 que
modifié- .
C- Le Directeur Général
• Le DG nommé par le Conseil d’Administration sur proposition du président, il ne doit pas exercer de
fonctions incompatibles avec les fonctions de gestion d’une société.
• Statut social du DG ?
• Le DG est un mandataire social et il n’a pas la qualité de commerçant.
• Le cumul du mandat social avec un contrat de travail peut être exerce.
• Le DG est affilié à la Sécurité Sociale et au régime de retraite des cadres.
• Les cotisations sont calculées sue l’ensemble des rémunérations (même les jetons de présence)
versées en contrepartie ou à l’occasion de son travail, dans la limite des plafonds légaux et
réglementaires.
• Responsabilité ?
• Le DG est responsable à l’égard des tiers et de la société de ses fautes personnelles.
• La Rémunération ?
• Le conseil détermine la rémunération du DG, s’il est administrateur, cette rémunération s’ajoute
aux jetons de présence qu’il a en cette qualité.
• - les traitements fixes ;
• - les jetons de présence ;
• - les participations basées sur les bénéfices ou sur le chiffre d’affaires ;
• - les avantages en nature ;
• - les indemnités forfaitaires représentatives de frais d’emploi.
• La rémunération du DG est soumise au régime fiscal des traitements et salaires. Elle est
déductible des bénéfices de la société et imposable à l’impôt sur le revenu.
• Si une fraction de la rémunération est jugée excessive, elle a le caractère de revenu mobilier.
• La révocation ?
• Le DG est révocable à tout moment par le conseil sur proposition du président.
• En pratique, la révocation doit avoir été décidée au cours d’une réunion du conseil à laquelle le
DG doit avoir été invité afin de présenter ses observations.
• En cas de non-respect de cette procédure, la révocation peut être qualifiée d’abusive et donner
lieu à des dommages et intérêts pour le DG, la révocation doit être fondée sur un « juste motif ».
• La Nomination ?
• Les membres du directoire peuvent être nommés sans être proposés par le conseil de surveillance.
• L’article 79 L. N° 17-95 modifiée et complétée par L 20- 05 L 78-12, L 20-19 ;précise que les membres du
directoire sont nommés par le conseil de surveillance qui confère à l’un d’eux la qualité de président
lorsqu’une personne exerce les fonctions dévolues au directoire, elle prend le titre de directeur général
unique.
• A peine de nullité de la nomination, les membres du directoire ou le directeur général unique sont des
personnes physiques. Ils peuvent être choisis en dehors des actionnaires. Ils peuvent être choisis en dehors des
actionnaires. Ils peuvent être des salariés de la société.
• Si un siège de membre du directoire est vacant, le conseil de surveillance doit le pouvoir dans le délai de deux
mois. A défaut, tout intéressé peut demander au président du tribunal, statuant en référé, de procéder à cette
nomination à titre provisoire. La personne ainsi nommée peut, à tout moment, être remplacée par le conseil
• Le contrôle ?
• Une fois par trimestre au moins, le directoire présente un rapport au conseil de surveillance.
• Après la clôture de chaque exercice et dans le délai de trois mois, le directoire présente au conseil,
aux fins de vérification et de contrôle un certain nombre de documents.
• Dans ce sens l’article 102 L.N° 17-95 modifiée et complétée par L N°20- 05 ,L78-12, L 20-19 .
• Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du directoire qui ne
relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépasse cet
objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule
publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
• Les dispositions des statuts limitant les pouvoirs du directoire sont inopposables aux tiers.
• Les Pouvoirs Statutaires ?
• Le directoire délibère et prend ses décisions dans les conditions fixées par les statuts sauf clause
contraire des statuts, les membres du directoire peuvent, avec l’autorisation du conseil de
surveillance, répartir entre eux les tâches de la direction.
• Toutefois, les statuts peuvent habiliter le conseil de surveillance à attribuer le même pouvoir de
représentation à un ou plusieurs autres membres du directoire qui portent alors le titre de
directeur général.
• Les dispositions des statuts limitant le pouvoir de représentation de la société sont inopposables
aux tiers.
• La société anonyme est dirigée par un directoire composé d’un nombre de membres fixé par les
statuts, qui ne peut être supérieur à cinq.
• Toutefois, lorsque les actions de la société sont inscrites à la cote de la bourse des valeurs, les
statuts peuvent porter ce nombre à sept.
• Dans les sociétés anonymes dont le capital est inférieur à un million cinq cent mille dirhams, les
fonctions attribuées au directoire peuvent être exercées par une personne par une seule
personne.
• Le Non -empiétement des pouvoirs ?
• L’introduction de l’article 355 bis a permis de circonscrire les limites de la responsabilité des membres du
conseil de surveillance et du directoire.
