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GESTION DES DECLARATIONS

FISCALES
ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DECLARATIONS

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GESTION DES DECLARATIONS
FISCALES
ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DECLARATIONS

2
Sommaire
GESTION DES DECLARATIONS FISCALES / SALARIALES PERIODIQUES ET INTERPRETATION...... 5
1 LES FRAIS DE PERSONNEL ...................................................................................... 6
1.1 Comptabilisation des rémunérations du personnel extérieurs .................................... 6
1.2 Comptabilisation des salaires ..................................................................................... 7
2 LES DECLARATIONS FISCALES ET SOCIALES .................................................... 9
2.1 Comptabilisation des déclarations fiscales ................................................................. 9
2.1.1 La TVA (Voir imprimé en annexe) .................................................................... 9
2.1.2 La TSE (Taxe spéciale d’équipement) (Voir imprimé en annexe) ................... 12
2.1.3 Les impôts sur salaires (Voir imprimé en annexe) ........................................... 13
2.1.4 Régularisation de la Taxe à la Formation Professionnelle Continue ................ 18
2.1.5 La patente (selon déclaration et bordereau avis de paiement) (Voir imprimé en
annexe) 21
2.1.6 Acompte LOYER 15% ..................................................................................... 30
Prélèvements et taxes assimilées .............................................................................................. 30
I - ACOMPTE AU TITRE DES IMPOTS SUR LES REVENUS LOCATIFS ................... 31
1 - Personnes devant effectuer le prélèvement ................................................................. 31
2 - Obligations des bailleurs ............................................................................................. 31
1 - Personnes imposables .................................................................................................. 31
2 - Taux d’imposition ....................................................................................................... 31
III - LA TAXE D’HABITATION ........................................................................................ 32
1 - Personnes imposables .................................................................................................. 32
2 - Exemptions .................................................................................................................. 32
3 - Tarif de la taxe ............................................................................................................ 32
3 - Modalité de paiement ............................................................................................. 32
3.1.1 IMPOT SYNTHETIQUE ................................................................................. 32
3.1.2 LES IMPOTS FONCIERS ............................................................................. 36
I - IMPOT SUR LE REVENU FONCIER ........................................................................... 37
A - PROPRIETES IMPOSABLES................................................................................... 37
B - EXEMPTIONS ........................................................................................................... 37
C - REDEVABLES DE L’IMPOT ................................................................................... 37
D - CALCUL DE L’IMPOT ............................................................................................ 38
II - IMPOTS SUR LE PATRIMOINE FONCIER ............................................................... 38
A - IMPOT SUR LE PATRIMOINE FONCIER DES PROPRIETES BATIES ............. 38

3
B - IMPOT SUR LE PATRIMOINE FONCIER DES PROPRIETES NON BATIES .... 39
3.1.3 L’impôt BIC (impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux) (Voir
imprimé en annexe) .......................................................................................................... 39
3.1.4 Etat 301 (Voir imprimé en annexe) ................................................................ 41

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GESTION DES DECLARATIONS
FISCALES / SALARIALES
PERIODIQUES ET
INTERPRETATION

5
1 LES FRAIS DE PERSONNEL

1.1 Comptabilisation des rémunérations du personnel extérieurs

Le personnel extérieur est le personnel utilisé par l’entreprise, mais faisant partie
du personnel salarié d’une autre entreprise prestataire de services.

Schéma comptable

 A la fin de chaque mois, à la réception de la facture

Schéma comptable 1

Débit : 637 Personnel extérieur


Crédit : 401 Fournisseurs et comptes rattachés

Par exemples les vigiles qui surveille notre entreprise ou une personne
occasionnelle, ne faisant pas partie de notre personnel.

En Cas de règlement

Débit : 521 Banque


Crédit : 401 Fournisseurs et comptes rattachés

 En fin d’exercice

Schéma comptable 1

Débit : 667 Rémunération transférée du Personnel intérimaire

Crédit : 637 Personnel extérieur

TRAITEMENT DES SALAIRES

Avant le payement du salaire en fin du mois, certains employés sont emmenés à


prendre une avance sur salaire qui sera retranchée sur le salaire lors du payement.
Dans ce cas, on passe cette écrite d’avance sur salaire.

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1.2 Comptabilisation des salaires

Schéma comptable des avances et acomptes faits au personnel

Débit : 421xxx Avances et acomptes

Crédit : 5xxx Banque ou caisse

 A la fin de chaque mois

En fin du mois, on édite tous les bulletins de paie en deux exemplaires, un


exemplaire au salarié et un autre à conserver au service comptable.
On édite par la suite le livre de paie du personnel de l’entreprise.

Le livre de paie est un document récapitulatif des charges salariales (Retenues


prélevées sur le salaire des employés) et des charges patronales (Retenues
payée par l’employeur au profit de l’employé)

Débit : 661xx (salaire brut imposable, personnel national)


Débit : 662xxx(salaire brut imposable, pers. Non national)
Débit : 663xxx (indemnités forfaitaires)
Débit : 6….. (remboursement de frais réels avec justificatifs)
Crédit : 4211xxx Avance
Crédit : 4212xxx Acomptes
Crédit : 422xxx (Net à payer aux salariés)
Crédit : 423 (oppositions ou saisies arrêts)
Crédit : 43131 Caisse de retraite (Part salariale 6.3 %)
Crédit : 4471 IGR (Part salariale)
Crédit : 44721 Impôts sur salaires (Part salariale)
Crédit : 4473 Contribution Nationale (Part salariale)

(Centralisation du livre de paie)

NB : Vous verrez que le compte avance qui était débité lors de la


constatation de l’avance est crédité en fin du mois lors de la remise des
bulletins afin de solder le compte.

Le taux de la Caisse de retraite est passé à 14 % le 1 er janvier 2014 dont


6.3 % considérée comme part salariale et 7.7 % comme part patronale.

7
Seul le compte 4313 est composé d’une part salariale fiscale et part
patronales sociale sinon les autres comptes tiers sont exclusivement,
entièrement des parts salariales fiscales. Il s’agit des comptes :

4471 IGR (Part salariale)


44721 Impôts sur salaires (Part salariale)
4473 Contribution Nationale (Part salariale)

 Règlement des salaires

Débit : 422 Net à payer aux salariés

Crédit : 5xxx Banque ou caisse

NB : Vous remarquerez que seuls les comptes avances (421xx) et


Personnel rémunération (422xx) sont soldés. Il est impératif de solder les
autres comptes tiers :

43131 Caisse de retraite (Part patronale 7.7 %)


4471 IGR (Part salariale)
44721 Impôts sur salaires (Part salariale)
4473 Contribution Nationale (Part salariale)

Cela pourrait être possible lors de la déclaration de la déclaration de


l’Impôt sur les Salaires (IS) et de la CNPS.

8
2 LES DECLARATIONS FISCALES ET SOCIALES

Il s’agit de transcrire en termes comptables les déclarations qui sont faîtes par
l’entreprise. Toutes les déclarations sont concernées ; ce sont :

- TVA
- TSE
- Impôts sur salaires
- Les taxes FDFP
- Etat 301
- Régularisation de la taxe à la formation professionnelle continue (FPC)
- Patente
- Impôts BIC
- CNPS
- DISA

2.1 Comptabilisation des déclarations fiscales

2.1.1 La TVA (Voir imprimé en annexe)

La TVA/Achats composés des comptes 445XXX (4451, 4452, 4453, 4454, 4455 et
4456) est encore appelée TVA récupérable ou TVA déductible.

