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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT ICO- NUTRITION ANIMALE

5 SUPERIEURE DE LA RECHERCHE
------------------
SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
--------------- DEPARTEMENT DE RECHERCHE ET
UNIVERSITE SAINT THOMAS D’AQUIN D’INNOVATION
---------------
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES ------------------

DEPARTEMENT DE RECHERCHE ET QUALITE

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE


POUR L’OBTENTION D’UNE LICENCE PROFESSIONNELLE EN
AGRO-SYLVO-PASTORALE
Option Productions Animales

CARACTERISATION DE QUATRE ALIMENTS DU COMMERCE (aliment test) ET


COMPARAISON AVEC L’ALIMENT DE REFERENCE POUR LE PRE-DEMARRAGE –
DEMARRAGE ET LA CROISSANCE DES POULETS DE CHAIRS ( 1 A 32 JOURS
D’AGE)

Présenté par : TIENDREBEOGO Lethicia

Maître de stage et Directeur de mémoire :


Dr. Martial Ladislas SAWADOGO

TABLE DES MATIERES

DEDICACES…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

REMERCIEMENTS………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES, ET ABREVIATIONS……………………………………………………………………………………………………………………….

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES et abréviation ………………………………………………………………………………………………………………………………

LISTE DES FIGURES …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

LISTE DES TABLEAUX ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

RESUME……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………………………………………………………………………………………….

CHAPITRE I : ETUDE DU MILIEU ……………………………………………………………………………………………………….................................

I. Situation géographique ……………………………………………………………………………………………………………………………………

II. Description du milieu physique……………………………………………………………………………………………………

CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’AVICULTURE …………………………………………………………………………….

I. Les systèmes d’élevage…………………………………………………………………………………………………………….

I.1 Aviculture extensif…………………………………………………………………………………………………


I.2 Aviculture semi-extensif…………………………………………………………………………………………
I.3 Aviculture intensif………………………………………………………………………………………………….

II. Les difficultés de l’aviculture rencontrées dans ces systèmes d’élevage …………………………………

II.1 Systèmes extensifs…………………………………………………………………………………………………

II.2 Systèmes semi-extensifs……………………………………………………………………………………….

II.3 Systèmes intensifs………………………………………………………………………………………………….

CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES POULETS DE CHAIR ……………………………………………………

I. Les différentes souches ………………………………………………………………………………………

II. Les principales maladies……………………………………………………………………………………………

III. Les matières premières utilisées……………………………………………………………………………

I
III.1 Sources d’énergies……………………………………………………………………………………………….

III.2 Sources de protéines…………………………………………………………………………………………………….

III.3 Sources de calcium et de phosphore

IV. La présentation de l’aliment

IV.1 Aliment granulé

IV.2 Aliment farineux

IV.3 Aliments céréales entières

DEUXIEME PARTIE : ETUDE THEMATIQUE………………………………………………………………………….

CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE……………………………………………………………………………………….

I. Structure d’accueil …………………………………………………………………………………………………………………

I.1 Situation géographique ………………………………………………………………………………………………………

I.2 Historique et objectifs…………………………………………………………………………………………………………

II. Matériel biologique………………………………………………………………………………………………………….

III. Bâtiment et boxes d’expérimentation………………………………………………………………………………

IV. Petits matériel d’expérimentation……………………………………………………………….

IV.1 Matériel d’élevage, des mesures et des pesées……………………………………………………………………

IV.2 Matériel de collecte et de traitement de données………………………………………………

V. Réception des poussins

V.1 Régime expérimentaux

V.2 Pesée

V.3 Suivie sanitaire

V .4 Traitements de données

CHAPITRE II : RESULTATS ……………………………………………………………………………

I. Poids vifs finaux des poussins………………………………………………………………………………………………

II. Consommation des aliments et de l’eau

III. Ratio eau sur aliment

IV. Gain de poids quotidien et Efficacité alimentaire

V. Coûts financiers des gains de poids

II
CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………………………………………………………………….

