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FSJESM / DROIT FRANÇAIS / SI

MODULE : MÉTHODE DES SCIENCES JURIDIQUES ET SOCIALES


PROF : ELASSER ABDERRAZZAK

L’étudiant
L’étudiant est un statut social acquis et construit par n’importe quelle personne, c’est un processus de
mobilité social qui est donc le passage de la phase élève mineur à la phase étudiant majeur, c’est un
effort de construction intellectuel de la personne.

La phase étudiant est une phase très cruciale dans le processus d’évolution de l’étudiant parce que le
titre étudiant exprime la responsabilité qui s’accompagne d’une grande contrainte qui est la liberté,
l’étudiant est un Homme majeur responsable et libre qui doit se fixer des objectifs à atteindre et qui à
leurs tour s’accompagne de plusieurs défit que l’étudiant doit affronter d’où donc l’esprit de
responsabilité et de terminisme, la volonté et la confiance en soi. Tous ces éléments sont nécessaires
pour construire la personnalité de la personne.
Le statut étudiant doit être honoré par celui qui le porte.

 La socialisation primaire : elle est faite par plusieurs agent de socialisation dont les plus important sont
la famille, les parentés, le quartier, la ville, l’école.
 La socialisation secondaire : elle est faite par les masses médias, les organisation de l’Etat…

Les méthodes de travail dans la faculté de droit

 La méthode de dissertation :
La dissertation est un exercice intellectuel qui peut être écrit ou orale et qui peut porter sur un sujet
d’ordre naturel ou social. Il démontre la véracité ou la fausseté d’une idée ou de quelque chose, c’est
une démonstration à caractère analytique.

 La méthode hypothético-déductive :
C’est une méthode qui repose sur une relation d’interaction entre l’hypothèse et l’empirie et la théorie.
Dans cette méthode le terme clé est le concept.
Un concept est une construction imagée d’une réalité observable faite par le chercheur, c’est une
représentation abstraite et intellectuelle.
Le concept ne peut être appréhendé, étudié ou exploré que sur la base d’une démarche qui se compose
d’au moins 4 étapes :
 Conceptualisation : La définition du concept.
 Dimensionnement : dégager les dimensions du concept.
 Les indicateurs : Ils visent à traiter de chaque dimension du concept.
 Les indices
Il y a aussi une 5éme étape : le traitement systémique du concept qui vise à faire la combinaison entre
toutes les dimensions du phénomène où chaque dimension est détaillée sous forme d’indice et
d’indicateur.
Epistémologie de la science

Définir : identifier (identification), donner un sens et préciser la signification d’une chose, il est donc très
difficile de définir parce qu’il n y a as qu’une seul vérité, chaque individu est porteur d’une vérité.
 Qu’est ce que l’ontologie ?
L’ontologie est une science de l’Être en tant qu’être c.à.d tout ce qui existe en tant que créature :
L’univers et tout ce qu’il contient.
L’ontologie pose trois questions :
 L’origine de l’être.
 Le processus d’évolution de l’être dans le temps et dans l’espace.
 Le devenir de l’être

 Qu’est ce que l’épistémologie ?


L’épistémologie signifie la science de la science, elle est assimilée à l’autre discipline comme la
philosophie de la science, la théorie de la connaissance…
L’épistémologie pose trois grandes questions :
 L’origine de la connaissance.
 Les méthodes utilisées pour produire la connaissance scientifique
 Les obstacles épistémologiques qu’affronte la science.

 Qu’est ce que la science ?


La science est une connaissance et plus exactement c’est un fragment de la connaissance.
On distingue trois types de connaissance :
 La connaissance divine, qui vient du bien, c’est une connaissance du haut vers le bas, grâce aux
mécanismes de la révélation et par l’intermédiaire des apôtres (les prophètes)
 La connaissance intuitionelle et superstitionnelle, c’est une connaissance qui repose sur l’intuition, la
superstition, la magie la sorcellerie.
 La connaissance positive, c’est la connaissance construite par l’homme et acquise par l’homme, elle
développe une vérité relative à la lumière de cette distinction entre les trois types de connaissances.
La connaissance scientifique repose sur cinq critères :
1. L’objectivité : la science est un savoir objectif qui rompt avec toute forme de subjectivité.
2. La rationalité : la science est un savoir rationnel qui repose sur la raison et le raisonnement scientifique.
3. L’expérience : la vase principale de toute connaissance scientifique est l’expérience.
4. La mesure : la connaissance scientifique est une connaissance qui a pour objectif la mesure c.à.d le fait
de dégager des lois et des normes.
5. La testabilité : la connaissance scientifique repose en premier lieu sur le test des résultats obtenu d’où
l’idée de la vérification des résultats.