• Les membres du conseil de surveillance ne sont responsables que des préjudices qu’ils occasionnent par
leur faute et négligence en matière de contrôle du directoire ou en cas de non révélation à l’assemblée des
délits commis par les membres du directoire
• La Révocation ?
• Des membres du directoire par le conseil de surveillance est possible si les statuts la prévoient.
• Les membres du directoire peuvent être révoqués par l’assemblée générale sur proposition du conseil de
surveillance. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages- intérêts.
• Le contrat de travail du membre du directoire révoqué, qui se trouve être en même temps salarié de la
société, n’est pas résilié du seul fait de la révocation.
• Les statuts déterminent la durée du mandat du directoire dans les limites comprises entre deux et six ans.
A défaut de dispositions statutaires, la durée du mandat est de quatre ans. En cas de vacance, le
remplaçant est nommé pour le temps qui reste à courir jusqu’au renouvellement du directoire.
SECTION III- LES DEVOIRS
La loi a prévu certaines dispositions spéciales relatives aux conventions qui
peuvent lier la SA à ses dirigeants, à savoir ces trois types de conventions sous
mentionnées.
• -Est courante, l’opération qui est effectuée par la société d’une manière habituelle dans
le cadre de son activité ; ainsi du versement d’un pécule a un directeur général lors de
son départ en retraite, de la vente des produits fabriqués par l’entreprise ou du
versement a un salarié, membre du directoire, des indemnités de licenciement prévues
par son contrat.
• 1/Droits patrimoniaux
• L’actionnaire dispose de trois prérogatives.
• -Le droit aux dividendes
• -le droit aux réserves
• -le droit de céder des titres
1. Le Droit aux dividendes l’AG ne peut décider la distribution d’un dividende qu’après avoir approuvé les comptes de
l’exercice et constate l’existence d’un bénéfice distribuable ou de réserves,
• La loi protège les actionnaires contre une décision irrégulière de l’assemblée générale. En décidant que la société ne peut exiger des
actionnaires la restitution des dividendes,
2-Le Droit aux réserves
• Les plus connues, on a des réserves légales et des réserves statutaires.
• La réserve légale, prolongement du capital, constitue une garantie pour les tiers, sert a combler les déficits constates par les bilans
annuels lorsque ces déficits ne peuvent pas être imputes sur d’autres réserves
• Les réserves statutaires peuvent être affectées à l’apurement des pertes ou à une augmentation du capital social.
3-Le Droit de céder les actions
• Les actions non seulement cessibles, mais aussi négociables en bourse lorsque le titre de la société y est cote.
• Ces statuts peuvent restreindre les droits des actionnaires nominatifs en prévoyant des clauses d’agrément ou de préemption.
• Droit aux dividendes futurs, droit au remboursement des apports et partage de boni de liquidation.
• 2/Droits extrapatrimoniaux
• Les actionnaires ne peuvent intervenir dans la vie sociale de la société qu’on leur qualité de membre de
l’assemblée générale.
• Les droits s’expriment par les prérogatives qui découlent du droit d’information et du droit de vote
• Elle ne délibère valablement sur première convocation que si les actionnaires présents ou
représentés possèdent au moins le quart des actions ayant le droit de vote. Sur deuxième
convocation, aucun quorum n'est requis.
• AGO statue à la majorité des voix dont disposent les actionnaires présents ou représentés.
• Les statuts peuvent prévoir que sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, les
actionnaires qui participent à l'assemblée par des moyens de visioconférence ou par des moyens
équivalents permettant leur identification dont les conditions sont fixées par l'article 50 bis de la
présente loi.
• L’AGO est convoquée par le conseil d’administration ou le conseil de surveillance, à défaut, elle peut
être également convoquée par d’autres organes .
• L’assemblée générale ordinaire est réunie au moins une fois par an dans les six mois de la clôture de
• Le ou les commissaires aux comptes ne peuvent convoquer l’assemblée des actionnaires qu’après avoir
vainement requis sa convocation par le conseil d’administration ou le conseil de surveillance.
• Quinze jours au moins avant la date de l’assemblée appelée à statuer sur les comptes, les gérants
doivent adresser aux associés les documents ; Ces dispositions étant d’ordre public, toute délibération
prise en leur violation peut être annulée et sanctionnée.
• La tenue de l’assemblée
• L’assemblée statue, en général, sur l’approbation des comptes à la majorité des actionnaires présents ou
représentés.
• La présidence est assurée par le président du CA ou du CS.
• La convocation des associés doit être faite par lettre recommandée, quinze jours avant la réunion de
l’assemblée.
• L’initiative en revient au CA ou au CS en premier lieu, mais également au commissaire aux compte en
cas d’inertie de ces derniers et enfin, à un ou plusieurs associés détenant le 1/10 du capital.
