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SOMMAIRE

I.INTRODUCTION.....................................................................................................................2
II.DESCRIPTIONDULABORATOIRE......................................................................................2
II.1.PRESENTATION.................................................................................................................3
II.1.1.Situation.............................................................................................................................3
II.1.2. Aménagement...................................................................................................................3
II.2. PERSONNEL DU LABORATOIRE...................................................................................2
II.3. HORAIRES DU LABORATOIRE......................................................................................3
II.4. EQUIPEMENTS ET MATERIEL DU
LABORATOIRE....................................................4
A-FONCTIONEMENT DU LABORATOIRE……………………………..
………………….4 A1-ORGANISATION DES
COMMANDES………………………………………..………...4 IV. ETAPES PRE-
ANALYTIQUES..........................................................................................4 1. DEMANDES
D’ANALYSES.................................................................................................4
2. PRELEVEMENTS.....................................................................................................……….5

LISTE DES ANALYSES REALISEES AU


LABORATOIRE...................................................5

3.ENREGISTREMENT..............................................................................................................6

V.ETAPESANALYTIQUES....................................................................... ...…...……………6

IV.7. ETAPES POST-ANALYTIQUES...................................................................................11

1. Stockage des échantillons......................................................................................................11

2. Maintenance ..............................................................................…........................................11

3. ELIMINATION DES DECHETS.........................................................................................11


4. CONSOMMABLES CONTAMINES..................................................................................11

5. ELIMINATION DES DECHETS BACTERIOLOGIQE……...…….……..……………..11

6. ENTRETIEN DU LABORATOIRE.....................................................................................12

VII. OBSERVATIONS PERSONNELLES ET SUGGESTIONS..............


…..........................12

RAPPORT REDIGE PAR TSL YAOVI & TSL FADOLO


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VIII. CONCLUSION………………………………………………………...……………….12
IX.REMERCIEMENT……………………………………………………….………………..12

1
I-INTRODUCTION
Sortie de l’ESTBA Ecole des techniques biologiques et alimentaires et en vue de renforcer
nos connaissances technique dans le domaine biomédicale, nous avons effectué un stage de
perfectionnement, avec une équipe et dynamique et jeune, au laboratoire du prestigieux
hôpital Sainte Joséphine BAKHITA dirigé par la Révérende Sœur Marthe BABAMOU.Ce
stage s’est déroulé du 13 Février au 13 Mai 2023
II. DESCRIPTION DU LABORATOIRE

II.1. PRESENTATION

II.1.1. SITUATION

SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET DESCRIPTION


L'hôpital Sainte Joséphine BAKHITA est situé au nord-est de la ville de Lomé, sur la route de
mission TOVÉ dans le Quartier KOVE.il est juste situé au bord de la route bitumé. Le centre
est reconnaissable par ses bâtiments peints en jaune et rouge.
À l’entrée du centre à droite se trouve la caisse et la pharmacie, en face se trouve le magasin et
le box pour l’accueil et les renseignements puis à gauche on trouve le bâtiment du laboratoire.
Dès qu’on ouvre la porte du laboratoire on a en face les deux boxes du prélèvement bien
aménagé, en longeant le couloir à gauche on entre dans la salle d’hématologie ; de sérologie et
de biochimie. On note trois paillasses son situé dans la même salle et une table servant de
compiler es resultats.la salle de Bactériologie et de parasitologie fait suite à la salle à la
première salle de manipulation.
Le vestiaire fait suite à la salle Bactériologie et de Parasitologie.
II.1.2. Aménagement
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Le laboratoire de l’hôpital qui vient de recevoir deux Étoiles dans le cadre du processus
qualité dispose de deux box de prélèvement à l’entrée, on trouve la grande salle de
manipulation au sein de laquelle nous pouvons trouver les appareils disposer sur les
différentes paillasses ou s’effectuent les différents examens tels : la biochimie, l’hématologie,
la sérologie, l’hémostase de même que la compilation des résultats A droite de cette salle, il y
a le secrétariat du laboratoire qui dispose d’une sortie de secours débouchant sur l’extérieur du
laboratoire. Devant la grande salle de manipulation, on y trouve la salle bactériologie et la
parasitologie Après cette salle, se trouve deux autres salles notamment celle de stérilisation et
de distillation qui est collée au vestiaire du personnel en étant toutes deux séparées par une
porte. Le laboratoire dispose donc de trois (03) sorties de secours en plus de l’entrée de la salle
de prélèvement. Notons qu’il s’agit d’un laboratoire polyvalent qui est bien scinder et bien
organiser en plusieurs unités ou départements

