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INTRODUCTION

La connaissance c’est l’idée, une notion qu’on a de quelque chose, de quelqu’un ; le fait de le
connaitre. C’est l’exercice de la faculté par laquelle on distingue les objets. De ce point de
vue, la connaissance renvoie au savoir qui procure la vertu, la sagesse. Dans un cas plus
pratique, la connaissance procède de l’expérimentation, de ce que nous apprenons au cours de
l’histoire. Ainsi, on retient que la connaissance présente deux types d’aspects. D’une part, elle
est théorique et concerne les données de la raison. On dira alors qu’elle est a priori et se limite
aux idées que lui donne sa réflexion. D’autres part, elle est pratique ; non pas dans le sens de
la morale, mais plutôt dans le sens de l’expérimentation, de l’essai. Elle concerne en ace
moment les informations que nous donnent nos expériences quotidiennes. Une telle
connaissance est dite apostériori d’où la vérité procède de l’expérience. De ces ceux formes de
connaissance présentées, laquelle nous donne l’exactitude, la certitude sur les choses en
d’autres termes, quel est le fondement de la connaissance qui nous donne le plus de clarté sur
les choses ?
Pour répondre à cette question, nous allons d’une part justifier en quoi la raison défendue par
le rationalisme donne la connaissance certaine ? D’autre part, prouver en quoi les organes de
sens défendu par les empirismes donnent la connaissance certaine ? Par ailleurs, n’est-il pas
mieux de faire la synthèse entre la raison et le sens comme fondement de la connaissance ?
DEVELOPPEMENT

I- LE RÔLE DE LA RAISON DANS L’ELABORATION DE LA


CONNAISANCE

Le XVIIIème est un temps où la bourgeoisie veut s’assurer la main mise sur le pouvoir
politique. C’est une époque de développement économique, où le souffle de la liberté
(philosophique et politique) triomphe. La réflexion de ce temps est celle des lumières, lumière
de la raison éclairant le monde. Avec les philosophes matérialistes, les encyclopédistes de la
France, c’est l’esprit de libre examen qui l’emporte. La lumière de la raison naturelle est cette
qui sorte l’homme de la minorité. C’est-à-dire de son incapacité de se servir de son
entendement sans la direction d’autrui. "SAPERE AUDE" ! Aie le courage de te servir de ton
propre entendement. Voilà la devise des lumières. Cependant, en quoi la raison est importante
dans l’élaboration de la connaissance ?
La raison a permis la fondation de nos sociétés républicaines et participe à l’élaboration des
régimes politiques. Les philosophies morales des auteurs comme Machiavel (1469-1527),
Baruch Spinoza (1632-1677) et Kant (1724-1804) en, passant par rousseau (1712-1778)
ont permis de découvrir les régimes démocratique, aristocratique, despotique qui constituent
nos républiques. En général, tous ces régimes prônent la liberté et la sécurité des citoyens.
Elles ont tous participé à l’élaboration des règles sociales, des règles de bonne conduite
sociales.
Exemple : le concept de nation fut développé par des penseurs comme Ernest Renan, Johann
Fichte, tous les deux ont élaboré des modèles de nation différents. Mais qui ont servi
l’humanité à envisagé le monde comme une unité.
La raison a participé à l’élaboration scientifique et l’invention technologique. En effet, elle a
opéré la révolution copernicienne marquée par le passage du géocentrisme à l’héliocentrisme.
Par cette révolution la raison à établi l’ordre dans l’échelle de la connaissance. De plus, la
puissance de la raison à abouti à la fabrication, à l’invention des machines, des voitures, des
moyens de déplacement. L’homme qui fut "homo sapien" (doté de savoir, de sagesse) est
devenu "homo faber" (celui qui fabrique). Ainsi, par la raison l’homme possède la science,
plus loin parvient à la fabrication des outils. Selon le rationaliste René Descartes, l’activité
philosophique qui n’est rien d’autre que l’exercice de la raison permet la connaissance de
toutes les choses. Par la raison, nous avons donc la science, la technique et la sagesse (la
prudence dans la conduite). Cependant, quel est la conception des empiristes qu’en a
l’élaboration de la connaissance ?
II- LE RÔLE DES SENS DANS L’ELABORATION DE LA CONNAISSANCE

Dans le moyen-âge et la renaissance, la philosophie médiévale qui étant orientée


principalement vers l’enseignement de la scolastique se fondait sur la croyance, puis les
mythes et aussi sur les expressions que l’univers fait sur nous. Ce fut l’ère de la théologie et de
la métaphysique pour l’empiriste David Hume (1711-1776), la connaissance humaine dérive,
tut entière de l’expérience sensible tout ce qu’il y a en nous, n’est rien d’autre que des
perceptions composées des impressions et des idées. Or pour la conception des rationalistes,
ce qui est en nous c’est la connaissance tandis que pour les empiristes la connaissance procède
l’influence que l’univers faut sur nous. Ainsi, disons que les sens jouent un rôle important
dans l’élaboration des connaissances puisqu’ils permettent de saisi les données suprasensibles.
Ils permettent de s’interroger sur la chaîne des causes et remonter à l’infini. « Ma vie
physique, affirme Hume, se ramène à des impressions, données immédiates faisant une
apparition concrète au sein de l’âme, où des idées, qui en sont des copies affaiblit »
CONCLUSION

Au terme de notre analyse, nous disons que les sens et la raison conduisent tous à la
connaissance mais avec des modes d’approche différents pour notre part, il convient de
concilier les deux thèses pour aboutir à la connaissance certaine et universelle. L’expérience
seule ne suffit pas pour dire la vérité. La logique et la pensée est nécessaire pour bien conduit
la connaissance.

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