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Avant-propos :
Ce document est un ensemble de règles d'orthographe et de grammaire que j’ai pu
mettre en place à l’aide de ma petite connaissance et de quelques recherches. Il est
composé de 50 leçons et intervient essentiellement sur les fautes courantes, les
mauvais tics et les insuffisances dans le parler ivoirien en langue française.
La connaissance n’a de valeur que lorsqu’elle est partagée, n’hésitez donc pas à
partager ce document à vos proches à me poser des questions et/ou des avis à
l’adresse suivante : sakoyoussouf17@gmail.com .
SOMMAIRE :
Leçon n°1 : Grève
Leçon n°2 : Plein de / pleins de
Leçon n°3 : Les verbes en « venir »
Leçon n°4 : Gène / gêne
Leçon n°5 : Entrain / en train
Leçon n°6 : Quitter
Leçon n°7 : Soi-disant
Leçon n°8 : Censé / sensé
Leçon n°9 : Les abréviations
leçon n°10 : On dit ou on ne dit pas (partie 1)
Leçon n°11 : L'impératif
Leçon n°12 : Avant que / après que
Leçon n°13 : Ca et çà
Leçon n°14 : Ils changent de genre
Leçon n°15 : Accord du participe sans auxiliaire
Leçon n°16 : Gens
Leçon n°17 : Envie / envi
Leçon n°18 : Marier / épouser
Leçon n°19 : Le transport
Leçon n°20 : On dit ou on ne dit pas (partie 2)
Leçon n°21 : A / de
Leçon n°22 : Au / chez
Leçon n°23 : Ceci / cela
Leçon n°24 : Accord du participe passé avec avoir
Leçon n°25 : S'est fait / s'est faite
Leçon n°26 : Autant pour moi / au temps pour moi
Leçon n°27 : Post / poste
Leçon n°28 : Nouveau / de nouveau
Leçon n°29 : Pour ce faire / pour se faire
Leçon n°30 : On dit ou on ne dit pas (partie 3)
Leçon n°31 : Apporter / amener
Leçon n°32 : Dentition / denture
Leçon n°33 : Bel, fol, mol, nouvel et vieil
Leçon n°34 : Pronom personnel “en” et “y”
Leçon n°35 : Davantage / d'avantage
Leçon n°36 : Tout / toute / tous / toux / touts
Leçon n°37 : Leur / leurs
Leçon n°38 : Ces pléonasmes courants
Leçon n°39 : Le participe passé du verbe bénir
Leçon n°40 : On dit ou on ne dit pas (partie 4)
Leçon n°41 : N'avoir rien à voir / rien avoir
Leçon n°42 : Le matin, l’après-midi, le soir, la nuit
Leçon n°43 : Acheter / payer
Leçon n°44 : Empirer
leçon n°45 : Quand / quant
Leçon n°46 : Pire / pis
Leçon n°47 : Au fait / en fait
Leçon n°48 : Accord du participe passé suivi d'un verbe à l'infinitif
Leçon n°49 : C'est / ces / s'est / ses / sais / sait / ce / cet / cette
Leçon n°50 : On dit ou on ne dit pas (partie 5)
Leçon n°51 : Fatigant / fatiguant
Leçon n°52 : Accord avec les verbes d'état
Leçon n°53 : Ils changent de sens avec le genre
Leçon n°54 : Près / prêt
Leçon n°55: Discréditer / décrédibiliser
Dans le sens de cessation d'activité pour faire respecter une décision, il n'existe pas de
verbe GREVER. Donc on ne dit pas : "Je grève, tu grèves, il grève, etc."
On dit plutôt :
- Je fais une/la grève,
- Je suis en grève
- Je vais en grève
- J'observe une/la grève
- J'entre en grève
Le verbe GREVER existe mais signifie faire plier sous un poids trop lourd, en parlant de
charges financières.
Exemple : Le pays est grevé d’impôts.
Sauf
- ADVENIR qui n'est utilisé qu'à la 3e personne du singulier et du pluriel.
- AVENIR qui n'est utilisé que pour le nom (un avenir) et l'adjectif : avenant.