II.2 PERSONNELS DU LABORATOIRE

Le laboratoire de l’hôpital sainte Joséphine


BAKHITA compte huit personnels : quatre Techniciens supérieurs de laboratoire et quatre
techniciens aides

▪ M. FOLLY Yao Anani : Technicien Supérieur et Responsable du Laboratoire


.M. ADAMA Ekoué Aziagnon : Technicien Supérieur et Responsable Qualité au sein du
laboratoire
▪ M. BELEI Maguiliwè : Technicien Supérieur et Responsable de Sécurité Biologique
▪ M. ADOKOVI Komivi : Technicien Aide et Responsable des gestions de Stocks
▪ M. OTOTE Okessinda : Technicien Aide Laboratoire et Responsable des Équipements
▪ M. KOMBATE Lébénou : Technicien Supérieur de Laboratoire et vice responsable des
équipements
▪ M. AYENA Koffi Améwuga : Technicien Aide Laboratoire et vice responsable de
gestion des stocks
▪ M. ESSO Komi : Technicien Aide Laboratoire et vice responsable de sécurités
biologiques. Cette équipe est chargée de prélever et d’analyser les différents fluides
biologiques d’origine humaine sous la supervision des techniciens supérieurs de
laboratoire.

II.3. HORAIRES DU LABORATOIRE


Les différentes activités se déroulent suivant un horaire bien défini :
07h30-12h00 : prélèvements
9h00-14h00 : Manipulations, enregistrements, validation et sortie des résultats 14h-16h
: Distribution des résultats
16h-17h30 : Finalisation des autres manipulations
Les prélèvements bactériologiques et la réception des échantillons se font de lundi au jeudi de
07h30 à 9h00 et les résultats sont rendus aux plus huit jours après le prélèvement.

II.4. EQUIPEMENTS ET MATÉRIELS DU LABORATOIRE


Le laboratoire de l’hôpital Sainte Joséphine BAKHITA est doté des équipements de qualités
de dernières générations et de matériels suivants :

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❖ Equipements3
Nous avons des équipements lourds et les équipements légers.

• Équipements lourds
- Trois microscopes
- Deux automates d’hématologie 5 diff Mindray BC 5150 et BC 5000 -
Automate mindray BS-280 pour la biochimie
- Un automate hématologie 5 diff Mindray BC 5000
- Un spectrophotomètre
- Une centrifugeuse
- Quatre réfrigérateurs dont deux pour les réactifs et un pour la conservation des
échantillons et un dernier pour la conservation des milieux de culture. - Un automate
Minilite PLUS pour la réalisation de l’électrophorèse - Un coagulomètre pour les
différents examens d’hémostase
- Appareil Finecare pour la réalisation de l’hémoglobine glyquée, PSA total, β HCG
sanguin…
- Une hotte à flux laminaire
- Deux autoclaves
- Un incubateur
- Un dispositif de réalisation de l’électrophorèse
• Équipements légers
- Un hémocue (Lecteur de TH)
- Un rhésuscope
- Une plaque opaline
- Des minuteurs, râtelier, bac à coloration
- Une cloche
- Des Camping-gaz
• Matériels
- Des tubes (sec, EDTA, Citrate, à hémolyse), des lames et lamelles, portoirs - Des
gants, du papier hygiénique, des micropipettes et embouts - Du coton, des aiguilles et
corps vacutenaires et aiguilles jaunes, des
Lancettes, garrots, alcool 95° et 70°, eau physiologique, eau distillée, eau
oxygénée, huile à immersion javel, colorants, des tubes VS (Vitesse de
sédimentation)
- Anses de Koch et anses calibrées stériles, écouvillons stériles - Les boîtes de pétri -
Etc….