III
DEDICACE
A Mes Très Chers Parents
Tous les mots du monde ne sauraient exprimer l’immense amour que je vous porte, ni la
profonde gratitude que je vous témoigne pour tous les efforts et les sacrifices que vous n’avez
jamais cessé de consentir pour mon instruction et mon bien–être.
C’est à travers vos encouragements que j’ai opté pour cette noble profession, et c’est à travers
vos critiques que je me suis réalisé.
J’espère avoir répondu aux espoirs que vous avez fondés en moi. Je vous rends hommage par ce
modeste travail en guise de ma reconnaissance éternelle et de mon infini amour

IV
REMERCIEMENT
Nous tenons, au terme de ce travail, à présenter nos vifs remerciements a toutes les personnes qui
ont contribue, de près ou loin, à son bon déroulement.
Nous tenons a presenter tout nos

V
LISTE DES SIGLES DES ABREVIATIONS

VI
LISTE DES FIGURES

VII
INTRODUCTION
L’élevage avicole est très répandu au Burkina Faso avec une production de 35 359 174 volailles
par an (DGS / MRA, 2011) et fournie des moyens de subsistances aux populations, surtout en
milieu rural. Elle représente respectivement 36 à 40 % et 6 % de la valeur ajoutée agricole (selon
les données du MRAH et FAOSTAT). L’élevage est donc l’une des activités agricoles
principales du pays. Elle procure de nombreux biens et services à la population et soutient
également les moyens de subsistances de plusieurs manières : revenus, nourriture et nutrition,
assurance, engrais etc. Les liens existants entre l’élevage et les moyens de subsistances peuvent
être associes d’une part, aux systèmes de productions animales bénéficiant directement aux
éleveurs et/ou aux employés de la chaine de valeur des filières animales et d’autres part, aux
aliments d’origines animales profitant a ceux qui les consomment ; aliments sources de
protéines, de calories et de micronutriments. De plus, l’élevage permet de stabiliser les
populations rurales et d’éviter les migrations pour l’emploi et les revenus (FAO,2018).
Face à l’augmentation surprenante de la population, il faut assurer une production complète de
viande afin de couvrir les besoins en protéines animales (COULIBALY,2014). C’est dans cette
optique que la production de poulets de chair est considérée comme une alternative. Cependant,
cette aviculture moderne est confrontée à de nombreux défis au Burkina Faso en particulier le
problème d’alimentation qui fait référence aux couts élevés et la non qualité de la matière
première. Ainsi, quels types d’aliments peut-on offrir aux poulets de chair pour obtenir de
meilleurs performances de croissance ?
C’est à partir de cette question, que notre étude a pour thème : « CARACTERISATION DE
QUATRE ALIMENTS DU COMMERCE (aliment test) ET COMPARAISON AVEC
L’ALIMENT DE REFERENCE POUR LE PRE-DEMARRAGE –DEMARRAGE ET LA
CROISSANCE DES POULETS DE CHAIRS (1 A 32 JOURS D’AGE) »
L’objectif générale de notre étude est de composer un aliment permettant d’atteindre un meilleur
poids sur une période de quarante-cinq jours. De manière spécifique il s’agira de faire d’abord
une comparaison d’aliments de poulets de chair et ensuite déterminer la performance des
aliments de ICONA au stage de prédémarrage, démarrage et croissance. Le présent mémoire se
divise en deux parties. Une première partie sur la synthèse bibliographique qui abordera les
généralités sur l’aviculture et l’élevage de poulets de chair au Burkina Faso. La seconde partie
concerne l’étude expérimentale qui présentera les matériel et méthodes, les résultats et la
discussion et enfin la conclusion et perspectives.