- CONVENIR x PREVENIR qui admettent les 2 auxiliaires :
Convenir, dans le sens de « correspondre aux besoins de quelqu’un », on le conjugue
avec l’auxiliaire avoir (Ex : Jusque-là cette fonction m’a convenu.) Mais quand convenir
signifie « décider, arrêter d’un commun accord », il se construit avec l’auxiliaire être.
(Exemple : Nous sommes convenus de la nécessité de cet acte).
- « Gêne », nom féminin, ce qui met mal à l'aise, vient du verbe GÊNER
Exemple :
Je suis gêné.
Je ressens de la gêne face à ton attitude.
« Quitter » ne se conjugue pas avec l'auxiliaire ÊTRE mais plutôt avec AVOIR.
Exemple :
J'ai quitté sa maison
Je suis quitté dans sa maison
Je suis quitté à la maison comme ça
Je viens de la maison comme ça
Dans les autres cas de figure, il est conseillé d'utiliser "Prétendu" au lieu de soi-disant.
- On écrit « Sensé » quand on veut parler de sens. Son contraire est INSENSÉ.
Exemple : Ce qu'il dit est sensé.
1. Formule de politesse
"MR" n'est pas l'abréviation de MONSIEUR mais plutôt de MISTER (anglicisme).
M. = Monsieur
MM = Messieurs
Mme = Madame
Mlle = Mademoiselle
Mr = Mister
Mrs = Mistress (pour femme mariée en opposition à Miss qui désigne une demoiselle)
Me = Maître
04- “OR POURTANT” ne se dit pas. Soit on dit POURTANT, soit on dit OR. Ou bien ET
POURTANT.
08- QUELQUE CHOSE est toujours au masculin. (Exemple : Quelque chose pour lequel il
se bat).
09- On dit « Je suis À JEÛN » et non « Je suis en jeûn ». Être à jeûn est une
expression qui signifie se priver de nourriture.
3. On le forme sur le même radical que le présent de l'indicatif auquel on ajoute les
terminaisons suivantes : -e, -ons, -ez.
Exemple :
Mange, mangeons, mangez
Offre, offrons, offrez
- « Avant que » est toujours suivi du subjonctif car l'action est encore incertaine.
Exemple : Il faut le faire taire avant qu'il ne dise un mensonge.
Le sujet n'a pas encore dit le mensonge, on peut peut-être l'en empêcher, il y a bien
une notion d'incertitude. Donc subjonctif.
- « Après que » est toujours suivi de l'indicatif. L'action a déjà été faite
Exemple : On l'a critiqué après qu'il est parti. (après qu'il soit parti ).
Ici l'action a été faite, pas d'incertitude. Donc on utilise l'indicatif.
LEÇON N°13 : ÇA et ÇÀ
« Amour, Orgue, Délice » sont les 3 mots dans la langue française qui sont masculins
au singulier et deviennent féminins au pluriel.
Exemple : Un bon délice / Les bonnes délices.
- Quand il est accompagné d'un adjectif placé après, « GENS » reste masculin avec cet
adjectif
Exemple : Les gens bien éduqués.
- Quand il est accompagné d'un adjectif placé avant, « GENS » devient féminin avec cet
adjectif
Exemple : Les bonnes gens.
- « Envi » s'emploie uniquement dans l'expression « à l'envi » qui signifie « à qui mieux
mieux », « à qui veut l'entendre ».
Exemple : Il répète à l'envi qu'il a réussi son concours.
01- « MANNEQUIN » est un mot masculin invariable. On l'utilise aussi bien pour la
femme que pour l'homme. On ne dit pas une mannequine.
03- On ne dit pas « CES 1 AN » mais plutôt « Cet an d'anniversaire / cet anniversaire
d'un an ».
05- Quand c'est au pluriel on utilise « TOU(TE)S LES » Quand c'est au singulier on
utilise « CHAQUE ». Ex : Chaque année / Tous les 4 ans.
07- « C'EST » est toujours masculin même quand il fait référence à quelque chose de
féminin. Ex : Je parlais de ses dents, c'est vraiment blanc. On ne dit pas "Je parlais de
ses dents, c'est vraiment blanche".
08- On écrit « Quel(le) que soit / quel(le)s que soient » et non « quelque soit /
quelques soient ».
