Vous êtes sur la page 1sur 51

Recherche Scientifique

Méthodologie

Henri Claude TÉLUSMA, PhD


Chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire en études culturelles,
Université de Strasbourg
LinCS
Mémoire: Recherche scientifique

 Approche définitionnelle
Legendre (1993):
« ensemble d'activités méthodiques, objectives, rigoureuses et
vérifiables dont le but est de découvrir la logique, la dynamique ou
la cohérence dans un ensemble apparemment aléatoire ou
chaotique de données, en vue d'apporter une réponse inédite et
explicite à un problème bien circonscrit ou de contribuer au
développement d'un domaine de connaissances ».
Lefrançois (1992):
« travail systématique et rigoureux conjuguant la méthodologie à
une problématique d'étude. Elle est le lieu concret de confrontation
entre les présuppositions théoriques et la réalité telle
qu'appréhendée »
Caractéristiques
Une recherche scientifique est caractérisée par sa fiabilité, sa validité et
son objectivité.
1. Fiabilité
La fiabilité d’une recherche désigne le degré de confiance que l'on peut y
accorder. Ce degré de confiance dépend de plusieurs autres facteurs dont
l’interdépendance des données, l'identification de la source des
informations et l'exactitude des données.

2. Validité
La validité assure la crédibilité de la recherche. Elle permet de tester le
sérieux de la recherche par rapport à la qualité et la diversité des
sources, des auteurs étudiés et de la compétence du chercheur dans le
domaine de recherche en question.
Objectivité
 L’objectivité traduit une sorte d’impartialité au niveau d’une
recherche scientifique. Il s’agit de décrire un fait avec exactitude
sans jugement de valeur.
 Selon la philosophe Simone Manon, « Le postulat d’objectivité
scientifique préconise que le savant doit être étranger dans sa
pratique théorique à des considérations morales ou
idéologiques. Sa seule préoccupation doit être la recherche de la
vérité et de l’intelligibilité du réel » (repéré au
www.philolog.fr)
 « Le savant doit donc avoir pour éthique d’être étranger dans sa
pratique théorique à toute considération éthique. Sa démarche
ne doit qu’à une seule exigence : le souci scrupuleux de la
vérité. » (ibid.)
Question de plagiat

Selon le Petit Robert (2005), « le plagiat


est considéré comme un vol littéraire,
dans le sens qu’il (…) consiste à
s’approprier les mots ou les idées de
quelqu’un d’autre et de les présenter
comme siens ».
Formes de plagiat
1) Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page
Web sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source ;
2) Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc.
provenant de sources externes sans indiquer la provenance ;
3) Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres
mots, mais en omettant d’en indiquer la source ;
4) Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la
provenance ;
5) Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au
préalable l’accord du professeur ;
6) Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et
ce, même si cette personne a donné son accord) ;
7) Acheter un travail sur le Web
(repéré au https://www.bibliotheques.uqam.ca/plagiat )
Mémoire: épistémologie
 Selon l’épistémologue Gilles Gaston Granger, « Le mot grec
ἐπιστήμη, l'épistémologie est, étymologiquement, la théorie de la
science. Bien que la forme anglaise du vocable ait existé avant que le
français ne l'assimile, c'est pourtant avec le sens différent et plus large
de théorie de la connaissance qu'il est généralement utilisé par les
Anglo-Saxons »
(repéré au http://www.universalis.fr/encyclopedie/epistemologie )

 l’épistémologie a pour but de mettre en lumière la signification de


l'oeuvre scientifique. C'est-à-dire d'expliciter des relations non
immédiatement apparentes entre concepts; de discerner le rapport des
connaissances parcellaires à des totalités potentielles, peut-être même
seulement virtuelles et irréalisables en fait, mais qui fournissent un
moteur et donnent un sens à la connaissance scientifique » (Granger,
1992:40)
« la tâche propre de l'épistémologie est donc
herméneutique et historico-critique ; elle
consiste à faire apparaître des organisations
de concepts, qu'elles soient achevées ou
imparfaites, des difficultés, ou obstacles, ou
incohérences, des ouvertures, des points
sensibles » (Granger, 1992:40)
questions