A. FONCTIONNEMENT DU LABORATOIRE
A.1.ORGANISATION DES COMMANDES DES RÉACTIFS ET CONSOMMABLES
Selon les besoins du laboratoire les réactifs et les consommables sont commandés par le chef
de laboratoire sur le rapport du responsable de stock. Lorsque le réactif veut être entamé, on
inscrit la date d'ouverture dessus. Après utilisations, le réactif est

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Conservé selon les indications du fabricant. Les réactifs périmés entrent dans le processus de
destruction des déchets hospitalier.

III. ETAPES PRE-ANALYTIQUES


L’entretien du laboratoire se fait chaque matin et chaque soir par les techniciens de surface et
le. Personnel du laboratoire. Le personnel du laboratoire nettoie toutes les paillasses à l’eau de
javel diluée au 1/6ième avant et après la manipulation. Les appareils sont nettoyés puis allumés
quelques temps avant leur utilisation. Nous préparons tous les cahiers de paillasse avant toute
manipulation proprement dite.

1. DEMANDES D’ANALYSES
Les demandes d’analyses peuvent être internes ou externes. Les demandes externes
proviennent des autres centres hospitaliers et les demandes internes proviennent des services
internes dudit centre et sont faites par les médecins ou les cliniciens traitant. Sur les bulletins
nous pouvons trouver des informations telles que : le nom, le prénom, l’âge, le sexe, les
informations sur le prescripteur, la date de la demande la nature de l’analyse ainsi que le
diagnostic posé.

2. PRELEVEMENTS
Les différents types de prélèvements :
Les prélèvements sont effectués en fonction des examens biologiques demandés par les
prescripteurs. Ainsi au niveau de chaque département on note ceci :

❖ Département d’immuno-sérologies

Il s’agit essentiellement des prélèvements sanguins veineux réalisés dans un tube sec, on peut
utiliser également le plasma pour réaliser les tests sérologiques. Les échantillons d’urines sont
destinés au test de grossesse.

❖ Département d’hématologie

Les prélèvements effectués sont des prélèvements sanguins veineux dans des tubes EDTA. Le
patient n’est pas obligé d’être à jeun. Pour l’hémostase, les prélèvements sont faits dans des
tubes citrates.

❖ Département de biochimie

Il s’agit essentiellement des prélèvements sanguins veineux réalisés dans des tubes à gel (ou
tube sec) y compris pour la réalisation de l’ionogramme. Le prélèvement pour la réalisation
de l’hémoglobine glyquée qui se fait dans un tube EDTA.

❖ Département de bactériologie 5
Il s’agit essentiellement des prélèvements vaginaux (PV), les urines pour l’ECBU, les selles
pour la coproculture, et quelques fois les pus divers pour l’ECB du pus.
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LISTE DES ANALYSES REALISEES AU LABORATOIRE

Département d’immuno-sérologie La protéine C réactive (CRP)


Recherche de l’antigène de surface de
l’hépatite B (AgHBs) et les autres
marqueurs du virus de l’hépatite B :
Antigène de réplication (AgHBe),
anticorps de contact (AcHBc)
Recherche de l’antigène du virus de
l’hépatite C (HCV)
Recherche des marqueurs de la

syphilis (TPHA-VDRL) - La sérologie du


VIH Test de grossesse (recherche de β
HCG dans les urines)
Groupage sanguin ABO Rhésus
Recherche antigénique de Chlamydia
trachomatis
Toxoplasma IgG IgM
Rubéole IgG IgM
PSA Total

Unité d’hématologie et hémostase NFS (Numération Formule


Sanguine) Taux d’hémoglobine
(TH)
Vitesse de Sédimentation (VS)
Les tests d’hémostase : TS (Temps de
Saignement), TCA (Temps de Céphaline
avec Activateur), TP (Taux de
Prothrombine) et INR
Test de compatibilité
Electrophorèse de l’hémoglobine
D-Dimères

Unité de biochimie Hémoglobine glyquée


Glycémie, urée, créatinine, les
transaminases, les cholestérols, ϒGT,
Phosphatases Alcalines (PAL), Acide
Urique, Albumine et sucre, protéinurie,
calcémie, magnésémie, Bilirubine total et