 Typologie de la science :
 Les sciences logiques formelles :
Elles se composent des maths et de la logique et repose sur la démonstration.
Les maths sont des sciences formel, considéré comme un langage rationnel et abstrait construit par le
chercheur, cette science se repose des chiffres et des symptômes, elle est considéré comme un langage
informatique. Les maths se composent de deux catégories : les maths impliquées qu’on trouve dans
plusieurs matières et les maths fondamentales qui se composent des équations et des inéquations, du
système.
 Les sciences hypothético-déductives :
Elle se compose de quatre disciplines : La physique, la chimie, la biologie et la géologie.
Elle repose sur un système de raisonnement externe qui consiste a affronté la théorie à la pratique d’où
la nomination de science expérimental. Elle ne s’agit pas de science exacte mais de science qui évolue
grâce à l’erreur, soit dans l’expérience soit dans la théorie.
 Les sciences herméneutiques :
Des sciences susceptibles d’interprétation multiple. Ce sont les sciences humaines et les sciences
sociales qui traitent de l’homme en tant qu’objet.

 Les origines de la connaissance scientifique :


 Courant idéaliste : Pour Platon l’origine de la science est l’idée. Celle-ci est exprimée sous forme d’un
esprit suprême qui n’est autre que Dieu C’est un esprit omniscient, omnipotent, et omniprésent. Platon
met l’accent essentiellement sur le raisonnement abstrait, le raisonnement intellectuel pour produire la
connaissance scientifique.
 Courant matérialiste : Pour Aristote c’est la matière qui est à l’origine de la connaissance scientifique.
L’observation permet à l’homme de comparer les choses observées et de déduire un certain savoir.

 Les outils de production de la connaissance scientifique :


 La théorie : c’est un système conceptuel et analytique développé dans le cadre d’un raisonnement
scientifique qui ose en fin de compte le dégagement de lois. La théorie doit être distinguée du
« paradigme » qui est définie comme une vision global qui repose sur une idée qu’expriment une
culture, et des termes comme « approche ».
 L’hypothèse : C’est un questionnement sur un phénomène ou une situation.
Dans le cadre de la démarche scientifique le chercheur fait toujours appel à N hypothèse avec N
appartenant à l’ensemble N*.
Toutes les hypothèses sont objet de vérification et une seule hypothèse est retenue par le chercheur.
 La procédure : une méthode mobilisée par le chercheur pour produire un certain savoir politique. Elle
repose sur deux méthodes :
1. L’induction : qui cherche à partir du particulier au général et cherche à construire le savoir scientifique
sur une base qui commence par la vérification de certain lois.
2. La déduction : elle part du général au particulier et ne pose pas des lois et c’est la méthode adaptée par
les sciences naturelles.

 Le concept : est un élément essentiel de production de la connaissance scientifique. Le chercheur


précède la conceptualisation pour traiter le phénomène ou le faire objet de son étude. Le concept reflet
une réalité.

 Le problème de vérité :
La vérité pose un grand problème, celui dans la mesure où on ne peut pas parvenir à une vérité
constante.
Les philosophes grecs ont tranchés en ce qui concerne cette question, en affirmant que chaque
individus porteur d’une vérité d’où le caractère multiple et varié de la vérité.
La science affronte de grands obstacles épistémologiques en ce qui concerne la construction du savoir
scientifique d’où déjà du niveau de l’obstacle épistémologique qui se pose en rapport dialectique entre
l’objectivité et la subjectivité.

 Le travail des grands épistémologues :


 Gaston Bachelard (La rupture épistémologique) :
Bachelard met l’accent sur la question de la rupture épistémologique dans l’évolution de l’histoire de la
science. On distingue trois types de rupture épistémologique :
1. La rupture entre la science et l’explication théologique.
2. La science et l’explication émotionnelle basées sur les préjugées et le jugement de valeurs.
3. La science et les méthodes traditionnelles utilisées pour produire la connaissance scientifique.
 Karl Popper :
Pour Popper, il y a plusieurs types de science : la science, la méthascience, la pseudoscience et pour lui
seul la science obéit aux critères des principes posés pour élaborer par Popper son principe qui est le
principe de réfutabilité.
 Thomas Kuhn :
Il s’inscrit dans la lignée de Gaston et Popper et ceux dans la mesure ou Kuhn développe l’idée de
rupture épistémologue et le principe de paradigme qui pour Kuhn est développé en tant que vision qui
est propre à une catégorie d chercheur, ce paradigme est développé dans une période de temps et il
peut être par la suite rejeter.