En quoi la connaissance du premier


genre et la connaissance du deuxième
genre peuvent vous aider à inscrire votre
recherche dans la logique de la
connaissance du troisième genre
Les trois formes de connaissance de Spinoza
(http://www.scienceshumaines.com )

1. Connaissance du premier genre


« Les connaissances du premier genre correspondent à la
perception sensible (je vois, j’entends, je ressens), aux opinions
courantes (connaissances acquises par « ouï-dire », nous dit
Spinoza) et à l’expérience. Ces connaissances sont partielles et
douteuses car nos sens nous trompent parfois, les opinions sont
diverses et contradictoires, et l’expérience de la vie est relative
à chacun».
2. Connaissance du deuxième genre
« La connaissance du deuxième genre nous est donnée par la
raison. Elle s’exerce en mathématique, par exemple. Ce
savoir est objectif, universel et affranchi des passions. Mais
il ne nous donne qu’une connaissance abstraite et
désincarnée du monde, telle qu’on la trouve dans la
physique galiléenne de l’époque »
3. Connaissance du troisième genre
« La connaissance du troisième genre est celle que peut acquérir le
philosophe. C’est une sorte de perception globale et intuitive,
obtenue au terme d’un long cheminement intellectuel. Elle permet
de percevoir les choses dans leurs relations, leur développement,
leur unité. Cette vision synthétique ou « holiste » du monde est
censée procurer sérénité et béatitude. À ce moment, le philosophe
vit une sorte de communion avec Dieu et la nature (pour Spinoza,
«Deus, sive natura » : Dieu et la Nature sont une et même chose)»
TYPES DE CONNAISSANCES
(http://recit.org/bloom/)
1. Factuelles
 « Les connaissances factuelles sont des éléments
d'information liés à une discipline (ex. langues,
mathématiques, univers social). Elle comprend la
terminologie et les faits.
 - La terminologie est représentée par des mots ou par des
symboles numériques ou graphiques. ex. alphabet, termes
scientifiques, vocabulaire technique, symboles musicaux,
etc.
 - Les faits sont par exemples les événements, les lieux, les
dates et autres sources d'information pertinentes à un
domaine. ex. la santé, la citoyenneté, les droits humains. »
2. Conceptuelles
 « Connaître les concepts, leurs caractéristiques et leurs relations entre
eux (relation d'inclusion, de cause, de conséquence).
 - Connaître les différents types de récits et leurs attributs.
 - Connaître les ressemblances et les différences entre les régimes
politiques (démocratie, monarchie, théocratie, totalitarisme, etc).
 - Connaître les processus chimiques impliqués dans la digestion ».

3. Procédurales
 « La connaissance procédurale est une suite d'étapes à suivre pour
accomplir une tâche.
 - Algorithme pour résoudre une équation,
 - Étapes de la démarche scientifique,
 - Étapes d'une critique littéraire, etc. ».
4. Métacognitives
 « La connaissance métacognitive est la connaissance qu'un
individu a de ses processus cognitifs, ses forces, ses
faiblesses et la conscience qu'il a de ses processus
cognitifs pendant qu'ils se produisent.
 - Connaître que la répétition est une façon de se rappeler
les informations qui n'ont pas de sens pour moi (tables
d'addition et de multiplication, conjugaison ...).
 - Connaître le processus de surveillance cognitive que je
dois exercer pendant une tâche (suis-je sur la bonne voie,
etc.).
 - Connaître ses forces et ses défis ».
OBSTACLES A LA CONNAISSANCE
1. Chez Bacon
Selon Bacon, les préjugés sont parmi les premiers obstacles
à la connaissance scientifique. En ce sens il croit qu’il faut
les combattre. Pour lui, les préjugés contre lesquels il faut
lutter avec beaucoup plus de rigueur, ce sont ceux qui sont
ceux qu’il nomme idoles. Bacon en distingue trois
catégories: « celles qui tiennent à des généralisations
abusives et à l’imagination (…) ; celles qui tiennent à des
notions creuses ou confuses, par exemple à l’invocation du
hasard ; celles qui se réfèrent au prestige de certains auteurs
dont on ne discute pas les conceptions » (Filloux,
Maisonneuve, 1991).
La généralisation abusive
(Le CorteX, 2018)