• Procès-verbal de l’assemblée :
• Les délibérations des associés doivent obligatoirement faire l’objet d’un
procès- verbal.
• Ce dernier doit être établi sur un registre spécial tenu au siège social.
• En cas de pluralité de commissaire aux comptes, ils agissent d’accord
entre eux et fixent l’ordre du jour. S’ils sont en désaccord sur
l’opportunité de convoquer l’assemblée, l’un d’eux peut demander au
président du tribunal, statuant en référé, l’autorisation de procéder à
cette convocation, les autres commissaires et le président du conseil
d’administration ou du conseil de surveillance dûment appelés.
• Le paiement des dividendes :
• Apres l’approbation de comptes, l’assemblée générale statue sur
l’affectation des résultats en déterminant la part attribuée aux associés
sous forme de dividende- le premier dividende et le superdividende-.
• Affectation des pertes :
• Les pertes constatées lors de la clôture d’un exercice social peuvent recevoir
différentes affectations selon les décisions prises à cet égard par l’assemblée
des associés.
• Des pertes dans les documents comptables peuvent aussi parfois viser les
capitaux propres devenus inférieurs à la moitié du capital. Dans ce cas, les
associés de la SA peuvent décider soit la dissolution anticipée de la société,
soit la reconstitution des capitaux propres.
• 3) ceux qui assurent pour les personnes visées au paragraphe1cidessus, pour la société
ou pour ses filiales des fonctions susceptibles de porter atteinte à leur indépendance ou
reçoivent de l’une d’elles une rémunération pour des fonctions autres que celles
prévues par la présente loi ;
• 4) les sociétés d'experts comptables dont l'un des associés se trouve dans l'une des
situations prévues aux paragraphes précédents, ainsi que l’expert-comptable associé
dans une société d’experts- comptables lorsque celle –ci se trouve dans l’une des dites
et des Incompatibilités Temporaires :
• -Il est interdit aux personnes qui ont été administrateurs, directeurs
généraux, membres du directoire, de devenir commissaire aux
comptes de cette société ou d’une société qui possède 10% de son
capital moins de cinq années après la cessation de leur fonction.
• Cette interdiction concerne également leur nomination, en tant
qu’administrateurs, directeurs généraux ou membre du directoire,
dans la société qu’ils contrôlent ou qui détient 10% ou plus du
capital de la société qu’ils contrôlent (art 162).
• Les sociétés faisant appel public à l’épargne sont tenues de désigner
au moins deux commissaires aux comptes, il en est de même des
sociétés de banque, de crédit, d’investissement, d’assurance, de
capitalisation et d’épargne (Art 159).
• Rémunération ?
• Un des devoirs essentiels des commissaires aux comptes est de s’assurer que l’égalité
a été respectée entre actionnaires (Art 166) et de garantir les petits porteurs et les
minoritaires contre la position forte des majoritaires.
• La mission permanente des commissaires consiste à vérifier, les valeurs et les livres,
les documents comptables de la société et à vérifier la conformité de sa comptabilité
• a- 2 Mission d’information
• La loi impose aux commissaires aux comptes le devoir de porter le
résultat de leurs investigations à la connaissance des dirigeants et des
actionnaires. Ils doivent faire connaitre soit au conseil d’administration,
soit au directoire et au conseil de surveillance, selon le cas :
• - les contrôles auxquels ils ont procédé ;
• - les modifications qui leur paraîtraient justifiées dans la tenue des
comptes et la présentation des états de synthèse ;
• - les irrégularités et inexactitudes qu’ils ont découvertes ;
• - les conclusions déduites de leurs observations sur les résultats de
l’exercice comparés à ceux du précédent.
• Ils vérifient également la sincérité et la concordance avec les états de
synthèse, des informations données dans le rapport de gestion du
conseil d’administration ou du directoire et dans les documents adressés
aux actionnaires sur le patrimoine de la société, sa situation financière
et ses résultats (art 166, 167).
• Ils doivent en outre signaler tout fait qui leur paraîtrait délicieux et dont ils
ont eu connaissance au cours de l’exercice de leur mission (Art 169).
• Afin de mieux informer les actionnaires (art 172) auxquelles ils présentent un
rapport général dans lequel ils relatent à l’intention de l’assemblée générale
annuelle l’accomplissement de leur mission de contrôle des comptes (art 115 et
166).
• Ainsi, dans leur rapport à l’assemblée générale, les commissaires aux comptes :
• - soit certifient que les états de synthèse soit réguliers et sincères et donnent
une image fidèle du résultat de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et de patrimoine de la société à la fin de cet exercice ;
• - soit refusent la certification de réserve ;
• - soit refusent la certification des comptes.