La TVA/Ventes composés des comptes 443XXX (4431, 4432, 4433, 4434 et 4435)
est encore appelée TVA collectée ou TVA exigible.

Au plus tard le 10 de chaque mois, l’entreprise qui est assujettie à la TVA est
tenue de faire la déclaration de la TVA collectée sur le Chiffre d’affaires réalisé
au cours du mois précédent. La TVA à reverser est la différence entre la TVA
collectée et la TVA supportée lors des achats de biens et services.

Exemple :
La TVA de Janvier sera effectuée le 10 Février
La TVA de Février sera effectuée le 10 Mars
La TVA de Novembre sera effectuée le 10 Décembre
La TVA de Décembre N sera effectuée le 10 Janvier N+1

Dans le cas spécifique de l’entreprise qui est prestataire de service, la TVA est
exigible à l’encaissement, lors des avances ou des acomptes versés par les clients.

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 Si la TVA/Ventes est supérieure à la TVA/Achats, l’entreprise reverse
la différence à l’Etat

Schéma comptable 1

 Lors de la déclaration

Débit : 443xxx Etat, TVA/ventes

Crédit : 445xxxEtat, TVA achats


Crédit : 4441 Etat, TVA due

 Lors du paiement

Schéma comptable 1

Débit : 4441 Etat, TVA due

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

(règlement TVA par chèque n°…….)

 Si la TVA/Ventes est inférieure à la TVA/Achats, l’entreprise a un crédit


de TVA à reporter sur la déclaration du mois suivant.

 Lors de la déclaration

Schéma comptable 1

Débit : 443xxx Etat, TVA/ventes


Débit : 4449 Etat, crédit de TVA à reporter

Crédit : 445xxx Etat, TVA/achats

NB : Il n’y a pas de règlement à effectuer.

10
 Si la TVA/Ventes est égal à la TVA/Achats, l’entreprise n’a rien à payer
aux impôts. Dans ce cas on parle de Néant.
Il peut avoir deux sortes de néants :

- Dans le cas ou nous rien acheté, ni vendu au cours du mois

TVA à payer = TVA/Ventes – TVA/Achats


TVA à payer = 0 – 0

Pas d’écritures à passer

- Dans le cas ou nous avons vendu et acheté dont le montant de la


TVA/Vente est égale au montant de la TVA/Achats

Exemple :

TVA à payer = TVA/Ventes – TVA/Achats


TVA/ventes = 300 000
TVA/facturée sur prestation de service = 500 000
TVA/Travaux = 1 200 000

TVA/Achats = 1000 000


TVA/immobilisation = 1 000 000

On détermine la TVA à payer :

TVA à payer = TVA/Ventes – TVA/Achats or

TVA/Ventes = (300 000 + 500 000 + 1 200 000)

TVA/Ventes = 2 000 000 et

TVA/Achats = (1 000 000 + 1 000 000)

TVA/Achats = 2 000 000

TVA à payer = TVA/Ventes – TVA/Achats


TVA à payer = 2 000 000 – 2 000 000

11
 Lors de la déclaration

Schéma comptable 1

Débit : 4431 Etat, TVA/Ventes 300 000


Débit : 4432 Etat, TVA/Prestations de services 500 000
Débit : 4433 Etat, TVA/Travaux 1 200 000

Crédit : 4451 Etat, TVA/achats d’immobilisation 1 000 000


Crédit : 4452 Etat, TVA/achats de marchandises 1 000 000

NB : Il n’y a pas de règlement à effectuer mais nous devons passer l’écriture dans
ce genre de cas

2.1.2 La TSE (Taxe spéciale d’équipement) (Voir


imprimé en annexe)

Elle se déclare en même temps et dans les mêmes conditions que la TVA.
Le taux est de 01.1 % sur le Chiffre d’affaires taxable.

Le Chiffre d’affaires taxable = Chiffre d’affaires Total HT – Opérations


Exonérées (Produits Pétroliers) – Livraison à soi même

On constate toujours l’opération par un compte de charges 648 qu’on débite par
le crédit du compte tiers 4461 ou 4428.

Le règlement se fera par les comptes tiers 4461 ou 4428.

Schémas comptables

 Lors de la déclaration

Débit : 648 Taxe spéciale d’équipement

Crédit : 4461 Etat, TSE à payer ou


Crédit : 44281 Autres Impôts, TSE à payer

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 Lors du paiement

Débit : 4461 Etat, TSE ou


Débit : 44281 Autres Impôts, TSE à payer

Crédit : 5xxxTrésorerie (banque ou caisse)


(règlement TSE par…….)

NB : Vous constaterez que le compte 4461 n’existe pas mais le 446 existe.

Le SYSCOA a prévu la création de subdivisions lié au compte selon la racine ou


la nomenclature des comptes. Donc il est très possible de créer ce compte dan
notre plan comptable interne entreprise sans souci.

2.1.3 Les impôts sur salaires (Voir imprimé en annexe)

 Les retenues aux salariés


Les écritures relatives à cette première catégorie d’impôts sur salaires se trouvent
intégrées dans les écritures de déclarations des salaires.

La contribution employeur (ou charges patronales)

- IS (impôts sur salaire)


- Taxe d’apprentissage
- Taxe à la formation professionnelle continue

2.1.3.1 IS (impôts sur salaires)

Il s’agit de l’élaboration de l’impôt IS (Impôts sur Salaires).


La déclaration de l’impôt FDFP se fait au même moment que la TVA et la TSE.

On se rappelle de ce NOTA BENE mentionné un peu plus haut.

NB : Vous remarquerez que seuls les comptes avances (421xx) et Personnel


rémunération (422xx) sont soldés. Il est impératif de solder les autres
comptes tiers :

43131 Caisse de retraite (Part patronale 7.7 %)


4471 IGR (Part salariale)
44721 Impôts sur salaires (Part salariale)
4473 Contribution Nationale (Part salariale)

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Cela pourrait être possible lors de la déclaration de la déclaration de l’Impôt
sur les Salaires (IS) et de la CNPS.

Il faudrait savoir que l’impôt IS est composé de deux parties :


- Impôts retenus aux salariés
- Impôts à la charge de l’employeur

A. Impôts retenus aux salariés

Cette partie est composée des retenues prélevées sur le salaire de l’employé.
C’est ce que nous appelons les retenues prélevées à la source.
Ce sont les retenues figurant sur le bulletin de paie du salarié. Il s’agit de :

- IS
- CN
- IGR

Vous remarquerez que l’impôt CR (Caisse de retraite 6.3%) ne figure pas.


Il est lié à la déclaration CNPS.

Si vous avez bien remarqué, vous verrez que ces écritures ont été passées dans
les écritures liées au salaire, un peu plus haut.