Méthode : prendre un échantillon trop petit et en tirer une conclusion générale.

Exemples :

1. Mon voisin est un imbécile moustachu, donc tous les moustachus sont des
imbéciles.
2. Les Chinois sont vachement sympas. J’en connais deux, ils sont trop cools.
3. Donald Trump est anti-mexicain, comme tous les habitants des États-Unis.
4. Exemples aggravés (menant au racisme ordinaire) :

5. Le Chinois est vachement sympa. Le Juif est roublard. L’Arabe est voleur. Le
Picard est pédophile.
2. Chez Descartes
Descartes inscrit sa démarche épistémologique contre ce qu’il
considère comme des fausses opinions ou certains principes de
connaissance sans fondement et mal assurés. Il croit que la
vie du chercheur se situe entre deux temps qui sont parallèlement
opposés. L’auteur pense que le vrai chercheur est celui qui a la
capacité de se démarquer par rapport à certains savoirs mal conçus
et mal appréhendés (Descartes, 1641 , 1979)
3. Chez Durkheim
Chez Durkhein, Les prénotions constituent les principaux obstacles
épistémologiques, pour lui, Ce n’est pas seulement à la base de la science
que se rencontrent ces notions vulgaires, mais on les retrouve à chaque
instant dans la trame des raisonnements.
« Il faut donc que le sociologue, soit au moment où il détermine l’objet de
ses recherches, soit dans le cours de ses démonstrations, s’interdise
résolument l’emploi de ces concepts qui se sont formés en dehors de la
science et pour des besoins qui n’ont rien de scientifique. Il faut qu’il
s’affranchisse de ces fausses évidences qui dominent l’esprit du vulgaire,
qu’il secoue, une fois pour toutes, le joug de ces catégories empiriques
qu’une longue accoutumance finit souvent pas rendre tyrannique.
Tout au moins, si, parfois, la nécessité l’oblige à y recourir, qu’il le fasse en
ayant conscience de leur peu de valeur, afin de ne pas les appeler à jouer
dans la doctrine un rôle dont elles ne sont pas dignes » (Durkheim, cité par
Bourdieu et al. 1983)
4. Chez Nordon : Idées reçues