• b) Missions spéciales
• Ce rapport doit être établit et déposé au siège social, 15 jours au moins avant la
tenue de l’assemblée générale ordinaire.
• L’obligation qui leur contrôle est une obligation de moyens, non de résultat.
• - Infractions relatives aux incompatibilités : toute personne qui soit en son nom
personnel, soit au titre d’associé dans une société aura sciemment accepté, exercé ou
conservé les fonctions de commissaires aux comptes nonobstant les incompatibilités
légales sera punie d’un emprisonnement de un à six mois et d’une amende de 8.000 à
40.000 DRH (Art 404).
• -Délit d’informations mensongères : Tous commissaires aux comptes qui, soit en son
nom personnel, soit au titre d’associe dans une société de commissaires aux comptes, aura
sciemment donné ou confirmé des informations mensongères sur la société, sera puni d’un
emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 10.000 à 100.000 ou de l’une
de ces deux seulement (Art 405).
• -Délit de non révélation des faits délictueux : Tout commissaires aux comptes qui n’aura
pas révélé aux organes d’administration, de direction ou de gestion les faits lui
apparaissant délictueux dont il aura eu connaissance à l’occasion de l’exercice de ses
fonctions sera puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de
10.000 à 100.000 DH ou de l’une de ces deux peines seulement (Art 405).
SOCIETE ANONYME SIMPLIFIEE (S.A.S)
• (ARTICLES 425 A 440 L.N° 17-95 modifiée et complétée par L N°
20- 05, 78-12,20-19)
• La SAS est conçue comme une forme juridique souple, en
apportant une alternative au rigorisme de la SA, trop
souvent dénoncé des reproches avancés et avec une
certaine liberté contractuelle.
• La société anonyme simplifiée (SAS) offre à ses associés la
possibilité d’organiser la répartition du pouvoir, par le
libre jeu des clauses statutaires.
• Les associés vont aménager la répartition des pouvoirs
entre la collectivité des associés et la direction de la SAS,
et de prévoir les modalités de fonctionnement des
organes sociaux.
• Section I La Création de la SAS
• Ces actionnaires peuvent être des sociétés commerciales de toute forme.
• Le législateur ayant réservé l’actionnariat des SAS aux seules personnes
morales, excluant toute personne physique.
• Les apports peuvent être des apports en numéraire ou en nature, les apports
en industrie étant exclus.
• La structure pyramidale dès SA (assemblée d’actionnaires, conseil
d’administration et Président, ou conseil de surveillance et directoire) n’est
pas obligatoire dans les SAS,
• Le capital minimum d’une SAS, est aligné sur le montant du capital
minimum dès SA, soit 300.000 dirhams, il doit être libéré en totalité dès la
souscription.
• Deux sociétés ayant chacune un capital entièrement libéré d’au moins deux
millions de dirhams suffisent pour créer une SAS.
A- La Direction de la SAS
• Le président peut être une personne morale.
• L’article 432 L.N° 17-95 modifiée et complétée par L N° 20- 05 dispose que la société est
représentée à l’égard des tiers par un président désigné dans les conditions prévues par
les statuts.
• Dans une conception minimaliste de fonctionnement de la SAS, l’administration comme
la direction de la société peut être confiée par les statuts au président, la structure se
résumant alors à deux actionnaires personnes morales dont l’un occupe les fonctions
de président.
• Pour préserver la sécurité des tiers, la société est engagée par tous les actes du
président, y compris ceux qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins de rapporter la
preuve de la mauvaise foi du tiers.
• Les conditions de nomination et de révocation du président et des dirigeants sont
déterminées dans les statuts. Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en
dehors.
La nomination ?
• Comme la révocation peut être décidée par les actionnaires, certains d’entre eux
• La Notion de révocabilité ad nutum n’est pas conservée dans la
SAS.
• Les rédacteurs des statuts peuvent soit la reprendre en le
mentionnant expressément, soit prévoir toute autre modalité de
révocation, telle que révocation pour justes motifs ou pour des
motifs prédéterminés, les dispositions statutaires limitant les
pouvoirs du président ne suffisent pas à constituer cette preuve et
son inopposables aux tiers.
• Les Statuts peuvent également prévoir que les attributions
classiques des organes de gestion de la SA soient dévolues, dans la
SAS, à un collège de direction.
• Les Statuts peuvent également maintenir dans la SAS la structure
des SA, à savoir le conseil d’administration ou alternativement le
• B- Décisions collectives
• Les statuts de la SAS déterminent librement les décisions sociales
qui devront être prises collectivement.
• La loi impose toutefois une décision collective en matière
d’augmentation, d’amortissement ou de réduction de capital, de
fusion, de scission, de dissolution, de nomination de commissaires
aux comptes, de comptes annuels et de bénéfices.