A titre de rappel :

Débit : 661xx (salaire brut imposable, personnel national)


Débit : 662xxx(salaire brut imposable, pers. Non national)
Débit : 663xxx (indemnités forfaitaires)
Débit : 6….. (Remboursement de frais réels avec justificatifs)
Crédit : 4211xxx Avance
Crédit : 4212xxx Acomptes
Crédit : 422xxx (Net à payer aux salariés)
Crédit : 423 (oppositions ou saisies arrêts)
Crédit : 43131 Caisse de retraite (Part salariale 6.3 %)
Crédit : 4471 IGR (Part salariale)
Crédit : 44721 Impôts sur salaires (Part salariale)
Crédit : 4473 Contribution Nationale (Part salariale)

(Centralisation du livre de paie)

L’IS, la CN et L’IGR ont été comptabilisé lors de la déclaration des salaires. Donc
il n’est pas utile de les passer à nouveau. Seulement que les impôts à la charge de
l’employeur qui doivent être constaté.

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Et au niveau du règlement, on procédera à la comptabilisation conjointe de la part
salariales liés aux comptes (IS, CN et IGR) et part patronales (impôts à la charge
de l’employeur)

B. Impôts à la charge de l’employeur

Cette partie est composée des charges patronales, c'est-à-dire des impôts
dus à l’employeur.

Nous avons deux mentions à déclarer et à payer :


- Personnel Local
- Personnel Expatrié

Personnel Local

Il s’agit de déterminer l’effectif et la masse salariale du personnel local.


Un employé est appelé personnel Local de par la nature du contrat
d’embauche et non du fait de la nationalité ou de la couleur de peau.

Si le contrat d’embauche est signé en Côte d’Ivoire, vous êtes considéré


comme personnel Local. Même si vous êtes d’une nationalité étrangère
africaine, asiatique, européenne ou………. On vous considère comme
personnel Local.

Beaucoup de contribuable ont effectué ce genre d’erreur en considérant la


couleur de la peau ou la provenance du pays d’origine de l’employé.

Le montant à payer par l’employeur à ce niveau = Masse salariale


Brute * 1.5 %

Personnel Expatrié

Il s’agit de déterminer l’effectif et la masse salariale du personnel Expatrié.


Un employé est appelé personnel Expatrié de par la nature du contrat
d’embauche. Cela signifie que lors de la conclusion du contrat, de commun
accord avec votre employeur, il s’engage à vous considérer comme expatrié
avec les avantages afférents à votre statut (Prime
d’expatriation+logement….)

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Généralement ce type de contrat concerne une entreprise qui recrute ou
embauche un employé à l’étranger dont les avantages liés à son statut sont
sérieusement négociés.

Beaucoup de contribuable ont effectué ce genre d’erreur en considérant la


couleur de la peau ou la provenance du pays d’origine de l’employé.

Ex : Un employé français qui a été embauché sur le territoire Ivoirien par


une entreprise de la place sans même invoquer le fait d’un contrat
d’expatriation devra être considéré comme personnel Local.

Cette entreprise a longtemps considéré cet employé comme Personnel


Expatrié. Imaginez juste un peu le montant salé que l’entreprise devra payé
chaque mois.

Le montant à payer par l’employeur à ce niveau = Masse salariale


Brute * 11.5 %

Si ce salarié touchait 500 000 F CFA comme salaire mensuel, l’entreprise


paiera :
Pers Expatrié = 500 000 * 11.5 %
Pers Expatrié = 57 500 F / mois

Pers Expatrié = 57 500 * 12


Pers Expatrié = 690 000 l’année

Alors qu’elle aurait put le considérer comme personnel Local, dans ce cas
elle paierait

Pers Local = 500 000 * 1.5 %


Pers Local = 7 500 F / mois

Pers Local = 7 500 * 12


Pers Local = 90 000 l’année

Or cet employé aura effectué 5 ans de services dans cette entreprise.

C’est ce que l’on appelle les couts cachés, des dépenses qui sont dites
inutiles. Voir Coûts cachés.

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COMPTABILISATION DE LA PART PATRONALE (à la charge de
l’employeur)

Schéma comptable 1

Débit : 6413 Taxes sur appointements et salaires (part employeur)

Crédit : 44722000 Impôts sur salaire (part employeur)

Le compte 44722xxx impôts sur salaires est le compte lié à partie des charges
employeur (Personnel Local et Expatrié)

Schéma comptable 2

Au règlement

Lors du règlement, nous profitons pour solder le compte IS (part salariale et


patronal), CN et IGR

Débit : 44710000 Etat, IGR


Débit : 44721000 Etat, IS (part salariale)
Débit : 44722000 Etat, IS (part patronale)
Débit : 44730000 Etat, CN

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

2.1.3.2 La taxe d’apprentissage et la taxe à la formation


professionnelle continue sont à reverser au FDFP (Fonds de
Développement à la Formation Professionnelle)
(Voir imprimé en annexe)

Cet impôt est composé de deux taxes à savoir :


- La Taxe d’apprentissage (TA) et
- La Taxe Formation Professionnel Continu (FPC)

La TA = Masse salariale Brute * 0.4 %

La FPC = Masse salariale Brute * 0.6 %

Et ce sont les deux taxes qu’on paye.

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La déclaration de l’impôt FDFP se fait au même moment que la TVA, la TSE et
l’IS.

Schéma comptable 1

Débit : 6414 Taxes d’apprentissage


Débit : 6415 Taxes à la formation professionnelle continue

Crédit : 44282000 Taxe d’apprentissage


Crédit : 44283000 Taxes FPC

On avait déjà attribué le 44281 à l’impôt TSE. Nous avons subdivisé le 2 pour la
TA et le 3 pour la FPC

Schéma comptable 2

Au règlement

Débit : 44283000 Taxe d’apprentissage


Débit : 44284000 Taxe FPC

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

NB : Au titre de la taxe à la Formation Professionnelle Continue, il est versé 0,6%


soit la moitié de la charge constatée. La taxe d’apprentissage constatée en charge
est intégralement versée.

2.1.4 Régularisation de la Taxe à la Formation


Professionnelle Continue

Le taux applicable aux salaires bruts imposables est de 1,2%. Mais il est offert à
l’entreprise, l’opportunité de ne verser que 0,6% au cours de l’année ; les 0,6%
restant sont réservés pour les besoins de formation d’un plan de formation agrée
par le FDFP.

Deux cas peuvent se présenter :

Cas n°1 : l’entreprise n’a pas déposé de plan de formation ou le plan de formation
n’a pas été agrée par le FDFP.

L’entreprise verse les 0,6% restant en fin d’exercice pour régularisation du


compte « Taxe à la formation professionnelle continue ».

18
Schéma comptable 1

Débit : 6415 Taxes à la formation professionnelle continue (0,6%)

Crédit : 44283000 Taxes FPC

Au règlement

Schéma comptable 1

Débit : 4428300 Taxes FPC (les 0,6% restant)

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

Cas 2 : L’entreprise à un plan de formation agrée par le FDFP

 A la réception de la notification de l’agrément

L’entreprise procède à son enregistrement. La notification d’agrément est un


engagement de l’Etat à contribuer à la formation du personnel de l’entreprise à
hauteur du montant agrée. Il s’agit d’une subvention d’exploitation à recevoir.

Schéma comptable 1

Débit : 4495 Etat, subvention d’exploitation à recevoir (utilisation directe +


financement complémentaire FDFP)

Crédit : 7181 Subvention d’exploitation

NB : la subvention est le coût total agrée (utilisation directe + financement


complémentaire FDFP)

 Le montant agrée (en utilisation directe) est inférieur au solde du


compte FDFP/FPC

Dans ce cas, la différence entre le solde du compte et le montant agrée en


utilisation directe est versée au FDFP pour régularisation.