« La différence entre un étudiant et une idée, c’est qu’un étudiant


doit faire ses preuves, alors qu’une idée ne doit subir aucun
examen pour être reçue. C’est même cela qui caractérise une idée
reçue. Non pas le fait d’être inexacte ou banale, mais le fait d’être
acceptée sans qu’on y réfléchisse. Ce n’est donc pas en soi
qu’une idée est, ou non, reçue: c’est selon son public. Pour moi,
par exemple, qui m’intéresse peu aux sciences de la nature, la loi
de la gravitation est une idée reçue. On me l’a enseignée, je l’ai
accepté telle quelle, j’aurais accepté aussi bien une autre loi. Par
contre, un physicien fera les observations ou les manipulations
nécessaires pour se convaincre de la validité de cette loi; il lira les
textes théoriques qui montrent quels problèmes elle résout et
quelles difficultés elle pose, etc. Bref, il la fera sienne; elle n’aura
rien pour lui d’une idée reçue ». (Nordon , 1997)
5. Chez Bachelard
L’opinion comme obstacle épistémologique
La science, dans son besoin d’achèvement comme dans son principe,
s’oppose absolument à l’opinion. S’il lui arrive, sur un point particulier, de
légitimer l’opinion, c’est pour d’autres raisons que celles qui fondent
l’opinion; de sorte que l’opinion a, en droit, toujours tort.
L’opinion pense mal; elle ne pense pas: elle traduit des besoins en
connaissance. En désignant les objets par leur utilité, elle s’interdit de les
connaître.
On ne peut rien fonder sur l’opinion: il faut d’abord la détruire. Elle est le
premier obstacle à surmonter. Il ne suffirait pas, par exemple, de la rectifier
sur des points particuliers, en maintenant, comme une sorte de morale
provisoire, une connaissance vulgaire provisoire.
L’esprit scientifique nous interdit d’avoir une opinion sur des questions que
nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler
clairement.
Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une
question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance
scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit.
(Bachelar, 1971)
6. Chez Bourdieu: La doxa
« La doxa est l’ensemble de ce qui est admis comme allant de soi
[…] ce sur quoi tout le monde est d’accord, tellement d’accord
qu’on n’en parle même pas, ce qui est hors de question, qui va de
soi »
« Toute tentative pour instituer une nouvelle division doit en effet
compter avec la résistance de ceux qui, occupant la position
dominante dans l’espace ainsi divisé, ont intérêt à la perpétuation
d’un rapport doxique au monde social qui porte à accepter
comme naturelles les divisions établies ou à les nier
symboliquement par l’affirmation d’une unité (nationale,
familiale, etc.) plus haute »
(BOURIEU, 1982, 1984)
Protocole (ou chapitre I): explication avec détails

INTRODUCTION
1. Problématique
2. Questions de recherche
3. Hypothèses
4. Objectifs
5. Justification
6. Cadre conception
7. Méthodologie
Problématique
La problématique est l’exposition précise, exacte et claire du
problème contextuel de la recherche. Il faut noter que le
mémoire doit toucher un et un seul problème. La
problématique tient compte de la réalité, la nature d’un
problème donné.
 Marche à suivre…
 1. Sur quoi est basé le problème ? (le concept)
 2. En quoi consiste le problème ? : faits problématisés
 3. En quoi ces faits sont problématiques ?
 4. Quelle est la nature de la problématique ?
 5. Quelle est la finalité d’une telle recherche ?
Questions de recherche
Dans cette section du projet, le chercheur questionne le pourquoi
et le comment de la problématique. Cette question présente la
problématique de la recherche sous la forme interrogative. Donc
elle touche aussi la nature et la réalité du problème soulevé.
Toutefois, il en existe deux types: Générale et spécifiques.
 Marche à suivre…
 1. Question principale. Questionnement sur la nature ou sur
l’existence du problème : principe de causalité !
 2. Questions spécifiques. Questionnement sur les orientations de
la recherche en lien au problème de base.
Hypothèses
Les hypothèses de la recherche sont à la fois une explication de la
problématique selon la compréhension du chercheur et une
proposition adaptée au problème soulevé. En ce sens, elles sont de
deux types :
 - Hypothèses explicatives : elles expliquent le phénomène (la
problématique)
 - Hypothèses transformatrices : elles proposent des solutions
appropriées à la problématique soulevée.
Marche à suivre…
1. Explicative : qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ?
2. Transformatrices : qu’est-ce qu’il faut faire pour que cela aille
mieux ?
Objectifs
Il s’agit ici de la formulation des objectifs du travail en
fonction des questions de départ et des hypothèses de la
recherche.
NB. Il existe un lien très étroit entre les questions de
recherche, les hypothèses et les objectifs. L’exemple suivant
en explique un peu.

Marche à suivre…
1. Principal : qu’est-ce que cette recherche se donne pour
tâche de proposer comme démarche
méthodologique/Théologique ?
2. Spécifiques : Comment y arriver ?
Rapport
Question Principale vs Hypothèse Explicative vs Objectif
Général

Questions Spécifiques vs Hypothèses Transformatrices vs


Objectifs particuliers
Justification
La justification permet à l’étudiant de faire valoir la raison d’être
de la recherche.