1
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

2
CHAPITRE I : ETUDE DU MILIEU
I. Situation géographique

Notre étude a eu lieu à Ouagadougou dans la commune rurale de Saaba au nord-est plus
précisément à la ferme de l’International des Céréales et Oléagineux Nutrition Animale
(ICONA), situé à 25 km sur la nationale n° 3, axe routier Ouagadougou-Dori. (Base de données
de l’IGB) dans l’un des villages de la commune du nom de Ipelcé.
II. Description du milieu physique
1. Climat
La commune rurale de Saaba a un climat tropical de type nord-soudanien caractérisé deux
saisons : une saison sèche plus longue d’Octobre à Mai avec deux variantes : une période froide
de Novembre à Février et une période chaude de Mars à Mai.
Une saison pluvieuse de Mai à Octobre avec un maximum de précipitation en Juillet/Aout
Ces deux saisons sont couplées avec deux régimes de vents : les vents humides de moussons
porteurs de pluies et les vents secs d’harmattan chargés de poussières.

2. Le relief
Il se définit comme étant l’ensemble des irrégularités (en creux ou en saillie) qui caractérisent la
surface de la terre. Ainsi le relief de Ipelce est constitué d’une vaste plaine constitué d’une
succession de bosses, des creux et d’escarpements qui modèlent la surface terrestre de la zone
3. Végétation
C’est un couvert végétal majoritairement constitué de savane, les espèces arborescentes
dominantes dans le village de Ipelce sont : Combretum micranthum , Adansonia digitata , Saba
senegalensis,Balanites aegyptiaca, Lannéa microcarpa,Parkia biglobosa,ziziphus mauritiana ,
Vitellaria paradoxa .
4 Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune de Loumbila s’organise autour du bassin versant de la
volta. Il se caractérise par sa faible densité et son entière dépendance aux précipitions. Ce sont
des cours d’eau de régime tropical a saison contrastée. Leur écoulement est fonction du relief et
s’estompe après les pluies.
5.Activtés socio-économiques
➢ Agriculture
L’agriculture constitue un secteur d’activités important dans la vie socio-économique de la
population de Ipelce. Les spéculations cultivées sont le maïs, le sésame, le mil, le haricot

3
l’arachide. Le cours d’eau permet la pratique de la culture maraîchère (courgette, oseille, piment,
aubergine,
.0carotte).A cela s’ajoute l’agroforesterie qui est un mode d’exploitations des terres agricoles
associant des arbres et des cultures ou de l’elevage.L’integration agriculture et élevage procure
au agriculteur de la source d’énergie animale pour la culture attelée et en même temps du fumier
pour la fertilisation du sol. Cela contribue à l’augmentation des superficies cultivables et
permettant ainsi la gestion intégrée de la fertilisation du sol.
Elevage
Il occupe une place importante et est de type extensif (l’existence de fermes modernes). Les
espèces rencontrées sont : les bovins de race zébu, les ovins de race Mossi, les caprins de race
Mossi et sahéliennes porcins, les asins, la volaille et les poissons. Selon les ISS, ces races sont
adaptées au milieu et ont des performances moyennes. Les déjections des bovins, des ovins, des
caprins et des volailles sont utilisés pour la fertilisation des sols. Les animaux sont utilisés pour
la culture attelée et le transport. Ils sont nourris de fourrage naturel (Ziziphusmauritiana,
Balanites aegyptiaca, Acacia macrostachya, Pilostigmareticulatum, de résidus, des sous-produits
agro-industries(SPAI). La disponibilité des forages permet l’abreuvement des animaux.

