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vérité
Created @April 4, 2022 3:21 PM
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Introduction :
Support : l’allégorie de la caverne, Platon
Questions
Sans nos sens, jamais nous n’aurions de contacts avec la réalité. Les prisonniers,
c’est nous : c’est la condition humaine. Les prisonniers ignorent la vérité, c’est à dire
que les ombres sont des ombres. Ils sont donc prisonniers de leur ignorance.
Ainsi, la route élevée représente le chemin qui mène à la vérité et à la
connaissance. Se dresse au milieu de ce chemin un petit mur : c’est un obstacle à la
vérité. Ce sont les montreurs d’ombres : les sophistes. Non seulement, ils ne
partagent pas la vérité qu’ils connaissent, mais ils manipulent également les
prisonniers. Ainsi, ils considèrent les prisonniers comme des enfants.
Platon qualifiait les sophistes de « maître des ombres ». Les marionnettes sont la
représentation de la réalité : elle est donc fictive. L’ombre est le monde des
apparences : l’apparence n’est qu’une représentation fictive de la réalité. Sur le
chemin de la connaissance, il faut dépasser les ombres mais également le monde
de la fiction
La vérité comme la fausseté dépend toujours d’un jugement que l'homme porte sur
la réalité. Esr vraie la correspondance qu’il y a entre la réalité (la Terre) et ce que
l’on en pense. Est fausse la non correspondance entre la réalité et ce que l’on en
pense : « La Terre est un cube ».
C’est ce que l’on appelle la vérité correspondance. La vérité existe que par et pour
soi-même et l’homme. C’est l’homme qui porte un jugement sur la réalité.
Exemple : un stylo perçu par un daltonien peut être perçu comme étant gris,
alors que la majorité le perçoit bleu. Ainsi, on note plusieurs perceptions de la
réalité. Donc, nous avons tous également raison, il n’y en a pas un qui a raison et
que les autres ont tort (ex : Copernic et Galilée).
L’expérience peut être le vécu : il fait du temps qui passe un allié, parce que je
vais plus vite et je fais de mieux en mieux. Le vécu apporte du savoir-faire, on se
doit de le partager mais on ne peut jamais l’enseigner : le vécu n’est pas
généralisable, il tient compte d’une vérité personnelle. Quand on recherche la
L’expérience sensible :
Ainsi, la perception est-elle un critère de vérité ? Peut-être mais elle peut être
altérée. Dès le 17ème siècle, Descartes avait démontré avec deux expériences
que parfois la perception de la réalité peut être faussée. Il ne faut pas mépriser
les sens sous prétexte qu’ils ne nous donnent pas la vérité, ils ne faut pas
mépriser les ombres : sans les ombres, les hommes n’auraient jamais eu un
quelconque contact avec la réalité. Nos sens et notre perception nous
permettent d’agir dans la vérité. Les sens sont donc avant tout tournés vers
notre survie. En revanche, pour connaître la réalité, il faut sortir de la caverne et
aller au delà de nos perceptions sensibles.
Support : L’évolution des idées en Physique, Einstein (La vérité scientifique n’est
qu’une image de la réalité)
Selon Einstein, la réalité est « une montre fermée » : c’est à dire que son
mécanisme ne nous est pas directement accessible.
Autre citation :
Pour se forger une image de la réalité, le scientifique doit former une hypothèse
et échafauder une théorie, c’est à dire une interprétation anticipée d’un
phénomène naturel. Ainsi, la théorie doit être soumise à une expérimentation.
Une expérimentation est une reconstruction de la réalité, elle est construite par
l’esprit suivant un protocole.
On pourrait croire que le rôle d’une expérimentation est de valider une théorie.
En réalité, le rôle de l’expérimentation est de réfuter la théorie et d’en montrer la
fausseté. Tant qu’une théorie résiste aux attaques, on considère que le modèle
est vrai. La véité dans le domaine scientifique n’est jamais figée, d’où le
scientifique doit toujours se remettre en question face à sa théorie.
dans le domaine de nos actions : elle permet de distinguer le bien et le mal. D’où
les adjectifs raisonnables et déraisonnables.
Autrement dit, tout les hommes possèdent la raison contrairement aux animaux qui
en sont dépourvus. Si les hommes sont doués de raison, comment peuvent-ils
commettre des erreurs ?
Lorsqu’on est face à quelque chose d’inconnu, il faut l’analyser : c’est à dire
décomposer chaque élément.
A partir de ces 4 règles, Descartes pensait que l’on pouvait tout connaître de la
réalité. On l’a donc accusé d’avoir fait du monde le miroir de notre raison et d’avoir
rationalisé le réel. La logique est donc au cœur de la méthode cartésienne.
La logique propose des méthodes pour mettre en ordre nos pensées. La logique
n’est donc pas inée. C’est à dire de rendre notre pensée cohérente et
compréhensive.
Syllogisme (Aristote) :
Lorsqu’on démontre une idée, on cherche à donner la preuve que ce que l’on dit est
fondé en raison. Démontrer, ce n’est pas juste discuter une idée : le but est de
convaincre. Une démonstration (demonstrare en latin) c’est un discours qui montre
un raisonnement qui est en train de se construire.
Quand on démontre une idée, ce n’est pas sous la contrainte ou la menace que l’on
parvient à convaincre mais juste par la force de notre raisonnement. C’est l’homme
qui depuis toujours s’impose à lui même cet effort intellectuel de démontrer des
idées afin de sortir de la caverne et donc de l’ignorance. Démontrer une idée à aussi
une valeur morale :
Liberté : quand on démontre une idée à l’autre, on lui laisse l’entière liberté de
réfuter ou de contester notre raisonnement. C’est donc l’autorité du
raisonnement qui prédomine.