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direct
Electrophorèse des protéines
Ionogramme

Unité de bactériologie et de ECBU PV ; Coproculture ; Examen


parasitologie cytobactériologique de divers pus

3. ENREGISTREMENT
Tout échantillon, quel que soit sa provenance, est soumis d’abord à une vérification de la
conformité entre les informations de l’étiquette et le bulletin d’analyse. On vérifie si le
prélèvement rempli tous les critères nécessaires pour être traités : (contenant, transport, durée,
…). On attribue un numéro d’ordre au prélèvement et son bulletin. Les résultats des
différentes étapes sont enregistrés dans les cahiers de paillasse. A la fin des manipulations, les
résultats sont transcrits dans les registres du laboratoire avec les informations sur le bulletin
(numéro d’ordre du laboratoire, nom et prénoms du patient, âge, sexe, service de provenance,
le nom du prescripteur)
V. ETAPES ANALYTIQUES
Techniques
❖ Département d’immuno-sérologie

Nous utilisons pour la plupart des bandelettes et des cassettes en tests rapides pour réaliser
les analyses et des cassettes.

La CRP latex est réalisés sur la carte à fond noire et le groupage- rhésus sur la plaque
L’hémoglobine glyquée et les hormones sont dosées sur l’automate FINECARE FIA
METER FS114 à l’aide de sérum, plasma ou sang total.

➢ SEROLOGIE DU VIH

TEST DE PREMIERE INTENTION - METHODE DE LA BANDELETTE

(DETERMINE HIV 1\2.0)

• Principe

C'est un test immun chromatographique pour la détection qualitative des anticorps anti- VIH1
et anti-VIH2. Après dépôt du sérum, du plasma ou du sang total au niveau de la zone de dépôt
de l'échantillon, il migre jusqu'à la zone de dépôt du conjugué où il se reconstitue et se
mélange avec le conjugué colloïde de sélénium-antigène. L'ensemble de ce mélange continue
de migrer sur la phase solide jusqu'aux antigènes recombinants immobilisés et aux peptides
synthétiques au niveau de la « fenêtre-patient » :
- Si les anticorps anti-VIH-l et/ou anti-VIH-2 sont présents dans l'échantillon, ils se lient à
l’antigène du conjugué antigène-colloïde de sélénium et à l'antigène de la fenêtre-patient en
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formant une ligne rouge.
- Par contre, si les anticorps anti-VIH-l et/ou anti-VIH-2 sont absents, le conjugué antigène
colloïde de sélénium traverse la fenêtre-patient sans former de ligne rouge. Dans les deux (2)

7
Cas (présence ou absence d'Ac anti VIH), la validité du test est confirmée par l’apparition
d’une ligne rouge au niveau de la « fenêtre contrôle »
• Procédure
Déposer 50µl ou une goutte de sérum sur la partie échantillon Laisser migrer le sérum et lire le
résultat au bout de 15 minutes.
• Lecture et interprétation des résultats
- Présence de deux traits (trait contrôle et trait test) : Test positif
- Présence d’un seul trait (trait contrôle) : Test négatif
- S’il y a apparition du trait test seul ou absence des deux traits Test non valide
Pour le HIV, on utilise comme premier test le Détermine HIV1/2/0. Si le test est négatif, on
sort le résultat négatif. Mais si le test est positif, on fait un second test (Tri-Dot). Si le second
test est positif on sort le résultat positif. Dans l’algorithme national du dépistage du VIH, il est
recommandé de faire un troisième test. Et s’il est positif on sort le résultat positif. Si ce
troisième test est négatif on sort le résultat négatif. Mais si le résultat est indéterminé, il faudra
faire un contrôle dans un mois chez le patient en question. Les tests sont classés selon la
spécificité. Le troisième test est plus spécifique que le deuxième test ainsi que le premier. Au
CHR-Tsévié le troisième test n’est pas réalisé. Donc si le second test est négatif, on dit qu’il y
a discordance et on donne au patient un rendez-vous un mois plus tard pour faire le contrôle.
Les indications sur la cassette de TRI DOT permettent de distinguer le VIH1 et le VIH2.
Département d’hématologie