4
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LAVICULTURE AU BURKINA FASO

I. Les systèmes d’élevage


Au Burkina Faso, la production avicole est assurée par trois types d’élevage, différents aussi bien
par le mode d’élevage que par les objectifs visés. Il s’agit de l’élevage extensif, semi-intensif et
intensif

I .1 Elevage extensif
Ce système d’élevage encore appelé aviculture villageoise ou familiale est plus rencontré en
milieu rural. Elle regroupe des exploitations de type familial reparties en petites unités de
production dont les effectifs de volailles sont compris entre 5 et 20 têtes par élevage (Ayssiwede
et al.,2013). Les races locales de volailles sont les principales races utilisées dans ce type
d’élevage. L’élevage traditionnel au Burkina Faso concerne essentiellement les poules et les
pintades, dont les producteurs sont les paysans.
Les animaux vivent la plupart du temps dans la cour et souvent autour des concessions. Les
volailles sont en liberté absolue (sans habitat) frôlant quelque fois l’état sauvage et trouvent
elles-mêmes leur nourriture notamment les insectes, des feuilles de légumineuses, les résidus de
cuisine pour optimiser leur croissance. Quelques rares fois, elles reçoivent des céréales dont une
poignée est jetée le matin et rarement le soir. En ce qui concerne l’abreuvement très peu
d’attention y est également accordée. En effet, les animaux s’abreuvent également de restes
trouvés dans la concession et ses environs (eau de vaisselle, eau des toilettes).
Le suivi sanitaire est globalement précaire. Les éleveurs ont essentiellement recours à la
pharmacopée à l’aide des extraits de feuilles ou d’écorce. Les principaux objectifs de l’élevage
de volailles sont la vente, les sacrifices, la production d’œufs, l’autoconsommation, les ventes
représentent 63% des sorties de volaille (FAO, 2018 b). La volaille joue également un rôle social
et culturel important dans la vie des populations rurales. Elle est utilisée de manière rituelle sur
tous les continents (FAO,2010 a) et les races locales jouent un rôle spécifique à cet égard.

I .2 Elevage Aviculture semi-intensif


Dans ce système, on constate une amélioration des conditions d’élevage et un effectif de
volailles plus ou moins important qui varie entre trente et plusieurs centaines de têtes
(Guiguimdé,2012 ; et al.,2012). On y retrouve des poulaillers simples construits avec des
matériaux locaux résistants, de dimensions variables et de qualité plus ou moins acceptable.
L’alimentation est tout à fait différente dans ce système d’abord parce que l’éleveur joue un rôle
très important car il contribue à l’alimentation de la volaille (Ayssiwede et al.,2013). Ensuite
l’utilisation des mangeoires et abreuvoirs demeure l’une des particularités essentielles de
l’aviculture traditionnelle améliorée. Deux modes d’alimentation sont rencontrées celui des

5
jeunes et celui des adultes. Notons que les poussins et mères poules sont élevés ensemble en
semi-claustration. Ainsi, les aliments sont servis dans des mangeoires en fonction des âges et les
poussins sont nourris non seulement par les termites (piégées ou prélevées dans la nature) des
sons de céréales ou de l’aiment poussin acheté sur le marché ou fabriqué par l’éleveur lui-même.
Les adultes quant à eux sont nourris en plus du disponible naturel et des déchets ménagers, par
un complément alimentaire qui peut être constitué de graines de céréales (mil, mais, sorgho) ou
des aliments composes, fabriqués par l’éleveur lui-même ou acheté au marché. Cette
alimentation des volailles est plus ou moins spécialises car adaptées dans certains cas aux
besoins spécifiques. Quant à l’abreuvement, il se fait par l’utilisation des abreuvoirs en plastique
siphoïdes ou des abreuvoirs fabriqués de façon locale pour les poussins. Les adultes sont
abreuvés par des abreuvoirs en terre cuit ou en plastique siphoïdes. Néanmoins, on remarque que
le nettoyage et l’alimentation en eau de ces abreuvoirs ne sont pas réguliers.
I.3 Elevage intensif
Contrairement aux deux systèmes précédents, le système avicole intensif se distingue par
l’élevage des volailles de race exotique, notamment les pondeuses et les poulets de chair. Après
son introduction au Burkina Faso en 1965(FAO,1990), il reste embryonnaire et
pratiqué essentiellement en zones périurbaines. Ce système a pour objectif principal la
production intensive d’œufs de consommation et de poulets de chair (Pousga et Boly,2009). Il
utilise donc des techniques modernes et perfectionnées en ce qui concerne le logement des
volailles, l’équipement et les accessoires d’élevage(abreuvoirs automatiques, chaines
d’alimentation ,évacuation des déjections) ; et nécessite de ce fait des investissements
importants(OUEDRAOGO et ZOUND,1999).Les effectifs rencontrées vont de quelques dizaines
de sujets dans les concessions a plus de cent mille(100 000) têtes pour les poules pondeuses
(Some,2008)et deux mille(2000) par bandes pour les poulets de chair .
La claustration obligatoire des volailles dans ce système d’élevage exige une alimentation
rationnelle
Les aliments sont servis dans des mangeoires conformes aux différents âges et selon le
nombre proportionnel de l’effectif de la volaille afin de leur assurer une bonne croissance.
Pour ce qui concerne l’eau elle est également dans des abreuvoirs de tailles différents selon
les âges. Des abreuvoirs automatiques sont utilisés dans certaines fermes tandis que
d’autres utilisent des abreuvoirs manuels. Le volume d’aliments composes commercialises
au Burkina Faso est estimé à 10 000t /an dont 97 à 98% pour la volaille(Juge,2001).
En 2016, les effectifs au sein des exploitations intensives ont étés évalués a 868450
pondeuses et 70605 poulets de chair (dont les coquelets) (Siri D.2016.MRAH /BM.

