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EN SCIENCES DE GESTION
THEME : L’EPISTEMOLOGIE
Etymologiquement, le concept d’« épistémologie » vient du mot grec « épistémé » qui signifit
« connaissance, capacité de faire, art, compétence professionnelle, science » et du mot logos
qui veut dire « discours ». Il en résulte qu’étymologiquement l’épistémologie peut être
appréhendé comme étant « le discours sur la connaissance, sur la science ». Le concept
d’épistémologie est difficile à définir en raison de son origine historique. Dès lors, il en existe
plusieurs définitions.
En effet, d’un point de vue historique, le mot a été utilisé pour la première fois en 1847 dans
la langue allemande par Johann Paul Friedrich Ritcher dans sa volonté de traduire le titre de
l’ouvrage de Johann Gottlieb Fichte « Wissenschaftslehre » pour désigner la doctrine de la
science. En 1901, le concept fera son entrée dans la langue française
Dans le positivisme, on s’en tient aux relations entre les phénomènes sans chercher à
connaître leur nature intrinsèque. On met l’accent sur les lois scientifiques qui expliquent
les relations entre les phénomènes et on refuse les causes premières. Dans le positivisme,
on considère que l’esprit humain est incapable d’atteindre l’essence (cause) des choses et qu’il
doit renoncer à l’absolu. Dès lors, le positivisme réfute la capacité de la métaphysique et de la
religion à dire la vérité des choses.
Chez compte, la réflexion humaine progresse d’un état théologique à un état scientifique en
passant par un état métaphysique.
L’état théologique est celui dans lequel l’esprit humain explique les phénomènes par le
recours à des êtres surnaturels ou divin (Si le Burkina Faso connaît le terrorisme aujourd’hui,
c’est parce que Dieu l’a voulu). Le second état dit métaphysique ou abstrait c’est lorsqu’on
remplace les êtres surnaturels par des forces abstraites (Si le Burkina Faso connaît le
terrorisme, c’est à cause de l’impérialisme). Dans ces deux états, on s’interroge sur le
pourquoi des phénomènes. Le troisième état est dit scientifique ou positif. Ici, l’esprit se
détourne de la spéculation et décide de se limiter à l’observation des phénomènes et à
l’explication des phénomènes qui existent entre eux. Le pourquoi est abandonné au profit du
comment. On ne se demande plus pourquoi le terrorisme existe, mais comment il se
manifeste, quels sont les lois scientifiques qui l’expliques. Dans quels conditions le terrorisme
se développe ?
En conclusion dans le positivisme « la recherche des causes premières s’efface devant l’étude
des phénomènes et la description des lois expliquant ces phénomènes. Plutôt que de
s’intéresser au pourquoi des choses, on s’interroge sur le comment ? On utilise le
raisonnement et l’observation pour mettre en évidence les lois qui gouvernent la nature et la
société.
Il correspond à la thèse selon laquelle le sujet joue un rôle important dans la construction de
ses représentations. Autrement dit, nos croyances, notre vision du monde se construit à travers
le prisme de notre perception, c’est-à-dire que la connaissance humaine est indissociable de
l’observateur. (Dans notre tête, nous avons des représentations des choses qui sont construites
au sujet du réel. Nous n’avons pas le réel pur dans notre tête, mais des représentations du réel
dans notre tête). Dès lors, les connaissances humaines dépendent de notre statut
d’observateur. Nos sens sélectionnent, construisent et interprètent ou biaise la réalité. Cette
sélection est sélective en fonction de l’attention. Il peut arriver que nos sens nous trompent en
sélectionnant l’information, de telle sorte que nous ne percevons pas la réalité telle qu’elle
mais selon la manière font elle se donne à voir. Nous ne percevons pas le réel tel qu’il est.
Pour le nominalisme, les universaux sont une construction de l’esprit. Pour les réalistes, les
objets du réel peuvent être connues de manière générale,
- l'idéalisme, qui affirme que la réalité est essentiellement mentale et dépendante de l'esprit
- le relativisme, qui soutient que la connaissance est relative aux individus ou aux cultures et
n'a pas de vérité objective