➢ Numération Formule Sanguine (NFS)

Elle se fait sur les automates à 5 différentiels MINDRAY BC 5150 et BC 5000 selon les
princes suivants :
Les méthodes de mesure utilisées dans cet analyseur sont : la méthode d'impédance
électrique pour déterminer les nombres de globules rouges et de plaquettes ; la méthode
colorimétrique pour déterminer le taux d'hémoglobine, la cyrtométrie en flux par laser pour
déterminer les nombres de globules blancs. Cet appareil peut traiter deux types d'échantillons
de sang, des échantillons de sang total et des échantillons pré-dilués. Les échantillons sont
homogénéisés par un mouvement de rotation doux avant d’être passés à l’automate.

❖ UINITE DE BACTERIOLOGIE

Démarche générale d’un examen


Cytobactériologique
-1er jour

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- Réception de l’échantillon, vérification de la conformité et étiquetage - Aspect
macroscopique de l’échantillon (couleur, odeur, abondance) - Aspect microscopique
de l’échantillon (faire l’état frais et le Gram) - Ensemencement (choisir les milieux
gélosés nécessaires et un bouillon d’enrichissement) et incubation des milieux selon
l’exigence des germes

8
-2 ème
jour
- Lecture des milieux ensemencés (aspect et types de colonies sur gélose et pour les
bouillons, noter la turbidité, présence ou non de voile et de dépôt au fond du
tube, virage du milieu)
- Gram de contrôle sur les colonies suspectées
- Tests d’identification et d’orientation
- Repiquage sur milieu gélosé à partir d’un bouillon si pas de culture sur gélose
ensemencée la veille.
- Réaliser l’antibiogramme sur les souches identifiées
- Incuber les milieux selon l’exigence des germes o
- 3ème jour
- Lecture de l’antibiogramme (sensibilité et résistance du germe face aux disques
d’antibiotique par mesure du diamètre des zones d’inhibition autour des disques et
comparaison aux valeurs de la fiche de références) - Lecture des boîtes repiquées la
veille
- Enregistrement et sortie des résultats prêts
➢ Exemple de Procédure de réalisation de l'ECBU
Examen macroscopique
On note l'aspect des urines : limpides, troubles, purulentes, hémorragiques, porto etc....
Examen microscopique
Cytologie quantitative
On dénombre les leucocytes et les hématies par mm3 sur des urines préalablement
homogénéisées. Avec la cellule de Nageotte on Exprime le nombre d’éléments énumérés par
mm3 ou par ml d'urines. On compte les éléments dans 8 bandes (10 mm³) et diviser le nombre
obtenu par 10 pour avoir le résultat en mm3(Ramener alors le résultat en ml d'urines en
multipliant par 103 étant donné que la bactériurie est exprimée en ml.
Cytologie qualitative
Sur un culot urinaire obtenu après centrifugation de 10 ml d'urines à 2000 tours/min pendant
10 min, noter la présence de : cristaux, cylindres, parasites (Trichomonas vaginalis, oeufs de
Schistosoma haematobium), cellules épithéliales, vésicales, rénales, leucocytes, hématies,
levures, spermatozoïdes.
Conditions de mise en culture des urines

✓ Si LEUCOCYTURIE < 104/ml, ne pas faire de culture


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✓ Si LEUCOCYTURIE ≥ 104/ml, faire la coloration de Gram sur le culot et la culture 9
✓ Cas particuliers (Sujets exceptionnels) LEUCOCYTURIE < 104/ml, faire la coloration de
Gram sur le culot et la culture chez les sujets suivants :
Enfant d'âge ≤ 5 ans ; Femme enceinte ; Sujet âgé ; sujet Immunodéprimé (VIH ;
Corticothérapie, Hémopathie maligne etc....) ; sujet diabétique, sujet à insuffisance rénal.
Culture
Elle permet l'isolement de micro-organismes et leur quantification doit être obligatoire.
Ensemencer 10μl d'urines homogénéisées (anse calibrée) sur les géloses CLED/Milieu
Chromogène et EMB (ou Mac Conkey). On utilise aussi le milieu chromogène Ursélect. Selon
les résultats de l'examen direct, on pourra ensemencer sur :
Gélose de Sabouraud Chloramphénicol, si présence de levures et ou filaments mycéliens
Gélose au Sang Cuit enrichie au Polyvitex sous CO2 si on recherche des bactéries exigeantes
(Streptocoques, Haemophilus).
NB : Dans tous les cas considérer les résultats du Gram avant tout ensemencement : Si au
Gram, présence de diplocoque à Gram négatif, ou absence surprenante de germes malgré une
leucocyturie élevée, ensemencer le culot urinaire sur les milieux GC et TM pour la culture du
Neisseria gonorrhoeae. Sa présence signe le diagnostic d’une urétrite gonococcique.