Marche à suivre…
1. Qu’est-ce qui a été fait dans ce domaine de recherche ?
2. Quel est votre constat en matière de publication (carence,
manque ? imprécision, etc. ?
3. Quel nouvel éclairage vous voulez apporter dans ce débat ?
4. Quelle est l’importance : théologique, méthodologique,
scientifique, (autres) de cette nouvelle recherche
5. En quoi cette nouvelle recherche est nécessaire ?
Cadre conceptuel

1. - Définitions scientifiques des concepts de base du


sujet (à partir de trois pour chaque concept)
2. - Définition synthèse pour chaque concept défini
3. - Définition du sujet du mémoire en fonction des
concepts définis
Méthodologie
La méthodologie explique les méthodes adoptées dans le
cadre de la recherche, et voir en quoi ces méthodes
peuvent-elles être adaptées à la problématique de la
recherche. Donc, au niveau de la méthodologie, le
chercheur fournit des explications relatives aux méthodes
qu’il va utiliser pour réaliser le travail.

Tout doit être expliqué : les personnes à enquêter, les


lieux et la durée de l’enquête, la limitation du sujet
(temps et espace). L’étudiant/chercheur fait aussi état de
la division ou subdivision de la recherche.
Définition de la méthode :
 En fonction de l’orientation de l’étude : fondamentale
(théorique), appliquée (pratique)
 En fonction des échantillons :
Méthode qualitative : comprendre, expliquer un
phénomène en lien aux significations sociales et culturelles
du concept étudié (à partir des entretiens réalisés avec un
petit nombre choisi sur des critères qualitatifs).
Méthode quantitative : Analyse les données de manière
statistiques (à partir des entretiens réalisés avec beaucoup de
personnes choisies sur des critères quantitatifs).
 En fonction de la nature de la recherche :
Méthode historique ou documentaire : chercher, identifier
et trouver des documents relatifs à la recherche en question
Méthode empirique : définir la recherche par
l'expérimentation ou l'observation à partir des observations
(désengagée, participante) et des enquêtes (sondage,
questionnaire26, entretien, recueil de productions orales ou
écrites, etc.)
Division de la recherche
1. En combien de partie se divise la recherche ?
2. Quelle est la logique de cette division ?

Résumé de chaque chapitre ou partie de la recherche et


montrer comment ce chapitre ou cette partie peut aider dans
la construction méthodologique et théologique de la
recherche
LES CHAPITRES
CHAPITRE I : CADRE DE RÉFÉRENCES DE L’ÉTUDE
I. PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE
1. Énoncé du Problème (2 pages)
Paragraphe 1 (Sur quoi est basé le problème : le concept)
Paragraphe 2 (En quoi consiste le problème ? faits problématisés)
Paragraphe 3 (En quoi ces faits sont problématiques ?)
Paragraphe 4 (Quelle est la nature de la problématique ?)
Paragraphe 5 (Quelle est la finalité d’une telle recherche ?)

2. Questions de recherche (1/4 de page)


 Question générale
 Questions spécifiques

3. Objectifs de la recherche (1/4 de page)


 Objectif général
 Objectifs spécifiques
IV. STRUCTURE MÉTHODOLOGIQUE (1 page)
1. Méthode qualitative (brève explication sur son applicabilité
dans le cadre de cette recherche)
2. Division de la recherche Conclusion du chapitre (1/4 de
page)

Conclusion du chapitre
II. PERTINENCES DE LA RECHERCHE (1 page)
 Sur le plan scientifique
 Sur le plan éducatif (ou leadership)
 Sur le plan méthodologique
 Originalité de la recherche