II. Les difficultés de l’aviculture moderne au Burkina Faso

II.1 Sur le plan alimentaire

6
L’alimentation occupe une primordiale en aviculture moderne ou elle représente le principal
facteur limitant. Elle occupe à elle seule 60 à 70 % du cout des opérations de production (Palo et
al, 1991 ; Loul,1998). Les contraintes inhérentes à la production d’aliments ont été résumées par
Ouedraogo (2002) lors d’une enquête effectuée auprès de quelques fabricants. Il ressort de cette
étude que le cout élevé des équipements, l’accès difficile au crédit, l’absence de fonds de
roulements, le manque de technicité de certains promoteurs, semblent expliquer le cout actuel et
la mauvaise qualité des aliments. A ces difficultés il faut ajouter la forte variation de prix des
matières premières, le cout élevé des acides aminés, et des prémix (1500 à 3000 f CFA/ kg) qui
sont importés. Le maïs et le poisson sont souvent de mauvaise qualité en saison pluvieuse,
période pendant laquelle subsistent également des difficultés d’approvisionnement en coquilles
d’huitres source principale de calcium

II.2 Sur le plan sanitaire

Sur ce domaine, les élevages modernes sont généralement bien suivis . Néanmoins les difficultés
liées a l’efficacité des vaccins ( source , conservation , doses et périodes d’administration) font
que la maladie de Newcastle et celle de Gumboro demeurent des pathologies causant d’énormes
pertes économiques . En plus de ces maladies , la grippe aviaire ou l’influenza aviaire apparue
dans notre pays en 2006 et récemment en 2015 , a l’origine de nombreux dégats , reste l’une des
principales épizooties qui décourage et réduit conséquemment le nombre des aviculteurs. Ces
differents pathologies rendent ainsi l’élevage des volailles un domaine a « haut risque « d’une
part pour l’aviculteur lui-meme et d’autre part pour les institutions financieres qui refusnt de
financer cette activité ( Banaon et Ramdé , 2008).

II.3

L’habitat dans les élevages modernes est globalement bien conçu, les défaillances résident
surtout dans le manque d’aération (murs totalement fermés) , et le manque de protection contre
les pluies violentes dans le cas des toitures non débordantes .Ces défaillances entrainent de forte
chaleur surtout en période chaude causant des pertes économiques considérables (Tesseraud et
Temim , 1999)

7
8
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES POULETS DE CHAIR AU
I. Les différentes souches
Pour qu’un poulet de chair atteigne le poids de 1500g, il fallait en 1980,120j et 33j seulement en
1998(Abdelouahab,2008). La sélection génétique et la maitrise de l’alimentation et des
conditions sanitaires ont contribué à accélérer la vitesse de croissances des poulets de chair.
Plusieurs souches de poulets de chair sont couramment utilisées à travers le monde pour la
production de chair. Dans notre pays se sont principalement les souches Hubbard et Cobb qui
sont exploitées (Tossou et al.,2014).