Bactériurie
Pour tous les sujets faire la bactériurie : la présence d'une ou plusieurs cellules bactériennes
par champ implique en général la présence d'au moins 105bacteries/ml de prélèvement.si la
bactériurie est supérieure à 105bacteries/ml passer à l’identification

Identification
L'identification doit être effectuée aussi rapidement que possible. Comme la plupart des
infections des voies urinaires sont provoquées par E. coli, on procèdera à l’identification des
entérobactéries en ensemençant la galerie
L’antibiogramme
On réalise l'antibiogramme pour identifier la sensibilité et la résistance des germes identifies et
isoles.
On décrit l’aspect macroscopique. La recherche des kystes œufs et parasites se fait au
microscope aux objectifs 10X et 40X. Il est à préciser que les numéros d’identification
unique des patients sont reportés sur les lames.

❖ LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE10
• Lames GE-FM (Goutte Epaisse-Frottis Mince)
La Lecture de la goutte épaisse après coloration se fait au microscope à l’objectif X100(ou
objectif à immersion) en cas de positivité de la GE on identifie l’espèce plasmodiale sur le
frottis. Puis nous faisons le calcule de la densité parasitaire (DP) selon la formule :
DP = (Nombre de parasites/ Nombre de leucocytes) x 8000 ou Nb Nb :
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10
Numération blanche du patient

Contrôle de qualité
Le contrôle de qualité peut être interne et externe.
Pour le contrôle interne il est fait par le responsable du laboratoire et les autres techniciens
supérieurs de laboratoire en utilisant des sérums contrôle normale et pathologique et le sang
contrôle.
Le contrôle de qualité externe est assuré par la division des laboratoires à travers leur projet
d’audit qualité organisé. Un exemple de contrôle qualité externe est celui réalisé par le
PNLP, Il est organisé chaque trois mois, des contrôles de qualité par rapport aux lames de
GE-FM ; les contrôleurs lisent les lames de GE et comparent leurs résultats avec ceux des
TSL. Le laboratoire peut aussi décider de comparer ces résultats à un autre laboratoire et
s’échanger des échantillons pour un contrôle de qualité externe.

Validation
La validation des résultats est une étape très importante. Il existe la validation technique
effectuée par le ou les techniciens ayant manipulé en comparant les résultats trouvés aux
normes tout en tenant compte des conditions dans lesquels se sont réalisées les analyses et la
validation biologique effectué par le responsable du laboratoire.
Comptes rendus
Lors de la manipulation, les résultats sont reportés dans le cahier de paillasse. C’est à ce
moment que s’effectue la validation technique. Après manipulation et validation technique,
on enregistre dans les différents registres et les résultats sont reportés sur leurs fiche de
résultats puis s’en suit la signature et la compilation dans les enveloppes. En annexe
quelques fiche de résultats

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VI.ETAPES POST-ANALYTIQUES

1. Stockage des échantillons


Après manipulation, tous les échantillons sont conservés au réfrigérateur pendant au moins
une semaine. Toutes les lames de GE sont aussi gardées pour un temps. En
bactériologie Seuls les échantillons des selles sont jetés après la manipulation, les
autres échantillons (urines, PV, pus…) sont conservés au
Réfrigérateur après manipulation.
2. Maintenance

La maintenance préventive est assurée par les techniciens et consiste à l’entretien des
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équipements de laboratoire qui s’effectue chaque matin avant et après l’utilisation de
l’appareil ; il s’agit en effet du nettoyage, du calibrage, de l’étalonnage, des
rinçages…
La maintenance curative est assurée par les maintenanciers biomédicaux. 3.
ELIMINATION DES DECHETS