Schéma comptable 1

Débit : 44283000 Taxes FPC (selon régularisation FDFP, ligne 20)

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

19
A la réception de la facture du cabinet formateur

Le cabinet formateur adresse à l’entreprise une copie de la facture de formation


afin qu’elle soit prise en compte dans la comptabilité de l’entreprise. Cette facture
doit être enregistrée en charge de formation pour le coût total de la formation
agrée par le FDFP même dans le cas où l’entreprise ne supporterait qu’une partie
ou rien.

Schéma comptable 1

Débit : 633 Frais de formation du personnel (montant total agrée)


Débit : 44283000 Taxes FPC (montant de l’utilisation directe)

Crédit : 4011 Cabinet de formation (montant de l’utilisation


directe)
Crédit : 4495 Etat, subvention à recevoir (montant total agrée)

Au règlement

Schéma comptable 1

Débit : 401 Cabinet de formation (montant de l’utilisation directe)

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

 Le montant agrée (en utilisation directe) est supérieur au solde du


compte FDFP/FPC

Dans ce cas, nous constatons à la déclaration que nous avons un crédit d’impôt.
Aucun règlement n’est à effectuer au FDFP lors de la régularisation de fin
d’année

A la réception de la facture du cabinet formateur

Schéma comptable 1

Débit : 633 Frais de formation du personnel


Débit : 44283000 Taxes FPC

Crédit : 401 Cabinet de formation


Crédit : 4495 Etat, subvention à recevoir

20
Schéma comptable 2

Débit : 401 Cabinet de formation

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

(règlement du formateur)

L’entreprise verse le solde du compte FDFP (part retenue en entreprise) au


cabinet formateur. Le FDFP paiera directement au cabinet de formation la part
FDFP.

2.1.5 La patente (selon déclaration et bordereau avis


de paiement) (Voir imprimé en annexe)

Schéma comptable 1

La patente est un impôt annuel payée en deux versements égaux, à chaque


échéance. Elle est composée de Droit/Chiffre d’affaires et le droit sur la valeur
locative.

 Constatation de la dette

Débit : 64121000 Patente

Crédit : 44282000 Etat, Patente à payer

 A chaque règlement effectué

Schéma comptable 1

Débit : 44282000 Etat, patente

Crédit : 5xxxTrésorerie (banque ou caisse)

21
I-PRINCIPE Art. 264 CGI

Toute personne physique ou morale qui exerce en Côte d’Ivoire un commerce,


une industrie, une profession non exonérée est assujettie à la contribution des
patentes.

II- PERSONNES IMPOSABLES Art. 264 CGI

Sont imposables à la contribution des patentes :

§ les personnes physiques, sans considération de leur nationalité, de leur


situation socio-économique, de leur lieu de résidence (sur le territoire ivoirien) ;

§ les personnes morales de droit privé ou public (Etat, départements, communes)


pour leurs activités à caractère industriel et commercial.

NB : Les personnes morales sont imposables en leur nom propre, les associés ou
actionnaires ne sont pas personnellement imposables ; cette règle vaut
uniquement pour les sociétés de capitaux et non pour les sociétés en nom collectif
ou en commandites.

III- Activités imposables Art. 264 CGI

Pour être imposable à la patente, l’activité doit répondre aux critères cumulatifs
suivants:
§ être exercée à titre habituel, ce qui exclut les opérations isolées ou
accidentelles;
§ être exercée à titre professionnel, c’est-à-dire dans un but lucratif, ce qui
implique la recherche de profits ;
§ être exercée à titre indépendant, c’est-à-dire pour son propre compte, sans lien
de subordination ;
§ être exercée en Côte d’Ivoire.

IV- PERSONNES ET ACTIVITES EXONEREES

Le Code général des Impôts prévoit des exonérations permanentes et des


exonérations temporaires. La liste des exonérations ci-dessous indiquée n’est pas
exhaustive.

A- Exonérations permanentes

22
Ne sont pas assujettis à la patente :
§ l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics pour les
services publics d’utilité générale;

§ les peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs considérés comme artistes et


ne vendant que le produit de leur art ;

§ les activités des organismes agricoles, seulement pour la vente des produits
provenant uniquement de leur exploitation, et à condition que leur chiffre
d’affaires TTC soit inférieur à celui fixé pour relever d’un régime réel
d’imposition ;
§ les établissements publics ou privés d’enseignement scolaire et universitaire;

§ les entreprises de publication de journaux et périodiques ;

§ les caisses d’épargne et de prévoyance administrées gratuitement ;

§ les sociétés coopératives agricoles de production et leurs unions pour les


opérations qui, entrant dans les usages normaux de l’agriculture, ne donneraient
pas lieu à l’application de la patente si elles étaient effectuées dans les mêmes
conditions par chacun des adhérents desdites sociétés ;

§ les redevables de l’impôt synthétique, de la taxe forfaitaire des petits


commerçants et artisans et les vendeurs en ambulance ;

§ les agriculteurs et les éleveurs qui ne vendent que les récoltes et produits
d’élevage provenant de leurs exploitations et qui réalisent un chiffre d’affaires
annuel inférieur à 50 millions de francs ;

§ les organismes de bienfaisance et les associations sans but lucratif.

B- Exonérations temporaires

§ Les entreprises éligibles au Code des investissements ;


§ Les entreprises agréées pour réaliser des programmes de construction de
logements à caractère économique et social pour les trois (3) premières années
de leur activité ;
§ Les entreprises qui relèvent d’un régime réel d’imposition et réalisant un
chiffre d’affaires inférieur à un milliard de francs, pour l’année de leur création ;
§ Les petites et moyennes entreprises constituées sous la forme de personnes
morales exerçant dans le domaine de la transformation industrielle et des
nouvelles technologies de l’information et de la communication pour l’année
de création et à hauteur de 50 % pour l’année suivante ;

23
§ Les centres de gestion agréés, au titre de l’année de leur création et les deux
années suivantes ;
§ Les adhérents des centres de gestion agréés, au titre de l’année de leur adhésion
et les deux années suivantes. Cette exonération est ramenée à 50 % les
quatrième et cinquième années ;
§ Les entreprises créées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012 pour la
production, la conservation, le conditionnement ou la transformation des
productions agricoles alimentaires, pendant une période de 10 ans. La liste des
produits agricoles alimentaires est établie par arrêté conjoint du Ministre en
charge de l’Agriculture et du Ministre de l’Economie et des Finances ;

§ Les entreprises nouvelles, réimplantées ou rouvertes avant le 31 décembre


2012 en zones Centre, Nord et Ouest au titre des exercices 2010, 2011, 2012,
2013, 2014 et 2015. Cette exonération est ramenée à 75 % au titre des exercices
2016 et 2017 ;

§ Les entreprises agro-industrielles intervenant dans les secteurs du coton, de


l’anacarde et du karité, créées, réimplantées ou rouvertes avant le 31 décembre
2012 dans les zones Centre, Nord et Ouest au titre des exercices 2010 à 2015.
Cette exonération est ramenée à 75 % pour les exercices 2016 et 2017 ;

§ Pour les entreprises de production effectuant des opérations d’achat de


produits, l’exonération n’est acquise que si la valeur des achats n’excède pas 15
% de la production totale ;

§ Les entreprises agréées au régime fiscal en faveur des grands investissements


à usage commercial. L’exonération est de cinq ans. Elle est totale les trois
premières années et réduite à 50 %, puis à 25 % respectivement l’avant dernière
et la dernière année du bénéfice des avantages liés à l’agrément ;

§ La réduction de moitié de la contribution due au titre de l’année 2012, par les


entreprises sinistrées lors de la crise postélectorale de l’année 2011 et classée
dans la catégorie 3, c’est-à-dire celles ayant subi une baisse d’au moins 25 %
de leur chiffre d’affaires au titre de la période allant du 1er janvier au 30 avril
2011 par rapport au chiffre d’affaires de la même période de l’année 2010.