09- On dit « La fille DONT je te parlais / L'équipe DONT je fais partie » et non « La fille
QUE je te parlais d'elle là / L'équipe QUE je suis dedans là ».
LEÇON N°21 : A / DE
Exception : Quand le participe passé de faire est suivi d’un infinitif, il ne s’accorde
jamais.
Exemple : Elle a fait tomber la torche. Elle l’a fait tomber.
Quand il est immédiatement suivi d’un infinitif, le participe passé du verbe « faire » est
invariable
Exemple :
Elle s'est fait prendre
Elle s'est faite prendre
Ils se sont fait avoir
Ils se sont faits avoir
- On emploie « Autant pour moi » pour exprimer le désir d'avoir la même chose que
quelqu'un
Exemple : Elle a pris du poulet ? Bah autant pour moi.
- « Post » sans "e" est un anglicisme qui signifie article sur un blog.
Exemple : Je vais partager ce post sur facebook.
Mais quand c'est une chose à connotation positive, on utilise « Des chances de »
Exemple : Il a des chances de gagner / Il a des chances de guérir.
02- On dit « Tu n'as pas LE DROIT À L'ERREUR », on ne dit pas « Tu n'as pas droit à
l'erreur ».
04- « Paix à son âme » se lit PAIX A SON ÂME et non PAIRA SON ÂME. Il n'y a pas de
liaison entre "Paix" et "à".
05- On écrit
- DATE : Indication du temps
- DATTE : Un fruit comestible du dattier
- DARTRE : Maladie de la peau caractérisée par des éruptions croûteuses.
06- Parlant d'un pain nouvellement fait, on dit « Je veux du PAIN FRAIS » et non « Je
veux du pain CHAUD ».
07- On dit « PRENDRE PARTI / TIRER PARTI », parti est au masculin ici. Mais on dit «
FAIRE PARTIE DE / PRENDRE À PARTIE ». Ici partie est au féminin.
08- On écrit « A BAS les jaloux » et non « À BAT / ABBAT les jaloux ».
09- On ne dit pas « Je prépare » c'est assez vague. On dit « Je fais la cuisine / Je suis
en cuisine / Je prépare à manger / Je fais le dîner ».
10- On ne dit pas « Donne-moi la commande », ça veut rien dire. On dit « Donne-moi
la télécommande ».
- « Apporter » s'utilise quand il s'agit de choses pouvant être tenues dans la main,
quelque chose qu'on peut porter.
Exemple : Apporte-moi un bois.
- On dit « Denture » pour désigner l'ensemble des dents, l'ordre dans lequel elles sont
rangées.
Exemple : Une belle, une bonne denture.
Pour des raisons d'euphonie, les adjectifs masculins « beau, fou, mou, nouveau et vieux
» prennent les formes bel, fol, mol, nouvel et vieil lorsqu'ils sont placés devant un nom
masculin commençant par une voyelle ou un "H" muet.
Exemple :
Un bel homme
Un nouvel habit.
Ainsi on ne dit pas “Ca y est dans ta main / Ca y est chez toi / Ça y est là”. Le pronom
personnel “Y” remplace le lieu, on dira alors “Ca y est” si le lieu est précisé
précédemment ou “C’est dans ta main / C’est chez toi / C'est là”.
- On écrit « D'AVANTAGE » avec une apostrophe pour parler de profit, d'un avantage
Exemple : Il y a beaucoup d'avantages à être instruit.
Mais quand c'est devant un adjectif féminin commençant par une consonne, l’accord se
fait
Exemple :
Toutes belles
Les robes de ma Barbie sont toutes décousues. = Les robes de ma Barbie sont
complètement décousues.
NB : A ne pas confondre avec "Toutefois / Tout à fait" qui sont des expressions
invariables. Ou encore avec la ‘‘Toux’’ qui est nom féminin désignant une expiration
brusque de l’air.
2. Déterminant possessif
Le déterminant leur/leurs est variable, tout comme le déterminant son/sa/ses. Ces
déterminants désignent qu’il y a un ou des possesseurs.