Il existe trois (3) grands types de poubelles


Les poubelles de type DASRI pour échantillons (Déchets Assimilables aux Soins à Risques
Infectieux), les poubelles de type DAOM (Déchets assimilables aux Ordures Ménagères)
pour les déchets non contaminés
4. CONSOMMABLES CONTAMINES
Les déchets comme les gants souillés, le coton…sont jetés à la poubelle DASRI destinées
aux déchets contaminés. Les objets tranchants comme les aiguilles, seringues, lancettes,
vacutenaires… sont jetés dans des boîtes de sécurité.
5. ELIMINATION DES DÉCHETS DE BACTERIOLOGIQUES L’élimination des
prélèvements dépend du type de prélèvement. Les selles sont directement jetées dans la
poubelle (DASRI pour échantillons) après utilisation tandis que les autres prélèvements sont
mis à la poubelle DASRI en vue d’une incinération. Les boîtes de pétri sont également
envoyées pour être incinérées après destruction. Il faut noter qu’il existe des poubelles de
type DAOM (Déchets assimilables aux Ordures Ménagères) pour les déchets non
contaminés.
6. ENTRETIEN DU LABORATOIRE
L’entretien du laboratoire est assuré par une équipe chargée de l’hygiène. Le personnel du
laboratoire assure l’entretien des paillasses et des appareils. Il est organisé un entretien
général mensuel par les techniciens.

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VII. OBSERVATIONS PERSONNELLES ET SUGGESTIONS

Au cours de notre stage, nous avons apprécié l’accent mis sur l’accueil du patient le
dynamisme du personnel qui travaillent dure et qui dépasse les heures de travail proprement
dites du laboratoire. Leur détermination et leur amour pour le travail est une source de
motivation pour nous et tout ceci dans le but de pouvoir satisfaire la
Clientèle. Nous avons remarqué aussi l’attention prêté au laboratoire par la direction en
matière d’équipements et matériels. Nous avons été encadrés par l’ensemble du technicien
avec qui nous avons partagé les connaissances et des moments agréables.
Nous félicitons surtout la direction a sa tête la révérende sœur Marthe qui ne ménage aucun
effort en mettant a la disposition du laboratoire et du centre tout le matériel indispensable pour
un résultat fiable pour une meilleur prise en charge des patients.
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A côté de ceci nous avons aussi noté quelques lacunes :
-Insuffisance du personnel ; Ce qui est déjà réglé par la Révérende Sœur en nous proposant un
contrat.
-non-respect des heures de prélèvements et de retrait des résultats par les patients ; Le
personnel de garde est obligé d’aider le service du jour avant son départ en raison de
l’affluence.

Quelques suggestions :
- Afficher les procédures de manipulation pour chaque appareil si possible

- au regard de l’affluence observée pendant les heures de garde il serait préférable de


programmer la garde à deux pour une meilleure optimisation du travail.

VIII. CONCLUSION
Nous faisons un travail qui repose sur trois Étapes : les étapes pré analytique, analytique et
post-analytique. La réalisation de ces actes exige une attention très particulière, une
concentration et le respect strict des règles entourant ce travail en vue d’obtenir des résultats de
qualité pour une meilleure prise en charge des patients. Notre stage à l’hôpital Sainte
Joséphine BAKHITA à été très bénéfique pour nous tant sur le plan professionnel que social et
nous avons surtout apprécié l’effort que consentie la directrice qui met tout a la disposition du
personnel du laboratoire en vue d’obtenir un résultat de qualité

IX-REMERCIEMENTS

A La fin de ce stage de perfectionnement à l’hôpital Sainte Joséphine BAKHITA nous


tenons à adresser nos vifs et sincères remerciements à la sœur directrice Sœur Marthe
BABAMOU pour avoir accepté Notre demande. Nous remercions également M. FOLLY
Anani Yao, M. ADAMA Ekoué Aziagnon, M. BELEI Maguiliwè et tous les autres
collègues qui nous ont aidés durant cette période.

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