II. Les principales maladies


En fonction des conditions d’élevage, les volailles en particulier le poulet de chair peuvent être
confrontes à diverses pathologies. Elles sont de type viral, parasitaire et bactériennes

III. Les matières premières utilisés dans l’alimentation

Les aliments pour volailles sont le premier débouché des fabrications industrielles
d’aliments composés. Leur part dans l’ensemble des fabrications industrielles est stable,
à 42% entre 2012 et 2015(Agreste Primeur,2017).
La formulation des aliments propose des formules répondant aux besoins des animaux à
partir des matières premières disponibles (Huart., 2004) et l’intérêt de cette dernière
dépend de son cout et de sa valeur nutritionnelle.

III.1 Sources d’énergies


- Le maïs : représente la céréale de choix et la principale source d’énergie dans
l’alimentation des volailles (Cothonet et Bastianelli.,1999 ; Drogoul et al,2013). La
valeur nutritionnelle du mais pour le poulet de chair est en fonction de son contenu en
amidon, matières grasses, protéines et les facteurs nutritionnels.
- Le sorgho :il est proche du mais par sa composition chimique et sa valeur nutritionnelle,
mais contrairement au mais il contient des tanins qui en une action négative sur
l’appétibilité et sur la digestibilité des protéines et de l’amidon (Larbier et Leclercq,1992)
III.2 Sources de protéines
- Tourteau de soja : il est le plus utilisé dans les rations pour les volailles, voir sa richesse
en protéines et l’équilibre de ces acides aminés (Kebe, 1989 ; Sagna, 2010). Le
pourcentage de tourteau de soja ne dépasse pas normalement 20% (Fernandez et Ruiz
Matas, 2003) mais un excès de ce dernier dans la ration peut provoquer des excréments
humides.

9
- Tourteau d’arachide : C’est l’un des tourteaux les plus riches en protéine avec une bonne
biodisponibilité, malheureusement il est déficient en lysine, en acides aminés soufrés et
en tryptophane.
III .3 Sources de minéraux et vitamines
Le calcium et le phosphore constituent les minéraux majeurs à apporter dans l’alimentation de
volaille. Les oligo- éléments (magnésium, sodium, chlore …) et les vitamines sont apportés par
le complexe minéralo-vitaminique communément appelé CMV (Bourdon et al,1989). Un déficit
modéré en calcium n’affecte que les volailles en bas âge, tandis qu’un apport insuffisant en
phosphore va se traduire par une anorexie, une baisse de la croissance, des troubles locomoteurs
graves et même de la mortalité (ISA, 1985).

IV. La présentation de l’aliment


Les aliments destinés à l’alimentation des volailles au niveau des commerces peuvent se
présenter sous formes : aliment granulé, aliment farineux ou aliment en graines entière.