III. DÉFINITIONS NOTIONNELLES (1 page)


1. Présentation des concepts à définir
 Concept 1
 Concept 2
 Concept 3
2. Définition du sujet du mémoire en fonction des concepts définis
CHAPITRE II: CADRE THEORIQUE DE LA
RECHERCHE
I. APPROCHE (AUTEUR 1) SUR (LE SUJET)
1. Présentation de (auteur 1)
2. Problèmes de recherche posés par (auteur 1)
3. Questions auxquelles (auteur 1) cherche à répondre
4. Théorie évoquée à travers sa recherche (le cas échéant)
5. Sa conception globale sur la question

II. APPROCHE DE (AUTEUR 2) SUR (LE SUJET)


1. Présentation de (auteur 2)
2. Problèmes de recherche posés par (auteur 2)
3. Questions auxquelles (auteur 2) cherche à répondre
4. Théorie évoquée à travers sa recherche (le cas échéant)
5. Sa conception globale sur la question
III. APPROCHE DE (AUTEUR 3) SUR (LE SUJET)
1. Présentation de (auteur 3)
2. Problèmes de recherche posés par (auteur 3)
3. Questions auxquelles (auteur 3) cherche à répondre
4. Théorie évoquée à travers sa recherche (le cas échéant)
5. Sa conception globale sur la question

IV. DEBAT SUR LES APPROCHES


1. Mise en perspective des textes les uns par rapport aux autres
2. Place de chaque approche dans la problématique d’ensemble
3. Analyse globale de la problématique en fonction des auteurs étudiés
CHAPITRE III : CONTEXTE DE LA RECHERCHE
Introduction du chapitre (1/2 page)
I. CONTEXTE SOCIO-HISTORIQUE (2 pages)
1. Présentation historico-géographique de la ville
2. Présentation sociologique de la ville
3. Présentation éducative de la zone (ou une présentation ayant
rapport au concept de base de la recherche)
II. CONTEXTE DE LA RECHERCHE
SOCIOLOGIQUE (2 pages)
1. Présentation de l’institution (ou de la …) sur le plan historique
2. Présentation de l’institution sur le plan démographique
3. Administration de l’institution
4. Résumé des principes fondateurs de l’institution
III. CONTEXTE METHODOLOGIQUE (3 pages)
1. Approche de recherche privilégiée (qualitative)
2. Population et échantillon de l’étude
3. Profil des participants
4. Considération éthique
5. Techniques de recueilles des données
6. Déroulement de la recherche et traitement des données

IV. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS (4 pages)


1. Présentation des données (tableau et figures)
2. Analyses statistiques
4. Interprétations des résultats et discussions

Conclusion du chapitre (1/2 page)


Chapitre IV : RECOMMENDATIONS ET PROPOSITIONS

SUGGESTIONS DECOULÉES DE LA RECHERCHE


I. Par rapport au constat (l’étudiant est libre de donner un titre approprié à cette
section en fonction de sa recherche)

NB. A l’étudiant d’envisager les sous points


II. Par rapport aux causes (l’étudiant est libre de donner un titre approprié à cette
section en fonction de sa recherche)

NB. A l’étudiant d’envisager les sous points


III. Par rapport aux conséquences (l’étudiant est libre de donner un titre approprié à
cette section en fonction de sa recherche)

NB. A l’étudiant d’envisager les sous points


IV. PROPOSITION D’UN MODELE COMME REPONSE PRATIQUE A LA
PROBLEMATIQUE
II. PROPOSITIONS D’UN PROJET EN REPONSE A LA
PROBLEMATIQUE
1. Présentation du projet
2. Buts et objectifs de projet
3. Indicateurs de réussite
4. Parties prenantes et rôles
5. Portée et budget
6. Jalons et livrables
7. Chronologie et planning
8. Plan de communication

CONCLUSION (1page)
 Rappel du parcours méthodologique de la recherche
 Questions soulevées en fonction des résultats trouvés par rapport à la problématique
 Implications pratiques de la recherche
 Portées et limites de la recherche
 Pistes de futures recherches
Qu’est-ce que l’échantillonnage
(recéper au https://www.qualtrics.com/fr/)

Qu’est-ce que l’échantillonnage ?