V- CALCUL DE LA PATENTE Art. 268 et s.CGI

La patente se compose d’un droit sur le chiffre d’affaires et d’un droit sur la
valeur locative.

A- Droit sur le chiffre d’affaires

24
La cotisation due pour ce droit au titre d’une année est égale à 0,5 % du chiffre
d’affaires ou des recettes brutes hors taxes de l’année précédente (chiffre
d’affaires prévisionnel pour les entreprises nouvelles).

Cette cotisation ne peut être inférieure à un montant de 300 000 francs qui
constitue un minimum de perception.

Ne sont pas concernées par le minimum de perception, les entreprises de


transport public de personnes et de marchandises et les entreprises de transport
mixte.

Le taux du droit sur le chiffre d’affaires de 0,5 % est porté à 0,7 % pour les
entrepreneurs de télégraphie et téléphonie par câble ou sans fils, les ports
ivoiriens, les concessionnaires de la distribution d’eau, les entrepreneurs
d’enlèvement des ordures ménagères et la poste de Côte d’Ivoire.

Le maximum de perception du droit sur le chiffre d’affaires est fixé comme suit :

Chiffre d’affaires ou recettes hors Montant maximum du


taxe droit sur le chiffre
d’affaires

Inférieur à 200 000 000 350.000


de 200 000 001 à 500 000 000 700.000

de 500 000 001 à 1 000 000 000


1.300.000
supérieur à 1 000 000 000 3.000.000

Ne sont pas concernées par le maximum de perception, les entreprises de


transport public de personnes et de marchandises, les entreprises de transport
mixte et les marchands forains avec véhicule automobile ainsi que celles dont le
taux du droit sur le chiffre d’affaires est de 0,7 %.

Pour les entreprises disposant de plusieurs établissements, le droit sur le chiffre


d’affaires de l’établissement principal est déterminé sur la base du chiffre
d’affaires total de l’entreprise.

Toutefois, le chiffre d’affaires ayant effectivement supporté le droit sur le chiffre


d’affaires dans chaque établissement secondaire, est imputable sur le chiffre
d’affaires total de l’établissement principal pour la détermination de la patente
de celui-ci.

25
Le chiffre d’affaires s’entend de l’ensemble des recettes et produits acquis dans
le cadre de l’exercice de l’activité, y compris toutes les sommes provenant des
activités annexes et accessoires ou de la gestion de l’actif commercial quelle que
soit leur situation fiscale au regard des taxes sur le chiffre d’affaires.

Le droit sur le chiffre d’affaires des entreprises nouvelles est assis sur le chiffre
d’affaires prévisionnel évalué par l’Administration au moyen de tous les
éléments d’informations fournis par le contribuable pour la période allant du 1er
jour du commencement de l’activité au 31 décembre de la même année.
En fin d’exercice, le contribuable effectue une régularisation au vu du chiffre
d’affaires réalisé au 31 décembre. Le complément de droit est déclaré dans les
conditions de droit commun.

B- Droit sur la valeur locative

Le droit sur la valeur locative est établi sur la valeur locative des locaux de toute
nature servant à l’exercice de la profession, à l’exclusion des matériels et
outillages, des mobiliers, agencements et installations.

v Locaux et installations concernés


Il s’agit des locaux servant à l’accomplissement de tous les actes liés à la
profession, en l’occurrence :
· les bureaux, magasins, usines, ateliers, hangars, remises, chantiers, garages,
terrains de dépôt et tous autres locaux et emplacements servant à l’exercice de
la profession ;
· les installations de toute nature passible de l’impôt foncier, telles que :
- les canalisations et galeries souterraines ;
- les fosses en maçonnerie destinées à recevoir des réservoirs ;
- les réservoirs, lorsqu’ils constituent des installations passibles de
contribution foncière.

v Locaux et professions exemptés


Sont exemptés du droit sur la valeur locative, les professions visées ci-après :
§ les entrepreneurs de télégraphie et téléphonie par câble ou sans fils;
§ les ports ivoiriens ;
§ les concessionnaires de la distribution d’eau ;
§ les entrepreneurs d’enlèvement des ordures ménagères ;
§ la poste de Côte d’Ivoire ;
§ les marchands forains avec véhicule auto ;
§ les sociétés d’Etat pour les immeubles, bâtiments ou constructions,
appartenant à l’Etat et mis à leur disposition à condition que ceux-ci ne
figurent pas à leur bilan.

26
v Evaluation de la valeur locative
Notion de valeur locative
La valeur locative est le prix que le propriétaire retire de ses immeubles lorsqu’il
les donne à bail ou s’il les occupe lui-même, celui qu’il pourrait en tirer en cas
de location.

Mode d’évaluation
Il existe trois modes d’évaluation de la valeur locative :
 l’évaluation au moyen des baux authentiques ou des déclarations verbales
dans les conditions normales ;
 l’évaluation par voie de comparaison avec des locaux similaires, en
l’absence de baux ou de déclaration de locations verbales ;
 l’évaluation par voie d’appréciation directe lorsque les deux autres
procédés font défaut.

La valeur vénale peut être déterminée par les services de la DGI, par tout moyen
y compris le recours à des experts immobiliers privés.

Cas particulier des biens acquis par crédit-bail


En ce qui concerne le crédit-bail, le montant à retenir pour la détermination de la
valeur locative des biens inscrits à l’actif est la valeur d’acquisition au bilan.

Cas particulier des usines et établissements industriels


Le droit sur la valeur locative des usines et établissements industriels est calculé
sur la valeur locative de ces établissements pris dans leur ensemble, à l’exclusion
des matériels et outillages de production ainsi que des mobiliers, agencements et
installations.
La valeur locative des usines et établissements industriels est déterminée comme
suit :

* Terrains, bâtiments et usines :


VL = Valeur au bilan x 70% x 8% = 5,6%

* Autres moyens matériels de production :


VL = Valeur au bilan x 10%

* Bureaux, hangars, etc. :


VL = Valeur au bilan x 15%

* la base de calcul du droit sur la valeur locative des autres matériels de


production est la valeur brute au bilan des immobilisations concernées, c’est-à-
dire leur prix de revient d’origine, sans tenir compte de la date d’acquisition ni
des amortissements pratiqués.

27
 Cas particulier des établissements hôteliers
Pour les établissements hôteliers, la valeur locative est déterminée à partir du
revenu locatif annuel. Aux termes de cette note de service, le revenu locatif est
le total du prix cumulé de toutes les chambres pour une journée, rapporté à une
année de 360 jours.