Exemple :
Ce gars pense à sa vie. (à lui)
Ce gars et son ami pensent à leur vie. (à eux)
L’arbre a perdu ses épines. ==> Les arbres ont perdu leurs épines.
Règle : On écrit « leur » au singulier, donc sans "s", s’il y a un seul objet que plusieurs
possesseurs partagent. Puisque la réalité décrite est unique et singulière, le déterminant
leur et le nom qui le suit seront au singulier :
Exemple : Mes parents ont rénové leur salon. (un seul salon, à eux)
• S’il y a plusieurs objets partagés par plusieurs possesseurs, ou que chaque possesseur
a plus d’un objet, la réalité décrite sera conséquemment au pluriel :
Exemple :
Les voisins ont changé toutes leurs fenêtres. (il y a plusieurs fenêtres)
Les enfants ont mis leurs souliers. (ils ont chacun deux souliers)
3. Pronom possessif
Les pronoms possessifs comme le mien/la mienne, les miens/les miennes ou encore le
nôtre/la nôtre, les nôtres se mettent au singulier ou au pluriel selon la réalité à décrire.
Il en est de même pour le leur/la leur, les leurs.
Exemple :
Regarde ces jouets : les miens sont vieux, les leurs sont neufs.
Votre maison est plus belle que la leur, mais elle est moins belle que la nôtre.
NB : A ne pas confondre avec un « LEURRE » qui désigne toute chose dont on se sert
artificieusement pour attirer quelqu’un et le tromper.
Exemple : Sa maladie n'est qu'un leurre.
1. « Principale priorité »
Une priorité, du latin prior signifiant «le plus en avant», est par essence quelque chose
de plus important que le reste. Pour ne plus commettre l'impair, préférez dire une
priorité «absolue», «majeure».
2. « Au jour d'aujourd'hui »
« Hui » signifiait en ancien français « le jour où l'on est ». Cela aurait pu suffire, mais «
jour » s'est invité dans la partie. On s'est donc mis à dire « aujourd'hui » (littéralement
« au jour de ce jour »). Déjà une certaine forme de pléonasme… Dire « au jour
d'aujourd'hui » revient donc à dire « au jour au jour de ce jour ».
3. « Monter en haut »
Le verbe « monter » indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est
inéluctable. De la même façon, « descendre en bas » ne se dit pas. Quand on descend,
on se déplace de haut en bas. Attention! On peut toujours « descendre plus bas » et «
monter plus haut ».
4. « Sortir dehors »
On sort toujours de quelque part et « sortir » signifie « aller dehors ». Dire « je sors
dehors » est donc fautif, économisez vos mots en supprimant ce qui est inutile. « Je
sors » est amplement suffisant. « Entrer dedans », vous l'aurez compris, est tout aussi
inexact. « Entrer » signifie « passer du dehors au-dedans ».
5. « Allumer la lumière »
Il est tout à fait possible d'éteindre la lumière, de donner la lumière ou encore de
mettre en lumière quelque chose. Or, « allumer » signifie « rendre lumineux en faisant
fonctionner une source de lumière ». La lumière ne s'allume donc pas. En revanche, on
peut allumer une lampe, des phares ou bien une bougie.
6. « Petit détail »
Au 12e siècle, le verbe « detaller » indiquait en ancien français l'action de « séparer les
mèches de cheveux comme en les taillant ». Le mot « détail » apparaît à la fin de ce
même siècle dans l'expression « vendre à détails » signifiant par petites quantités. Le
détail est donc naturellement petit.
8. « Faux prétexte »
Le prétexte est un mensonge. Du latin praetextus signifiant « une raison mise en avant
pour justifier un acte, un comportement, pour dissimuler la vraie cause d'une action »,
le prétexte est par définition faux. En revanche, un prétexte peut désigner « l'occasion
de faire quelque chose », et dans ce cas, libre à vous de dire « le froid et le vent sont
de vrais prétextes pour rester à la maison ».
9. « Moi personnellement »
Les termes « moi » et « personnellement » se suffisent à eux-mêmes. Ils désignent
tous deux ce qui se rapporte à « soi-même » et à personne d'autre. Évitez donc ce
pléonasme, qui pourrait de plus vous faire passer comme un personnage
égocentrique…
15. « Enfin pour conclure / Enfin pour finir / Enfin pour terminer »
Enfin est un connecteur de conclusion, on ne peut donc pas conclure pour conclure.