L’échantillonnage est le processus de sélection d’un groupe
d’individus qui va être interrogé dans le cadre d’une étude et qui
symbolise une population de référence.

Il tient compte de :
Population: cible de l’étude ou nombre total d’individus sur qui
porte la recherche
Échantillon: sous-ensemble de la population qui représente la
totalité des gens que vous allez étudier
Échantillonnage: méthode et processus de sélection de
l’échantillon
Types d’échantillonnage

1. Probabiliste :
L’échantillonnage probabiliste ou aléatoire: sélection d’un
échantillon dans laquelle la randomisation est utilisée par choix
2. Non probabiliste
Choix délibéré des individus pour constituer l’échantillon en
fonction de leurs objectifs, caractéristiques et connaissances
Méthodes d’échantillonnage probabilistes

1. Échantillonnage aléatoire simple :


Choix des personnes au sein de la population de manière
aléatoire
2. Échantillonnage systématique : Subdivision des
groupes
3. Échantillonnage stratifié :
Sélection aléatoire au sein des groupes prédéfinis
4. Echantillonnage en grappe :
Sélection des individus en groupe de manière aléatoire
Méthodes d’échantillonnage non probabilistes

1. Echantillonnage de commodité :
les personnes ou éléments des échantillons sont sélectionnés en fonction de leur
disponibilité
2. Echantillonnage par quotas :
Cette approche vise à obtenir une subdivision de la population (tout comme la méthode
probabiliste stratifié) en précisant qui doit être recruté pour l’enquête sur la base de
divers critères.
3. Echantillonnage raisonné :
les participants sont choisis par les chercheurs en fonction de :
 Leurs connaissances
 Leur compréhension de la question de recherche
 Ou leurs objectifs

4. Echantillonnage référence ou boule de neige : les personnes recrutées sont


invitées à contacter des personnes qu’elles connaissent pour leur proposer de faire
partie de l’échantillon également.
Comment citer en APA
(repéré au https://www.scribbr.fr/references/generateur/apa/)

Règles de base
 Citer la source dans le texte est une manière concise de montrer au
lecteur d’où vient l’idée originale qui est résumée, citée ou
paraphrasée dans le corps du texte. Elle renvoie à la référence de la
source complète dans la bibliographie.

 Les directives des normes APA indiquent que vous devez indiquer le
nom de famille de l’auteur et l’année de publication (c’est le système
auteur-date). Si vous citez une partie spécifique d’un document, vous
devrez également ajouter un localisateur (numéro de page par
exemple).
Par exemple : Une étude antérieure dans laquelle X et Y ont été
comparés a révélé que… (Dupont, 2019, p. 17).
Source narrative ou source entre parenthèses ?
(repéré au https://www.scribbr.fr/references/generateur/apa/)

Type d’auteur Source entre parenthèses Source narrative


Un auteur (Dupont, 2020) Dupont (2020)

Deux auteurs (Dupont & Durant, 2020) Dupont et Durant (2020)

Trois auteurs ou plus (Dupont et al., 2020) Dupont et al. (2020)

Organisation/entreprise (Scribbr, 2020) Scribbr (2020)


Informations manquantes
(repéré au https://www.scribbr.fr/references/generateur/apa/)

Lorsque l’auteur, la date de publication ou le localisateur ne sont pas disponibles, suivez les étapes ci-dessous.

Élément manquant Que faire ? Source entre parenthèses


Auteur Utilisez le titre du document. (Titre, 2020)
Formater le titre de la même
manière que dans la référence
correspondante (soit en italique,
soit, si le titre n’est pas en
italique, mis entre guillemets).

Date Utilisez “s. d.” pour “sans date”. (Dupont, s. d.)

Numéro de page Soit utiliser un autre localisateur, (Dupont, 2020, Chapitre 3) ou


soit omettez le numéro de page. (Dupont, 2020)

Vous aimerez peut-être aussi