Epistémologie des sciences sociales


 Le champs cognitif et épistémique des sciences sociales :
 La démarcation des sciences sociale :
Les sciences sociales n’obéissent pas aux critères de la science qui sont : l’objectivité, la rationalité,
l’expérience, la mesure et la testabilité.
Les sciences sociales sont des sciences humaines, ce sont des sciences dites « herméneutique » qui pose
une grande problématique pour la science qui est celle de l’interférence entre l’objet et le sujet. Dans les
sciences sociales, il est difficile de séparer l’objet et le sujet comme le cas des sciences naturel ou il y a
une séparation entre l’objet (la matière) et le sujet chercheur (l’Homme). Cet obstacle épistémologique
empêche la construction de l’objectivité et c’est la subjectivité qui domine.
Les chercheurs qui a leur tête Saint Simon, Emile Durkheim, Adam Smith… ont essayé de rompre avec la
subjectivité et ont construit ce qu’on appel l’objectivation qui signifie le contrôle de sa propre
subjectivité et l’usage des méthodes qui sont développer dans le cadre des sciences naturel.
 L’holisme et la déduction :
Il s’agit d’un grand paradigme qui s’est développé dans le champs des sciences sociales et qui vise à
traiter les phénomènes sociaux et physique selon une optique qui met l’accent sur la totalité d’où l’idée
du système.
Le système est une totalité ou une structure qui correspond à un ensemble d’éléments autonome qui
fonctionnent dans un environnement. Il est structuré par 3 types de relations : relation système-
environnement, relation élément-élément, relation système-élément.
 L’individualisme méthodologique et l’induction :
C’est un paradigme qui consiste a traité les phénomènes sociaux sur la base d’une logique individualiste.
Ce paradigme trouve ses origines dans les travaux de deux grand sociologue allemand Georg Simmel et
Max Weber qui essaient d’interprété les phénomènes sociaux sur la base de l’action sociale.
1. Simmel développe l’idée d’action-réaction
2. Weber développe l’idée d’action-rationnelle et considère que l’action rationnelle est une action qui vise
à atteindre un objectif.
3. Raymond met l’accent sur deux concepts le calcul et la stratégie, pour lui l’action sociale rationnelle est
assortie de deux éléments, le calcul et la stratégie.

 Les méthodes d’analyse dans le champ des sciences sociales :


 La méthode comparative :
C’est une méthode qui consiste a affronté deux éléments A et B, elle vise a dégagé les éléments de
convergence et les éléments de divergence qui repose sur l’observation.
 La méthode historique :
C’est une méthode qui a été développé par un grand historien et sociologue Abderrahmane Ibno
Khaldoun avec qui est née la méthode causal dans l’analyse des phénomènes : La relation entre cause
et effet, c’est une relation développé dans le cadre des sciences naturelles. Et elle a connu un grand
développement avec la naissance d’une autre discipline qui est le fructularisme développé par le
futurologue marocain Mehdi El Menjra.
 La méthode dialectique :
C’est une méthode très ancienne qui trouve ses origines dans les apports philosophique des
philosophes grecs.
La dialectique est une forme de discussion de raisonnement et d’interprétation. Elle est une forme
d’opposition entre au moins deux éléments A et B dont A représente la thèse et B l’antithèse. Le
chercheur intervient dans cette opposition entre A et B pour devenir C qui est la synthèse.
 La démarche scientifique :
C’est une méthode très rigoureuse qui repose sur le bien entre plusieurs éléments :
1. L’observation : Elle consiste à observer mais aussi à décrire et classer.
2. Le problème : Le chercheur pose des questions sur ce qui a été observé.
3. L’hypothèse : Le chercheur essaye dans cet étape d’apporter des réponses sous forme d’hypothèse ;
4. L’expérience : Le chercheur vérifie les hypothèses formulées à travers des expériences faites dans des
laboratoires.
5. La mesure : Le chercheur interprète le résultat obtenu de toutes les expériences qui ont été faite et par
la suite il procède le dégagement des lois.
6. Le test : Le chercheur affronte le résultat obtenu à plusieurs cas développés dans plusieurs contestes
(vérification des lois).