C'est redondant. On privilégiera l'utilisation de "Enfin..." Ou "Pour terminer / Pour finir /
Pour conclure"
1. « Bénit, bénite » ne s'emploie que comme épithète quand il s'agit d'une bénédiction
religieuse et ne concerne que des objets.
Exemples :
Du pain bénit
De l'eau bénite
2. Béni, bénie
Exemple : Cette fille a été bénie par sa mère.
01- On dit « BEIGE » parlant de couleur et non BELGE. Belge est ce qui est en rapport
avec la Belgique.
03- On dit « VIGILE » pour désigner un gardien et non « VIRGILE » qui est un prénom.
04- On ne dit pas « TARGUER quelqu'un » sur un post. Targuer est un verbe
pronominal qui signifie "se prévaloir de". On dit plutôt « TAGGER quelqu'un ». Tagger
est un anglicisme qui signifie faire un tag. Vous pouvez aussi simplement dire
"Mentionner quelqu'un".
06- On ne dit pas « Je vais A QUELQUE PART / J'étais À QUELQUE PART / Je l'ai vu À
QUELQUE PART".
"Quelque part" n'est pas précédé d'une préposition. On dit "Je vais quelque part / Je t'ai
vu quelque part / J'étais quelque part".
NB : A ne pas confondre avec QUELQUES PAS qui fait référence aux pas.
Exemple : Je suis à quelques pas de chez toi.
07- On écrit « QUAND MÊME » et non « QUAND-MÊME ». On ajoute un trait d’union (-)
à MÊME que lorsqu’il est associé à un pronom personnel : moi, toi, soi, lui, elle, nous,
vous, eux (Exemple : lui-même). Aussi on ne dit pas COMME MÊME, CAS MÊME ou CAR
MÊME.
- « N'AVOIR RIEN À VOIR » est une locution verbale qui signifie être indépendant, sans
pertinence ni lien quelconque.
Exemple : Cela n’a rien à voir avec la couleur = Cela n'a pas de lien quelconque avec la
couleur.
En français, il n’y a pas de préposition devant les moments de la journée mais on utilise
un article. On ne peut donc pas dire « pour le matin » ou « au matin », mais le matin,
l’après-midi, le soir, etc.
Attention, quand on veut parler des moments de la journée d’hier ou de demain,
l’article disparait.
- « Payer », c’est donner à quelqu’un ce qu’on lui doit ; s’acquitter de ce que l’on doit.
Exemple :
Payer ses impôts.
Payer ses factures.
C’est verser une somme d’argent à quelqu’un pour un travail, en échange d’un service.
Exemple : Payer le maçon.
La différence ?
On paye pour un service. Après un paiement, il n’y a pas d’acquisition. Quand on paye
une amende par exemple, on n’en retire rien de tangible. Au contraire, lorsqu’on
achète, on s’en retourne avec le bien (Acheter une maison = acquérir une maison).
LEÇON N°44 : EMPIRER
Le verbe "empirer", qui signifie "devenir pire, s'aggraver", est un verbe intransitif. Il ne
peut donc ni être suivi d'un COD, ni être mis à la forme pronominale.
On dira : Il semble que son état, déjà si pitoyable, ne puisse qu'empirer" et non "ne
puisse que s'empirer".
La situation ne fait qu’empirer
La situation ne fait que s’empirer
- On écrit « QUAND » si le mot sur lequel on s’interroge peut être remplacé par (lorsque
/ à quel moment / le moment où , etc.)
Exemple :
Quand je lis, je m'instruis
Quand il pleut, il y a des inondations.
Petite astuce
Quand la préposition « à » suit, la graphie adéquate est toujours « quant ». Mais
attention, s'assurer que l’expression signifie « en ce qui concerne, pour ce qui est de »,
sinon c'est "Quand" (Exemple : Quand à la soirée tu étais ivre, tu as chanté) ! « quand
» ici ne peut être remplacé que par « lorsque »… et une virgule pourrait se glisser entre
les deux mots !