IV .1 Aliment granulé

Les volailles consomment les particules suffisamment grosses pour être saisies
efficacement par le bec. Ces préférences correspondent à une optimisation énergétique
du comportement alimentaire, elles sélectionnent leurs prises alimentaires en fonction de
la taille relative des particules, ce qui conduit à un déséquilibre alimentaire. La
granulation par son action de compactage, permet d’améliorer l’efficacité de la prise
alimentaire. (INRA, 2010). MAGNIN et Bouvarel (2011) indiquent que la
consommation est réduite de 22% avec un aliment farineux comparé à un aliment
granulé.
IV. Aliment farineux
L’aliment présenté sous forme de farine durant toute la conduite d’élevage, révèle
dégradation de l’Indice de Consommation IC et une sous-consommation alimentaire, même si la
teneur énergétique est élevée (ITAVI, 1980).
L’introduction de 50% de granulés dans le régime farine, fait augmenter la consommation et
l’efficacité alimentaire, réduit la taille du gésier et le temps passé à manger, au-delà
l’augmentation de la dureté des particules tend plutôt à diminuer l’ingérer sans améliorer la
productivité. (ANDELA ABESSOLO, 2008).
IV. Aliments céréales entières
L’utilisation de céréales entières distribués avec un aliment complémentaire dans
l’alimentation du poulet de chair présente un intérêt dans l’élevage.

10
Le poulet digère aussi bien les céréales entières que broyés, il est capable de s’adapter
rapidement à un régime comportant une céréale entière en modifiant son comportement
alimentaire. (INRA ,2000).

11
DEUXIEME PARTIE : ETUDE THEMATIQUE

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CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
I. Structure d’accueil
Nous avons effectué nos travaux sur le site de ‘l’international des Céréales et Oléagineux
Nutrition Animal ‘(ICO-NA) I.1.Situation géographique
I .1 Situation géographique

L’ICO-NA est situé dans la zone industrielle de Kossodo dans l’arrondissement N°4 de la
ville de Ouagadougou.

I.2 Historique et objectifs

C’est un historique jalonne par de nombreuses mutations et créations de sociétés. En effet, le


Docteur Martial Ladislas SAWADOGO a créé en mai 2003, la Centrale des Nouvelles
Productions Animales (CNPA) qui a pour principal objet la production de poussins d’un jour
et des aliments pour volailles. En 2009, il a également créé l’International des Céréales et
Oléagineux (ICO) qui en plus des activités de commerce des céréales et oléagineux s’est
lancé dans la production d’aliments pour ruminants et chevaux. En octobre 2019, la
CNPA /ICO a mis sur le marché, au profit des acteurs de la pisciculture, une gamme
d’aliments flottants pour poissons. En mars 2020, la CNPA/ICO Sarl est muée en ICO
Nutrition Animal (ICO-NA Sas), mais ses objets et ses engagements à l’endroit des éleveurs
sont restés les mêmes que ceux de CNPA/ICO.
L’ICO-NA intervient dans la production des aliments pour animaux d’élevage (porc, bétail,
volaille, chevaux, poisson, …) ; ainsi que dans la recherche et le développement du secteur agro-
Sylvio pastoral dans l’optique d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Ainsi il a pour principal
objectif l’amélioration de la nutrition animale. En aidant de ce fait les producteurs pastoraux en
valorisant les matières premières locales tout en insistant sur la qualité des produits finis. ICO-
NA sert de pôle d’excellence pour la formation agro-Sylvio-pastorale au Burkina Faso.

II. Matériel biologique


Pour notre étude expérimental, cent cinquante-deux (152) poussins d’un jour d’âge de la souche
cobb 500.Ces poussins sont du couvoir du centre avicole de Bobo – Dioulasso(CAB).

13
Photo 1 : Poussin d’un jour (cliché : Léthicia, 2022)
III. Bâtiment et boxes d’expérimentation
Un poulailler de la ferme ICO-NA a été utilisé comme bâtiment pour l’expérimentation. Il a une
superficie de 30m. Ce poulailler a été divise en 4 boxes à l’aide de planches de 1,96 m de haut.
La toiture est en tôles avec plafond fait en paille pour réduire les effets de la chaleur des tôles sur
les sujets. Environ une couche de 10cm d’épaisseur de copeaux de bois a servi donc de litière.

