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INTRODUCTION :
La recherche sur l’épistémologie est une étape fondamentale et basique pour la mise en valeur
d’un travail de recherche scientifique dans différentes sciences, de sorte que cette étape
Définir une posture de recherche est une nécessité. L’activité scientifique relève en effet de
rendre compte, de manière non seulement à valider les connaissances produites, mais aussi à
discuter de leurs fondements et de leur construction. Les questions que pose la définition
d’une posture concernent, autrement dit, les principes, les concepts, les méthodes et les
herméneutique, etc.).
Ce n’est qu’au début du XXe siècle que l’épistémologie apparaît comme champ disciplinaire
spécifique. Ceux qui se sont essayés à en donner une définition s’appuient en général sur
l’étymologie du terme. Ils soulignent ainsi que « épistémologie » est la combinaison de deux
mots grecs : épistémè, qui signifie science, connaissance, savoir ; et logos, qui veut dire
discours, langage, jugement. L’épistémologie est ainsi, selon les cas, soit une étude sur la
choisir les recherches scientifiques doit être apte et tenir compte de l’hypothèse d’une
En particulier, Wacheux (1996, p. 38) a défini que « L’épistémologie est une science des
sciences ou une philosophie de la pratique scientifique sur les conditions de la validité des
savoirs théoriques... Adopter une épistémologie, donc des guides pour l’action de recherche,
permet de se démarquer des consultants, des dirigeants… Dans une logique de la découverte,
ou dans une logique de la preuve, le chercheur réfléchit aux conditions de la formation de ses
Selon Piaget (1967, p. 6) ; l'épistémologie est l'étude de la constitution des connaissances
valables. Elle s'intéresse principalement aux questions suivantes :
Partant de cette définition, on peut convenir que la réflexion épistémologique peut se déployer
sur quatre dimensions :
• En quoi le projet de recherche que j’envisage pourra-t-il être tenu pour un projet de
recherche scientifique ?
• Quels sont les éléments qui me donnent la possibilité de considérer que je serai en
détaché et distant ?
La théorie de la connaissance « ou, comme on l’appelle plus rarement, la gnoséologie, est (…)
une branche de la philosophie qui s’interroge sur la nature, les moyens et la valeur de la
connaissance » (Soler, 2000 : 27). Il s’agit d’examiner des questions du type : qu’est-ce que
connaître ? Quel genre de chose l’homme peut-il espérer connaître ? Que doit-il rejeter hors du
champ du connaissable ? Quels sont les moyens humains de la connaissance (l’expérience, la
raison) ? Comment s’assurer qu’une authentique connaissance de l’objet a été atteinte ? Quelle
valeur peut-on attribuer à la connaissance produite ?
Toute théorie de la connaissance scientifique pose donc au cœur de sa réflexion la dissociation
puis la mise en relation entre objet à connaître et sujet connaissant. Pour connaître, le sujet doit
d’une manière ou d’une autre entrer en relation avec l’objet. La relation sujet-objet de la théorie
de la connaissance, en particulier lorsqu’elle est appliquée aux sciences humaines et sociales ou
aux sciences de l’ingénieur, soulève de nombreuses questions. Nous retiendrons deux débats qui
permettent de dresser une ligne de démarcation entre l’orientation réaliste et l’orientation
constructiviste. Le premier débat porte sur la nature objective ou relative de la connaissance
produite. Le second, que nous aborderons dans la section 4, s’interroge sur les critères d’une
connaissance valable et dresse un continuum entre vérité-correspondance et vérité adéquation.
Interroger la nature d’une connaissance valable intègre un double questionnement sur la valeur
(norme de jugement) et la validité (procédures permettant de garantir la valeur) de la
connaissance produite.
Les normes de justifications et les critères de validité qui permettent d’établir qu’une
connaissance est valable dépendent du cadre épistémologique adopté par le chercheur. Ceci ne
veut pas dire nécessairement que toute connaissance se vaut (on pourra la juger fausse ou
inadéquate suivant le point de vue adopté), ni même qu’il n’est pas possible d’établir, sous
certaines conditions, qu’une connaissance est meilleure qu’une autre entre points de vue
différents (Berthelot, 2008).
RECAPITULATIF :
Le chercheur doit donc répondre aux questions épistémologiques que soulève sa recherche. Il
appréhender, sur le lien qu’il entretient avec son objet de recherche, sur la démarche de
production de connaissance qu’il souhaite et qu’il peut emprunter et sur les critères qui lui
maîtrise de sa recherche. Une telle réflexion épistémologique est nécessaire car c’est elle qui
entre chercheurs. Ces éléments constituent les bases indispensables à la production d’une
connaissance valable.
Partant de cette définition, on peut convenir que la réflexion épistémologique peut se déployer
sur quatre dimensions :
– une dimension méthodologique, qui porte sur la manière dont la connaissance est produite et
justifiée ;
– une dimension axiologique enfin, qui interroge les valeurs portées par la connaissance.
dans les sciences sociales. Florence Piron désigne cette référence en tant que « cadre normatif
connaître et de l’expliquer. Il observe, peut éventuellement participer, mais il est bien distinct
Cette école positivisme se fonde sur un système philosophique, c-à-d. une hypothèse
EXEMPLE :
Comme exemple de recherche positiviste explicative, il est intéressant de se pencher sur les
recherches qui étudient l’échec scolaire. Ces recherches tentent d’identifier les causes de
l’échec scolaire, autrement dit, elles tentent de mettre en évidence des facteurs explicatifs du
phénomène. Dans cette perspective, l’échec scolaire est considéré comme la variable
dépendante, et les variables indépendantes peuvent être le milieu social, la langue parlée à la
B. Le néopositivisme :
C. Le réalisme critique :
D. Le réalisme scientifique : la position selon laquelle le monde décrit par la science
est le monde « réel » ou « véritable ». Dans le contexte de la philosophie des sciences,
le réalisme scientifique est une thèse à la fois ontologique (concernant l'être des
choses) et épistémologique (concernant la connaissance) qui doit permettre d'expliquer
comment les sciences parviennent avec succès à prédire les phénomènes. Pour le
réalisme scientifique, le succès prédictif des sciences s'explique par le fait qu'il existe
une réalité indépendante de notre esprit dont la nature est celle qui est décrite par la
science.