Le revenu locatif brut annuel retenu subit un abattement en fonction de la classe


de l’hôtel. Ainsi, pour:

* les hôtels de moins de 3 étoiles :


VL = 10 % du revenu locatif brut annuel ;

* les autres hôtels (3 étoiles et plus) :


VL = 20 % du revenu locatif brut annuel.

v Taux du droit sur la valeur locative

Le taux du droit sur la valeur locative est fixé à


18,5 % de la valeur locative des locaux professionnels. Ce taux est ramené à 16
% pour les établissements ne relevant pas d’un périmètre communal.

NB : Lorsqu’il est dû, le droit sur la valeur locative ne peut être inférieur au tiers
du droit sur le chiffre d’affaires.

Lorsque plusieurs patentables exercent dans un même local, le droit sur la valeur
locative est dû pour chacun d’eux sur la part de la valeur locative qui lui est
imputée.

VI- DÉCLARATION ET PAIEMENT DE LA PATENTE Art. 283 et s. C

A- Déclaration de la patente

v Déclaration par établissement


La patente est due par établissement conformément aux dispositions de l’article
266 du Code général des Impôts.
L’établissement est un organe complet constituant un centre d’affaires où
s’effectuent d’une manière générale les actes essentiels de la profession. Il est
doté d’installations permanentes et dispose d’une autonomie. Il est donc
caractérisé en général par des locaux, l’emploi au moins d’un préposé spécial.

v Déclaration annuelle

28
Aux termes de l’article 283 du Code général des Impôts, la patente est due pour
l’année entière par toute personne exerçant au 1er janvier un commerce, une
industrie ou une profession.
La déclaration annuelle sur imprimé administratif doit être souscrite auprès de la
recette des Impôts dont dépend le contribuable au plus tard le 30 avril de chaque
année.

De nombreuses dérogations sont apportées au principe de l’annualité de la


patente :

Les entreprises nouvelles sont autorisées à acquitter la patente au prorata du


nombre de jour restant à courir entre le début de leur exploitation et le 31
décembre de l’année.

En cas de fermeture d’établissement par suite de décès de l’exploitant, de


liquidation judiciaire ou de faillite déclarée, d’expropriation ou d’expulsion les
droits de patente ne sont dus que pour les jours écoulés.

Les contribuables qui apportent en cours d’année des changements à leurs


conditions d’exploitation de nature à modifier le droit sur la valeur locative sont
tenus d’en faire la déclaration et d’acquitter le supplément de droit subséquent.

B- Paiement de la patente

v Principe
La contribution des patentes est payée dans les conditions suivantes :
- la première moitié, au plus tard le 30 avril ;
- la deuxième moitié, au plus tard le 30 juillet.

v Cas particuliers

* Entrepreneurs de transport public et entreprises exploitant des


corbillards ou fourgons mortuaires

La patente des entrepreneurs de transport public et des entreprises exploitant des


corbillards ou fourgons mortuaires est payée en deux fractions égales dans les
conditions suivantes :

* la première moitié, au plus tard le 1er mars ;


* la deuxième moitié, au plus tard le 30 juin.

En ce qui concerne les entreprises de transport public nouvellement créées, la


patente au titre de la première année civile d’activité est due d’avance et en un
seul terme, sans fractionnement.

29
* Acheteurs de produits, marchands forains et professions non exercées à
demeure fixe
Les patentes d’acheteurs de produits locaux et de marchands forains avec
véhicule automobile et toutes les professions non exercées à demeure fixe sont
dues pour l’année entière sans fractionnement, quelle que soit l’époque à laquelle
le patentable entreprend ou cesse son commerce.

En ce qui concerne les acheteurs de produits locaux, la cotisation exigible est


payée au plus tard quinze jours après l’ouverture de la principale campagne ou
la date de fixation du prix d’achat de ces produits.

La cotisation exigible des marchands forains avec véhicule automobile et de


toutes les professions non exercées à demeure fixe est payée au plus tard le 15
février de chaque année.

Toutefois, lorsque les marchands forains avec véhicule automobile relèvent d’un
régime réel d’imposition, ils acquittent leur patente dans les mêmes conditions
que les entrepreneurs de transport public.

* Stations-service
S’agissant des ventes au détail de produits pétroliers, les propriétaires des
installations de distribution sont solidaires du paiement de la patente des
exploitants. Ils sont légalement autorisés à se faire rembourser par l’exploitant le
montant des cotisations acquittées en lieu et place de celui-ci.

2.1.6 Acompte LOYER 15%

Prélèvements et taxes assimilées

Les prélèvements et taxes assimilées se composent de:

 l’acompte au titre des impôts sur les revenus locatifs ;


 la taxe de voirie, d’hygiène et d’assainissement ;
 la taxe d’habitation.

30
I - ACOMPTE AU TITRE DES IMPOTS SUR LES REVENUS
LOCATIFS

1 - Personnes devant effectuer le prélèvement

Sont tenus de prélever une somme égale à 15 % du montant brut des loyers :

 les organismes payeurs du Trésor public, au titre des baux administratifs


qu'ils paient(*) ;
 les entreprises relevant d’un régime réel d’imposition ;
 les ambassades et les organismes internationaux ;
 les agences immobilières, les syndics d’immeubles, les gérants de biens,
les sociétés civiles immobilières ;
 tous autres intermédiaires.

2 - Obligations des bailleurs

Les organismes, institutions et les personnes physiques ou morales cités ci-


dessus, doivent subordonner le paiement des loyers à la production d’une
attestation d’immatriculation et de la copie de la déclaration foncière au titre de
l’année de la conclusion du contrat de bail, par le propriétaire, l’usufruitier,
l’emphytéote de l’immeuble ou de tout autre débiteur principal de l’impôt.

(*)
Les régies des forces armées, de la gendarmerie, des eaux et forêts, de la police
ne sont plus autorisés à pratiquer la retenue à la source sur les loyers qu’ils
versent aux propriétaires des locaux sous bail.

II - LA TAXE DE VOIRIE, D’HYGIENE ET D’ASSAINISSEMENT

1 - Personnes imposables

 Les propriétaires d’immeuble exonérés de l’impôt sur le revenu foncier et


de l’impôt sur le patrimoine des propriétés bâties ;
 Les représentations diplomatiques et assimilées ;
 Les entreprises bénéficiaires des avantages du Code des investissements
et d’autres codes particuliers.

2 - Taux d’imposition

31
Le taux de la taxe est fixé à 2 % de la valeur locative.

III - LA TAXE D’HABITATION

1 - Personnes imposables

La taxe est due par les personnes physiques ou morales occupant les immeubles
d’habitations ou professionnels en qualité de propriétaires ou de locataires. Elle
est due même en cas de vacance de l’immeuble.

2 - Exemptions
Sont exemptés de la taxe, les immeubles exemptés de l’impôt sur le revenu
foncier et/ou de l’impôt sur le patrimoine foncier ainsi que toutes les habitations
à loyer modéré (habitation dont l’abonnement à un concessionnaire de service
public de distribution d’électricité relève de la tranche sociale).

3 - Tarif de la taxe
La contribution est fixée forfaitairement à 20 000 par an.

3 - Modalité de paiement

La taxe est recouvrée sous les mêmes sanctions, procédures et suretés que l’impôt
sur le revenu foncier et l’impôt sur le patrimoine foncier.