• Par exception, la loi impose la règle de l’unanimité pour certaines
décisions touchant aux rapports entre actionnaires.
• Aucune règle de quorum et de majorité n’est imposée la liberté.
• C- Responsabilité des dirigeants
• Les règles de responsabilité en matière civile sont identiques à celles des
dirigeants de la SA
• Le président de la SAS est responsable individuellement envers la société ou
les tiers, des infractions aux dispositions légales ou réglementaires, des
violations des statuts, et des fautes de gestion.
• Le président de la SAS peut se trouver engagé selon les conditions générales
de la responsabilité délictuelle et quasi-délictuelle
• L’action en responsabilité civile se prescrit par trois ans à compter du fait
dommageable, ou à compter de la révélation des faits, il n’y a donc, quant à
l’application de ces grands principes, aucune règle spécifique à la SAS.
• La responsabilité pénale du président est également traitée par renvoi aux
textes applicables à la SA dans la mesure où ils sont compatibles avec les
règles de la SAS.
• Section 3 : Les Clauses Statutaires
• La liberté statutaire propre à la SAS permet aux associés d’intégrer une dose
d’intuitus personae au sein de la société, ce qui permet de renforcer la stabilité
de l’actionnariat.
• Ces clauses créent des rapports particuliers, Leur insertion dans les statuts,
admise par le législateur pour éviter la conclusion de pactes d’actionnaires
extrastatutaires contestables, tend à favoriser la transparence dans les relations
juridiques .
• SECTION IV LE CAC
• L AGO désigne un CAC dont les attributions sont les mêmes que dans la
société anonyme-art 34.
TITRE DEUX
LES SOCIETES DE PERSONNES
• CHAPITRE 1 LA SOCIETE EN NOM COLLECTIF (SNC)
• La S.N.C est une société moins répandue que la S.A.R.L et la S.A en raison de la responsabilité solidaire et
indéfinie qui pèse sur ses associés (art 3 LN° 5-96 modifiée et complétée par L N° 24- 10 ). Section 1 : La
Constitution de la S.N.C
• La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale, à laquelle peut être incorporé le
nom d’un ou plusieurs associés et qui doit être précédée ou suivie immédiatement de la mention « société
en nom collectif ».
• Paragraphe 1 : Les Conditions juridiques
• -La S.N.C doit compter au moins 2 associés.
• -Les personnes morales peuvent être associées de S.N.C.
• - Le consentement, doit être réel et exempt de tout vice.
• - La capacité requise pour faire le commerce, les associés étant tous commerçants.
• - L’objet, Une S.N.C est toujours commerciales, quel que soit son objet (art 3 LN° 5-96 modifiée et complétée
par L N°24-10 ).
• -La loi n’exige pas de montant minimum pour le capital social,
• -La durée de la société courte à dater de l’immatriculation de celle-ci au registre du commerce, elle peut
être prorogée une ou plusieurs fois sans que chaque prorogation puisse excéder 99 ans.
• La rédaction de l’objet social revêt une importance toute particulière, car (assurances) et d’autres font
l’objet d’une réglementation exigeant une qualification professionnelle ou des diplômes ou encore
d’autorisations administratives (bureaux et agences de voyages).
• -Les Formalités des Statuts
• Les statuts doivent être établis par écrit (acte sous seing privé ou
notarié), à défaut, la société peut être déclarée nulle.
• -Raison de commerce
A défaut de clause statutaire, il suffit d’une décision des associés prise à la majorité.
• De plus, il y a cessation en cas de décès, d’une incapacité ou d’interdiction de gérer une
entreprise.
• Le gérant révoqué peut alors décider de se retirer de la société en demandant le
remboursement de ses droits sociaux, dont la valeur est déterminée à dire d’expert
désigné par les parties et en cas de désaccord par le président du tribunal, statuant en
référé.
Paragraphe 2 : Décisions collectives
• Les statuts déterminent qui doit convoquer l’AG à défaut, c’est le gérant. Mais il
existe un droit qui permet à chaque associé de demander la réunion en AG. Une
simple convocation verbale peut a priori suffire dans la mesure où tous les
associés sont présents. Elle doit être adressée au plus tard 15 jours avant la
réunion.
• Les associés ont le droit d’obtenir communication des documents énumérés par
l’art 10.
Section 3 : La Dissolution
• L’article 17 L.N° 5-96 modifiée et complétée par L N° 24- 10 dispose que la SNC prend fin par le
décès de l’un des associés, la dissolution sont dans les cas suivants.
• -S’il a été stipulé qu’en cas de mort de l’un des associés, la société continuerait avec ses héritiers
ou seulement avec les associés survivants, ces dispositions sont suivies, sauf à prévoir que pour
devenir associé, l’héritier devra être agrée par la société.