N.B. On évitera de confondre ces deux mots avec « qu’en », contraction de « que en ».
- « Pire » (du latin pejor) est le comparatif de supériorité de l'adjectif mauvais. C'est
donc un adjectif (accompagnant un nom ou un pronom) qui signifie « plus mauvais » et
dont le contraire est meilleur.
Exemple : La situation est pire que je ne l'imaginais (sens abstrait).
- « Pis » (du latin pejus, neutre de pejor) est le comparatif de supériorité de l'adverbe
mal. C'est donc un adverbe qui signifie « plus mal » et dont le contraire est mieux. Pis
peut s'employer comme adjectif, uniquement quand il se rapporte à un pronom indéfini
ou neutre, jamais avec un substantif.
Exemple :
Tant pis (et non Tant pire).
S'attendre à pis (et non à pire).
Il a fait bien pis.
Aller de mal en pis, de pis en pis (et non de mal en pire, de pire en pire).
« Au fait », est une élision de la locution « aller au fait ». Employée dans le même sens
que l'expression « en venir », elle signifie « aborder l'essentiel du sujet ». Polysémique,
la formule peut également être usitée dans le sens de « mettre quelqu'un au fait de
quelque chose », « être au fait » soit « être au courant ».
- « au fait » comme interjection en début de phrase signifie « à propos ».
Exemple : Au fait, il vient quand ton ami ?
A éviter
Exemple : Il était là, mais, en fait, il est reparti.
Tu voulais du pain en fait il y en avait déjà à la maison.
(La locution « en fait » étant ici employée par deux fois dans le sens de « mais » ce qui
n’est pas correct).
Pour savoir si le participe passé s'accorde ou non, il faut identifier le sujet du verbe à
l'infinitif
1. Le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif
Si le sujet fait l'action indiquée par l'infinitif, le participe passé s'accorde.
Exemple : Clarisse, que j'ai observée chanter.
-> C'est Clarisse qui réalise l'action de chanter.
On accorde donc le participe passé qui précède l'infinitif.
LEÇON N°49 : C'EST / CES / S'EST / SES / SAIS / SAIT / CE / CET / CETTE
- « C'EST » pronom démonstratif (ceci/cela)+ verbe être. Il peut être suivi d'un nom,
d'un pronom ou d'un adjectif :
Exemple : C'est un vélo. / C'est lui ! / C'est joli !
- « CET » déterminant démonstratif placé devant les noms masculins commençant par
une voyelle ou par le 'h' muet.
Exemple : Cet argent m'appartient / Cet homme est grand.
02- « Les GENS » se lit toujours LES JEN. De même « Au MOINS » se lit toujours AU
MOIN". Dans les 2 cas, le "S" est muet.
03- On ne dit pas « Le PLUS MOINS CHER » moins cher est déjà l'extrême. De même,
on ne dit pas « LE PLUS MIEUX ».
04- On dit « Avoir TORT » et non « Avoir TORD ». Tort avec "t" à la fin est un nom
masculin qui signifie s'être trompé, ne pas avoir raison. Tandis que Tord avec "d" à la
fin est la conjugaison du verbe TORDRE à la 2e personne du singulier du présent de
l'indicatif.
05- Pour une question d'élégance langagière, il n'est pas conseillé de dire «DOUZE
HEURES pour 12h ou ZÉRO HEURE pour 00h » mais plutôt « MIDI pour 12h et MINUIT
pour 00h »
06- On dit
J'ai pas fait GRAND-CHOSE et non GRANDE CHOSE (parlant de beaucoup)
Ma GRAND-MÈRE et non GRANDE MÈRE
J'ai GRAND-SOIF et non GRANDE SOIF
J'ai fait GRAND-ROUTE et non GRANDE ROUTE
J'ai GRAND-FAIM et non GRANDE FAIM
07- On ne dit pas « MALGRÉ que ». Il est préférable d'utiliser « bien que » suivi d’un
verbe au subjonctif.
Exemple : Bien qu’il soit drôle, il est énervant.
Pour utiliser « malgré » d’une manière correcte, il faut qu’il soit suivi d’un nom.
Exemple : Malgré son talent, il ne brille pas.