3.1.1 IMPOT SYNTHETIQUE

v Les assujettis de droit

Sont soumis au régime de l’impôt synthétique :

1. Les personnes physiques dont le commerce principal est de vendre des


marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur
place ou de fournir le logement, les exploitants agricoles, planteurs et éleveurs,

32
lorsque leur chiffre d’affaires annuel, toutes taxes incluses n’excède pas 50
millions de francs.

2. Les personnes physiques exerçant d’autres activités (prestations de services


imposables à l’impôt BIC) lorsque leur chiffre d’affaires annuel, toutes taxes
incluses, n’excède pas 25 millions de francs.

Les personnes physiques qui exercent simultanément des activités relevant des
deux catégories visées aux 1 et 2 ci-dessus ne sont soumises à l’impôt
synthétique que dans la mesure où aucune des deux limites de 50 millions et 25
millions n’est dépassée.

Les chiffres limites prévus ci- dessus sont ajustés au prorata du temps
d’exploitation pour les exploitants qui commencent ou cessent leurs activités en
cours d’années.

v Les personnes exclues du régime de l’impôt synthétique

Sont exclues du régime de l’impôt synthétique, quel que soit le montant de leur
chiffre d’affaires, les personnes morales quelle que soit leur forme juridique, y
compris les sociétés de fait, les indivisions et les sociétés en participation

v Les assujettis par option

Les contribuables relevant du régime de l’impôt synthétique peuvent opter, avant


le 1er février de chaque année, pour le régime du bénéfice réel simplifié
d’imposition. L’option prend effet à compter du 1er janvier de l’année au cours
de laquelle elle est exercée et elle n’est révocable qu’après les trois exercices
comptables qui suivent sa date d’effet et sur autorisation expresse des services
de la Direction générale des Impôts.

v Déclaration de l’impôt synthétique

Les contribuables sont tenus de souscrire au plus tard le 31 janvier de chaque


année leur déclaration au moyen d’un imprimé conforme au modèle prescrit par
l’Administration.

v Etablissement de l’impôt synthétique

Ø Principe

33
Le montant de l’impôt dû par un contribuable au titre de l’année en cours est fixé
à partir des éléments contenus dans sa déclaration d’impôt synthétique.

L’impôt synthétique se substitue pour les assujettis, à la contribution des


patentes, à l’impôt sur les bénéfices et à la taxe sur la valeur ajoutée.

Ø Cas d’établissements multiples

Lorsqu’un contribuable exploite simultanément, dans une même localité ou dans


des localités différentes, plusieurs établissements, boutiques, magasins, ateliers,
chantiers, et autres lieux d’exercice d’une activité, chacun d’entre eux est
considéré comme une entreprise ou exploitation distincte faisant dans tous les
cas l’objet d’une imposition séparée, dès lors que le chiffre d’affaires total réalisé
au titre de l’ensemble des activités exercées ne place pas de plein droit le
contribuable sous le régime du réel simplifié ou du réel normal.

Le montant de l’impôt synthétique dû par chaque exploitant est déterminé chaque


année par les services des impôts du lieu d’exercice de l’activité à partir des
éléments déclaratifs produits par le contribuable et ceux en possession de
l’Administration fiscale.

v paiement de l’impôt synthétique

Les contribuables sont tenus d’effectuer spontanément auprès de la recette des


impôts du lieu d’exercice de leur activité avant le 15 du mois, un versement égal
au 1/12ème du montant de leur impôt annuel exigible.

v Les obligations comptables

 La tenue d’une comptabilité selon le système minimal de trésorerie ;


 La tenue d’un registre chronologique de toutes les factures des achats et des
dépenses ;
 La tenue d’un registre chronologique numérique de toutes les factures des
ventes ou des prestations.

Les deux documents comptables ci-dessus doivent être conservés pendant trois
ans et être présentés à toute réquisition du service des Impôts en particulier à
des fins de contrôles pour la détermination du chiffre d’affaires annuel au cours
des opérations de recensement.

Le défaut de tenue des livres et documents comptables, ou leur non production,


est passible d’une amende de 50 000 francs.

34
v Dépôt des états financiers

Les contribuables relevant de l’impôt synthétique sont tenus de déposer au plus


tard le 30 juin suivant la date de clôture de l’exercice comptable, leurs états
financiers établis suivant le système minimal de trésorerie.

v Le tarif de l’impôt synthétique

Le montant de l’impôt synthétique est déterminé selon le tableau ci-après :

Chiffre d’affaires Impôt exigible


Jusqu’à 5.000.000 Néant
De 5.000.001 à 6.000.000 491.400
De 6.000.001 à 7.000.000 573.300
De 7.000.001 à 8.000.000 655.200
De 8.000.001 à 9.000.000 737.100
De 9.000.001 à 10.000.000 819.000
De 10.000.001 à11.000.000 900.000
De 11.000.001 à12.000.000 982.000
De 12.000.001 à13.000.000 1.064.000
De 13.000.001 à14.000.000 1.146.600
De 14.000.001 à15.000.000 1.228.500
De 15.000.001 à 16.000.000 1.310.000
De 16.000.001 à 17.000.000 1.392.000
De 17.000.001 à 18.000.000 1.474.200
De 18.000.001 à 19.000.000 1.556.100
De 19.000.001 à 20.000.000 1.638.000
De 20.000.001 à 21.000.000 1.719.900
De 21.000.001 à 22.000.000 1.801.800
De 22.000.001 à 23.000.000 1.883.700
De 23.000.001 à 24.000.000 1.965.600
De 24.000.001 à 25.000.000 2.047.500
De 25.000.001 à 26.000.000 2.129.400
De 26.000.001 à 27.000.000 2.211.300
De 27.000.001 à 28.000.000 2.293.200
De 28.000.001 à 29.000.000 2.375.100
De 29.000.001 à 30.000.000 2.457.000

35
De 30.000.001 à 32.000.000 2.480.000
De 32.000.001 à 34.000.000 2.640.000
De 34.000.001 à 36.000.000 2.800.000
De 36.000.001 à 38.000.000 2.960.000
De 38.000.001 à 40.000.000 3.120.000
De 40.000.001 à 42.000.000 3.280.000
De 42.000.001 à 44.000.000 3.400.000
De 44.000.001 à 46.000.000 3.600.000
De 46.000.001 à 48.000.000 3.760.000
De 48.000.001 à 50.000.000 3.920.000

Pour les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 15.000.000
de francs, des coefficients particuliers seront appliqués à la cotisation exigible
figurant aux tarifs de l’impôt synthétique, dans les conditions suivantes :

- 0,5 pour les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas
10.000.000 francs ;
- 0,7 pour les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas
15.000.000 francs.

NB : Les contribuables soumis à l’impôt synthétique ne sont pas autorisés à


imputer sur leur cotisation d’impôt :

- la retenue à la source sur les sommes mises en paiement par les organismes
payeurs de l’Etat, des établissements publics nationaux et des collectivités
territoriales,
- l’acompte d’impôt sur le revenu du secteur informel (AIRSI),
- la retenue à la source sur les paiements faits aux prestataires de services du
secteur informel.

3.1.2 LES IMPOTS FONCIERS

Le Code général des Impôts prévoit deux types d’impôts fonciers, à savoir :

 l’impôt sur le patrimoine foncier, lié au droit de propriété ;


 l’impôt sur le revenu foncier, assis sur le revenu tiré de la location d’un
immeuble.