La démarche scientifique essaye à travers toutes ses étapes de produire une certaine vérité qui n’est
jamais constante, elle est condamnée à évoluer.

Les méthodes qualitatives


La méthode qualitative se distingue par son caractère qualitatif qui consiste à créer une relation directe
entre le chercheur et l’objet de la recherche soit de façon active ou de façon passive d’où les méthodes
suivantes :

 L’observation scientifique :
L’observation est une technique très ancienne qui se fait en premier lieu sur la base de l’observation,
cette observation scientifique a été par la suite affectionner avec l’usage des instruments techniques
prés développées (Les microscopes, télescopes…), mais dans les sciences sociales on ne peut utiliser le
microscope ou bien le télescope, c’est l’observation participante à coté de l’observation scientifique qui
constitue un instrument nécessaire pour produire un certain savoir dans le champs des sciences
sociales.

 L’observation participante :
C’est une observation ethnographique faite par l’ethnologue et l’anthropologue, elle est directe et
permet au chercheur de partager la vie des personnes, objet de son enquête. C’est une méthode qui
permet de partager les normes et valeurs survécus quotidiennement par la population.
Cette observation permet au chercheur de gagner la sympathie et la confiance de la population.

 Focus groupe :
C’est une méthode de discussion et de débat organisé par un chercheur. Le chercheur invite des
personnes choisit sois au hasard, sois des personnes déterminés. Le chercheur prédétermine son objet
de recherche et les questions qui cherchent à poser dans le « focus groupe ». Après la discussion le
chercheur procède au traitement des données.
 Analyse documentaire :
C’est une forme d’analyse très ancienne qui a prit plus d’ampleur au 20éme siècle en raison des
technologies modernes. Elle porte souvent sur les archives, écrits, traités, accords, autobiographie…
Tous ces documents sont l’objet d’analyse de la part du chercheur. Elle permet au chercheur d’avoir des
informations sur les phénomènes objet de son étude mais elle apporte beaucoup de défauts en raison
de difficulté d’accès au donnés.

 L’interview / L’entretien :
C’est une méthode très développer dans le champ des sciences sociales, elle permet au chercheur de
collecter les donnés en établissent un rapport directe avec interviewé. Il repose sur plusieurs formes de
questions et permet au chercheur d’avoir plusieurs informations.

Les méthodes quantitatives


Les méthodes quantitatives sont des méthodes de recherche se fondant sur une épistémologie
positiviste ou post-positiviste, utilisant des outils d'analyse mathématiques et statistiques, en vue de
décrire, d'expliquer et prédire des phénomènes par le biais de concepts opérationnalisés sous forme de
variables mesurables.

 Le sondage :
Un sondage est une méthode statistique visant à évaluer les proportions de différentes
caractéristiques d'une population à partir de l'étude d'une partie seulement de cette population,
appelée échantillon. Les proportions sont déterminées avec des marges d'erreur, dans lesquelles se
situent les proportions recherchées avec telle ou telle probabilité.
Les sondages les plus connus du grand public portent sur des populations humaines. Ce sont en
particulier les sondages d'opinion réalisés par des entreprises de sondage. Mais il ne s'agit là que d'une
application particulière de la technique du sondage, dont l'usage est beaucoup plus général.

 L’échantillonnage :

L'échantillonnage est la sélection d'une partie dans un tout qui produit une série d'échantillons à
étudier.
Le terme échantillonnage est tiré du mot échantillon.
De manière générale, un échantillon est une petite quantité d'une matière ou d'une information, d'une
solution.
La méthodologie du prélèvement d'échantillons est importante : lorsqu'on ne peut pas saisir une
situation dans son ensemble, ou que l'action de recherche a des conséquences sur la situation (essai
destructif, interrogation sur l'opinion du public) il faut effectuer des mesures sur une petite partie des
choses ou des personnes concernées.
 Le questionnaire :

Le questionnaire est un outil de recherche pour les sciences humaines et sociales, en particulier
la psychologie, la sociologie, le marketing et la géographie.

Étapes du questionnaire:
1-détermination du problème de l'étude et du sujet traité.

2-Construction de la banque d'item.

3-Construction de l'échelle de réponses.

4- Évaluation du bassin initial d'items.

5- Élaboration du mode de présentation du questionnaire.

6- Création d'un échantillon pour tester la version pilote de l'instrument.

7- Analyse d'item.

Les débats sur les théories de la connaissance

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