Photo 2 : Bâtiment et boxes d’élevage (cliché : Léthicia, 2022)

V. Régimes alimentaires

Quatre régimes ont été utilisés dans cette étude :

-Un aliment de référence (R0)


-Un aliment test (R1)
-Un aliment test (R2)
-Un aliment test (R3)

Un aliment de référence
Tableau 1 : Composition nutritionnelle de l’aliment de référence

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V .1 Matériel d’élevage, des mesures et des pesées
Le matériel que nous avons utilisé lors de notre expérience est le suivant :
• Une balance de portée 5kg utilisée pour les pesées (A)
• Un hygromètre (B)
• Des mangeoires (C)
• Des abreuvoirs (D)
• Un pulvériseur (E)
• Un bac a pédiluve déposé à l’entrée
• Un bloc note
• Un seau (F), une bassine, un fut (G)
• Un fourneau (H)
• Un téléphone

15
Photo 4 : Matériel utilisé

IV.2 Matériel de collecte et de traitement des données


Le logiciel Microsoft Excel 2016 est utilisé pour les saisies, les calculs, des paramètres et indices
de performances de croissance de même que pour calculer les équations de régressions et tracer
les courbes dans ce mémoire.

V.1 Répartition des poussins dans les boxes


Après la phase prédémarrage, les 152 poussins ont été répartis dans quatre boxes

Photo5 : Réception des poussins d’un jour (cliché : Lethicia 2022)


V.2 Régime expérimentaux
Pour la période du démarrage (0-14 j d’âge), les poussins ont été nourris avec le même aliment,
le galdus. C’est un aliment de premier âge hautement nutritif sous forme de micro-vermicelle
pour les jeunes poussins. Il stimule le développement précoce des organes digestifs et régule la
microflore intestinale.
Pour la période de croissance –finition (15-42j d’âge), quatre régimes alimentaires
expérimentaux (R1, R2, R3, R4) ayant les mêmes valeurs nutritionnelles de croissance-finition
ont été utilisés. Les différentes compositions de ces quatre régimes sont consignées dans le
tableau 2 ci –dessus.

16
V.3 Pesée
En ce qui concerne les pesées nous avons procède de la manière suivante : un échantillon de 25
sujets pris dans chaque lot est pesé et cela nous permet de déterminer le poids moyen de chaque
lot. La première pesée a été effectué à l’arrivée des poussins, la deuxième le septième jour et tous
les sept jours par la suite. Les pesées se faisait à jeun (avant la distribution de l’eau et de
l’aliment
V.4 Suivie sanitaire
Les poussins ont été régulièrement vaccines et déparasites conformément au protocole sanitaire
(Annexe 3)
V.5 Traitements des données
Le logiciel Microsoft Excel 2016, permet de saisir et de traiter les donnes. Il permet de calculer
les paramètres de croissance et équations de régressions, puis de tracer les courbes dans ces
mémoires :
Le gain moyen quotidien (GMQ) :il est le rapport entre le gain de poids moyen pendant une
période et la durée de la période en jours. Il est exprimé en grammes par jour.
GMQ=Gain de poids (g)pendant une période

Gain de poids (g) pendant une période


GMQ=
Durée de la période (joiurs)

L’indice de consommation (IC) :il a été calculé en faisant le rapport de la quantité moyenne
d’aliment consommée pendant une période sur le gain de poids moyen durant la période
IC : Quantité d’aliment consomme

Quantité d′ alimentin consommée


IC=
Gain de poids (g) sur la même période

Le rendement carcasse RC a été calculé selon la formule suivante :

𝑃𝐶
RC= 𝑃𝑉

Avec PC=Poids carcasse et PV=Poids Vif


Le taux de mortalité(TM) :il est le rapport du nombre de morts enregistres pendant la période
d’élevage sur l’effectif total de départ, exprimes-en

17
Nombre de morts par période∗100
TM=
Effectif de départ

18
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CHAPITRE II : RESULTATS

I. Poids vifs finaux des poussins

II. Consommation des aliments et de l’eau

III. Ratio eau sur aliment

IV. Gain de poids quotidien et Efficacité alimentaire

V. Coûts financiers des gains de poids

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