A ces deux impôts, s’ajoutent la taxe de voirie, d’hygiène et d’assainissement


ainsi que la taxe d'habitation.

36
Le Code prévoit également le prélèvement d’un acompte au titre des impôts sur
les revenus locatifs.

I - IMPOT SUR LE REVENU FONCIER

L’impôt sur le revenu foncier est perçu à raison du revenu tiré de la location
d’immeuble.

A - PROPRIETES IMPOSABLES

Sont imposables à l’impôt sur le revenu foncier :

 les immeubles construits en maçonnerie, fer ou bois fixés au sol à


demeure, à l’exception de ceux qui sont expressément exonérés ;
 les terrains non cultivés employés à usage commercial ou industriel
(chantiers, lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements de
même nature) ;
 etc.

B - EXEMPTIONS

Sont notamment exemptés de l’impôt sur le revenu foncier des propriétés bâties
:

 les immeubles, bâtiments ou constructions appartenant à l'Etat, aux


collectivités territoriales et aux établissements publics, lorsqu'ils sont
affectés à un service public ou d'utilité générale et sont improductifs de
revenus ;
 les édifices servant à l'exercice public des cultes ;
 etc.

C - REDEVABLES DE L’IMPOT

Le paiement de l’impôt sur le revenu locatif est à la charge des personnes


suivantes :

37
 le propriétaire ou le possesseur ;
 le concessionnaire ;
 etc.

D - CALCUL DE L’IMPOT

L’impôt sur le revenu foncier est calculé à raison de la valeur locative de l’année
précédente, des propriétés mises en location.

La valeur locative des sols, des bâtiments de toute nature et des terrains formant
une dépendance indispensable et immédiate des constructions entre, le cas
échéant, dans l’estimation du revenu servant de base à l’impôt sur le revenu
foncier afférent à ces constructions.
etc.

II - IMPOTS SUR LE PATRIMOINE FONCIER

L’impôt sur le patrimoine foncier est lié au droit de propriété.

A - IMPOT SUR LE PATRIMOINE FONCIER DES PROPRIETES


BATIES

1 - Propriétés imposables et exemptions

Les dispositions relatives aux propriétés imposables et aux exemptions en


matière d’impôts sur le revenu foncier sont reconduits applicables mutatis
mutandis à l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés bâties.

Sont exemptées de l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés bâties :

 les entreprises nouvelles, réimplantées ou rouvertes avant le 31 décembre


2012 en zones Centre, Nord et Ouest au titre des années 2010, 2011, 2012,
2013, 2014 et 2015. Cette exonération est ramenée à 75 % au titre des
années 2016 et 2017 ;
 les entreprises agro-industrielles intervenant dans les secteurs du coton,
de l’anacarde et du karité, créées, réimplantées ou rouvertes avant le 31
décembre 2012 dans les zones Centre, Nord et Ouest au titre des années

38
2010 à 2015. Cette exonération est ramenée à 75 % au titre des années
2016 et 2017 ;
 etc.

B - IMPOT SUR LE PATRIMOINE FONCIER DES PROPRIETES NON


BATIES

1 - Propriétés imposables

Sont assujettis à l’impôt annuel sur le patrimoine foncier des propriétés non
bâties, les immeubles urbains non bâtis, tels que :

 les terrains situés dans l’étendue d’une agglomération déjà existante ou en


voie de formation et compris dans les limites des plans de lotissement
régulièrement approuvés;
 les terrains qui, situés en dehors du périmètre des agglomérations, sont
destinés à l’établissement de maisons d’habitation, factoreries, comptoirs
avec leurs aisances et dépendances, lorsque lesdites constructions ne se
rattachent pas à une exploitation agricole.

etc.

3.1.3 L’impôt BIC (impôt sur les bénéfices industriels et


commerciaux) (Voir imprimé en annexe)

L’impôt BIC est un impôt annuel déterminé après le résultat Comptable et Fiscal

Il est déterminé à la fin de chaque exercice et payé en trois versements :

Le 1er versement : au plus tard le 20 avril


Le 2ème versement : au plus tard le 20 juin
Le 3ème versement : au plus tard le 20 septembre

A la déclaration de l’impôt à payer en fin d’exercice


Schéma comptable 1

Débit : 891/895 Impôt sur les bénéfices ou impôt minimum forfaitaire

Crédit : 441 Etat, impôt BIC

39
A chaque règlement effectué

Schéma comptable 2
Débit : 441 Etat, impôt BIC

Crédit : 5xxxTrésorerie (banque ou caisse)

La traduction comptable des notifications définitives de redressement


fiscales

Un redressement comporte toujours 2 volets

- Les droits simples à acquitter


- Les pénalités

a) Les droits simples

Ce sont les droits dus non acquittés décelés lors du contrôle fiscal. Ils sont ventilés
dans les comptes de charges concernés selon leur nature.

Schéma comptable 1

Débit : 64xxx Charges fiscales


Ou
Débit : 89xxx Impôt BIC

Crédit : 44 Etat, autres impôts et taxes

(constatation de la dette)

Schéma comptable 2

Débit : 44xxx Etat, impôt ……..

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)

(règlement de la dette)

b) Les pénalités

Schéma comptable 1

40
Débit : 647 Pénalités et amendes fiscales

Débit : 44210000 Etat, autres impôts et taxes

(constatation de la dette)

Schéma comptable 2

Débit : 44210000 Etat, impôt ……..

Crédit : 5xxx Trésorerie (banque ou caisse)


(règlement de la dette)

3.1.4 Etat 301 (Voir imprimé en annexe)

L’ETAT 301 fait partie des impôts dits annuels car il se déclare une seule fois
dans l’année et permet de régulariser l’impôt IS.

Raison pour laquelle, l’on signifie que l’Etat 301 rime avec les déclarations IS.

Avant d’élaborer l’Etat 301, il est impératif d’avoir toutes les déclarations
annuelles ou trimestrielles déposées et cachetées IS par le Fisc.

L’état 301 est le récapitulatif des retenues sur salaires effectuées toute l’année. Il
permet de faire ressortir et corriger les erreurs ou omissions éventuelles qui se
sont produites au cours de l’année.

 Lorsque le total de l’impôt payé au cours de l’année est inférieur à ce qui


aurait dû être payé, l’entreprise est tenue de faire un complément de
règlement.

Schéma comptable
Débit : 6413 Taxes sur appointements et salaires
Crédit : 447220000 Etat, impôts sur salaires

41
Au règlement :

Schéma comptable
Débit : 44722000 Etat, impôts sur salaires
Crédit : 5xxxTrésorerie (banque ou caisse)

 Lorsque le total de l’impôt payé au cours de l’année est supérieur à ce qui


aurait dû être payé, l’entreprise a un crédit d’impôt. Selon les dispositions
fiscales, ce surplus payé par l’entreprise ne peut lui être remboursé. Il n’y
a donc pas d’écriture à passer. Mais ce crédit d’impôts pourra être
déductible sur les déclarations d’IS ultérieur à élaborer.

 Lorsque le total de l’impôt payé au cours de l’année est égal à ce qui aurait
dû être payé, l’entreprise ne paye rien. Selon les dispositions fiscales, il
n’y a donc pas d’écriture à passer.

42

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