- On écrit « FATIGANT » sans u (adjectif) quand on peut remplacer le mot par "pénible
/ amusant"
Exemple : C'est fatigant de faire du sport = C'est pénible de faire du sport (adjectif →
pas de u intercalaire).
- On écrit « FATIGUANT » avec "u" quand c'est le participe présent du verbe fatiguer,
dans ce cas on ne peut le remplacer par "pénible / amusant"
Exemple : C'est en se fatiguant au boulot qu'il est tombé malade. (participe présent →
u intercalaire).
Astuce :
On utilise la même règle pour extravagant / extravaguant - fringant / fringuant -
navigant / naviguant.
Un verbe d'état, ou verbe statique, ou encore verbe attributif est un type sémantique
de verbe dont le procès indique que son sujet possède une propriété. Exemples : «
avoir l'air », « consister », « demeurer », « devenir », « passer pour », « rester », «
s'appeler », « sembler », « se trouver », « paraître », « être »…
Lorsque le verbe qui précède le participe passé est un verbe d'état autre que le verbe
être, l'accord se fait toujours avec le sujet. Ces verbes sont : paraître, sembler, devenir,
demeurer et rester.
Exemple :
La chatte reste étendue sur le tapis.
Les fleurs paraissent fanées.
Elles semblent paralysées par l'émotion.
2/ MERCI
- « LA merci » est une grâce accordée à une personne. Du latin mercit, grâce,
miséricorde, pitié. On peut, en ce sens, «être à la merci de quelqu'un».
- « LE merci » s'emploie pour signifier à quelqu'un qu'on le remercie, qu'on apprécie
l'attitude, le comportement qu'il a envers vous.
3/ ESCARPE
- « UNE escarpe » quand il s'agit d'un talus qui borde le fossé et qui fait face à la
contrescarpe.
- « UN escarpe » est un terme d'argot qui désigne un bandit qui assassine pour voler.
Le mot est dérivé du verbe escarper attesté depuis 1800 au sens d'assassiner.
4/ ESPACE
- « UN espace » est un milieu indéfini dans lequel se situe l'ensemble de nos
perceptions et qui contient tous les objets existants ou concevables.
- « UNE espace » est un outil utilisé dans le domaine de la typographie. Cette petite
lame de métal sert à séparer les mots.
5/ ENSEIGNE
- « UNE enseigne » est une marque servant de signe de reconnaissance.
- « UN enseigne » désigne le porte-drapeau dans un corps d'infanterie.
6/ PLASTIQUE
- « UN plastique » est une matière.
- « UNE plastique » d'une personne est le nom donné, chez les Grecs, à toutes les
branches de la sculpture et même à toute imitation du corps humain en y comprenant
la graphique.
7/ MOULE
- « UN moule » est un objet façonné en creux dans lequel on fait couler une substance
fluide qui, en se solidifiant, prend la forme de ce creux.
- « UNE moule » désigne un mollusque. Ou très exactement, un mollusque
lamellibranche, à coquille bivalve foncée et renflée, comprenant soixante-dix espèces
qui vivent dans toutes les mers du globe.
8/ MÉMOIRE
- « UNE mémoire » est une faculté ou un dispositif permettant de conserver et de
rappeler des choses passées et ce qui s'y trouve associé.
- « UN mémoire » est une relation manuscrite ou imprimée qui rappelle la vie, les
événements auxquels est associée une personne.
9/ MANCHE
- « UNE manche » désigne la partie du vêtement, de forme et de dimension variable,
dans laquelle on passe le bras et qui le recouvre en totalité ou en partie.
- « UN manche » désigne la partie préhensile d’un instrument, d’un outil, par laquelle
on le tient pour en faire usage.
10/ POSTE
- « UN poste » désigne une fonction occupée, un emplacement, un appareil.
- « UNE poste » désigne un établissement, une maison.
NB :
« Prêt » aussi peut être un nom commun.
Exemple : Je veux un prêt.
Exemple :
Ce qu'il dit est/n'est pas crédible
Elle s'est fait discréditer par ses contradictions
Ses propos tendent à jeter le discrédit sur ma personne
Sako Youssouf
@LePhoulosophe