• -s’il a été stipulé que la société continuerait, soit avec le conjoint survivant, soit avec un ou
plusieurs des héritiers, soit avec toutes autre personne désignée par les statuts, ou si ceux-ci
l’autorisent, par dispositions testamentaires.
• -si la société continue avec les associés survivants, l’héritier est seulement créancier de la société
et n’a droit qu’à la valeur des droits sociaux de son auteur. L’héritier a pareillement droit à cette
valeur s’il a été stipulé que pour devenir associé il devrait être agrée par la société et si cet
agrément lui a été refusé.
• -Lorsque la société continue dans les conditions prévues à l’alinéa 3 ci-dessus, les bénéficiaires
de la stipulation sont redevables à la succession de la valeur des droits sociaux qui leur sont
attribués.
• -En cas de continuation, et si l’un ou plusieurs des héritiers de l’associé sont mineurs non
émancipés, ceux-ci ne répondent des dettes sociales qu’à concurrence des forces de la succession
de leur auteur et proportionnellement à l’émolument de chacun d’eux.
• -Si la société doit être transformée, dans le délai d’un an, à compter du décès, en société en
commandite, dont le mineur devient commanditaire. A défaut, elle est dissoute, sauf si le mineur
CHAPITRE II LA SOCIETE EN COMMANDITE SIMPLE (SCS)
• En Cas de Dissolution, les causes de dissolution de la SCS les articles 29et 30 L.N°5-96 modifiée et
complétée par L N° 24- 10 -
• -Disposent que la société continue malgré le décès d’un commanditaire.
• - S’il est stipulé que malgré le décès de l’un des commandités, la société continue avec ses héritiers, ceux-ci
deviennent commanditaires lorsqu’ils sont mineurs non émancipés .si l‘associé décédé était le seul
commandité et si ses héritier3 sont tout mineurs non émancipés, il doit être procédé à son remplacement
par un nouvel associé commandité ou à la transformation de a société de plein droit à l’expiration de ce
délai.
• En cas de Redressement ou de liquidation judiciaires d’un des associés commandités,
d’interdiction d’exercice une profession commerciale ou d’incapacité frappant l’un associés commandités,
la société est dissoute, à moins que, s’il existe un ou plusieurs autres associés commandités,
• En cas de Continuation de la société ne soit prévue par les statuts ou que ces associés, ne décident à
la majorité requise pour a modification des statuts. Dans ce cas les dispositions du deuxième alinéa de
l’article 18 de la présente loi sont applicables.
CHAPITRE III LA SOCIETE EN PARTICIPATION- SEP
• Section I La Constitution
• -Les Associés
• Le nombre des associés d’une société à responsabilité limitée ne peut être
supérieur à cinquante si la société vient à comprendre plus de cinquante
associés, elle doit, dans le délai de deux ans, être transformée en société
anonyme.
• A défaut, elle est dissoute, à moins que, pendant ledit délai, le nombre des
associés n’atteigne le nombre autorisé légalement.
• -Les statuts
• Les démarches de la SARL se résument comme suite :
• - les démarches préalables à la signature des statuts.
• - les démarches postérieures à la signature des statuts mais antérieures à
l’immatriculation.
• - les démarches nécessaires à l’immatriculation de la société au registre du
• L’art 50, L.N° 5-96 modifiée et complétée par L N°24- 10 et par la L 21-19, dispose
que tous les associés doivent intervenir à l’acte constitutif de la société, en personne
ou par mandataire justifiant d’un pouvoir spécial.
• La signature des statuts est l’une des obligations imposées par la loi pour la
constitution légale de la SARL. Mais avant de procéder à leur signature les fondateurs
doivent procéder à un certain nombre de démarches.
• 1) La demande d’un certificat négatif
• Le certificat négatif intéresse la question de la dénomination commerciale de la SARL.
Ainsi il ne faut pas utiliser le nom d’une autre société déjà existante. Pour cette fin un
formulaire de demande de certificat négatif doit être remplir par les fondateurs, puis
déposé à la délégation du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
• 2) Le certificat de blocage
• Le capital de la SARL doit être intégralement libéré. L’article 46 L.N° 5-96 modifiée et
complétée par L N°24- 10 dispose que le capital de cette société doit être de cent mille
dirhams au moins. Il est divisé en part sociales égales,
• -Le capital social est divisé en parts sociales à valeur nominale égale.
• -Les fonds provenant la libération des apports en numéraire doivent être déposés
dans les huit jours de leur réception, par les personnes qui les ont reçus, dans un
compte bancaire bloqué.
-Le capital social
Caractéristiques : Une seule personne dite - associée unique- peut constituer la SARL. Le nombre
maximum d'associés ne peut dépasser 50. Le montant du capital social ne peut être inférieur à
10.000 DH et doit être libéré d'au moins le quart et déposé obligatoirement dans un compte
bancaire bloqué.
-La souscription
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés, au moment de la
constitution de la S.A.R.L.
-Libération du capital
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés, au moment de la constitution
de la S.A.R.L.
Elles doivent être intégralement libérées lorsqu’elles représentent des apports en nature. Les
parts représentant des apports en numéraire doivent être libérées d’au moins le quart de leur
montant. La libération du surplus intervient en une ou plusieurs fois sur décision du gérant, dans
un délai qui ne peut excéder cinq ans à compter de l’immatriculation de la société au registre de
commerce.
Lorsque le capital social fixé par les associés dépasse cent mille (100.000) dirhams, les fonds
• SECTION II La Gestion de la SARL
• La société à responsabilité limitée est gérée par une ou plusieurs personnes physiques.
• Les gérants peuvent être choisis en dehors des associés. Ils sont nommés et la durée de leur
mandat fixée par les associés dans les statuts ou par un acte postérieur.
• En l’absence de dispositions statutaires, le gérant, associé ou non, est nommé pour une durée de
3 ans.
• En matière de gestion, le plus souvent c’est l’associé majoritaire qui occupe cette fonction de
gestion.
• -L’étendue des pouvoirs du Gérant
• - Dans les rapports entre associée, les pouvoirs des gérants sont déterminés par les statuts, et
dans le silence de ceux-ci, chaque associé peut effectuer tout acte de gestion dans l’intérêt de la
société.
• - Dans les rapports avec les tiers,
• La société est engagée même par les actes du gérant qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins
qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer,
compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à
constituer cette preuve.
• Les clauses statutaires limitant les pouvoirs des gérants qui résultent du présent article sont
inopposables aux tiers.
• -La responsabilité du gérant
• La responsabilité des gérants ont coopéré aux mêmes faits, le tribunal détermine la part
contributive de chacun dans la réparation du dommage.
• --L’action individuelle
• Outre l’action en réparation du préjudice subi personnellement, les associés peuvent, soit
individuellement, soit en se groupant intenter l’action sociale en responsabilité contre les
gérants. Les demandeurs sont habilité à poursuivre la réparation de l’entier préjudice subi
par la société à laquelle le cas échéant, les dommages -intérêts sont alloués.
• --L’action sociale
• À cette fin, les associés représentant au moins, le quart du capital peuvent, dans un intérêt
commun, charger à leur frais, un ou plusieurs d’entre eux de les représenter pour soutenir,
tant en demande qu’en défense, l’action sociale contre les gérants. Le retrait en cours
d’instance d’un ou plusieurs associés, soit qu’ils aient perdu la qualité d’associé, soit qu’ils se
soient volontairement désistés, est sans effet sur la poursuite de ladite instance.
• Aucune décision de l’assemblée générale des associés ne peut avoir pour effet d’éteindre une
action en responsabilité contre les gérants pour faute commise dans l’accomplissement de leur
mandat.
• Lorsque l’action sociale est intentée dans les conditions prévues au présent article, le
tribunal ne peut statuer que si la société a été régulièrement mise en cause par
• SECTION III : Les Assemblées Générales d’Associés
• L’article 70 L.N° 5-96 modifiée et complétée par L N° 24-10, prévoit que le rapport de
gestion, l’inventaire et les états de synthèse établis par les gérants, sont soumis à
l’approbation des associés réunis en assemblée, dans le délai de six mois à compter de
la clôture de l’exercice.
• Le rapport du ou des commissaires aux comptes sont adressés aux associés quinze
jours au moins avant la date de l’assemblée générale.
• Les associés sont convoqués aux assemblées générales quinze jours au moins avant
leur réunion, par lettre recommandée avec accusé de réception qui indique l’ordre du
jour. La convocation est faite par le gérant ou, à défaut, par le ou les commissaires aux
comptes, le cas échéant.
• La convocation doit mentionner l’ordre du jour indiquant les sujets de façon à éviter
de recourir à d’autres documents.
• L’article 71 L.N° 5-96 modifiée et complétée par L N° 24- 10 précise que les décisions
sont prises en assemblée générale. Toutefois, les statuts peuvent stipuler qu’à
l’exception de celle prévue au premier alinéa de l’article 70, toutes les décisions ou
certaines d’entre elles peuvent être prises par consultation écrite des associés.
• Les statuts fixent les conditions et les délais de cette consultation. Ainsi en matière de
SARL, la consultation des associés peuvent prendre deux formes :
• - La consultation par correspondance
• QOURUM DES ASSOCIES
• Cependant les associés gardent la faculté d’en désigner un s’ils le décident d’un
commun accord.
• Même si le seuil indiqué à l’alinéa précédent n’est pas atteint, la nomination d’un
commissaire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en
référé, par un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital.
• Dans ce cas les dispositions légales qui régissent cet organe en matière de société
anonyme seront applicables aux SARL.
• Section 5 : La Dissolution
• La SARL n’est pas dissoute lorsqu’un jugement de liquidation judiciaire,
l’interdiction de gérer ou une mesure d’incapacité est prononcé à l’égard de
l’un des associés.
• Les cas de la Dissolution :
• -Elle n’est pas plus dissoute par le décès d’un associé, sauf stipulation contraire
des statuts.
• Les dispositions de l’article 36 de la loi N° 17-95 modifiée et complétée par L
N° 20-05 relative aux sociétés anonymes sont appliquées.
• la transformation en société anonyme est décidée à la majorité requise pour
la modification des statuts de la société à responsabilité limitée
Les commissaires à la transformation sont également chargés de l'établissement
du rapport sur la situation de la société.
CHAPITRE II LA SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE A
ASSOCIE UNIQUE (SARLU)
• Les règles applicables sont celles des SARL avec des nuances.
• La SARLU est une société à responsabilité limitée qui offre des avantages et
des inconvénients.
• Fiscalité : deux cas peuvent se présenter : l’associé est une personne
physique ou bien une personne morale. Dans le premier cas, qui est le plus
général, la société est soumise au régime fiscal des sociétés de personnes.
Cependant, l’associé unique peut aussi opter pour l’assujettissement à
l’impôt sur les sociétés.
• Social : la situation de l’associé unique est identique à celle d’un
entrepreneur individuel.
• Les régimes de protection des travailleurs non -salariés des professions non
agricoles s’appliquent.
• SECTION I La Constitution
• Les apports en nature meuble ou immeuble sont possibles.
• Les statuts : ils doivent être, bien entendu, établis par écrit.
• Le capital minimum exigé n’est plus de cent mille (100.000) dirhams mais de
(10.000) dix mille dirhams. Capital devant être divisé en parts sociales d’au
moins 10 dhs.
• -Les parts doivent êtres souscrites et libérées en totalité si elles représentent
des apports en nature.
• -Les parts représentent les apports en numéraire doivent être libérés d’au
moins le quart, le reste peut être libéré en une ou plusieurs fois dans les 5
ans à compter de l’immatriculation au RC.
• Le siège social peut être fixé provisoirement pendant un délai de deux ans
dans son local d’habitation, mais il est préférable que ce soit dans le local
commercial.
• L’art 49 de la loi N° 5-96 modifiée et complétée par L N° 24- 10 prévoit qu’une société à responsabilité
limitée ne peut avoir pour associé unique une autre société à responsabilité limitée composée d’une seule
personne.
• SECTION II Le Fonctionnement :
• Le Fonctionnement de la SARLU est identique à la SARL.
• Au cours de la vie sociale, la société doit se soumettre aux règles.
• -De publicité permanente ainsi qu’aux obligations relatives à
l’information des tiers.
• -D’immatriculation au registre du commerce et des sociétés qui
dote la société de la personnalité morale.
• SECTION III La Gestion
• En général la SARLU obéit aux mêmes règles de fonctionnement que celle
applicables aux SARL à plusieurs associés, sauf quelques dérogations
particulières.
• L’associé unique ne peut déléguer ses pouvoirs. Ses décisions, prises au lieu et
place de l’assemblée générale, sont répertoriées dans un registre.
• Cependant, l'associé unique doit notifier toutes ses décisions dans un registre
des décisions (dit registre social), établir des procès-verbaux, publier certaines
de ces décisions et approuver les comptes annuels.
• Sous la variante associé unique de la SARL, on ne peut pas vivre une situation
de blocage décisionnel à aucun moment de la vie sociale, puisque la société
est constituée par une seule personne qu'est l'associé unique ( voir notre billet
sur le blocage décisionnel)
• Hormis le cas où le chiffre d'affaire de la société dépasse 50
millions de dirhams hors taxes, l'associé unique, personne
morale ou physique, est en droit de décider de désigner ou pas un
commissaire aux comptes (CAC) conformément à l'article 80 de la
loi n° 5-96,L 24-10.
• Dans le cas où un CAC est nommé au sein d'une SARL à AU, les
dispositions de la loi n° 17-95 s'appliqueront pour la nomination,
la rémunération, la révocation, la responsabilité et les cas
d'incompatibilité des CAC selon les articles 13 et 83 de la loi n°
5-96,24-10).
• Le renforcement des droits sociaux notamment ceux des
associés minoritaires